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ANNALES
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SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIOUE
DE FRANCE
Akticle o6 des Statuts et du Règlement. — Les opiniom émises
dans les Annales sant entièrement propres à leurs auteurs; la Société
n^entend aucunement en assumer la responsabilité.
rrrOGRAPUIK FlllXlIX-DIDOr KT c'«. — MKSNIL (EL'KK).
ANNALES
DE IJi
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
DE FRANCE
FONDEE LE 29 FEVRIER 18:^2
UECOXNUK COÎOIB IXSTITUTIOX D'UTILITÉ PUBLigUK
PAR DÉCRET DU 23 AOIT I87H
Nnlurn maxime mirantitt
in minimiji.
ANNÉE 1903. — VOLUMK LXXll
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PARIS
AU Slkc4K nK LA SOOIKTK
HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES
28, rue Serpente, 28
1903
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ANNALES
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANGE
COLÉOPTÈRES AQUATIQUES
(HALIPLIDAE, DYTISCIDAE, GYRINIDAE
ET flYDROPHILIDAE)
RECUEILU8 DANS LE SUD DE MADAGASCAR
PAR M. GH. ALLUAUD
(Juillet 1900— mai 1901)
par lo r** M. HKtiiMUAKT.
I. HAIilPIilDAE
Haliplas incrassatas \\(%. Bull Soc, ent. Fr. 1899, p. 371. —
Esiièce assez courte et épaisse, remarquable par sa forme en hexagone
un peu allongea, les deux premiers cotés étant représentés par les lK>rds
du pronotum et les épaules, les deux côtés médians par le tiers moyen
des bords des élytres qui, \ers les d<»u\ tiers postérieurs, se rétrécis-
sent ass»»z brusquement pour former les deux derniers côtés dt» l'hexa-
gone. Les séries des éhlrt»s sont formées de points médiocrement
gros, pn^ue égaux et assez rapprochés, ceux de la base à peine plus
gros, ceux du sonmiet et des côtés plus petits, mais bien imprimés;
ceux des intervalles sont un peu plus petits et à peu près aussi nom-
breux.
Nossi-Bé (H. Pierron)'.
HalIpliiM Allnawtfl. n. sp. — Long. 3 3/4 mill. — Sat laie
oralU, conrexuM, craMsuit, rufus, pronoto antirf fusco signato, elijtrix
I. J'ai ajouté dans ce travail qu(*lques espècos de Madagascar ne faisant pas
partie des récoltes de M. Ch. AlluauJ.
Aon. Soc. EnU Fr., uxii [1903). I
2 D'' M. RÉGIMBART.
in medio suturae plaça lata valde irregulari postice proUmgata et in
disco maculis ininutis variabilibus nigricantibus ornatis, capite et pro-
noto fortiter crebre punctatis, elytrorum seriebus haud canaliculatis^
fortiter sat crebre punctatis, inteirallis intus planiê, vue minus for-
titer seriatim subi^egulariter punctatis, extus subacute elevatis, an-
gustioribus.
Plus petit, plus ovale, moins trapu, plus atténué aux deux bouts
et encore plus fortement et densément ponctué que H, incrassatus
Rég. Les élytres ont le bord latéral, vu en dessus, fortement denté en
scie dans* le premier tiers (il Test beaucoup moins chez Tautre espèce) f
leurs dessins noirs consistent d'abord en une large tache très irrégu-
lière, commune sur la suture dont elle occupe les deux quarts moyens,,
dilatée de chaque côté en avant, tantôt parallèle, tantôt irrégulière ea
arrière, ensuite en quatre ou cinq petites taches discales, la première^
à peu près au premier quart, les autres dans la seconde moitié et très
variables; le pronotum présente une tache brune en avant; les séries
ponctuées des élytres sont planes et formées de gros points assez rap-
prochés, très gros, transversaux et extrêmement profonds sur les trois
extérieures, ce qui rend les intervalles correspondants étroits et élevés
en côtes, tandis que les internes sontlplanes et pourvues d'une série
assez irrégulière de points presque aussi gros, mais moins serrés quc^
ceux des séries normales. Comme chez l'autre espèce le premier ar-
ticle du t^rse postérieur est d'environ un tiers plus long que le sui-
vant.
Sud de Madagascar : Isaka (au fond de la vallée du Fanjahira) et
environs de Fianarantsoa.
Peltodytes quadratus Rég., Mém. Soc. eut. Belg., 189o, IV^
p. 10. — M. Alluaud a repris plusieurs exemplaires dans le Sud de
Madagascar ; région Nord du pays Androy et environs de Fianarantsoa.
II. DYTISGIDAE.
Herophydrus spadiceus Sharp., 1882, On Dijt.. p. 393. —
M. Alluaud a pris deux exemplaires dans le Centre-Sud (Fianarantsoa
et Vinanitelo), l'une assez normale comme coloration, avec la bande^
transversale jaune du pronotum bien apparente et les taches basales
des élytres très réduites et peu apparentes, l'autre sans bande trans-
versale au pronotum avec la tache humorale à peine indiquée et la
ponctuation un peu plus forte.
Coléoptères aquatiques. 3
■eroptaydruM poecIlaM, n. sp. — Long. 4-4 1,3 mill. —
OHiii, brevis, ad médium dilatatus, antice et praecipue postice atte-
nmaiuif cnmus, convexus, subtus niger, abdomine aliquoties leviter
ferrugaio, pmHkës antennisque ru fis; capite nigro, in chjpeo anguste
et postice latius mh^ferrugineo, sat fortiter dense punctato, utrinque
ad oculos antice laU^0^ oblique foi eolato, clypeo rotundato, sat crasse
mai^inato, in medio (m^Sktie emarginato; pronoto brevi, sat fortiter
dense punctato, fusco-nigro, ffUta transversali lata rufa saepe distinc-
tissima. aliquoties in tnedio infnf^ta omato, lateribus fere rectis tel
leviter arcuatis; elytris dense, foriH^r et fere reguiariter punctatis,
distincte biseiûatis, punctis majoribm §tiquot ad basin et suturam in-
teijectis, nigrantibus, maculis ad basin et lÊà$ra lineisque in disco rufo-
flatis ornatis.
Voisin de //. spadiceus Sharp., mais plus court» jjlus large au miliou,
plus conique en arrière, plus forlemenl ponctué H en général \ive-
menl coloré, quoique certains exemplaires aient les flytres presque
entièrement noirs avec quelques traces seulement de Ucbes rousses.
Le clypeus et une bande transversale en arrière de h této sont d'un
rouge ferrugineux ; la large bande transversale du pronotum dilatée
de chaque cùlé le long des bords et située plus près du souimei que
de la base est tanlùt d'un roux jaune vif, tantôt très rembrunie et
oblitéK'e dans son milieu. Chez les individus très vivement colorés
les dessins des élytres sont ainsi disposés : une bordure roux-ferru-
gineux souvent nulle, souvent entière, souvent effacée en avant, en
arrière de la bas(» trois taches situées transversalement, 1** l'interne
plus petite, triangulaire, à sommet souvent prolongé en une ligne Hne
juxta-suturale tantôt enlière,tanl6l plus ou moins interrompue el se ter-
minant au sommet, i"* la moyenne plus grande, triangulaire, souvent
prolongea par une ligne plus ou moins interrompue jusqu'au sommrt v\,
donnant naissance en dehors au delà du milieu à une autre ligne qui re-
joint la bordure latérale en se dilatant un peu , 3" Texterne beaucoup
plus grande, allongée, bifide en avant, coupt'e obliquement en arrière,
réduite souvent à un croissant et quelquefois nulle ; en plus on re-
maniue après le milieu, en dehors, une lâche irn'gulière oblongue
souvent étroite et bifide en avant, souvent réduite à une ou deux 11-
néoles; vers le sommet ces dessins se jettent dans l'extrémité obliciue
de la bordure latérale. A côté de ces exemplaires bien colorés s'en
trouvent d'autres à |)eu près complètement dépourvus d(î dessins et
ayant |>ar consiMpient h»s élytres noirs avec une ou deux petites taches
vers la iKise et un ou deux petits linéaments en arrière du sommet
et au milieu.
4 D** M. RÉGIMBART.
Sud de Madagascar : Manambaro, près Fort-Dauphin; embouchure
de la Tarasy; Bekitro et Imanombo, au Nord du pays Androy.
Heropliyclras picturalaei, n. sp. — LoDg. 3 2/3 mill. — Sat
regulariUr ovalis^ canvexus, ad apicem subacuminatus, fortiter dense
punctatus, nitidm, niger^ pedibus antennisque rufis; capite antice
utvinque marginato et obscure ferrugineo, postice transversim fulvo,
ante oculos utrinque late foveolato; pronoto vitta fulva transversa sat
lata ante médium sita, utrinque plus minus dilatata, in medio aliquoties
interrupta ornato, lateribus leviter cunmtis et angustissime margi-
natis; elytris vittis longitudinalibus angustis, plus minus interruptis,
antice dilatatis, saepe tantummodo maculis minutissimis et vaiiabilibus
indicatis, ornatis.
Cette espèce de la taille de H, vittatus Rég. ressemble beaucoup
pour Taspectet la coloration à B. poecilus, mais elle est plus allongée^
moiDS renflée et plus petite ; la bande transversale prothoracique est
bien apparente et plus large, les dessins des élytres sont moins dilatés
et moins confluents à la base et sur les côtés, quand ils sont très dé-
veloppés, souvent réduits à quelques petites taches isolées à la base,
en dehors et au sommet. La ponctuation est semblable à celle de H,
poecilus, également assez variable, tantôt dense et profonde, tantôt un
peu moins, les séries ponctuées des élytres bien distinctes, la colora-
tion toujours brillante.
Madagascar : environs de Tullear (Bastard).
Hyphydrus scriptus Aube, Species, p. 4o9 et H. stipes Sharp, On
Dyt, p. 577. — Il me paraît absolument nécessaire de réunir ces deux
espèces, après un examen approfondi que j'ai fait sur un très grand
nombre d'exemplaires. Il y a en effet tous les passages de Tun à Paulre,
comme forme, coloration, ponctuation et réliculation de la tête, et les
exemplaires de la Réunion eux-mêmes n'ont aucun caractère sufflsant
pour les faire séparer spécifiquement.
Seules les femelles de la race Soarezicus Alluaud, des environs de
Diégo-Suarez, restent bien distinctes par la réticulalion intense des
élytres qui sont ainsi très opaques comme chez H. distinctus Aube,
mais il est impossible de trouver la moindre différence chez les mâles.
L7/. scriptus Aube {stipes Sharp) est commun partout à Madagascar.
Les dernières recherches nombreuses faites par différents natura-
listes dans toute l'étendue de Madagascar n'ont amené la prise d^aucun
exemplaire de VH, distinctus Aube, ce qui me confirme absolument
dans l'idée que cette espèce ne se trouve qu aux Mascareignes.
Coléoptères aquatiques. 5
Hyphydms Perrieri Fairm., Ann. Soc. ent. Belg. XLU, p. 464. —
Remarquable par sa petite taille (2 miil.), son aspect mat et opaque à
cause de la réticubtion fine et profonde, sa ponctuation un peu irré-
gulière, assez dense et peu profonde^ sa couleur obscure et noirâtre,
sauf sur les élytres qui sont châtain assez foncé, ainsi que le devant de
la tète, les bords latéraux du pronotum, les pattes et les antennes.
Cet insecte n*a été rencontré qu'aux environs de Mevatananà
(Perrier).
Hjpliyilras ■ainatlssiiiias* n. sp. — Long, i 3 4 luill. —
Botundato-ovaliSj brevissimus, posiice leviter attenuatus, sat crassus,
in medio valde convexus, ad apirem depressiusculus, subnitidus infra
piceo-ferrugineus, supra nigro-piceus, capite antice laie ferrugineo, pro-
noto ad angulos anteriores rufescente,elytris rufis, antice latissime et ad
suturam usque ad apicem nigricantibus. Corpore supra subtiliter reti-
culato, capite dense sat fortiter, pronoto fortim et nigosius {in medio
iubtilius) punctato, elytris obsolète minus fortiter et muito minus dense
punctatis, punctis nUnutissimis interjectis ; capite antice planato,
utrinque obsolète iongitudinaliter foveolato, clypeo subrotundato et te-
nuiter marginato; prothoiwns lateribus ante médium subangulatim
convexis, postea redis, angulis posterioribiis rectis, basi utrinque obli-
que recta in medio angulum praebente; subtus punctis magnis, pro-
fundis, haud densis instructo; antennis et pedibus mfis, trochante-
ribus posterioribus magnis.
CeiU} petite espèce est des plus remarcjuables, d'abord par son exi-
guïté et ensuite par son aspect qui la fait ressembler au premier
abord a un Hydrotatus\ mais en examinant les différents caractères on
ne trouve rien qui la différencie des Hijphydt^us, si ce n*esl peut-être le
pronotum dont h base est non pas sinuée, mais simplement rectiligne
de chaque côté entre Tangle postérieur droit et le milieu qui est angu-
leux ; de plus les côtés du pronotum sont subanguleusement convexes
au premier tiers, puis rectUignes et môme subconcaves; les élytres en
ovale très court et régulier se terminent presque en pointe, mais ne sont
pas acuminés au sommet. Le clypeus est subarrondi et finement re-
bordé sur toute son étendue. Le dessous du corps est d'un ferrugi-
neux foncé qui s'étend sur les épipleures et est couvert d'une ponctua-
tion très grosse et écartée. Eu dessus celte ponctuation est assez
grosse, bien imprimée et dense sur la tête, plus fine et plus écartée
sur le disque du pronotum, tandis qu'elle est grosse, rugueuse et beau-
coup plus dense sur les côtés, à la base et même le long du bord an-
térieur ; sur les élytres la ponctuation est beaucoup plus obsolète quoi-
6 D" M. RÉGIMBART.
que assez grosse et écartée, principalement sur les côtés et en arrière
où elle disparaît entièrement, tandis qu'au milieu et en avant elle est
accompagnée d'une autre ponctuation très fine et presque aussi écartée;
tout le corps est en outre pourvu d'une réticulation très fine qui s'ef-
face en arrière et sur les côtés des élytres. La tête et le pronotum sont
d'un noir de poix peu brillant, la première largement rousse en avant,
le second aux angles antérieurs ; les élytres sont également d'un noir
de poix dans le premier tiers, cette couleur s'étendant triangulairement
sur la suture presque jusqu'au sommet et étroitement sur les côtés, et
d'un roux fauve dans le reste de leur étendue. Les antennes et les
pattes sont rousses et ne présentent rien de particulier dans leur con-
formation, le dernier article des antérieurs et des intermédiaires est
très petit et les trochanters postérieurs sont très grands et très con-
vexes. Les sutures métasternales sont à peiné visibles.
Sainte-Marie de Madagascar (Perrot).
Hyphydrus separandus Rég., Mém. Soc. eut. Belg., IV, 4895,
p. 53. — M. Alluaud a pris une belle série d'exemplaires de cette es-
pèce dans le Sud de Madagascar : Manambaro, près Fort-Dauphin; Be-
kitro et Imanombo, au Nord du pays Androy ; Anjorojuro, au Nord de
la forêt Tanala.
Clypeodytes meridionalis Rég., Mém. Soc, ent. Belg., IV, 1895,
p. 63. —Long. 1 2/5 mill. — Je rapporte à cette espèce décrite d'A-
frique australe plusieurs exemplaires de Suberbie ville (Perrier), et
d'autres du Centre-Sud, du pays Androy et de Fort Dauphin (Alluaud).
Ces spécimens sont assez variables pour l'intensité des nébulosités
foncées qui ornent les élytres et la base du pronotum et aussi pour la
ponctuation qui est en général plus profonde et un peu plus grosse que
chez les exemplaires d'Afrique australe; la crête latérale des élytres
qui continue le pourtour du pronotum est aussi mieux marquée et la
longue fossette située en dehors est généralement aussi plus marquée.
Il est possible que cette race de Madagascar soit une espèce distincte,
mais il me parait préférable de la considérer plutôt comme une variété,
alin de ne pas encombrer outre mesure ce genre déjà nombreux et
très difficile à déterminer.
Clypeoclyteii» Morcll<lipennlM,n.sp. —Long. 1 14-1 1/3 mill.
— Rreviier ovali^, latissimus, sat convexus, postice post médium oblique
attenuatus, suhtus ruftis, pedibus antennisque concoloribun, capite
et pronoto flavis, iUo postice vage fusco binotaio, tenuissime punctu-
lato, hoc secundum apicem et basin et in medio leviter infuscato, in disco
Coléoptères aquatiques. 7
ienuiter et remote et ad latera fortius et densius punctato : etytris sor-
dide griseis, ad tMisin et suturam rage infuscatiSy ad latera dilutioribus,
fortiter dense punctatis, ad latera costa etevata et extus fovea longa
instruetis, striga prothoracis obliqua et breri, in eUjtris sat breriter
œntinuata, clypeo tenuissime marginatOy leviter elevato et fere recto.
Cette petite espèce diffère de la précédente, à laquelle elle ressemble
beaucoup, par sa taille plus petite, sa forme un peu plus courte, par la
ponctuation beaucoup plus fine de la tète et du pronotum, par le cly-
peus nK>ins rectiligne, parla strie de la base des élytres moins longue,
par la couleur plus jaune de la tète et du pronotum et par les élytres
plus gris et non marbrés de noir.
Manambaro, près Fort-Dauphin.
PacliyMecteM, n. gen.
Forma et habitu gen. Hygroto simillimus,ovalis, latus,cra8sus;
rapite sat planato, utrinque antice oblique parum profunde foveolato,
dypeo haud tntirginato, pronoto trapeziformi, utrinque plica tel stiiga
ieriter obUique intus arcuata et sat profunda, in elytris haud conti-
nuata, instructo; elytris ocatis, simplicibus, fortiter crebre punrtatis,
extus (ortittr plicato-deflexis, epipleuris sat angastis, antice foveatis;
prostemi processu depresso, subexcavato, in medio subcaiinato, apice
cuneifonni; metasterni regione centrali in medio convexa, antice exca-
vata, postice utrinque anguste carinata, cum linea tnedia ipsa longitu-
dinnliter canaliculata.
}o crée ce nouveau genre pour le liidessus hygrotoides Rég, Il res-
semble beaucoup comme form<^ aux llygrotus, mais il sVn éloigne par
le clypeus nullement épaissi ni robordé et par la présence d'une strie
ou pli de chaque côté du prothorax ; il se rapproche beaucoup plus
des Vo/a, mais il en diffère par les élytres dépourvus de côtes et
munis d'une fossett«'. verticale peu profonde, destinée à loger les ge-
noux intermédiaires. L'apophyse prosternale est largement déprimée,
même un peu excavée, avec une légère carène médiane et se termine
en forme de coin; le milieu du métasternum est longitudinalement
exca>é en avant, cette excavation se continuant par deux légers sillons
séparés par um» légère élévation, puis il est convexe au milieu de sa
longueur, pour présenter ensuite jusqu'au sommet une surface un peu
déprimée limitée de chaque côté \v\v une carène étroite, creusé»' au
milieu d'un sillon assez profond et brusquement tron<|uée en arriére,
chaque angle de cette troncature portant en dehors les cavilés co\ales.
8 D*" M. RÉGIMBART.
•
Pachynectes hygrotoides Rég. [Bidessus] Mén. Soc, ent. Belg^
1895, IV, p. 97. — Gel insecte, trouvé en grand nombre à Diégo-Suare^
par M. Alluaud, a été repris en un exemplaire à Fort-Dauphin par
lui-même.
9 var. ordinalas, nov. var. — Cette forme diffère du type par
sa surface opaque, fortement réticulée, ce qui rend encore plus sen-
sible la disposition en série longitudinale des points des élytres.
Baie d'Antongil (Mocqucrys),un exemplaire; pays Androy (Alluaud),
deux ou trois exemplaires.
PacliyMecles ^enlricosns, n. sp. — Long. 2 mill. — Ovalis,
latuSj ad médium elytrorum dUatatus, fere subrhomboideus, sat crassus,
infra piceo-ferrugineus, pedibus antennisque i^fis, supra rufus, nigro-
variegatus; capite pallide imfo, in medio leviter convexo, tmuissime
punctulato, antice u trinque laie et parum profunde depresso, postice
transversim sat fortiter punctato; pronoto fortiter punctatOy rufOy,
antice sat anguste, postice late nigro marginato, plica utrinque sat
brevi, profunda, leviter intus curvata, in elytris minime continuata;
elytris fortiter, dense et subregulariter punctatis, ad basin punctis
mujoribus, approximatis, saepe confluentibus, ad suturam multo minus
regulanter ordinatis, in série juxta-suturali magis approximatis et
regularibus, instructis, quoad colorem rufo-aurantiacis, sutura, basi
[paulo latins interne), fnsciis transversis valde ir regularibus, i* ad
médium, 2^ ante apicem, ornatis.
Espèce paraissant bien distincte par sa forme plus ventrue et pres-
que subrhomboïdale et surtout par les dessins jaunes des élytres plus
rougeâtres et tellement développés qu'ils dominent la couleur noire;
celle ci n'occupe que la suture, la base un peu plus largement en
dedans qu'en dehors, l'extrême sommet et deux bandes transversales
très irrégulières, la première vers le milieu atteignant environ le pli
d'inflexion latéral, tantôt entière, tantôt séparée en dehors par un
trait jaune, la seconde située à égale distance du milieu et du sommet,
se terminant au même pli latéral, mais à peu près toujours par une
tache qu'un trait jaune sépare. La ponctuation est plus forte, moins
inégale, et paraît moins disposée en séries longitudinales au voisinage
de la suture. Sur un bon nombre d'exemplaires envoyés par Sikora
de Madagascar, sans autre indication, je n'ai trouvé aucun passage
avec P. hygrotoides,
Bidessus coslulifer, n. sp. — Long. 2 1/3-2 d/2 mill. — Late
oyalis, brevis, in medio latus, antice et praecipue postice attenuatus.
Coléoptères aquatiques. 9
cûnrexus, infrapiceus, antennis pedilmsque rufis; capite fulvo, postice
fuseOj in vertice et ciixa oculos sat fortiter punctato, in medio fere
laeci et tenuissime remote punctulato, utrinque oblique foreolato; pro-
noto fuho, antice anguste fusco, postice late nigro, lateribus omni-
no fulcis, sat fortiter pai*um dense punctato, utrinque plica obliqua in
flytris haud continuata instructo; elytris nigris, margine laterali
latissimo ad médium emarginato, ad apicem antice maculatim dilatato,
fascia postbasali antice leviter obliqua et postice bilobata^ extus cum
margine externo confluente, maculisque duobus minutis elongatis in
disco paulo post médium flavis, oi^atis, valde iiTegulariter punctatis,
rostula vix elevata post médium ecanescente, in medio disci instructis.
Assez voisin de B. insignis Sharp, mais un peu plus large et plus
gros, avec la tète plus jaune, le pronotum plus régulièrement ponctué,
les élytres plus fortement et densément ponctués, pourvus de la môme
petite côte subélevée moins saillante, sans les deux rangées de points
internes, mais avec d^autres rangées denses et peu régulières de
chaque côté de la côte et enfln avec les dessins jaunes plus découpés,
notamment la bande postbasale plus étroite et bilobée en arriére, la
bordure latérale également profondément échancrée au milieu et
pourvue en arrière d'une ligne noinître plus ou moins visible et la
présence sur le disque au tiers postérieur de deux taches jaunes allon-
^'ées situées côte à côte.
Imanombo, pays Androy; deux exemplaires.
Bidesans perexiguus Kolbe, 1883, Wiegm. Arch. XLJX, p. 407.
— Pays Androy et vallée du Ranofolsy.
Bidessns Inteopictus Rég., Bull. Soc, ent, fV., 1897, p. 208. —
M. Alluaud a pris un exemplaire aux «environs do Tamatave et un
autre dans le pays Androy à Imanombo; il avait pris les premiers
dtHrrits à Curepipe dans nie Maurice.
Je ne cite les es|K»ces suivantes déjà connues que pour les localités
nouvelles :
Bidessns rivalorum liég., Mém. ÀV. ent. Belg., 1895, IV, p. 84.
— SubcTbieville (Ferrier), baie d'Antongil (Mocquerjs), pays Androy
et Centre-Sud (AlluHud) : l'exemplaire unique de celte dernière pro-
venance, qui est peut être une espèce distincte, diffère du t>pe par sa
f<»rme plus allongée et la couleur plus foncée de la léle et des élylres,
se nippn»chant ainsi de B. Peringueyi Rég., d'Afrique méridionale.
It) D"^ M. RÉ61MEÀRT.
Bidessus longistriga Rcg., L <:., p. 79. — Baie d^ÀDtougil (Moc-
•querys), Genlre-Sud et pays Androy (Alluaud), Suberbieville (Perrier).
Bidessus capitatus Rég., /. r., p. 83. — Sud de Madagascar :
Forl-Daiiphin, Andrahomana, pays Androy.
Bidessus plagiatus Kolbe, 1883, Wie^m. Art^.j XLIX, p. 407. —
Pays Androy et Centre-Sud.
Bidessus geminodes Rég., L c, p. 88. — Bassin de la tarasy,
pays Androy, Fort-Dauphin (AHuaud).
Bldesiias lonyt^lttls, n. sp. — Long. 1 2/3 mill. — Oblongo-
ovalis, sat conv^exus, haud attentiatus, subtilissime reticulatus, tenuiter,
distincte et parum dense punctulatus, infra nigricans, pedibus anten-
nisque rufo-flavis; capite flavo, postice et intra oculos laie infuscato;
pronoto flavo, antice anguste, postice latissime fusco, lateribus evi-
denter arctmtis, striga utrinque profunda, sat îonga, in elytris viv
longius continuata; elytris luteis, basi interna late, sutura anguste
vittisque duabus longitudinalibus antice abbreviatis, postice ante apicem
maculatim conjunctis, ftiscis; pubescentia tenuissima, flava.
Très voisin des B, confusus Klug et Dàkaremis Ré^., comme colo-
ration et forme; pronotum étroitement brun noir en avant, très large-
ment en arrière, cette teinte foncée prolongée parallèlement en dehors
jusqu'au milieu de l'espace qui sépare la strie ou pli du bord externe,
c(^ qui fait que le pronotum parait brun avec une bande transversale
antémédiane jaune, dilatée de chaque côté de façon à occuper tout le
bord externe. La bande foncée basale des élytres, large en dedans des
stries basales, se rétrécit brusquement en dehors et disparaît presque
à l'épaule; la suture est étroitement brune en dedans de la strie sutu-
rale; les deux bandes longitudinales s'interrompent l'externe au quart
antérieur, l'interne au tiers antérieur et se réunissent en arcade dilatée
avant le sommet, sans anastomose avec la suture.
Majunga, un seul exemplaire (ma collection).
Bidessus flavoguttatus Rég. /. c, p. 93. — Environs de Tama-
tave, et Centre-Sud (AUuaud).
Bidessus ornatipennis Rég., Ihill. Soc. ent. Fr., 1899, p. 372.
— Un seul exemplaire connu avait été pris par M. AUuaud aux envi-
rons de Diégo-Suarez ; il en a repris un second semblable au type à
Fort-Dauphin et un troisième dans le pays Androy au sommet de
rivoliitsombé : ce dernier exemplaire a les élytres plus sombres et pri-
Coléoptères aquatiques. H
vés de la bande suturale et de la tache médiane allongée jaunes, la
bordure et les taches latérales restant bien marquées.
Hydrovatus pictulus Sharp, On Dyt.^ p. 323 {dilutus Kolbe, 1883,
Wiegm.Arch. XLIX, p. 403. — Fianarantsoa (Alluaud), espèce parais-
sant toujours fort rare et très isolée.
Hydrovatus testadinarins Rëg., L c, p. 106. — Fianarantsoa et
pays Androy (Alluaud) ; les deux exemplaires du pays Androy sont
notablement plus petits que ceux des autres régions, mais ne me pa-
raissent différer en aucun autre point.
Hydrovatns sordidns Sharp, On Dyt.^ p. 327, var. humilis Sharp,
/. c. p. 327. — Fort-Dauphin et Fianarantsoa (Alluaud), Majunga. Les
quelques exemplaires que j'ai pu examiner paraissent susceptibles
d'une cerlaine variabilité, particulièrement sous le rapport de la ponc-
tuation tantôt assez obsolète et mèmeeiïacée sur les côtés, tantôt beau*
coup mieux marquée et alors simplement un peu moins forte sur les
côtés.
HydrovalOM madaf^aiM^arieiiiilfi, n. sp. — Long. 2 1/2
mill. — Breciter oralis, crassus, sat canvexus, postice sat fortiter
acuminatus, castaneo-ferrugineus, concolor ; capite tenuissime, parce et
rû- distincte punctuiato, antice utrinque longitud inaliter foveolato,
clypeo lecissitne arcuato, tenuissin%e marginato, utrinque ante oculos
incrassato et elerato; pronoto in disco parce tenuiter punctuiato, ad
basin densius et fortius punctato et substriguloso ; elytris fortiter sat
dense punctatis, quam capite et prothorace multo obsoletius reticulatis.
— c5 unguiculis anterioribus minutis et simplicibus, intermediis fere
duplo majoribus; antennis longis et robustis, articulis 6, 7, et H for-
titer dilatatis (6*" majore).
Kspèce extrêmement voisine de //. crassicornis Kolbe, que j'avais
d'abord confondue, ne connaissant que la femelle qui est difficile à distin-
guer elque l'arrivée d'un couple bien complet me permet de séparer, les
caractères du niàle éUint très manifestes et très dilTérents. La taille, la
forme et la a>loratioii sont identiques, de même que la réliculation; la
ponctuation des élytres est un peu plus forte et surtout un peu plus
dense; le clypeus est à peu près semblable, mais il est pourvu de cha-
que côté d'un pli beaucoup plus épais et élevé. Chez h* mâle les ongles
antérieurs au lieu d'être evtrêmenient longs et inégaux sont au con-
traire très courts et à peu près égaux, tandis les ongles intermédiaires
ont a pini près le doubh* de longueur, étant ainsi plus dé>eloppés que
12 D'' M. RÉGIMBART.
chez l'autre espèce. Les antennes ont une structure différente qui né-
cessite de faire une description parallèle pour les deux espèces r
chez H. madagascarknsis elles dépassent de beaucoup la longueur de
la tête et du pronotum réunis, sont épaisses et élargies au milieu, les
articles 5 très peu, 6, 7 et 8 fortement dilatés de la base au sommet
en forme de triangle, un peu obliquement tronqués-échancrés au som-
met dont Pangle antérieur est plus développé et plus saillant, le 6" ar-
ticle étant le plus grand, les 3 derniers étant entre eux de même largeur.
Chez H. ci'ossicomis elles ont à peu près la même longueur, mais sont
encore plus dilatées au milieu avec une conformation différente, les
articles 4, 5, 6 et 7 sont progressivement dilatés, le 4* anguleux en
avant, le 5« et surtout le 6® très larges et aplatis, en forme de trapèze à
bord antérieur plus long, le 7« un peu moins large que le 6*^ et en
forme de carré émoussé aux angles, le 6<^ étant le plus grand et les
quatre derniers étant entre eux de même largeur. La femelle de l'es-
pèce actuelle se distingue très difficilement de l'autre par le clypeus
plus épaissi sur les bords et la ponctuation un peu plus dense.
Sud de la baie d'Antongil, 3 exemplaires (Mocquerys).
Hydrovatus craentatus Kolbe, W'iegm.Arch., XUX, 4883, p. 404.
— Long. 3 3/4-4 mill. — Très large, court, mais très notablement at-
ténué en arrière et brièvement acuminé, noir en dessous, les antennes
et les pattes roux ferrugineux; tête et pronotum brun rouge, la pre-
mière noirâtre en arrière, le second en avant et en arrière; élytres
brun noir avec une large bordure latérale dilatée au sommet et émet-
tant en dedans deux bandes transversales irrégulières et n'atteignant
pas tout à fait la suture, l'une postbasale, l'autre postmédiane, ces
dessins d'un rouge sombre parfois très peu visibles ; réticulation très
fine et superficielle; ponctuation fine et peu serrée sur la tête, beau-
coup plus forte et dense sur le pronotum et les élytres; clypeus fine-
ment, mais fortement rebordé, tronqué et même subéchancré au mi-
lieu.
Baie d'Antongil (Mocquerys), Fianarantsoa (Alluaud).
Dans ma Revision des Dytiscides et Gyr inides d'Afrique et de Mada-
gascar, j'ai décrit sous ce nom une espèce différente, ayant méconnu
le vrai H. craentatus Kolbe. Celte espèce que je ne puis rapporter à
aucune autre, est nouvelle et j'en donne ci-dessous la description.
Hydrovatas confu^as* n. sp. — Long. 4 miU. — Brevissime
ovalis, post humeros latissimus, postea oblique leviter attenuatus, ante
apicem subtruncatus et ad extremum apicem brevissime acuminatus, valde
Coléoptères aquatiques. 13
convexus, nitidus, vel nigro-piceus et ad latera plus minus ferrugineus,
vel rufo-ferrugineus et ad basin elytrorum et suturam infuscatus, sub-
tiliter et distincte retieulatus, in capite tenuiter et sat remote punc-
tulatus, in pronoto et elytris fortiter dense punctatus; clypeo antice te-
nuiter margin€C(o, subemarginatim truncato, capite utrinque ad oculos
antice oblique impresso, an tennis sat longis et parum gracilibus, leviter
planatis et intus serratis, articulo ultimo acuto.
Espèce ressemblant beaucoup par son aspect général, sa couleur et
sa ponctuation à H, frater Rég. d'Afrique occidentale, mais distincte par
le clypcus mieux tronqué et même subéchancré, par la convexité moins
grande et la forme un peu moins courte et par les antennes moins
grêles, plus aplaties et plus fortement dentées en scie en dedans.
Tamatave, baie d*Antongil (Mocquerys) ; pays Androy (AUuaud).
HydrovatuB Badeni Sharp, On Dyst., p. 333. — Ankarahitra
(Perrier); Tamatave. En reprenant la description de H. subpunctatus
Kolbe (1883, Wiegm. Arch, XLIX. p. 405), je pense que cet insecte doit
se rapporter à la femelle de//. Badeni Sharp ou à une espèce extrême-
ment voisine qui me serait inconnue, car la grande taille (4 1/2 mill.),
la forme très courte, Tapparence opaque et la ponctuation fine et assez
obsolète ne peuvent se rapporter à aucune des autres espèces.
CaMthydrws navoMif^nainsi, n. sp. — Long. 2 1/2-2 2,3 mill.
— Ovalis, valde concexus, postice attenuatus, nitidus, punctis aliquot
remotis in elytris instructus; capite rufo, postice nigro; pronoto rufo in
medio et postice latissime nigro, aliquoties fere omnino nigro, nmrgine
anteriore et lateribussemper rufis; elytris nigris,apicc ferrugineo, ma-
culisquinque flatis ornatis, /* elongata laterali ad humerum, t* oblonga
ad médium baseos, .i^ laterali obliqua, irregulari, saepe yeminaia et
pone médium sita, 4* ad médium lineari, .j* elongata ante apicem;
corpore subtus nigtv-piceo, pedibus antennisque rufis.
Très voisin de C. rubropictus Rég., du Congo, il en diffère par la
couleur du pronotum qui est fauve, avec une très grosse tache noire
un peu vague sur les bords occupant le milieu de la base et le centre
du disque; cette tache dans certains cas envahit la plus grande partie
du pronotum sans jamais atteindre le bord antérieur ni les bords laté-
raux qui restent toujours jaunes ; les taches des élytres ont la même
disposition, mais elles sont plus étroites, allongÎH's et non arrniidies : la
première humérale est allongée, ne touche pas tout â fait la base et envoie
souvent un prolongement postëro-in terne qui rejoint la troisième; la
seconde oblongue est située très près de la base, au milieu de la lar-
14 D' M. RÉGIMBART.
geur; la troisième est formée deux parties juxtaposées, rexterne très
étroite tout près du bord externe au milieu, l'inleme oblique en dedans^
et en arrière; la quatrième et la cinquième, situées sur le prolonge-
ment Tun de Tautre, sont allongées et se trouvent Vune au milieu^
l'autre aux trois quarts de la longueur; le sommet est rouge ferrugi-
neux.
Fort-Dauphin, pays Androy (Alluaud) ; Ankara (Perrier).
Hydrocanthus constrictus Rég., Mém, Soc. ent. Belg., 1895^
p. 130. — Baie d'Antongil (Mocquerys) ; Fort-Dauphin et pays Androy
(Alluaud).
Laccophilus riTulosns Klug, Ins. Madag., p. 136. —r Cette jolic^
espèce peu connue autrefois a été trouvée à peu près partout à Mada-
gascar dans ces dernières années : Suberbieville (Perrier) ; Tamatave,.
Antsiahanaka (Perrot); pays Androy, Fort-Dauphin (Alluaud), etc.
Laccophilus lateralis Sharp, var. polygrammus Rég. — Je dé-
signe sous ce nom les exemplaires dont les lignes jaunes des élytres
sont plus ou moins développées, par opposition au type chez lequel il
n'y a guère que les côtés des élytres et quelques marques à peine in-
diquées vers la base et en arrière du milieu. — A ajouter comme lo-
calitt's : environs de Tananarive (P. Camboué); Centre-Sud et pays
Androy (Alluaud). L'espèce a été retrouvée en Abyssinie méridionale^
Gimirra, par M. 0. Neumann.
Laccophilus luctuosus Sharp, On Dyt. p. 307. — Trouvé en
nombre par A. Mocquerys au Sud de la baie d'Antongil et en un exem-
plaire à Fort-Dauphin par M. Alluaud.
liaecophlla» palloMconii, n. sp. — Long. 3-3 1/2 mill. —
Ovalis, snt elongatus, postice attenuatus, modice convexiis, pallide testa-
ceus, coxis posterioribus plus minus infuscaiis, elytris fusco-nebulosis^
fascia basali transvei^sa macuUs elongatis et plus minus Hberis formata,
altéra fascia postmedium lineolatim et vermiculatim interrupta et
margine laterali testaceis, omatis; reticulatione duplici.
Ressemble à certaines variétés de L. panulus Aube, mais plus grand
et plus large et à double réticulation ; ressemble aussi pour la disposi-
tion de la bande basale à L. addendus Shp, var. geminatus Rég., mais
en diffère par la taille beaucoup plus petite, Tabsence des taches gé-
minées du pronotum et surtout par la petite réticulation plus fine et
beaucoup moins marquée. Coloration d'un testacc pâle, avec les han-
Coléoptères aquatiques. iS
ches postérieures plus ou moins rembrunies ; élytres couverts de nébu-
losités et vermiculations confuses brunes, laissant b bordure, deux
bandes transversales, et un peu le sommet pâles : la première bande
est formée par b réunion de 6 à 8 petites taches pâles allongées sépa-
rées en arrière, plus ou moins confluentes le long de b base, b se-
conde postmédbne et plus ou moins apparente est formée également
de taches plus longues irrégulièrement séparées par des nébulosités^
ou vermicubtions brunes ; b réticubtion est double, b fine extrême-
ment subtile et superficielle, Tautre, beaucoup plus nette et imprimée,
est formée d'aréi»les polyédriques.
Baie d*Antongil (Mocquerjs); lie Sainte-Marie de Madagascar; Diégo-
Suarez et pays Androy (AUuaud).
m eloMg:ata«, n. sp. — Long. 3 12 mill. — Oblongo-
oralis, ralde elangatus, postice attenuatus, modice convejruSy niiidissi-
mus, persubtilissime irticulatus , rufus, pronoto antice et postice au-
guste adumbrato, elytris nigris, fascia post-basali maculis trifms
conftuentilms formata, macutis duatm* minoribus in medio versus su-
turam et marginein sitis, tnatuia irregutari tnagna ante-apicali laete
ru fis. margine extetTio apiceque {ermgineis, ornât is.
Cette espèce, de beaucoup b plus allongi^ et la plus étroite du
genre, forme, avec les /.. orthogranimuê Rég. et lineatoguttatus Rég.,
un groupe distinct intermédiaire aux Laccophiius et aux Septosternus
et dont les caractères principaux consistent dans la réticubtion homo-
gène d'une extrême finesse à aréoles rondes, dans b presijue rectitude
de la base du pronotum dont le milieu n'est pas anguleusement avanci*
sur récusson et dans le moindre développement des lobes extérieurs
qui terminent les articles des tarses natatoires. Conune chez ses deux
congénères b couleur est d'un roux clair, avec les bords antérieurs et
postérieur du pronotum étroitement rembrunis et les éhtres noirs :
ceux-ci ont une bordure étroite et le sommet ferrugineux et des des-
sins jaunes vif ainsi disposés : une bande postbasale concave en ar-
rière et formée de trois taches plus ou moins soudées, deux petites
taches médbnes allongées situées Tune près de b suture, lautre près
du bord extern**, enfin um* grosse» tach«* irrégulière située bi^aucoup
avant le sommet vers les quatn* cinquièmes de la longU(*tir. Les an-
tennes sont longues et grêles, ainsi que les pattes ambulatoires.
Sainte-Marie de Madagascar [Fem^t;.
IVepiiNsi^niawOberlhâri, n. sp. — l^mg. .3 12 mill. — Oblon-
go-oralis, postice breriter attenuatus, moiiiee conrexus, rufo-ferrugi-
16 D** M. RÉGUfBART.
nem, nitidissimus ; capite et pronoto obscure fevrugineU, illo postice,
hoc antice et ad latera paulo pallidioribus, elytris nigricantibus, an-
guste ferrugineo marginatis, fascia subbasali sut laUi in medio angus-
tata et a sutura auguste separata, macula elongata média ad suturam,
secunda postmedia minus angusta ad latera^ tertia majore triangulari
ante apicem cum margine late conjuncta aureo-flavis, his signaturis
saepe inter se plus minus conjunctis, omatis; reticulatione persubtilis-
sima et vix transversali.
Jolie espèce très voisine de N. oblotigus Rég., mais un peu plus
petite, avec la tête et Je proaotum plus obscurément et uniformément
ferrugineux, présentant la même disposition des dessins, mais ceux-ci
sont plus développés et même chez certains individus prennent une
telle extension qu'ils deviennent tous plus ou moins confluents au
point de j[ie laisser parfois du noir primitif que la suture, une bande
médiane longitudinale et une tache latérale antémédiane. La réticulation
est d'une extrême ténuité avec les aréoles à peine transversales sur les
élytres,
Sainte-Marie de Madagascar (Perrot).
Neptosternus oblongus Rég. t895, Mém. Soc. ent. Belg. IV,
p. 150. — M. Fairmaire vient de me communiquer deux beaux exem-
plaires d'Ankarahitra (Perricr), de couleur très vive, différant du type
par la bande postbasale des élytres séparée en deux taches, l'interne
presque carrée, Texterne très oblonguc.
IVeplOMternan Allaaudi, n. sp. — Long. 3 1/4-3 1/2 mill. —
Regulariter ellipticus, haud attenuatus, sat convexus, infra fuscus,
pedibus antennisque iiifo-flavis, supra subtilissime reticulatus, nitidus;
capite flavo, pronoto rufo-jflavo, antice et postice plus minus late et satvage
fusco marginatOy angulis posterioribus valde acutis, elytris nigris, signa-
turis quinque flacis utroque ornatis, t' fascia subbasali lata, in medio
fortiter strangulata, marginem extus tangente, a sutura anguste sepa-
rata, 2" macula parva parallela in medio ad suturam, 3^ macula rotun-
data sublaterali ad médium, vel marginem tangente, tel isolata, 4»* ma-
cula magna subir iangulari marginem late tangente, a sutura separata,
sed extremum apicem utrinque tangente.
Cette espèce, très voisine de .Y. ornatus Sharp, en diffère cependant
par sa forme très régulièrement elliptique et nullement oblongue très
atténuée au sommet, par le pronotum plus largement marginé de brun
en avant et à la base et par les dessins des élytres assez différents : les
deux taches antérieures Sont réunies sur une large bande subbasale
Coléoptères aquatiques. 17
étranglée au milieu, h tache médiane interne a la forme d'un petit pa-
rallélogramme à peine deux fois plus long que large et non d'un trait
allongé, la médiane externe est plus petite et plus ronde, tantôt isolée,
tantôt étendue jusqu'à toucher le bord externe, la tache apicale très
grande et à peu prés triangulaire touche largement le bord externe le
long duquel elle remonte en avant jusqu'à la tache médiane externe,
tandis qu'elle est séparée de la suture, sauf à l'extrême sommet qu'elle
touche très étroitement; enfin le dessous du corps est d'un brun assez
foncé.
Baie d'Antongil (A. Mocquerys); Fianarantsoa (AUuaud}.
Je pense que cette espèce a été confondue par Sharp, avec le A', or-
natus Shp. qui me parait ne s'être encore rencontré qu'à Zanzibar; au
premier abord les deux insectes se ressemblent beaucoup.
C^pelalUM ulri^wlifer, n. sp. — Long. 9 mill. — Elongato-
oralis, haud parallelus, depressus, postice leviter attenuatus, nigricafis,
mpite anticf et transrersim postice, pronoto anguste ad latera ferru-
gineis, elytris linea sublaterali flava a medio usque ad maculam sat
latam ante apicalem flacam a sutura anguste separata, sed nuirginem
postice tangente, ornatis; subtus nigro-piceus, ad latera et ad marginem
segmentorum ferrugatus, antennis pedi busqué ru fis ; supra subtilissime
rettculatus, tenuiter sat dense punctulatus , elytris ante médium stri-
gulis longitudinalibus et irregularibus praeter ad suturam instructis,
biseriatim remote pumtatis. — c5 HbUs anterioribus rectis , tarsis sat
late dilatât is. — Ç ignota.
N'ayant qu'un seul mâle, je ne puis décider si cet insecte est une es-
pèce propre ou simplement une variété de C. elongatus Kolbe dont il
a la forme, la taille et la coloration : il se distingue cependant nette-
ment par b tache antéapicale beaucoup plus développée, bien reliée
avec la bande submarginale postmédiane et prolongée par un mina*
filet marginal jusqu a Textrême sommet, remontant même un peu le
long de b suture; de plus les élytres présentent dans leur première
moitié des slrioles irrégulières, allongées, profondes, qui manquent sur
un assi^z large espace vers la suture et sur un espace beaucoup plus
étroit le long du bord externe. La femelle doit être pourvue de strioles
beaucoup plus nombreuses.
Madagascar.
Copelatns eloni^atns Koll>e, 1S83, Wiegm. .trrA., XLIX. p. 411. —
Cette espèce a été trouvée par M. Perrier t*n exemplaires assez n«»m.
breux aux environs de Mevatanana (Suberbie ville , mais jt* n'ai
Ann. Soc. Ent Pr., lxiii [1903]. i
18 D"* M. RÉGIMBART.
trouvé aucun exemplaire qui offrit le moindre passage avec l'espèce
précédente.
Copelatus xanthogrammus Rég., Bull. Soc, ent, Fr., 1899,
p. 373. — Je ne connais toujours de cette grande espèce que la seule
femelle décrite du Sud de la baie d'Antongil. Elle diffère de C. elonga-
tus Kolbe par la tête et le pronotum beaucoup plus variés de ferrugi-
neux, et surtout par les dessins jaunes des élytres consistant en une
bande basale large, fortement rétrécie à Tépaule aux dépens du bord
postérieur, en une bordure latérale à Tépaule et submarginale dans le
reste de la longueur, en une tache préapicale large et irrégulière et en
trois lignes longitudinales plus ferrugineuses, étendues delà bande basale
a la tache préapicale et situées presque toutes dans la moitié externe.
Copelatus Regimbarti Fairm., Ann, Soc. ent. Belg., 1898, XLU,
p. 464. — Long. 8 mill. — De même forme et à peu près de même
aspect que C. elongatus, mais un peu moins déprimé, noir, avec le
devant de la tète, les côtés et souvent aussi le bord antérieur du pro-
notum ferrugineux, aux élytres une bande basale jaune un peu oblique
se détachant un peu de la base dans sa moitié interne où elle se ter-
mine avant de toucher la suture, touchant au contraire la base dans sa
moitié externe et n'atteignant pas l'épaule, une tache préapicale un
peu transversale ne touchant pas la suture, mais largement réunie en
dehors à une ligne étroite submarginale jaune ne dépassant pas le
milieu et en avant de laquelle se trouve une autre ligne jaune oblique,
non continue, mais située un peu en dedans et remontant jusqu'au quart
antérieur de Télytre ; dessous du corps noir ferrugineux, antennes et
pattes rousses, les postérieures plus foncées.
Environs de Suberbieville (Perrier).
Copelatus alutaceus Rég., Bull. Soc. ent. Fr., 1899, p. 374. —
Outre Mevatanana, il faut piter Berkely et Ankara, comme loc^ilités où
M. Perrier a retrouvé cette espèce ; un exemplaire d'Ankara est re-
marquable par sa taille plus petite (6 1/2 mill.) et par une bande basale
jaune aussi étendue que chez C. Regimbarti Fairm. Chez le type décrit
de Mevatanana il n'y a à la base des élytres aucune tache. ni bande;
chez les exemplaires de Suberbieville et de Berkely, il existe une tache
ronde jaune roux située contre la base au tiers externe et correspon-
dant à la terminaison de la bande basale qui ne touche pas Tépaule
extérieurement chez l'exemplaire d'Ankara.
Copelatus apicalis Fairm., Ann. Soc. ent. Bcig., 1898, XLII,
Coléoptères aquatiques. 19
p. 465. — Long, o 1/3 mill. — Oblong-elliptique, peu convexe, brun
noir, brillant, pattes, antennes, devant de la tête et angles antérieurs
-du pronotum roux ferrugineux, élytres ornés d'une petite tache ronde
intra-humérale jaune, d'une autre de môme couleur un peu plus
grande près du sommet et d'une ligne longitudinale submarginale, si-
tuée entre les deux vers le milieu.
Suberbieville (Perrier), un seul exemplaire (coll. Fairmaire).
Copelatus duodecimstriatus Aube, Spec.^ p. 378. — C'est par
suite d'une erreur que j'ai rapporté à cet insecte l'espèce de Madagascar
décrite et figurée sous ce nom à la page 163 de mon Mémoire. Ce der-
nier est une espèce bien dilTérente pour laquelle je propose le nom de
C. dlstlnvuendUM et qui devra bien rester dans le groupe 10 de
Sharp, puisqu'il possède une strie submarginale.
Voici maintenant les caractères principaux du vrai C. duodecimstria-
tus Aube, d'après une femelle de l'ancienne collection Dejean, type
4'Aubé et de Sharp, communiquée par M, R. Oberthûr, et d'après plu-
sieurs exemplaires des deux sexes pris par M. Carié à l'Ile Maurice. —
Long. 43/4-5 1/4 miil. — Oblong-ovale, assez allongé, finement, ass4*z
densément et obsolètement ponctué, d'un brun noir foncé, avec le
devant de la tête, les côti^s du pronotum et parfois la base des élytres
plus ou moins ferrugineux ; pronotum sans strioles, mais avec quelques
rides longitudinales superficielles et avec une dépression latérale assez
profonde arquée en dedans et pourvue de gros points qui se retrouvent
en rangée continue au bord antérieur et en petit groupe transversal de
chaque coté de la base ; élytres sans strie submarginale, mais avec six
autres presque entières , la première, la troisième et la cinquième un
peu abrégées en avant, la cinquième et la sixième plus rapprochées
4'ntre elles que les autres; \vs pattes sont roux foncé. Tibias antérieurs
du mâle amincis et courbés à la base, tarses médiocrement dilatés.
De Maurice : Curepipe (Carié).
CopelalOM uai^aicularls, n. sp. — Long. 5 1 i mill. —
Oblongo^n'alis, sat elongatus,depresstU(,persubtitissiine, rernote et obsolète
punctulatus, infra piceoferrugineus , pedibus antennisque rufis; capite
fusco, antice et in medio late rufo, pronoto fusco, antice, postice et ad
latera rufo, longitudinaliter sat dense et profnnde stngaloso, scutello
rufo, elytris fuscis, striisdecem modice profundis, antice brevitfr et ]H)S'
tice longius abbreciatis, instructis {stria mbmarginali nulla, fascia
basali sat lata, apicc late et latcribnx post médium /huis. — _; tibiis
nnteriorilms rectis, tarsis robuxtis^ sat dilatât is^ artirulo i' longissime
20 D*- M. RÉGIMBART.
bUobato, ^'^ robusto, unguiculo anteriore sat crasso, calcarato, arcuato
et longissime acuto, posteriore vix breviore, planato, haud arcuato, late
lanceolato et acuto. — 9 ignota.
La description de la coloration que je viens de faire est peut-être ua*
peu inexacte, Tinsecte unique que je connais étant immature et le bruj>
pouvant devenir noir chez les exemplaires bien adultes. Le pronotum-
est couvert de strioles longitudinales assez serrées et profondes, prin-
cipalement sur les côtés, le disque étant presque lisse; les dix stries
discales des élytres sont assez irrégulièrement imprimées, n*atteignent
pas tout à fait la base et se terminent à peu près toutes au même ni-
veau vers les trois quarts postérieurs; la bande basale jaune atteint uir
fîn liséré suturai fauve, mais est tronquée obliquement en dehors, soir
angle antérieur seul atteignant Textrême angle humerai, la large tache
triangulaire apicale jaune remonte en saillie étroite latérale jusqu'au*
milieu. Entre la 3* et la 4", la 7« et la 8« stries des élytres se voit net-
tement une série ponctuée îrrégulière, ainsi que le long du bord ex-
terne. Le premier article des tarses postérieurs est presque aussi long-
que les trois suivants réunis. Les pattes antérieures du mâle ont des
caractères fort remarquables : le tibia est droit , tronqué obliquement
en dehors où il est pourvu de trois fortes épines situées dans le sillon
qui échancre la troncature ; les trois premiers articles du tarse sont
modérément dilatés, le quatrième pourvu de deux lobes très allongés
et étroits entre lesquels prend naissance le cinquième robuste, atténué
à la base et un peu renflé en massue au sommet ; Tongle antérieur est
subcylindrique, pour\u d'un fort talon à la base, puis fortement courbé
et longuement atténué en pointe très aiguë, et l'ongle postérieur très
aplati et assez longuement lancéolé n'est nullement arquée et se ter-
mine en pointe aiguë. Le tarse intermédiaire est normalement constitué,
peu dilaté, le 4*^ article cylindrique, très court et nullement bilobé, le
o^ à peu près aussi long que les 4 premiers réunis, grêle et cylindrique,
les ongles subégaux et simples.
Appartient au o« croupe duD'" Sharp, caractérisé parla présence de
dix stries discales aux élytres, sans stries submarginales.
Suberbieville (Perrier) ; un seul mâle.
Copelatus instabllis Rég., BulL Soc. ent. Fr., 1897, p. 210. —
M. Carié a repris à Curepipe , île Maurice, un maie et une femelle de
cette rare espèce qui parait bien spéciale à cette île.
Copela(u)4 dlMlln^aendus Rég., nom. nov. ~ Comme je l'ai
dit plus haut, c'est le nom que devra prendre le Copelatus que j'avais.
Coléoptères aquatiques. 2i
décrit par erreur sous le nom de C. duodecitnstriatus [Ménn. Sac, ent.
Belg., IV, 1895, p. 163).
Rhantns BouTieri Rég., BulL Soc. ent. Fr., 1899, p. 374. —
M. AUuaud a retrouvé cette espèce dans le Centre-Sud de Madagascar.
Hydatlcns sobrinns Aube, Spec.^ p. lo6. — Je suis convaincu
que cette espèce est particulière aux îles Maurice et de la Réunion et
à Madagascar, mais qu^elle ne se trouve pas sur le continent africain.
Les exemplaires indiqués d'Afrique australe et en particulier du Cap de
Bonne-Espérance sont des H. matruelis Sharp. J*ai pu, par Texamen
4e nouveaux matériaux, me convaincre aussi que les spécimens d'Ant-
sihanaka, Madagascar, décrits sous le nom de H. tnati^elis Clark, var.
obliquevittatus Rég., sont des H. sobrinus Aube dont la couleur est plus
|)âle et la bande oblique médiane des élytres mieux limitée et plus
apparente. Cette variété devra donc être rayée de la synonymie de
H. matruelis. Les deux espèces sont du reste extrêmement voisines.
III. 6YRINIOAE.
AolOBOgyrus carinipennis Rég., Mêm. Soc. ent. Belg,, 189o, IV,
p. 228. — Si je reviens ici sur cette espèce, c'est pour mieux en dé-
velopper certains caractères en opposition avec ceux de Tespèce sui-
vante, nouvelle qui lui ressemble.
La première côte interne élevée sépare Télytre en deux parties égales
conuoe largeur, Finteme déprimée borizontalement, rexternedéflécbie
«obliquement et se termine exactement au sommet de Tangle suturai.
Cette moitié interne forme avec celle du côté opposé un espace scu-
tello-sutural lancéolé large, brillant et bleuâtre en avant, opaque et
cuivré dans sa seconde moitié, présentant, extrêmement peu distincte,
b trace très superficielle de six sillons longitudinaux qu'on suit en
avant par la condensation de la ponctuation et eu arrière par la brève
prolongation sur leur fond de la rëticulation obscure et cuivrée de la
partie opaque. La portion externe oblique des élytres, de même lar-
geiu* depuis la base jusqu'au sommet, est pourvue de cinq côtes aiguës
régulières et entières dont l'interne est un peu plus élevée, séparées par
de profonds sillons, terminées, sauf la seconde plus courte, à un trait
oblique qui limite le bord latéral de l'élytre le long de la troncature,
celle-ci jaune en dehors, d'un doré étincelant en dedans.
Madagascar : Antsianaka (Perrot), coll. R. Oberthûr et Régimbart.
AalOK08yr«ft rrlMlatKM, n. sp. — Long. 7 14 mill. — Prae-
22 D»^ M. RÉGIMBART.
cedenti simillmus, sed statura majore et nonnullis characteribus ita
distinctus : paulo magis elongatus, minus crassus, supra magis depres-
sus; regione scutello-suturaH latiore, nitida, sulcis quinque distinc^is,
opacis, cupreo-purpureis, fortiter rfiiculaiis et ad apicem coaïescentibfis
ornata; costis quinque extemis irregularibus et omnino opacis, interna
et externa muHo magis elevatis et cannatis, ^ et 4* multo minoribus^
et parum elevatis, 3* modice elevata, sulcis intermediis modice profun^
dis, margine laterali planato flavo paulo minus lato. — (5 pedibm an-
ierioribus magis elongatis, tibiae angulo extemo obtuso et minus de-
leto.
Quoique très voisine de la précédente, cette espèce se distingue tout
de suite par sa taille plus grande, sa forme moins élargie aux épaules,^
moins épaisse et moins convexe en dessus, la déclivité moins grande
et le moins de largeur de la partie externe des élytres, ce qui rend la
région scutello-suturale plane moins largement lancéolée en avant et
moins atténuée en arrière. Cette partie plane montre six sillons gé-
minés opaques bien apparents et réunis au sommet, les 4®, 5* et 6* les
plus longs et réunis à Textrôme sommet, les 3*, 2« et !•'' se réunissant
successivement au 4*. La région externe des côtes n'occupe qu'un peu
plus d'un tiers de la largeur, ce qui rapproche davantage les cinq côtes
et rétrécit Içs sillons intermédiaires ; la côte interne et l'externe sont
les plus élevées, l'interne n'atteignant pas la troncature, mais se ter-
minant un peu avant au niveau du sillon oblique où se terminent
aussi les quatre autres, même la seconde; la 2* et la 4« sont les
moins élevées et la 3« est intermédiaire comme élévation ; le rebord
extérieur de Télytre parait un peu moins élargi, surtout en arrière*
Ënfm chez le mâle les pattes antérieures sont plus longues, moins tra-
pues, le tibia moins convexe au bord externe et son angle externe
franch(;ment obtus, mais beaucoup moins émoussé. — La femelle est
un peu plus allongée que le mâle.
Madagascar : Forôt Tanala (AUuaud).
Gyrinus madagascariensis Aube, Spec, p. 67o. — Forôt Ta-
nala (AUuaud).
Orectogyrus vestitusRég. Ann, Soc. ent. Fr., 1891, p. 717. —Très
belle série du pays Androy (AUuaud). La femelle diflfère du mâle par
une très étroite bande suturale dénudée, linéaire, étendue de l'écusson
jusqu'à près des trois quarts de la longueur et en une petite tache al-
longée, lisse, inconstante, située entre le sommet et la terminaison de^
l'espace suturai, un peu en dedans du milieu de la largeur.
Coléoptères aquatiques. 23
Orecto^yrus Perroti Rég., Mém. Soc. ent. Belg., IV, 1895,
p. 232. — M. AUuaud a repris plusieurs exemplaires dans le Sud de
Madagascar, dans les forêts au Nord de Fort-Dauphin et dans la forêt
Tanala. Quelques exemplaires établissent nettement le passage avec
0. ornaticoUis Aube, ce qui fait que cette forme doit être rattachée
comme simple variété ou race à l'espèce précitée.
Orerloi^rK» atteKwalws» n. sp. — Long. 7 mill. — Elon-
gato-ovalis, postice ab humeris longe attenuatus, valde œnvexus, ad la-
tera compressus, infra ru fus, tilriis anterwiibus et praecipue tarsis
infuscatis; supra opacus, nigro-aeneus, elytris obscuriorilmSy luteo au-
guste marginatus, densissime, profunde et persubtilissiine reticulatus.
Labro semkuxulariy fortiter punctato, antite longissime ciliato; pro-
note ad latera parum late tomentoso; elytris spatio suturali glabro late
lanceolato, cum costa discali glabra, antice planât a et lata, postice atte-
nuata et magis eletata, paululum ante apicem suturae conjuncto et bi-
lobatim terminato; truncatura valde obliqua, exterius sinuata, angulo
extemo recto, apice communi elytrorum anguste rotundatim producto.
— (5 ignotus.
Diffère de 0. pallidocinctus Fairm. par la forme beaucoup plus
étroite, convexe, comprimée et beaucoup plus atti**nuée en arrière
depuis les épaules, parla couleur opaque, principalement sur les él> très,
par la troncature beaucoup plus oblique, plus profondément sinuée en
dehors et rendant le sonmiet commun des élytres beaucoup plus pro-
longé et étrr»itement arrondi et par la disposition des parties glabres
des éljtres : Tespace suturai est longuement lancéolé, très prolongé
en arrière où il se réunit extérieurement avec la côte pour former un
Si»mmet commun brgement binde,dt»ntrécbancrure atteint environ les
sept huitièmes de Li suture, tandis que les deux angli^s touchent pres-
que le milieu de la troncature ; la cote , large et presque plane à la
l>ase, se rétrécit progressivement et sVlève surtout en dehors jusqu'au
point où <*lle rejoint latéralement l'espace suturai dont elle est séparée
par un sillon toment**ux argenté très étroit et linéaire; la villosit^* qui
borde la côte dans le sillon qui la limite extérieun*ment est également
argentée et tranche avec celle de la région externe qui est d'un gris
obscur. Le niâl«* t»st malheureusement inconnu et doit certainement
contribuer à sé|»arer cette espèce dv la précédente. ÏJ* tibia de la fe-
melle me parait constitué comme chez Tauln* t*5(>èce, mais est un ik?u
plus grêle.
Orectocyrus pnrporeas Rég.. .4 nu. Sor. ent. Fr., 1891, p. 736.
24 D*^ M. RÉGIMBART.
— var. meridionalls» nov. var. — Vel viridi-aeneus, vel violaeeo-
purpureus, elytrorum spatio laevi c5 postice mogis prolongato, 9 postice
rmilio minus' angustato, haud acuminato, suturam totam occupante,
ante apicem plus minus strangulato.
Cette jolie variété diffère du type surtout par Tespaco suturai lisse
dans les deux sexes, atteignant chez le mâle presque les trois quarts
de la longueur, tandis qu'il n'atteint pas les deux tiers chez les types ;
chez la femelle il se rétrécit moins en arrière du milieu et se prolonge
sur toute la suture jusqu'à la partie interne de la troncature par une
extrémité assez étroite étranglée, puis légèrement etanguleusement di-
latée près du sommet. Quelques exemplaires sont d'un vert bronzé,
la plupart d'un riche violet pourpré.
Sud de Madagascar : Fort-Dauphin et pays Androy (Alluaud).
IV. HYDROPHILIDAE.
Inutile de dire que Hydrous cavicrus Kuw. {Deutsche Eni, Zeitschr,
1893, p. 88) est la même chose que Stethoxus (Hydrophilus) ru/icomis
Klug {Ins. Madag., p. 159) ainsi que me l'a prouvé l'examen du type,
Hydrophilus (Hydrous) fùlTo-femoratus Fairm., Ann. Soc,
ent. Fr., 1869, p. 193. — l^ng. 15-19 mill. — Ovale elliptique, peu
allongé, assez convexe, noir brillant, avec les cuisses rouges ou ferrugi-
neuses, teinte souvent peu marquée sur la base et le milieu et plus nette
aux genoux ; carène prosternale en forme de lame très variable recU-
ligne, ou convexe, ou légèrement concave, arrondie en avant et en pointe
aigué très courte en arrière, carène métasternale terminée en pointe
peu aigué dont le sommet atteint environ le milieu du premier segment
abdominal; pronotum relativement court, à côtés assez arqués quand
l'insecte est vu un peu de côté, continuant en avant la forme elliptique
des élytres, l'insecte étant vu de dessus.
Var. uniformis Fairm., /. c, p. 194. — Cette variété, ainsi que j'ai
pu m'en assurer par l'examen de nombreux exemplaires, ne diffère
absolument du type que par la couleur noire ou noirâtre des cuisses
dont les genoux sont souvent rouges, aucun autre caractère ûc pou-
vant être relevé.
Décrit de Nossi-Bé (Frey) et de Madagascar (Coquerel).
Trouvé abondamment à la Baie d'Antongil par Mocquerys, puis par
deux exemplaires isolés dans le Sud de Madagascar par M. Alluaud,
Coléoptères aqua tiques, 25
à Fort-Dauphin et à AndrahomaDa ; ce dernier spécimen n'a que l'ex-
trémité des fémurs roux ferrugineux, mais la plus grande partie de la
poitrine et de Tabdomen sont de cette couleur.
Hydrophilns spinicollis Esch., Entomogr,^ I, 1822, p. 41. —
Un spécimen communiqué tout récemment par M. Fairmaire et capturé
par M. Perrier à Madivalo, ne diffère en aucune façon des exemplaires
de rinde^ de Birmanie, de Java et des Philippines; la forme est ellip-
tique allongée et nullement dilatée en arrière ; la carène du prostemum
est extrêmement variable, tantôt rectiligne, tantôt concave, terminée
tantôt en lame arrondie, tantôt en angle plus ou moins obtus en avant,
et toujours prolongée en arrière en épine longue et aiguë; Tépine
métasternale, assez aigué, dépasse à peine les hanches postérieures et
n'atteint jamais la première suture ventrale.
Hydroplilla» rullrirer, n. sp. — Long. 14 mil!. — Elongatus,
ellipticus, posttce haud dilatatus, nuxiice convexus, niger, subnitidus,
subtilissime reticulatus, tenuiter punctulatus, subtus rufo- tel nigro-fer-
rugineus, femoribus rubris^ tibiis tarsisquf piceis; carina prostemali
postice spina longissima tfrminata, antice rotundata, carina metaster-
nali postice spina valida et longissima secundam vel tertiam abdominis
suturam att ingénie, ultimo abdominis segmenta omnino tomentoso.
Espèce absolument unique jusqu'ici par la dimension de l'épine
métastemale développée comme chez beaucoup de Stethoxus et attei-
gnant la 2* ou la 3® suture ventrale, et aussi par la longueur de l'épine
prostemale qui est plus développée que chez les autres espèces ; la
forme et la couleur rappellent beaucoup le H, spinicollis Eschsch., mais
la réticulation est plus imprimée, ce qui retire du brillant. Les deux
exemplaires communiqués par M. Fairmaire, qui les a reçus de
M. Perrier, de Suberbieville, sont l'un immature, car le dessous du
corps est d'un roux ferrugineux clair, avec les cuisses d'un rouge vif,
le second bien adulte, noir en dessous avec les cuisses rouge sombre.
Le dernier segment abdominal n'a aucune plaque lisse.
■elocliAreii warlablIlM, n. sp. — Lon^. 6-7 1,2 mill. — Ova-
ius, sat elongatus, antice attenuatus, postice plus minus dilatatus,
parum convexus, tiifus^ vel castaneus, vel piceus, lateribus dilutioribus,
capite postice, pronoto et aliquoties elytris latissime in disco leviter
infuscatis,pedibus, palpis, aniennisque rufis, karum clava fusca, subtus
nigricans, griseo-villosus ; capite et pronoto sat fortiter dense punctatis,
ilio intra oculos punctis nonnullis glomeratis majoribus, hoc utrinque
post angulos anteriores sene obliqua et arcuata, ad médium série
26 D' M. RÊGIMBART.
transversa duplo minore majmutm punctorum insh^ucto, lateribtis sai
fortiter arcuatis; elytris paulo minus fortiter et minus dense pune-
tatis, in disco série irregulari, ad latera stiHebus duabus vagis majo-
mm punctorum notatis, marginibus leviter deflexis; palpis sat longis^
pedibus elongatis, unguiculis ad basin validissime calcaratis.
Grande espèce de couleur variable, tantôt roux pAlc, tantôt bruiï
foncé, à ponctuation assez forte et dense sur la tête et le pronotum^
un peu moins forte et serrée sur les élytres; tête pourvue en dedans-
dès yeux d'un groupe de points plus gros irréguliers et formant une
dépression; pronotum pourvu de deux rangées systématiques de gros
points, Tune arquée et oblique en dedans partant en arrière de Fangle
antérieur du bord externe et occupant le tiers externe de la largeur,
l'autre moitié plus courte, transversale, presque rectiligne partant
également du bord externe un peu en arrière du milieu ; élytres pourvus-
de trois rangées irrégulières de points plus gros, Tun^ sur le disque,,
es deux autres sur les côtés et assez mal définies et laissant voir par
transparence des séries de points plus ou moins foncés très régulières.
La longueur des palpes est inférieure à celle de la tête et du pronotum
réunis, les pattes, surtout les postérieures, sont longues et grêles et les
•ongles sont pourvus à la base d'un très fort talon.
Fort-Dauphin, pays Androy, bassin du Mandraré, Centre-Sud, forêts
de la côte Est (Alluaud); Tananarive (Sikora); baie d'Antongil (Moc-
querys) ; la Réunion : Salazie (Alluaud). Afrique tropicale et méridio-
nale.
Helochares long^ipalpisMurray,.47m. iVa^ Hist., 1859, p. 123. —
Je rapporte à celte espèce trois exemplaires, un de la baie d'Antongil
(Mocquerys) et deux de Fort-Dauphin (Alluaud) qui me paraissent se
rapporter entièrement à la description de Murray et dont voici les
caractères :
Long. 7 mill. — Ovale, peu allongé, un peu atténué en avant, dilaté
et largement arrondi en arrière, brun noir ou brun plus ou moins
dilué sur les côtés ; ponctuation moyenne, assez dense, réguOère, côtés
de la tête plus densément et irrégulièrement ponctués, série antérieure
ponctuée du pronotum très fournie, très arquée et rapprochée do
Tangle antérieur, la postmédiane plus irrégulière, les deux séries reliées
entre elles extérieurement par un certain nombre de gros points
placés sans ordre au voisinage du bord, côtés très arqués; élytres
pourvus d'une seule série discale distincte de points plus gros, les
externes tout à fait indistinctes. Palpes presque aussi longs que la tête
Coléoptères aquatiques. 27
et le pronotum réunis; pattes un peu moins longues que chez Tespèce
précédente.
Helochares minutissimns Kuw. Bestimm. Tab, europ. Coleopt.^
XIX, p. 37. — Long. 2-3 mill. — Ovale, non allongé, dilaté en arrière,
roux pâle, avec des lignes régulières brunes sur les élytres; ponctua-
tion moyenne, assez dense, régulière, palpes de longueur moyenne^
pattes peu longues.
Paraît conmiun à Madagascar : pays Androy, Fort-Dauphin, Diégo-
Suarez (Alluaud); baie d'AntongU (Mocquerys). Egypte, Afrique tro-
picale.
HelorliAreM albeMceoM, n. sp. — Long, i 1,2-2 2 3. —
Oblong<H)vaiis, sat elongatus, postice Inte i-otundatus, sat convexus,
albido-tentaceus, capite nigro, ante oculos utrinque latissime rufo,
tnkuiter distincte punctuiato, pronoto tenuiter subobsolete punctuUUo r
elytris tenuissiine, obsolète et remote punctulatis, ti'isenatim irregu-
lariter snt distincte punctatis.
Remarquable par la couleur d'un testacé blanchâtre sur laquelle
tranche la tête noire ornée en avant des yeux de chaque côté d'une
très grande tache jaune étendue jusqu'au labre qui est noir; séries
systématiques du pronotum réduites à deux ou trois énormes points.
Centre-Sud de Madagascar [Alluaud).
Helochares (Graphelochares Kuw.) melanophthalmus Muls.
Paipicomes, 1844, p. 137. — Long, circa 5-6 mill. — Une des espèces
les plus variables dans toutes ses parties : ovale, tantôt assez court,
tantôt plus allongé, roux, avec le milieu du labre et de la tête. Toc-
clptit, quatre points en trapèze sur le pronotum et un point scapulaire
noirs ; ponctuation assez forte, très dense, égale sur la léte, le pro-
notum et les élytn»s dont les séries ponctuées sont assez Unes, bien
régulières, à points Si^rés et un peu plus forts en arrière et sur les
côtés que sur la base et la suture.
Fort-Dauphin (Alluaud); baie d'Antongil (Mocquerys). Ég>ple; Afri-
que tropicale et méridionale.
Var. Hk^rlielleaMiM, nov. var. — Long. 6 mill. — Bien caractérisé
par sa grande taille, sa convexité un peu plus grande, sa ponctuation
plus fine et par conséquent moins dens<% principalement sur les éhtres
dont les séries ponctuées sont également un peu plus fines.
Iles Séchelles (Alluaud).
28 D^ M. RÉGIMBART.
Yar. crenatostriatus, nov. var. — Long. 6 mill. — Forme
large, ponctuation très forte et très dense, séries ponctuées très pro-
fondément imprimées, canaliculées, à points beaucoup plus gros. Si
cette forme est constante, elle pourrait certainement être considérée
comme une espèce.
Afrique occidentale, Montagnes de Cristal, plusieurs exemplaires
reçus de Mocquerys.
Var. nigrifons Brancz., Jahr, nat. Trencsin, XV, p. 219. — Long.
4 1/2-0 1/2 mill. — Taille plus petite, avec les mêmes caractères
généraux et offrant autant de variations dans la taille, la forme, la
ponctuation et les séries ponctuées des élytres, de sorte qu'il est impos-
sible de dire si certains exemplaires appartiennent au type ou à cette
variété.
Madagascar, commun partout; Aldabra. Afrique tropicale et méri-
dionale.
Pliilliyclras seriatus, n. sp. — Long. 3 1/2 mill. — Late
ovalis, suboblongus, sat convexus, fusco-niger, capite den^e sat fartiter
punctato, utrinque ante oculos late rufo, labro ftrrugineo, intra acula
punctis majoribus glomeratis disiinciis; pronoto sat dense minus for-
titer punctato, utrinque late et aliquoties antice angustissime rufch
limbato; elytris ad latera et apicem ferrugineo sat late limbatis,
tenuiter haud dense punctatis, seriebus decem regularibus fortiter
punctatis inMmctis; palpis brevibus et pedibus rufis.
De même forme et même aspect que P, cribrosus, mais plus petit et
remarquable par les dix séries ponctuées non canaliculées, mais
formées de très gros points assez rapprochés, paraissant situées sur
des lignes noires bien apparentes dans la large bordure rougi^tre au
sommet et sur les bords; points systématiques du pronotum très dis-
tincts et formant deux longues séries dont rantéricure, curviligne au
voisinage de Tangle externe, devient ensuite oblique, rectiligne et irré-
gulière en dedans et atteint au moins le tiers moyen de la largeur, et
dont la postmédiane transversale occupe environ le quart externe de
la largeur.
Baie d'Anlongil (Mocquerys).
PliUliydras rribroMuii, n. sp. — Long. 4 mill. — Late acalis,
suboblongus, sat convexus, dense fortiter punctatus, fuscus, capite ante
oculos plus minus late flavo rnaculato; intra oculos punctis aliquot
majoribus aggloméra tis plus minus distinctis ; pronoto ad latera plus
Coléoptères aquatiques. 29
minus late rufo linUfato, iaterihus arcuatis; elytris postiçe late
rotundatis, ad latei^a sat late et postice latius rufo-ferrugineo limbatiSr
palpis et pedibus bretibus rufis.
Ovale, court, oblong et trapu, assoz convexe, avec une ponctuation
régulière, forte et dense, surtout sur la tète qui est jaune de chaque
côté en avant des yeux chez les exempbires bien colorés et jusque
sur leclypeus et le labre chez ceux qui sont plus ou moins immatures;
le groupe de points situé en dedans des yeux est plus ou moins
apparent; sur le pronotum les points systématiques sont variables,
mais assez distincts, les élytres sont dépourvus de séries ponctuées,
mais sur les côtés et en arrière, dans la bordure ferrugineuse, on voit
par transparence la trace de lignes noirâtres ponctuées; palpes très
courts ayant à peine la longueur de la tétc.
Fort-Dauphin (Alluaud).
Pkilliydhrws pIctiiaM, n. sp. — Long. 4 1/2-5 mill. — Ocalis,
sat elongatus, kaud parallelus, convexus, piceo-niger, capite dense sat
fortiter punctato, ante oculos utrinque plus minus late rufo notato,
pronotoad lateralate et rage rufescente, minus fortiter sat dense punc-
tato, elytris ad latera et apicem sat Inte rufo-ferrugineo tinctis, minus
dense punctatis, seriebus tribus punctorum paulo majorum satdistinctis,
palpis modice longis pedibusque rufo-fuscis.
Forme assez allongée, bien ovale> convexe, d'un brun plus ou moins
foncé et même noirâtre, avec une tache jaune latérale variable de
chaque côté de la tête en avant des yeux, les bords latéraux du pro-
notum et des élytres largement d'un fauve ferrugineux mal limité en
dedans, laissant voir par transparence sur les éhtres des lignes paral-
lèles noires et rapprochées ; ponctuation assez forte et dense sur la tète,
moins forte et moin< dense sur le pronotum et surtout sur les élytres
qui sont pourvus en plus de trois rangées peu apparentes de points
UD peu plus gros et espacés; points plus gros non agglomérés en de-
dans des yeux, mais distants; points systématiques du pninotum un
peu plus gros, assez nombreux, en séries irrégulières peu apparentes;
palpes modérément longs, atteignant la longueur de la tête et du quart
du pronotum environ.
Fort-Dauphin et pays Androy (Alluaud).
W%MÈkj^rmn wawnr^^j^mlle^mn^ n. sp. — Long. 3 3 4-4 mil!. —
Oblongo-oralis, sat elongatus, modice convexus, castaneus, rapile tiigro,
antice ante oculos triangulariter flato notato, sat fortiter et dennepunc-
30 D*" M. RÉGIMBART.
taiOy plinctis aliquot majoribus intra oculos utrinque agglotneratis;
pronotù piceo-castaneo , utrinque latissime et vage rufo marginato, te-
nuiter sut dense punctato; elytris castaneis, cul latera leviter et plus
minus late dilutioribus, tenuiter remote punctulatis, punctis majo-
ribus et remotis irregulariter triseriatim dispositis, stiia suturali pro-
funda; subtus fuscus, palpis sat brembus pedibusque rufis.
Plusieurs exemplaires, en dehors des séries systématiques de points
peu marqués, présentent un peu en avant du milieu du pronotum,
deux très gros points dont d'autres n'ont même pas la trace ; les pal-
pes assez courts dépassent à peine la longueur de la tête.
Pays Androy et Diégo-Suarez (Alluaud).
Plillliydras marg^lnlcoUisi, n. sp. — Long. 3 mill. — Reçu-
lanter eîîiptlcus, haud elongatus, sat convexus, nigro-piceus, capite
nigro, antice auguste, utrinque ante oculos late et sat vage flaveseente,
sat fortiter et sat dense punctato, pronoto piceo, antice anguste, ad la-
tera late et vage, utrinque ad basin angustissime rufo limbato, sat
fortiter minus dense punctato; elytris nigro-piceis, ad latera vage et
anguste rufo limbatis, fortiter sat dense punctatis; palpis mediocribus
pedibusque rufis.
Forme assez courte régulièrement elliptique et assez convexe ; ponc-
tuation assez forte et assez dense sur la tôte, plus espacée sur le pro-
notum et les élytres, le premier complètement dépourvu de points
systématiques, et les seconds, de séries ponctuées.
Fort-Dauphin (Alluaud); baie d'Antongil (Mocquerys).
Pbilbydrus maaritieiiiiiiM, n. sp. — Long. 3 2/3 mill. —
Late elliptico-ovalis, sat convexus, parum fortiter punctatus, piceo-
rufus, capite nigricante, ante oculos utnnque latissime inifo, dense
punctato, intra oculos punctis aliquot tnajori bus glomeratis, pronoto in
medio nigro-piceo, antice anguste et ad latera latissime rufo limbato,
sat dense punctato, lateribus parum arcuatis ; elytris sat dense punc-
tatis, seriebus tribus vLr distinctis, piceo-ru/is, lateribus anguste dilu-
tioribus; palpis longis et pedibus brevibus piceo-rufis.
Espèce ressemblant un peu à la précédente, mais plus petite, plus
elliptique, moins fortement et moins densément ponctuée, sauf sur la
tête; points systématiques du pronotum nombreux et sensiblement
plus gros que ceux du fond; les trois séries des élytres peu appa-
rentes; palpes foncés, longs, atteignant les deux tiers environ de la
longueur de la télé et du pronotum, le premier article très grand et
Coléoptères aquatiques. 31
très infléchi en dehors, le 2« un tiers plus court, le 3« moitié plus court
que le f^.
He Maurice : Curepîpe (Caiié}.
\rmm rwCalus, n. sp. — Long. 3 1/2-4 mil!. — Eilip-
iico-ovalis, haud elongatus, modice convexus, f^fo-fuscus, capite sat for-
titer dense punctatOy in medio antice et in vertice nigricante, pronoto
minus fortiter et minus dense punctato, in medio sat late fusco-nigro,
eiytris tenuiter et minus dense panctatis, punctis majoribus et remotis
triseriatim dispositis; palpis mediociibus etpedibus rufis.
Ressemble beaucoup comme forme et coloration à notre P. melano-
cephalM ni. Kuw. [quadnpunctatushQ^fiX), mais beaucoup plus petit;
fçros points en dedans des yeux plus ëpars, points systématiques du
pronotum peu marqués, séries des élytres à points assez gros^ mais
très écartés.
Diégo-Suarez (AUuaud}, deux exemplaires seulement, de taille assez
diiïérente, mais seml>lables pour tous les caractères.
Philhydrns parmlus Reiche, Ann, Soc. ent. Fr. 1856, p. 359. —
Long. 212-3 mill. — Cette espèce, très répandue à Madajîascar, dans
toute l'Afrique tropicale et jusqu'en basse Ég\pte, est extrêmement
variable comme taille, forme, couleur et ponctuation, vi il est possible
que plusieurs espèces soient confondues. La forme que je considère
comme typique, est elliptique, peu all«»ngée, et assez convexe, avec une
prmctuation assez forte et dense sur la tête, plus fine sur le pronctum,
très fine et espacée sur les élytres; la couleur est le fauve plus ou
moins clair, souvent rembruni, sur le disque du pronotum, avec la
léte noire ornée de deux taches triangulaires jaunes, variabh»s, au-devant
des yeux; palpes dépassant la longueur de la tète et de la moitié du
pronotum.
Madagascar : pays Androy, bassin du Mandraré, Diégo-Suarez (Al-
luaud); Aldabra; Séchelles. Toute l'Afrique tropicale et TÉgypte jus-
qu'à la Méditerranée.
PMllliycIraM lOKVIaftcalUM, n. sp. — Long. 2 3 4-314 mill. —
iMongo-ovalis, elongatulus, sat ronve.rus, rufo-fuscus, pronoto in medio
iatissime infusrato, ad latera, apirem et $aepe basin cage rufesmitf',
tnt fortiter in capite dense, in pronoto et eiytris minus densf punc-
tatus.
Quoique très voisine de la précédent»* (certains exemplaires étant
32 D"^ M. RÉGIMBART.
même difGciles à bien séparer), cotte espèce me parait distincte par sa
forme plus allongée, plus oblongue, par sa couleur plus foncée^ plus
grise, moins rousse, par sa ponctuation aussi forte et presque aussi
dense sur les clytres que sur le pronotum, et par les points systémati-
ques du pronotum beaucoup plus distincts. De plus les proYeijLances
des deux espèces sont différentes, quoique assez nombreuses, à Mada-
gascar.
Baie d'Antongil (Mocquerys); Tananarive (Sikora); forêt de la côte
Est, Centre-Sud, Fort-Dauphin. (Alluaud).
Plillliydras mollin* n. sp. — 3-3 l/4mill. — Oblongo-ovalis, sai
depressus, fusco-niger, vel castanetis, pronoto rubescente et cUiquoiies
leviter in medio infuscato, capite auguste utrinque ante oculos et in
labro rufo-ïiibro, elytris sat late ad laiera nifescentibus, subtm piceus,
palpis longis pedibusque rufis; capite tenuiter sat dense punctatOfPunc-
tis majoribus inter oculos transversim et irregulariter sparsis, pronoto
tenuitei^ et sat remote punctulato, elytris tenuiter, subobsolete et re-
mote punctulatis, punctis majoribus parum distincte biseriatim dis-
positis.
Sur une douzaine d'exemplaires, je n'en ai trouvé que deux qui fus-
sent normalement colorés, tous les autres sont immatures, extrême-
ment mous et entièrement testacës ; les gros points de la tête sont im
peu agglomérés en dedans des yeux, peu nombreux et situés trans-
versalement sans ordre entre ces deux groupes; les points systémati-
ques du pronotum sont assez distincts, mais seulement un peu plus
gros que les autres; sur les élytres on ne distingue que deux séries
assez vagues de points un peu plus gros et assez irrégulièrement dis-
tribués.
Baie d'Antongil (Mocquerys), pays Androy (Alluaud).
Paracymuii cbaleeus* n. sp. — Long. 2 mill. — Ovalis, con-
venus, nigro-aeneus, nitidus, prothoracis angulis anterioribus et elytro-
rum apice late rufo-ferrugineis, pedibus palpisque mfis, his ad apicetn
infuscatis; elytris fortiter parum dense punctatis, stria suturait pro-
funda, pronoto et capite paulo minus fortiter punctatis.
Ressemble beaucoup à P. [Hydrobius) evanescens Sharp, de l'Inde,,
mais un peu plus allongé, moins roux ferrugineux sur les côtés du
pronotum et des élytres, avec une ponctuation un peu plus grosse et
en même temps moins dense.
Diégo-Suarez, pays Androy (Alluaud).
Coléapières aquatiques. 83
I» wmimor, n. sp. — Long. I i,i mill. — Pi'oeeedenti
simillimus, $ed statura minor, in elytris denêim, in prmoto et eapUe
magie tenuiter punctntui.
Se distingue de P. chalceus par sa taille bien plus petite et par la
poBCtualion aussi grosse et un peu plus dense sur les élytres, tandis
quVlle est au contraire plus fine et plus éparse sur le pronotum et les
élytres.
Fort-Dauphin (Alluaud).
1» lllllpataowii, n. sp. — Long, vix 1 mill. — Ora-
/il, breris, œnvexus, nigerrimus, nitidus, pivthoracis laierifms elytro-
rumquf margine post médium anguste ferrugineis, pedibus rufo-ferru-
ginein, palpis fuscis, rapite et pronoto tenuiter et remote punctatis,
elytris tenuiter et suln^egulariter punctatoseriatis, intervaîlis laeribus,
stria suturait profunda.
C'est de beaucoup la plus petite espèce que je connaisse; les séries
ponctuées des élytres sont fines, peu rapprochées, un peu irrégulières
sur le disque, très irrégulières sur les côtés.
Sud de Madagascar : Bassin de l^^Tarasy (Alluaud).
Hydrobioii atrirepM, n. sp. — Long. 1 i,4-i i/2 mill. — Ro-
tundato-oralis, globosus, valde convexus, rufus, capite nigro, subtus
fusco-nigro, capite obsolète remote punctato, pronoto subtilissime reti-
culatOj remote et obsolète punrtato, scutello laevi, tnangulari, elytris
laeribus, striis decem postice profundis ad basin omnino deletis ins-
tructis.
Ce petit insecte que je place dans le genre Hydrobius, mais qui cer-
tainement doit former un genre spécial, parait aussi globuleux qu'une
Ckoetartkria et est renianjuable par ses élytres pourvus de dix stries
profondes qui s afTaiblissent en avant du milieu, disparaissent dans le
cinquième basai de leur longueur et se terminent parallèlement Tune à
Tautre sur le bord de Félytre, ce qui fait que la dixième ou extérieure
est extrêmement courte, n'existant guère que dans le quart médian et
se terminant à peu près au quart antérieur.
Sud de Madagascar : bassin de la Tarasy et pays Androy (Alluaud).
AyrapliydroM, nov. gen.
A génère Pbilhydro tantummodo elytiis stria sutumli omnino de-
siitutis distin§mtur.
AllO. foc. EbU Fr., L&xil llWtt]. 3
34 \)^ M. KÉGIMBART.
Ce genre est représeulé par deux espèces de Madagascar (juî ne me
paraissent différer des Philhtjdrus que par l'abscence de la strie sutu-
rale si bien marquée chez les autres et dont il n'existe ici aucune trace ;
je décris ci-dessous Tune des deux espèces^ mais je préfère m'abstenir
pour la seconde qui est plus petite et dont le spécimen unique, de Fort-
Dauphin (AUuaud), laisse beaucoup à désirer.
AgrapliydruN punctalellUM, n. sp. — Long. 2-2 1.4 mil!.
— Oblmïgo-oralh, snt elongnius, postice latr rotundatus, infra fusro-
niger, pedibus et palpis testaceis, supra capiteet pronoto nigricantibus,
iUo ante oculos utrinque triangulariter flavo notato, hoc ad latera laie,
antice et uttinque ad basin atvgustissiiiie rufo marginato, elytris inifo-
fulvis et flavo marginatis; punctatura in capiie et pranoto tenui et sai
densa, in elytris tenuissima, subobsoleta et magis renwta^ punctis (lU-
quoi multo majoribus et valde remotis triseviatim dispositis.
Diégo-Suarez, 2 exemplaires, forêt de la cùte Est de Madagascar,
1 exemplaire plus trapu (AUuaud).
CaceobluN parumpunctatuM, n. sp. — Long. 2 2 3 mill. —
Ovalis, haud elongattis, convexus^ infra nigricans, palpis pedibusque
pallidis, supra rufo-testaceus ^ capite nigro, ante oculos utrinque flaro
notato, laevi, remote et fortiter punctato, pronoto laerigato, in medio
plaga maxima nigra utrinque bilobata, apicem et basin tangente ornato,
ad latera late testaceo; scutello nigro, [elytris testaceis, indistincte ad
médium suturae fusco unipunctatis, fusco lineolatis, seriebus tenuiter
punctatis subregularibus instructis, intervallis laecibus,^' V*» et 7" punc-
tis valde remotis notatis.
Forme de notre L. sinuatus Moisch., mais un peu plus convexe et
avec des caractères de ponctuation très différents : points de la tête
gi'os et espacés, ceux du pronotum beaucoup plus lins et également
espacés; séries des élytres fines, un peu irrégulières à points rappro-
chés, intervalles très lisses sans ponctuation, sauf les 2', o* et 7* qui
sont pourvus dans leur longueur d'une rangée de points très espacés
et bien plus gros que ceux des séries ; les lignes brunes qui ornent les
élytres sont situées sur chaque série et sur le milieu de chaque inter-
valle, ce qui les rend, comme chez tous les Laccobius, 1res rappro-
chées, sauf sur les bords latéraux et au sommet où elles cessent.
Tananarive (Sikora), un seul exemplaire (ma collection).
Laccobius Revelierei Perds, Ann, Soc. en t. Fr., 1804, p. 278.
— Un seul exemplaire qui m'a été envoyé par Mocquerys de la baie
Culroptèrrg aquatiqur». 33
d\Anlongil et qui uv dilTîTo <»n rien de ceux de (^orse ou d*Afri(|ue
septentrionale.
Laceobius minimus Kuw., Be$iimtn. Tah. europ. Coleopt. XIX,
p. 76. — Un seul exemplaire de très petite. taille (i 13 mill.) semblable
a Ci*u\ d'Afrique septentrionale et reçu du même envoi que W précé-
dent, de la baie d'Antongil.
IM c«rirlpe», n. sp. — Long. 2 13-2 2/3 mill. -- Oni-
li$, fiongahu, sat conrexus, infra mgncan$, ptilpis fusn» rel rufis, pe-
tlibua pnUide te$tncei$, $upra testaceus: rapt te nigro-wrtnUiro, utrinquf
iiitte oruhs laie flavo notato, mbiiiisniiiie reticulato, subopuco, tmuiter
suiioftxolftf pUHClaio ; piimoio subtiiis$ûnr retirulnto, suhopaco, tenuiter,
obsolète et remote punctato, in fuedio plaga lata mgro-inetallini ntrin-
que longe bih)bnta ornato, ad latera latimme teataceo : acutello fnnruUi,
elyti'is pailide tettaceU, indistincte ad médium suturae fnxro unipuntUi-
tix, seviebuM quatuor punctulatis regularihus tenuin$imi$ et reguUiribus
instrurtis, intetrailis latissimis et tenuimime irregularitev punrlntis.
Forme et aspect général de notre L. pallidu* Muls.. mais bentirunp
plus petit; tête et pronotum nhitacés, subopnqiies. tint^mont i*l trrs
peu (iroftindéroent ponctués; élytres pourvus d<* points In^s p<»lils n'»-
pandus très im^guliérement sur tôuti* leur surfac4*. avec quntn* ou
dnq rangiVs seuli*ment tn»s espaciW^s et tn^ n'»guliéres di» chnqut* côté
df^jiquelles se troiiviMit d«» tn*s brgis iiilervallrs très obs4»lélt*iiient
lignés ou plutôt ponctués de brun.
Sud dr Madagascar : pa>s Andr«»y Allunud .
Berosus obscuriceps Fairin., Ànn. Soe. ent. Fr., IHHf». p. 31. —
L»uj:. 5 1 2-G 1 2 mill. — Oval«% n«»u allongé. «-xin'MnfmfMïl con\i*\»*.
riMK fau^e au-dessus, très finement p«»intillé ««t nss4>z denst'menl H
liiieoMMit |>onclu*% noirâtn» au-dessous a vf»c IfS côtés de la poitrine ♦•! sur-
tiKit de TalnJornen plus ou moins largt>m«>nl (t*rrugin«Mi\. Tét4* noin*,
brillante, gi'oéralement très bn.inz«V, avec la pi.>nctuati«»n un p«Mi plus
fort*» que sur le resl»*du c<»r|)>, |H»ur\u«MMi arrière »*ntre |»»s >«Mi\d'un»*
carène kmgitudiuale é|evé«* **t lin«\ Pronotum trt'S étn»iteuK'nl n<*ir nu
liord aniéripur. orné en son miliru d'une l»ande nnin' doubb*, assiv.
brgp, parallèle, n«* touchant ni le S4»mnit*t ni la liasi*, bifu S4'*pnréc m
diMix moitiés par une lin** ligm* jaune. Kcu>s<»n noir. FUtn"^ .i>>4v.
brgement échancrés au Si»mmt*t, Tanj^le sulural aigu rt liriè\('ni«*iil
épiofiiv, l'angie e\tem«* |in»l4ingé «mi un«* épint* c>lindriqij*' .ts^*/ lan-
gue, d'un fauf e assez clair, unies un pt*u en arrière du milieu du m*
36 IK M. RéGIMBART.
bande transversale irrégulière noirâtre parfois séparée en deux ou
trois taches vagues, dont la médiane est située un peu plus en arrière,
ne touchant ni la suture ni le bord latéral, et de deux autres taches
vagues et inconstantes situées avant le milieu, Tune dans le 2® inter-
valle, Tautre dans le 7° et presque toujours réunies à la bande par un
prolongement nébuleux plus ou moins apparent; séries ponctuées
finement canaliculées et noires, les points assez gros et rapprochés,
intervalles pourvus de points plus fins, noirs et peu serrés.
Parait répandu à Madagascar : Centre-Sud (Alluaud); baie d'An-
tongil (A. Mocquerys).
Berosus acutispina, Fairm., /. c, 1869, p. 196. — Liong. 4 1/2-5 mill.
— Ovale allongé, modérément convexe, d'un gris sale obsciu* en dessus,
avec le devant de la tête et les côtés du pronotum plus pâles, et des
taches très variables, noirâtres, irrégulières et vagues sur les élytres,
fortement et assez densément ponctué. Élytres oblongs-ovales, un peu
dilatés en arrière, peu largement tronqués au sommet, Tangle suturai
à peine aigu, presque droit, l'externe prolongé en épine noirâtre assez
longue et étroitement conique; séries ponctuées canaliculées, surtout
en arrière, noires, les points assez gros et rapprochés, intervalles plans
en avant, convexes en arrière et pourvus de points presque aussi gros
et assez denses. — Mâle brillant, indistinctement réticulé, avec les deux
premiers articles des tarses antérieurs largement dilatés; femelle opa-
que, très fortement réticulée.
Baie d'Antongil (Mocquerys); Fort-Dauphin (Alluaud).
Berosus inermis, Fairm., Atin. Soc. ent. Belg., 1896, XL, p. 452.
— La description de Fairmaire convient assez bien au précédent, avec
cette différence que l'angle externe de la troncature n'est nullement
épineux ni saillant; le type est de Diégo-Suarez (R. Bourgeois). M. Al-
luaud a pris dans lepaysAndroy une femelle qui ne diffère du précédent
que par le même caractère de Tangle externe de la troncature non épi-
neux, non aigu et à peine saillant. Si c'est bien le vrai B. inermis F^ïrm.,
je ne puis le considérer que comme une variété de B. acutispina,
Berosus prolongatus Fairm., Ann. Soc. ent. Fr., 1869, p. 196.
— Liong. 6 1/2-7 mill. — Ovale, très allongé et convexe, d'im testacé
grisâtre, plus dilué en avant de la tête et sur les bords, avec le som-
met de la tête, deux bandes longitudinales vagues, étroitement divisées
par une ligne jaune au milieu du pronotum, rembrunis, et quelques pe-
tites taches noirâtres, inconstantes et extrêmement vagues aux élytres.
Tête fortement et assez densément ponctuée, avec une carène longî-
Coiêêpièrm a^îuUiqmts. 37
tudinale fioe et peu élevée au sommet ; proootum assez fortement et
assez densémeot ponctué; très finement, mais assez distinctement
réticulé; élytres en ovale très allongé, non dilatés en arrière, étroile-
ment tronqués-échancrés au sonmiet, avec les angles aigus, peu sail-
lants et presque égaux en largeur et longueur; séries ponctuées noires,
finement canaliculées, surtout en arrière, points médiocres et très
serrés, IntenraDes plans en avant, faiblement convexes en arrière,
très finement et peu densément pointillés, très distinctement réticulés,
surtout cbez la femeDe qui est subopaque, le mâle étant brillant, avec
les deux premiers articles des tarses antérieurs fortement dilatés.
Région de llmerina (Xanta; ; Tanarartve [Sikora).
Beroms bideaticoUtos Muls., 1859, Op. Enl., IX, p. 39. — 5 1>
6 mill. — Ovale, allongé, convexe, testacé, deux taches rapprocht'es
sur le vertex et une double bande longitudinale au milieu du pro-
notum d'un brun obscur et très vague, et quelques petites taches
nébuleuses noirâtres sur les élylres, pattes et palpes jaune pâle, c»*ux-
ci avec 1 extrême peinte rembrunie ; ponctuation forte et assez dense
sur le pnmotnm et surtout sur le derrière de la ti^te dont la carène
du stimmel est très faibK fine et moins dense sur les intervalles des
éUtres qui sont plans; séries ponctuées noires, plus fortement canali-
culées en arrière qu*en avant, points assez petits, serrés ; troncature
«Vbancrée et très étn>itp, les angh'S aigus, lex terne un peu plus saillant
en arrière que llnterne, mâle très brillant et non réticulé, avec les 2*
et 3' articles des tarses assez dilatés: femelle un peu moins brillante,
finement, mais distinctement réticult^ sur le pronotum et les él> très.
Mada^scar : Andrahomana, ftays Androy. Diégo-Suarez Alluaud .
I^s cinq espèces préc('*d4*ntes appartiennent aux Àmmtkoberofus de
Kuikert, caractérisés par Téchancrure apicale des êlytres; les suivantes
appartienn«^nl aux Berosui proprement dits.
Ber««««i rarl«leept», n. sp. — l»ng. 3 3 4-434 mill. — tPralis,
rkmgatm$, ttmr^xuM, infm niger et grUfO-nilotus^ mpm rufu*, rapiU
poMtirr fortit^ infuamto, snî foriiier et tat drnse punctnîo, mrinn
rertiris bmi et pamm eierata, pronoto $at for ti ter et %nt Hens^ punr-
tato, in imetlw émabm$ marulis ^lottgalis fusas et rngis ttotato, ulrinf/n^
ahquoties tnge ne&uloso: scut^ih fusco, elangato, pHnctato, leciter de-
pressa; eiiftris regmlariter oratis, indistincte mnculntis, tut npirem in-
tegris, t^ritkms nigris nntire terit^r, postire sat foriit^r cnnuUrulntis^
pmnrtis mediocrUms appratimatis : int^naUis planis, ad tipirem snh
38 D»" M. RÉGIMBART.
concexis, in medio linm nigm omatis, tenuUer haud dense subseriatim
punrtatis, S"" et 5" multo fovtius et densius punctatis. — (5 nitidux,
tibiis unterionbus, artkulis f' magno, .V" tripla breciove, dilatatîs et
fortitev pilosis instractLs. — 9 Subopaca, elytris tenuiter reticulatis,
Lo sommet de la tète est brun foncé et enviûe quelquefois deux
prolongements antérieurs nébuleux entre les yeux sans les toucher;
les taches du pronotum consistent en deux bandes longitudinah's va-
gues plus ou moins développées et séparées par une ligne jaune assez
visible, et en nébulosités variables et mal limitées de chaque coté ; les
élytres vus à un faible grossissement paraissent rayées de lignes
brunes, rapprochées, situées sur les séries [>onctuées et au milieu des
intervalles, dont les points sont petits et disposés en séries irrégulières
au milieu de leur largeur; on remarque en outre trois ou quatre
taches noirâtres peu apparentes et mal limitées.
Imerina : Tananarive (Sikora, Xanta).
Ber<»wiiM mariiKiratuf», n. sp. — Long. 3-3 iî mill. — l?/y-
viter ovnlis, coniexus, infra niger, albido-rillom^, pedibiis palpisque
tefttaceis, his ad apirern fuseis, capite rupreo fmtimnie et densissiine
punrtnto , eorina vertieis breci , sat elevatOy nigm; pivnoto fortiter
densissime punctato, rufo-testaceo, in medio macula magna cuprea,
piriformi et postire plus minus dilafafa ornatOy ant ire auguste niyro
marginato; eli/tris apice integris, testaceis, maculis nigricantibus rugis
et saepe plus minus con/luentibus (nnatis, intervalh t' saepe in medio
îongitudinaliter pallidiore, seriehus nigris, tenuiter eanaliculatis ,
punetis niediocrihus et sat appèoximatis, intercallis planis, subseriatim
in mcdif) tenuiter punetalis : srutcllo angusto, Irriter excuratOy niyro-
aeneo, hiseriatim punctatu. — cz. nitidior, tarsis anterioribiis cix ad
basin dilatatis, ehjtris indistinrtr reticulatis — 9 Subopaca elytris
distincte sed lecitrr reticulatis.
Les élytres ont un aspect chagriné et leur couleur parait nébuleuse,
à cause de la teinte noin» des points et do la zone brune qui les en-
toure; leurs taches sont variables en étendue, noirâtres, mal Tunitées,
souvent aussi plus ou nïoins C(Uilluentes parla condensiition des nébu-
losités internu'diaircs : la ponctuation des intervalles est tine, peu im-
primée et disposée en séri«* irn'gulière au nïilieu de chacun; la tache
cuivrée du pronotnni est parfois piriforme, parfois très élargie en ar-
rière. Le mâle a loi" article du tarse antérieur très faiblement dilaté.
Diégu-Suarez, pays Androy (AUuaud).
Coléoptères aquatiques. 39
Berosus cribrosiis Fairm., Ann, Soc. ent. Betg., i897, XLT,
p. 368. — Long. 3 mill. — Ressemblant beaucoup au précédent, mais
un peu moins trapu, légèrement plus allongé, tête et pronotum rela-
tivement un peu plus larges, ce dernier d*un testacé brun plus foncé,
avec la tache cuivrée beaucoup plus étendue et très mal limitée exté-
rieurement, élylres d'un brun obscur, av<»c les taches beaucoup moins
apparentes, ponctuation des intervalles plus nette, plus grosse, mieux
imprimée et disséminée sur toute leur largeur ; caractères sexuels du
mâle semblables.
Sud de Madagascar : pa\s Androy (Alluaud).
Le /!//«? décrit par Fairmaire est de Mevatanana (Perrier); c'est avec
un peu de doute, ne l'ayant pas vu, que je lui rapp(»rte les trois exem-
filaires du pa> s Andro\ .
BerosuM iIIIonuIum, n. sp. — Long. 3-3 3/4 mill. — Ocalis,
sat l'iongatus, convfxus, nitidus, infra niyer, (jràaeO'pube.scens, palpis et
pfdihus flavis, illh ad apicem infusait is, femoribus praetev ad apicem
fort i ter iiifuseaiis; capite fortiter metallico, aeneo, rupreo, viridi, cae-
rufeo et purpureo varieyato, sut fortiter et sot dense punctato, rarinn
rertiris ri.r indira ta et nullo moflo elerata; pronoto pins tninus in disro
infusrtito, ad latera rufesrente, in niedio ritti^ dualms coalesrentibus
Nietallicix, rarissime linea flara aniice sparatis ornato, sat fortiter
parnm denxe punrtato, in ter vittas anguste laerigato; scutello aeneo,
elijtris nd apicem integris^ grixeo-testareis, regulariter^ sat fortiter et
mt dense nigro punrtatis et rillosix, seriebaaniyris, haud canaliculatis,
punrtii^ similibnxsut appro.riniatis instruetis. — c5 tarsorumantiroi^m
articulis 2 et :f nmtice dilata fis.
L'aspeel dfs éhires est d'un gris nébuleux par suite de la pnnclua-
lion îisî^ez fort!», réguliiTr, as'sez dense, srnihlable sur les séries et les
iiit(T\alli'S. clinque point «Hant noir un ptMi saillant eu a>aut et pour\u
d'ini poil tin fi rouché incolon*: cha<|ne éhlre «'sl en outre orné de
diMix petites larhns juxtastitnrales. l'um' avant h' milieu, l'autn* un
|MMi après, <runr tache sur le calus humerai et d'un aiitn» sublatt-rale
au militMi.
Tananarivf Sikora\ <!i*n!n*-Snd (Alluaud).
Var. dllulUM. nov. \ar. — (^rlte forme est constituée par des
••\emplaires trouvés par M. Alluaud au pa\s Androy : la coloralii»n
♦•>t la même connne fond, mais le noir est moins accusé ainsi (pie les
parties f(»ncées. ce (pii donne à l'insecte un aspect plus elair et plus
|Kile. 1^ télé est d'un bleu d'acier avec des n^fleis |K>urprés, mais non
40 IK M. RBGimlAJtt
cuirrés ni dorés ; le pronotum eât plus clair, sans aucune teinte tné-
tallique, même sur les bandes médianes qui sont noires, généralement
mieux définies, avec la région qui les avoisine presque jamais remr
brunie comme chez le type; Técusson est brun et non métallique;
sur les élytres les points sont d'un noir moins profond, ce qui les fait
paraître plus claires; enfin sur le pronotum la ponctuation est habir
tuellement un peu moins forte et par conséquent parait plus dairseoiée
et les cuisses sont peu ou point rembrunies dans leur première
moitié.
Je possède du Sénégal : Badumbé (IK Nodier) et du Gabon (Moc-
querys) deux exemplaires qui me paraissent devoir être rappoitéa à
B, villosulus : ils diffèrent par la coloration beaucoup phis foncée,
presque noire, par suite de la confluence des points noirs aux éiylries
et de la grande étendue de la partie foncée du pronotum qui ne con-
serve de jaune qu'un fin liséré marginal, le milieu restant métallique ;
la carène du vertex est mieux indiquée et les cuisses ne paraissent
que peu rembrunies à la base.
Berosus vitticoUis Bob., Ins. Caffr. , I, p. 793. — Long.
i 3/4-3 mill. — Ressemble beaucoup au précédent comme aspect gé-
néral; il en diffère par sa taille plus petite et son aspect plus grôle; la
tête est colorée de même, le pronotum est plus clair, avec les deux
bandes métalliques bien nettes, séparées Tune de l'autre par une ligne
jaune bien apparente et accompagnées en dehors et en avant d'une
tache noire oblique tantôt isolée, tantôt reliée et parfois aussi d'une
nébulosité brune et vague plus en arrière ; sur les élytres la ponctua-
tion, les séKes, la pubescencc et les taches sont identiques, mais la
tache humérale est souvent plus développée et parfois reliée à la pre-
mière tache juxtasuturale par trois ou quatre traits noirs obliquement
disposés occupant les stries elles-mêmes; les cuisses sont peu ou point
rembrunies à la base.
Je possède un exemplaire du Transvaal : Hamman's Kraal (E. Simon)
qui me parait bien répondre à la description de Boheman ; la ponctua-
tion de son pronotum est assez fine et écartée ; les exemplaires de Ma-
dagascar : Diégo-Suarez, Andrahomana et Centre-Sud (AUuaud) ont
cette ponctuation sensiblement plus grosse et par conséquent moins
écartée et ne présentent aucune autre différence.
Berosus Bergrothi Rég., Bull. Soc. ent, Fr., 1900, p. 51. —
Long. 3-3 3/4 mill. — Espèce encore voisine des deux précédentes, de
même forme et de même aspect. Tête bronzée très brillante avec quel-
Coiéoptèret aquatifuet, 4i
qoes reflets cuivreux, à ponctuation forte et plus dense, à carène très
fine, à prâM élevée et peu apparente; pronotum assez fortement et
assez denséoient ponctué sans petit espace lisse au milieu^ d'un roux
pâle uniforme, orné au milieu d*une grosse tache longitudinale un peu
plus laigc en arrière qu en avant, non séparée par une ligne jaune
médiane, ne touchant ni la base ni le sommet ; écusson noir, métal-
lique, bronzé ou verdàtre; êlytres roux, régulièrement ponctués sur
les intervalles, ces points reposant sur une petite tache brune plus ou
moins foncée et portant un poil blond, tin et couché, séries noirâtres
nettement et finement canaliculées, plus larges et plus profondes en
arrière avec les points assez rapprochés et plus gros que ceux des inter-
valles; les quatre taches noires sont petites, assez visibles, sauf la jux-
tasuturale antérieure qui est souvent eflraa*e et indiquée seulement
par la portion correspondante plus noire des 2 ou 3 stries internes. L.e
mâle a le i' et le 3^ articles des tarses antérieurs plus dilatés que chez
les deux espèces précédentes.
Ile d*Aldabra (Voeltzkow): Madagascar : Diégo-Suarez, Andraho-
mana, pa>s Androy (Alluaud).
Brachyg^mster deaticolata Muls., Ànn. Sor. liun. Lyon^ 1853,
p. 381 [Volvulu$ mpreui Rég., Bull. Soc. ent. Fr., 1900, p. 51). — Je
ne crois pas actuellement qull y ait de doute sur la synonymie de cet
insecte, bien que je n aie jamais pu trouver (sur une vingtaine d exem-
plaires> le denticule minime que Mulsant indique à Tangle suturai des
élytres; de même je ne trouve pas davantage Tautre denticule indiqué
par cet auteur en avant de la lame verticale élevée du mésoslemum.
Cependant le reste de sa longue description convient aussi exactement
que possible.
liong. 5 1/4-5 3 4 mill. — Oblong-ovale, très con\eit». attéuu«> <»n
arrière, noir bronze briibnl en dessus, noir en dessous avec une teinte
plus ou moins ferrugineuse aux pattes, et les palpes roux : ponctuation
assez tlne, modérément dense, à peu près égale sur la léle, le prono-
tum et les ëlytres ; séries ponctuées trè^ linement canahculéf s, un p<*u
plus profondes en arri^^re et sur les côtés, les internes beaucoup plus
superficielles, toutes s^eflTaçant avant de toucher la base, principale-
ment les internes qui disparaissent dans le quart antérieur.
Mada^scar : Diég<»-Suanpz, foréi Tanala. pa>s Androy, P^rt Dau-
phin 'Alluaud, : baie d'Antungil MLK*qu(T>s'; Mevatanana M"^ Giiil
got}. Zanzibar.
n. sp. — L«»n^'. 2 4,5 niili. — Brerîter
42 D** M. RÉGÎMBART.
ovalL^, ad humeros pnululum inflata, posiice leriter nttenuatn, valde
convexa, densissime fortiter punctata, subtiliter sed distincte reticulaUi,
subopaca, nigra, hiiud metallica, pedibus et palpis rufo-ferrugineis ; cn-
pite intra oculos utrinque l&ngitudinaliter et leviter impresso, vertice
trnnsversim leviter depresso et longitudinaliter indistincte carinulato;
elytris in medio disci confuse et b réciter seriatim punctatis, stria su-
turali punctata post ntedium tnntummodo impressa.
Forme un pou plus renllée aux épaules et atténuée en arriére que
d'habitude, ponctuation forte et très serrée, uniforme sur tout le dessus
du corps, les élytres pourvus en outre de points disposés en 3 ou
4 séries â peine visibles sur le disque, avec la strie suturale ponctuée
seulement apparente en arrière du milieu ; sur la télé on remarque en
dedans et un peu en avant de chaque oeil une légère dépression longi-
tudinale, et sur le sommet une autre dépression transversale, faible,
coupée dans son milieu par la trace à peine sensible d'une petite ca-
rène.
Conune chez les autres espèces du genre le bord latéral du pronotum
est réduit à un angle étroitement arrondi de façon à permettre à la
léle de toucher Tangle humerai de l'éljlre, quand l'insecte est roulé
en boule.
Fort-Dauphin (AUuaud).
Amphiops globus Rr., Wiegin. Arch.y 1843, I, p. 230. — Long.
3 1 i-41 3 mill. — Insecl*', vu d'en haut, absolument globuleux à Tëlal
normal, c'csl-à-dire sans l'extension de la léte et du pronotum qui n a
lieu que pendant la marche, la largeur atleignanl les sept huitièmes de
la longueur: \u de côlé il représente environ les deux tiers d'une
sphère presque régulière; couleur d'un brun noir luisant, tout le des-
sus du corps couvert d'une poncluîilion Hue assez dense, accompagnée
d'auln'S poinis beaucoup plus gros, mais beaucoup moins nombreux;
sur les côtés des élylrcs e\islenl qualrc ou cinq séries obliques, courtes,
c«»mposées de gros points variables et plus ou moins apparents. Tète
couverte d'une p(»nclualion lH*îiucoup plus dense surtout en avant où
les poinis irré;^^uliers deviennent coniluents, ce qui donne un aspect
chagriné au chprus (|ui est faiblement échaucré rt très hnement re-
bordé antérieurement.
J'ai s<»us les veux un bon nombre d'exemplaires tant de Madagascar
que du continent africain ; je trouve une grande variabilité dans la
ponctua lion el dans le plus ou m«Mns de neiietê des séries poncliiées
l.-iléroles des élytres; mais il me semble impossible de séparer plusieurs
espèces.
Coléoptères aquatiques. 43
Mada^^asi-ar : Tananarive (Sikora); pays Androy, Conln^Sud (Al-
liiniid;. Afrique tropicale : GaboD, Congo, Loango (Mocqiierys). etc.
.taiphlopM roMfaavM n. sp. — LoDg. 3 3 4 mill. — HotuMiat4h'
nratit, raide contexHJt, supm nigro-pireiu, tel pke(H:a$taneu$, clijpei)
anticf utrinque, pnmoto ad latent ntfescentilms, elijtrû naepe ad mar-
ginem pavUo ditutionlm*, $ublu% pkeus, pedibun funco-ferrugineis ; ca-
pile sat tenuiter, postice paruin dense, antice densUsinu punctato, clijpeo
tenuiter marginato, rerte truiicato tel leciter subemarginato ; pronoto
in disco obiudete, ad tatera fortins et dense ptinrtato, lateribfis tenuiler
marginatis , rertis, hrerilms, angulis late rotundatis; xrutello sat wa-
gno triangulari : elytris ir régala ri te §• et dense, tenuiler et subftbsolete
m disco, multo fortins et profundius ad tatera punctatis, seriemm
trium extus restigin praebentibus.
K>p^ce inuins larj^'enieul arrondie, plus ct imprimée, plus convexe i*t
mrme presque giblK'use vers le milieu des élytres; dessus du corps
hrun foncé, tantôt noirâtre, lantôl châtain, roussâlre sur IfS côtés du
cl>p(^us *'t du pronotum; et parfois teinté de ferrugineux sur les liords
des élytres: |Minctuatiun as>ez fine, un p«*u t»bsoléteet 3S>4*z d«*use sur
le milieu du prountum et In régii»n suturale. plus ;:ross«*. plus dmsi'
et plus imprimtV sur les côtés du prouotum et des éhtres «mi un
trouve la trace plus ou moins >isihlede trois séries oliliques plutôt
en relief, plus imprimi'-i* et 1res dense en avant de la tète où le cly-
peu< finement mariLiné est re<-liligne «mi faiblement suU'clinncré au
milieu, oblique sur !♦*< rôtés. arrondi entn* les deux n*gions. Diffère
iVA.globu* par la forme nmins arrondie et moins large, par b couleur
non Doire. la p(.»ncluation plus gri»sse et plus i]en>e. In diminution dans
fimpression des séries obliques |)«»nctué«s aux côtés de> él\ire>. dM.
luridus, par la Coul«Mir généralement i>lus f«>ncé«\ la tailb- nioimlre. la
IMinctuation m*»ins rénruli»'-n» et !♦•- eôtés du (tnaiotum m««ins arrondis.
Mada^rascar : Oiitn* Sud et port-Daupliin Alluaud .
Amphiops locidus Kr.. |Hi:(. Wi^gm. Xr^htr^ |. p. tfj, t^gpri-
mnrpItHM rtuMpr^sMM Fninn. . — l>»ii>r. l-i I i mill — Oxalenrrondi,
tfê* «-««nvexe et ciiipriiné .i jh'U pré< efiinni** !♦• pn'-cé«|tMit. d'un brun
châtain plU'* ou moins foM«é, pnrfoi< n«»initre. pnrf«»i-> d'un fnu\e n-»'»**/.
l'Inir et ilans ee c:i< ••rné- -^iir l«- élures de deux oii \r»»\-* rnnîré»- di*
r^b»* de gr«»s p»»ints brun^ |»eu apparent*, le^ côté- du rl\p*ii-, «lu pr«»-
notum et de< é|\in*s t«»uj««urs plu*» clnir^: |H>iirtiiDti'>n réjrnliére, .i-'^ez
tiiie. Iif-aucoup plu» deii>«' -ur In tt'te »'\ li-s éhtres que >ur le pn»no
44 D' M. RÉGDIBART.
tum dont les côtés sont un pou arrondis; clypeus assez fortement mar-
giné et subéchancré au milieu.
Madagascar : Baie d'Antongil (Mocquerys) ; Centre-Sud (Alluaud).
Afrique : Delagoa-Bay (Junod), Sénégal, Cap- Vert (D' Roussel), Basse-
Egypte (L-etoumeux), Lie Caire (E. Simon), etc.
La description d'A. Abeillei, Guilleb. (1896, Bull. Soc. en t. Fr.
p. 229), d'Egypte, me semble convenir en tous points aux exemplaires
foncés de cette espèce.
Aaiplilopfi laslolde», n. sp. — Je donne ci-dessous une des-
cription de cet insecte que je ne crois pas avoir été décrit jusqulci —
Long.' 3 1,2 mill. — Ovale-arrondi, très convexe et comprimé, un peu
moins court que le précédent; ayant plutôt la forme d*A. confusus,
d'un roux pâle, avec la tête brun foncé, plus pâle de chaque côté du
clypeus, le milieu du pronotum très largement et très vaguement lavé
de brun en travers et trois séries de gros points bruns espacés aux
élytres. Ponctuation de la tète assez forte, plus dense en avant, clypeus
assez finement marginé , très faiblement subéchancré au milieu ; ponc-
tuation du pronotum bien imprimée, asez forte, plus dense sur les côtés
qu'au centre, celle des élytres sensiblement plus grosse, plus imprimée,
dense sur les côtés, plus clairsemée et fine aux environs de la suture,
sans traces de séries obliques ponctuées sur les côtés.
Diego- Suarez (Alluaud). Afrique : Egypte, environs du Caire (Le-
tourneux); Congo, cap Lopez (Mocquerys).
Les exemplaires d'Egypte varient du roux pâle au brim noirâtre
foncé, avec le devant de la tête et les côtés du pronotum plus clairs.
Coelostoma plialacroldeii, n. sp. — Liong. 3-3 1/4 miU. —
Hotundato-ovalh, brevissimus, antice et postice Uite rotundatus, sal
conve.vus, niger, nitiduSy palpis, pedihuj(, inanjine extenxo prothoraclx
et elytrorum maryine post médium ferrugineis; capite et pwnoto tnedio-
criter et sut dense, elijtris fortiu9 et demius punctatiSj stria suturai i
antice ahbreviata, postice prof un da et punctata.
Espèce absolument semblable au premier coup d'œil à C. minus
Sharp, de Syrie, comme forme, taille, couleur et aspect général ; je ne
vois d'autre difTérence que dans la ponctuation des élytres plus forte»
et plus dense chez C. phalacroides , et dans l'absence à peu près com-
plète de la line réticulation du pronotum et des élytres visible chez
C. min m.
Fort-Dauphin (Alluaud).
Coiéoptères aquatiques. . 45
Je rapporterais Tolontiers â celle espèce un exemplaire de Sierra-
L<eone, Rbobomp (Mocquerys) qui n^eo diffère que par sa taille un peu
plus grande, sa (orme un peu moins raccourcie et la ponctuation du
pronotum un peu plus forte.
Coelostonui mlltarsa Boh., Ins. Caffr., \, p. 60i. — Long. 3 ijt-
4 13 miD. — Je rapporte volontiers à celle espèce un certain nombre
dVxemplaires identiquement semblables â d*autres que je possède du
Sénégal, des Montagnes de Cristal et du Cap-Lopez, caractérisés par une
ponctuation moyenne et assez serrée, presque égale sur la léie, le pro-
notum et les élytres. Ils ont, comme le dit Boheman, une grande res-
semblance avec notre C. orbiculare Fab.
^
Fort-Daupbin, pays Androy [Alluaud : baie d\\nlt>ngil (Mocquerys
Il est probable que ce dernier insecte est celui indiqué de Madagascar
par Fairmaire sous le nom de C. orbiculare Fabr. conmie cosmopolite.
Coelostoma panctalatiiiii Klug Cercydium], 1833. Ihs. Madag.,
p. 161. — Long. 4 1 2-5 1 4. — Diffère du précédent par sa taille plus
grande et sa forme un peu plus large : b |H>ncluation est â peu près
égale, moyenne sur le dessus du corps, un peu moins dense sur les
élyln»5 que sur le pronotum et la tète; la strie suturale effacée avant
le milieu e>l fine, peu profonde avec une ponctuation très fine.
Baie d'Antongil Mocquerys ■: Tananarive [Sikora; ; foa^ls de l'Est.
FiHi-Daupbin ■ Ailuaud}.
Je possède du Gabon et du Loangi» intérieur ;Mocquerys deux
exemplaires de grande taille qui ne me paraissent différer en aucune
façon de ceux de Madagascar.
iNirt9'lo»ters«Bi pj^innaoviii. n. sp. — Long. 3 mill. —
Obiomgo-ifralis, bmis, sat mnrexus, nigerrimus, nitidus, Unaiter kaud
denne punctnlnins, timtntnh palpi$qu^ m fis, pedibus fermginns^pronoto
elgtris pauUt lattore, laUhhus ohliquis^leriUr arcHotis, basi fere rerta;
m
eiyiris ad latent anguste defi^xo-plnnniis, fortiter punctato-niriatis^
pumctis ad basim muUo minoribus.
C'est IVspèce la plus petite que je connaisse. ress**mblanl assez â
D. insmtare CasL. mais plus courte et plus connexe. a\(*c l«' pronotum
sensiblement plus br^e â b base que les élytres qui <ont subparallèle*»
et très léprement rétrécis de b base aux deux tiers p«*sléhenrs où
ils s*arroDdissent largement, leur r^»rd aplati étant m<Kiér«'Uieut
large en arrièn^ et extrémem^'nt i*trtiit en avant. Ponctuation tint*. {rv>
peu deose, uniformément répandue sur tout le dessus du curpa. Séries
46 D"^ M. Hkgimbart.
des élytres forUnnent canaliculécs on arrière, leurs points deux fois
plus gros et moins serrés en arrière qu'en avant.
Ile Maurice : Curepipe ((iirié).
Dactylosternum insulare Cast., Hùl. uat., II, p. «ï9 {abdominale
Fabr., Rousseii Woil.). — Long. 4 1/2-5 mil!. — Oblong-OTale, paral-
lèle sur les côtés, assez convexe, noir en dessus, plus ou moins ferru-
gineux en dessous, antennes, palpes et pattes d'un ferrugineux plus
clair; ponctuation assez fine et dense sur tout le dessus du corps; sé-
ries ponctuées des élytres fines et à peine enfoncées en avant, canalî-
culées en arrière et sur les côtés où elles n'atteignent pas la base, leurs
points petits et rapprochés, plus gros en arrière et sur les côtés.
Commun partout dans les régions chaudes de Tancien continent.
Dactylosternum depressiim Klug, Ins. Mnday., p. 160. —
Long. 4 1/2-0 2 3 mill. — Diffère du précédent par sa taille plus
grande, sa forme plus large et plus déprimée en dessus, sa ponctuation
un peu moins dense et un peu plus fine, et surtout par les séries
ponctuées des élytres beaucoup plus fortes et plus canaliculées avec
les points beaucoup plus gros et moins rapprochés.
Parait spécial à Madagascar, ainsi que le suivant :
Dactylosternum diaperinum Klug, /. c, p. 100. —Long. 8-9
mill. — Bien reconnaissable à sa très grande taille, à sa forme non pa-
rallèle, mais largement ovale et un peu atténuée en arrière où elle est
plus concave qu'en avant; ponctuation fine, denSe et bien régulière;
séries des élytres fines, un pou canaliculées en arrière et sur les cotés
où les points sont plus gros; sur les élytres on voit en outre une ré-
ticulalion extrêmement subtile.
Tananarive (Sikora) ; baie d'Anlongil (Mocquerys) ; Tamatave (Perrol) ;
Nossy-Bé (Frey).
Dactylosternum cassidiforme Br., Ilist. iiat., I, 295. — Long,
■j-li mill. — Forme très courte, oblongue, très largement arrondie aux
diuix bouts, avec les deux premiers tiers des élytres presque parallèles,
assez déprimée en avant, plus convexe en arrière où les élytres s'in-
fiéchissent fortement depuis le milieu jusqu'au sommet, couleur d'un
brun ferruîçineux plus ou moins foncé, plus pâle en avant de la télé
et sur les entés du pronotum et des élytres, pattes, palpes et ant(*nnes
roux, la massue nnirntre; ponclunlion extrêmement dense sur la tête
et le pronotum, médiocrement grosse et accompagnée de points ex-
CoIroptèiYn aquaUqU€s. è?
tn^nioment pelils onlre les ^os, incâns nette et moins régulière sur les
êlytres où elle est plus dense et plus forte en arrière qu'en avant ; sé-
ries ponctuels réguliires, étendues de la base au sommet, plus pro-
fondes et à points plus gros en arrière qu'en avant, les trois externes
plus profondes et plus rapprochées. Clypeus non rebordé très large-
ment, mais très faiblement échancré en avant, cantus étendu sur Tœil
qu'il échancré dans son tiers antérieur; pronotum très court, à bords
latéraux très peu arrondis, à base presque rectiiigne marquée de
chaque côté du milieu d'une petite fossetle très peu profonde; élytres
à côtés défléchis et aplatis, mais peu larges.
Madagascar, nombreuse série communiquée ces dernières années par
Staudinger.
C'est a»rtainement à tort que cet insecte a été réuni à D.dinpen'num
Kl. qui est beaucoup plus gros et différent sous tous les rapports, ainsi
que l'avait déjà indiqué Fairmaire en lui comparant le Cerajon (jrumlis
Cast.
Cercjen boia (Bedel iw UU.) n. sp. — LiOng. t mill. — Ohlougo-
ovaliif,param ronvexus, nifo-fevraijiueHx, cnpiie nhjrojiiitêrr [errugnh,
proiioto rt elytris in dixco leriter infuscatis, hifra fusrns, pfftihus an
tmnhqne ntfis. Capite fortiter dense punrtnio, rhfpeo lévite r runuito;
profioto fortiter dense punctato. hiteribus leviter rmralis: ehjtris ont
/ix, minus fortiter et haud dense punrtatis, seriehtts postire snt fortiter
ranaliculntis, punrtis mediocrihus et approrimatis.
(> Cerrijon ressemble beaucoup à II. vicinalis Walk. [nigriripes
Motsch., atrireps (îemm. et Har.;, de la région iudo-malaisr. mais il
est plus gros et decoloralii>n plus foiuvi' «mi dessus, 1rs élytres offrant
un«* large tache disc^'de rembrunie très \agiie elau c(»nlniiri' \o siunmct
largi*m<'nt plus |)âle et les stries étant beaucoup moins profondes.
fiaie d'Antimgil (Mocijuerys).
Gercyon fuscostriatus Fairm., Ann. Soc. ent. liely., 1898. XLII,
p. 469. — Long, i i3-iii. — Ovali* assj'Z arrondi, denséunnl
p4inctné. même sur h's éhlres à stries profundéun^nt canaiiculées; léif
noirr, a>ec le clypeus et une tache au sommet jaunes; pronotum jaune
a>«f une très grande tache disc^ile trans\ersale, noirâtre. Irilojiée en
arrière et occupant presque toute son éti'ndue, sauf li*s Imnls anté-
rieurs et latéraux; élytres jaunes axer les stries largement noin-x ri
une tache humérale de même couleur phis ou moin< développô*.
Tatiftoarive (Sikora).
48 D*^ M. RÉOIMBART.
Cercyon latlcolll», n. sp — Long. 1 1 -i-i 3/4 mill. -^ Oblongih
ovalis, haud curtus, post hnmeros teinter atteHuatus, subdepressus,
castaneo-rufus, capite postice elytrisque plus minus infuscaiiSy tenuiter
parum dense punctatus; pronoto lato, lateribus levilei^ curvatis; ely^
tris ad basin pronoto haud latioribus, tenuiter sat remote punciatis,
seriebu^ fortiter canal iculatis et fortiter punciatis, ad basin et suturam
minus pwfundis.
Forme uq peu obconiquc, ayaat son maximum de largeur à la base
du pronolum et des élylres qui ensuite se rétrécissent légèrement,
mais sensiblement jusqu'aux trois quarts de leur longueur oi\ elles
s'arrondissent; ponctuation moyenne et peu serrée sur la tête et le
pronotum, beaucoup plus fme et plus espacée sur les intervalles des
élytres dont les stries sont très profondes et à très gros points, créne-
lées en arrière et sur les côtés, plus fines vers la base et la suture.
Tananarive (Sikora); baie d'Antongil (Mocquerys).
Cercyon olieonicuii, n. sp. — Long. 1 1/3 mill. — Praecedenti
simillimus, paulo minor, paulo brevior, ehjtrorum sniebus ad suturam
minus profundis.
Extrêmement voisin du précédent, mais un peu plus petit, un peu
plus court, avec les stries internes des élytres sensiblement moins
profondes.
Sud de Madagascar : Andrahomana (Alluaud), un exemplaire.
Cercyon proceru», n. sp. -— L,ong. 3 3/4-4 mill. -^ Breviter
oi'>alis, antice et poslice laie rolundatus, valde convexus, niger, elytro-
rum (tpice latissime tarsisque rufescentibus ; capite et pronoto dense sat
fortiter punciatis, elytris subopacis, subiilissime reticulatis, obsoletius
et multo minus dense punctatis, seriebus haud canal imlatis, punctis
sat appro.rimatis, ad suturam et ad basin minoribus, stria suturali
postice valde impressa.
Remarquable par sa grande taiUe et par sa forme courte et convexe
qui le fait ressembler à un Coelostoma. La grosse tache rousse apicale
des élytres occupe environ le quart postérieur.
Sud de Madagascar : pays Androy (Alluaud).
Cercyon dleganuii (Bedel, in litt.), n. sp. — Long. 2 2/3-3mill.
— KlUptico -ovalis, modice convexus^ niger, prothoracis latenbus ely-
trorumque macula lata obliqua apicali flaris, pedibus fen^gineis, for-
titer dense punctatus; elytns subcoriaceis, seriebus postice et ad latera
Coléoptères aquatiques, 49
eanaliculatis et fortiter punctatis, antice planis, punctis minaribus,
stria suturali ceteris kaiAd profundius impressa.
Ressemble beaucoup comme forme et coloration à notre C. aqua-
ticus Cast. [terminatis Zett.), mais en diffère par les stries des élytres
beaucoup plus profondes et par la tache api<^e oblique, parallèle au
bord qu'elle occupe dans son dernier tiers au moins.
Tananarive (Sikora); Diégo-Suarez, Fort-Dauphin (AUuaud); baie
d'Antongil (Mocquer>'s).
CercyoM lUiiroclMct«s« n. sp. — Long. 2 1/2 mill. — Praece-
denti affinis, minus elongatus, elytris minus distincte punctatis, multo
profundius striatis, intervaiiis leviter convexis, prothoracis margine
flavo latiore, eiytris anguste a basi fflavo marginatis, macula apicali la-
tiore et cum margine continua.
Ressemble encore plus à C. aquaticus Cast. par ki bordure et la
tache apicale jaune des élytres, mais il est moins allongé et se dis-
tingue par les stries élytrales très profondes et à points encore plus
gros, tandis que les intervalles légèrement convexes sont plus fine-
ment et plus indistinctement ponctués.
Tananarive (Sikora), un seul exemplaire (ma collection).
CerryoM Ml|i^errlmiis« n. sp. — Long, i mill. — Late ovaiis,
brevis, subrhomboideus, modice concexu9, tenuiter parum dense punc-
iatuSj niger, nitidus, palpis ferrugineis; elytris tenuiter et remote
punctulatiSj striis sut profonde eanaliculatis et fortiter punctatis.
n ressemble à Pachystemum capense Moisch., mais il est beaucoup
moins convexe, entièrement noir, beaucoup moins fortement ponctué,
moins profondément strié, surtout aux épaules où les stries sont plus
superficielles et les points moins gros.
Ile Maurice : Curepipe (Carié).
Gercyon ^1*^1^^* Cast. llist. nat. II, p. 62. — Long. 3 12-
3 3. 4 mill. — Oblong-ovale, très court, brgement arrondi aux deux
bouts, peu convexe, brun châtain foncé, un peu plus pâle en avant et
sur les côtés, les palpes et les pattes ferrugineux; ponctuation moyenne
et ass<*z dense ; pronotum très court, à côtés très obliques et pi»u ar-
qués, à l*ase faiblement et largement subt'*chancrée de chaque côté et
très légèrement avancée sur Técusson; élytres très largement ovales-
obkmgs, à pein<* arqués et subparalièles au milieu, pourvus de stries
ranaliculées, très profondes eu arrière et en dehors où les intervalles
Ano. Boc Eot. Fr., lxkii (1909;. 4
50 « D<^ M. RÉGIMBART.
sont sensiblement convexes, le bord latéral très étroitement défléchi et
aplati.
Tananarive (Sikora).
n est bien certain que ce Cercyan, qui a un aspect tout à fait spé-
cial et que Fairmaire compare avec raison au Dactylosternum cassidi-
forme Br., devra former un genre nouveau.
Cereyon crenatostrlatmi, n. sp. — Long. 2-2 i/4 mill. —
Otalit, brevis, post humeros inflatus, ad apicem attentêatus et sub-
acutuSy eonvexus, niger, capite saepe antice, pronoto ad latera, elytiH$
ad apicem et saepe puncto humerali et anguste ad latera ferrugineis,
palpis pedibusque rufo-piceis; capite et pronoto sat fortiter dense punc-
tatis, elytins in interrallis tenuiter remote punctatis, fortiter et pro-
funde punctato-striatis, punctis approximatis, plaga metasternali for-
titer dense punctata.
Forme un peu rhomboïdale, courte, renflée en arrière des épaules
et presque pointue au sommet des élytres dont les intervalles sont lé-
gèrement convexes surtout en arrière; stries très profondes en arrière;
à gros points, même au niveau du calus Imméral qui est saillant, in-
terrompant la 5*^ strie, tandis que les 6« et 10«, 7« ol 8<^ se rejoignent à
la base en dehors du calus.
Ile Maurice : Curepipe (Carié).
Spercheus distinguendus Fairm., Ànn. Soc. ent, Belg., 1893,
XXXVII, p. 147. — Long. 3 12-4 mill. — Forme courte et presque
globuleuse, comme S. enmrginatus Eschsch., les deux côtes' internes
très saillantes, se terminant insensiblement et non anguleusement en
arrière, les trois autres côtes très peu élevées.
Nossi-bé. Diego Suarez, baie d'Aritongil (Mocquerys); Andrahomana
(Alluaud).
Hydrochus metallicus Fairm., Ànn. Soc. ent. Belg., 1898, XLII,
p. 233. — Long. 2-2 2 3 mill. — Présente à peu près la forme de notre
H. nitidicollLs avec toutes les variétés de couleur de notre H. angus-
tntus.
Diégo-Suarez, pays Audroy, Fort-Dauphin, nombreux exemplaires
(Alluaud).
Oelillielyluïi Alluaucll, n. sp. — Long. 1 12 mill. — Oratus,
kaud elongatus, sat convexus: capite nitido et aeneo, lel subopaco et ni-
gricantf*, antice convexo, in medio fortiter depresso, interoculos bifoveo-
Coléùpièret aquatiques, 51
iato'; pronoto antict quam pasUce latiore, tenuiter punetulatûy niiido,
aenffHMpreo et ad latera palletcente tel fusco et ad latera late rufes-
rente, in medio sulco longitudinali antice et poitice fottolato et abbre-
riatOy foreolis quatuor in disco quadratim dispoûtis et forea longa obli-
qua snbiaterali instructo, lateribus postice intus obliquis, ante médium
leriter dilatntis et membrana angustissima et tix risilnli marginatis;
elytris late oratis, sordide testaceis, tenuiter séria to-punctatis, inter-
rallis planis : palpis pedibusque pallide testaceis, corpore subtus nigro.
De la taille, de la couleur et de Taspect général d'O. serieus Muls., de
h région méditerranéenne, mais distinct par la disposition des fovéoles
et du sillon médian du pronotum. par la membrane du pronotum
extrêmement étroite et à peine visible sur les côtés, par les séries
ponctuées des élytres très superficielles et non canaliculées, les points
étant plus petits et moins serrés; le sillon longitudinal du pronotum ne
touche ni la base ni le sonunet et se creuse en fossette peu profonde
à ses deux extrémités ; les deux fossettes situées de chaque côté en
face de ses deux extrémités sc^nt reliées entre elles par une légère dé-
pression transversale, et les deux fossettes suMatérales, longues et
un peu obliques, ne touchent ni la base ni les bords latéraux.
Sud de Madagascar : Andrahomana ^Alluaud .
Mjdkrm^mM mtar^mir^Uln^ n. sp. — Long, i 1/3 miU. — Bre-
riuscuia, kaud parai Ma, fusco-testacea, palpis pedibusque testaceis, co"
^te nigro, dense sat fortiter punctato, pronoto dense fortiter punctato,
utrinque ad latera longitndinaliter et leriter oblique depresso. in mMio
late quadratim nigritante^ marginibus quatuor sat laie testaceis, late-
ribus antice parallelis, posi médium in tus leriter ot^iquis; elglris detise
fortiter seriatim punctatis, int^rrallis planis et angustissimis, lateri-
bus sat anguste deft^xi*.
Forme oblungue, n<.>n allongée, non parallèle, couk'ur dun brun
testacé, avec la tête et uo** large pbque discale carrée au pronotum
noires, pi^^nctuation forte f t assez dense sur le pr<»notum« un peu moins
grossi» sur la tête, fort»* et en rang>'*es r»**gulièn^ sur les éljtres, avec
les inten ailes au nK»in> aussi étroits que les points ; bords latéraux du
pronotum parallèles avant le milieu, puis subanguleusement dirig('*s
obliquement en d**dans, ce qui donne au pronotum laspect hexagonal
habituel chez les /fydniena : bonis hlêraux des élytres a>sez étroitement
Réfléchis et apbtis en gouttière.
Fort- Dauphin (AUiiaud .
CONTRIBUTION A LA FAUNE INDO-CHINOISE
19*' mémoire (1)
HTDROPHILIDAE
par le D** M. Régimbart.
Je n'ai pas la prétention, dans cette petite étude, de faire un travail
complet sur les Hydrophilides de Tlndo-Chine : ce serait au-dessus de
mes moyens, n'ayant que très peu d'instants à consacrer à l'Entomo-
logie. Seulement, d'après le désir de quelques entomologistes et en
particulier de M. E. Fleutiaux, j'ai pensé qu'il y avait lieu de décrire
quelques-unes des espèces de cette famille si délaissée, afin de con-
tribuer à la faire mieux connaître et de donner la possibilité de mettre
quelques noms au milieu des séries innommées et par conséquent
sans intérêt de cette famille dans nos collections. Un certain nombre
d'espèces et même la plupart se trouvant à la fois en Indo-Chine et
dans les régions voisines, il m'arrivera quelquefois de décrire une
espèce qui n'aura pas encore été trouvée dans la Péninsule, simple^
ment parce qu'elle est voisine d'autres qui s'y trouvent ou parce
qu'elle peut s'y trouver elle-même. C'est ce que j'ai déjà pu constater
pour les Dysticides et aussi en partie pour les Gyrinides, ces derniers
habituellement plus localisés.
Stethozus hastatus Herbst [oblongus 01.). — Tonkin : Hanoï
{Landais, Démange) \ Birmanie : Tharraouaddy (Corbeti), Chine méri-
dionale.
Stethoxus cavisternum Bedel. — Tonkin : Hanoi {Landais) ; Co-
chinchine : Mytho {de la Perraudière) ; Malacca.
Stethoxas cashmirensis Redt. {japonicus Sharp). — Tonkin :
Hanoï (Landais, Démange); Annam : Phuc-Sc^n {Friihstorfer); Cochin-
chine : Saigon {Delauney); Malacca. Inde; Ceylan; Cashmirc; Bir-
manie; Chine; Japon; Sumatra. Espèce extrêmement commune et
répandue dans toute l'Asie méridionale.
t. Voir A7in. Soc. ent. fV., 1889 à 1902.
Camtribuiian à la faune indihekinoise. 53
Hydrophilos elon^atas Rég. — Bûrmaoîe : Tbamouaddy {Cor-
bett). Ceylan.
■ydiroplillwi CjuMlM»MeBsl«, n. sp. — Long, il 12-
12 mill. — Obtcngo-cvalis, ellipticus, modice contexus, aiger, nitidus,
letiUr metallicus [ad IStera et tu punctis praeciput) ; protkoracis série
punctaia anUriore densa, obliqua, subregulari, ab angulo anteriore
usque ad iertiam laiitudinis partem continuaia, terie posteriore om-
nino disjuncta et punctis numerosis inordinatis fere usque ad basin
constituta ; elytrorum seriebus densis, inter quas, duo striolae apparent ;
carina prostemali antice obtuse angulata, postice spina valida et longa
letiter incurvata instrucia^ canna sternali spina sat longa primam
rentris suturam attingente arcuata; femoribus intermediis antice sat
dense et sat fortiter punctatis.
Forme ovale, allongée, parfaitement elliptique, ni atténuée en avant,
ni élargie en arrière, assez convexe; couleur d'un noir brillant avec
quelques reflets métalliques pourprés ou bronzés sur les côtés et sur
ks points, également noir en dessous, avec les tarses et les palpes fer-
rugineux et le dernier segment abdominal pourvu d'une plaque lisse
subtriangulaire assez large; série systématique antérieure du pronotum
remarquablement développée, formant une ligne étroite de points
serrés étendue de Tangle antérieur jusqu'au tiers de la largeur; série
postérieure irrégulière et disjointe, formée de nombreux points dissé-
minés sur un grand triante occupant les deux tiers postérieurs du
bord externe et le quart externe de la base qu'ils atteignent presque
en laissant lisse le sommet constitué par l'angie postérieur. Entre les
séries ponctuées des élytres qui sont assez denses et bien apparentes,
se remarquent deux lignes fines et peu apparentes. Pointe de la carène
métastemale forte, atteignant b première suture ventrale.
Cambodge, un exemplaire; Birmanie, un exemplaire (Collection
Régimbart).
Stamolophits ruflpes Sol. — Cochinchine : Saigon (Delauney)^
Mytho [de la Perraudière); Annam. Afrique et Asie tropicales; Nord
de rOcéanie.
Stamolophns brachyacanthns Rég. — Tonkin {Dorr)\ Annam :
Phuc-Son {Friihslorfer) ; Birmanie : Tharraouaddy [Corbetl\ Ceylan
{Horn).
■el€»cliare» atro-plce««, n. sp. — Long, o 1 4-6 1/2 mill. —
Ocalis, postice letiter dilatalus, parum convexus, angulo thoraco^
$4 D"* M. RÉGIMBABT.
elytrali, bene évidente, nigro-pic^us, nitidissimus, ad latera ferrugatuf
vel castaneus, sat tenuiter-, subobsolete et pmmm dense punctatus;
prothoracis lateribm foriiier arcuatis, série anteriore foriiter ar^
cuata, posteriore leviter obliqua, sat brevi, densa et eMus secundum
marginem punctis haud densis cum anteriorç conjuncta; in elytris
série média punctorum distincta, externa irregulari et multo tninut
distincta. Palpis longis.
Espèce voisine de H, longipalpis Murray, d'Afrique, présentant la
même coloration, la même ponctuation et la même disposition des
séries ponctuées systématiques au pronotum et aux élytres; la tête
paraît cependant un peu plus étroite. Malgré cette différence, je ne
serais pas surpris que les deux espèces n'en fissent qu'une seule. Les
palpes atteignent la longueur de la tête et du pronotum réunis.
Cochinchine : Saigon (Delaun^y), Mytho {de la Perraudière), Cam*
bodge : Pnom-Penh. Sumatra; Bornéo; Nouvelle-Guinée.
Helochares minutissimus Kuw. — Cochinchine : Mytho {de la
Perraudière), Saigon. Toute TAfrique et TAsie tropicales, Nord de
rOcéanie. Trt^s abondant.
Helochares {Grapheloehares) anchoralis Sharp. — Long. 5-6 mill.
— Reconnaissablo à sa forme allongée, étranglée à l'angle thoraco-
élytral qui est très prononcé, les côtés du pronotum étant très arqués
et les élytres un peu dilatés en arrière; ponctuation assez forte, dense
et très régulière ; séries systématiques du pronotum normales, l'anté-
rieure assez longue et peu dense, la postérieure très courte; stries
ponctuées des élytres finement canaliculées, leurs points extrêmement
rapprochés et à peine plus gros que ceux des intervalles qui sont
plans.
Annam : Hué {Delaunay) -, Cochinchine : Saigon (<>/.); Cambodge :
Pnom-Penh {de la Perraudière), Inde, Ceylan, Sumatra. .
Hclocliareii {Grapheloehares) erenaluji^ n. sp. — Long. 4 1/2-
6 mill. — Sat laie ovalis, postice plus minus dilatatus, parum con-
venus, rufus, infra fuscus, cruribus pilosis ad apicem tantummodo
glabris; capile et pronoto sat fortiter, dense et régula riter punctatis,
hoc anie basin utrinque puncto magno instructo, lateribus modice
arcuatis, série anteriore obliqua et vix curvata, posteriore brevi et
transversa; elytris tenuiter parum dense punctulatis, striis profunde
canaliculatis et foriiter dense punctatis, intervallis plants, 4^ exius
seriaiim fortius punctato, margine exiemo leviter dilatato reflexo.
Contribution à la faune indo^kinoise. 55
Voisin de H. melanopkthalmus Reiche, mais un peu plus allongé,
arec le pronotum un peu plus étroit et les stries des élytres très pro-
fondes et très fortement ponctuées; palpes dépassant à peine la lon-
gueur de la tète : cuisses pubescentes sauf à Peitréme sommet, comme
chez les espèces voisines.
Cochinchine : Saigon {Delauney); Cambodge : Pnom-Pehn {de la
Perraudière). Inde : Pondichéry, Genji (Jf. Maindron), Tetara, Bengale
{R.'P. Cordon : Sumatra ■ Foerster) ; Java.
Heloeliares lentus Sharp. — Long. 2 3/4-4 miCl. — Espèce extrê-
mement variable comme taille, de forme assez courte, plus ou moins
déprimée en avant, avec le maximum de convexité aux deux tiers
postérieurs des élytres, représentant assez bien dans toutes ses parties,
mais en beaucoup plus petit, l'espèce précédente; ponctuation de b
tête et du pronotum forte, dense, celle des él\tres plus fine et beau-
coup moins dense, stries assez profondes et assez fortement ponc-
tuées; séries .<> stématiques du pronotum à peine apparentes, mais en
revanche chez les individus pâles on voit très distinctement les quatre
points foncés disposés en carré.
Ctx'hinchinr : Mytho de la Perrau4lièrf\ Saigon. Ceybn; Inde;
Sumatra; Java: Bornéo.
Le H. d^Mus Sharp, de Ceylan. se distingue de celte espèce par les
stries d«»s élytres très p«*u profondes et beaucoup plus finement ponc-
tuét^: je n** serais pas surpris que les deux espèces dussent plus
tard être réunies, car un exempbire pris par le D' Hom à Ce>bn est
inti'rmédiaire [K*ur b profondeur de ses stries.
Miilhydlrw» rrmnnmn, n. sp.— Long. 4-4 1 4 mill. — Latimme
elUptirus, hreris, rald^ rourexus, infra fufcus, itupra fuirus, cnpite la-
timme in }HMio ft iHtstir^, pntnoto latissime in diseo, elytrisque macula
kumenili nigrirautihus, $nl fortii^r, drn$e et regulariter punctatun :
in pranoto tert^un nnteriore et p^teriore rage indicatis, lateribus mo-
ilêce arcuatis^t distincU marginatif: ehjtri* sine nerifbni.
Otte es[>ece rappt*lle bt^aucoup pour b Cùl«»ration notn» P. frun
ialis Et. nigneans Thoins. . mais a\ec b forme lK*s courte et large-
ment elliptique du P. tHh$ignatu$ Sharp, du Jap«*n: b tête et le pn»notnni
M^t noiràtn-s. b preniièr<» brgement rouss4» en avant, le >«*c«>nd br-
gement bc»rde de niMiv sur les côtés et en avant. êin»îienienl au milieu
de b base: !••> ><'rii^ s> >t«'*matiques du |>runotum îH»nl I«>n^ie5. innis a
peine distinctes, leurs iMiint*^ étant a |»i*ine |»lusgrM>qiir ceux du f^od;
56 D*" M. RÉGllIBART.
les élytres, sans trace des deux ou trois séries ponctuées normales, pré-
sentent un gros point noirâtre sur le calus humerai et sont légère-
ment lavés de brun par places, soit par transparence, soit par décom-
position des tissus, conmiecela a lieu souvent chez nos espèces fauves;
les palpes ne dépassent pas la longueur de la tête.
Annam. : Hué (Delauney); Cochinchine : Saigon; Tonkin : Hanoï
{Démange).
Philhydrus escuriens WdUkeT {niçricêps Mots.)* — Long. 2-
2 i/2 mill. — Ovale, non allongé, largement arrondi en arrière, noir
en dessous, roux pâle en dessus, la tète noire ornée au-^vant de cha-
que œil d'une tache jaune triangulaire; ponctuation assez forte et dense
sur le pronotum, fme, beaucoup moins serrée et même un peu obso-
lète sur les élytres qui manquent de séries ponctuées. Palpes dépassant
à peine la longueur de la tête, noirâtres à Textrôme sommet.
Cochinchine : Mytho [Delauney); Annam. Inde; Ceylan; Sumatra;
Java; Manille; Bornéo. Espèce très abondamment répandue dans la
région indo-malaise.
Philhydrus flavicans, n. sp. — LiOng. 4-4 i/2 mill. — EUip-
Ucus, haud elongaUts, sat convexus, subtus niger, supra mfo-flavus,
capite nigro, antice utrinque trianguîariter rufo maculato, sat fortiter
deme punctato ; pronoto minus fortiter, minus dense et subobsolete punc-
tato, lateribus leviter arcuatus, seriebus haud distinctis ; elytris ut pnh
noto punctatis, seriebus punctatis destitutis ; palpis capite viœ langiori"
bus, omnino flavis.
Très voisin du précédent, mais plus grand, un peu plus fortement et
distinctement ponctué sur les élytres, avec les palpes concolores et
non noirâtres au sommet.
Annam : Hué {Delauney). Inde : Pondichéry, Mahé (J^. Maindron)^
Bengale {R. P. Cardon).
Pltllliyciruf» mbroclnctu», n. sp. — Long. 4 4-1/2 mill.
— Oblongo-ovalis, sat elongatus, convexus, nigi^piceiis, capite antice
utrinque plus minus anyuste ferrugineo signato, pronoto sat laie ad
latera et aliquoties anguste antice et postice, elytris paulo latius postice
quam antice ferrugineo limbatis, punctatura in capite densa, in pro-
noto paulo minore et paulo minus densa, in elytris tenui et pamm
densa; in pronoto seriebus longis et distinctis, in elytris seriebus dua-
bus punctotnim vix distinctis; palpis sat longis, capitis langitudinem
superantibus.
QmtrUmtion à la faune indo-chinoiu. 57
Présente un peu la même coloration que notre Cymhiodytet nuirgi-
%fUus Fab.y mais bien distinct par sa ponctuation beaucoup plus fine et
moins dense et par les palpes plus longs. La série antérieure du pro-
notum est très longue, assez arquée et occupe plus du tiers externe
de la largeur, la postérieure est également très longue, rectiligne et
occupe presque le quart externe; les palpes assez longs dépassent de
leur dernier article euTiron la longueur de la tète.
Cocbinchine : UjUko {df la Perraudière) ; Birmanie : Tbarraouaddy
(Corbett). Inde : Mahé; Sumatra [Foenier).
rerrvffatiis, n. sp. — Long. 3 12-3 2/3 mill. —
OMongo-otalis, sat elongatus, parum contexus, Higro-piceus, capite
aniice anguste, promoto in qnatuor fnarginiinu plus minm laie et ali-
quùtie* indisco, elytris utrinque latius et aliquoties in diseo ferrugatis ;
punctatura in capite mediocri et parum denta [in rertice puncîin ali-
quot majoritms), in pronoto sat tenui et parum densa, in elytris tenai
et kaud densa; in pronoto série anteriore longa, arcuata, distincta,
poster iore quoque sat longa et irreguiari; in elytris seriebus duabus
punctorum majarum irregularibus, sed distinctis; palpis longissimis,
capitis et protkoracis longitudinem attingentibus,
La couleur noir de poix du dessus du corps devient ferrugineuse
eC rougeâtre sur le labre, le devant du djpeus et les côtés de b tète
auHlevant des jeux, sur les quatre côtés du pronotum et même quel-
quefois sur toute son étendue, sur les côtés des élytres dont elle en-
vahit parfois une assez grande étendue, mais alors d*une façon très
Tague; la ponctuation est tine, très peu dense sur les élytres, un peu
plus dense sur le pronotum, plus forte sur la tête; les séries systéma-
tiques du pronotum sont bien formées, longues, mais irréguUères;
sur les élytrps on en distingue nettement deux formées de points plus
gros et assez irréguliers. Les palpes très développés atteignent la lon-
gueur de la tête et du pronotum réunis.
Cocbinchine : Mvtho de la Perraudière . Sumatra ^Foerster .
WUiÈMjdUrmm mî^rîtmiun, n. sp. — Long. 2 3.4-3 mill. —
Obiango-oralis, sat contexus, nigro-piceus, plus minus [in pronoto prae-
eipue] rubro-ferrugatus, tut latera et clypeum rufeseens, nitidus: punc-
tatura in rapite minuta et parum densa, in pronoto et in elytris tenuis-
sima et remota; in pronoto seriebus bene distinctis, irregularibus, in
elytris punetis majoribus in diseo unis^riatim dispositis, exius irreguln-
riter sparsis; paipis longissimis, rapitis et protkijraris longitudinem
attimgentibus.
58 D** M. RÉ6IMBART.
YoisiD du précédent, mais plus petit, moins large, généralement plus
lavé de rouge ferrugineux, avec la ponctuation encore plus Qne, plus
écartée et plus obsolète sur les ély très ; les points sériaux do la ran-
gée discale des élytres sont assez régulièrement disposés de la base
au sommet, tandis qu'extérieurement ils sont disséminés sans ordre
en avant et extrêmement écartés au milieu et en arrière ; les palpes
ont à peu près la longueur de la tête et du pronotum réunis.
Saigon {Delauney), Mytho, Pnom-Pehn [de la Perraudière). Sumatra
Phllhydriif» rubrlcoUi», n. sp. — Long. 2 3/4-3 mill. —
Oblongchovnlis, subpai^allelus, parum convexus, nitidissimus, infra fer-
rugineus, pedibus tufis, palpis testaceis et longissimis; capite aniiet
rubro, postice nigro, tenuiter sat dense punctulato, inier oculos série
transversa punctorum nnijoiiim insti^cto, pronoio rubro, tenuiter sat
renwte punctato, seriebus bene distinct is et ralde irregularibus ; elytris
castaneis, siiepe ad basin infuscntis, tenuiter, subobsolete et sat remott
punctulatis, punctis majoribus in disco uniseriatim dispositis.
Cette petite espèce, de Sumatra-Ouest (Foerster) et de Palembang,
que je crois me rappeler avoir vue dlndo-Chine, a la même taille que-
P. nigritulus, mais un peu moins de largeur et de convexité, avec
une coloration très différente : la tôle est rouge ou ferrugineux clair
en avant de la suture intcroculaire et noire en arrière, le pronotum
est du même rouge et les élytres d'un châtain plus foncé, surtout à la
base; la suture transversale de la tête offre une rangée de gros points
très apparente; les séries systématiques du pronotum sont à peu près
semblables, bien nettes et très irrégulières ; sur les élytres on ne re-
marque guère que la rangée discale de gros points, ceux du dehors
n'étant plus gros (|u'au voisinage de répaule.
Il est possible que ce Philhydrus soit le même que P. mollis Rég.,
de Madagascar, dont presque tous les exemplaires que j'ai vus sont
immatures et entièrement jaunes et dont deux seulement sont plus co-
lorés ; il faudra revoir de nouveaux spécimens de Madagascar bien co-
lorés pour trancher la question.
T^accohâufi» cIlMolcoUlKit, n. sp. — Long. 2 1,2 mill. — Elongat^h-
avalis, sat convexus, infra nigricans, pedibus rufis, supra pallide testa-
ceus, capite purpureo-metallico, antice utrinque laie flavo maculato,
subtilissime reticulato, tenuiter parum dense punctato, pronoto testaeeo,
in medio plagn ovnli purpureo-metallica ornato, tenuissime reticulatOy
foriius punctato; elytris testaceis, lineis Svel 9 tenuibus fuscis omiatis.
ContnimtioH à la faune ind(h€kiHoi$e. 59
fortiter et mt deme puuctatiSj his pHnclis fmciM: tibiù pasterionfms
fHodice arcuatis.
Appartient au groupe de L, pallidus Muls. dont il a la forme et Pas-
pect, mais plus petit. La tète est d'une belle couleur pourpre, de même
que la pbque ovale médiane du pronotum qui touche le sommet, mais
est étroitement séparée de la base ; les lignes bnines principales des
élylres très fines sont au nombre de 8 ou 9 et assez régulières; dans
leurs inlenalles se trouvent deux ou trois lignes tn*s irrégulières, for-
mels par la p^^nctuation du fond.
Découvert tout récemment à Genji, sur la côte de Coromandel, par
M. Maurice Maiiifiron,
Ijaceolil«M roMelcepM, n. sp. — Long. 2 mill. — • Regulariter
otali$, haud elongatus, infra nigrican$, pedibus rufis, supra pallide
testaceus, capite roseo-inetalliro, antire utrinque flato maculato, subti-
lissime reticulato, remote postice punctulato, prouoto testateo, in tnedio
plaça raga ro$ea nec apicem nec basin tangente ornatû, Mablilmime re-
lirulato, tenuiter, remote et suhobsolete punctulato, scntello roseo, ehf-
tri$ te$tacei$, regulariter lineato-punctatis.
Du grou|)e de L. Rerelierei Perris, mais plus court, plus trapu: les
lignes ponctué<»s des élytres sont régulières, grises et alternativement
plus gn^sses les unes que les autres.
Annam. : Thuan-An de la Perraudière^.
k 4
L«accoMMs rot«ndat«M. n. sp. — Long, i 3/4 mill. — Ro-
tundato^ralis, brevissimus, conrexus, infra nigricans^ pedibus ru fis,
supra pallide testaceus, capite aeneo-purpureo, antice latissime utrinque
ftaro plagiato, tenuissime obsolète reticulato, ir regulariter parum dense
punctatOy pronoto testaceo, in medio lineis duabus longitudinal! bus
fuscis, antice conjunctis ornato, obsolète reticulato, remote et subobsolete
punctato, scutello roseo, elijtris testaceis, dense lineato punctatis, tibiis
pttsterioribus leriter curvatis.
Assez voisin de L. gracilis yioisch. Jn te rmi tiens Kiesw.),mais encore
plus court. Le devant de la tête (*st orné de deux grandes macules
Jaunes, parfois tellement développais qu'elles ne sont séparées que par
un petit espace noir métallique; le pronotum est orné seulement de
deux lignes hrunes, étroites, réunies en avant et représentant ainsi un
A renversé dont le sommet louche le bord antérieur et dont les
branches n'atteignent pas la base; les lignes pimcluées des élylres
sont pigmentaires, n»jrulières et tn*s sern^es, disparaissant élmiiement
dO D<^ M. RÉGIMBART.
]e long de la base et largement sur les côtés et offrant quelques points
de condensation formant de petites taches très vagues ; la ponctuatîOB
des élytres est très fme et forme des séries situées sur les lignes pig-
mentaires impaires.
Trouvé par M. Andrewes à Belgaum, dans l'Inde méridionale, et par
M. Corbett à Tharraouaddy, en Birmanie.
Berosos {Acanthoberosus) Indlciis Motsch. — Long. 3 i/3-5 1/2
mill. — Peu d'espèces sont aussi variables comme forme, dimension,
coloration et développement de Tépine externe de la troncature des
élytres; en général la forme est allongée, subcylindrique et convexe;
la couleur est brune en dessous, testacée en dessus, avec deux taches
brunes variables sur la tête, deu3^ autres en avant et une plaque irré-
gulière très vague au milieu du pronotum, des stries ponctuées noires
et quelques petites taches variables sur les élytres.
Annam : Qui-nhon {de la Perraudière), Saigon et Pnom-Penh {De-
launey)', Birmanie : Toungoo et Tharraouaddy (Corbett), Sumatra,
Java, Luçon, Ceylan (ZK W, Hom)^ Inde [M. Maindron), Chine : Tient-
sin. Très répandu dans la région indo-malaise.
BerosiM nigropiclus, n. sp. — Long. 2 2/3-3 mill. — Breviter
ovalis, postice latior,conve^€US, infra fuscu8,pedibu8 rufis, supra niger,
nitidus, capite nigro, submetallico, fortiter dense punctato, antice
utrinque oblique foveolato, Ihiea suturali frontali postice carinata, pro-
noto nigro, lateribus sat auguste, linea média longitudinali, maculaque
minima anteriore utnnque i^fo-fulvis, fortiter dense punctato ; elytris
griseo-testaceis , u troque maculis sex nigris ornaio, profunde crenato-
sulcatis, intervallis planis et multo tenuis et remote punctatis. — (5
tars, anter, articulo 2 leviter incrassato; 9 obsoletissime reticulata.
Sur le pronotum la ligne rougeâtre et les deux taches de même cou-
leur situas de chaque côté du sommet manquent souvent.
Saigon (Delauney).
Berosus pubescens Muls. — Long. 3 mill. — Forme allongée,
souvent même très étroite : tête métaUique d'un bronzé pourpré, for-
tement ponctuée, pronotum fauve pourvu en son milieu de deux bandes
parallèles métalliques, tantôt libres, tantôt plus ou moins confluentes
et soudées, souvent accompagnées en dehors d'une tache noire plus ou
moins développée, isolée ou confluente; élytres gris sale, pourvus d'é-
troites lignes brunes sur des stries ponctuées très fines, et sur les in-
Contribution à la faune indo^hinoise. 61
tervalles plans de points assez gros noirâtres médiocrement serrés et
munis de cils longs et couchés.
Annam; Sumatra (Foerster), Manille (E. Simon et G,- A. Baer)y Inde
{Andrewes, R, P, Cation, M. Maindron).
Berosns decrescens Sharp. — Long. 2 i/2 miU. — Me paraît
n'être qu'une variété du précédent, plus petit, plus étroit, avec la bande
double du pronotum plus distincte et plus isolée, sans taches latérales.
Birmanie : Tbarraouaddy [Corbeit], Ceyian (D' IV. Hom), Inde
[M, Maindron); Sumliawa.
Brachygaster {Volculuê) aenens Brullé. — Espèce très variable
répandue dans toute la région indo-malaise et dont très probablement
Brackygaster indicus Muls. est synonyme.
Tonkin : Hanoï (DfiiMm^f), Cbiem-Hoa {Fi^uhstorfer) ; Annam : Thuan-
an {de la Perraudière) ; Cochinchine : Mytho (m/.); Cambodge : Pnom-
Penh (id.), Sumatra, Philippines, Sumbawa, Australie, Inde.
Globaria Leachi Latr. — Cambodge : Pnom-Penh; Annam.
Inde.
▲mphiops pisiformis Fairm. — Long. 2 3 4-3 i;2 mi 11. — Forme
très courte, globuleuse, couleur tantôt brun roux avec trois rangées de
taches rondes sur les élytres, tantôt brun noir avec le devant de la télé
et les côtés du pronotum et des élytres ferrugineux; ponctuation assez
forte, dense et presque régulière sur la tête, un peu moins dense et
formée de points petits entremêlés de points trois fois plus gros sur
le pronotum, très obsolète dans le tiers suturai des élytres, puis aug-
mentant dans le tiers moyen et devenant en dehors semblable à celle
du pronotum, accompagnée de séries de points plus gros bien impri-
més sur les côtés et diminuant peu à pt»u en dedans, au point de dis-
paraître entièrement \ers la suture. CVsl l'espèce de beaucoup la
moins fortement ponctuée de celles d'Orient.
Saigon [Delauney], Mytho, Pnom-Penh, Qui-nhon [de la Perraudière).
Amphlops Somatreii»!», n. sp. — Long. 3-3 1 2 mill. —
Ovalis, brerissimu$, subrotundm, hemisphaeriats, funco<a$UineuSyCapiie
angiule ad chjpeum, prothoracis elyhvrumqfie latehbus fen^ineis, ca-
pite et pronoto sat fortiter, dense et subaeqiialiter punctatis, elytris sat
dente et magis inaequaliter, fortius ad lalera, obsoletiun ad suturam
puMtnlin,senebu$ punctonim majorum regularibus, extus magis im-
pressis et usgue ad suluram distinctis notatis.
62 D*^ M. RÂGIMBAAT.
Cet Amphiops se distingue du précédent par sa forme un peu moins
courte, sa couleur plus foncée, sa ponctuation beaucoup moins inégale
sur le pronotum, plus forte et plus régulière sur les élytres et bien
distincte, quoique plus faible, jusqu'à la suture, par les séries ponc-
tuées un peu plus imprimées en dehors et toutes bien distinctes jusqu'à
la suture.
Sumatra (Foerster).
Ampliiopii annamlla, n. sp. — Long. 3-3 i/4 mill. — Prae-
cedenti simillimus, paulo minus latus, magis castaneus, elytris rufes-
centibus et maculis fuscis vagis triseriatim disposais orna lis; puncta-
tura in pronoto magis inaeqimli (praecipue ad latera), in elytris extus
tnagis inaequali, seriebus extus magis profundis, intus similibus.
Forme moins élargie, presque un peu oblongue, moins régulièrement
convexe, arrondie, Tinsecte vu de côté, plus gibbeuse vers le milieu
des élytres, couleur plus rousse avec les rangées de taches foncées des
élytres peu apparentes; la ponctuation du pronotum est plus inégale,
plus dense, avec les gros points de la région externe plus développés;
la ponctuation des élytres parait encore plus inégale , les petits points
étant plus uns, les séries ponctuées sont plus profondes et leurs points
sensiblement plus gros en dehors.
Annam.
Amphiops pedestris Sharp. — Long. 2 12-3 D^ill. — Roux
châtain uniforme, court et subhémisphérique, ponctuation dense et ru-
gueuse sur le pronotum, surtout en dehors où les gros points sont très
distincts et très profondément imprimés; points sériaux des élytres
très gros et profonds, avec ceux des intervalles aussi gros en dehors,
près de la suture ces points deviennent beaucoup moins gros et en
môme temps les points fins, presque complètement invisibles en dehors,
augmentent beaucoup et dominent dans le tiers interne.
Saigon (Delauney); Ce>lan, Inde; Sumatra.
Amphiops mirabilis Sharp. — Long. 2 2/3-3 12 mill. — Très
court, subhémisphérique, brun noir ou châtain foncé et dans ce cas les
élytres sont plus clairs et vaguement marqués de taches noirâtres
rondes en séries, ponctuation de la tête et du pronotum dense, très
inégale, rugueuse en avant de la tète, les gros points des côtés du pro-
notum très développés ; séries ponctuées des élytros canaliculées en
dehors, les points très rapprochés, de même dimension que les gros
points des intervalles qui sont irrégulièrement disséminés; dans les in-
tervalles internes ces gros points deviennent de plus en plus clairsemés
CanMbutian à la faune itidchchinoise, 63
et on y distingue mieux les points extrêmement petits et nombreux.
Tonkin : Hanoi {Deinange). Ceylan, Inde.
Var. varlMomis, n. var. — Punetis, pvaecipue in elytns, niajori'
bus et magis approximatis.
Dans cette variété les gros points des séries et des intervalles des
élytres sont encore plus profondément imprimés et plus larges, ce qui
les rend en même temps plus rapprochés et souvent polyédriques ; les
gros points des côtés du pronotum sont également énormes.
Birmanie : Toungoo. Java.
Goelostoma simplex Sharp. — Annam : Qui-nhon (de la Permu-
dière); Saigon; Birmanie : Tharraouaddy [Corbett). Inde, Ceylan; Su-
matra; Chine, Japon.
Goelostoma orbiculare Fab. — Saigon [Delauney], Mytho {de la
Perraudière), Hanoï [Deniange); Birmanie : Tharraouaddy {Corbett),
Toungoo. Sumatra; Bornéo; Inde; Europe; Afrique.
Dactylostemum nitidnm Cast. — Long. 5-5 ii mill. — Stries
des élytres profondément canaliculées en arrière et sur les eûtes, beau-
coup plus fines et non enfoncées en dedans et en avant où elles n'at-
teignent pas la base.
Annam : Hué {Delauney}; Malacca.
Dactylosternum rnbripes Cast.? — Long. 6-7 mill. — DiiTère
du précédent par la taille plus grande, la forme plus large, les stries des
élytres moins profondes. Les deux formes ne font peut-être qu'une
seule esp^'ce, car certains exemplaires paraissent bien intermédiaires.
Annam : Hué {Delauney] ; Tonkin ; Malacca. Inde, Java, Sumatra, Phi-
lippines, Bornéo.
Dactylosternum dytiscoides Fab. — Heconnaissable à la couleur
rouge de la tête et du pronotum.
Poulo-Pinang, Malacca. Bornéo, Morotai, N"'-Angleterre, etc.
Cercyon vicinalis Walkor {niyrireps Mots., atrireps (iemni. et
Har.). — Houx avec la léte noire, stries ponctuées profondes.
Saigon, Myiho (de la Perraudière). Snmnira] Ceylan, Inde; Suluba^^a.
Cryptoplenrnm ferruginenm Motsch. — Très semblabh* à notre
C. atoniuhum F., mais d'un rouge ferrugineux.
64 D" M. RÉGIMBART.
Saigon [Delauney).
Sphaeridimn quinquemaoulatum Fab. — Saigon, Hué {Delau-
netj), Mytho, Tourane [de la Perraudiére). Inde, Ceylan, etc., extrê-
mement abondant.
Sphaeridium dimidiatum Cast. — Saïgon [Delauney). Sumatra,
Java, Chine, Inde.
HydrochuB lacustris Nietn. — Long. 2 mill. — Voisin de notre
H, angustatus Germ. et surtout de la var. foveostriatus Fairm., mais
plus petit, avec les angles antérieurs du pronotum plus accentués,
les cinq fovéoles du disque à peine indiquées et les points des stries
aux élytres plus gros.
Mytho {de la Perraudiére). Ceyian. Inde.
Hj^droclius annamlta, n. sp. — Long. 2 3/^-3 mill. — EUm-
gatus, subparallelus ; aliquoties niger, saepissime glauco-metallicus,
aeneus, viridis, caeruleus et cupreus; capite fortiter dense punctato,
inter oculos trifoveolato, pronoio fortiter dense punctaio, ante me
dium trifoveato, post médium in disco foveis duabus m>agnis connatis et
utrinque foveola minuta profunda instructo , elgtris striato-puncUUis ,
punctis maximis, intervallis paribus convexis, 4 et 8 et sutura costaUn
elevatis; palpis pedibusque rufis.
Forme allongée et subparallèle, coloration rarement noire, presque
toujours d'un métallique glauque et alors très variable ; ponctuation
de la tète et du pronotum forte et profonde, tête pourvue en arrière
de la suture frontale de trois petits sillons longitudinaux; pronotum
un peu rétréci en arrière, pourvu avant le milieu de trois fossettes
assez larges dont la médiane est mal limitée en avant, après le milieu
de deux fossettes discales, séparées Tune de l'autre et de celle qui est
devant par une ligne élevée et étroite en forme de Y, séparées par une
ligne élevée analogue des deux latérales qui sont plus petites et plus
profondes. Élytres pourvus de profondes stries régulières dont les
points sont tellement gros et rapprochés qu'ils deviennent polyédriques
et les intervalles absolument linéaires et en zigzag; les intervalles
pairs sont plus élevés que les impairs et en particulier, le 4* et le 8«»
ainsi que la suture, sont sensiblement élevés en côtes. Les pattes et
les palpes sont rouges, Textrémité des fémurs et du dernier article des
tarses et des palpes noirâtre.
Annam : Qui-nhon [de la Perraudiére).
CONTRIBUTION
A L'ÉTUDE 6ÉNÉRALE DES HYLOPHILIDÂE
par Maurice Pic.
AVANT-PROPOS
Aucun travail d'ensemble n'ayant été publié sur les Hyhphilidae , j'ai
pensé qu'il y avait là une lacune scientitique à combler; je me suis mis
à l'œuvre pour entreprendre l'étude générale de ces petits Hétéromères;
malheureusement, faute de matériaux d'étude suffisants, j'ai été forcé
de traiter certaines faunes d'une façon provisoire. Ayant dû renoncer
momentanément, à la publication d'une étude monographique, j'ai dû
me borner à donner quelques tableaux synoptiques et de nombreux
catalogues; faute de mieux, je me suis eiïorcé de réunir au moins
tous les renseignements généraux susceptibles de faciliter, pour l'a-
venir, l'étude générale des Hylophilidae. J'espère que ce travail per-
mettra à nos collègues, sinon de connaître toutes les espèces de
cette famille, du moins d'en reconnaître un bon nombre et surtout
d'avoir des Indications bibliographiques à peu près complètes.
J'ai divisé mon étude en deux parties : la première limitée à la seule
(aune paléarctique, la deuxième étendue à celle de toutes les parties
du monde, l'Europe proprement dite exceptée. Le but de ceUe division
est de répondre plus facilement aux étud(*s de chacun ; beaucoup de
Bos collègues s'occupent seulement de la faune eump^'^enne, plusieurs
sont limit(^ à la seule collection d'une faune spi^ciale ; avec cette di-
\ision, chacun trouvera à sa place sa part d'étude, sans être entravé
par de nombreux éléments étrangers, et le tout réuni facilitera la be-
sogne des spécialistes futurs.
Quelques mots sur la composition de chacune de ces deux parties ne
seront inis de trop. La première partie comprend : i"" Un synopsis inspiré
des < l^stimmungs Tabelle XL Hylophidae » et complété de notes des-
criptives ou autres; t" un catalogue d'habitats détaillés, pour mieux
marquer la répartition géographique de quelques espèces ; .'{'' h* catalogue
bibliographique et synonymique de toutes les esp<»ces n*ntrant dans la
faune paléarctique (Euro|)e, Afrique S4»pt'% et Asie Occ'«), faune cor-
respondant à celle adoptée par de Marseul pour son catalogue des
Coléoptères de l'Ancien Monde. J ai ajouté aux HitlophUidae le petit
groupe très intéressant des Trotommdrini , qui doit rentrer plutôt dans
Àan. 8oc. EDt. Fr., liiii 11903]. :;
66 Maurice Pic. (2)
les Scraptiidae, soit parce que ce genre a été catalogué près des Hylo-
philus, soit à cause du faciès de certains de ces insectes qui peut
prêter à confusion ; en parlant ici du genre Trotammideay j'empêcherai,
je Tespère, pour l'avenir qu'une espèce de ce genre puisse se classer
dans les Euglenes, cas produit déjà in litteris.
Dans la deuxième partie (actuellement en préparation), je trai-
terai séparément la faune de chaque partie du monde (Europe ex-
ceptée). En dehors de la zone méditerranéenne (*), les Hylophilidat
paraissent avoir d'ordinaire un habitat peu étendu, souvent restreint
à une région; l'étude géographique de ces insectes me semble donc
plus profitable qu'une étude d'ensemble renfermant mélangées toutes
les espèces du globe. J'ai une raison d'ailleurs très sérieuse en divi*
sant mon travail : cette séparation me permet d'étudier avec plus d'u
nité les faunes do l'Afrique et de l'Amérique méridionale pour les-
quelles j'ai de sérieux matériaux d'étude, tandis que pour les autres
je m'inspirerai des travaux de divers spécialistes plus complets, plutôt
que de m'en rapporter à mes études personnelles insuffisantes ou moin-
dres. Chaque partie du monde sera donc traitée, pour les raisons que
je viens d'énoncer, séparément, c'est-à-dire que je m'occuperai succes-
sivement 1® de l'Asie, 2^ de l'Afrique, 3** de l'Océanie, 4<* de l'Amérique;,
et encore cette dernière sera-t-elle divisée en trois parties, correspondant
aux principaux travaux restreints qui sont actuellement publiés : sur l'A-
mérique septentrionale, par M. Th. L. Casey; sur l'Amérique centrale,
par M. Champion; sur l'Amérique méridionale, par moi-même. Après
chaque faune, on trouvera le catalogue bibliographique et synony-
raique de toutes les espèces de cette faune, exception faite pour l'Amé-
rique 011 je ne donnerai qu'un seul catalogue réunissant toutes les
espèces américaines.
Dans la première partie traitant la faune paléarctlque, je mentiomie
44 espèces et 11 variétés, mais il ne faut compter que 17 espèces et
6 variétés spéciales à l'Europe. Je ne puis pas fixer maintenant le nom-
bre des espèces qui rentreront dans la seconde, je me contenterai de
dire qu'actuellement les Hylophilidae sont représentés dans le monde
entier par plus de 200 espèces et lo variétés environ.
Il est impossible de donner maintenant le chiffre exact des genres
rentrant dans cette famille, car ceux créés par M. Th.-L. Casey ont été
établis à la suite d'une étude insuffisante et la plupart me semblent
(1) Dans cette zone on trouvera un certain nombre d'espèces vivant simal-
lanément en Europe, Afrique septentrionale et Asie Occidentale, entre aatres :
H. pruinosus Ksw., populneus Panz.
(3) Contribution à Vétude générale des Hylophilidae. 67
avoir plutôt une valeur sous-générique; aussi ai-je groupé presque
toutes les espèces dans le genre Hylophilus. En résumé, j'accepte en
dehors de Hylophilus, seulement les genres Phytobaenus Sahlb., Hylo-
haenus Pic et Cnopus Champ., sans oser me prononcer catégorique-
ment, faute de matériaux d'étude sufflsants, sur la valeur des genres
australiens établis par Blackburn sous les noms de Syzeton, Syzeto-
ninus et Syzetonellus,
Le nom générique de Hylophilus, remplaçant celui plus connu de
Xylophilus, a été publié en 1825 par Berthold , dans sa traduction des
Familles naturelles du règne animal de Latreille, avec populneus pour
type. Le nom de Hylophilus Berthold (= Xylophilus Latr.) ne doit pas
être confondu avec le nom de Xylophilus proposé en 1823 par Man-
oerheim comme simple sous-genre A'Eucnemis. Au genre Hylophilus
Berthold se rapportent comme synonymes les noms de Xylophilus
Curtis [British, Ent., vol. Vif, p. 299, 1830) ou autres auteurs, et
Aderus Westw. [Zool. Journal vol. V, p. 57) et comme sous-genre le
nom é^Euglenes Westw. ; aussi est-ce à tort que ce dernier nom d'Eii-
glenes a été mis dernièrement en avant, ainsi que le nom de tribu
Euglenini,
C'est Thomson {Skandin. Col,, VI, 4804, p. 367) qui paraît avoir le
premier indiqué la curieuse structure de l'abdomen des Hylophilidae,
cet organe n'étant composé (par suite de la soudure, soit partielle et
seulement médiane, soit complète, des deux premiers segments) que
de 4 segments libres, structure qui fait de ces insectes un groupe bien
distinct dans les Hétéromères. Ce caractère abdominal a été adopté,
par M. Champion (Diologia Centrali-Amer. IV, part. Il et Ent. mont.
Mag. 1890, p. 264) et, plus n»cemment, par M. Th.-L. Casey [Coleopt.
yotirex, VI, in An. New-York Ac. Sciences VIII, 1895) dans leurs pu-
blications sur les Hétéromères américains.
Les caractères généraux attribués par les auteurs aux Hylophilidae
se résumeront ainsi : insectes Hétéromères (c'est-à-dire ayant les tarses
antérieurs et intermédiaires de 5 articles et les postérieurs de 4), de
petite taille, à abdom«»n composé de 4 segments libres, le premier étant
long et formé de deux parties soudées (soudure complète ou médiane
seulement), tarses ayant l'antépénultième article lobé en dessous et le
pénultième simple; palpes labiaux à dernier article grand et plus ou
moins dilaté, souvent sécuriforme ; tête plus ou moins accolée au pro-
thorax ; premier article des tarses postérieurs généralement bien plus
long que les autres réunis.
I^s Hylophilidae sont des insectes de petite taille, dont les membres
oflrent fn'»quemment chez la même espèce une structure différente
68 Maurice Pic. (4)
suivant les sexes; ils présentent des formes nombreuses, un mode
d'insertion des antennes varié, des yeux petits ou gros, rapprochés ou
écartés, et aussi de très curieux caractères (quelquefois sexuels) chez
les espèces exotiques, par exemple les antennes flabellées chez c^, etc.
Les espèces européennes sont moins changeantes, mais quelques-unes
cependant présentent des modifications particuUères, entre autres les
antennes des Anidorus c5 et les pattes de H, tnonstrosipes Pic.
Les mœurs de cette famille sont presque inconnues. Dans une courte
note Perris [Ann. Soc, ent. Fr. 1868, p. 308) dit que H. sanguivuh
lentus Ksw. est sorti d'une coque soyeuse grisâtre de i i/2 mill. de dia-
mètre, récoltée sous une écorce de pin.
Je ne veux pas chercher à retrouver l'origine ancestrale des HyUh
philidae, car il me semble superflu, pour reconnaître et déterminer
maintenant des insectes dont la structure abdominale n'est composée
que de 4 segments libres, de prétendre, à la suite de quelques hono-
rables collègues, que l'ancêlre des Coléoptères était un Névroplère à
huit arceaux ventraux visibles (Ann. Belg. 1900, p. 356) ou plus an-
ciennement encore un Myriapode (Ann. Belg. 1901, p. 166) ('). Je me
contenterai de dire que, si l'on admet que les types ancestraux des
Coléoptères ont huit ou six segments abdominaux, évidemment les
Hylophilidae n'en ayant que quatre peuvent être regardés comme des
insectes très dégénérés, et des descendants peut-être en dernier lieu
des Scraptiidae qui ont 5 segments libres?
Les ailes des Hylophilidae sont bien plus longues que les élytres, re-
pliées et plissées, de couleur grise ou noirâtre; les nervures médiane
et radiale paraissent réunies (chez H. populneus Panz.) par une ner-
vure transversale sinuée. Il convient de dire que la nervation des ailes
est très difficile à observer, soit parce que cette nervation est peu
marquée, soit parce que ces organes sont difficiles à étaler convena-
blement chez d'aussi fragiles insectes ; on hésite d'ailleurs à étudier
ces organes dans la crainte de mutiler des échantillons rares et de dé-
truire des types trop souvent uniques.
Je ne crois pas superflu de rappeler ou de signaler (en dehors de ma
collection qui contient les types de plus de 50 espèces européennes ou
exotiques) les collections de Hylophilidae qui semblent les plus inté-
ressantes par les types, plus ou moins nombreux, qu'elles contiennent.
Pour la faune d'Europe et circa, les principales collections à consulter
sont celles de Thomson et Kiesenvvetter, en Allemagne ; Baudi di Selve,
(1) Pourquoi d'ailleurs rechercher un seul insecte ancestral, quand plusieurs
ont Traiserablablement coeiislé?
(5) Contribution à Véiude générale des Hylophilidae. 69
au Musée de Turin; Mulsant et Rey, Abeille de Perrin, en France.
Pour la faune asiatique on trouvera quelques types dans la collection
Andrewes, d'autres doivent exister dans la collection Motschulsky,
enfln les espèces japonaises flg:urent toutes dans la collection de
M. G. Lewis, et en partie dans la collection de Marseul, au Muséuni
de Paris. La plupart des types de la faune africaine se trouvent dans
les collections Ch. Alluaud et Pic. Pour la faune de TOcéanie , la ma-
jeure partie des types australiens et tasmaniens sont restés dans les
collections australiennes et quelques-uns, ainsi que les espèces décrites
des Antilles par M. Champion, sont en Angleterre. M. Blacliburn con-
serve sans doute les types des espèces de la Nouvelle-Zélande qu'il a
décrites. Moins une espèce [fasciculatus Mars., de Java, décrite du Mu-
sée d'Histoire naturelle de Leyde), j'ai décrit toutes les espèces pro-
venant de Java et Sumatni et les types figurent, soit dans ma collec-
tion, soit au Museo civico di Genova (*). Presque tous les types des
espèces rentrant dans la faune de l'Amérique septentrionale sont restés
dans les collections américaines, tandis que ceux des espèces décrites
par M. Champion, de l'Amérique centrale, sont dans les collections
anglaises. Les types des espèces mexicaines décrites par moi sont dans
ma collection. Pour les espèces décrites de l'Amérique méridionale (et
toutes publiées par moi] on en trouvera les types, soit dans la collec-
tion Sahlberg, soit dans ma collection, cette dernière ayant été augmen-
tée n'»cemment des récoltes de M. E. Gounelle au Brésil.
Pour les Hylophilides exotiques de diverses provenances j'ai vu ou
étudié de nombreuses espèces et un certain nombre de types dans la
collection de Marseul au Muséum de Paris.
A la suite de cet avant-propos, et avant d'aborder chacune des parties
composant mon Étude générale, je donne la liste bibliographique des
principaux ouvrages ou articles méritant d'être consultés pour l'i^tude
des Hylophilidae. J'ai négligé de mentionner tous les articles renfer-
mant, soit une description isolée, soit une simple énumération* d'es-
pèces, comme par exemple ceux-ci : Fairmaire in.- An. Belg. 1883, 6XIII,
Catalogues divers, etc.; on trouvera plus loin, dans mes catalogues,
les indications bibliograhiques des descriptions primitives ou isolées.
EspcTant avoir dit tout ce qu'il est utile de connaître comme ren-
seignements généraux, il ne me reste plus, avant de traiter successi-
vement les deux parties et les diverses faunes dont je viens de parler,
qu'à solliciter de nouvelles communications et à remercier très cor-
(1) A signaler encore quelques types dans la collection Pb. François. à-Paris,
et au Musée national hongrois.
70 Maurice Pic. (6)
dialement tous nos collègues obligeants qui m'ont aidé pour ce travail
soit par leur savoir, soit par des communications variées. J'adresse des
remerciements particuliers à nos collègues MM. E. Abeille de Perrin,
Ch. Alluaud, L. Bedel. Ph. François, D'' Grcstro, Major L. von Heyden,
E. Reitter, J. Sahlberg.
En demandant à tous les entomologistes d'excuser ce long, mais in-
dispensable avant-propos, je viens les prier de vouloir bien user
d'une grande et nécessaire indulgence pour juger ma « Contribution
à l'étude générale des Hylophilidae »,
Digoin, novembre 1902.
LISTE BIBLIOGRAPHIQUE
des principaux ouvrages ou articles traitant des Hyiopliil/dae.
1825. LATREU.LE. Familles naturelles du Règne animal, p. 383.
1827. Bërthold. Latreille's natur. Fam. des Thierreiches.
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1870. Gemmlnger et Harold. Calalogus Coleoptororum. VII, p. 2084 et
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(7) Contrilmtian à V étude générale des Hylophilidae. 71
1872. E. Abeillb de Perrin. Études sur les Coléoptères cavernicoles,
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1890. G.-C. Champion. Biologia Centrali-Americana, vol. IV part. II.
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1893. G.-C. Champion. Biologia Centrali-Americana, Vol. IV, part. Il,
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18î>5. Tif.-L. Casey. Coleopterological Notices VI. (Ann. New- York Ac.
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1895. M. Lea. New species of australian Coleoptera. (He\. lin. Soc.
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72 Maurice Pic. (8>
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1896. M. Pic. Xylophilides et Anthicides recueillis en Algérie, ayril à
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juin 1896. (Rev. Bourb. IX, p. 162 à 169.)
«
1896. G.-C. Champion. On the Heteromerous Coleoptera of S*-Vincent^
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1896. L. Fairmaire. Coléoptères de Tlnde recueillis par M. Androwes»
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1898. £. Ragusa. Catalogo ragionato dei Coleotteri di Sicilia, p. 223^
et 224 (n Natur. Siciliano n^* 9 à 12.)
1899. M. Pic. Xylophilides et Anthicides recueillis en Orient en 1899.
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1899-1900. Dksbrociiers des Loges. Faunule des Coléoptères de la
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1900. M. Pic. Étude sur les Hylophilidae, Anthicidae et Pedilidae de
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1902. M. Pic. Gênera Insectornm, publié par P. Wytsman, fam. Hylo--
philidae.
(9) Contribution à Vètude générale des Hylophilidae, 73
PREMIÈRE PARTIE
[faune D'BUROPE, AFRIQUE SEPTENTRIONALE ET ASIE OCCIDENTALE]
Renseignements divers, historique.
Depuis Mulsant et Rey (Colligères 1866) et Baudi de Selve (Golëopt.
Hétéromères 1877) il n'avait pas été publié d'étude d'ensemble sur les
Hylopkilides de notre faune, c'est pourquoi j'ai cru devoir écrire récem-
mont une petite étude synoptique ; cette étude synoptique, traduite en
allemand par M°"^ Th. Pic, a été publiée en 1900 sous les auspices de
M. Edmund Reitter dans les Bestimmungs-Tabellen n^ XL. Ce fascicule
des Best. Tabellen m'a principalement inspiré pour ce nouveau travail
et la plupart des anciens tableaux synoptiques n'ont pas été remaniés.
Cependant cette nouvelle étude est un peu plus étendue, augmentée
des Trotommideini et complétée par deux catalogues. Plusieurs espèces
sont malheureusement à l'heure actuelle insuffisamment connues et
la connaissance précise des deux sexes serait très nécessaire pour
établir absolument la validité ou fixer la place de deux ou trois autres;
l'examen des types de certaines espèces mal définies, comme Interalix
(îredl., tirolensis Gredl. [peut-être d et 9 d'une espèce unique] serait
indispensable pour confirmer la validité incertaine de certains noms.
Pour éviter quelques fausses interprétations faciles, j'ai mis quelques
points de doutt^ dans la rédaction de mon étude (({iiand je ne suis pas
absolument sOr de la spécification nominale), j'ai ajouté quelques
notes complémentaires pour les espèces incertaines, enfin j'ai laissé
a l'interprétation de chacun toutes les espèces que je n'ai pas vues en
nature ou que j'ai insuffisamment étudiéc^s, me contentant do réunir
à b un des tableaux les descriptions de ces espèces que chacun pourra
comprendre à sa guise, en attendant la consultation des types.
Je ne rappellerai pas l'historique complet des Hylophilides, cet his-
torique ayant été donné par Mulsant et Rey dans le volume des Colli-
gères^ il me parait superflu de le reproduire ; je me contenterai de dire
quelques mots sur les plus récents ouvrages.
Mulsant et Rey dans leurs Colligères (1866) divisent leur groupe des
Xylophilides (voisin des Anihicides) sous les noms sousgi'nériques
suivants : Olotelus [nouveau], Anidorus [nouveau], Ktiglenes Weslw.
et iderus Weslw. — Xylophilus, avec une note sur Phiftobaenus Sahl-
berg — Baudi de Selve (Eteroineri 11, 1877, p. 72, in Âtli délia Healo
74 Maurice Pic. (10)
Acad. Scienze Torino vol. XII) place les Xylophilides dans la famille
des Pedilidi, de la 2* tribu des Scraptidi (>) et danç la première sec-
tion de cette tribu avec les caractères de : « prothorax plus étroit que
les élytres, etc. », Baudi ne tient pas compte des sous-genres établis
•et se contente de grouper les Xylophiîtis en trois groupes caractérisés
par la proportion des i**"» articles des antennes, Tinsertion de celles-ci,
la forme des fémurs postérieurs simples ou épaissis et un peu arqués
{pour populneus Panz), et décrit les X, minor (prés brevicomis Perris),
du Piémont et cypnus, de Chypre (près pruinosus Ksw.).
Dans Bestimmungs-Tabello XL, j*ai rétabli les sous-genres de Mui-
sant et Rey augmentés de deux autres : PseudanidortM et Puudeu-
glenes nommés par moi ; j'ai adopté aussi le nom de Hylophilus Berth.
à la place de celui de XylophUus Latr. des précédents auteurs. J'ai dit
quelques mots dans mon avant-propos au sujet de l'emploi de ce nom
de Hylophilus, puis donné antérieurement des renseignements plus
complets (Y^orwort ex Best. Tabelle XL) sur l'historique des noms
génériques d'Aglenm Westw. et XylophUus Latr. primés par le nom
de Hylophilus Berth., je n'y reviendrai donc pas ici.
Le Catalogus Heyden, Reitter et Weise range les Xylophilides sous
le nom de tribu Euglenini ce qui n'est pas admissible, car le genre
Euglenes est publié après les genres XylophUus Latr. ou Hylophilus
Berthold et d'un autre côté Westwood (Zool. Journ. v. p. 359, 1829],
avant de défînir son genre EugleneSy a publié son genre Aderus; le
nom de Hylophilus Berth., par conséquent, doit primer. Le nom d'il-
derus Westwood se confond avec les noms de XylophUus ou Hylo-
philus, mais le nom d'Euglenes doit être maintenu comme sous-
genre.
Le genre Hylophilus, ayant pour type populneus Panz., a été ainsi
délini primitivement : « Les antennes vont en grossissant, les palpes
labiaux se terminent pai* une massue sécuriforme, les cuisses posté-
. rieures sont fortes, les tarses de 4 articles ». Ces caractères primitifs
doivent être un peu modifiés maintenant, notamment en ce qui con-
cerne le nombre des articles des tarses, et augmentés du plus impor-
tant de tous, celui tiré de la structure abdominale. On trouvera dans
l'avant-propos les caract^Tes généraux de cette famille. J'ajouterai que
les HylophUidae rentrant dans la faune d'Europe et chrca ont la tôle
un peu échancrée en arrière, dépourvue de c<iu, accolée [Hylophilus)
ou même rentrant (Phytobaeuus) dans le prothorax, les hanches inter-
médiaires sont subgiobuleuses. les élytres plus larges que la base du
(1; Caractérisée par o la partie postérieure de la li^le contigQe au prothorax n.
(il) Contribution h Vétude générale des HylophUidne. 75
prothorax, les antennes de 11 articles diversement insérées, le dernier
article des palpes maxillaires sécuriforme. Aux Hyhphilidae, j'ajoute
le genre Trotommidea Reitt. qui me parait devoir rentrer dans les
Scraptiidae par la structure abdominale composée de cinq se^^ments
libres. Le dernier article des palpes maxillaires des Trotommidea est
cultrilorme et ce genre diiTère des autres Scraptiini ou Scraptiidae par
le prothorax moins large à sa base que les élytres, la structure des
antennes (articles 2 et 3 très courts) ou des tarses, enfin par les yeux
n^niformes.
Les espèces de Hylophilidae de nos pays offrent de remarquables
différences dans la forme de leur tète étudiée d'après les yeux et l'in-
sertion des antennes et peuvent se répartir dans plusieurs sous-genres
classés surtout par l'étude des caractères tirés de ces insertions diffé-
rentes. Les (5 se distinguent des 9, soit par les antennes un peu plus
fortes ou mêmes monstrueuses {AnidortM), soit par les cuisses pos-
térieures munies d'une brosse pileuse ou ces membres plus longs,
soit encore par la forme moins élargie, les antennes plus robustes. Les
Trotommideini c5 ont une forme d'ordinaire plus allongée que Q et
toujours les antennes sont plus longues dans le premier de ces sexes.
J'ai toujours capturé (plusieurs espèces) les Trotommidea, soit en
battant les Chênes (quelquefois sur les branches mortes de ces arbres),
soit sur les buissons de L<entisque, en mai ou juin. On trouvera les Hy-
lophilidae, surtout pendant l'été, en battant les buissons ou les arbres
exposés au soleil, dans les détritus faits de brindilles de bois, dans les
pailles sèches, les fagots de sarments et autres; ils se capturent rare-
ment en nombre. Les mois les plus favorables pour les chasses parais-
sent être avril, mai et juin en Algérie et de juin à septembre en France;
on peut cependant rencontrer quelques spécimens jusqu'en novembn»
4*t dès le mois de mars (').
Pour h rédaction de cette première partie j'ai disposé des matériaux
suivants :
1" Ma collection composée des collections Grilat, Jacquet, Leprieur,
Lethierry, Reitter et Toumier.
t' Diverses communications dues à nos collègues MM. E. Abeille
de Perrin, L. Bedel, A. Fauvel, D*" Horwalh, Major L. von Heyden,
IK Normand, E. Peynui, A. Théry, Capit;iine de Vauloger, elc, etc., que
jv remercie très sincèrement de leur gracieux et profitable concours.
(I) M. Aug. Méqaignon m'a signalé une récente capture inléressante, celle de
JiylophilHi populneu s Phnz, en plein hiver, dans un Peuplier creui, dévoré
par Cosnonus plnnatus Bedel; notre collègue pense que cet Hylophitus pour-
rait bien être parasite du CossonuSf ce qui ne me paraît pas impossible.
76 Maurice Pic. (U)
Étude synoptique et notes ou descriptions complémentaires,
I. Groupe Trotommideini (in Scrfqftiidae), Abdomen de 5 segments
libres. Dernier article des palpes maxillaires très long, cultriforme ~
genre TroUmmidea Reitt (4 espèces). Forme allongée, diminuée aux
2 extrémités. Tête petite, un peu détachée du prothorax. Antennes c5
plus longues et plus fortes que 9, composées de il articles, les f^ et
3« très petits. Prothorax moins large que les élytres.
II. Groupe Hylophilidae, Abdomen composé de 4 segments libres, le
i^' formé de 2 parties soudées. Dernier article des palpes maxillaires
sécuriforme (2 genres, 7 sous-genros et 40 espèces environ). Forme
plus ou moins parallèle. Tête grosse, de la largeur du protborax. An-
tennes de même longueur, ou à peu près, dans les 2 sexes, générale-
ment presque semblables ou seulement plus fortes (monstrueuses ches
Anidortu (5) chez (5.
I. Groupe, TROTOMMIDEINI.
Genre Trotommidea Reitt.
Antennes insérées en dedans de l'œil, à 3« article court plus étroit
que 2** qui est également court, 4« article très long, égalant presque 5«,
celles-ci plus longues et plus fortes chez c^. Insectes par leur forme
voisins des Scraptia Latr. mais avec le dessus du corps un peu con-
vexe, le prothorax moins large que les élytres, les yeux à peine échan*
crés. 9 faciès de Scraptia. 6 quelquefois à faciès de Hylophilus très
allongé.
1 . Coloration du dessus du corps entièrement foncé 2.
1' Coloration du dessus du corps en partie lestacée ; tête foncée,
prothorax testacé, élytres d'un brun foncé. Sardaigne
(coll. Baudi au Musée zoologique de Turin) Baudii Pic-
2 . Protborax nettement transversal, subarrondi sur les côtés
en arrière. Forme plus ou moins trapue ou du moins
très peu allongée 3.
2' Protborax pas plus large que long, presque droit sur les cô-
tés en arrière. Forme plus ou moins allongée. Espèce
variant un peu de sculpture prolhoracique, avec les pat-
tes, soit entièrement teslacéos, soit teslacées avec les
•
(13) Cantrilmtkm à Vétude générale des Hylophilidae, 77
«
cuisses plus ou moins rembrunies. — Long. 2-2, 3 mill.
Algérie : Philippeville : Mont Edough, KabyUe [types in
coll. Pic). — Zante à Prodromos et Keri (Pic). — Mont-
Liban (Peyron).— Tunisie : Teboursouk (D' Normand),
GardimaouetAin Draham (Pic). — [S<donae Pic, ex Reit-
1er in litteris] elongata Pic (*).
3. Antennes testacées ainsi que les pattes; forme très tra-
pue; avant-corps presque mat. — Long. 2,3 mill. Dal-
matic : Salona près Spalato (type in coll. Pic). Salonae Reitt.
3' Antennes obscures ainsi que les pattes ; forme un peu al-
longée; avant-corps légèrement brillant. — Long. 2 mill.
Corfou : Peleka [types in coll. Pic) cotryrea Pic.
II. Groupe IIYLOPHILIDAE.
TABLEAUX DES GENRES OU SOUS-OENRES.
«
i. Tète non sensiblement inclinée en avant, non emboîtée dans
le prothorax, toujours visible en dessus [Hylophilus di-
vers). Yeux non sensiblement échancrés; antennes va-
riablement insérées avec ordinairement au moins la
moitié de leurs articles intermédiaires un pou allongés,
souvent très allongés 2.
— Tète bien inclinée en avant, emboîtée dans le prothorax et
cachée par celui-ci, vue de dessus. Yeux profondément
(1) Je profite de l'occasion pour corriger une erreur descriptive. J'ai dit
iBuU. S. ent. Fr. [1893], p. 85), à la suite de l'étude d'exemplaires défectueux
on mal préparés, que les antennes de Trolommidea étaient composés de lo ar-
ticles; en réalité ces organes sont composés de 11, ainsi que je l'ai décrit
plus tard {Bull. Soc. Zool. Fr. [1896], p. 52); le 3* article chez ^ est un peu
moins coartet plus facile à voir que chez c^. Trompé par une détermination de
M. Reilter, j'ai signalée tort dans le premier de ces articles T. Salonae Reitt.
4'Algérie,au lieu de décrire alors T. elongala n. sp., ce que j'ai fait plus tard
en 1896, après l'examen du t)pe de Salonae actuellement dans ma collection.
11. Peyron a récollé à Achcout dans le Mont Liban quelques Trolommidea
(dont deux qu'il a bien touIu me donner) qui diffèrent d' elongala par des carac-
tères si faibles que Je n'ai pas osé les séparer. II ne m'a pas été possible non
plus de séparer les exemplaires que j'ai recueillis en Grèce de ceux d'Algérie,
les faibles différences propres à certains exemplaires sont insignifiantes ou se
combinent variablement de façon à perdre l'Importance qu'on serait tenlt* de
leur accorder par l'eiamea d'exemplaires de taille ou de sexes différents.
78 Maurice Pic. (14)
échancrés ; antennes insérées en dedans de celle échan-
crure el ofTranl, à parlir du 3* article, leurs articles courts
et presque égaux [1 espèce] Phytobaenus Sahlb.
2 . Troisième article des antennes plus ou moins long, au moins
aussi long que le 2«, plus long ou aussi long que le 4«,
celles-ci variablemenl insérées 3.
— Troisième article des antennes courl,ordinairement plus court
que le 2«, bien plus court que le 4«. . . 7<^ s.-g. Hylophiluss. str.
3. Antennes insérées sur le milieu de la tète en dehors du bord
interne des yeux et ordinairement nettement en avant
de ces organes 4.
— Antennes insérées à la haruteur du côté interne de l'œil ou
en dedans de cet organe 5.
4. Tibias simples dans les deux sexes; yeux petits
3« s.-g. Olotelw M. R.
— Tibias monstrueux au moins chez 6 ; yeux moins petits. . .
4« s. -g. Pseudanidorué Pic.
5. Troisième article des antennes distinctement plus long que
le 2«, le 4^' plus ou moins allongé, parfois très long, ar-
ticle terminal long ou assez long; yeux grands et plus
ou moins rapprochés, ou moyens et écartés 6.
— Troisième article des antennes à peine plus long que le 2®,
le 4* subtransvcrsal ; article terminal court; yeux grands,
é<^rlés 5« s.-g. Pseudeuglenes Pic.
6. Yeux moyens, assez éloignés entre eux d 9 ainsi que du
bord postérieur de la tête; pattes d particulières 7.
— Yeux grands ou très grands surtout chez c5 ; contigus ou
presque au bord postérieur de la tète; très rapprochés
antérieurement chez c5 ; pattes cJ ordinaires
6« s.-g. Euglenes Westw,
7. Antennes insérées presque à la hauteur du bord de Tœil,
simples dans les 2 sexes; cuisses postérieures simples ç
ou munies en dessous c5 d'une sorte de brosse pileuse
faite de poils longs et clairs; élytres simples à Textrémité
dans les deux sexes 2* s.-g. Pseudolotelus Pic.
— Antennes insérées un peu en dedans du bord de l'œil, sim-
ples chez 9, particulières chez c^ avec le 3« article long
(15) Contribution à Vétude générale des Hylophilidae, 79
et large; cuisses postérieures ordînairement dentées en
dessous ou munies d'une sorte d'appendice à peu près gla-
bre d et ç ; élytres munis d'une dent à Fextrémité chez
d, simples chez Ç i**" s.-g. Anidorus M. R.
Pour faciliter les déterminations je donne ci-dessous un deuxième
tableau où les genres et sous-genres sont placés dans Tordre que j'ai
cru devoir adopter pour le classement de ces insectes.
1. Tête toujours visible en dessus, non emboîtée dans le
protborax [Hylophilus divers] 2.
— Tête emboîtée dans le prothorax et cachée par celui-ci, vue
en dessus Phytobatnus Sahlb.
2. 3' article des antennes chez d non élargi, ordinairement pas
ou un peu plus long que le 2« et élytres dans le même
sexe non dentés à Fextrémité ; cuisses postérieurs 9 sim-
ples en dessous 3.
— 3« article des antennes chez d très élargi, bien plus long
que le 2«; élytres dans le même sexe munis d'une
dent ou crénelés à l'extrémité ; cuisses postérieures 9
ayant quelquefois un appendice en dessous et parfois
subdentées près des tibias s.-g. Anidonis M. H.
3. Cuisses postérieures d non munies en dessous d'une
longue brosse pileuse, sans poils ou avec quelques
poils courts 4.
— Cuisses postérieures d munies en dessous d'une sorte de
brosse laite de poils jaunâtres longs. . . s.-g. Pseudolotelus Pic.
4. Antennes inséri'es n la hauteur du côté interne de Tœil ou
en dedans de cet organe ; yeux plus ou moins gros, sur-
tout chez d, parfois très rapprochés en avant 6.
— Antennes insérées sur le milieu de h tête en dehors du bord
interne des yeux et ordinairement nettement en avant de
ces organes; yeux ordinairement petits, trèsécartés, assez
éloignés du bord postérieur de la tête 5.
5. Tibias postérieurs d ordinaires, simples ou à peine épaissis,
sexes à peu près semblables s.-g. Olotelus M. H.
— Tibias postérieurs d plus ou moins fortement épaissis ou
dibti'^3 vers le milieu ou a l'extrémité, s.-g. Pseudanidorun Pic»
80 Maurice Pic. (16)
6. Antennes relativement longues au moins chezc5, à premier
et dernier article ordinairement plus ou moins long ;
yeux peu écartés ou très rapprochés en avant, plus
grands et plus rapprochés chez c5 que chez 9 7 .
— Antennes relativement courtes à i*^*" et dernier articles courts ;
yeux très écartés au moins chez la 9. s.-g. Pseudeugûnes Pic.
7. Antennes à S^' article long, toujours plus long que le 2«,
à peu près de la longueur du 4« s.-g. Euglenes W.
— Antennes à 3« article court et peu visible, plus court que
le 4«, à peu près de la longueur du 2« {Adei^us W.)
Hylophilus s. str.
Observations. — Toutes les espèces dUnirforu« et P««trfo/o(Wii« ont
le protherax non distinctement impressionné sur le milieu, subarrondi
aux angles antérieurs et présentent une coloration à peu près uni-
forme, les élytres étant foncés, d'un noir un peu bleuâtre, rarement
d'un roussâtre rembruni tandis que le prothorax est généralement tes-
tacé ou quelquefois obscurci, alors que les espèces des autres groupes
ont plutôt les élytres teslacés ou brunâtres en tout ou en partie ou
alors, quand les élytres sont foncés, le prothorax plus ou moins dis-
tinctement impressionné sur le milieu et souvent muni de gibbosités.
Le sous-genre Pseudohtelus Pic publié récemment (L'Echange, n** 201)
et depuis mes Besiimm. Tab. Hylophilidae, groupe et sépare 2 ou 3 es-
pèces insuffisamment connues antérieurement ou dont la place déOni-
tive n'avait pu encore être (ixée faute de la découverte du sexe cî.
Ces espèces ont été comprises autrefois, soit dans les Olotelus, soit
dans les Anidorus, mais c'est plutôt près de ce dernier sous-genre qu'U
faut les placer. Pour mettre ce nouveau sous-genre à la place que j'ai
Cru devoir lui assigner, quelques changements étaient nécessaires. J'ai
cru devoir remanier pour mon catalogue Tordre primitif de classiUca-
tion des Hylophiltis d'Europe, en plaçant d'abord en tête le sous-genre
Anidorus, parce que ce sous-genre représente par la structure singulière
des (5 le groupe le plus caractérisé; ensuite viendront les PsmdoloUltu
qui me paraissent un groupe de transition entre les Anidonu et les
Olotelus, les Pseudanidorus qui sont en quelque sorle des Olotelus à
tibias postérieurs difformes chez c5, les Pseudeuglenes qui semblent
marquer le passage entre les sous-genres précédents dont les yeux sont
plus ou moins éloignés et les deux suivants Euglenes et Aderus W.
(= Hylophilus s. str.) aux yeux gros et plus ou moins rapprochés, au
moins chez d- Ces derniers sous-genres restent à leur ancienne place
de catalogue,*^dans le tableau qui précède.
(17) Contribution à Vétude générale des Hylophilidae. 81
Genre Pliytobaeiivft Sahlb.
Co genre représenté par une seule espèce (*) est bien caractérisé par
la disposition de sa tête plus ou moins emboitée dans le prothorax, ses
antennes épaisses insérées dans réchancnire très mai^quée des yeux.
Dessus du corps d*un brun de poix ou noirâtre , pubescent, distincte-
ment ponctué. Élytres marqués chacun de 1 tache et de 1 bande d'un
jaune blanchâtre , la tache antérieure externe , la bande transversale
postérieure. Pattes en majeure partie claires, les postérieures plus ou
moins foncées. Tibias postérieurs c5 un peu arqués. — Long. 2-2,8 mill.
Pas très rare dans le Nord dé l'Europe, très rare ailleurs; France;
Croatie; Slavonie; Balkans (MerkI, in Musée National Hongrois). Se re-
trouve au Japon : scapularis Blars ('). [bUbimaculatus Hampe.)
amabilis Sahlb.
Genre Hylopliitas Bert. (Divers sous-genres)
1*^ S.-genre Anidorus Muls.-Key.
:{** article des antennes plus long ou aussi long que 4', plus long
que 2*, élargi chez c5". Yeux échancrés. assez petits, un peu plus
grands chez c5, écartés et bien éloignés du bord postérieur de la tôte.
S«»xes dissemblables, 9 très convexe et assez large, çj à forme étroite
l't allongtH» avec les élylres munis d'une très petite dent à Textrémitt'
et marqués d'une impression pubescente latérale antéri(»ure. Antennes
insérées un peu en dedans du bord interne de Tœil, simples 9, ou plus
fortes avec le .'^ article variable, plus gros que ses voisins c?; cuisses
pi>stéri«'un»s généralement subdentées ou munies en dessous d'un ap-
pendice particulier, caréné ou légèrement crénelé. Insectes à coloration
mélangée, noire et testacé rougeâtre, parfois entièrement noirs avec les
pattes testacéesoii eu partie obscures, celles-ci jamais entièrement fon-
cées. La c(»loration des pattes, pour la môme espèce varie un peu
qu«»lqu»'fois T) on 7 espèces].
( t • Parmi l<*8 espèces exotiques quelques-unes, voisines par leur Ntruclure.
doivfnt rentrer dans le ffinre nouTeau Ifylobaentts Pic (I/Rrhango n** 210).
"> S>non>mie, ex Champion in Hnt. mon. Mag., T %éT\e, t. I, p. '.îori.
A(in. Soc. Ent. Fr., Lxxii [190»l. b
82 Maurice Pic. (18)
Tableau des c5 (')•
i . Ély 1res modérément comprimés sur les côtés, plus ou moins
déprimés, quelquefois subimpressionnés sur leur partie
antérieure. Prothorax leslacé-rougeàtrc , rarement d'un
rougeàlre rembruni. Troisième article des antennes tou-
jours foncé 2.
— Élytres très comprimés sur les côtés, ornés sur le disque
d'une dépression longitudinale creuse plus ou moins
profonde. Prothorax plus ou moins obscur, rarement un
peu rougeâtre. Troisième article des antennes testacc
(forme type) ou noir (v. alpestris Pic). — Long. 1,6-
2,3 mill. Europe : Alpes, Autriche, France,? P\Té-
nées, etc nigrinus Germ. (•).
2. Troisième article des antennes peu long relativement, sen-
siblement élargi. Cuisses postérieures paraissant simples,
ou munies d'un renflement dentiforme peu marqué 3.
— Troisième article des antennes non ou à peine élargi, modé-
rément long. Cuisses postérieures munies d'un renfle-
ment dentiforme très distinct. — Long. 2 mill. Landes.
patricius Ab. (•).
.3. Tibias postérieurs droits ou presque droits. Élytres k dé-
pression latérale variable assez distincte; coloration va-
riable, généralement plus foncée 4.
— Tibias postérieurs légèrement siuués ou arqués en dehors.
Élytres à dépression latérale courte, peu marquée; co-
loration un peu rembrunie. ^ inconnue. — Long. 2,3 mill.
Algérie : Ain Sefra (coll. Pic iypel] sefrensis Pic.
(1) Il est à observer que les exemplaires plus ou moins immatures doivent
être éliminés de ces tableaux. on reconnaîtra facileinentceux-cif à première vue,
par leur as|)ect plus ou moins décoloré, ou par comparaison avec des exem-
plaires nettement colorés.
v'i; D après M. Desbrochers (Frelon. VII I, n" 4, p. y") il existerait trois es-
pèces d'/l«iV/o/v/.v en France : l"le nigrinKS Germ., dont sanguinolentes Ksw.
ne serait (|u*nni» variéle. 2« hrrricornis Perris, 3" ruficoiiis Rossi; or cc«
deux dernières esi>èc€S sont des Oiotehis, on peut d'après cela mettre en doale
la synonymie {iroposée il. c, p. ^2) par cet auteur, c'est-à-dire la réunion de
patricius Ab. (que M. Desbrochers appelle patruelis), avec nigrinus Germ.
(3) Palruelis, ex Desbrochers, in Frelon VIII, n" 4, p. 1)2 [Erreur lypo-
graphiiiuej.
(19) Omii-Omiiom à Vétude générale des HylophUidae. 83
4. Troisième article des antennes plus court et tout à fait élar
gL Yeux peu foncés, presque grisâtres. Éiytres d*unbru-
nàtreobscurci. Pattes entièrement cbires, parfois aviH! les
cuisses postérieures un peu rembrunies. — Long. 1,6-
i,3 mill. Algérie : Rélizane (coll. Pic iypel).. . testaceipes Pic.
— Troisième article des antennes moins court ou moins élargi.
Yeux plus tHi moins foncés. Éiytres et pattes postérieu-
res ordinairement plus foncés. — Long. 1,8-2,3. France
mér. d'avril à novembn\\ Algérie sanguinolent us Ksw.
1^ \ar. Unietensis Pic a les pattes moins colorées, les pos-
térieures ordinairement à peine plus foncées que les inter-
médiaires. Tibias postérieurs très peu épaissis. — Long.
i-2.3. Alg»'-rie : Tenîet (coll. Pic typel].
l>» H. laternlis Gredl. Tir. Ins. 1866-281-4; parait s*' distinguer df
Ànidoms sanguinolent us Ksw., d'apK's te description, par te ponctua-
tion fine de te tète. Dans te collection Reitter j'ai trouvé sous ce nom
un spécimen provenant de Saint-Martin Lantosque qui présente les
patt*^ à coloration ass«*z cteire avec les tibtes postérieurs très légèn*-
menl siiiués, le l**" article des antennes très gros,... mais est-il bifn dé-
teruiim*? Uesltri-s probable que le //. tiivlensis Gredl. (Tir. 1ns. 1866-
iHi-Tï v\ Abeille 1875, p. 164, est te ; de /ufmi/â Gredl. z.
Il est p«»ssible que plus tard, disposant de plus de matériaux, on
établisse quelques s > nonymies dans ce sous-genre difficile: a l'heure
actuelle les lat^ralis (iredl., tirolensis Gredl., hipponentis Pic ne sont
pas ass^^'Z bien définis, par suite de te connaissance d'un seul sexe.
Ijes ; de ce s*»us-genre sont très difficiles à séparer, j'ai essa>éce|>en-
dant d'établir quelques distinctions qui seront peut-être difficiles à
Voir |Mtiir un of*il non e\t»rré. La cohabitation des deux sexes rendra
ordinairement (irobable leur détermination sous le m«*nie nuiii sp*Hriti-
c|u«*- La connniss.'ime du :*s«*rail n»'»cessain» jM»ur fixer sûrement tepla4;e
d*» //. syrifiruf Pic que j*ai rtess*'» dans mon sous-genre PseudolotHux.
TABLEAI" DES ;.
I. Pn «thorax a coli «ration lestacé rougt*âtre nette: tête souvent
de te c«»uleur du prolhorax , quelquefois obscure i.
— Prothorax a coloration plus ou moins obscure ou au moins
d'un rougeâtr*' rembruni: tête plus ou moins obscure.
Troisième* article d»*s antenn^'S clair ,l>pe ou U^w*'.
au Uioins très rembruni v. alp^sths Pic niyrinut <j«.'iuj.
84 Maurice Pic. (20)
2. Cuisses postérieures muDics d'un appendice peu marqué,
quelquefois ù peine distinct ; tête de la coloration du pro-
thorax, rarement plus foncée et dans ce dernier cas ti-
bias postérieurs droits 3.
— Cuisses postérieures munies d'un appendice très distinct ;
tète plus ou moins foncée; tibias postérieurs peu arqués.
— Long. 2,2-0 mill. Landes paUHciu$ Ab.
3. Yeux noirs ou un peu foncés; pattes souvent, postérieures
surtout, plus ou moins obscurcies 4.
— Yeux grisâtres ; pattes à coloration testacée très étendue. —
Long. 2,3 mill. Algérie testaceipes Pic.
4. Taille moindre; coloration de la tôte ordinairement un peu
foncée ou rembrunie, parfois nettement plus foncée sur
son milieu ou antérieurement. (La var. ienietensis Pic
présente une coloration foncée moins étendue sur les
membres.) — Long. 2-2,5 mill. France méridionale, Al-
gérie mnguinolentus Kiesw. et var. (*).
— Taille plus grande, coloration de la tête nettement rouge.
(5 inconnu. — Long. 3 mill. Algérie : Bône (I^prieur, .
in coll. Pic, type\) hipponensis Pic (*).
2^ s.-g. Pseudolotelus Pic.
Yeux assez petits, distinctement échancrés, écartés entre-eux et dis-
tinctement éloignés du bord postérieur de la tête; antennes insérées
presque à la hauteur du bord de Tœil, à 2° article plus court que 3*,
celui-ci à peu près aussi long que 4*^; pattes postérieures plus ou
moins élargies avec les cuisses simples 9 et munies en dessous chez c5
d'une sorte de brosse de poils jaunâtres et longs ; élytres simples à
rextrémilé dans les deux sexes. Les espèces rentrant dans ce sous-
genre ont une forme robuste et se distinguent des Olotelus M. R. par
celle forme ou par leur coloration, ainsi que par leurs pattes posté-
rieures larges dans les deux sexes, les cuisses postérieures chez le c5
(1) Les immatures présentent quelquefois les membres et la tête presque
entièrement rougeâtres; on distfnguera de tels exemplaires en ce qae cette co-
loration ne s'étend pas seulement sur les membres, mais un peu aussi sur les
élytres qui sont alors moins foncés.
(2) La connaissance du sexe o^ serait nécessaire pour mieux spécifier cette
espèce.
(21) Contiibution à V étude générale des HyhphUidae. 85
munies d'une longue brosse pileuse; par la coloration uniforme et plus
ou moins foncée des ëlytres, la ponctuation générale forte, elles rap-
pellent, 9 surtout, beaucoup le sous-genre Anidorus M. R., mais les c5
ont une tout autre structure des élytres, pattes et antennes, enfln les
9 offrent une forme plus trapue ou un prothorax plus large, souvent
transversal. Deux espèces rentrent dans ce groupe, ce sont punctatis-
simm Heitt. et curtipennis Pic. Quant à syriacus Pic dont le sexe 9 est
seulement connu, il est probable, à en juger par son faciès, que sa
place est également ici [3 ou 4 espèces].
U Tout a fait robuste; coloration de Tavant-corps brun-rou-
geâtre ou d'un roux plus ou moins obscurci 2.
— Moins robuste; Tavanl-corps nettement testacé, c5 inconnu.
— Long. 1,6. Syrie (coll. Pic typel) syriacus Pic.
2. Élylres modérément courtes, presque parallèles chez (5;
prothorax presque aussi long que large, ou un peu plus
large que long. Coloration générale tantôt à peu près uni-
forme, brun de poix ou brun testacé (type), tantôt plus
foncée avec les élytres nettement noirs (v. AVttpmPic).
— Long. 2,2-3. Grèce, Attique etMorée : Olympia (Pic).
punctatisshnus Reitl.
— Élylres très courtes, fortement atténuées en arrière chez
le c5, prothorax nettement plus large que long. —
l^ong. 1,7-2. Cnramanie : Mersina (Picî) curtipennis Pic.
Euglenes rossicus Sem. pourrait rentrer dans ce sous-genre, si tou-
tefois fauteur ne s'est pas trompé en comparant son espèce ù puncta-
tissimus Heitt. L auteur compare aussi rossicus à pygmaeus Gylh., ce
peut donc être également un Euglenes proprement dit.
3* S.-g. Olotelus Muls.-Rey.
Yeux relativement petits, très écartés, peu ou pas échancrés, assez
éloignés du bord p(»stérieur de la tête. Antennes insénk's sur le miheu
de la tête, en dehors du bord interne des yeuv et plus ou moins en
a\ant dt* ceux-ci. Pattes simples. Sexes à peu près semblables. Ce sous-
g«*nre comprendra plusieurs divisions.
ObseiTQtion. Plusieurs espèces : atomus Costa, brevicornix Perris,
minor Baudi, classées dans ce sous-genre par les atiteurs, ne sont pas
rumpris«»s dans les tableaux; cyprins liaudi, décrit comnn' Olotelus,
pourrait |)eut-étre étrt» classé dans les Pseudanniorus Pic.
86 Maurice Pic. (22)
i . Prothorax plus ou moins allongé, orné ou non de gibbo-
sites ou impressions. Antennes plus ou moins grêles
(excepté obscurithorax Pic et nigiHceps Pic.) et longues.
Cuisses généralement claires 2.
-- Prothorax nettement transversal, ordinairement un peu an-
guleux aux angles antérieurs. Antennes relativement
épaissies. Cuisses postérieures ordinairement claires,
seulement plus ou moins obscurcies chez pruino^us
Ksw {*) [8 espèces, plus i douteuse] Division A.
2. Prothorax paraissant presque carré, quelquefois modéré-
ment allongé, non sensiblement étranglé sur les côtés,
non orné de nodosités (à impressions faibles souvent
obsolètes), mais présentant une sorte de dilatation laté-
rale vers le milieu. Élytres relativement courts et larges,
ordinairement plus clairs sur les épaules et vers Textré-
milé [1 espèce] Division B.
— Prothorax allongé, un peu étranglé devant la base, orné de
gibbosités ou d'impressions nettes, parfois en forme de
fossettes. Élytres relativement allongés, coucolores à Tétat
de maturilé [7 ou 8 espèces] Division C.
Division A.
Piothorax nettement transversal, ordinairement un peu anguleux
sur les côtés antérieurs. Antennes relativement épaisses. Cuisses pos-
térieures claires, on foncées [pruinosus Kiesw.). Insectes entièrement
testacés moins les yeux noirs, pubosconts ou marqués d'une grande
tache foncée {gratiosus Pic), servent en majeure partie noire, cette
coloration étendue sur la tète et le prothorax {pruinosus et var.;.
1. Prothorax sans dépression transversale près de la base.
Ponctuation générale du dessus du corps difTérente. Or-
dinairement entièrement testacés 2.
— Prothorax orné d'une dépression transversale peu marquée
devant la base. Ponctuation générale du dessus du corps
(I) Cette coloration fémorale qui paraît s'élendrc m(>ine sur les individas
entièrement clairs, séparera pruinosus plus facilement de toute autre espèce
d'Olofdits de Indivision A, que l'examen des caractères plastiques. Cette es-
p»*ce est fort variable de coloration et môme un peu de forme.
(23) Contribution à Vétude générale des Hylophilidae. 87
presque semblable, peu régulière et peu forte. Élylres
marqués de foncé, peu brillants, bicolores, lestacés avec-
un dessin brun obscurci variable sur leur milieu, ce des-
sin disposé en partie transversalement et couvrant une
bonne portion élylrale. — Long. 2-2,3 mill. Syrie : Liban
I Abeille), Beyrouth (in coll. Reilter) gratiosus Pic,
2. Tête à ponctuation forte, bien nette. Antennes plus fortes,
ordinairement non sensiblement épaissies à l'extrémité. 4.
— Télé à ponctuation presque nulle. Antennes relativement
minces à la base et nettement épaissies à rextrémilé.
Élytres plus longs, un peu brillants. Entièrement testacé
avec les yeux noirs. Prothorax nettement anguleux eu
avant 3.
3. Hlytres moins ovalaires, plus longs; prothorax modérément
transversal, à bord antérieur coupé droit ou à peu près.
— Long. 1,9-2 mill. Egypte : Ramlé près Alex;mdrie
coll. IMc typel).? Syrie Aristidis Pic (').
— Élylres ovalaires, moins longs; prothorax très transversal,
à bord antérieur légèrement arqué sur son milieu. Pu-
bescence fine, plus ou moins dense à IVlal frais. —
Long. 1,6 mlU. Madère, Algérie, Sicile, etc., [pollens
Dsbr] pallescens Woll. (*).
4. ('uisses postérieures claires. Prothorax nettement anguleux
en avant. Élytres légèrement subparallèles. Insectes en-
tièrement teslac<'S, moins les yeux noirs. Antennes plus
ou nnûns épaissies et assez cylindriques 5.
— Cuisses postérieures plus ou moins foncées. Prothorax un
peu arrondi en a>ant, paraissant moins court. Élytres
légèrement subovalaires. Insecte très variable, souvent
en majeure partie obscurci. Antennes ordinairement
un peu épaissies à Textrémité. — Long. 1,0-2 mill. A im»u
(1) Je possède de Tanger un exemplaire défloré que Je ne puis pour cela
spécifier sûrement, |>eut-étre serait-il difTèrent i>ar la pubescence plus rude, el
d'Ariitidis, et de pallescens.
(*>< Sans doute le punctiger Mufs. el Rey se rapporte à la même espère;
n'en ronnaissant pas le type, je ne présenterai cette synonymie que dubitative-
ment. La description parait être faite sur un exemplaire défloré. IVaprès sa
description H. palienx Desbr. ne semble pas devoir diflTérer de paUescens
Woll.
88 Maurice Pic. (24)
près loulfi l'année. Europe méridionale et orientale, Cau-
case, Algérie, Tunisie, Turkeslan. . . pt^inosus Kiesw. et var.
La variété obscurus Pic se rapporte aux individus presque
entièrement noirs, avec la suture et les côtés des élytrcs
plus ou moins foncés ; la v. semiobseurus Pic, du Turkes-
tan, déëigne des individus qui sont moins foncés et
présentent une étroite ligne suturale et une bordure
élytrale également étroite foncées avec les antennes peu
épaisses, la ponctuation du prolhorax bien marquée.
3. Pubescence moyenne. Épaules peu marquées. — Long. 1,5-
2,2mill. Algérie, région du littoral. Sardaigne (ex coll.
Baudi.) angulithorax Desbr.
— Pubescence fine. Épaules bien marquées, larges. — Long.
1,0-2 mill. Algérie Sud : Biskra (Pic) BeniMorae Pic.
Dans cette division rentre vraisemblablement le rare brevicomis
Perris, décrit des Landes et retrouvé en Lombardie (ex Baudi). Voir
plus loin une note et la description de cette espèce.
Division B.
Prothorax clair, modérément, parfois non visiblement, plus long que
large, non orné de nodosités avec une petite dilatation latérale sur son
milieu, parfois marqué de faibles dépressions basales. Antennes grêles,
claires ainsi que les pattes. Él\ très pubescents, relalivement courts et
larges, souvent nettement déprimés, ordinairement en majeure partie
d'un noir bleuâtre avec des taches leslacées sur les épaules et Texlré-
mité, rarement entièrement clairs; 6 avec les antennes un peu moins
grêles, la forme moins trapue.
1. Assez petit et modérément large. Élytres ordinairement sen-
siblement marqués de coloration claire à Textréraité et
souventaussi, et variablemeçt, sur les épaules. — Long.
1,6-2 imll. Iles Baléares, Europe méridionale; France,
Italie, Tunisie. Paraît surtout en juin [fiUcornis Schauff.].
nrglrctus Duv. et Aube.
— Ordinairement plus ^Tand, un peu plus large. Élytres non
sensiblement marqués de coloration claire à Textrémité.
— Lonjr. 2-2,2 mill. Algérie; Maroc, pas très commun.
V. nlgiricus Pic.
(i5) Contribution à Vétude générale des Uylophilidae, 89
— {' Entièrement testacé, moins les yeux et l'abdomen noirs
(quelquefois entièrement testacé chez les immatures).
France méridionale. Baléares v. bicolor SchaulT
Division C.
Prothorax un peu étranglé devant la base, orné de gibbositës ou
d'impressions nettes, parfois en forme de fossettes. Élytres (excepté
nigriceps Pic) relativement allongés (pour le groupe), concolores à Tétat
de maturité.
i . Aniennes ayant leurs premiers articles plus ou moins grêles.
Tête plus ou moins testacée. rarement rembrunie.
Cuisses postérieures testacées, rarement rembrunies.
Prothorax orné de fossettes ou d'impressions variables. 3.
— Antennes ayant leurs premiers articles relativement épaissis.
Télé foncée. Cuisses postérieures nettement foncées. Pro-
thorax orné d'impressions bien marquées 2.
2. Pr(»thorax allongé, noir. Élytres peu larges, franch<'ment
noirs. Antennes et pattes foncées, moins les tibias en
partie d'un testacé rembruni. — Long. 2 mill. environ,
lie de Rhodes (Pic) obscurithorcur Pic.
- Pmlhorax plus large, rougeâtre. Élytres relativement larges
et courts, noirs à reflets d'acier. Base des antennes,
4 pattes antérieures et tibias postérieurs d'un testacé
rougeâtre. — Long, i mill. environ. Syrie : Beilmeri,
dans le mont Liban (Pic) nigrireps Pic.
3. Prothorax non nettement tubercule, marqué de chaque côté
(le fossettes ou dépressions variables, plus ou moins irans-
vi»rs;iles, sur la base. Insectes plus ou moins testacés
avec les yeux noirs G.
- Prothorax nettement tubercule ou noduleux, ou au moins
marqué de chaque côté de dépressions profondes en
f(»rme de fossettes, les fossettes basâtes souvent subar-
rondies i*t séparé<»s par une sorte de partie élevée et or-
dinain*menl su l)can'*ni forme i.
4. Brillant; prothorax profondément .sculpté. Élytres à déppfs-
sion humérale paraissant moins large 5.
90 Maurice Pic. (26)
— PcQ brillant ; prolhorax moins profondément sculpté. Ély très
à dépression humérale paraissant plus large. Entièrement
testacé, revêtu d*une pubescence Une, avec les yeux
noirs. — Long. 2,3-2,6 mill. Syrie : Anliiiban (Abeille),
(coll. Roitter) drusus Pic.
o. Élylros d'un noir bleuâtre ou d'un testacé plus ou moins
obscurci. — Long. 1,6-2 mill. Europe : Italie, Dalmatie,
Gr^ce, Caucase, Palestine, Syrie, Asie Mineure : Brousse
(Morkl in Musée national hongrois) [nodicoUis Reitt.?,
nigripennis Villa] rufiœllis Rossi (').
— Entièrement testacé, moins la tête parfois rembrunie ; yeux
noirs. — Long. 2,2 mill. Syrie : Beyrouth in coll. Pic
[testaceipennis Olim.] v. fuhipennii Pic.
6. Prothorax marqué d'impressions basales variables, larges et
plus ou moins divisées sur le milieu par une partie éle-
vée, celle-ci plus ou moins large, souvent peu marquée.
Forme peu allongée 7.
— Prothorax présentant sur la base une longue impression
transversale paraissant continue, peu large et parfois peu
marquée. Forme élytrale relativement allongée. (La
V. atricomis Pic présente les yeux plus foncés, les an-
tennes obscurcies). — Long. l,o-2,2 mill. Caucase :
Araxesthal (coll. Pic) Reitteri Pic.
7. Assez brillant. Prolhorax offrant des impressions basales
bien marquées. — Long. 2,3-2,8 mill. Europe méridionale :
France, Italie, etc. Trieste (coll. du Musée national hon-
grois) [testacem Desbr., auclores] flareolus }ILu\s. Rey.
— Presque mat. Prolhorax olTrant des impressions basales peu
nianiuées. — Long. 2,2-3 mill. Russie, Transcaucasie. . .
? testacem Kol. ou esp. prés. (*).
Avec la description de H. atomus Costa il est impossible de se ren-
(1) C'est à tort que M. Desbrochers (Frelon, VIII. n'é, p. 97) catalogue cette
es|>iTe dans le sous-genre Anidonis M. R. Elle a été signalée de la France
méridionale, mais cette provenance est peut-être erronée.
(2) La description de Kolenati est insuffisante pour permettre de reconnaître
son es|>èce, en voici la copie complète (Meletemata Entomologica III, 1846,
p. 38) : - Testaceus, subtilissime punctulatus. pubescens, elylris non denudatis,
capite Icstaceo. — Habitat frequenlissimus in fruticetis Transcaucasiae. »
î: CâmirOmimm h rêîmée f^mêrale éet HflùpkUiiof. 91
div C'<B|4^ et luscrlf décrit mhis ce nom. D après on prenûn* e\a-
mm au&i*tBVQ5i?meat soperficid par suite do mainqiie de maitériaux
de oiflyinî.i'tt do /^pe de cette espèce actoeUemeiit aa musée de
Xaf*^, fr CTK-ti «l'>«uu Ifès Toîsin de migripemmis VUb = ruftodis
R«'«S5Î <K toss 4j«le allèrent par b taille plus petite, labseoce dlm-
prv-§s^« ^iLaèni^ îBltrBe bieo marquée, les impressioss prL»tborad'
ques plus brfvs. ôm &a plus loin la tààgnosf^ de Ciosla que f ai repro-
duite. «« mèmt temps que la ii*-»te ib^scripliTe que f ai prise IjTS de
1 V\afflr« da type. Daas le gn)ope des OêùMms M. R. paraissent reotrer
W=> é^fi\ «^?pror» smiajib?< : èfrr»n»ni*f Aube et aiJM^r Bau<fi« espèces
qu^ 'fr oe o -aflats «fo^ par un examen npide et (aà sur un seul eiem-
F^aifv. OMii 4^ b c»:>(fecth:'fi Baudi. Vcm les o]tui1es noies prises
sur f>*s L»ï<cte< : B. è^r^ir^mU. Ass« alkn^. foncé à pubescence
s»>-fise: aTaûKurpf? •>bscor; élytres brunâtres ainsi que les pattes:
aatt-one-^ C' «irtes. paraissant élargies à Feitrémité. B. mimor BaudL
Ptaf 'T^'ori «H pins (:>aré «(iie le précéiient : antHines assez k>a^ues et
gr»nr<. pr* (bnini paraissant siUiiuné transi ersalement. thi tnjuirra plus
Vm drrf àjski^^i^ de «s »ieu\ espèces d*apn>s les flescripleors .
i^Niaflt la 0. nfpnm$ Bandit ii»*> r.b>pre. il th^t fi>rt p»rr4bfcf «pje sa
pb»*-. ^ it .bfls > ^jas-2*iin» soiiant car l»*s tibias pi:«stérvtirs m'«>nt
fQri ia p»Hi '^patssis et TnisembbMemt^t b^ut près d»* ^'^#- *»j Pic.
B 'Hp^Hn •*»< a» fT. pr»*s#pie maC av.»** t^ eiytn** n»4r ée pi>iï •*■{ 1»^
tibia- pal»-?: *'i7Tr»*s i bibie .J^-pri^ssiv-n, •n:fOT»*\«»s : an&^n»^ r>^ti%e*-
V-tix p-'U JT s. or-^ -^-art»-*. p»*n . n pas ►^•twincr^. a-s«»2 •*!• ûrii»^
»lri bi ni 0» «^t-ntMir «b* ii ••*te. Aaîenii»*s insfr»-»*s -iir !*• milî»-n «b- la ••^f»*.
»*n «b'ht r^ «tu b» ri întt*r!i»» -It^ y*»ni. Pattes mfQStni»»ii:?^. an ait^ins
rb»»! .e ■ î»-M' ;#x 'ibb-4 2unces la ?* mmec puis dibce;» «m carré Ii^œr.
AnCfiim*- U ri— i':»*»* >< f ^ irii*it*s i p»*îi pr>^ •^ut. t' viil»*meni
un p»*»i ptiis ''.'ivr '*it^»nn.ut Fnn . [^•^••ftrî oi^ri, p^i hrtllaats
a\»^* 1»*^ çwfri»> pr-^ine ••nQ»*r-*ni»*at •bir*^ n »*n aiai»*iir»* partir '• ac»*KS,
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I L^ tvp#» ^ -notiif uitr^f.x-t *ai*x!** bar m B«*aa.iir» aiaifrf^.in: • •• ?r
92 Maurice Pic. (28)
forme relativement courte; pattes à coloration lestacée
ou en partie obscurcie 2.
i' Tibias postérieurs çS très fortement élargis à Textrémilé;
forme un peu allongée; pattes à coloration générale
roussâtre. —Long. 2,3 mill. Syrie : Liban (coll. Peyron).
Pryroni Pic.
2 . Prothorax présentant des impressions fortes sur la base.
Élytres paraissant un peu allongés. Tibias antérieurs au
moins clairs 9. — Long. 2 mill. environ. Algérie : Philip-
peville .' laesicollis Frm.
2'. Prothorax marqué d'impressions moyennes sur sa base.
Élytres plus courts. Tibias en majeure partie foncés. —
Long. 1,8-2 mill. Algérie : Env. Bone [type in coll. Pic).
Corse (coll. Abeille) momirosipes I*ic.
11 est possible que H. cyprius Baudi soit un jour placé dans ce sous-
genre; cette espèce, en se rapprochant de Peyroni Pic, paraîtrait s'en
distinguer par les tibias moins épais, la coloration des membres, etc.
o^ s. -g. Pseudeuglenes Pic.
Antennes insérées presque à hauteur du bord interne de l'œil, courtes,
à 1^'' et 2<^ articles sensiblement plus gros que les suivants, 3** un peu
plus long que 4*^ et 2*^, derniers articles épais, très transverses. Yeux
gros, très éloignés Tun de Fautre et presque contigus au bord posté-
rieur de la tête, celle-ci large.
La seule espèce connue est le pentatomns Thoms. dont la forme
générale rappelle tout à faitpï/^wa<?/(x Deg. avec une colo-
ration plus sombre, obscurcie sur la tête et le prothorax,
les pattes étant en partie claires ; cette espèce est tout
à fait caractérisée par la forme de ses antennes. (5 in-
connu. — Long. 2-2,0 mill. Europe septentrionale [quin-
quetomus Seidl.] pentntomus Thoms.
Je possède cette espèce (ex coll. Reiller) de Finlande, elle est dé-
crite de Skandinavie (Scandin. Col. 6, p. 371) par C. G. Thomson qui
n'a connu que la 9. L'exemplaire que je [)ossède me parait se rapporter
au même sexe.
(29) Contrilmtion à V étude générale des Hylophilidae, 93
•
6« s.-g. Buglenes Weslw.
3* article des antennes plus long que le2«; plus long ou aussi long
que 4*, celles-ci insérées un peu en dedans du bord interne de Toeil. Yebx
peu échancrés, grands, presque réunis en avant chez c5, contigus au bord
postérieur de la lête: i«" articles des antennes et ôlytres ordinaires cJ.
Sexes à peu près semblables, à forme subparallèle, seulement un peu
plus ébrgie 9, ave^ les yeux plus petits et plus écartés 9. Antennes
un peu plus fortes et un peu dentées chez c5, plus longues chez ce
dernier sexe.
1. Antennes claires, variables, peu dentées chez c5 2.
— Antennes obscurcies, fortes avec quelques articles sensi-
blement dentés en dehors chez d? 9 à antennes obscur-
cies, très légèrement dentées. — Long. 2,7 mill. Hon-
grie : Mehadia (coll. Pic types J 9) (*) serrkornis Reit.
2. Forme relativement allongée. Antennes moins fortes avec
les élytres ordinairement concolores 3.
— Forme relativement peu allongée. Antennes fortes c5. Kly-
tres ordinairement variablement rembrunis vers l'écus-
son cm sur les côtés. — Long. 2,3-2,5 mill. Algérie :
Bt)ugie (Pic, types in coll. Pic!) kabylianus Pic
3. Prothorax peu court, assez transversal. Antennes paraissant
un peu moins épaisses sur leurs premiers articles 4.
— Prothorax très court, tout à fait transversal. Antennes à
1" articles forts. 9 inconnue. — Long. 2 1,2 mil. Li-
ban [Abeille, in coll. A. de Perrin, type).. . vMronitus Pic (*).
o
:5 a forme él y traie très allongée. Entièrement clair avec
la tète un peu rembrunie, ponctuation prothoracique for-
te, peu écartée, celle des élytres un peu plus espacée. Pat-
tes post<'*rieures longues. Dernier article des antennes pres-
que deux fois aussi long que le précédent, non épaissi.
(1) Reitter parait avoir connu le c'^ seulement, car la ^' était parmi les iion-
clasiiés de sa collection.
(2; M. Abeille de Perrin m'a communiqué une Q capturée, m'a-t-il dit.arcou-
plé«aTeccer -*. accouplement accidentel et non spécifique, puisquecette ^ répond
aux caractères d'un autre groupe, celui des Olotelus, et parait se rapporter
comme variété à l'espèce, bien connue dans ses '> sexes. Oiotelus rujicollis liossi.
94 Maurice Pic. (30)
4. Dessus du corps plus ou moins clair, au moins sur les ély-
Ires. Variable, plus ou moins brillant, ordinairement avec
la tète et le prothorax plus ou moins rembrunis ou obscur-
cis (les individus à prothorax testacé paraissent se rappor-
ter au melanocephalus de Panzer). — Long. 2,3-3 mill.
Europe : France, Autriche, Hongrie, etc. Surtout au mois
de juillet oculatus Gyll. et var.
D'après la description de Gyllenhall (Fn. suec. II, p..502) le
pygmaeus Gyll. ne me parait être qu'une variété à colo-
ration générale plus claire.
— Dessus du corps plus ou moins obscurci, même sur les ély-
tres. — Long. 3 mill. Finlande [? pygrmims de Geer]. . .
fennicus Manh.
D'après les descriptions les fennicus Man. et pygmaeus de Geer pa-
raissent désigner le même insecte et celui-ci n'est peut-être qu'une
modification plus foncée d'oculatus GyW.
Etiglenes serricornis Reitt. se distinguera des autres espèces, au
moins par la coloration foncée de ses antennes; fennicus Mann, par sa
coloration générale obscurcie; kabylianus Pic, qui offre une coloration
générale claire, est bien tranché par son impression oblique ély traie,
sa forme moins parallèle. Euglenes oculatus Gyll. varie de taille et de
coloration, ordinairement la tête et le prothorax sont foncés ou rem-
brunis.
Euglenes nitidifrons Thms., m'est inconnu, on en trouvera la des-
cription complète au Bull, de la Soc. Eut. de France 1886, p. 10.
Il est porté en synonymie de pygmaeus Gyll. au catalogue Reitter,
synonymie que je ne puis présenter que très dubitativement. D'après
la description cet insecte, très voisin de pygmaeus, serait plus grand
avec le 3<' article environ moitié du 4% le front brillant plus épar-
sement cl fort(Mnent ponctué, etc.
Quant à Euglenes oculatissimus Wal., des Canaries, on en trouvera
plus loin la description.
7^ s. -g. Aderus Westw.
Hylophilus Berth. s. str.
3^ article des antennes plus court que le 4*^, à peu près de la longueur
du 2% ce dernier et 3« article très courts, suhglobuleux. Antennes in-
sérées à peu près au niveau du bord interne de l'œil. Yeux grands,
31' Coulribuliom ii l'éludf géitériilt dei HylopkHidaf. tfS
v«»U4ra>eiit tebancrés el presque contigus au bord postérieur de la
iiHr. S*x« sans diiïrrcnce appri-ciable. l'oe seule i^spéce m'est connue,
rVM le poftdufHt PaDz. [boMi Marsh.) répandu par toule l'Europe,
ia< rare *>ii AIgMe et se retrouvant ea Syrie; cette espèce eulièrenient
\fmerr. uH)in5 les jreux noirs, présente souvent des taches duve-
b-iiv-s aux Hjlfps, surtout vers les épaules. La v. bitirfnii* Pic
^\ . Bntirt»., Sept. 1893) prt-seale la bande élxlrale ordinaire lininâtro
pn^uf nulle i>u complèu-nient oblitérée, le prolbor;iK plus court,
4iau- et aiifuleusemenl arrondi l'U avant. — l»ug, 1,8-2,3 nilll.
Eur-pr. C'xnniun — Algi''rie, pas rare siirloul vers le liltural,
S)rie. elr. La varit-lé est cimnui' seulement de Biskra
Coll. IHc. (ypi-sï, [6uWt Marsh.J poputnnu Vant.
t.r\\i' >s(ière se monlrr surtout d'aoïU i\ si'pli'mkn- en France,
m mai en AIftérie.
H. Fainnaire a di'-crit (An. Soc. Knt. Fr.. 18()3, p. tAK). sous le nom
4-fl«ra«. une espèce d'Algérie (rentraul dans ce siius-cenn- sans doute,
l'ui>'(iifrauii-iir('ouipan-son iJisecte au impuiur^tii ;<'ette espèci! purati
Ur-n parliculH'n-, si elle est hieii décrih-. |i.ir la culnralioii imin- du der-
nier 3rlicti' des auleiiiie>: on eu (riiuverii plus Initi ta ileMTi|ilii'ri.
DtmnaoMet ou d»tcrtpUons abrégée» des espèces non comprises
dans les îableaux,
tM'jtfun SwffuMiif 'lAnidonjsMuU. |. F.hijI. iiiffrirtfMîeriii.afliuis
•imili'^px. >e<l slalura pul» n'imslinre, i-»rpi'n' li'ln aift». uilido,
^TiP>r)liii-> r<-ncoloribu^, libiis i aiileriiTlIms (ère tuti*. |>.i-liei*.iil ip-
-aiii k-i^ui tanliim lesLiceis. tarais plus miuu^M■. pi>sliriT> \nl<l>' r.lK-
■ uTïli-: -UjHTttcii- lnla pulH- M-riei'n iiiafns triauifi'-ila iinlul'i: an-
l'-ntu- pan|i> rns-ii'riliu-': ra|>i(e n'Uinlius punelato, |iri<(ti>>raei [larle
id'lu-at.i. Mculi-iu (ronli' tiilnu'^ approviuialW. li'iuporibus rriulli) Ion-
yi^Til'U-. trnn<\er>um H-iilorum diauieiilriirn luiillo su{H'raii(ibus pa-
nlMi-; pnilhor.-ici' paiili majuri'. <i|itouf.'>i uvall, di>c<i |kmiI>< fiTlius
• I f liuo aruli- |iutirlati>: nitiopteris siiuililer tormalis, sed ^in-s-
-lu- ri uiullo r<' liii> pmexTlJin p<>sieriii> aenl>' pnill■l.■lti^; lar^;.!-
niut iK'-tii'xniui arliruKi liasali l'ili'ris siiiuil >uiupti> phis ipiaiii MSipii
l>>rijn"n-. tj'IenuM ruiu t'.a<il. iiiyrin- i-.'ii):rui'ii>. . iKii'Ui. I n.
t.: mil!. Jar-'>law.
tvlr.;iAWHif'U'>'i(<ollredl. Tir Ins.. 18>>li. p. 281; Ahi-Jlle XII. IHT.*!.
[> liit Klmit et élégant, pulH'Scetil di- iirls jauiiâin- •'! linenieul
96 Maurick Pic. (32)
ponctué (pooctuation très fine sur la tète, plus distincte sur le protho-
rax et très forle sur les élytres). Tôte carrée, presque plus large
que le prothorax, brun de poix foncé, aplatie sur Tocciput, presque
rabattue en angle et échancréc en arc; yeux assez rapprochés Fun de
Tautre, mais distants du bord postérieur. Antennes des deux tiers de
la longueur du corps; article basai très grand, brun, 2^ petit, arrondi,
rouge-vif, 3* encore plus grand que le l'*^, très épais, un peu comprimé,
avec un sillon longitudinal distinct en dessus, brun de poix comme les
suivants. Prothorax rouge de sang, presque testacé, un peu plus U»iig
que large, à peine distinctement élargi à partir du milieu, légèrement
convexe, presque plan, bord postérieur arqué, non sinué. Élytres dé-
primés, impressionnés derrière Tangle humerai sur le côté (mais non
en dessus) , garnies d'une pubescence très dense et fine, impression
bordée par en haut comme par une arête ; d'un brun un peu plus clair
que le corps. Pattes jaune-brunâtre, cuisses postérieures plus foncées,
1" article des tarses postérieurs large, de. moitié plus long que les
autres ensemble. — Long. 2,3 mill. Tyrol, Bozen; Passau.
Xylophiliis tirolensis Gredl. (Ins. Tir. 1866, p. 282 ; Abeille XO,
1875, p. 164). — Se distingue de sanguinolent us, en particulier par sa
taille plus grande et le 3® article des antennes non épaissi. Tôte ronde,
très convexe, noirâtre, yeux écartés Tun do Fautre et du bord pos-
térieur. Antennes rembrunies peu à peu vers le bout, assez longues;
S** article pas plus épais et à peine aussi long que le 2«. Prothorax plus,
convexe et plus court, plus fortement ponctué ainsi que le reste du
corps, et plus pubescent que dans le lateralis, aussi large que long,
foncé, rouge de sang vif en dessous, bord postérieur droit. Ély-
tres en ovale allongé, régulièrement et fortement ponctués, élargis
par derrière, d'un brun plus clair que le dessous. Pattes d'un rouge
testacé, cuisses postérieures plus foncées. — Long. 2,8 mill. TyroL
Passau.
Xylophilus {Olotelus) brericornis Perris (Abeille VII, p. 20). Lan-
des. Lombardie in coll. Baudi (Baudi Hétéromères, p. 74). Note
Champion (in Ent. m. Mag. XXXY1IH892, p. 68). — Subdepressus,
nitidiusculus, lenuissimc griseo-pubescens. Caput subconvexum
nigrum, nitidum, parce punctulalum, ore teslaceo; oculis oblongis,
integris, aiitico roiundalis, postice fero rcstis. Antennae tostace^e, arti-
culis tribus priniis et ullimo dilutioribus, paululuni intra oculos in-
sertae, ah articulo (luarto progrediendo incrassatao, brèves, vix ultra
Ihoracis bnsiin porrectae articulo primo crasso, conico, secundo pau-
lulum angustion», fero moniliformi, tertio hoc paulo longioro, obconico.
(33) Contribution à Vétude générale des Hylophilidae. 97
4^10** porColialis. brevibus, transvcrsis ultimo vcnlricose ovalo, prac-
cedenti fere duplo longiore. Prothoracc piccus capite paulo angustior,
longitudine et btitudîDe aequalis, subarcuatim truncatus lateribus us-
fjuo ad tertiam partem rotuudatim ampliatus, dein basim versus recte
angustatus^ basi, subarcuatus, dense et rugulose punctatus, dorso us-
que ultra médium subconvexus, poslice carinatus et u trinque lovea
transversa profunda impressus. Scutelluro piceum, transversumpostice
rotundatum. Elytra piceo-testacea, prothorace sensim latiora, basi recte
iruncata. humerissatprominulis, lateribus parallela, dorso planiuscula,
pone basim oblique late impressa, sat dense, si'd basi densius (ortius-
que punctata. Corpus subtus piceum. Pedes dilutc testaceis. — Long.
i i/3 miU.
Diffère des espèces anciennement décrites par le corps déprimé, la
structure du prolhorax, Técusson en segment de cercle, le parallélisme
des él> très et surtout par la forme et la brièveté des articles 4 à 10
des ant4'nnes, ce qui fait que ces organes, couchés sur le dos, ne dé-
passent guère le prothorax. Trouvé a Sos, dans les mousses des arbres
par M. BauducT.
Kuglenes rosêicus Ç. [Euglenes in sp.]. — Oblongus, piceus, elytris
brunneis, tibiis, tarsis antennisque, his praesertim ad apicem, palli-
dioribus, brunneo-testaceis, totus subtilissime fulvescenti-griseo-
pruinoso-pubescens. Antennis dimidio corpore manifeste brevioribus,
el} trorum basin haud valde superantibus, fortiusculis, ad apicem sen-
sim iacrassatis, arliculo 3'' antécédente et insequente subsesqui lon-
giore, quinquc articulis ultimis praecedentibus distincte latioribus,
ultimo nbovalo penultimo paulo latiore et plus sesqui (circiler 1,7)
lougic^re. Capite toto confertim minutissime punctato. Prothorace sub-
quadrato angulis anticis prorsus rotundatis. disco subopaco toto con-
fertim minutissime punctato. Prothoracc* subquadrato, angulis anticis
prorsus rotundatis, disco subopaco t<»to confertim punctato, socundum
basin medio forliter transversini impresso. o^ mihi ignolus. — Long.
2-2,8 Jaroslaw.
Solummodo E. punttati$$imo Reitl. (îraeciai» incolae, similis esse,
videtur. Ceterum K. pygmieo (iyllh. afiinis, a quo differl imprimis
oculis saltem in ? niulto magis disLintibus, antennis multo bn^vioribus
ad apicem suhincrassatis, etc.
Euijleneu ntomus Costa, in Ac. Se. Ils. mal. 18H4, p. 1()7.
K. minutissimus. pronoto transverso, anle basin prufuude trans\ersn
impn'SSi», obscure lestaceus, oculis tantum nigris. — Long. 110. —
Sardaigiie.
Ann. Soc. Ent. Fr., lxxii 'lua*). '
98 Mai:ri(:e Pic. (34)
Note coDiplémoulaire (*). — Taille petite; lestacé avec les élylros uo
peu rembrunis ainsi que la tùtc, yeux plus foncés; antennes asseï
courtes et n^lativement robustes, un peu épaissies à Textréniité ; pro-
Ihorax présentant sur le milieu de la base deux impressions profondes
séparées par une s(>rte de carénule; élytres munis en dessous des
épaules d'une faible dépression oblique. — Provenance Limbara.
Xylophilus ;w //lor Baudi (Eleromeri, p. 74). Piceus, nitidulus, parce
\iilosus, Cîïpite thoraceque obsolète, el>lris ovatis distincte punctatis;
oculis rotundatis, prominulis; antennis gracilibus, articuiis duobus
primis et quatuor ultimis crassioribus, mediis filiformibus; thorace
brevi, pone médium transversim profunde impresso. Long. 2/3 lin.
— Piémont (coll. Baudi).
Xf/lophilus ctjprhis Baudi (Kleromeri, p. 7o). Elongatus, niger, incano-
pubescens, capile thoraceque opacis creberrime, elytris nitidulis, sub-
parallelis distincte punctatis; oculis a basi remolis oblongo-ovatis;
antennis nigris art. r>-10 subaequalibus; secundo globoso, ore pedi-
busqué pro parte testaceis. — Long. 4 5-1 lin. — Chypre (coll.
Baudiu
Xyiophilus nUidifrans Thms. (Bull. Fr. i87(}, p. X). — Oblongus,
subdepressus, parum nilidus, pube fere sericea dense vestitus, niger,
A\ tris fuscis, antennis pedibusque testaceis, fronte sal nitida, confertim
punctata.
A', pygmaeo simillimus, sed fere major, antennis articulo 3*» et 4*
sallim sesqui longiore, apicem versus vix latioribus, thorace crebrius
punctato, capile oculis superne magis approximalis praecipueque
fronte parcius fortiuscjue punctata nitidula mox distinctus.
Habitai in Suecia auslrali.
Eugînies oculatis.simus Woll. Cat. Canar. Col., 1864, p. oio; Abeille
XII, 1875, p. i(];j. — Teslacé, densémenl et |)rofondément ponctué
(surtout sur les élytres', densémenl vêtu d'une /grosse pubescence
couchée fauve. Télé irnnsverse, arrondie», un peu plus brunâtre; pro-
thorax pelil, eu carré un peu coni(jue, transversalement impressionné
à la base, avec les angles p(»slérieurs presque droits; élytres paral-
lèles avec uni' fascie brunâtre indisliuclc et vague au milieu (pro-
longée «a aNant W long de la sulure et latéralement le long de la
marge), échancrées ensemble à la base. — I^)ng. [],'.i mill.
Ses aiilennes allongées .à 2' arlicle couri; et ses yeux élargis presque
coullui'nls o le |)lacenl dans les Kaylenes , il est remarquable en par-
ti) Prise par moi sur le type.
(35) Contribution à Vétude générale des Hylophilidae. 99
ticulicr par sa surface leslacée qui a sur les élytres une légère fascic
obscure au milieu» plus ou moins prolongée, le long des bords laté*
raux et la partie antérieure de la suture: quelquefois la tête est aussi
un peu rembrunie. — Palmn.
Xylophilus flavusFniï. (An. Soc. ent. Fr., 1803, p. 044 et Ab. I, 09 ).
— Totus flavus, oculis et antennarum arliculo ultimo nigris, sat di'usi^
fulvo-pubescens, dense punctatus, prothorace postice vix anguslato,
lateribus leviter sinuatis, elytris cônvexis, utrinque ad basin et posl
scutellum leviter impressis. — Long. 1 i/3 mill.
Diffère (d'après la description de Fairmaire) de populneus « par le
dernier article des antennes noir (?), le prothorax plus rétréci à la
Iwse, plus profondément sinué sur les côtés, la ponctuation des élytres
moins forte, plus profonde et plus serrée. Alger ».
DésiributioD géographique de quelques espèces.
Je \ais compléter tes renseignements dliabitats donnés dans les
tableaux par l'indication, pour quelques espèces, de provenances plus
complètes ou plus détaillées.
Trotommidea ttongata Pic. — En battant les brandies de Cliénes (si»-
clies surtout) dans U^ forêts du littoral en Algérie. Hare: M^ Eduugli près
Bône (Grilat in coll. Pic!); S*- Antoine près PhîUppcville, Colo, TigzirI
♦»t Foréi de Jakouren (Pic!) ; Tunisie : Teboursouk (D"" Normand î), (lar-
dimatJU, Ain Draham (Pic!). Retrouvé ensuite à Zanle, au M* Skopos,
à Kéri et Prodromos (Picî', en battant les Chênes ou les b'ntisqin's.
S) rit* : M* Liban (Peyronî)
Phytobaenus amabilis S'Mb. — iV»rdde TEurope : Finlande (J. Salil-
lM*rgî\ Très rare ailN'urs : Cmalie (coll. Reitterî); Hrsicza, Hnlkans
«MerkI . Piémont (e\. Haudiî). France : Troy<'s (cuil. BiMleil. Aiissi
au Japon (coll. do Marsiul au Muséum de Paris — snipitlaris Mars.).
Anidonix Mif/Wi«M.t (ierm. — Tyrol, Sass(»nia (exBaudi). AllemagiH' :
B4Tlin, DresdtMi, etc.; Francfort (Ib'Ndniî); Italie (Zie^N^r, in coll.
Hi*yd«*n!,, ; AnlriclH' ((ianglbaurrî; ; Viège dans le Valais (Tournierl).
Franct' : Hugey, S*-Uaplia<i| j,.x Mulsanl-Rey î), Mariy-sousissy ahbé
Viluralî, l)igi»in, Haubrry, I^mure-siir-A/.«'rgues Pic!;. En batlanl
bs pins el sur les jeunes chênes.
Anidorus mnguinolnituxK^w. el \ar. ('}— Europe M'"' ; llalieen Ple-
in En Bosnie vit une race v ^<^ forme plus robuste qui ne semble pa^ (l<>voir
(Hre dÎHtinguée nouiinativenient.
100 Maurice Pic. (36)
mont et Toscane (ex. Baudi!). France : Marseille (Ancey!), 8**-Bauiiie,
Rognac, Agay, Le Luc (Picî), Hyères (Mulsant-Rey), Toulouse (Le-
Ihierry), Aude (Gavoy). Algérie : Medjez-Amar (coll. Théry), Saida,
Ain El Hadjar (Pic!), Blidah (L. Bleuse), Teniol-el-Haad (type de var.
tenietensis Pic!). Celte espèce se trouve dans les détritus, les bottes
d'Alfa, en battant les sarments, les buissons divers.
Pseudolotelus punctntissimus ]\cï\i. et v. Krûpen Pic. — Attique {type
de Reitter in coll. Pic!), M* Hymetlos et Kephisia près d'Athènes, sur
Pins. Tatoi, sur un Arbousier [types du sexe cJ et de v. Kruperi);
Morét; : Olympia (Pic), sur Pins et Lentisques.
Olotelus pollens Dsbr. et var. — Algérie : Bône {type de pallens
Dsb.), S^-Cliarles (Théry!). Sardaigne et Chypre in coll. du Musée
de Turin =} punctiyer Muls. (ex. Baudi). Marseille {type de punctiger
Muls. Rey. =1 pallens Dsbr.) ;'^} pallescens Wol. var, Sicile (Ragusa).
Olotelus pruinosus et var. obscurus Pic. — La plus grande partie de
l'Europe, Pologne; Italie : Rome (Pic!); Hongrie (coll. Heyden et Pic!);
Budapest (Pavel in Mus. nat. hongrois); Roumanie; Caucase, Leuko-
ran (Leder!); Morée (Brenske!); Bucarest (Monlaudon!). France :Mont
de Marsan (Perrisî), Lyon, Nyons (D*" Jacquet!), Isère (Viturat!) Perpi-
gnan et Palav as (Pic!), Vienne (L. Mesmin.); Sicile (Ragusa!). Dal-
matic (coll. Reitter!). Alcxandrelte en Syrie (Pic!). Algérie : Bône,
M* Edough (Leprieurî), Maison Carrée, Pliilippeville (Pic!). Tunisie
(D»" Normand!). Se trouve sur les buissons et surtout en tamisant les
détritus, sous les tas de foin coupé.
Olotelus anguli thorax Desbr. et var. — Algérie : Bône type (vu un
exemplaire coll. Heyden); Boue (Leprieurî), Alger (coll. Abeille),
S*-Charles (Théry!), Boghari (Raffray in coll. de Heyden), Bordj Me-
naïel (Leprieur (ils!), Bouira, El Guerrab (Pic!], L'Arba (Lallement).
Tunisie : Hamman Lif (D»" Normand!).
Olotelus npglectus Duv. — Europe, méridionale surtout, Piémont e4
Silésie (ex Baudi), Majorque (coll. Bedel, Picî). France : env.de Paris
^exAubé), Pyrénées orientales (Bellevoye in coll. Heyden!), Perpignan,
Agay ;Picî), Ria, Nyons (Jacquet!), Marseille (Ancey!), Aude (Gavoy),
Mont de Mar<an ;de Vauloger), Sos (Bauduer!); aussi dans les Hautes-
Pyrénées, à Toulouse, (Chalon-sur-Saône (Lethierry); Sicile (Ragusa);
Tunisie : Ain Draliam (D'" Normand).
V. aUjirkus Pic. — Algérie : Laghouat, CoUo (Pic!), Constantine
(lléuon!), S^-Charles (Théry).
(37) Contributkm à Véîmie gènèruk des HyhpkUidaf. iOi
V. bieohr Schauf. — Baléares (ex Schaiifuss\ Fraoce mër. : Ria
(D^ Jacquet in coll. Pic}.
OloMus mfieollis Rossi. nodicoilis Reilt, [nighpfHnis Villa ?\ —
Lc»mt>ardie, Tivnte, Chypre ex Baudi). Spalato en Dalmatie [types de
nodicoiUs, in coll. ReiUer!\ AsieM*^': Brousse Merkl : Svrie:Caucasi»
occidental coll. Reilter.
J ai capturé mol-niéme cette espèce en Grèce, en Italie, à Rome, dans
les îles de Zante et de Cephalonia, enGn en Palestine, à Jéricho. Se
tr«»uve sur l»*s buissons divers, les Chênes, les Lentisques, etc.
Ohteitut flaceolus Muls. Rey ;= testaceus d'après Baudi, qui parait
avoir confondu plusieurs formes; . — France : Ly^^n type de flareolus
Muls.;. A\ignon; Toscane. Vérone, Treuli», Triesle; Dalmatie; Istrie
(coll. Heyden!;. Gènes ;Geslro:;; Naples ;Emeryi. T\rol méridional
(CoU. Reiller! . Sicile [Ragusaî;. Chypre et Syrie ex Baudi; ,*•.
Pseudanidoms monstrotiprs Pic. — Algérie : Env. de Bône ^Pic tiipe\ ,
région de TOuarsenis [de Vauloger . Corse [coll. Abeille de Perrin .
Eug^e^e$ oculatus Gyll. et var. — Europ«* centrale et s<»plt*ntrionale,
Hongrie: Moravie Reiller!;: Munich [coll. Reilter! . France : Molom-
pise. Les Guerreaux, Di^'oin E*icî , Vienne [L. Mesmin! , Fontaine-
bleau Bonnaire! . Genève ;Toumierî;. Se trouvt' plus fn^quemnient
sur les Châtaigniers que sur les autres arbres ou les buissons.
Hylopkilus [Aderus] populneus Panz. l^Meli Marsh.;. — Cette espèce
parait répandue dans toute b zone circaméditerranéenne et son habitat
est très étendu : elle est signalée de la plupart des contrées de l'Europe,
elle n'<*st pas rare sur le littoral algérien et se rencontre aussi en Asie :
Turquie d'Asie et Turkestan. Pour mapartj'ai pris cette espî'cr dans di»
nombreuses localités en France, puis en Algérie et en Tunisie : Saint-
Charles, Ain Draham. etc.: j'ai recueilli en outre cette esptVe en Italie
(Brindisi et Rome;, en Grèce ,Mont Hyniettos, Kephisia, Olympia, Zante,
G*phalonia et G»rfou , a Constantinople, en Turquie d'Asie Brouss«»,
Rhodes, Mont Liban, Beyrouth, Damas, JafTa, Jénisal<'m , on É^'\pte, à
Fayoum; M. Ch. Delagrange Ta recueillie en S>rie. à .Vkbès;Li»der, au
Caucase; Haus^T, à Repetek, etc.
Catalogue bibliographique et synonymique.
Li* catalogue qui termine cette étude synoptique donne, sinon toutes.
du moins les plus importantes indications biblic»graptiiqut*s avant tout
1 bts eiempUires de ces deux derniiTes localités doivent se rapporter
plus Traiiemblableneot à ru/icoHis comme ▼ariétè«.
102 Maurice Pic. (38)
celles qui se réfèrent aux descriptions originales) et présente Tordre de
classification que j'ai cru devoir adopter. Je dois faire remarquer que
j'ai assigné une place probable, mais cependant douteuse, aux trois ou
quatre espèces qui me sont inconnues ou que je n'ai pu étudier qu'a-
vec des matériaux incomplets (M-
SGRAPTIIDAE [Trotammideini].
Trotommldea Reitt. (W. E. Z., J883, p. 307).
Salonae Rcitl., Wien. ent. Zeit., 1883, p. 307; Pic,
t^b. 4, fig. 4. Dalmatie.
comjrea Pic, l'Échange, n*» 199, 1901, p. 52. Corfou.
elongata Pic, Bull. S. zool. Fr., XXI, 1896, p. 51 et
52. — Feuill. J. Nal., n° 308 et 309, 1896, p. 178. —
Revue Bourb., 1896, p. 38. Zante, Algérie, Tunisie, Syrie.
Salonae Reitt., in litt. Pic, in Ann, S. ont. Fr.
[1893], Bull. p. 85. — L'Échange, n*' 106, p. 111.
Baudii — Pic, l'Échange, n° 201, 1901, p. 67. Sardaigne.
XTLOPHILIDAE.
PliytoHaeniiM Sahlberg (Bull. Mosc, VII, 1834, p. 277).
amabilis Sahlberg, Bull. Mosc, VII, 1834, p. 277. Europe sept.
bisbimaculatus Hampe, Slctt. Zeit., 1850, p. 365.
[bimaculatus in Mulsant, Collig., p. 38]. Europe mér. [rare]
sca/>w/M?« Mars., Ann. S. ent. Fr., 1876, p. 453. Japon.
Hyloplillus Latr. Berth. [divers].
l*"- s. g. AnldoruM Muls. Rey (Colligères, p. 22).
yadeshdaeSQ\u,,noT, Soc. Eut. Ross., XXXII, 1899,
p. 613. • Russie.
niijnnas (ierm., Fn. Ins. Eur., XXII, 78. Europe mér., centr.
V. alpeslris Pic, Miscel. ont, vol. 7, p. 51. Alpes, France.
patncius Ah., Ins. caveru., 1872, p. 37. Landes.
(1) Les espèces suivies d'un trait soûl celles que je ne possède pas.
(39) Cantrikution à Vètude génériOe des Uyhphtlidae, 103
sefmisit Pic, Rev. Bourb., u" 80, i804, p. 14i. Algérie.
tntareipet Pic, rÉchangc, n^^ 96, i89i, p. 139: TEch.,
1893. p. 17 et 18. Algérie.
hipponensis Pic. rËduinge, n'' 103, 1S93, p. 75. Algérie.
latemlis firedl., [sp. doul.] d . Tir. Ins., 1866. p. 281. T> roi.
? Urolensis Gredl., ç Tir. Ins., 1866, p. 282. 5.
uinguindentut Kiesw., Bori. ent. Zeil., 1861, p. 241.
Europt^ mér., Frauce.
V. teuirtenjtis Pic, Feuill. J. Nal., n*> 280, 1894, p. 61. Algérie.
2« s.-g. P«e««elolel«fi Pic. TÉchange, n"" 201.
sfjriacuK Pic, Bull. Soc. zool. Fr., 1896, p. 5. S>rie.
punrtatissimus Reitt., Dis. ent. Zeit., 188o, p. 384. Altiquo, Morée.
V. hruperi Pic, Rev. Bourt)., 1901, p. 178. Grèce.
curtipmnis Pic, Rev. Bi^urb., 1899, p. 174. Caramanie.
3^ s.-g. Ololelas Muls.-Rey ;Colligères, p. ii).
(Division A).
(jratmu$ Pic, Mém. Soc. zool. Fr., 1894, p. 435. Syrie.
Ari$tidvt Pic, TÉchange, n'> 103, 1893, p. 75. Égyple,? Syrie.
jMlifMceni Woll., Ins. Mad., 538, lab. XIH, f. 3. Canaries.
paUenx Desbr., Ac. Hipp., 1881, p. 147. Algérie, Sicile, elc.
? punrtigrr Miils. et Rev: Colligères, p. 23; Di*s-
bn^cbers, Freli»n, Vïll, n'' 3, p. 85. France niér.
brerirornix — Perris, Abeille, Vil, p. 20: Desbro-
chers, FrehMi, VIII. n" 3, p. 84. France, Lombardie.
pruiiwxHs Kiesw., Berl. ent. Zeit.. 1861, p. 241.
Europe, Asie. AlgiTle, Tnn.
/.umilus Dejeaii. (^nlalogue, p. 239.
^ar. ohsrurux Pic, Mise, enl., n^ 5, 1892, p. 27. Euri»pe, France mér.
var. xemiobsrui'w Pic, rÉcbange, n" 39, 1893, p. 26. Tiirkeslan.
anguli thorax Desbr., Ac. Hipp., 188!, p. 146. Algt'»rie, Sardai^ne.
Beni'Moiae Pic, Rev. BiUirb., n*» 9, 1893, p. 157. AIgtTie.
i04 Maurice Pic. (40
II. (Division B).
fiegiectusJ. Duv. et Aubô, (ien. Col. III, 1860, tab. 8(5,
lig. 421 et Cal. Grenier, p. 91, 1863. France, Italie, Tunisie.
filicornis Schauff., iN'unq. Ot. 1883, p. 536. Baléares, Maroc,
var. algUicus Pic, Bull. Soc. Zool. Fr., 1897. p. 81. Algérie,
var. bicolor Schauff., Nimq. 01., 1883, p. 536. Baléares, France mér.
III. (Division C).
ohscurithorax Pic, Rev. Bourb., 1899, p. 172. Rhodes.
nigriceps Pic, Rev. Bourb., 1899, n'' 172. Syrie.
drusus Pic, Méin. Soc. zool. Fr., 1894, p. 435. Syrie.
ruficoUis Rossi, Fn. Etrus. Maut., II, App.,p.96; Des-
brochers, Frelon, VIII, n^ 4, p. 92.
Anatolie, Syrie, Palestine, Caucase, Dalmatie, ? France.
mdicolUs Reitt., Dis. eut. Zeit., 1885, p. 384.
? uigripennis Villa, Cat. Col. Eur. Suppl., 1838,
p. 63. Italie.
var. fuhipeniHs Pic, Ann. S. enl. Fr., LXVII, 1898, p. 224. Syrie.
iesiaceipennis •olim), Bull. S. z. Fr., 1897, p. 81.
nlomus — Cosla, Ac. Se. lis. mat,, 1884, p. 167. Sardaigne.
Heitteri Pic, Bull. Soc. zool. Fr., 1897, p. 81. Caucase.
ntoinus Reitt. (in lilt.}.
var. (itriconiis Pic, Bestimm. Tabellen, p. 12. Caucase.
fUireolmMuh,, Rey. Colligères, p. 26. Europe mér.
testaceus Desbr., Frelon, VIII, n' 3, p. 81.
tesftdceus Kol., Melet. Ent. V, 184(5, p. 38. Russie, Transcaucasie.
¥ s. g. PHeuclanIclorus Pic (Rev. Bourb., 1893, p. 158).
lacaicoUia Frni., An. Bdg., XXVII, 1883, p. cxiii. Algérie.
moHstrosipes Pic, Rev. Bourb., n" 9, 1893, p. 157:
rÉchange, u'* 117, 1894, p. 110. Alg«»rie, Corse.
Peyroni — I*ic, Bestinun. Tab., p. 19, note 2. Syrie.
(41)
Contribmtkm à Vèimit
4et IhfiùpkUkIaf,
105
.y s. g.
Pic Bull. Soc. lool. Fr., 1897. p. 81),
pfntaiomus Thms.. Sk. Col.. M. 1864. p. 371. Fmhiide, Eun^ sept.
quinquetomms Seidl., Fn. L»ait., t. V. 1890. p. 546.
6* s.-g. El
West*. ;Zool. Jorn., V, p. 59 .
knbylianus Pic, Rev. Bourb., n' 99, 1896, p. 37.
maroHttus — Pic, Mêm. Soc. u*o\. Fr., 1894, p. ti5.
serricornis Rcitt., Dis. ent. Z«eil.. 1885. p. 384.
itruiatHs Gyll.. Fn. suec., H. p. 501.
pygm4ifus Muls., Rey, Colligères, p. 39.
nigrùx>llû Marsb., Entom. Brit., p. 487. 6.
1 tièelnHorfpluilfis Panz., Faun. G^rm., 35, 5.
frrruginfwt Payk..Faun. suec.. I, p. t57,5.
populnruê Fabr., Ent. Sysl. Suppl.. p. 67, 13.
var. pygmaeus Gyll.. Fn. suec.. II. p. 5Ui.
? fulrus Oliv., Ent., III, n 5!, 4.
fennirus Manb. >p. dûut.], Bull. Mosc.. 1843. p. 98,
9. CoUigi'res, p. 42.
? p9jgmaeu* de Geer, ]iêm.. t. 5, p. 80, 17.
Hi/iV/i/ron* — Thoms., [sp. dout.]. Ann. Fr. [1886]. Bull. p. 10.
itculatisximu* - Wi»ll., Cal. Col. Can., p. 525.
Algérie.
Liban.
Hongrie.
Europe.
Europe.
Finlande.
Suède.
Canaries.
7' s.-g. Vylopliflas s. str. [Xderus Wesw.. in Zool. Jorn., V, p. 57\
pcipulnrux Panz., Fn. Germ., 35. 4. Euro|>e, (^uc. .\sio. .\fr. sept.
Meti Marsh., Ent. Brit., 186i, p. 486.
\ar. bistkremis Pic, Rev. Bt»urtK. n 9. 1893, p. 158. Aljît'rie.
pnru$ — Fmi. ex Frm.; An. S. ent. Fr., 1863, p. 644. Algérie.
Espèces non classées .
rfmxicH* — Sem.. Hor. Si»c. Eut. Ross.. XXXIL 18ît9,
p. 6l4[?Psciirfo/oMi«;.
viinur — Baudi EtetnmenA^ll , p. 74: Pic. Tab., p. 19:
I)«sbr FnHon^ VIII, n° 4, p. 93 [1 Olotelu* .
cypriuM — Baudi, Etemmeri^ 1877. p. 75: [? Pfeudam-
donu\
Russie.
Piémont.
Cbypre.
106
Mai'rige Pic.
t«)
Table des matières contenues dans la première partie.
Adcms Weslw. Page 30.
algiricus Pic [var.], 24, 36.
alpestiis Pic [var.], 19.
amabilis Sahlb. , 17, 35.
angulithorax Desbr., 24, 36.
Anldorus Muls. et Rey, 17.
Aristidis Pic, 23.
atomus Costa, 26, 33.
alricornis Pic [var.], 26.
Baudii Pic, 12.
Boni Morae Pic, 24.
bicolor Schauff [var.], 25.
bisbimaculatus Hampe (*), 17.
biskrensis Pic [var.J, 31.
bolet i Marsh., 31.
brevicornis Perris, 27, 32.
corcyrea Pic, 13.
curlipennis Pic, 21.
cyprius Baudi, 27, 28, 34.
drusiis Pic, 26.
elongata Pic, 13, 35.
Eaglenes Westw., 29.
lenniciis Manli., 30.
ferrugineus Payk., 42.
filicotmis SchaiilT., 24.
tlaveolus Muls. et Rey, 26, 37.
flavus Fairm., 31, 35.
fiilvipennis Pic [var.], 26.
fuhus 01., 42.
graliosus Pic, 23.
hipponensis Pic, 20.
HylophiluN Berth., 17.
kabylianus Pic, 27.
Kruperi Pic [var.], 21, 36.
laesicollis Fairm., 28.
lateralisGredl., 19, 31.
raaronitus Pic, 29.
melanocephalus Paoz., 30.
minor Baudi, 27, 34.
monstrosipes Pic, 28, 37.
Nadeshdae Sem., 31.
neglectus Duv., 24, 36.
nigriceps Pic, 25.
nigncolUs Marsli., 42.
nigripennis Villa, 26.
nigriims Germ., 18, 19, 35.
nitidifrons Thoms., 30, 34.
nodicoHis Reitl., 26.
obscurithorax Pic, 25.
obscurus Pic [var.], 24, 36.
oculalissimus Wol., 34.
oculatusGyll.,30, 37.
Olotelus Muls. Rey, 21.
pallens Desbr., 23.
pallescens Wol., 23.
patricius Ab., 18 20.
Pbylobaenuai Sahlb., 17.
pentatomus Thoms., 28.
Peyroni Pic, 28.
populneus Panz., 31, 37.
P.scuflaiiiclorus Pic, 27.
PmeudcoglcncM Pic, 28.
Pftoucloloteluii Pic, 20.
pruinosus Kiesw., 24,36.
pumilus Dej., 40.
punctatissimus Reitl., 21, 36.
puiictiger Muls. Rey, 23.
pygmaeus Gyli. [var.], 30.
(1) Les noms écrits en italique sont ceux des synonymes.
(43 Cmirikmti^ « Ffiméf fntêrële en ff^kfiHid^. I<C
Reîtieri Pic. ». sjmms Pic, il.
rossiois Sctb.. 32. lemttmji? Pic I^v/. 19. ^.
ruficoffis R4«$5i, jSl 37.
Sal>*ittf Reitt.. 13.
5aii|niiDAlest05 tLitsw^ 19. Hl 3S.
sempmiahs Mjr».. 17.
sefrensis Pk. 18,
St-mh'jbsoiras Pic 'jw.\ ±4.
CLAViCORNES DE L'INDE SEPTENTRIONALE
RÉCOLTÉS PAR M. H ARM AND (1)
NITIDULIDAE. — COLYDIIDAE, — CUCUJIDAE. —
MONOTOMIDAE. — DRYOPIDAE,
par A. Groltellk.
NITIDULIDAE
Heterelus Kraatzi, n. sp. — BrevUer ovatus^ convexus, nitidus,
parce griseo-pubescens, fulvo-iestaceus, haud dense, sed sat profunde
punctatus ; Clara antennarum elmgata; prothorace transversOy antice
angmtato, laieribus marginatis, basin versus subexplanaiis, angulis
posticis obtusis, apice vix rotundatis. — Long. 1 mill. 1,2.
Courtemoiit ovale, convexe, brillant, fauve, parfois très légère-
ment rembruni, couvert d'une pubescence grise, couchée, assez longue
et assez espacée, pas très densément et assez fortement ponctué. Mas-
sue des antennes environ trois fois plus longue que large. Tôte con-
vexe, anguleusement impressionnée en avant. Prothorax environ
deux fois plus large à la base que long, très rétréci au sommet, ar-
rondi sur les côtés; angles postérieurs obtus, faiblement émoussés,
légèrement explanés. Écusson pcntagonal. Élytres un peu moins longs
que larges ensemble. Dessous légèrement rembruni.
Dardjiling. 5 exemplaires.
Carpophilus hvmeralis Fab. Dardjiling. 4 exemplaires.
— BiGLTTATLs Motsch. Dardjiling. 1 exemplaire.
Carpophilus oblongopanctatus, n. sp. — Oblongo-^longatus,
subconrexiim, nitidus, flavcMjriseo-pubescens, ater, autennis pedibusque
piceis, tarsis ru fis; capite deme punctato, antice basin versus anten-
narum iinpresso: prothorace transverso, antice angustato, dense punc-
iatOy margine antico laie et haud profunde emarginato, angulis anticis
su hacuti s j posticis subprominulis, lateribus arcuatis, marginatis, prae-
serti m basin versus explanatis, disco ante scutellum biimpresso: elgtris
(1) Les types des espèces nouvelles décrites dans ce mémoire sont conser-
vés dans la collection du Muséum de Paris.
Claviœrnes de Vlnde septentrionale, 109
ad apkem oblique tntnaitis, dense punctatis: punctis haud profundis^
elangatis, lateribm stricte explanatis, callo humerait manifesta, disco
utrinque, basin versus et prope suturam in longitudinem impresso: duo-
tnês ultimis segmentis abdominit apertis, ultiino ad apicem biimpresso,
— Long. 3 mill. i/i.
Allongé, oblong, faiblement convexe, assez brilbnt, couvert d'une
pubescence coucbée, peu dense, d'un gris jaunâtre, noir; antennes et
pattes brun de poix; base des antennes et tarses rougeàtres. Tète den-
sèment ponctuée, impressionnée de chaque côté à !a naissance des
antennes. Prothorax environ deux fois plus large à la base que long, à
peine rétréci à la base, fortement au sommet, densément ponctué;
bord antérieur largement et peu profondément échancré: marges laté-
rales, régulièrement arquées, bordées d'un fin bourrelet, explanées
surtout aux angles postérieurs; sur le disque, dans la région basilaire,
devant Técusson, deux impressions ; base rebordée ; angles antérieurs
presque aigus, postérieurs légèrement saillants. Élylres laissant à dé-
couvert les deux derniers segments de Tabdomen, atténués vers le
sommet, environ aussi longs que larges ensemble à la base; chacun
obliquement tronqué au sommet; angles huméraux droits; marges
latérales, rebordées, étroitement explanées; ponctuation dense, formée
de points allongés ; sur le disque, dans la région basilaire, près de la
suture, deux impressions symétriques, longitudinales; calus liumé-
raux bien marqués. Pygidium biimpressionné à IVxlrémilé.
Dardjiling. 1 exemplaire.
Carpohhuas Fi'XERis Murr. Dardjiling. i exemplaire.
— McRRAYi Grouv. Dardjiiling. 11 exemplaires.
— FAMiLiARis (îrouv. Dardjiling. 3 exemplaires.
Eiwm:olastis plagiatipkxxis Murr. Dardjiling. 1 exemplaire.
Epuraea itmila Grouv. Dardjiling. 2 exemplaires.
Epuraea ornata, sp. u. — Ovaia, modice convexa, subopaca^ flavo-
aureo-pubescens, picea: b<m antennarumy lateribus discoque prothova-
eiSf scutelloj parte scutellari clytrorum pedibusque fulvo-testaceis; clava
autennarumnigra, ultimo articula lomjiore et auyustiorequam secundo:
prothorace tranxrcrso, antice nnyustato, maryinc autico Uite emargi-
nato, lateribus arcuatis, sat latc explanatis, basi subrecta, anyalis au-
tiris rotundatis, posticis subrectis: elijtris ovatis, ad apicem separatim
subrotaiidatis. — Long, i mill. 1/2.
Ovale. UHKlérément convexe, suhopaque. couvorl d'une pubescence
iiO A. Grouvelle.
flave dortH"; assez dense, mais ne masquant pas la couleur du tégu-
ment, brun de poix, varié de fauve testacé. Antennes fauves ; mas-
sue noire, allongée; dernier article subconique, plus étroit que le
précédent, aussi long que les deux avant-derniers ensemble. Tète brun
de poix, plus claire en avant, légèrement convexe, subrûpeuse. Pro-
Ihorax à peine rétréci à la base, fortement au sommet, un peu plus
de deux fois plus large à la base que long, largement échanccé au
sommet, arrondi sur les côtés, subtronqué à la base ; marges latérales
assez largement explanées; angles antérieurs arrondis, postérieurs
presque droits; sur le disque deux bandes longitudinales foncées,
laissant entre elles ime étroite bande clabre et de chaque côté une
large marge également claire; ponctuation pas très serrée, subràpeuse.
Écusson en triangle curviligne. Élytres ponctués comme le prothorax,
atténués vers le sommet, environ une fois aussi longs que larges en-
so(nble à la base, subarrondis séparément au sommet, étroitement ex*,
planés sur les côtés, brun de poix avec la bordure latérale et la région
scutellaire claires. Pattes fauves testacées.
Dardjiling. i ex. femelle.
Chez une espèce de FAssam très voisine, peut-être même une simple
variété, les tibias du mâle sont droits.
Epuraea apicalis, n. sp. — Ovatd, modice convexa, nitida, flavo-
pubescrns, fulwochmcea : elytris ad iipirem leviter piceis; antennis sat
elongntis, data iufuxcata, uliimo articulo angustiore et haud longiore
(juaru pmecedentibiis ; capite sat dense fortiterque punctato, antice
biimprexso; prothorace transi erso, antice a ngustato, dense fortiterque
punctato, murgine antico emarginato, lateribus arcuatis, late expla-
natis, basi subtruncata, angulis anticis subrotundatis, posticis rectis;
elgtris oblongis^ dense pnnctatis, ad apicem separatim rotundatis, tate-
rlbus ej'planatis. — Long. 2 mill. 1 2.
Ovale, modérément convexe, couvert d'une pubescence flave, assez
serrée, mais ne mascjuant pas la couleur du tégument, d'un testacé un
peu jaunâtre; extréinil«'* des élytres rembrunie. Antennes assez lon-
gues; massue noirâtre, dernier article plus étroit et pas plus long que
les précédents. Tète densément et assez fortement ponctuée, biimpres-
siounée en avant. Prothorax plus de deux fois plus large que long,
à peine rétréci à la base, fortement au sommet, bord antérieur large-
ment et peu profondément écliancré; marges latérales arrondies, assez
largement explanées, surtout à la base; base presque droite; angles
antérieurs émoussés, postérieurs droits; ponctuation dense, un peu
Clavicoi^es de Vlnde septentrionale. 41i
moins forte que celle de la tèle. Écusson transversal, en triangle légè-
rement curviligne. Élytres ovales, environ une fois et un tiers aussi
longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur , arrondis sé-
|)arément au sommet ; ponctuation assez forte, un peu moins dense que
celle du prothorax, atténuée vers le sommet. Dessous en partie rem-
bruni ; pattes U.^stacées. Tibias droits dans les deux sexes.
Sikim. 4 exemplaires.
Epuraea subochracea, n. sp. — Oblonga, sat convexa, suhni'
tUla, flavO'testacea ; antennis conœloribu^, data modice elongata, ut-
timo articula transverso, ad apicem pulvitiato, vix anyustiore quam
praecedenti; capite dense punctato, antice biimpresso; prothorace trans-
rerso, antice angtistato, dense punctato, apice late, sed haud profunde
trtnarginato , lateribus stricte explanatis, basi subrecta; elytris oblon-
gis, dense pututatis, ad apicem separatim rotundatis; tibiis maris ad
apicem incurcatis. — Long. 2 mill. 1 2.
Oblong, assez convexe, un peu brillant, couvert d'une pubescence
lla\e, pas très dense, jaune-testacé. Antennes pas allongées, conco-
lores; massue environ une fois et demie aussi longue que large,
dernier article transversal, un peu plus étroit que le précédent, ter-
miné jKir un bouton subconique, très surbaissé. Tête densément ponc-
tué«*, biimpressionnée en avant. Prothorax environ deux fois et demie
plus large à la base que long, très rétréci au sommet, arrondi sur les
côtés, à peine explané, un peu moins densément et moins fortement
pi^nclué que la télé ; bord antérieur largement, mais peu profondément
♦'•chancre: base presque droite; angles antérieurs arrondis, postérieurs
pn'S<pie droits. Kcusson subtriangulaire. Klytres plus éparsenient ponc-
tués que le prothorax, environ une fois et un tiers aussi longs que
lar^'i»s ens4Mnble, arrondis séparément au sommet. Dessous concoïon».
Tibias inlennédiaires du mâle courbés en dedans, à r«'Xlrénii!é.
D^rdjilin^^ 4 exemplaires.
Eparaea cribrata. n. sp. — Orata, modice cnnrexa, mbnitida,
flarthpnhencenit^ picca; cinra nntmnnrnm ublonga, nltimo artimlo ad
npici^m pHlrinato, nnguxtittre qnam praecedentibun : capite sat dense [9^
tit^r*fH>' punctato, antice ttiimprexsn ; prothorace trannrerno, antice wiè
tjustiore tfuam pnsticf, margin** antictt Uite priffuHdet/u^ emarginato, ti§-
tcrihus arcuatif, btinni v^i'%h% cmargiiiatin, erplanatix, tmfi Muhrertitf
dtM-o minn* fnrtit^r punctato qunm lat^ribux: flfitris tddtingi%, denâê
punctatif, latehtfUM $at^ late erplanatis, singulo elijtro ad npir^m obli»
que truncato. — L«»ii|/. 4 njill.
112 A. Grouvellk.
Ovale, large, modérémeDt convexe, un peu brillant, couvert d'une
pubescence flave, peu serrée, brun de poix peu foncé. Antennes non
allongées ; massue une fois et demie aussi longue que large, dernier
article transversal, plus étroit que les précédents, terminé par un bouton
émoussé à rextrémité. Tête densément et fortement ponctuée, biimpres-
sionnée en avant, vers la naissance dos antennes. Prothorax plus de
deux fois plus large dans sa plus grande largeur que long, plus ré-
tréci au sommet qu'à la base, largement et profondément échancré au
sommet; marges latérales arrondies, largement concaves, échancrées
en avant des angles postérieurs ; base presque droite; angles antérieurs
arrondis, postérieurs subaigus ; ponctuation forte, plus accentuée et plus
dense sur les côtés. Écusson en triangle curviligne. Élytres ovales à
peine plus larges ensemble dans leur plus grande largeur que longs, cou-
verts d'une ponctuation dense et forte, moins profonde sur le disque que
celle du prolhorax ; marges latérales relevées, concaves, plus étroites
que celles du prolhorax ; sommet de chaque ëlytre obliquement tronqué.
Dardjiling. 1 exemplaire.
Epuraea (Micruria) Br.eti Grouv. Dardjiling. 2 exemplaires.
Omosita ornata, n. sp. -- Oblonga, modice conrexa, opaca, obs-
euro- tel aureo-pubescens, fui va; clara antennarum obïongOj leviter in-
fuscata, ultimo articulo transverso, pulvinaio, angustiore quam prae-
cedenii; prothorace transrersOfantice quam postice angustato, margine
anlico emarginato, lateribwt rotundatis, basi recta, angulis anticis et
posticis obtusis, vix hebetatis , disco bifoveolato; elytris ad apicem sepa-
raiim rotundatis, stria suturali nulla. — Long. 1 2 3 mill.
Oblong, modérément convexe, oparjue, fauve, couvert d'une pubes-
cence couchée, peu serrée, tantôt dorée, tantôt obscure. Antennes
courtes, massue oblongue, un peu enfumée, dernier article transver-
sal, plus étroit que le précédent, terminé par un bouton 1res surbaissé,
subconique. Tôle convexe, densément ponctuée. Prothorax environ
deux fois et demie aussi large dans sa plus grande largeur que long,
plus rétréci au sommet qu'à la base, largement échancré au sommet,
arrondi sur les côtés, tronqué à la hase; marges latérales assez large-
ment concaves ; angles antérieurs et postéileurs obtus, à peine émous-
sés; disque bifovéolé, ponctuation assez dense. Écusson subtriangu-
laire. Élytres ovales, environ une fois et un tiers aussi longs que larges
ensemble, arrondis séparément au sommet, sans stries suturâtes;
marges latérales étroitement explanées, pubescence obscure, occupant
plus spécialement les extrémités des elylres, une zone oblongue sur le
dmitÊt-mes de rimàe $eptrmîriomuie. 113
disque de dnoiaeeftb narfe btérale ao-dessous des épauJes. Desâoos
Ihub. pattes cfaircs.
DardjOiaf . i exeaphirps.
Hapto^cts tmju^ysrs Murr. DardpliD^. I exempiaire.
B. 5p. — Ormim, «Wiiof amr^xm, <»p#nv.
ènutwv-jrfMC ovI«m, i^mr^i^-^mneftSm ; mmtemmi9 piceis; rm/fii^
4em»F fmmetmt^, imfmtemU: prêikormce trvmtr'mm, 'tmtiee «ifvff/v/^,
c^pfr» , M ImÊfitwéimnm nÊkmtt^, mmr^imf «bIm Imt^ fntfmmi^tfme ewkar-
ftasf#. 1mt*mkm» mraÊmtig^ Me esfêmmmtU^ kmsi mirimfm^ tmktimmmtm .
mmfmlit mmiki$ memi»^ $mkkeketikm$ ^ pmikis Mmfis; dytris limmi'p'
4H««tf fi mktmimUs. mé mpiœm om/mmetim fmkmcmaûmmtif^ lmÊrnkm$
€mmtmré$: mkimÊime frmmikmt^ue tffimtn». — Ld«^. 9 wêêH.
Orale. mnéérHmtmi ct<«T^xe. opaque, knm WÊamm. Tahé dr ut^
lacé. Amtmw: bntm é^ pijéx. THf dcasémeat pMncto^. ais«.>fiitnr.
Pn>ckccix aa pra plas de deçx («b plus br^e a b base qœ k^jr. ry-
trra ao scomK: fe»jc4 aatrfîmir brp^neat et pr<l*>«idr«Kat édkaacré.
i«4 d'' r<*hJtnii> pre^qoe dr4t. kgî'.rrBy.al nV\<^: t^c-cdi btéravx
an^«db. bipiiat o«raT<<. u<tacrs: hai^ l^firt>tDeat §iiir>^ dr
rbaqi»!> c^S^è. ^er^ k*$ «^xtTMil^: aaçk< aBlêhetiri saittaali ^en 3iaiiU
atço:^. â prâa^ «?iK«&»é*f . p»>î4êfvtirf * 4tiis : Asqœ d^^ie^aeat puACiM^.
a «orbce âK^aP*, tAitmatmî fOI>.«aif daB$ b ^-Ojriirtir, ^jftaat et
o^av^ ii^mammhe*^ lariaai 4*i tm* aa dair. irryfuitrgaaet pèao^«^
I rmaac par placer qivifik^ ac;;rV^^rraS»^^«5 pios 4ïttSif^: f*j«d do le-
E3iir«< «a y*^ pàa« i'oae i «? «t d^iK ao±9 Vjmf& fo^
a b ha§«!'. «olonisÉaiês 'aTifdnè^ aa •«•odO'*^. (i».<nai2t
aT^ w* fraaiAP' tK^ r ^n^Ta*- Kafr*?ft« -.«^rafodbi pr» .»'|i»i k.^i^ b
r*m\'irVÊ^ des ^ir»*f. ^^K>.*s«it i^r^ 1^ d^x i»^r pc^^rrvtv^ oap^
b»»^ ':4fcfa>, :«dai«'iB<<^. v<§SJir'f«r. pr4«dfiBi^l -^^«riNOf^ ém: h
âirtéiilf F^'ttvsr^ << idid«i^ «tf d^^aHka»! >« cbir ««r r^«>
ké^ da d»*ss*c<ii§.
atf a»p>ii# frtjftn^fip '«MKnprapitf «< . atip» <# c»i#ot# «a^t^/^rt^tf*
4n«C ut. fX. lixx <MK>. #
il4 A. Grouvelle.
posticis oblusis; disco a$pero, subfoveolato : et y tris haud dense punc-
tntis, lineatxhsetosls, setis foriiter inmn'atis, lateribus lateexplanatis.
— Long. 3 niill.
Ovale, assez convexe , opaque, garni d'une pubescence courte, cou-
chée, peu dense, flave dorée, entremêlée de soies foncées ou claires,
obliques, très fortement incurvées à leur extrémité, presque en forme
d'hameçon; couleur générale testacée un peu enfumée, variée de poix
pas très accentué. Antennes d'un testacé un peu rougeàtre. Prolhorax
très transversal, plus rétréci à la base qu'au sommet, bord antérieur
profondément et largement échancré, bord latéraux arrondis, subondu-
leux, sinués en avant des angles postérieurs; marges latérales large-
ment explanées, concaves; base droite; angles antérieurs presque
droits, postérieurs obtus; surface du prolhorax densémenl ponctuée,
irrégulière, présentant des traces d'impressions qui dessinent trois
vagues impressions longitudinales. Ëcusson triangulaire. Élytres un
peu plus longs (luo larges ensemble, arrondis ensemble au sommet,
chacune avec une vague tache sombre,* arquée, placée avant l'extré-
mité. Pattes claires.
Dardjiling. i exemplaire.
Meligethes (Odontogethes) castanescens, n. sp. — Oblongus,
ronve.vus, subnitidus, griseo-pubescens, diiute castaneus; capite protho-
racetiue laeiiter infuscatis; margine nniico capitis truncato; pro-
thornce trnusrpiso, milice angustato, sut parce puiictato, hiteiHbus
explanaiis; ebjtris sut elougatis , ad apicem subtruncatis, sat parce
punctatis; tibiis anticis extus denticulatis , unguiculis tarsorum ba-
sin versus dentatis. — Long. 2 14 mill.
Oblong, convexe, un peu brillant, couvert d'une pubescence cou-
chée, grise, peu serrée, clKitain clair; tête et prothorax un peu enfu-
més. Marge antérieure de la tête tronquée. Prothoinx environ trois
fois plus large à la base que long, rétréci en avant; bords latéraux
arrondis, explaués; ponctuation peu accentuée, assez écartée. Élytres
environ une fois et demie aussi longs que larges ensemble vers la base,
allénués vers le sommet, subtronqiiés; ponctuation semblable à celle
du prolhorax. Tibias antérieurs denticulés à leiu* tranche externe; den-
ticules très faibles à la base du tibia, croissant progressivement vers
rexlrémité, mais restant toujours petits.
Dardjiling. 1 exemplaire.
Pocadius Harmandi, n. sp. — Oratus, couve rua: niiidulus, flato-
Claoiconies de Vlnde septentrionale, 113
pHbescen8,piceus; capiie prothornceque dilutioiibus ; articuUs ^-o an-
tennaruin elongaiis, data quadriarticulnta, t'articulo transver$issimo
atigHstiorequam 9°; capiie antice bifoveolato et tmnsversim subimpresso,
paire, givsse et haud profutide impresso; prothorace trannersissimo,
antice angtistissinio , vLr eniargiwito , lateribus subrectis, basi margi-
nata, ante scutellum leviiev producta; scutello transvevso, subtrinngu-
lari; elytrii obiongiSy ad apicem separatim rotundatis, lineato-pilosis;
pilis in longitudinem inclinatis, intervaltis irregulariter bilineato punc-
tatis; tibiis êimplicibus. — Long. 4 mill.
Ovale, convexe, un peu brillant, brun de poix, plus clair sur la tète
cl le prothorax, garni d'une pubescence flave. Antennes enfumées â
rextrémité; articles 2 à 3 allongés, 8« transversal, très court formant
le commencement de b massue, celle-ci allongée. Tète éparsement et
fortement, mais peu profondément ponctuée; entre les naissances des
antennes une forte impression transversale, arquée. Prothorax environ
trois fois plus large à la base que long, fortement rétréci au sommet,
assez densément et fortement ponctué; bord antérieur peu profondé-
ment échancré, bords latéraux presque droits; base un peu saillante
sur récusson, dans le milieu, rebordée; angles antérieurs obtus à peine
émoussés, postérieurs subaigus. Écusson transversal, subtriangulaire.
Élytres ovales, couvrant presque Tabdomen, un peu plus d'une fois
aussi longs que larges ensemble dans la plus grande largeur, arrondis
séparément au sonmiel, couverts d'une pubescence formée de poils
assez longs et assez forts, couchés en long et dessinant des lignes pu-
bescentes su bcosti formes et de poils plus lins, couchés, peu serrés,
placés sur les intervalles des Hgnes pubescentes; ceux-ci avec une
double Ugne peu régulière de points gros sern's, peu profonds.
Tibias simples.
Dardjiling. 1 exemplaire.
Je rapporte a la même esjM'ce un «exemplaire de même provenance
entièrement testacé.
CiROïPKs MARGiNATLS Grouv. Dardjiling. i exemplaires.
•
Aethina nigrocastanea, n. sp. — Ovata, courexa , opnra, longe
flarihgrineo'pubencen^ , rmtanen ; rapite prothornceque infusrtitix; an-
ieunÎM riifis^ V nrtirulo transrerxissimo , latiore quani prnecedentibus,
rltna oltconica, uliimo articula ad apicem subconico: cnpiic prothorn
ceque denne punctatis : hoc trannerso, antice angustato, lateribus stricte
ej-pianatis, rufin; etgtris dense punctatis, ad apicem separatim rotun-
ii6 A. Grouvelle.
daiis, uUimum segmentum abdominis eœ parte obtégente; pedibus rufo-
testaceis. Long. 2 i/2 mill.
Courlement ovale, convexe, opaque, couvert d'une pubescence gris-
flave, longue, couchée, assez dense, formant des petits faisceaux de
poils orient^'s d'avant en arrière. Antennes courtes; 8<* article très
transversal, plus large que les précédents ; massue obconique pas plus
longue que largç; dernier article subconiquo à l'extrémité. Tôle et pro-
thorax noirâtres, densément ponctués. Prothorax un peu plus de deux
fois plus large à la base que long, subdemicircubire; bords latéraux
étroitement réfléchis, rougeâtres. Ëcusson aussi long que large, sub-
pentagonal. Élytres marron peu foncé, un peu moins longs que larges
ensemble, arrondis ensemble au sommet, sans strie suturale, couvrant
en partie le pygidium. Pattes d'un roux testacé.
Dardjiling. i exemplaire.
iBthina cyaneipennis, n. sp. — Ovnia, convexa, nitida, griseih
pubescens, cyanea; capite prothoraceque nigris ; basi antennarum picea;
capite prothoraceque longe pubescentibus, hoc parce punctato, antice
truncato ; prothorace tramverso, antice angtistato, minus foriiter punc-
tato quam capite, tenuiter reticulato, basi tenuiter marginata; elytris
subquadratis, haud retieulatis, ad apicem separatim rotundatis, stria
suturait nulla; pygidio parce punctaio ; juxta basin pluribus punctUt
foriiter impressis; subtus picea. — Long. 3 1/2 mill.
Ovale, convexe, brillant, couvert d'une pubescence grise, couchée,
beaucoup plus longue sur la tôle et le prothorax; tête et prothorax
noi 1*8; élytres bleus, métalliques ; dessous brun de poix. Antennes cour-
tes, dernier article terminé par un très court bouton subconique.
Tète fortement et pas densément ponctuée. Prothorax environ deux
fois plus large à la base que long, rétréci au sommet, arrondi sur
les côtés, finement rebordé à la base; bord antérieur peu profondé-
ment échancré ; angles antérieurs arrondis; disque finement réticulé,
moins fortement ponctué que la tétc ; entre la strie marginale de la
base et le bord de cette base une très fine ligne de points. Écusson
subpentagonal. Élytres environ aussi longs que larges ensemble , ;ir-
rondis séparément au sommet, peu densément ponctués, sans stries
sulurales; ponctuation parfois en lignes. Pygidium éparsement ponc-
tué: contre la base, une ligne de gros points enfoncés.
Dardjiling. 4 oxemplair<^s.
Amphickossis Disr.0L0R Er. Dardjiling. 17 exemplaires.
Clavicornes de llnde septentrionale, 117
Pallodes Harmandi, n. sp. — Oblongus, convexus, nitidus, gîa-
ber, niger; lateribus prothoracis, basi elytrorum subtusque rufo-tes-
taceis; an tennis ad apicem infuscatis, 5*' articula elongatissimo, 4'' et
5** elongaiis, 6^ -8^ subquadratis ; capite sut dense punrtato, antice i*ufo;
prothorace transverso, antice angustato, dense punctato, margine
antico bisinuato, lateribus basi excepta explanatis, basi arcuata; sai-
iello triangulari, punrtato; elytris punctato-lineatis, ad apicem sepa-
ratim rotundatis stria suturali impressa. — Long. 3 mill.
Oblong, très convexe, brillant glabre. Antennes assez allongées, les-
lacées rougeâtres; massue enfumée; 3*^ article très long, 4« et 5« envi-
ron deux fois plus longs que larges, 6« à 8° subcarrés, massue presque
aussi longue que la moitié de Tantenne. Tête noire, rougeàtre en avant,
assez densément ponctuée. Prothorax noir, bordé de roux, près de trois
fois aussi large à la base que long, rétréci au sommet : bord antérieur
bisinué; côtés arrondis, explanés sauf vers la base; base arrondie;
angles antérieurs arrondis, postérieurs droits; ponctuation analogue
à celle de la tête. Écusson enfumé, triangulaire, ponctué. Élytres noirs,
rougeâtres à la base, environ aussi longs que larges ensemble, arrondis
séparément au sommet, ponctués en lignes; strie sulurale marquée,
n*atteignant pas Técusson. Dessous roux testacé ; hanches postérieures
assez écartées; saillie du premier segment de l'abdomen largement ar-
rondie; t^ à o* segments de Tabdomen rebordés à la base.
Dardjiling. 4 exemplaires.
Pallodes parvus, n. sp. — Oblongus, conrexus, nitidus , glaber;
antennis rufis, dura infnsrata, artiruUs l-:i elongatis, i-5 breviori-
bus, sed elongatis, 6-H subquadratis, dura haud elongata: capite nigri-
rante, antice rufo, parce punctato: prothorace nigro, iiifo-limhato,
tranitrerso, antice angustato, sat dense punctato, margine antico emar-
ginato, basi arcuata: scutello triangulari, parce punctato: elytris ni-
gris, basi rufis, longioribus quam si mut tatis, ad apicem conjunctim
rotundatis, lineato-punctatis, intenaltis parcissime punctulatis, stiia
suturali impressa. — ï^ong. 2 mill.
Oblong, convexe, glabre, brillant. Antennes ( «»urtes, rougeâtres, en-
fumées a rexlréiiiité; articles 1 à 3 allongés, 4 à 5 environ mie fois et
diMnie aussi longs que larges, 7 à 8 subcarrés; massue à peim» plus
longue que large, n(»tal)K*menl nnûns longue que Fensenible des autres
articles des anlt'nnos, dernier article terminé par inn' partie aciuninée,
surbaisser. Tête noirâtre, rougeàtre en avant, éparsement ponctuer.
Prolh<»ra\ noir, limbe de roux, plus de trois fois plus large à la base
118 A. Grouvelle.
que long, rétréci au sommet; bord antérieur largement et peu profon-
dément échancré; côtés arrondis, étroitement explanés j base arquée;
angles antérieurs arrondis, postérieurs droits, émoussés; ponctuation
plus forte et plus dense que celle do la tête. Écusson rougeàtre, trian-
gulaire, non densément ponctué. Élytres noirs, rougcâtres à la base,
environ une fois et un tiers aussi longs que larges ensemble dans leur
plus grande largeur, arrondis séparément au sommet, assez fortement
ponctués en lignes; strie suturale marquée, n'atteignant pas Técusson.
Dessous roux testacé; saillie du l®»" segment de l'abdomen acuminée.
Dardjiling. 1 exemplaire.
Cryptarcha Lesnei, n. sp. — Ocaia, convexa, nitidula^ pubes-
cens, picea, rufo-testaceo variegata; antennis infis, ad apicem infusca-
iis, uliimo ariiculo angustiore quam praecedenti, emarginato; capite
dense puuctato, prothorace magis dense et minus fortiier punctato,
iransverso, antice angustato et em^irginato, lateribus arcuatis, rufis;
bdsi utrinqu^ sinuato, nngulis posticis retrorsum productis; scuiello
mbiaevi, tratisrerso, subpentagonali; elytris ovatis, ad apicem sepamtim
rotundatis, dense punctatis, Hneato-setosis, singulo elytro rufo-testaceo
bimaculato : P macula humerali, trilobata, 2° ultra médium, undu-
lata; subtus atra, lateribus prothoracis, ultimo segmenta abdaminis
pedibusque rufo-testaceis. — Long. 3 1 '2 à 2 1/2 mill.
Ovale, convex(% pou brillant, garni d'une pubescence foncée, entre-
mêlée do soies flaves, couchées sur le prothorax, inclinées et disposées
en lignes sur les élytres, couleur de poix avec les marges latérales du
prothorax rougeàtres et sur chaque élylre deux taches d'un jaune
ferrugineux. Antennes rougeàlr(»s, massue noirâtre, dernier article de
la massue échancré. Tête densément ponctuée. Prothorax un peu plus
de deux fois plus large à la base que long, rétréci en avant, plus den-
sément et moins fortement ponctué que la tête; bord antérieur échan-
cré, côtés arrondis, étroitement réfléchis, base sinuée de chaque côté
de récusson, angles postérieurs réfléchis en arrière. Écusson trans-
versal, subpentagonal, presque lisse. Élytres ovales, arrondis ensemble
au sommet, un pou plus longs que larges ensemble à la base, densé-
ment ponctués; sur chaque élytre, première tache humérale, trilobée,
deuxième au delà du milieu, transversale, n'atteignant ni le b<^rd la-
tiTal, ni la suture, ondulée, présentant deux saillies sur le bord basi-
laire et deux, dont une très forte en dedans, sur le bord apical. Dessous
noirs: côl«'s du prolhorax, dernier se<rinont do l'abdomen et pieds
roux tostacés.
Dardjiling. 7 exomplairo^.
Claviconies de Vlnde s'ptenUHonale. 119
GOLTDIIDAE.
Xylolaemus indiens, n. sp. — Oblongo-elongaius, convexuSy opn-
eus, flato-aureo-pubesceiis, piceus; elyths ferrtigineis, antennis pedi-
bmque rufo-piens; ultimis articulis antennarum dilutioribus; capiie
protkoraceque dense, fortiter profunuleque punctatis; cupite antice
oblique Hneato-impresso ; prothorace transrerso, suborthogonio, lateri-
bus crenulaUs, disco foveis pluribus impresso; elytris punctatostriatis,
inteirallis subelei^atiSj haud aequalibus, subtuberculosis. — Long, 4 mill.
Allongé, oblong, acuminé vers Tavanl, convexe, opaque, garni
d'une pubescence flave dorée, peu dense, formée de poils assez longs,
couchés sur le prolhorax et condensés sur ses parties saillantes, plus
ou moins lanugineuse sur les élytres. Antennes rougeiitres, un peu
assombries, sauf à rcxlréniité. Tôle brun de poix, densément et pro-
fondément ponctuée, avec deux impressions linéaires, oblique vers la
naissance des antennes. Prothorax brun comme la tête, également den-
s<'*meDt et fortement ponctué, environ une fois et un tiers aussi long
que large, bords latéraux subparallèles, crénelés, arqués aux extré-
mités; disque avec plusieurs impressions peu profondes, déterminant
de faibles reliefs dessinant, principalement sur le milieu du disque, une
circonférence prolongée, en haut et en bas, par un court trait rectiligne.
Klytres ferrugineux, plus larges que le prothorax, environ deux fois
et un tiers aussi longs (jue larges dans leur plus grande largeur, ar-
rondis ensemble au sommet, ponctués striés; intervalles des stries
subi'»levés, crénelés par les points des stries, subtubercuieux.
Dardjiling. 1 exemplaire.
Tarphiosoma Bouvieri, n. sp. — OcntuiH, latum, C(nn'e,vum,
nitûiulum, atrum, setosnm; antennis rufo-pireis: rapite ej-plnnato,
dense granoso; prothorace transren^o^ antice posticeqite angustato^
margine antico late profundeque emarginato; lateribus anguiosis, den-
ticuiatis, late explanatis, granosis ; disco punctato, in longitudinem
sulcaio; elgtris prothorace latioribiis, ad apicem conjunctim subacumi-
natis, ultra médium decliribus, lineatthpnnctato-nsperatis ; singiUo
elytro se.ries fasciculato; tarsis ru fis. — Long. 4 12 mill.
Ovale, large, convexe, noir, brillant. J,^•lrni de soies dressées groupées
sur les élytres en faisceaux plus ou moins denses. Antennis nmx de
poix. Télé déprimée, granul<*iise. Prolhorax environ (h'ux fois vl (hMuie
aussi long que large au milieu, trt*s rétréci ù la kisr et au sommet;
bord antérieur profondément et largement échancré; cotés anguleux,
iii) A. Grolvelle.
émoussés au sommet de l'angle, denliculés; marges latérales large-
ment explanées, granuleuses ; base droite, réfléchie anguleusement aux
extrémités, bordée par un fort sillon dans le milieu ; disque grossière-
ment ponctué, partagé dans la partie convexe, par un sillon assez large,
peu profond. Élytres un peu plus large que le prothorax dans sa plus
grande largeur, environ aussi longs que larges ensemble, parallèles
à la base, subacuminés et brusquement infléchis à partir du dernier
tiers de la longueur, ponctués en lignes ; intervalles peu lisses, relevés
en tubercules à côté des points; sur le disque de chaque élylre, sept
groupes de fascies, trois à la base formant triangle : une scuteUaire, une
humérale et une subdiscoïdale ; trois vers la partie déclive en triangle
inverse et une allongée vers l'extrémité. Crochet des tarses rougeàtre.
Dardjiling. i exemplaire.
Labromimus Harmandi n. sp. — Oblongus, canvexus, opacutt,
niger, fulro-cinereo-squamosus, fasciculatus ; antennis seUms, uUifuo
articulo dUutiore; capite prothomceque tuberosis, tuberculis depressis;
capite depvessOy antice in îongitudinem biimpresso; prothorace tram-
rersissimo, antice posticeque migustato, margine antico laie emargi-
nato. lateribus rotundatis, laie concavis, basi ad angulos posticos
ettiarginata, sulco profundo marginata, disco quadrifasciculato ; elytris
oblongis, ad apicem conjunctim acuminatis, tenuiter striatis, intet^-
vnllis alternis fasciculatis. — Long, o à 6 mill.
Oblong, convexe, opaque, noir, couvert de squamules d'un fauve
cendré, assez serrées, enlrt'mélées de faisceaux de soies squamiformes
soit fauve cendré, soit sombres. Antennes garnies de soies; dernier
article clair, terminé par un bouton presque en demi-sphère. Tôle et
prothorax couvert de granulations déprimées, serrées, portant les squa-
mules. Tête déprimée, biimpressionnée en avant; yeux garnis de soies.
Prothorax trois fois plus large dans sa plus grande largeur que long,
rétréci à la base et au sommet; bord antérieur largement échancré;
bords latéraux arrondis, marges largement concaves; base échancréc
aux exlrémités, rebordée par une forte strie; disque avec quatre fasci-
cules, deux contre le bord antérieur, deux discoïdaux. Écusson sub-
orbiculaire. Élytres un peu plus larges que le prothorax, environ
deux fois aussi longs que larges ensemble, acuminés au sommet,
finenient et peu régulièrement striés; intervalles alternes garnis d'une
ligne de fascicules clairs, entremêlés surtout vers le bord latéral de
lignes squameuses noires, plus ou moins longues.
Dardjiling. 5 exemplaires.
Deux de ces cinq exemplaires ont une squamulation plus dense à la
Claviconies de VInde septentrmiale, 121
base des élyires et les fascies discoïdales de ces dernières gcnépale-
ment sombres; il faut peut-être les rapporter à une espèce différente.
Mlcrovonus montanus n. sp. — Oblongus, convexus, nitidulus,
piceus; $eti8 piceis tel pallidis vestitus; antennis rufo-piceis, ultimo
articula oblongo, ad apicem puîvinaio; capite tuberoso, antice utrinque
impresso; prothorace transverso, antice utrinque emat^inato, lateribus
arcuatis, late explanatis, setoso-ciliatis, basi arcuata, sulco margi-
nata; disco tuberoso, antice in longitudinem subsulcato: elytris striato-
punctatis, setix utrinque scutello densatis. — Long. 3 mill. 12.
Oblong, convexe, assez brillant, brun de poix, garni de soies squa-
mifonncs, brunes ou claires, disposées on lignes sur les élytres. An-
tennes rougeâtres, dernier article oblong, terminé par un bouton peu
saillant. Tête granuleuse, biimpressionnée en avant. Prolhorax envi-
ron deux fois aussi large dans sa plus grande largeur que long, plus
rétréci à la base qu'au sommet, densément granuleux comme la tête;
l>ord antérieur largement sinué de chaque côté; bords lati'raux arqués,
ciliés de soies squamiformes, marges largement explanées; base arquée,
rebordée par un sillon enfoncé; disque présentant dans la région anté-
rieure deux parties relativement plus convexes, s<'parées par un sillon
longitudinal, garnies en avant d*un groupe de s<»ies scjuamifornies; con-
tre la base de chaque C(Mé une impression peu profonde assez éti'udue.
Élytres environ deux fois aussi longs quo larges ensemble, subacu-
minés au sommet, striés ponctués; stries fmes, points gros, crénelant les
stries; de cha<iu(' coté de Técusson un groupe plus compact de soies.
Dardjiling. 1 exemplaire.
Gerylon humeridens n. S[). — Obhugum, subdrprfuauni, nitidnm,
tenue pubeacens, castaneum; antennis sat elomjati», haud rra.^txis, .T
articula elonyato, ultimtt oblonyo: capite aat dnise fortiterquc pane-
lato: prothorace transverxo, basin versus amjustato, parce fortiterque
punctato, ad anyulos posticos juxta margiuem lateralem profunde
impresso, disco basin versus utrinque subiinpresso; ehjtris punctato
striaiis, striis ad apicem evauescentihus, pilis minimis et erectis ins'
tructis, stria suturali ad apicem impressa, sutura Itasiii versus recessa.
— bmg. 1 mill. 23.
Oblong, subdéprimé, brillant, garni d'une pubiscence c«»urte, line,
dressée, disposée en lignes sur les stries des i'l}lres. Antennes assez al-
longées, relativi'ment grêles ; .l'article plus long que large ; massue obhin-
gue. Tête ass4»z densément et fortement ponctuée. Prothorax environ
122 A. Grouvelle.
une fois cl un tiers aussi large que long, rétréci à la base, forteraenl
et assez éparsement ponctué; bords latéraux droits, légèrement con-
vergents vers la base, fortement arrondis vers les angles antérieurs, sé-
parés à la base, par une étroite bordure, d'une forte impression ; disque
présentant dans la partie basilaire deux impressions assez grandes, peu
profondes. Élytres oblongs, environ une fois et demie aussi longs que
larges ensemble, ponctués-striés ; intervalles des stries larges; stries
atténuées et effacées vers Texlrémité , les sulurales profondément en-
foncées dans la région apicale ; suture enfoncée vers la base.
Dardjilmg. i exemplaire.
Thyroderus porcatus Sharp. Dardjiling. 2 exemplaires sensiblement
plus gros que Texemplaire typique du Japon que j'ai entre les mains.
GUGUJIDAE
Laernophloeus Harmandi n. sp. — Elongatus, paralleltis, subde-
pressus, siibnitidus, rufo-castaneuSf parce pubescens ; antennis elongatiSy
tribus ultimis articulis antemiamm laeviter incrassatis, longmHbus
qunm latis, 2^ et 3^ articulis subaequalibus; capite transverso, punc-
lato, antice truncato; prothorace subquadrato, basin versus itwdice
angustato, punctato, utrinque unistriato ; angulis posticis obtusis, haud
hebetatiSy basi utrinque ad angulos posticos excisa; ehjtris elongatis,
wl apicem conjunctim rotundatis, singulo elytro sex-punctatostriatis,
striis nlternis fortiuribas, lateribus plicatis. — Long. 2 mill. 1/2.
Allongé, parallèle, à peine convexe, peu brillant, roux marron, à
peine pubescent. Antennes alIongé«^s, 2" et 3*^ articles subégaux, 9^ à
11*" plus longs que larges, un peu plus épais que les précédents. Tête
transversale, tronquée en avant, ponctuée», sans strie longitudinale.
Prolhorax un peu moins long que larg<», peu rétréci à la base, 1res
faiblement cordiforme, longitudinalement strié de chaque côté;
ponctuation dense, sensiblement aussi forte que celle de la tôte, lais-
sant sur le disque un espace longitudinal lisse; angles postérieurs
obtus, bien marqués; base échancrée de chaque côté aux extrémités.
Écusson transversal, pentagonal. Élytres environ deux fois et demie
aussi longs que larges ensemble, parallèles, arrondis ensemble à Tex-
tréniité, chacune aAec six stries ponctuées, alternativement plus fortes,
réunies par paires à la base; marges latérales pliées.
Dardjiling. 1 exemplaire.
Voisin du /.. turrimx Grouv.: mais parallèle et bien plus allongé.
Laemophloeus interceptus n. sp. — Obloiujo-elongatissimus, con-
Clavicornes de Vlnde septentrional f. 123
vexiusculus, nitidus, glaber, fulvo-testaceus ; antennis bmitms, nrti-
culis 2-3 subaequalibus ; tribus uUimis incrassatis, 9^-10^ haud
ehngaiis, //** mucronato; capite transrerso, convexiusculo, parce punc-
tatOf antice iruncato, versus basin antennamm biimpresso; protliorace
subtransverso, basin versus angustato, utrinque unistriato, disco den-
siore et fortiore punctato quam capite, laieribus ad angulos posticos vix
sinuatis, basi utrinque excisa, angulis posticis obtusis; elytris obhn-
gis, ad apicem conjunctim rotundatis, singulo eUjtro sex punctato-stria-
tis, striis alternis fortioribus, lateribus haud plicatis. — Long. 2 mill.
Oblong, très allongé, un peu convexe, brillant, glabre, roux-teslacé;
antennes courtes, articles 2 et 3 égaux, 9 à H épaissis, 9 et 10 subcar-
rés, 11 terminé en pointe. Télé transversale, convexe, éparsement ponc-
tuée, tronquée en avant, impressionnée de cbaque côté vers la naissance
des antennes; labre petit. Prolhorax presque aussi long que large,
peu rétréci à la base, longitudinalcment strié de chaque côté, dis<|ue
moins éparsement el plus fortement ponctué que la tête; bords latéraux
arrondis, sinués à la base; angles postérieurs obtus, bien marqués;
base échancrée de chaque côté aux extrémités. Écusson très transver-
sal, subpentagonal. Élytres oblongs, plus de deux fois plus longs que
larges ensemble, arrondis ensemble au sommet; chacune avec G stries
p<mctuées, alternativement plus fortes; marges latérales non pliées.
Dardjillng. \ exemplaire.
Cryi»tamori»iia sci'LiTiKHONs Reilt. Dardjillng. U exemplaires.
PsAMMAKrx's TRiMAci'LATi's Molscli. Dardjiling. 2 exemplaires.
SiLVANrs siRiNAMKXsis IJnn. Dardjiling. 1 exemplaire.
Cathartis advexa Walt. Dardjiling. 1 exemplaire.
MONOTOMIDAE.
Earops (Hesperobaenus) Harmandi, n. sp. — Elougata, parât-
lela, subtlepressa, nitiditln flavo-aareo pubesceus, nigricans: eUjiri^
orhraceiSf antennis apice excepta pedibnsque riips; capite triungulari,
parccpHiictatOy utrinque oblique impresso, angulis posticis acutis sut pro-
ductis : prothorace minus antice quam postice angustato^ lateribus basin
versus subrectîs, antice rotundatis^ tenuiter crenulatis^ disco parce
punctato, medio in longitudinem laeri, eh/tris depressis, striatit-puncta-
tis: pijgidio reticulato, parce et sut fortiter punctato. — Long. 212 inill.
Alhmgé. parallèle, peu brillant, garni d'une pubesceiice assez lonj^iie,
pas serrée, d'un llave doré. Antennes rougeàlres, eiiftnuées a l'extré-
mité. Tête noire, en triangle équilatéral. assez forleuient et longuonient
124 A. Grouvelle.
impressionnée de chaque côté, à partir de la naissance de l'antenne; an-
gles postérieurs aigus, assez saillants. Prothorax noir, sensiblement
aussi long que large, plus rétréci à la base qu'au sommet ; bords latéraux
à courbure très peu accentuée dans la partie basilaire, très forte aux
angles antérieurs ; ponctuation forte et peu dense laissant sur le disque
un espace longitudinal lisse, limité do chaque côté par deux ou trois
lignes de points un peu allongés. Élytres d'un roux ochracé, noirâ-
tres dans les parties latérales infléchies, environ deux fois et demie
aussi longs que larges ensemble, profondément ponctués striés. Pygi-
dium réticulé, éparsement et assez fortement ponctué. Pattes rougeâtres.
Dardjiling. 1 exemplaire.
Voisin comme coloration générale d'E. depressus Grouv. ; distinct à
première vue par les fortes impressions de la tête et par les stries ponc-
tuées des élytres beaucoup plus marquées.
Europs indica, n. sp. — Eloiigaia^ parallela, subœnvexa, nitida,
glabra, nigra ; elyiris nigro-castaneis, antennis pedihusque info-testaceis;
capite parce punctato, antice oblique hiimpresso et transversim depresso ;
prothorace subqundrato, Interibus subrectis, antice late rotundatvs,
disco parce fortiter profundeque pmictato, medio in longittêdinem
laevi, punctis oblongis; elijtm striatopunctatis, striis tenuibus, punc-
tis minimis; pygidio convexo, sat dense yuiwtato, — Long. 2 mill.
Allongé, parallèle, subconvoxe, brillant, glabre, noir ; élytres marron
enfumé, pattes et antennes rougt'atres. Této assez fortement ponctuée,
courtenient et obliquement impressionnée de chaque côté vers la nais-
sance des antennes. Prothorax environ aussi long que large; bords la-
téraux subparallèles, largement et fortement arrondis aux angles anté-
rieurs ; ponctuation peu serrée, forte et profonde, points un peu allongés,
laissant un espace longitudinal lisse sur le milieu du prothorax, dis-
posés en hgne de chaque coté de Tespace. Cet écusson plus long que
large, oblong, lisse. Élytres environ deux fois et demie aussi lopgs que
larges ensemble, finement ponctués striés. Pygidium convexe, assez
deusément ponctué.
Dardjiling. 1 exemplaire.
DRYOPIDAE.
SosTEA TOMENTusA Grouv. DarjiUug. 1 exemplaire.
COLÉOPTÈRES DE L'INDE
RÉCOLTÉS
PAR MM. H.-L. ANDREWES ET T.-R.-D. BELL
par A. (jROUVELLE.
Aclypea scnlpturata, n. sp. — Oblonga, subdepressa, nigra, su-
bopaca; pivthorace densissime punctato, elytris tricostatis; costa Au-
merali eleviita, extra apicem intégra, costis discoidalilms et mturalibus
longioribus et minus elevatis quam costa humerali, catenulatis, inier-
valio intermarginem lateralem et costam humeralem subcaiHnato; inter-
calliê dense granosis, granis inaequatibus. — Long. 13 à lo mill.
Oblong, subdéprimé, noir, presque opaque. Prothorax densément
ponctué. Élytres présentant chacun trois côtes ; la suturale et la dor-
sale s'aiTétant un peu avant Textrémité, peu accentuées, irrégulière-
ment interrompues, formées par une succi^ssion de i)etites côtes irré-
gulières de longueur; côte humérale phis élevée, et moins longue
que les côtes suturales et discoidales, entière sauf vers Textrémilé ;
intervalles des côtes couverts de granulations serrées, entremêlées
surtout sur le disque de granulations plus fortes ; intervalle latéral pré-
sentant parfois un vestige de côte interrompue.
Hymalaya; Kachmir (T.-R.-D. Bell). Collections H.-E. Andrewes et
A. Grouvelle.
Melif^ethes rubricoUis, n. sp. — Ovatus, conve.rus, iiitidns^ gin-
ber, rufux; tiava antennarum infuscata; fhjtri» rufo-niyris: rapite
punctato, antire medio emargiiMto: prothonice transverso, nntice an-
gustato, punctato, lateribus arcuati», stricte niarginatis; elytris ova-
tis, ad apicem xeparatim subtruncatis, quam prothorace fortius pun^
rtatis; tibiis anticis extus denticulatis, ad apicem bidentatis. — Long.
i mill.
Ovale, convexe, brillant, glabre, roux testacé; massue des antennes
enfuméi» , élytres d'im noir un peu pourpre, lorsque Tinsecte est hien
formé. Télé ponctuée; margt» antérieure échancrée dans le milieu. Pro-
thorax plus de deux fois plus large à la hase que long, fortement ré-
tn*ci en avant; hurds latéraux an|ués, faiblement explanés, ptMictua-
t ion semblable à celle de la léte. Kcusson arrondi au souunel. Khtres
126 A. Grouvkllk.
ovalos, environ une fois et un quart aussi longs que larges dans leur
plus grande largeur, subtronqués séparément au sommet, plus forte-
ment ponctués que le prothorax, présentant sur le disque quelques
traces de rides transversales. Tibias antérieurs finement denticulés sur
la moitié apicale de leur marge externe , avec deux dents assez larges
et beaucoup plus fortes à Textrémité.
Inde : Province de Madras (li.-L. Andrewes). Collections H.-E. An-
dré wes et A. Grouvelle.
Pseudocamptodes montanus, n. sp. — Subhemispherieus, nitU
dus^ glabeVy mfo-piceus; pnrcissime punciulatus; clava antennn)^m in-
fuscata, elongata, quadn-iirticulata ; P articula, transverso, obconico,
5?" latiore, obcmiico, 3*^ transverso, 4" ad apicem in formam papulae
truncatae terminato, stria suturali nuUa. — Long. 4 mill.
Subhémisphérique brillant, glabre, roux de poix, enfumé vers l'ex-
trémité dos élytres ; couvert d'une ponctuation très fine, espacée. Massue
des antennes enfumée, atteignant environ la moitié de la longueur to-
tale do l'antenne, composée de quatre articles, le 1«^ petit, transversal
en forme de cône renversé, environ deux fois plus large dans sa plus
grande largeur que l'article précédent, le 2* en forme de cône ren-
versé continuant le !«•' article, un peu moins long que large au sommet,
le 3<^ transversal, subdemi-circulaire, échancré au sommet; le 4* sub-
cylindrique à la base, terminé par un bouton subconique, échancré à
rexlrémilé. Prolhorax très transvei*sal. Écusson transversal, subpenta-
gonal. Klylres environ trois fois plus longs que le prothorax, et sensi-
blement aussi longs que larges ensemble dans la plus grande largeur;
strie suturale nulle.
Kaclimir (T.-R.-P. Bell). Collection H.-E. Andrewes.
Metopiestes indicus, n. sp. — SUbcylindricus, suboparus, niger;
aniennis piceiSj clara ntfofusca; capite in longiiudinem excavato, soi
dense puiirtato, puurtis elongatis; prothorace siibomto, antice rotun-
dnlOy sut dense ptmctaio, punclis oblongiSy basi medio oblique brevi-
terque bicarinain, airinis basin versus ronjunrtis; scutello suborbicu-
lari ; singulo elytro quinqne carinato : l"" carina suiurali, modice
elevntn, intégra, ^^ elevata, fere intégra; .V* breviore quam 2^ tam
elevata;4^ humerati, subintegra, elevata; :? laterali ad apicem elytram
praetextente, intervallis irregulariter bilineato-punctatis. — Long.
() mill.
Allongé, presque cylindrique, presque oi)aque, glabre, noir. Antennes
Coléoptères de Vlnde. 127
brun de poix, !«'' article rougeàire, massue leslacée, enfumée. T^le
longiludinalcment excavée, assez densément couverte de points allon-
gés, réunis parfois pour former des strioles. Prolhorax environ aussi
long que large, convexe, arrondi en avant, rétréci à la base, couvert
de points enfoncés, oblongs, irréguliers, parfois confluents; base bisi-
nuée, présentant devant Técussondeux courtes carènes, obliques, réu-
nies à la base et formant ainsi une impression en forme de V. Ecusson
suborbiculaire. Élytres un peu plus de trois fois aussi longs que larges
à la base, angles huméraux droits, bien marqués; chacjue élytre avec
cinq carènes : la 1"" suturale, entière, peu élevée; la 2" atteignant pres-
que le sommet, plus élevée; la 3*^ aussi élevée que la 2*, un peu moins
longue; la 4*^ humérale, aussi élevée que la 3*, presque entière, la
5*^ latérale rejoignant le bord latéral et bordant Télytre jusqu'au sommet ;
intervalles des carènes profonds, chacun avec deux lignes irrégulières
de points enfoncés, inégaux.
Inde. Anamatais (H.-E. Andrewes). Collection H.-E. Andrewes.
Pharaxonota indica, n. sp. — Oblonga, elongntn, couvexa, nitida,
glabra, nigro-picea; antennis sat incrassatis, tertio articuh quadroto;
rapite givsse subdenseque punctato, prothorace transversissimo, parce
punctato, bnsi nuirginata, utnnque breviter striaia : scutello transverso,
subiongo; elijths lineato-piinctatis, punctis ad apicem ecanescentibus,
interrallis linearum tenuiter unilineatopunctatiSf stria suturali ad
apicem impressa. — Long. 3 mill.
Allongé, oblong, convexe, brillant, glabre, noir de poix loi-sque la
coloration est bien développée, plus ou moins clair dans le cas contraire.
Antennes assez épaisses; troisième article pas plus long (|ue large. Tête
follement et assez densément ponctuée. Prolhorax subrectangulaire,
environ deux fois plus large que long, éparsemenl ponctué; bords la-
téraux et base assez étroitement rebordés, celle-ci bisinuée avec une
courte slri<' longitudinale de cha(|ue cùlé. Écusson suboblong, trans-
versal. Éhtres un peu plus de deux fois plus longs que larges dans
lein* plus grande largeur, arrondis ensemble au sommet, assez line-
uient ponctués en lignes; points des Uj^nes effacés vers le sommet;
intervalles des lignes de piûnts présentant une ligne de points beau-
coup plus petits'; strie sulurale, conligur à la suture, bien marquée au
sommet.
Inde méhdionale: Kanara (T.-H.-l). Bell. Colleclioiiî? H.-K. Andrewes
et A. <in»uvelle.
MYRIAPODES RECUEILLIS A L'ISLA DE COCOS
PAR M. LE PROFESSEUR P. BIOLLEY
par Henry-W. Broi^mann
(PI. 1).
Par son envoi du 19 février 1902 M. le Prof. Biolley, de rinstilulo
fisico-geografico de Costa-Rica, nous mettait en possession d'une pe-
tite collection de Myriapodes recueillis par lui à Tlsla de Cocos au
cx)urs d'une expédition dirigée par le Directeur de Tlnstituto fisîco
geographico, M. le prof. H. Pittier.
Cette expédition se prolongea du 11 au 16 janvier 1902. C'est donc
entre ces deux dates que se place la capture de tous les échantillons
analysés ci-après.
L'Isla de Cocos (Isle des Coques, Coco's Island (*) ) est une ile de l'o-
céan Pacifique située par 89° 02' 31" longitude de Greenwich et o*» 32' 43''
latitude Nord, nous écrit M. le prof. Biolley, c'est-à-dire à peu près à
mi-chemin entre la côte occidenlale de Costa-Rica et l'archipel des Ga-
lapagos. L'île est do formation volcanique. Elle a une superficie de 46,6 ki-
lomètres carrés. Elle a servi de refuge aux flibustiers au XVII* siècle;
le gouvernement do Costa-Rica, à qui cette ile appartient, a tenté d'y
installer une colonie pénitcnliaire ; plus récemment des colons alle-
mands ont cherché à s'y établir. Aucune de ces tentatives n'a été sui-
vie de résultats satisfaisants, et aujourd'hui Tile est complètement
inhabitée.
La collection do Myriapodes qu'on a rapportée le prof. Biolley se
compose de 7 espèces, dont 3 Chilopodes et 4 Diplopodes. Les Chilo-
podes sont déjà connus, ayant été trouvés sur le continent; deux
d'entre eux ont mémo une airo de dispersion considérable.
Dos quatre espèces de Diplopodes, une seule est connue, Orthomor-
pha comrtaln de Saussure; ollo est aussi très répandue sur tout le
(1) 11 faut se garder de confondre cette Ile avec celle du même nom sitaée
dans l'océan Indien, au Sud-Ouest de Java.
Myriapodes recueillis à Visla de Cocos. 129
conlinont américain, ol mémo au delà. Les trois autres espèces sont
nouvelles, croyons'nous, et instructives.
Le LepUxlesinus se distingue de ses congénères connus par la pré-
sence d'une épine à l'apex du fémur des pattes ambulatoires du mâle,
caractère qui lo rapproche des Foniana chez lesquels cette éphie existe
dans les deux sexes. En dépit de cette particularité, cette espèce est à
maintenir dans le genre Leptodesmus à cause de la forme de ses pattes
copulatrices profondément clivées: on peut néanmoins la considérer
comme le type d'un groupe distinct des groupes des L. Attemsi, L. pla-
taleuSy L. Gounellei et L. paulistus que nous avons admis jusqu'à
présent.
Dans la famille des Pseudonannolenidae , nous ne connaissions que
le genre Pseudonminolene Silvcstri, le genre Sannolene créé par Boll-
man n'ayant pas encore été décrit suffisamment. L'un des Diplopodes
de l'isia de Cocos nous fournit l'occasion de créer un autre genre,
décrit dans les pages qui suivent sous le nom de Epinannolene.
Enfin le Spirobolide, nouveau également, est un peu différent de
ceux qu'il nous a été donné d'étudier jusqu'ici. C'est une forme étroi-
tement apparentée aux Rhinocricus, mais présentant cerl;iins détails de
^rtructua* qui sembleraient indiquer un degré d'évolution un peu plus
avanc4* que celui atteint par les espèces continentales. Ces différences
sont trop peu importanti^s pour <(ue nous puissions leur attribuer une
\al(Hir générique; nous nous contenterons d'envisager celte espèce
comme le représentant d'un sous-genre de Hhinooictus, que nous nom-
merons Eurhinocrirus.
Ces quel(|ues indications prouvent assez que, en dépit du petit
nombre de formes, celte collection présente un véritable intérêt, puis-
que aucune des tmis espères nouvelh'S ne rentre exactement dans les
divisions existantes.
Il ne nous est malheureusement pas possible, dans l'étal actuel de
nos connaissances, d'apprécier les rapports que présente ceUe faunule
avec la faune du continent. Celte dernière n'est |»as connue. Les ma-
tériaux recueillis par le prof. Hiolley nous permettront peut-être d'élu-
cider cette qui*stion. Pour le moment nous devons nous borner à do
simples descriptions, tout en adressant nos plus vifs remerciments à
l'excellent savant qui nous a si gracieusement mis en mesure de faire
imraitre celte nnie.
Cannes, le 12 août l^o?.
Àun. Soi'. Elit. Fr., Lxxii [VMi,.
130 Henry-W. Brolemaxn.
Otocryptops melanostoma Newport, 1844.
M. R.-I. Pocock a donné deux descriptions de celte espèce, Pocock
n° 91c (*) sub Scolopocryptops longiceps et Pocock n° 93rf sous le nom
de Newport. — Dans la première il signale un profond sillon transver-
sal arqué sur le premier écusson dorsal, dont il ne fait plus mention
dans la seconde description. Sur les échantillons de Flsla de Cocos ce
sillon exisle, mais il n'est visible qu'en soulevant le bord postérieur de
récusson céphalique qui recouvre en partie le premier écusson.
Dans les deux descriptions Pocock donne le bord antérieur du coxo-
sternum des pattes maxillaires comme : « widelcy and shallowly exca-
vated in the middle ». Ce n'est que rarement le cas sur les échantillons
de risla de Cocos ; le bord antérieur est à peu près droit, inerme, pré-
cédé d'un sillon qui délimite un très fin bourrelet marginal.
Tibia des pattes 1 à 18 armé généralement de 2 épines.
Le reste des descriptions do Pocock correspond bien à nos échantil-
lons. Les adultes atteignent 60 mill. ; ils sont ordinairement de colora-
tion foncée, et les deux dernières paires de pattes sont bleu-violacé sur
la face interne (dans l'alcool).
Les jeunes de 25 mill. de longueur présentent les mêmes caractères
que les adultes.
Le prof. Biolley a recueilli aux côtés d'une femelle adulte une cou-
véo d'Oioayptops dont quelques-uns n'étaient même pas dégagés de
l'œuf. On ne compte pas moins de oo individus dans celte couvée.
o éclianlillons adultes et 9 à divers degrés de développement, trou-
vés sous dos troncs pourris et dans des touiïes de Broméliacées (éti-
queté : P. Biolley, n"« 1, 2, 3 et 4).
Nevrportia [s. s.) Rog^ersi Pocock, 1895.
L'unique remarque que nous suggère l'excellente description de
M. Pocock est que les pattes ne portent qu'une pilosité très clairsemée
(au lieu d'être « distinctly hirsute »); n'y aurait-il pas là une question
de sexo?
Un écliantillon do 38 mill. de long recueilli sous un tronc (étiqueté :
P. BioUoyn'G).
(1) Porock n^ 'Jlc -= Description of soine new species of Chilopoda. —
Ann. Mag. Nat. Nisl. [('>), vol. 8, n^XLlV, .\ug. 1801.
Pocock no 03(1 = Contributions lo our Knowledge of Ihe Arthropoda
of Ihe Wesl-Indies, Pari. 11; Chilopoda. — 2,tM?i.
Journ. ZooL^ vol. XXIV.
Myriapodes recueillis à risla de Cocos, 131
Otostii^miis scabricauda Humb. et Sauss., 1870.
»
Deux échantillons; un c5 de 43 mill. et une 9 de 62 mill., provenant
de troncs de Broméliacées (étiqueté ; P. Biolley n® o).
EvrliiiiocriciiM, nov. subgen.
Les Rhiiiocricus que nous avons eu à examiner jusqu'ici, offrent un
ensemble de caractères peu variables et ne permeUant guère de tailler
dans la masse des espèces sud-américaines des subdivisions de groupes
ou des coupes génériques.
L'espèce décrite ci-après. H, Biolley i, diffère assez sensiblement
des Rhinocricus typiques pour que nous nous sentions autorisés à l'i-
soler dans un sous-genre distinct, que nous nommons Eurhinocricus.
Chez cette forme les scobinas existent comme chez le type. Li»s
antennes ne portent plus que 4 bâtonnets, comme chez Trigoniulus ou
chez les Spirostreptides ; et cette disposition, soit dit en passant, peut
être considérée comme le signe d'une évolution plus avancée. Enlin et
surtout la structure des pattes copulatrices postérieures (»sl typi(|ue
'pl. I, flg. o, 6). Ces pattes sont bien divisées en deux articles comme
chez Rhinocricus, un article basilaire ou coxoïde et un article terminal
ou fémoroide; le fémoroïde, ici aussi, est divisé dans sa moitié distale
en deux feuillets, dont le feuillet séminal reste flagelliforme. Mais le
feuillet secondaire, au lieu d'être graduellement effilé jusqu'à la
pointe (formes indo- malaises, /{. anomnlus Silv., R. rubrottiarginatus
Silv. etc.), ou même grêle et faiblement dilaté à l'apex {R. quintiporus
Attems, R. ocrnceus nob., R. moestus nob. etc.), présente la structure
suivante; le feuillet est dilaté depuis la base, il présente deux épais-
siss<»ments chitineuv divergents, reliés par une délicate lamelle trans-
lucide. C'est en somme une légère complication de Forgane typique:
c'est aussi un acheminement vers la forme si spécialisée qu'on observe
chez les Trigoniulus, espèces les plus perfectionnées de ce groupe.
R. Riolleyi est pourtant loin d'atteindre à la complexité d(»s Trigo-
niulus et son organisation est encore trop voisine de celle des Rhino-
cricus pour qu'on puisse songer à le détacher complètement de ces
derniers.
132
Henry-\V. Brôlemann.
H {Eurhinocricus) BioUeylt n. sp.
SEXE
LONGl'EUR
EX
DUMKTRK
EN
NOMBRE
DE
NOMBRE
DE PAIRES
SEGMENTS
O^
MILLIMÈTRES
MILLIMETRES
SEGME.1TS
DE PATTES
APODES
45.—
4.—
49
89
u
41.—
4.20
47
85
»
40.—
3.90
47
85
»
37.
3.70
47
85
)»
39.
4.—
46
83
u
37.—
3.50
46
83
»
34.—
3.50
46
83
Q
47.-
4.20
49
91
»
43.—
4.—
48
89
»
39.—
3.90
47
87
M
37.—
3. GO
47
87
U
46.—
4.80
46
85
»
37.—
4.—
46
85
»
39.—
4.—
45
83
»
39.—
3.70
45
83
c*
18.-
î>.30
41
G9
3
immalure.
Coloration variant du brun bistre au brun noir, avec le métazonite
ou seulement son bord postérieur plus foncé; la face, les membres et
les valves anales plus clairs. — Corps assez trapu, non rétréci en ar-
rière de la léte, graduellement aminci en arrière; assez brillant. Méta-
zonites très faiblement dilatés. Premier pore sur le 6* somile.
Scobina jusqu'au 34*' segment environ ; les impressions sont étroites
et suivies d'un champ mal un peu allongé.
Tête médiocrement brillante avec de fines rides transversales et un
sillon médian marqué seulement sur la lèvre et au sommet du vertex.
I^'i lèvre porte 2 4- î? fossettes, dont les médianes sont rapprochées et
les externes écartées. Yeux écartés d'au moins deux fois leur grand
diamètre, composés d'ocelles un peu aplanis mais bien distincts, au
nombre de 21 à 30, en o ou 6 rangées (6.6.0.3.1-6.6.6.4.1. -7.7.6.4.4.1-
7.7.6.0.4.1]. Antennes très courtes, dépassant â peine le milieu du pre-
mier écussim (O; ou atteignant son bord postérieur (ç), faiblement
comprimées, moniliformes, à articles courts et larges; le dernier porte
4 bâtonnets. L'angle antéro-iuférieur de la joue est aigu, un peu sail-
lant; sa surface externe porte une impression rectangulaire.
Mynnpodes recueillis à Visla de Cocos. 133
Premier segment brillant (1) (*), sans sculpture distincte, avec les
côtés graduellement rétrécis et complètement arrondis, ne descendant
pas aussi bas que le deuxième segment; le
bord n'est marginé que dans les côtés, et très
fmement. — Face inférieure du deuxième seg-
ment un pi'u concave déterminant une arête
très arrondie et un peu proéminente en avant.
Sur les somites du tronc, les téguments pré-
sentent (sous le microscope) de fines strioles
longitudinales irrégulières, espacées et peu ac-
centuées qui, vers l'extrémité postérieure du
corps, peuvent déterminer une structure faiblement cuireuse. Leur
surface est un |)eu étranglée dans la partie postérieure du prozonite.La
suture transversale est obsolète sur le dos et faiblement marquée dans
les flancs au-dessous du pore. Par contre, à son troisième quart, le prozo
niteest coupé par une forte strie concentrique un peu sinueuse et parfois
irrégulière, qu'il est aisé de confondre avec la suture; cette strie concen-
trique contourne le pore en avant en se disloquant et, un peu au-des-
sous du pore, elle s'infléchit et va rejoindre la suture ; parfois elle est
reliée à la suture par une ramification qui contourne le pore en arrière.
C'est la seule strie concentrique qui soit très nette; les autres, qui
occupent la région des scobinas, sont obsolètes. Au-dessous du pore le
prozonite est marqué de tronçons de strioles obliques qui peu â peu
francbissent la suture et se continuent sur le métazonite en stries fines,
obliques d'abord dans les flancs, puis longitudinales au-dessous; sur
le métazimite on ne compte guère plus d'une douzaine de stries com-
plètes, ces stries sont à peu près concentrées dans la partie ventrale.
La surface du dernier sej^mient est assez densément, mais peu distinc-
tement ponctuée; son bord postérieur (2) est taillé en
\ j angb' un peu plus ouvert que l'angle droit, dout la
pointe arrondie n»couvre sans le dépasser l'angle su-
périeur des valves anales. Celles-ci sont bien dégagées,
ponctuées comme le d«»rnier segment, faiblement glo-
buleuses, comprimées près du bord libre qui fonne
un bourrelet arrondi. L'écaillé sous-anale est triangulaire, courte et
très large de base, avec la pointe de Tangle aigu. Stigmat<>s punctifor-
mes. Lames ventrales nettement striées transversalement.
Palti'S très courtes, sans autre pilosité que les soies terminales des
articles.
(I) Les chiflTres entre parenlhèftes renvoient aux ligures du texte, quand iU
ne sont pas précédés de l'indication « pi. 1 ».
\ — -^
134 Hexry-W. Brôlemann.
Chez le mâle, les pattes des deux premières paires sont plus courtes
et plus ramassées que les autres. Le fémur de la deuxième paire
(pi. I, llg. 1) est comprimé sur les faces antéro-inférieure et antéro-su-
périeure, de façon à réaliser une section approximativement triangu-
laire ; il est en outre globuleux à Tapex en dessous. Le tibia de la même
paire est faiblement verruqueux en dessous. Sur les pattes de la troisième
paire (pi. I, fig. 2), la hanche est surmontée d'une palmette transver-
sale, subarrondie, évidée à la base sur la face antérieure; le fémur
est tubercule à Tapex en dessous; le tibia porté, sur la face inférieure,
une crête arrondie longitudinale saillante; le troisième tarse présente,
sur la face inférieure, un prolongement digitiforme arrondi, tenant lieu
de bourrelet. Sur les pattes des 4«, 5*^, 6« et 7* paires, ces mêmes ca-
ractères se reproduisent, mais en s'affaiblissant graduellement ; sur la
8« paire de pattes, ils ont presque entièrement disparu, si ce n'est en ce
qui concerne le bourrelet du 3* tarse qui persiste encore.
Pattes copulatrices du type Rhinocricus (pi. I, fig. 3 à 6). Lame
ventrale de la paire antérieure étranglée à mi-hauteur et formant
dans sa seconde moitié une lame à bords parallèles, arrondie à Tex-
trémité. Coxoïde de la paire antérieure largement découvert, assez
saillant latéralement; fémoroïde court et large avec un lambeau apical
peu développé. Coxoïde de la paire postérieure court avec les plis
usuels. La suture entre le coxoïde et le fémoroïde est très nette. Le
fémoroïde est proportionnellement court, divisé en deux feuillets dès
le milieu de sa longueur. Feuillet séminal grêle ; feuillet secondaire
élargi dès la base, composé de deux épaississements chitineux diver-
gents, comme les dents d'une fourche à faner le foin, et reliés par
une lamelle translucide. Rainure séminale visible sUr tout son par-
cours.
Nombreux échantillons recueillis dans des troncs pourris (étiqueté :
P. Biolley, n° 7).
Le Docf^ Silvestri a décrit (Chilop. e Diplop. race, dal Dott. E. Fesla
a la Guayra, nel Darien e a Cuenca. — BoU. Mus. ZooL Anat. comp.
Torino, n'' 254, vol. XI, 20 agosto 1890), sous le nom de Oxypyge va-
vkolovy une espèce qui doit être voisine de la nôtre, mais qui s'en dis-
lingue par sa coloration, son nombre de somites un peu plus élevé et
surtout par les épines dont sont pourvues les valves anales. D'après
l'une des esquisses on voit que la lame ventrale de la paire antérieure
de pattes copulatrices ressemble beaucoup à celle du R. BioUeyi; mais
il est impossible de comprendre comment est conformé le reste de la
patte, coxoïde et fémoroïde étant fondus ensemble. D'après l'autre es-
quisse il semblerait que la P. G. postérieure est bien celle d'un Eurhi-
Myriapodes recueillis à Visla de Cocos. 135
nocrinis. Reste aussi à savoir combien rantenno porto de bâtonnets;
la description de Silvestri est muette sur ce point.
Il va sans dire que le genre Oxypyge, uniquement caractérisé qu'il
est par la présence d'épines aux valves, n'a aucune raison d'être. U
tombe en synonymie avec Rhinocncus,
Genre Eplnannolene, n. gen.
Corps élancé. -- Disposition des pattes sur les premiers segments
comme chez Pseudonannolene et Spi rostre plus, représentée par la for-
mule : i.l. 1.0.2. 2.
Gnathochilarium de même forme que chez Pseudonannolene (pi. I,
lig. 7), c'e^t-à-dire que le promentum est divisé transversalement, mais
le fragment antérieur est plus pyriforme et ne présente pas de division
longitudinale médiane. — Mandibule munie de 7 lames pectinées (pi. I,
lig. 8).
Organe copulateur de même type que chez Pseudonnnnolene, c'est-
à-dire com|K)sé des deux paires de pattes du 7« somite, formant deux
groupes latéraux de deux pattes soudées ensemble. C'est la patte an-
térieure (jui porte la rainure séminale. Celte rainure aboutit, à la base
interne du membre, dans une ampoule ouverte (l'appelant celle des
Schizophyllum) formée par l'accolement des deux lames. — Cette dis-
position nous avait échappe lorsque» nous avons publié {lier. Mus.
Paul.^ V, 1901) les caractères du genre Pseudonnnnolene: une nouvelle
préparation nous a permis de constater l'identité de disposition dans
les deux genres, l'ne autre erreur est à rectifier; il n'existe dans l'un
comme dans l'autre genre qu'une seule paire de p(»ches trachéennes,
comme chez Spirostreptus, toutefois ces organes paraissent attachés à
la |Kiin* antérieure de P. C. — Nous savons (|ue, chez Spiroslreptus,
la P. C. postiTieure, refoulée en avant, est enveloppée par les plis de
la P. C. antérieure et disposée de t4»lle sorte qu'un observateur super-
llriel pourrait être facilement induit en erreur. Faut-il voir dans la dis-
position (les Pseu4hn(mnolenidfie une exagération de la disposition des
Spirostreptidnc^ par suite de la(|uelle la P. C. postérieure aurait pris
la place de la P. C. antéri(»ure, reléguant celle-ci sur la face postérieure
«lo l'organe? Ce qui semble donner du poids à cette théorie, c'est la
présnic»' dans la P. C. « antérieure » de la rainure séminale qui, chez
tous h's luloùh'S connus, est toujours portiV par la P. C. postérieure;
c'est enfin le fait que la P. C. • antérieure » semble appuyée sur les
|H»ches tracliérnnes, qui. chez Spi rosi reptus^ sont précist'ment alla-
136
Henry-W. Brôlemann.
chées au P. C. postérieures. Quoi quMl en s<âl nous ne nous sentons pas
encore assez documenté pour trancher la question.
Les pattes antérieures du mâle d'Epinannoleiie sonl ornées de soies
modifiées.
Ia* 5*^ soniite porte un pore chez l'espèce décrite ci-après ; nous igno-
rons si ce caractère peut être considéré comme constant.
Si nous nous reportons à la description si sommain^ donnée par
Bollman pour le genre Nannoîene, nous voyons quil diffère du nôtre
par les particularités suivantes :
Les lames pectinées des mandibules sont au nombre de 6 ou 5
(chez Nannoîene). — Au sujet du promentum BoUman dit « promentuw
divided almost as in Cambala v, ce qui ne permet pas de se faire une
idée bien nette de ce que peut être cet « almost » . — Premier pore ré-
pugnatoire sur le 6'" somite. — Le type de Nannoîene est le N. Burkei
Bollman, qui nous est inconnu.
Du genre Pseudonannolene Silvestri, Epinannolene se distinguo par
l'absence de clivage médian du lambeau antérieur du promentum, par
le nombre moindre de lames pectinées aux mandibules (10 chez Pseu-
donannolene, d'après Silvestri), enfin par la forme des appendices des
P. C.
Le genre luloinorpha Porat a le même gnalhochilarium que le nôtre,
semble-t-il, mais les pores répugnatoires ne commencent que sur le
6« somite et ses P. C. sont encore totalement inconnues.
Seule distribution connue jusqu'ici pour Epinannolene : Isia de Cocos
(Costa-Hica) dans l'océan Pacifique.
Epinannolene FiUI<^i*l* n. sp.
SEXE
LONGUEUR
E!l
MILLIMÈTRES
DIAMÈTRE
EN
MILLIMÈTRES
NOMBRE
DE
SF.CMINTS
NOMBRE
DE PAIRES
DK PATTES
SEGMI.XTS
APODES
»
M
21.
12.
1.—
0.80
55
i9
43
99
87
73
2
2
.3
9
u
)>
24.—
22.—
2\.
1.30
1.20
1.20
55
54
51
101
ni)
93
2
2
-
Coloration brun-rouge foncé, parfois annelée de clair et parfois plus
claire sous le ventre, avec les membres concolores, foncés.
Myriapodes recueillis à Visla de Cocos.
137
Corps élancé, assez grêle, à pou près d'égal diamètre sur toute sa
longueur, exception faite pour le premier segment qui est plus dilaté
que le reste. Téguments brillants, à dessin très finement réticulé (sous
un fort grossissement), coupé de strioles longitudinales clairsemées,
assez longues, mais irrégulières. Somites très faiblement étranglés par
la suture.
Premier pore sur le cinquième somite.
Tête lisse; 3 + 3 fossettes piligères sur la lèvre; sillon occipital
très court, peu distinct. Antennes courtes, ne dépassant guère le pre-
mier somite, un peu claviformes, avec des soies très clairsemées sur
les quatre premiers articles, un peu plus denses sur les suivants; quatre
bâtonnets à l'extrémité. Yeux de forme étroite
et allongée \ers le dessus de la tête, écartés
d'environ une fois et demie leur grand dia-
mètre, composés docelles peu convexes au
nombre de îo à 17 environ, en 3 rangées (8.
6. 3 — 8.5.2).
Premier segment (3) proportionnellement
grand ; les côtés sont rabattus sous la télé,
tronqués-arrondis, de telle sorte que l'angle
postérieur est seul reconnaissable; celui-ci est plus ouvert que l'angle
droit, car le bord postérieur est un peu convexe; sa surface est mar-
quée de deux profonds sillons complets (en plus du sillon marginal) et
de quelques stries courtes près du bord postérieur.
Sur les somites du tronc le prozonite est nettement divisé en deux
zones subégales par les dessins du tégument; la zone antérieure est
très distinctement squameuse, tandis (|ue la zone postérieure, comme
le reste du segment, est très finement, même indistinctement réticulée.
1^ suture est nette, faiblement ('tranglée, mar(|uée de ponctuations
rapprochées, très faibles sur le dos, mais allant eu s'accen tuant vers le
ventn». Le métazonile ne présente (jue quelques stries longitudinales
nettes (5 environ), confinées dans la partie ventrale.
\ji pore est assez grand et s'ouvre presque à mi-
hauteur des flancs, presque à inoiii«'» du métazonite.
— Le dernier segment (4) est grand, à bord posté-
rieur bien développ*», mais complètement arrondi et
recouvrant à peu près langle supérieur des valves
anales. Celles-ci sont peu saillantes, peu globuleuses,
sans trace de sillon ou de bourrelet marginal, avec
quelques rares soies (3 paires?) le long du bord libre. L'écaillé ven-
trale est large, à bord iwstérieur transversal. Stigmates punctiformes.
138 Hexry-W. Brôlemann.
liâmes ventrales non striées.
Pattes très courtes, plantées de rares soies.
Chez le mâle, les joues présentent une très faible callosité à Tarête
inférieure. — Les pattes de la première paire (pi. I, flg. 9) sont plus
courtes que les suivantes; on n'y compte que 5 articles indépendants,
la hanche étant apparemment soudée à la lame ventrale; le fémur est
déformé sur la face antérieure, comme le cas se présente chez certains
Spiroslreptides (cf. Spirostreptus Geayi, Mém. Soc. zool. France, XIII,
1900, pi. Vni, lig. 122) ; les autres articles sont ré-
duits, mais non déformés. — Les pattes de la deuxiè-
me paire ne sont pas déformées, bien qu'un peu
plus petites que les suivantes; la hanche est éga-
lement soudée à la lame ventrale, mais on reconnaît
aisément la soudure. — Sur toutes les autres pattes
le tibia et les deux premiers tarses portent des
appendices de nature pileuse, grêles à la base et
épanouis en folioles à l'extrémité (5), qui rappellent
les soies analogues des Blaniules. — Les bords libres
du 7<^ somite for-
ment sur la face ventrale deux sail-
lies auriculées, étalées transversale-
ment (6 et 7).
Les pattes copulatrices (pi. 1, fig. — ^ ^
10 à 12) sont petites. Leur base est ^ ^
globuleuse antérieurement. Le feuil-
let antérieur fst doucement rétréci dans le tiers apical, puis coudé
avant l'extrémité; entre la courbure et la pointe nait un lambeau lamel-
laire denticulé. La rainure séminale est nettement visible dans la moitié
distale de cette lame; à moitié de l'or^^ane elle s'écarte du bord interne
pour se perdre dans l'ampoule, dont la base est protégée par un faible
talon planté de quelques soies rigides. — Le feuillet postérieur est de
moitié moins long que le précédent, subrectangulairc, coupé carré-
ment; seul le bord interne de ce feuillet est libre et prolongé en une
pointe digitiforme couronnée de quelques soies (7, ansemper?) ; le bord
interne est en outre orné de verrues émoussées, comme chez Pseu-
donaunolene y mais en beaucoup moins grand nombre.
Nombreux exemplaires provenant de l'aisselle de feuilles de Palmiers,
et de souches de Fougères (étiqueté : P. BioUey, n" 8).
Cette espèce est dédiée à M. H. Pittier, 1 eminent directeur de l'Ins-
lilulo fisico-geogralico de Costa-Ric.-i.
Myriapodes recueillis li VisUi de Cocos. 139
Orthomorpha coarctata Saussure, 1860.
Deux échantillons mâles trouvés dans les feuilles mortes et Thumus
(étiqueté : P. BioUey, n^ 10).
Ijeptodesmas follam, u. sp.
c5 : longueur 18 à 18,50 mill. ; largeur 2,40 à 2,70 mill.
9 : longueur 19 mill. ; largeur 2,30 mill.; antenne 3,40 mill. La lar-
geur de la lame ventrale du 11^ segment égale la longueur du tibia de
la 19* \mre de pattes. = 0,80 mill.
Coloration brun-roug»*, tantôt uniforme plus ou moins foncé, tantôt
présentant sur la lign»* médiane dorsale une série de taches claires ro-
sées qui, chez certains individus, arrivent à former une bande ininter-
rompue. Antennes foncées avec le premier et le dernier article plus ou
moins Maircis; pattes couleur chair. — Corps à côtés parallèles; dos
médiocrement convexe (9) ; carènes bien développi'»es, téguments assez
s. s
briibnts sîms sculpture distincte, si ce n'est quelques rides ou plis lon-
gitudinaux sur les derniers écussons.
Télé spinée sur la face de quelques soies pâles assez longues, bour-
souflée dans les côtés pour ménager aux antennes une fossette assez
profonde ; vertex divisé par un sillon bien marqué qui atteint au niveau
des antennes. Kcartement des antennes égal à la longueur des deux
premiers articles (environ 0,40 mill.); antennes longues, dépassant h»
troisième écusson, non cla>iformes, vêtues de soies grêles et peu
denses.
PremiiT écusson 1,8) aussi large que la tétc, à bord antérieur en
demi-ci'rcle. à bord post<'*rieur sinueux, c'est-à-dire échancré au milieu
et de chaque côté dans li* voisinage de Tangle postérieur qui est aigu
et plus fermé qu»» Tangb* droit; la surface di» Técusson est bombée, elli»
est déprimée seulement dans les angh*s, elle est ornée de quelques
140 Hexry-W. Brôlemann.
soies souples et grêles disposées en trois rangées (6 par rangée?); ces
soies manquent très fréquemment. Le bord antérieur est (inement, mais
nettement marginé, le bord postérieur Test très faiblement et seulement
dans les échancrures latérales.
Sur tous les écussons du tronc (pi. I, lig. 13) les angles antérieurs
sont plus ouverts que l'angle droit, aigus et accompagnés d'une dente-
lure ; les angles postérieurs sont saillants, effilés, aigus, dépassant tou-
jours sensiblement le niveau du bord postérieur. En arrière de la dent
apicale antérieure on compte généralement deux autres dentelures, qui
dans les premiers écussons du tronc tendent à s'espacer et à s'effacer.
Le bord postérieur de la carcne est denticulé à parlir du 5« somite; les
dentelures sont petites, irrégulières et souvent accouplées. La suture
transversale est lisse. Du 2» au 18« somite le métazonite est divisé par
un sillon transversal sinueux, très accentué vers le milieu du corps,
et qui peut parfois être recoupé par un sillon lon-
gitudinal plus ou moins distinct. Les carènes sont
/ / /- X N boursouflées à la base. Les pores sont répartis sui-
xaPw) l) ^'""^ ^^ formule habituelle, o, 7, 9, 10, 12, 13, lo-
in ; ils s'ouvrent dans la tranche de la carène dans
un épanouissement du rebord marginal, un peu
obliquement, de façon à être visibles sur la fac4^
dorsale. — L(» dernier écusson (10) est graduelle-
ment rétréci en pointe longue, tronquée à Tcxtré-
milé; il porte quatre paires de verrues sétigères latérales, dont trois
sur la face dorsale et une plus forte (a) sur la face inférieure.
Les valves anales sont assez saillantes, ridées, faiblement marginées.
L'écaillé ventrale est grande, subtriangulaire, avec des verrues sétigères
indistinctes.^ — Lames ventrales inermes, courtes, assez larges, égalant à
peu près (sur le 11*' somite) la longueur du tibia de la 19*^ patte; elles
sont divisées longitudinalement par un sillon très net. — La suture
pleuro-ventrale est représentée par un sillon arqué qu'accompagne un
léger boursouflement du bord ventral de ce sillon ; cette structure, assez
accentuée sur les premiers segments, va en s'afîaiblissant vers l'arrière.
Les pattes sont longues et grêles ; le fémur est normal ; le tibia est
plus lonjj: que le dernier tarse. Les soies sont très fines et clairsemées
sur les (|uatre premiers articles, elles sont plus fortes et plus longues
sur les deux derniers.
Chez le mâle, le fémur est épineux à son extrémité distale, comme
chez Fontaria. Le deuxième tarse des pattes antérieures (1 à 7 incl.)
est garni en dessous d'un fort prolongement apical atteignant la moitié
d(^ l'article suivant. La lame ventrale antérieure du o*' somite (pi. I,
Myriapodes recueillis à Visla de Cocos. 141
fig. 14) porte, entro les pattes de la 4« paire, deux lames rectangulaires
comprimées d'avant en arrière, à Textrémitc tronquée carrément. La
lame ventrale du somite suivant porte, entre les pattes de la 6^ paire,
deux rudiments de tubercules.
L'ouverture coxale des pattes copulatrices est moins large que le
prozonite, vaguement rénilorme. Les P. C. sont du type LepMesmus.
Les hanches sont courtes et larges (pi. I, fig. 15) avec, sur la face
antérieure, une crête en tète d'oiseau {h), portant sur sa concavité
deux (ou trois) soies longues. Le crochet est long et effilé. Le fémur
est très nettement délimité, surtout sur la face externe ; il porte les
soies usuelles, souples, grêles et en touffe à l'embouchure de la rai-
nure S(''minale, rigides, robustes et espacées sur le reste du membre.
Les deux rameaux (pi. I, Og. 16, 17 et 18) sont écartés dès la base
et si profondément divisés qu'il apparaît nettement ici que le rameau
Si'^minal appartient au fémur dont il n'est qu'un prolongement. Le
rameau séminal est simple, graduellement rétréci depuis la hase et
acuminé à l'extrémité. Le rameau secondaire (qu'on pourrait assimiler
au tibia; est lamellaire et, vu par la face posléro-inférieure de l'organe,
ressemble à une petite feuille de hêtre à bords sinués; sur la face
antéro-suptTieure il porte trois dentelures {n, b, r, fig. 18, pi. 1)
dont les deux inférieures sont faiblement développées tandis qur la
troisième, contre laquelle vient s'appuyer l'extrémité du rameau
S4'*minal, est très développée et lamellaire. Le rebord interne de ce
rameau forme également une dent [d, fig. 17, pi. 1.) à moitié de sa
longueur.
H échantill(»ns trouvés dans les feuilles mortes et dans l'humus (éli-
(jueté : P. Biolley. n** î»).
Ci'tte forme rentre dans le sous-genre Odontotropis tel (|ue l'a admis
Attems, mais les caractères de ce sous-genre, tirés de la forme des
carènes, ne nous satisfaisant pas, nous n'acceptons pas celle division,
provisoirement tout au moins.
|j»s affinités de Leptoflesmus foUum, en ce qui concerne les P. ('.,
le rapprochent des Lepiodesmus du groupe du platnlem : rameau
>éminal simple, sinon en lame de sabre, et rameau secondaire lamel-
laire. Mais au contraire de ce que nous vo>ons chez plataleua, le
rameau séminal, au lieu de se dresser normalement sur la face |m)s-
léro-inférieure de l'organe, est infléchi en avant et se trouve sur la
face antéro-supérieure. Il y a donc Heu de faire de celte forme le type*
d'un groupe nouveau. Nous voyons une autre différence avec le groupe
du plntalnix dans la présence des prolongements du 2' tarse, prolonge-
ments qui manquent généralement dans le "groupe duplatahus. Enfin il
142 Hexry-W. Brôlkmann.
y a lieu de signaler les épines du fémur qui, sans avoir une grande im-
portance, ne sont cependant pas à négliger complètement puisqu'elles
sont à classer dans les caractères sexuels, du moins en ce qui concerne
notre espèce.
Explication des fig^ures.
Signes conventionnel.
cox. = coxoïde.
F, — fémur.
fem. = fémoroïde.
//. = iianche.
hf/p. = liypostoma.
P, À. = paire antérieure des pattes copulatrices.
P. P, ^ paire postérieure des pattes copulatrices.
pt. = poclH» trachéenne.
ri. = rameau séminal (P. C. de Polydesmides).
r2 — rameau secondaire ( — — ).
S. 1, 2, 3, etc. = premier, deuxième, etc.. segment.
V. = lame ventrale.
Figures du texte.
1. paj^e 13o
2. — »
3. — 139
4. — »
Hliinocnciis UioUeiji, extrémité antérieure, profil.
— — extrémité anale, face dorsale.
Epinnnnolnie Pittievi, extrémité antérieure, profil.
— — extrémité anale, profil.
— — tarses d'une patte antérieure (4'
ou o^).
(). — " ; — — bord ventral du 7*^ somite, de
face.
7. -r- w ; — — Me même, profil.
o. - 140
8. — 141
9. — »
10. — 142
LeptodesiHUS fol in m, 8'' segment, section.
— — écussons 1 et 2.
— — extrémité anale, face ventrale.
Planche I.
Hlûnocricus BioUpiji. n. sp.
Fig. 1. Patte de la 2^ paire, face antérieure.
2. Patte de la 3' paire.
Myriapodes recueillis It Visla de Cocos. 143
3. Pattes copulatrices aDléricures, face aDiérieure.
4. Les mêmes, face postérieure.
o. Patte copulatrice postérieure.
6. Extrémité de la même, plus grossie.
Epinannolene Pittieri, n. sp,
Fig. 7. Gnathochilarium (l'hypostoma manque, voir fig. 9).
8. Mandibule.
î). Pattes de la première paire, face antérieure, à laquelle Thy-
postoma (hyp.) est resté adhérent.
10. Pattes copulatrices, face antérieure.
11. L'une d'elles, face postérieure, plus grossie.
12. La même, face antérieure.
Leptodesmus folium n. sp.
Fig. 13. Écussons 8« et 9".
14. Lame ventrale du 5*^ segment et patte de la 4« paire.
15. Hanche d'une patte copulatrice, face antérieure.
16. Patte copulatrice, profil externe.
17. La môme, profil interne.
18. La même, face postéro-inférieure.
CONTRIBUTION A L'ETUDE
DES VESPIDES DE LAIRÉRIQUE DU SUD
par M. Rodolphe von Ihering.
Ayant terminé la revision des Giiôpes sociales existant au Musée
Pauiista, de Sao-Paulo (Brésil), et étant dans Timpossibilité de faire
paraître ce travail dans la Revista do Museu Paulista, ^ai résolu de
donner la description des espèces nouvelles et de consigner le mode
de construction de ces insectes.
En proc('»dant à cctt€ étude, j'ai pu vérilier combien cette famille a
été^ soigneusement revue; et, on doit Tavouer, nous le devons en
grande partie à la consciencieuse monographie de M. H. de Saussure.
Kfîectivement, il ne nous reste aujourd'hui, en dehors des descriptions
de quelques rares espèces nouvelles, qu'à procéder à une nouvelle
comparaison critique des espèces et à continuer Tétude biologique.
Cette dernière partie, quoique bien commencée par MM. de Saussure
et Moebius. présente encore des lacunes. C'est ce qui explique pour-
quoi je peux décrire actuellement les nidifications de la Polybia vicina
Sauss. restées inconnues jusqu'à ce jour. Ces nids cependant présen-
tent habituellement des dimensions colossales et les guêpes qui les
construisent sont les plus redoutées des paysans.
Pour rétablissement des espèces nouvelles que je vais décrire, je
dois beaucoup à MM. H. du Buyssnn du Muséum de Paris, Frey-Gess-
ner de celui de Genève et W.-J. Fox de Philadelphie. A ces Messieurs
j'ai l'honneur de présenler mes sincères remerciements.
I-^es types sur lesifuels s'appuient les descriptions sont conservés au
Musée Paulista. Quekfues co-types ont été envoyés aux Musées ci-des-
sus mentionnés.
PollsteM landicioi n. sp. — Long. tôt. 17,o mill., env. 36 mill.
— Taille du P. irrsicolor. Prothorax finement rebordé. Ins(»cle noir,
un peu brunâtre au mesothorax; mandibules ferrugineuses; chaperon,
ainsi que la moitié des orbites internes, jaune vif. Les orbites externes,
les deux bords du protliorax, deux lignes sur le mésolhorax et les
écailles jaune roussàtro.
Tache sous l'aile, les deux tiers supérieurs desécussons, deux lignes
plus larges au métatliorax et une petite tache arrondie de chaque côté
<iu premier si'gnicnl abdominal jaunes; le reste de l'abdomen noir.
Contribution à Vétude des Vespides. 145
Pattes ferrugîQCuses, cuisses avec la moitié supérieure plus sombre.
Les deux articles basilaires des antennes, noirs, les autres roux. Ailes
lavées de ferrugineux, plus intensément le long de la côte, qui est
presque jaune.
Cette espèce a quelque ressemblance, au moins par la description,
avec le P. biguttatus, comme le soupçonnait aussi M. W.-J. Fox, qui a
bien voulu examiner cette espèce; cependant il y a de vives couleurs
constantes, dont les descriptions du P. biguttatus ne parlent pas.
Je dédie cette espèce à M. le D^ José Candide de Sousa, notre infa-
tigable professeur d'histoire naturelle au Gynmase, lequel a su si habi-
lement captiver nos cceurs, par sa bonté naturelle, de manière à nous
rendre doublement attrayante Fétude de la matière. Qu'il lui soit donné
d'arriver au but qu'il s'est proposé si noblement — éveiller chez la
jeunesse brésilienne le goiU pour l'étude de la nature.
Collection du Musée Paulista : Bolivia. Acheté à M. Staudinger.
Pollsteift lilmal n. sp. — Long. tôt. 14,*^ mill., env. 25 mill. —
Chaperon un peu allongé, prothorax très fmement rebordé et insensi-
blement rétréci en avant; tout le corps élancé. Abdomen fusiforme, le
premier segment en entonnoir, mais avec une insertion linéaire qui
immédiatement se recourbe par-dessus, pour former ledit entonnoir.
Du reste ce sont bien les formes du genre.
Tout noir, l'abdomen luisant, satiné. Bout du chaperon jaune orangé,
ainsi que les dessins suivants : les orbites internes, tinement indiquées,
la division desécussons, finement au milieu, plus largement aux côtés,
marquée par une ligne; deux taches semi-lunaires sur le métathorax
à côté du sillon médian (chez quelques exemplaires ces taches se réu-
niss(*nt par-dessus).
Moins constants sont les dessins suivants, également jaunes : le bord
antérieur du prothorax, le dessus des hanches et les épines larsales.
Les aihîs transparentes et hyalines, a\(»c le bord toujours intensive-
ment noir jus(|u'à l'extrémité.
On distinguera facilement cette espèce de sa voisine, le P. acteon
Halid. par ses ailes ayant toujours les bords noirs, nullement jaunes.
Li» nid, qui a la forme typique, n'offre rien de spécial, si ce n'est (|ue
h*s angles ext^Mieurs des ahéoles sont plus marqués et (|ue le vernis
4|ui recouvn^ toute la construction est très ép;iis et luis^mt. Dans le nid
4|ue n<»us possédons, les (lUépes surent donner plus de solidité à leur
construction (dont le pétiole n'a (|ue 12 mill.], en liant fortement à
celh»-cl un rameau (|ui se trouvait à proximité. Elles en)plo\èrenl pour
cela la même matière dont elles avaient fait le pétiole.
Ano. Soc. Ent. Fr., Lxxii [liNX)). 10
Collection du Miisit PnuUsbi : iLalihu (typi*. uvcc k- ul^l, l>i'|uetc
[Élal de Suo Paulc]. Brfoil. Acheli- â M. Standïiiger.
■•olytila itella n. »p. — Lon^r. lot. G mill., cnv. Il luill. ~ Tri-*
(H-liti-, iiiaisii lorinps glntillIptiSPR ; tout le corps llneniciil piuirliii' i>l uti
peu 'iayfHT.. 7Mf large, rhuporon aM-c u» angle presipie arroiiiil; Iti-
«orlioii lies antcntira i ta itasi- du i-haFiiTim, les yi^iu alteignaiU la Imsc
(tes inanillhiiles. Thorax Iromini' imr ilcvaiil, non n-lri'ci; posh'xnssnn
prolougû on iiiiglc ni^i; Rirtultiiimx nrrojiill, l<> silkm nu-dian U-K^ ))fu
marqua. Aliiluuicn large, M-ssttui li- pnnnii'r SL'ginenl cupuliforun-, île
luoiliù moins largi- i|ui- le deuxième: celui-ci très largo cl long, \vs
oiilivs bien plus pelils. Detixii'ino cellule cubitale In''» étroile. la troi-
sième grande, plus longue a la base ipi'en dessus.
Insecte noir, avec un tin et délicat dessin jaune, distribué de la ma-
ni'Te suivante : cbaperon jaune avec un brge irait bnuj au milieu:
(•rbilf^ Internes et eMirnes bordiVs, celles-là phis lariteiiii'nl: deuv |»-
lilRS lAChcs tuiles, cnlre les anlejims, deux Iralts iiur le verte.v, devu
lignes ^trui lis tout le km^r des iHini-t .-ultérieur et ])o»lêrieur du pr'>-
lbprDi;unc tache au-dcssmis des ailes; deux point» uu lixrd niilérieur
do rivussos, une ligne en avant du jiustêcusson ; deux ladius »ur le
m^lalhorai.
Abdomen noir, le deuxlêiue segment atec uue êlroil^' bordure
pu'léiieure <>t à la liase troU lacht>â oiales. une au milieu, les autres
de chaque coli!-. Pattes brunes, ainsi que la base et le dc^^sous des an-
lennes; mandlliulcs rousses, avec b base Jaune. Ailes transporenles,
très Irls^. â nervure» brunes.
Cette R»{V>ci' paraît avoir quelque ressemblance aiec h /'. i-iiiHitii
Sauss.. mais Je n'ui pu en laire l'étude aimpamtive.
Collnilon du Mu«ée Paulivta : Surinam ; ndi été n M Sluudinger.
V*lrMa r«w«annnsa n, sp.~ Long. t<>l. li mill.. env. £t mill.
-~ l^liapei-oii plnl: ?on tiorJ utitixieur lls'e. (orinani un angle i)1)tu$
tr^s |H>u marifué ; Iront el verlex unis. Pri>lliora\ n-lmnlé ei ait|nii«u\ :
métaifaorax avec un sillon lungitudinal. qui commence in'-s falMe et
qui se termine asseï largi- et prolond. l'étiole lon^. laible et t-vllndrlcpie
Insqu'à la molliê là ce point il a souvent i |H>iiis tubercules), ensultf
il s'élargit lalblemenl sans rentlemeni disllncl. l'out le c^iqis un peu
rugueux, prinei paiement le méuilhorax ijui esl {iresque pniiclu^. In-
MCltf iM-uu, presque noir .i la tête et au Itiorax. Le bord tlii cbapeivtll.
lu orbite* inlenic» )ii4c)ii'â l'écliancrure et les burds di's segments de
l'abdomen 1-k, surliiiil iiid'rieuremeul, de couleur iaiine peu vive, un
Coniribulion à l'ttiulf ttet \etpide». 147
pTO \frt3tiv. Le IwrJ posU'Tii'iir du prothorax n n-liii du itétioliMin
ppii roar'iitrdf jaune lt>mif|{iK'<ii. I^'S lianchi'3, cuisses rt jamiies avec
4-f tniL-> iaiiim. tarses [erruxiix'ux. Ailes Iraasparcnlrs, lavées de
Irmipiwux. plus intensivement a la cijU- vers le sliKuia-. nervures
~ On dislingue sis^enl les mâles par les antennes earoiiltH>s, ler-
wàÊàKi en |iointt- aigui^ et jaune ; le chaperon esl ])liis clair, argenlé. et
b icMfIr iAlêrieiire du Ihnrax in>s jauiie.
i>1lf e$ptor a uni' Inp|>anle ressemblance avee la /'. tirinn Sauss.,
itrr laiiiteUe ellea éiê ciinfoiidiie jusqu'ici. Quoique ces deux espi-ces
ÙPBi ta itH'-me cnloralktB ei presijui- la nii^iue taille, il y adiv ers caractères
■fit k-« dislinftuent avi-r Mlrett'-. I.e ctiapernn de la /'. ririna est large,
■4rvr ati luilieu. courtH-, 3i> terminant par un an^le aiiru (unné pardes
•rtuamir>^ bU'rates; tout le chaperon esl noir et hiisanl. Chez la
f ri%a*mmitnga. Il est allongi-, plat; le bord antérieur (nrtne seulement
un anrV iJitus, peu inart|uê; il est crilxré. l.-i tête est aplatie, tandis
fi|r rbt'i b P. rù-titri il y a uiu' pmlubérance avec nu sitlmi entre les
»1>-UD>-
I n aiiln- carselére e>l Ii.umi |iar In fi.niir du |iétiiil>': l:i /'. cis"*-
■■■yi r.i alloiuri'. Ir>-s éiroil à la l>as<-, iu>''ii>ilil>'uie]jt élarjri en anii-rr,
ttiill>-ni''ni n'uMé. avec deux mince~ tiiIxTciiles nu milieu lllv. M>.
I\ !ùii-<- : au ci-iiiraire. l'aulre espire n le iH'li'de plus |H'tit, plus
urv* a 1.1 lo-e. :■ l;i mxiliê rende brii>i|ii>'mi-nl. rampnuulê Div. Phy,
III N»il"
i ai pu teriller ivs dent espne* (trace fi t'auiuliililé de 11. Vrv\-
I.--OIIT M M de Saiis>un< les avait cou(»ndues smis le [iiénie iiotii
A., f iii-inii. r.V-t [Niur cetti- raison ipie nii>ti pèn- a déc-ril /.tir Kiit-
.,0ft' li/'t «--irtf'H nnpntBril»ilirm. /imtixjir.il AH"-i'jrrii.'ilii. ls:Hi;
w nid d>- la I'. rtunin»ngn r»mni<' él.-int l'eliri de l,i V. rieiiin San».
■^ kmI lie la f', i-iufMHHttjfd est un vértiable nid di- l'tilhl't. [ii.iis il y
> «iiK- dilîrn-nrr n-niari|iiable : le [H-li><li- e-^t tr>iii'>nr'> .-ni renln', lan-
dt- -lUe .lu-» m-s htli»ln il est l<<uji>iirs e\ci-iilri<pii'. I.i (.■riiie i-l
r u->Liaimeiii arrondie, plane, uti peu éb-vée -<-iil>'iiieril vi-rs le |H'-tii>le.
Jai •■laïuuié Mlle douzaine di- nid-^. j'ai In'iivé i|ui' la iliuiension ne
4rpa>f pa-^ tI-7 reDlimi'tre« de dlaiiiétre. ei j cri'is pa-, ipi'il i^'i'n
ir>Hiv>- de lieaiicoiip plus crands. Ij-s ahi'.ili- nn-suiecit .V> inill. de
lir::>-iir et IH-li mlll. ih> liaiiti-ur
■ .'iiihieae-ldiiri'renl leniil de h V rinwi S'iii".U> -util de- cms
inH-lfii* ciiranli"Jliies m'i h- etai(i-s |i|.ii iitri-<|>-iil. lié- le- iiii'^
au\ aiiir>-< |ur d<-^ pillen de (il- l.'i iiijlj <|e loriuiieiir. plii'^ ■«! ■■■•■lie'
(••rt^ ri di'lribiii^ Irn-KuUén'nH-ni .
us
La niiu- caracu-ristiiiuu |i«iir an- nids est dnnai-c par l'iibsenoe fib-
suliic de rcnvHopiH- i>u chose si'inlilatilc. (Juelr|iii>fois Ivs nids si' k-r-
tuloont inltriuiirouii-itl par di'us ou plusifsurs conln's d'occroîsst'aii-nl,
lesquels sont loniii!s par plitsictirs ôlagi-s, dont les coiichrs «nt scuIl--
menl quclquos dlumcs de crlliilos ri di>n[ Iv pilier central est le plu»
fort. Kn poui'suivaDt la croU^iniice , ces diverses parties sî-panVs se
nîiinissont en di>s cnuclies borîzunlaleg cciiomunes el roulement
quelques trous dp passage sont bissés ouvert*. Le Ijpe de l'arrange-
ment des filagt** rappelle donc celui que 11. le D' Hn'bius llpire pour
la P. nmpuUaiiu Moeb. ['], naturellement en taisant abstraction des di-
mensions el de l'enveloppti.
Ctis mnsu-uctions nlieigiieni des dimensions r^llement colossales,
Les collectiims du Musée P.-tulisUt possMeni deux nids relaiivenienl
^letilâ de Ci'tle espèce, luesuraiil, le pUi!< grand, (Kl cent, de brgo et au-
tant de longui'ur.
AjanI été iulonné qu'il y avait n Sào JoâoCliuiaro.a deu\ lieues de
S. l'aulo, un nid de celte, espi'ce, je ne pus m'eiup^clier d'y aller.
Comme nous n'avions pas d'expérience pour une semblable chasse,
nous chdslmes une heure quelconque pour le départ et quand nous ar-
rivâmes, le soleil était cnoiro blon chaud.
Notre guido nous indiqua remplacement, mais sans se hasarder â
s'appriicher du nid des (.'(UiunutiffOf, parce que les gut^pes ainsi appe-
li'-i-s, sniil les |ilii^ redoutées des miiiiiiis [le paysan issu de l'indigèiiel.
et ils preliyeiii l;iis.jer pourrir le mîiis alentour du lieu où ces ["olyhies
se sont êlatilies.
Il nous lui impossible de dSsliiiguer iDuimeut était placé le nid. Il >
avait un tronc d*arl>re, jinibableuent creux, presijue caché par la pe
tlk- végétation. Du n>sic, le» gué[H>5 nous maiotenaicnl toujours â quel-
ques dizaines de luèiret de distance. Nous ne pilmes que capturer une
cerLaine quantité île res llyrnén'iptéres et cela même en dépit d'Innom-
brables el douloun'Uw |>iqilrefi, qui proiluisaieiil de pelltes tumeurs,
encore visibles après quelqui-s jours. Celle première tentative d'eiplo-
ratlon échoua donc, surtout parce que rheure impropre du jour nou*
délejidall l'appriK-lie du uid-
AyanL connu plus tard l'etlstence d'un autre nid. h Sao liemardo,
]') suis alb' avec deut compagnons; cette fols, plus expt-rimeutè^ nous
Côucbùmos la veille dan:i une auberge nvoisinante el le lendemain de
bonne heure, par un (roiil Intense, nous étions au lieu voulu, Celle
(I) D-K, HooMu»; t^cN^ilFr i\trteiti\ig!aV«ap«n.Abli4iiull.Halurv.Vtr-
ffoMAurfi, lit. IHÏU, |il. VU. liR. 1.
ConIriMùm à THuif des Vapidei. U9
U^ \f* P. rM-tiM avaiPDt choisi ud» cliaiimltTf abaDdoDot-o et c'esl
au l»tt »DS [tbtond qu'elles avalent constniit leur habitalion.
ffi^rrais trouver le^ guipes engourdies par le froid. II devait y
itvir dans le nid une lionne chaleur interne, parce qu'on entendait
lu tdiurdtin&emenl continuel et assez intense.
V<u» avions apporté avec nous un appareil photngraphiciue, mais
i te ihius fut pas possible d'obtenir une bonnn épreuve, d'autant plus
ipi'it (albil b prendre à t'aido de raaRnésium, car le soleil, avec sa
chaletir. nous aurait rendu l'ennemi Imp redoutable.
1^ nid mesurait l",!!) cent, de largi-iir sur 90 cent, de hauteur; il
•■lait tixé dimiement au toit, rt pré^iitalt un aspect tilen singulier
par la succession des gàteaiii ijiii graduellement diminuaient de gran-
ilrtir, avec leurs bords anti'-rieurs irrégulièrement ondulés. Postérieu-
mm-Qt iU (Haient tous attach<^ au mur, et, tandis que le<i supt'-rleurs
it en dehors de plus d'un mètre, les giiteaux iiirérieuni devaient
TSH iriiis un palme de largeur. L'espace qui séparait ungi'iteau de
lauin- variait de IK a 18 ou20mlll.,e\aclem<'nl comme dans les autres
:u<l- décrite pln^ haut
>3tiiri-llement je désirais livement ji>iiutre ce bel eveiuiilaire ;t ceu\
.k' b <->>IWtii>n du Mns<'<-: tuais il fallnil rn l;iir<' suriir les liaNlauts
|ui. c>-|H-nil3ut. résisbierit à la fuiiiiV de si-utn-, de pétrxli- el itVilier,
l|> «VLiignaieul du nid pour quelque temps, puis retenaient bienti'il,
jiw|u'à ce qu'uni' inrtie du nid eilt pris feu.
Il aV>l |>a- ran- de voir celte etpécr Kiruper de't uiajsi>iis aliau-
d'-niM-<— . iH'iir y liàtir leurs nids, et i>ii ma liti- le Init d'un essaim,
'Pii. avant <>Ci'ii|ié une elinpiUi- nhaiiilminéi'. allongi'.-i les rouelles de
-■o uM [Mr teut le i»ii i-i ain-i li' n-coinrit enlien-ment. Dans ce cas.
Il Itil tTralemeiii liii-ii diltiiile lie li>rcer les (tuépi ■' :l iili:iiidi<iiiier li-iir
lurf: -n > juiniiit seiili'tiH-nt au m<iyen de lH'aiii-i<u|i de liiiii<->' it ili-
!-tj, qui tiiiatemi-nt itétruisit preMjue ■■iiliéniiii'nt b iiiisiTsIili- ch.i|ielle.
I n autre nid de l>. ririmi qui •'nricbll li's collei-liKiis du Mil-ée. m'a
d-niit- ['■«-catliiii d'un e\amen plu-: minutieux lleiail un abri li>rt
■i.'ifiilier ipte b-s iiiftéiileuv insectes eboisin-ni ci'iii- luis [iniir leur
nid une liarriqiie tiile. ib- M) n-nt. île liauleiir Mir 'm cent, de dia-
rnrlr*-. qui. debout et déoUViTti', ri'~l.lit ollliliéi' (I;liis ihh' butte
alaiid<-«ni->-! La eouMnictinii d'-tait èlri' i-Lir><ri' rêeeiite et ei.iil
! lutn- (lar il ciiucbes. mesiinint *H ci-nt
!>■* di-rni.-res reiicbe* en iL-ssu^i (nrmnieiil uni' M.rli' de ■-.■ihitcIi',
landi* que h-uli- la moiiiéinlirieun' di- In l).-irrii|ii>' •'l;iil \ide. ij- r<>u
'bf en général repré^-nlaient d'~i disques ii'miili'ls el tuirlaili-iiK'ut
plant: chacun d'eux mesurait lo iiiitl. it<- biiuleiir et leur iiiierinlle
146 RoDOLPHO vox Ihering.
Colleclion du Musée Paulista : Italiba (type, avec le nid), Piqueté
(État de Sao Paulo), Brésil. Acheté à M. Staudinger.
l»olybla liella n. sp. — Long. tôt. 6 milL, env. 11 mill. — Très
petite, mais à formes globuleuses; tout le corps finement ponctué et un
peu soyeiLX. Tète large, chaperon avec un angle presque arrondi ; in-
sertion des antennes à la base du chaperon, les yeux atteignant la base
des mandibules. Thorax tronqué par devant, non rétréci; poslécusson
prolongé en angle aigu; métathorax arrondi, le sillon médian très peu
marqué. Abdomen large, sessile ; U^ premier segment cupuliformc, de
moitié moins large que le deuxième; celui-ci très large et long, les
autres bien plus petits. Deuxième cellule cubitale très étroite, la troi-
sième grande, plus longue à la base qu*en dessus.
Insecte noir, avec un fm et délicat dessin jaune, distribué de la ma-
nière suivante : chaperon jaune avec un large Irait brun au milieu ;
orbites internes et externes bordées, celles-là plus largement; deux pe-
tites taches unies, entre les antennes, deux traits sur le vertex, deux
lignes étroites tout le long des bords antérieur et postérieur du pro-
thordx;une tache au-dessous des ailes; deux points au bord antérieur
deTécusson, ime ligne en avant du postécusson; deux taches sur le
métathorax.
Abdomen noir, le deuxième segment avec une étroite bordure
posléiiiMire et à la base trois taches ovales, une au milieu, les autres
de chaque côté. Pattes brunes, ainsi que la base et le dessous des an-
leiuies; mandibules rousses, avec la hase jaune. Ailes transparentes,
très irisées, à nervures brunes.
Cette espèce parait avoir quelque ressemblance avec la P. pumila
Sauss., mais j(» n'ai pu en faire Tétude comparative.
Collection du Musée Paulista : Surinam: acheté à M. Staudûiger.
Polybia eaM^aiiuns^a n. sp.— Long. toi. 1:^ mill., env. li roill.
— Chaperon plat; son bord antérieur lisse, formant un angle obtus
très peu nian|ué; front et vertex unis. Prothorax rebordé et anguleux;
niétathoiax a^ec un sillon longitudinal, qui commence très faible et
qui se termine assez hirgi'et profond. Pétiole Ion^.^ faible et cylindrique
jusqu'à la moitié à ce point il a souvent i petits tubercules), ensuitf
il s'élargit fnihlenirnt sans reiillrment distinct. Tout le corps un peu
rugueux, |»nnni)alenîent le métathorax (jui est presque ponctué. In-
secte brun, presque noir à la tète et au tht»rax. Le bord du chaperon,
les orbites intenns jusqu'à réchaucrure et hs bords des segments de
Tabdomen 2-4, surtout inférieurement, de couleur jaune peu vive, un
Comtribution à Vétude des Vespidet. 147
peu verdâtre. L^ boni postérieur du protborax et celui du pétiole un
peu marqué de jaune (emigineux. Les bancb«*s, cuisses et jambes avec
des traits jaunes, tarses ferrugineux. Ailes transparentes, hvées de
ferrugineux, plus intensivement à la cùli» vers le stigma: ner\ures
brunes.
C . <)n &tingue aisément les mâles par les antennes enroulées, ter-
niaées en pointe aigu»'* et jaune : le chaperon est plus clair, argenté, et
la iKirtif inférieure du thorax très jaune.
l>tte espèce a une frappante ressemblance avec la P. ticina Sauss..
avec laqiiell»* elle a été confondue jusqu'ici. Quoique ces deux espèces
aient la même coloralioB et presque la même taille, il y a divers caractères
qui les distinguent avec sûreté. Le chaperon de la P. ricina est large,
élevé au militni. ctMirbé, se terminant par un angle aigu formé par des
écbancrures latérales: tout le chaperon «'St noir et luisant. (Ihez b
P. cnssunHHéja, il est allongé, plat: le bord antérieur forme seulement
un angle obtus, peu marqué: il est coloré. La tête est aplatie, tandis
que cIh*z b P. ricii^ti il y a une protubérance avec un sillon entre les
ant*'nn«*s.
In au In* caractère est f«>umi par b form** du pétiole: b P. r/i**w-
mufêffn Ta aU«»ng*'. trèsétn^t à la ba-^. ins#'D-ibl»'menl élargi en arrién»,
nulWm^nt n*nflé. avec deux minc»-^ tubercules au milieu Div. M\,
IV Sau>>. : au contraire, l'autre ♦*fp#*ce a le pétiole plus petit, plus
brgt* a In |jias«>. 3 In moitié renflé brus/juement. campnuul*- Div. Phy,
m Sau- .
J'ai pu vérifier i-es deux espèces grâce â l'amabilité de M. Fn»)-
G#"S>ner. M. H. d«* Saus>un* \**< avait confondues sous le niém«* nom
de P. rirma. «l'est piMjr cette rais«>n que ni«»n |pèn.* a dé«:rit Znr Bio-
logie di^r s'thtii^H W'fspen Brn»Hû^nM. — Ztiolofjirnl Ansnijer u r,ir,, isim
le nid d»* b P. ciujmnnngn c«»mnie étant celui de b P. riciun Sau->.
\j* nid de la P. rtifsmnungn e>t un véritable nid «le PiAht^*, mais il y
a une dilTén-nc** remarquable : l»* p«'»ti«»l.' est tMiij.iuri au centn*. tan-
dis i|ue rh»*z n«»s Poiist^ il est ti>uj«>iirs exct-ntriqu*-. \ji f*»rme e-l
cr»nstamn)eiit am'»ndie. pbn**, un peu élevée ?«Mileni**nt vers le pétii»le.
J'ai examiné un«* douzaine de nids, j'ai tr«*iné que b dimension ne
ilépass** pas 6-7 centimètre-^ d«^ diamètre, ei je ne cn»i> pa-. qu'il s'en
lri»u\e d** lM*aiic«:Hip pbis ^Tands. I>*s ahe..|»»- uif^urent .'t..'» mill. d**
largeur et 10- li mill. de liautt-ur.
0»mbieBe^t difTén*nt le nid d»- b P ririwt Sa»**. !i> *«'iiî d»** «vn*
tnicti^us tigante^pjes ni'i |e> ••injf.-^ pbn^ ^- -u«r»-d«*nl. li»*- !•> un-
aux autres par des piliers de l"-l.*> mill <!•• I'»oini»Mir. phi-^ "U ni-in*
forts H di>tribués irn-guljèn*m»'ut-
148 RoDOLPHO VON Ihering.
La note caractéristique pour ces nids est donnée par Tabsence ab-
solue de Tenveloppe ou chose semblable. Quelquefois les nids se ter-
minent inlérieurement par deux ou plusieurs centres d'accroissement,
lesquels sont formés par plusieurs étages, dont les couches ont seule-
ment quelques dizaines de cellules et dont le pilier central est le plus
fort. En poursuivant la croissance , ces diverses parties séparées se
réunissent en des couches horizontales communes et seulement
quelques trous de passage sont laissés ouverts. Le type de Parrange-
ment des étages rappelle donc celui que M. le D*" Moebius figure pour
la P. ampullaria Moeb. (*), naturellement en faisant abstraction des di-
mensions et de Tenveloppe.
Ces constructions atteignent des dimensions réellement colossales.
Les collections du Musée Paulista possèdent deux nids relativement
petits de cette espèce, mesurant, le plus grand, 60 cent, de large et au-
tant de longueur.
Ayant été informé qu'il y avait à Sâo Joào Climaco, à deux lieues de
S. Paulo, un nid de cette espèce, je ne pus m'empécher d'y aller.
Comme nous n'avions pas d'expérience pour une semblable chasse,
nous choisîmes une heure quelconque pour le départ et quand nous ar-
rivâmes, le soleil était encore bien chaud.
Notre guide nous indiqua l'emplacement, mais sans se hasarder à
s'approcher du nid des Ctvisunungas, parce que les guêpes ainsi appe-
lées, sont les plus redoutées des caipiras (le paysan issu de l'indigène),
et ils préfèrent laisser pourrir le maïs alentour du lieu où ces Polybies
se sont établies.
11 nous fut impossible de distinguer comment était placé le nid. Il y
avait un tronc d'arbre, probablement creux, presque caché par la pe-
tite végétation. Du reste, les guêpes nous maintenaient toujours à quel-
ques dizaines de mètres de distance. Nous ne pûmes que capturer une
certaine quantité de ces Hyménoptères et cela même en dépit d'innom-
brables et douloureuse piqûres, qui produisaient de petites tumeurs,
encore visibles après quelques jours. Cette première tentative d'explo-
ration échoua donc, surtout parce que l'heure impropre du jour nous
défendait rapproche du nid.
Ayant connu plus tard l'existence d'un autre nid, à Sao Bernardo,
j'y suis allé avec deux compagnons; cette fois, plus expérimentés, nous
couchâmes la veille dans une auberge avoisinante et le lendemain de
bonne heure , par un froid intense, nous étions au lieu voulu. Cette
(1) D^ K. Moebius; Die Nesler dcr geselligen Wespen./lft//awf//. nalurv. Ver.
namburfj;\\\, 1856, pi. Vil, lig. 2.
Camtrihmthm à Vélmie 4e$ Vetpmles. 149
fois les P. ricima araîent choisi une chaumière ahaDdoonêe et c^est
au toit sans pbfond qu'elles aTaîent coostruit leur habitation.
respêrais trouver les guêpes engourdies par le froid. D devait j
avoir dans le nid une bonne chaleur interne, parce qu*on entendait
un bourdonnement continuel et assez intense.
\ou5 avions apporté avec nous im appareil photographique, mais
Q ne nous fut pas possible d'obtenir une lionne épreuve, d'autant plus
qu'il falbit b prendre à Paide de magnésium, car le soleil, avec sa
chaleur, nous aurait rendu l'ennemi trop redoutable.
Le nid mesurait i^M cent, de largeur sur 90 cent, de hauteur: il
était filé directement au toit, et présentait un aspect bien singulier
par la succession des gâteaux qui graduellement diminuaient de gran-
deur, avec leurs bords antérieurs irrégulièrement ondulés. Postérieu-
rement ils étaient tous attachés au mur, et, tandis que les supérieurs
sortaient en dt^rs de plus d'un mètre, les gâteaux inférieurs devaient
mesurer au plus un palme de largeur. L'espace qui séparait un gâteau de
l'autre variait de 15 à 18 ou 20 mill., exactement comme dans les autres
nids décrits plus haut.
.Naturellement je désirais vivement joindre ce bel exemplaire à ceux
de la C'»llecti<»n du Mus*'h>: mais il fallait en faire si>rtir les habitants
qui, cependant, résistaient â la fumée de soufn», de pétmle et d'élher.
Us s'éloignaient du nid pour quelque temps, puis re>enaient bientôt,
jusqu'à ce qu'une partie du nid eilt pris feu.
D n'est pas rare de voir celle espèce iK-cuper des maisons aban-
données. |M>ur y bâtir leurs nids, et on m'a cité le fait d'un t^ssaim,
qui, ayant 4»ccupé une cliap4*lle abandonnée, allongea les couches de
son nid par tout le toit et ainsi le recouvrit entièrement. Dans ce c^s,
il fut également bien difOcile de forcer les guêpes à abandonner leur
nid: on y |>ar\int seuleim*nt au moyen de t>eaiicoup de furnéi* et de
feu. qui finalement détruisit presque entièrement la misérable chapelh*.
l'n autn» nid de P. ririna qui enrichit les collections du Musée, m'a
donné l'ticcasion d'un examen plus minutieux. C'était un abri fort
singulier que les ingénieux insectes choisirent cetlt» fois pour leur
nid : une barrique >idi*, d<» Hl) cent, de hauteur sur 55 cent, de dia-
mètre, qui. debout et découverte, restait ouhlitv dans une bulle
abandonm*** ! La construction devait être encon* récenlt» et rtail
formé** par il couches, mesurant 28 cent.
Les dernières c<»uche> en dessus formaient une sorle de couvtTcle,
tandis que toute b moitié inférieure de la barri(|ue était \ide. 1>*> cou-
ches en général n»prêS4»ntaient des diS4|ues complets et pnrfaitemtMit
pbns: chacun d'eux mesurait 10 mili. de hauteur et leur intervalle
150 RoDOLPHO Von Ihebing.
était do 18 mill. ; ainsi 10 couches mesuraient exactement 18 cent. Seu-
lement les 5 ou 6 supérieures, les plus récentes, n'étaient ni bien planes
ni terminées; leurs cellules, aussi, n'étaient pas encore achevées
(2-3 mill.), mais les dislances avaient été bien calculées, chaque base
étant éloignée de la suivante par 18 20 mill. d'intervalle.
Les petits piliers qui rattachent les couches entre elles étaient' aussi
disposés bien irrégulièrement, à une distance variable de 3,5-3 mill.
Latéralement les disques ne se liaient pas directement aux côtés de
la lutaille, mais des piliers plus forts et irréguliers les attachaient, en
laissant un espace de 1-1,5 mill. La communication interne était
établie par des trous (dus à Tabsence de 3 cellules ou davantage) de
forme toujours irrégulière et qui ne se correspondaient pas exacte-
ment, mais tous étaient situés plus ou moins sur l'axe central.
Les cellules ne sont pas toujours dans un alignement exact, mais
je crois que le calcul suivant de leur nombre est assez approximatif.
Sur un des diamètres on compte 190 alvéoles, sur Tautre, perpendi-
culaire, loO; nous avons ainsi 23.746 alvéoles pour une couche et pour
l'ensemble de 21 couches, 498.666 alvéoles.
En examinant tout le nid, j'y trouvai réprésentés tous les états de
développement de la progéniture, mais on pouvait aussi remarquer
(|ue chaque couche avait son propre degré de maturation. Les cellules
d'cMi sortaient les imagos étaient presque aussitôt réoccupées par un
(euf, mais, fait singulier, aucun nettoyage dans la cellule ne précédait
la ponte : les bords étaient seulement lissés et l'œuf était attaché à un
des côtés de la cellule, à 1 mill. au-dessus du fond où se trouvaient
les excréta larvaires. Vœul a une forme allongée, la base pétiolée et
mesure 1,3 par 0,5 mill.
Parmi la masse considérable des habitants, je rencontrai des mâles,
et des femelles, naturellement en nombre bien réduit; pour l'ensemble
je donne le calcul suivant comme curiosité.
1.000 individus pesaient 50 gr. : le total des insectes qui restaient
morts au nid pesait 2.700 gr. ; ainsi nous aurions 54.000 individus. Re-
iiiar(|uons. cependant, (\\\o cela n'est, peut-être que la moitié de tous
les habitants du nid, parce que, eu plus des guêpes qui n'étaient pas au
nid (piand on le prit, une «'norme quantité en fut perdue au transport.
Ainsi nous |)ouvons, sans craindre d'exagérer, dire que 108.000 est le
nc^mhre approximatif des habitants.
:'. On reconnaît facilement les niàles |)ar leur dessin jaune beau-
coup plus riche. La structure est la même que chez les ouvrières, seu-
lement le chaperon est plus plat et les yeux sont bien plus larges à
leur f)artie inférieure, rétrécissant le chaperon et la face. Les antennes
Contribution h Vétude des Yespides. 151
sont simples comme chez les ouvrières, et non arquées et pointues
(comme chez la P. aissunuiiyn) ; les ailes sont plus étroites. La couleur
jaune se voit sur tout le chaperon, sur les mandibules, sauf à leur
extrémité, et sur la face, excepté le vertex jusqu'à la hauteur des an-
tennes, ce qui forme une tache brune; de la même couleur sont les
dessins sur le corps : bord antérieur du prothorax, deux lignes au
mésothorax, les angles de Técusson et le bord antérieur du posté-
cusson. Abdomen toujours plus clair en dessous et latéralement, les
bordures supérieures peu distinctes.
*; . Je trouvai encore dans ce nid les femelles, dont la majeure partie
avait les ovaires encore non développés. Elles se distinguent aisément
des ouvrières par leur corps beaucoup plus robuste, quoique de la
même longueur; thorax et abdomen plus larges, celui-ci très gros. Le
IK'tiole est très différent de celui des v : il ost plus court, déprimé, du
double plus large à la base où il y a une crête formée par deux dépres-
sions latérales ; campanule avant la moitié où il est deux fois plus large
qu*â sa base. Chaperon moins luisant et, ainsi que Tabdomen, un peu
satiné, s;ms aucun autre dessin que les bordures très imparfaites des
segments abdominaux; les pattes et les ailes comme les ouvrières.
Polybla Buysvoni n. sp. — Long. tôt. il mill., env. iO mill. —
(>ette espèce est très voisine de la P. viciuu Sauss., mais elle en dif-
fère par plusieurs caractèn^s assez importants, principalement ceux qui
ont trait à la structure.
i^ forme du chaperon est presque exactement celle décrite pour b
P. ririna, seulement il est beaucoup moins arqué, et jamais noir et
luisant; il est coloré de brun et jaune et caractérisé par un petit sillon
médian. Prothorax en ovale allongé, jamais rebordé ni épineux: mé-
tathorax arrondi, sans sillon longitudinal bien distinct. U* pétiole et le
reste de Tabdomen comme chez la P. ririiia, ainsi que les ailes et leurs
nervures: cependant la 3*' cellule cubitale est plus large et son bord
extérieur plus sinué que chez la P. vicina.
I^s couleurs de la P. Huifssoni sont plus ou moins celles de la P. ri-
cimi: mais les individus du même nid varient beaucoup. Ils offrent
encore les dessins suivants jaunes : doux points en arrière des ocelles,
deux lignes longitudinah'S sur le mésotliorax, des points aux angles
d«» récusson et du post«'*cusson : les tzirses sont presque toujours jaune
blanchâtre.
Quant à la manière de nidilier de cette Polybie, je ne puis rien
avancer de positif; toutefois, par le matériel que j'ai sous les yeux, il
me semble qull s'agit d'une espèce vivant en grandes colonies.
152 RoDOLPHO VON Ihering.
Collections du Musée Pauiista : Piqueté (Est. S. Paulo), 1896. Ypi-
ranga (S. Paulo), 9, VI, 1899.
On distinguera plus aisément ces trois espèces par le tableau
suivant :
a. Prothorax arrondi, nullement anguleux; sillon méta-
Ihoraciquc nul P. Buyssoni R. v. Ih.
na Prothorax anguleux, épineux ; sillon métathoracique bien
marqué
b Chaperon arqué, luisant, noir; pétiole subitement élargi au
milieu P. vidna Sauss.
bb. Chaperon plat, brun et jaune ; pétiole s'allongeant et très
peu élargi P. cassununga R. v. Ih.
La P. anceps Sauss. semble par la description (et l'auteur lui-même
le présumait déjà) ne présenter qu'une variété de la P. vicina. Cette der-
nière espèce est assez variable de couleurs. La P. anceps a la lorme
et la taille de la P. vicinn^ mais elle en diffère par son coloris. Par cela
même, il ne peut pas être question de mes deux espèces puisque c'est
justement leur structure qui les caractérise et les distingue.
Polybia Sylveirae Sauss. — En étudiant cette espèce, j'ai pensé
d'abord, qu'il s'agissait d'un insecli' appartenant au genre Nectarinia
ou au genre Charterginus. En vérité, encore aujourd'hui, il me semble
qu'elle serait mieux placée dans ce groupe, à cause de sa forme géné-
rale, de sa forte ponctuation abdominale, ce qui n'a jamais existé chez les
Pohjhia; enfin, son mode de construction est complètement différent
de celui des autres espèces de son groupe. Il s'agit de ces nids dans
lesquels se trouve une quantité extraordinaire d'individus, et dont
l'organisation est faite avec une rare habileté. Si nous classons ces nids
d'après la division de Saussure, nous arrivons au groupe des Phrag-
mocyttares rectilignes parfaits de la première espèce, c'est-à-dire qu'il
y a un arrangement interne bien semhlabh^ à celui des nids de la P.
iicutrllaris : cependant le passage du groupe des Pliragmocyttares recti-
lignes à ci'lui des sphériques est ici bien phis marqué, et on pourrait
même dire qu'il s'agit d'une espèce de cehii-ci. En réalité, nous avons
un comnieDcemcnt |)arfaitement globulaire, où 1rs alvéoles manquent
seulement dans une petite zone supérieure de la sphère. Les cinq cou-
ches suivantes ont encore parfaitement la forme sphérique, quoique
leurs bords ne dépassent pas de beaucoup la hauteur du point central
Contribution à Vétude des Vespides. 153
(centre de la première sphère) ; les 14 couches suivantes ne présentent
déjà qu'une légère courbure vues en coupe transversal, et les trois
dernières sont très faibles. La construction des alvéoles se fait assez
irrégulièrement, car elles sont commencées en groupes isolés, ce qui
correspond exactement à la manière d'accroissement observé chez la
Sectarinia lecheguana. En considérant encore le centre de la sphère
initiale, nous avons en dessus une masse confuse de couches envelop-
pantes, séparées par des intervalles irréguliers; toute cette masse me-
sure 6,0 cent, de hauteur.
Pour la communication interne, il y a dans chaque couche un trou
de passage (quelquefois deux); quoiqu'ils ne se correspondent pas
exactement, ils se montrent tous sur une mémo ligne médiane. D'a-
bord, ils ont un diamètre de 1 cent., mais en suivant la croissance du
nid, ces trous augmentent beaucoup de dimension et prennent des
formes irrégulières.
Extérieurement le nid présente des rugosités et des sillons qui, ce-
pendant, ne correspondent pas exactement aux accroissements consé-
cutifs des nouvelles couches. L'enveloppe a l'épaisseur d'un papier
fort. Dans Téchantillon que je possède, des branches d'arbrisseau tra-
versent tout le nid, ce qui lui donne une certaine solidité dont il
manquerait sans cet habile a^nfort.
Ce nid mesure 30 cent, de long., 15 cent, de large à la hauteur
du centre et !25 cent, en bas; il fut rapporté de Piqueté (État de
S. Paulo).
Un autre nid, provenant de Franca (S. Paulo), mesure fi cent, do
longueur et 19 de largeur. Sa forme est sphérique, un peu aplati aux
pôles. Du reste il présente les mêmes caractères que celui que je viens
dt» décrire.
Nectarinia Angnsti Sauss. — Bien que ct»tte espèce soit repré-
sentée abondamment dans les collections du Musée, aucun des exem-
plaints ne correspond exactement à la description qu'en donne M. de
Saussure dans sa Monographie. Auctm n'atteint les dimensions indi-
quées par cet auteur, et il leur manque toujours les « deux petits points
jaunes au-dessus des angles supérieurs du chaperon ».
Var. qnlBta var. nov. — Long, (seulement jusqu'au !2<' se<>:m. ;ihd.)
r),:Mnill.,env. {i\ mill. — Toutlecor|)s un peu |)lus robuste que clu'z IVs
pèce t> pi<|ue ; rin.«^ecte entièrement ponctué, principalement au deu\ièm«»
segUKMU abdominal, où cette ponctuation dexionl très intense et très
grossi'. Entièrement noir, vu pardessus; seulemrnt l'anus et les hor-
lo4 RoDOLPHo vox Ihering.
dures dos segments postérieurs, vus par-dessous, sont jaunes. Ailes hya-
lines à nervures noires ; le long de la côte et rextrémité un peu noircis.
La collection du Musée Paulista en possède des exemplaires prove-
nant de rÉlat de S. Paulo; Ourinno, Parana et Rio Jurua (Amazonas).
Il me semble que le nid de cette espèce n'était pas encore connu. Il
présente une forme très commune parmi les guêpiers. Il ne peut pas
être classé parmi les PhragmocytUres sphériques, le type créé spécia-
lement pour ce genre. Cette construction correspond cependant exac-
tement à la division de Saussure des Phragmocy ttares rcctilignes parfaits,
de la première espèce, c'est-à-dire qu'il y a un commencement plus ou
moins sphérique, de manière que le deuxième gâteau présente encore
une forme semi-sphérique ; les gâteaux suivants néanmoins perdent
déjà ce caractère, et finalement les derniers sont presque plats. Pour
cela la forme extérieure du nid à plusieurs gâteaux est pyriforme ou
ovoïde allongé, quoique au commencement il se présente presque glo-
bulaire. Le trou de communication est généralement très allongé, rela-
tivement étroit et toujours situé latéralement. Extérieurement le nid
est lisse, c'est-à-dire qu'il ne présente pas de sillons ni de rides. Le
carton offre plutôt l'aspect de tourbe, par sa couleur et sa surface un
peu rugueuse. Les dimensions des trois nids que j ai examinés, sont
relativement plus petites : 6,5 cent, pour le plus petit de forme globu-
laire; l'autre mesure 11 cent, de longueur sur 7 cent, de diamètre
plus grand eu dessous; le troisième compte 14 cent, de longueur avec
un diamètre do 10 cent, au bas et de 7 cent, en haut; ces derniers sont
plus ou moins pj riformes. Tous les trois furent recueillis par le voyageur
du Musée, M. K. Garbe, sur les bords du fleuve Jurua (Amazonas).
Meetarlnla l»accalaiirea n. sp. — Long, (jusqu'au 2"" segiu.
abd.) 8 mill., env. 18 mill. — Par la configuration du corps, cette
espèce ressemble beaucoup à la A', kchegmwn ; cependant l'écusson
est arrondi, légèrement bituberculé; le métathorax bien anguleux,
mais sans former des épines; l'abdomen, en proportion, plus étroit que
chez la A', lecheyuann. Tout le corps finement ponctué. Un fort duvet
jaiiniUro, formé par dos poils longs et épais, recouvre la tête et le cor-
solot; sur Talidomon il ost copondant plus court et plus répandu.
Insocti* noir, chaperon et postôcusson luisants, parce qu'il n'y a pas
(le granulations ni de poils. Le bout des mandibules roux; les orbites
internes, une bande étroite, interrompue, sur le vortex, jaunes; le
bord antérieur du |)rothonix, la partie supérieure du .postécusson,
ainsi que la b<>rdure postériouro du premier sogment do l'abdomen,
également jaunes; tous les anneaux suivants de l'abdomen lisérés de
Contrifmtion à Vétude des Yespides. 155
jaune, mois plus largement qu'au premier. Les ailes transparentes,
nervures noires; la côte jauiie jusqu'au stigma.
Je dédie cette espèce au baccalauréat de 1901, du Gymnase de Sâo
Paulo, donl j'ai eu le plaisir de faire partie.
CLAVICORNES NOUVEAUX
DU GROUPE DES NEOROPHAGES
PAR G. Porte VIN.
(PI. in
I. CHOLEVINI.
Les insectes décrits dans ce mémoire proviennent, à quelques ex-
ceptions près, de la collection de M. A. Grouvelle. Je suis heureux de
lui exprimer ici toute ma reconnaissance.
Je dois également remercier MM. Bouvier, professeur au Muséum,
qui a bien voulu me communiquer un certain nombre de CholévienSf
et Bedel, auquel je dois la connaissance d'une espèce algérienne nou-
velle.
L'étude des espèces que j'ai pu examiner, ayant nécessité la création
de trois coupes génériques nouvelles, je crois utile d'indiquer tout
d'abord leur place dans le groupe au moyen du tableau suivant.
Tableau des CholevîDÎ h, mésosternum caréné.
1 . Carène mésosternalo très fine, lianches intermédiaires con-
tiguës 2.
— Carène mésosternale séparant les hanches médianes 4.
2. Éperons terminaux des tibias très longs, le plus long attei-
gnant la longueur du l""" article des tarses. c5 Tarses
intermédiaires simples. Faciès de Ptomophagus (*)
Dissorhaetus nov. g.
— Le plus long éperon des tibias atteignant à peu près la moi-
tié du 1" article des laisses 3.
3. 2 articles dilatés aux tarses intermédiaires du o. Faciès de
Choiera AuPitiadus Reitl.
— In article faiblement dilaté aux tarses intermédiaires du c5.
Faciès de Catops Payk Semnflus Thoms.
(1) Malgré l'opinion contraire de Horn et de Ganglbauer, je crois que l'attri-
bution ancienn»' de ce nom est la plus rationnelle, la première espèce citée par
llliger étant for nient us Degeer r= Mario F.
Clavicornes fwuveaux, 157
4. Mésosternum descendant entre les hanches médianes sous
forme d'une lame large à bout arrondi. Éperons termi-
naux des tibias très longs 5.
— Mésosternum peu brge entre les hanches intermédiaires.
Éperons des tibias ne dépassant pas la moitié du i^'' ar-
ticle des tarses 6.
5. Élytres tronqués, striolés en travers Euca tops nov. g.
— Élytres séparément arrondis à l'extrémité, ponctués
Spathosiernum nov. g.
6. Carène mésosternale très élevée, tranchante. Yeux très pe-
tits non visibles d'en haut. Antennes atteignant la moitié
du corps Àdelops Tellk.
— Carène mésosternale peu élevée. Yeux normaux visibles
d'en haut 7.
7. Carène relevée en avant. Antennes normales. Insectes dé-
primés ou peu convexes Catops Payk.
— Carène oblitérée en avant. Antennes courtes, comprimées.
Insectes subhémisphériques Synaulus nom. nov. (•).
Nargns algiricns, nov. sp. — Ovatm, postirê attenuatus, nwdice
uitidus, brunneus, pivthorace elythsque ad basin rufescentibus, pube
gritea subtUmime indutus. Caput nigi'um. Antennae l'ufae, elongatae,
basis prothovacis paulo superantes, articulo G"' minus elongato quam
includmtibus. Prothorax angutis posticis rectL^, basi bisinuata. Elytra
non striata, postice attenuata et infuscata, antice rufa. Pedes rufo-tes-
tacei. C; Trochanteres posteriores ad apicem obtiisi, non producti. —
Long, iy 7 mill.
Espèce très voisine des Sargus velox Sp. et notaticollis Bnudi {con-
jungens Slcy) dont la séparent nettement les Iroi^hauters postérieurs
du c^ en pointe obtuse nullement prolongée en dehors, sa taille un peu
moindre, sa forme plus étroite surtout en arrière et son système de
coloration.
Algérie : Edongh (Bedel! Pic!) Teniet el-Haad (Bedelî).
Nargus semimftis, nov. sp. - Obhmyus, subparallelus,opacuSj
rufo-bruiineus , lateribus prothoniris suturaqiie elf/trorum ruff scrute,
(1} Je propoM ce nom pour remplacer Myrmecohius Lucas, prime par Myr-
mfcotnus Waterhouse, nom d'oiseau.
158 G. PORTKVIX.
pube grisea brevissima indutus. Caput nigi^m, nitidum. AiUennae
elongatar^ bi^nneo-testaccae , articulis piimis dilutioribus , artteulo
(j^ eloiigato 8"' quadrato. Pronotum transvermm, lateribus postice suban-
gulntis, nngulis posticis obtusis, tenuiter densissime punctatum. Elytrm
minus dense punctata, non striata. Pedes ntfi, — Long. 2,4 mill.
Roux brun, avec la suture dos élylres et les bords latéraux du pro-
notum étroitement rougeâtres, longuement ovale, mat, couvert d'une
pubesccnce grise soyeuse très fine, à ponctuation très fine, très serrée
sur le pronotum, un peu moins sur les élytres, écartée sur la tête.
Celle-ci est noire et à fond lisse. Les antennes, filiformes, un peu plus
longues que la tête et le prolhorax, sont d'un brun testacé à base plus
claire ; tous leurs articles, sauf le 8*^ qui est carré, sont plus longs que
larges. Le pronotum est fortement rétréci en avant avec les côtés
presque angulés vers la base et les angles postérieurs obtus. Les élytres
presque parallèles sur les côtés n'ont pas d'autre trace do strie que la
suturale.
Deux exemplaires 6 d'Adélaïde (Australie).
C'est à ma connaissance le premier représentant de ce genre décrit
d'Australie. L'espèce européenne dont il se rapproche le plus est X,
Kraatzi Keitt. de Grèce, mais il est légèrement plus grand, ses antennes
sont plus allongées et la coloration n'est pas la môme.
Prionochaeta Harmandi Prl. — J'ai donné (Bull. Mus. d'Hist.
Nat. 1902, n'^ 7, p. 512) la diagnose suivante de cette espèce : Atra,
opacn, depresm, mhparalleln; pronoto subtUiter giiseo-luteo-pubes-
rente; roleopteris griseo-pubescentibus ; nu tennis nigins, basi et arti-
rtilo ultime ad apitem luteo. — Long. 4-4,5 mill.
Xoire, mate, déprimée, à fine pubescence peu serrée gris jaunâtre
sur le pronotum et grise sur les élylres. Antennes à peu près aussi
longues que la tête et le pronotum à massue bien marquée, noires
avec les 2 premiers articles et la moitié apicale du dernier jaunes. Le
8*^ article est seul trausverse.
Pronotum transverse, fortement et régulièrement rétréci en avant,
angles postéri«Hirs aigus légèrement prolongés en arrière, base bisi-
nuée, le milieu plus avancé eu arrière que les angles postérieurs; sur-
face finement et densément ponctuée, base finement lisérée de roussàtre.
Élytres légèrement moins larges (|ue le pronotum à leur base, pres-
que |)arallèles sur les cotés, s^'parément arrondies à l'extrémité, fine-
ment et densément ponctuées, à strie suturale bien marquée, les autres
très fines.
Clavicotmes nauveaur. 159
Pâlies noires, tarses antérieurs testacés, les autres bruns, tibias in-
termédiaires légèrement courbés, garnis ainsi que les postérieurs d'é-
pines courtes. Le plus long éperon des tibias postérieurs dépassant
légèrement Textrémité du l*' article tarsal.
1 cJ, i 9 du Nippon central (C* Harmand!), collection du Muséum.
Outre sa taille un peu plus petite, cette espèce diffère de Prionochaeta
opaca Say. de FAmérique boréale, par sa forme plus parallèle, son as-
pect déprimé, ses élytres à peine striées et la pubescence gris jaunâtre
du pronolum, tandis que chez opaca elle est d'un gris sombre uniforme.
Elle est aussi bien différente de P. sibitica Rtt., de Vladiwostok, qui
est largement ovale, et dont les antennes (sauf les articles 7-0) el les
pattes sont d'un roux testacé.
DIsvociiactuM (Rcitt. in lilt.) Prt.
La diagnose de ce genre a ét<» donnée également au Bulletin du Mu-
séum {i90i). Je la reproduis ici :
Me$o$ternumcarinatam, coxae inierniediae non disjunctae. Coleoptera
transversim strigosa. Tibiae magnis calcarihus annatae. J Tarsi an te-
riores tribus primis articuUs dilatatis. Tarsi iniermedii simplices.
Li's espèces de ce genre possèdent un faciès de Ptomaphagus. Klles
sont d'habitude de couleur sombre avec les élytres plus ou moins dis-
tinctement maculées de rotigeâtre à la région scutellaire, et la télé
rousse en avant. La pubescence est longue», surtout sur les côtés du
corps 4't pas tout à fait couchée, les antennes épaisses assez fortement
pileuses, jaum^s à la base et à l'extrémité, et les élytres slriolées en
travers.
La carène mésosternale courte et fine avait échappé à l'obsïTvation
chez les es|)èces déjà connues et <pii avaient toutes été attribuées à des
g«*nn»s à mésosternum simple. Cv sont :
(laiops spinipes Murr. du Venezuela, C. monilix Murr. du môme
|>ays. Choiera fimbriata Matth. de C(»sla-Rica et C. semipicea Mattli. du
(iualémala.
Voici les descriptions de <> nouvelles espè<*es.
Dissochaetns Philippin nov. sp. — Anguste Mongns , niger, sat
nitiduM, elifti*orum basi , prothorarisf/w» laten'bus rubris, pubr grisen-
lut fa elongata paiilo dense rextitus. Caput nigrum ^ au tire rubesrens,
putte nigra hirsuta restitum. Antennae rrasxae, gunm rapat et thnrajr
lotigiores^ rufae, in medio brunneae, artinilif 6*" transrerso^ S" minu-
160 G. PORTEVIX.
tissimo, ultimo paulo elongato, luteo. Prothorax laterifms rotunda-
tis, antrorsum angustatus, dense et fortiter punctattis, angulis pos-
ticis subrectis. Elytra subovata, non striata, fortissime transversim
strigosa. Pedes rufi. — Long. 1,9 niill
Noir étroit, un peu brillant, à longue pubescencc gris jaunâtre peu
serrée. Côtés du pronotum étroitement rougeàtres, base des élytres
rouge. Tête noire, rougeâtre en avant, à forte ponctuation écartée et
pubescence noirâtre hérissée. Antennes épaisses un peu plus longues
que la tête et le thorax, rousses, rembrunies au milieu , à 6* article
transverse, 8« très petit, dernier allongé, obtusément acuminé, jaune.
Élytres à fortes slrigosités trans verses, sans autres traces de stries que
la suturale. Ce dernier caractère est d'ailleurs commun à toutes les
espèces du genre.
Un seul exemplaire (5 de Cochabamba (Bolivie). Je suis heureux de
dédier cette espèce à mon excellent collègue et ami Ph. Grouvelle.
D. sanguinicoUis, nov. sp. — Oblongus^ opacuSy niger, prothorace
et basi elytrorum rubra, pube griseo-lutea elongata vestitus, Caput
nigrum, antice rubescens, pube nigra. Antennae quam caput et thorax
longiores, articulo (P transverso, ^ minutissimo , ultimo sat elongato,
Pronotum tranversum, lateribus rotundatis, angulis posticis subob-
tusis. Elytra orata, paulo fortiter transversim strigosa. Pedes rufi.
— Long. 2,7-3 mill.
Assoz largement ovale, à peu prés tout à fait mat, noir avec le pro-
notum en entier et la base des élytres rouges, revêtu d'une pubes-
cence gris-jaune, allongée et peu serrée. La télé est noire, rousse en
avant, avec une ponctuation et une pubescence rappelant l'espèce pré-
cédente. Les antennes sont moins épaisses, avec le dernier article assez
allongé, aigu. Le pronotum est arrondi sur les côtés, sensiblement ré-
tréci en arrièn^ avec les angles postérieurs peu obtus. Enfin les élytres
sont ovales et leurs slrigosités sont moins fortes.
1 c5 et 1 9 de Marcapata (Pérou). 1 9 de Sanla-Inès (Equateur).
*
D. maculatus, m»v. sp. — Régula riter ovatus, oparus, niger, basi
elylrorum valde rubro maculata, pube griseo-lutea indutus. Caput
nigintm, antice rubescens, pube griseo-lutea paulo hirta. Antennae ar-
ticulo ait inw paulo elongato, obscure luteo. Pronotum transversum, an-
trorsum valde angustatuniy basi subrecta, angustissim^ rufo-margi-
nata, angulis posticis redis. Elytra orala, Intcrilms rotundatis , non
striata, fortiter si rigo.sa. Pedes rufi, paulo spinosi. — Long. 2,»^ -2,7 mill.
Clavicornes nouveaux. 161
La forme régulièrement ovale de cette espèce et la coloration remar-
quable la rendent facile à reconnaître. Elle est tout à fait mate, noire,
avec la base des élytres ornée d'une grande macule rouge à contours
mal définis, occupant presque toute la moitié antérieure, et le tour du
pronotum très étroitement rougeiitre. I^ dernier article des antennes,
qui sont d'ailleurs conformes au type déjà décrit, est moins allongé que
dans les espèces précédentes et d'un jaune un peu obscur. Le pronotum
est fortement rétréci en avant, mais à peine en arrière, de sorte que Tin-
secle vu de dessus présente un contour ovale à peu près continu. Il
rappelle ainsi Ptomaphagus fumatus Sp. et P. Watsoni Sp., et surtout
P. chivicomis Um:., mais il en diCTère génériquement.
2 9 de Espirito-Santo (Brésil).
D. Hetsohkoi (Ileitl. in litt.), nov. sp. — Ovatus, ntgro-biunncus,
basi elytrorum talde i*uhro mirulata, puhe griseo-lutea vestitus. Caput
nigrum antice vix dilutius. Antennae crassae, ultimo articulo luteo,
ad basin brunneo, obtuse acuminato. Pronotum paulo atigustius quain
elytra, angulis posticis subrectis. Elytni fortiter transcersim strigosa.
Pedes rufescentes paulo 9pino.^L — Long. 2,3 mill.
Celte espèce a de grandes ressemblances avec la précédente, mais sa
taille un peu moindre, la macule des élytres moins étendue et plus
vague, la tète seulement un peu moins foncée en avant, le dernier ar-
ticle des antennes d'un jaune clair et surtout le pronotum lég^^rement
plus étroit que les élytres suflisent pour l'en séparer. Elle figurait ainsi
que la suivante dans la collection de M. A. Grouvelle, qui les avait reçues
de Reitter sous les noms inédits (|ue je leur conserve.
Blumenau (Brésil).
D. Mnrrayi (Heitl. in litt.), nov. sp. — Obhngus, opacus, nigro-
brunneus, elytrû non maculât is, prothovace basi obsolète rufesceiUe,
pube griseo-lutescente elongata indutus, Caput antice rufescens. An-
tennae sat crassae, articulo ultimo luteo, acutissimo. Pronotum densis-
sime punctatum, antice valde, postice paulo angustatum, angulis posticis
rectis, ad basin angustius quam elytra, Elytra lateribus rutundatis,
sat fortiter transrersim strigosa, Petles i^fescentes, paulo spinosi. —
U>ng. 2,3-2,5 mill.
Assez voisine de la précédente* par b forme et la taille, coiW cspt'ce
s'en sépare nettement par la couleur à peu près uniform**, la tête bien
rousse en avant» la forme du dernier article des antennes, et celle du
AnD. 8oc. But Fr., uxii [1909]. 1 1
162 G. PORTEVIN.
pronotum qui est bien rétréci à la l)ase et visiblement plus étroit que
les élytres.
Blumenau (Brésil).
D. obsouros, nov. sp — Ovutus, niger, sat nitidus, basi elytro-
rum obsolète tubro maculatn, pube grisea paulo dense vestiius. Cuput
nigrilm, antrorsnm obscure i^fescens. Pronotum iransversum, tote
nigrum, angulis posticis rectis^ cmferUm dense punctatum, Elytrn
ùyatay non striaUi, sat fortUer transversim strigosa, Pedes obscure
rufescentesy tibUn tarsistjue dilutiotibus. — . I^ong. 2,5 niill.
1 c5 de Marcapata (Pérou).
La couleur sombre et Taspect plus brillant de cette espèce la rendent
facile à reconnaître.
D. curtus, uov. sp. — Breriter oraius, opacus, depressus, bninn^o-
rufus, cnpite prothoraceque piceo, pube grisea subtiliter indutus.
Caput nigrum, antice anguste rufescens, Antennae brades, clava crassa,
brunneae, basl luten, articulo ultimo obscure luteo, Pronotum trans-
versuin augustissime rufo-marginatum, ad basin transversaliter de-
pressu)n, Interibus mitrorsum valde rotundatis, angulis posticis obtusis.
Elytra brumieo-rufa, postice infuscata, sat fortiter transversim stri-
gosa, non striatay lateribus rotundatis. Pedes brunnei, tarsis rufis. —
Long, i mil!. 0.
Plusieurs exemplaires de Cochabamba (Bolivie).
I^a forme large et l'aspect déprimé de celte espèce permettent de la
dislmguer facilement. La pubescence est en outre plus courte que
chez les autres espèces du genre, soulevée seulement un peu sur les
côtés et les éperons des tibias sont relativement un peu moins longs.
KueatopM nov. gen.
Mesoslrrnunt rarinaium. Coxae intermediae valde disjunctae. Ehjtm
tranarersini strigosa y ad apicem truncata. Tibiae magnis calcatibus
annntar. ' Tarsi intermedii simplices.
Chi'z ce genre et le suivant la carène du mésosternum présente une
disposition très caractéristique. Fine et tranchante en avant elle s'é-
4argil ra[)idement en a\ ant des hanches intermédiaires en même temps
que sa hase se dilate, de sorte que h' milieu se transforme en carène
mousse, puis en plate-forme assez large. Celle-ci descend en s'affais-
sanl entre les hanches intermédiaires sous forme de lame large et
aplatie rebordi'e sur les côtés et arrondie à Textrémité inférieure. Celte
Clavicomes nouveaux. 163
extrémité repose sur la portion médiane du mélasternum qui est eJle-
méme élevée en une sorte de plate-forme en losange, le tout garni
d'une longue pubescence, qui voile plus ou moins les détails.
Les espèces de ce genre sont caractérisées par une forme subhémi-
spliérique, des pattes et des antennes longues et déliées, tout le corps
à pubescence longue et soulevée. Les tarses antérieurs du çS ont les
4 premiers articles largement dilatés, couverts d'une pubescence
jaune grossière et garnis de longues soies sur les côtés. Les tibias
antérieurs sont garnis au côté externe d'une frange de spinules courtes,
aplatie:!, carrées au bout, .semblables à des dents de peigne, qui s'éten-
dent sur l'extrémité du tibia jusqu'à l'éperon interne. En outre l'arête
externe porte 3 longues épines régulièrement espacées.
J'en possède jusqu'à ce jour cinq espèces dont voici les descrip-
tions :
E. curvipes, nov. sp. — Ater, breriter ovatus^ courexus, pube
ffriseij-lutea elongatn dense vesiitus, Caput prothovaxque niiidus,
flijtm subopaca. Aniennae brunneaey basi apiceque testaceo , basin
/n'othoraris vix attiugentes. Prothorax trausversus, lateribus an-
Uvrsum regulariter rotuiidatis, nnguUs posticU aruiis, non productia,
bit$i leriter bisinuata, i/i medio lobata. Ehjtrn ovata, ad apicem iruii-
rata y obsolète transrersim stiigosa, non striata. Pedes nigri, tarsis an-
terioribus testareis, tibiis intennediis et posterioribus incutratis, spino-
xissimis. — l^ng. 3,9 mill.
Noir, courlement ovale, convexe, à pubescence gris jaune longue et
assez serrée. Tète et pronotum brillants, les élytres mates. Antennes
brunes, atteignant à peine la base du pronotum, base et dernier article
jaunes. Le pronotum est de la largeur des élytres qu'il embrasse à la
base, régulièrement rétréci en avant, mais avec les côtés seulement
un piMi redressés vers la base, avec les angles postérieurs aigus sans
être prolongés en arrière. Ui base du pronotum légèrement sinuée
vers les angles est en outre pourvue devant l'écusson d'un lobe large,
p<»u avancé en arrière et légèrement sinué au milieu. I^s élytres sont
ovales. tnmqué4»s à l'extrémité avec les angles arrondis, obsolèlement
strioUVs en travers. Elles ne présentent pas d'autres stries que la
sulurale qui devient obsolète en avai^t à partir des 2 3 environ. Pattes
noins les antérieures seules à tarses testacées. Les tibias intermé-
diaires fortement courbés sont garnis au côté externe de nombreuses
épin«*s. du côté interne d'une frange de longs poils. U's postérieurs
un peu moins fortement courbés sont épineux en dedans et en dehors,
un peu moins den.<ément en dedans.
164 G. PORTKVIN.
1 cJ de Cochabamba (Bolivie).
B. ater nov. sp. — Auguste ovaius, Me vigei\ pube grisea elongata
indutus. Antennae brunneo-ruftie, ad basin diluiioreSj articulo ultimu
ad apicem lut eu. Pedes nigri, sut brèves, tibiis inte)inediû incurvai is,
posierioribus redis, fortiter spinosis, — LoDg. vix. 2 mili.
Cette pelite espèce est entièrement noire sauf les tarses, les antennes
et un liséré très (in à la base du pronotum, qui sont roussàtres. Les
antennes brun roussàtre, plus claires à la base, ont leur dernier
article acuminé, jaune dans sa dernière moitié. Les pattes plus courtes
et plus robustes que chez les espèces voisines ont les tibias intermé-
diaires seuls courbés, garnis ainsi que les postérieurs de fortes et
nombreuses épines.
1 cJ du Brésil (Sahlberg) sans indication plus précise.
E. Grouvellei, nov. sp. — Brunneo-testaceus, pranoto dilutiore,
pube rufa elongatn vestitus. Ehjtra sat fortiter irmisversim strigosa.
Pedes bi^nneo-tesiacei, tibiis posterioribus stibrectis. — Long. 3,4 mill.
Assez brillant, surtout sur la tête et le pronotum. Antennes à base
et dernier article testacés. Élylresà sirigosilés bien visibles. Les pattes
sont d'un brun lestacé, avec les tarses antérieurs plus clairs, les tibias
intermédiaires courbés, les postérieurs presque droits, garnis d'épines
rares et faibles.
i c5 et 1 9 de Cochabamba (Bolivie). 1 j de Marcapala (Pérou).
E. rufescens, nov. sp. — Tote rufuSy capite antennisque vix in-
fuscatis, nitidus, pube rufa elongata vestitus. Eiytra obsoletissime
strigosa. Pedes l'ufi , tibiis posterioribus vix leviter incuiTatis, —
Long. 2,8 mill.
Outre sa coloration et sa taille, cette espèce se distingue des autres
par la forme plus allongée et plus obtuse du demi«c, article des
tTntennes et son aspect général brillant. De plus, les strigofiités des
élytres sont ena>re moins visibles que chez rurvipes. Les tibias coBune
dans l'espèce précédente sont à peine épineux.
1 o de Cochabamba (Bolivie).
E. oblongus, nov. sp. — Oblongus, bniuueo-niger, pube lutea elon-
gata vestitus. Caput prothoraxffue nitidus. puuctatione spnrsa et ob
soleta. Antennae brunneae, f)asi et uUimo articulo luteo. Pronotum
lateribus rotundatis, basivi.r subsinuata, angulis posticis récits. Elytrn
CiticicorÂes Homtfanjr. 165
<>ra/«i. Irriter tmmsrei'sim strigosa, ti-uncaia, $eê anguUs pù$tici$ roiunk-
titttii. Pedes brumnfi^ taitis ahtrriuribkis testaceit, tibiis interHiediis iu
H troque sej-u iurtirnitit, ftostfnoribnt rertis, pauto s/fitio$îs. — Long.
i.7-3 mill.
De Ion»* plus alK»iigiV qui* los precêden!>, bnin noir, à lèle et pro-
iiotum iMilbnts «M êlyires presque mates, couvert d'une longue pu-
hescence jaune. I>* pi\»n<>tum a la base presque droite, ne présentant
4|u*une lêgîTi' tnM*e du M>e scuteUaire. Les êlytres ont leur tn»ncature
n ang^ largement arrondis. Enfin les tibias d«^ deu\ dernières pires
^^»nt garnis dVpin«»s faibles et peu n«»ml>nHises.
Marcapata Pêri»u plusieurs exempbires : et ♦.
^|Mitli«»ieni«Bi nov. g.
Mesa$UrnMm ntnnitiHw. t.txa^ iHiermedme rallie disjunetne. El^tvn
pHHCtata, HOit liHHrata. Tib^i^ iHayni* cairahbus armntae.
Ce genre i-^t très voisin du pn**c»'Mjfiit d«.»nl il pc»ss«Hl«^ le faciès, b pii-
liescence soulevii» ass«*z gri>ssièn\ l^s pallia allongi'»es à éperons ter-
minaux très l<»ngs. U'S hanchfs inlorm«'*diaires largtmtnl s«"*parét*s par
un long procissus mt'*s<>slf mal : mais il doit en être s^'^paré à cause de
ses élytres sans slrig«>sités transversales, mais pi»nctuées et S4»parément
arrondies au s<»mm«*t. I>s tibias antérieurs sont aussi pourvus d'une
frange de spinules, mais ils |K>rtent stMilement â l«>ngiies épines au côté
externe; enliu les tarses antérieurs du j ne sont pas plus larges que
l«*s tibias^ et k* plus long é{ieri.»n des tibias n'atteint pas tout à fait
r«*itrémlté du pn-mier article tarsal. tandis que dans le genre Euah-
t'tpM il la dt^>s«^ d une tri-s petite quantib\
l'ne seult» espV«c»* m'est connue.
8. haemorrhoidale. no\. sp. — Heguiariler oraittm^ 6rMNNr>>-rai-
ftim, comrexttm^ftit ttéltHHm^ pube Itttea eiongatarestitum. Capmt promo-
tumqwe leriter et sptir»^ pmttrtatmm. Anteunae bmmmeù-rmfae, oti batin
HUmtioreM, iwticmto tttlimo palUdo^ ciant tMerassata, artiruh ^ émctu-
dentibus (ère o^im/i. Pnittotmm iateribns atitrorfum rotmndatis, amgm-
li$ p^tieis armtùt^ MubprodtÊeti*, biui hismuata, in medio lobnta, FJ^tra
pmnetata. iateribms rfyttitintrr rctlnudatis, ml apieem intégra. Ped^
elimgati bruHuet^ruf, tarsis amteriuribus dilutiurilms. Tibiae intervêe-
dine imcHrrmtae , exterik^ tpimosae; pt^teriore* rertae, non spimi'Pte.
— Long. 3 mill. 6.
RégulitVement uval*\ conveie d'un ruu\ brun assez briUant, à langue
166 G. POttTEVIN.
pubesceiice jaune. I-.es antennes de la couleur du corps, plus claires à
la base et à rexlrémité, présentent une massue épaisse presque inin-
terrompue, le 8^» article étant à peu près aussi large que les T*' el 9*^.
Le lobe scutellaire du pronotum est plus marqué que dans le genrv
Eucatops, L'écusson petit est grossement ponctué. Les élytres à fond
alutacé sont grossement ponctuées, séparément arrondies à rextrémilé
et avec une strie suturale remontant jusqu'fi l'écusson. Les tarses an-
rieurs (c5) sont teslacés, couverts d'une pubescence jaune grossière
mêlée sur les côt(^sde longues soies raides, moins fortes et moins nom-
breuses que dans le genre précédent. Les tibias intermédiaires sont
courbés, garnis extérieurement de nombreuses épines, intérieurement
de longs poils; les tibias postérieurs sont droits et inermes. Le dessous
du corps est de même couleur que le dessus, avec l'extrémité de l'ab-
domen plus claire.
Un (5 de Cocliabamba (Bolivie).
Gatops ruficollis, nov. sp. — Elongatus, depressus, posiice an-
gustatus, paulo nitidus, bimunetts, capite thoraceque i^fo, pube lutea
vestitus, Anttnnae brèves, testaceae, clava parallela^ ultimo articula
vix elongato. Prothorax basi bisinuata,anirormmangu$iatu$flaieribu»
rotundat is, angulis posticis acutissimis, longe productis. Elytra elongata,
lateribus subrectis, apice truncata, ad suturam spinosn, pube sericeu
griseo-brunnea indu tu. Pedes i^fo-testncei. — I^ng. 2,1 mill.
Allongé, déprimé, fortement atténué en arrière avec les côtés des
élytres presque droits. Brun roussàtre, avec la tète et le pronotum
roux, ces derniers à pubescence jaune soyeuse, les élytres à pubes-
cence gris brun. Antennes d'un roux vif n'atteignant pas la base du
pronotum, assez brusquement, mais peu épaissies en une massue pa-
rallèle, 4'' et o*- articles carrés, 6*' un peu transverse, 7'' carré, 8*" très
court mais presque aussi large (jue les autres, le dernier à peine plus
long que large. Prothorax régulièrement arrondi sur les côtés, son
maximum de largeur un peu avant la base qui est fortement bisinuée;
angles postérieurs très aigus prolongés en arrière ; surface à slrigosités
Hnes. Élytres un peu moins larges à la hase que le pronotum, tron-
quées droit à rexlrémité avec Tnngle externe arrondi et Tangle suturai
en épine légèrement recourbée en dehors. Elles n'ont pas d'autres
stries que la suturale et sont couvertes de slrigosités fines, serrées, peu
obliques. Les pattes sont rousses, sans épines, avec les tibias intermé-
diaires un peu courbés.
Plusii'urs exemplaires de Cocliabamba (Bolivie}.
Claciœmei noucfaux. 167
Catops dlspmr, dot. sp. — Oratus, concexut, postier atteuHatus,
totf nifthbrunnems. Caput et pronotum miiidUsimum, obsoletissime
pMNrfa/MfH. tparsim et subtiiiter pubesceM. Antennae (Uiformes, testa-
reaeyim medio brunneoe. PronotHm antrûi'sum angustatum, cîx strigo-
Mum, amguiis postieis acutiSj productis. Elytra orata,paulo nitida^ pubc
Inteseentr fngace sat dense restita, hoh truncata. - Long. 1,5 mill.
Très particulier |Kir son prolhorax brilbnt à poncluntion nulle ou à
peu près, présentant des strioles transversales obsolètes visibles seule-
ment à un fort grossissement, et ses élytres plus mates. Le contour
ovale aUénué en arrière lui donne un peu un aspect d^Olibrus, Enfin
les élytn*s non tronquées le différencient de tt^utes les autres espèces de
Catop» sauf des deux suivantes.
Plusit^urs exempbires de Colombie.
Catops Simoni. nov. sp. ~ Ottongu», cotittrHSy nigei\ pube grisea
serketi indutwt. Atf^tenmie eiongatae, fiUfonnes, basi rufo-testncea, clava
rix incmssaia, articula 9' quadmto, ceteris elongatis. Protkorax trans-
rersHs, anirorsum rotnndatus, nngulis postieis aculis, pauh pivductis.
Pedes brunaei, iarsis dilutioribus. Abdomen tribus ultimis seginentibux
obscure ferrmgineis. Elytra ad apicem non truncata. — Long. 1.9 mill.
Facilement reconnaissable à sa forme ovale oblongue aii>si large en
arrière qu'en avant, et les antennes extrêmement ténues (»ù la massue
«•st à peine indiipiée. Le prothorax est strigueux en travers et les élytres
fiorient les strioles obliques habituelles. Enfin l'extrémité de Tabdonu^n
d'un roux ferrugineux obscur fournit encore un bon caractère pour
reconnaître cette es|>èce.
Une 9 de Colonia Tovar (Vénézueb) rapportt'»*» par M. Eugène
Simon.
Catops intai^r, nov. sp. — Obhngus, convexus, niger, fuUipacus,
pube brere griseo-lutescente indulus, Palpi ru fi. Antennae nigrae
tribus primi» et ultimo articulis rufo-luteis, clara groftsa, i\ o' et &*
articulis trannemis, 7" quadrato. H" minutissitno^ ultimo aruminato.
Prtfiêolum transverMum, antivrsum rotundaluiu, fortiter transcersim
xtrigosum, augulis postieis aeutis, sed non productis. Elytra lateribus rLr
tidundalis, ad apicem intégra, non siriala. Pedes nigri, Iarsis testaceis.
. :' Tibiae intermediae areuatae. — bmg. 2.i-i mill.
fhalc oblong. conv«*xe, noir peu brillant, à ln*s courtt» piilM»scence
gris jaunâtre. Tête très finement ponctuée à |K>ncl nation superficielle,
palpes roux. Antennes noires à 3 premiers et dernier arlicles jaunes,
168 G. PORTKVIX.
(épaisses, de la longueur do la tète et du prolhorax, dernier article
acuminé. Pronotum régulièrement arrondi sur les côtés, à fortes stri-
gosités transverses, angles postérieurs aigus, non prolongés en arrière.
Élytres peu arrondies sur les côtés, à stri(»les transverses bien visibles,
séparément arrondies au sommet, non tronquées. Pattes noires, tarses
teslacés.
Un c5 et une 9 de Sydney (Australie).
C'est la deuxième espèce du genre décrite d'Australie, les caractères
de C. australis Er. ne pouvant convenir à celle-ci.
EXPLICATION DE LA PLANCHE.
Fig. 1. Niirgus algiricus (5 Prl.
2. Nargus semirufm c5 Prt.
3. Dmochaetm curtus c5 Prl.
4. D. sanguimcollis c5 Pri.; 4ri, tarse antérieur. W, mésoster-
num.
o. Eucdtops cunipes c5 Prl.; o«, tarse antérieur.
6. Spathosternum haeniorrltoidnle 6 Prt. Extrémité des élytres.
6«, tibia antérieur. 6ft, mésosternum.
7. Catops ruficoUis q Prt.
5. C. Simoni 9 Prt.
\) . C. dispar 6 Prt.
40. C. integeiQVri.
■oooo^Si<>ooo
nisEcns ucuoLus pai i. le professeur Dt forster
A iORlliO, JAYA ET SUIATRA ^PALEIRAHG}
COLÉOPTÈIES CAIABIQUES
|Uir J. BOI'CHARO.
Le p«Hil noiubit" do Carabi«]ues recueillis par le Prof. Fôrsler, de Mul-
hous4*. nt» lai>>*» pas d'èlre iatéressant. D'abord le gi*nre Ctfclosomns
ap|»arait piHir la première fois comme provenant de Sumatra. Cest
un lien de plus entre la Liunt* de Tlnde et celle de la Malaisie d*une
part, et entre celle de celti* di^mièm^ contrée et celle de l'Afrique d'autre
pari. Puis la découverte d'une forme nouvelle de isOpMrri4f$ né-
cessitant b création d'un genre nouveau attire l'attention sur ce gn^ipt»
déjà nombn^uv et qui s'enrieliini encoiv singulièrement, lorsque les
e\plorati«>ns de Boméi^ et de Sumatra seront plus avanctH?s. Enfin le
groupe des Srahtidfs, sous-gn>upe des Ciirinidfs, doit au Prof. Fôrster
l'acquisition d'une (*sp(*ce tmit à fait remarquable par s<^ mandibules
sembbbles à celKs des Orffynnlhwt, Dt^j. et son menton analogue à
celui d«s Listrttpus Puli. C'est certaint*ment llnsecte le plus inti^'res-
sant de toute la récolle. Malbeureusement je ne puis encort» l'étudier
«•n détail, les éléments de ciimparaison étant insuffisants dan$ ma
pnipre colleciiou. Je serai donc obligé d'attendre IV^ccasion de l'exa-
miner à rnté d<* b rielie C4»lltH*tion du Must^um de Paris.
Fam. GARABIDAB.
OZABNINI.
PsaadoBJtena orlentalis Ozaetirt) Klug. Jabrb. Insect. 1834. p. 81,
lab. 1, lig. 8. — 1 e\. Java. 2 ex. Palembang.
scARimn.
GUTina Memnonia Ilej. S|n^*. \\ p. 50a. — 1 e\. Bornéo.
G. JaTanica Putz, Monog., 18i(>. p. 529. — 3 ex. Java.
G. extensicollis PuU , 1. c. p. 601. — i ex. Palembang.
CIIyUmi llipilrola sp. nov. — Fn-inginen, (inteintig rufi$. Paipi
majiUarii articuio ultùtw elongato, apiee acuto, Ynirs fossuh mÎMima,
Protkonir postire oblique tiMncaluf, Elytni sulnitti, intervaUo tertio
tripmncUittK femoni antica raldf rotundalodilatata. — 312 raill.
170 J. BOUCUAHD.
Cette petite espèce est remarquable par ses palpes maxillaires extrê-
mement allongés et ses jambes antérieures fortement dilatées. Au pre-
mier abord on serait tenté de la ranger parmi les Dischyrius; mais In
présence d'un fort éperon aux jambes intermédiaires et la base des
palpes non dilatée m'ont fait abandonner cette manière de voir. Elle
forme un passage entre ces deux genres.
3 ex. Palembang. J'ai rapporté moi-môme en nombre celle espèce
de Palembang et je l'ai toujours trouvée sous les écorces pourries des
troncs gisant sur le sol au bord des eaux, jamais à terre.
Dischyrius debilis Schm. Goeb., Faun. Birm., 1846, tab. 3, ûg. 0.
— 2 ex. Palembang.
Figurée, mais non décrite, sous le nom de Phreoiictes pusilltAS, par
Schmidt Goebel, elle fut reconnue par lui-même appartenir au g. Dis-
chyrius et nommée D. debilis.
Les ex(»mplaires rapportés par le Prof. Forstor s'accordent très bien
avec les figures données par Tauteur.
APOTOMINI.
Apotomus xanthotelus Bâtes, Ënt. mont. Mag. 1874, XI, p. 9o. —
1 ex. Palembang.
L'exemplaire» du Prof. Fôrster est entièrement conforme à la des-
cription de Bâtes. Primitivement décou\ert dans les Indes anglaises,
a été rapporté de Birmanie par Fea et je l'ai rencontré assez fréquem-
ment à Palembanjç au bord des eaux.
BEMBIDIINI.
Tachys sulcatopunctatus Putz., Ann. Mus. civ. Gen()val87o, VU,
p. 742. — 1 ex. Palembang.
T. sulculatus Put/., 1. c. p. 743. — 2 ex. Palembang.
T. politus Molsch., Bull. Mosc. ISTJi XXIV, p. o09. — 2 ex. Palembang.
T. acaroîdes Motsch., El. enl. ISoO, p. 39. -- 3 ex. Palembang.
T. emarginatus Nielner, Ann. Mag. N. H. 18o8, 3^ s. II, p. 42o. —
2 ex. Palembang.
T. subfasciatus Putz., 1. c. p. 739. — 1 ex. Palembang.
Outre ces espèces, le Professeur Forsler a rapporté de Palembang el
de Java quelques autres Tachys el tmis Lymnastis. Malheureusement
ayant reeu ces insectes déjà collés sur du carton, il m'a été impossible
de les détacher sans les briser et par suite je n'ai pu les déterminer.
C4iifoi^tèrft rmrMqufs. 171
GhlaeaiM circ«»dmt«s Brnli^. Sîlti. Rt^v. Eot. 1835. m. p. i83 =
limbaims Dej. — 9 ex. Palembaoïr. 4 t\. Ja^a.
C. JavuM Cbd., Bull. Mi.5<-. 1856. XXIX, p. ±Î9. — i ex. Java.
C. acrozaathvs Gid.. 1Iî*d. des Qil.. p. Ili. — i e\. Palembang .
C. pictM Chd.. BuU. M<*sc. 1856. XXIX« p. 208. — 1 ex. Palemhanf .
C. hamifer Clid.. Bull. Mo5c. {$». XXIX. p. 209. - 2 ex. Java.
C. blmarwlatms I>eî.. Spec. IL p. 301. — i ex. Java.
C. i^ie&lis Wiêdoi.. Zc>i4. llag. 1. 3. p. 166. — i ex. Java.
^ «l'est a\er doate que je nppiYteà celle espèce llnsecte que j*ai sous
les >eux, priocipaleiDeiit à cause de h c«*uleur \efle du fond des
stries qulndique Chaudi«ir. Momof, de$ Ckiaenifns, p. 89. Notre exeoH
pbire eo effet ne possède pas ce caractère, iiai^ celui-ci riant unique,
jt» ne viKidrais pas le décrire comme nc*uveau.
C. mi^cmas Wiedm.. Geno. Mag. IV. p. 110. — 1 «-x. Java.
J*ai reiic«*ntné assez fréquemment cet insecte à Pak-uibang au tjN>rd
d»*s rizières. Cest évidemment VEpomis ntgici»lH$ de Lapertë, qui lavait
indiqué de Ja\a. Sî4i habitat se inmve être très étendu: car il a été
trouvé au Japi»n. en Chine, dans k'S Indes anglaises et en Birmanie.
UCIMIMI.
Rhembas UevU L#^ne. Bull. Mus. Hist. nat. Paris. 1896. tir. à
part. p. 7. — 1 ex. Bccné»». Signalé par 11. P. Lesne c^nmie prove-
nant de Java et de rindt*-Chine; je puis l'indiquer également ri»mme
liabitanl Palembang. d'«M*i j'en ai nipp«'»rté de nombreux exeiiijilain*s.
HARPALINI.
Diorjeke aaaoeaa Plnttfm^topus Dej., Sper.. IV, p. 73. — 3 e\.
Palembang.
t>ll«* espèce Aarie beaucoup en c<*l4>nitiuu. Les deux e\«-ujplain->
«|ii'a nipp»»rtésl** Pr'»f. Fôrsterde Sumatra en >«»ut un exemple t> pique :
lun est bn*nzé bleuâtre, le s^-cond est br«*nzé cui\reux. It-n ai m^i-
même tri»UTé des individus vert l»r«»nzê mêialli<|u«- et iijêni*' que|que>
autres d'un n^ir brillant métallique.
D. Thmrabersil^^Miensel.. Scitôn. Syn. 1HU6. 1. p. 18H, iioU* — 1 ex.
I*aleuitang.
172 J. Bouchard.
Hypharpax simplicipes Ghd., Ann. Mus. civ. Genova, 1878, XII,
p. 502. —69 do Palembang.
Ozycentrus angustus Bâtes, Trans. Soc. ont. Lond., 1876, p. 3.
Note =^ Agrenter mêlas Schm. Goeb., Faun. Birm. tab. 3, p. 2 (non
décrit). 1 ex. Palembang.
Stenolophus quinquepustulatns Wiedm., Zool. Mag., II, 1, p. o8.
— 2 ex. Palembang, 1 ex. Java.
Un des exemplaires de Palembang olîre la variété où la tache apicale,
commune aux deux élylres, rejoint celle du bord postérieur.
Cet insecte dont l'habitat est très étendu, est fort commun à Palem-
bang où on le trouve surtout sous les herbes, dans les terrains secs. Jo
Ty ai rencontré à peu près à toutes les altitudes jusque vers 2.000 mètres.
S. rectifirons Bâtes, Ann. Mus. civ. Genova, 1892, XXXII, p. 348. —
3 ex. Palembang.
S. cyanellus Bâtes, 1. c, p. 103. — 1 ex. Palembang.
S. gonidius Bâtes, 1. c, p. lOo. — 2 ex. Palembang.
S. smaragdulus Fab., Ent. Syst. Suppl., 1798, p. 60. — 3 ex. Pa-
lembang.
PLATTSâlATINI.
Morio orientalis Dej.,Spec., I, p. 432. — 4 ex. Palembang, 1 ex. Java.
ANGHOMENINI.
Colpodes rufitarBi8( %«co/u«) Chd., Bull. Mosc, 18o0, XXIB, p. 385.
— 1 ex. Palembang. J'ai rapporté en nombre cette espèce de Palem-
bang où elle est très commune dans la vieille forêt. Elle se plait sur-
tout au sommet des plus hauts arbres où l'on ne peut la prendre en
quantité qu'au moment .où l'on abat ces arbres en vue du défriche-
ment. En toute autre circonstance c'est une espèce rare.
ODAGANTHINI.
Ophionea interstitialis Schm. Goeb., Faun. Birm., p. 20. — 2 ex.
Palembang, 1 ex. Java.
O, nigrofasciata Schm. Goeb., 1. c, p. 21. — 1 ex. Palembang.
Ophionea ForAtcrI s'p. nov. — Subtusnigra, supranigr(hcaei*ulea
nitida, oris partibus, anteiimus pedibusque ferrugineis, geniculis
nigris — 7 niill.
Coléoptères cambù/ues. 173
Très distincte par sa couleur, elle est par sa forme voisine de la
nigrofasciata. Cependant la tète est moins large et le prothorax un peu
plus globuleux dans sa seconde moitié.
i ex. Palembang.
Je me fais un plaisir de dédier cette jolie espèce à M. le Prof. D"" Fôrs-
ter. Je Tai moi-même trouvée en assez grand nombre à Palembang
sur les joncs bordant les mares au milieu de la grande forêt.
Gasnonia litnra [Odacantha) Schm. Goeb., Faun. Birm., p. 2i. —
i ex. Palembang.
DRYPTINI.
Drypta lineola Dej., Spec, I, p. 184. — 4 ex. Palembang.
D. aeneipennis Bâtes, Ann. Mus. civ. Genova, 1889, XXVII, p. 109.
— 1 ex. Bornéo.
Originairement décrite sur des^ exemplaires rapportés de Birmanie
par Fea; notre insecte répond entièrement à la description de Baies.
Dendrocellus geniculatus Klug, Jahrb. Ins., 1834, I, p. 52. —
1 ex. Palembang.
Cette espèce est répandue partout à Palembang. Mais son habitat un
peu spécial empêche de la trouver facilement. Elle se tient en eiïet
dans les cornets formés par les feuilles enroulées des cannes à sucre
où je Tai prise en quantité.
BRAGHININI.
Pheropsophas Javanus Dej., Spec, I, p. 3U5. — 1 ex. Java, 8 ex.
Palembang.
P. Aiselcollls Dej., 1. c, p. 306. — 6 ex. Palembang.
Un des exemplaires offre une variété intéressante : la tache noire
du front n'existe plus qu*entreles yeux et les deux bandes jauaes des
bords du corselet sont très élargies surtout en arrière.
ORTHOGONIINI.
Orthogonins crassicrtis Chd., Ann. Soc. ent. Belg., 1872, XIV,
p. lOo. — 1 ex. Bornéo.
O. femoratas Dej., Spec., I, p. 218. — 1 ex. Palembang.
O. Sohanmi Chd., 1. c, p. 112. — 1 ex. Palembang.
O. aoroi^nas Dej., Spec., V, p. 398. — 1 ex. Java.
174 J. Bouchard.
TETR AGONODERINI .
CyeloMomas Samatrensls sp. nov. — C.dytiscoïdiNielner
subsimilis, sed ininor. Siger, antennis, oris partibus, prothoracis mar-
ijine pedibusque testnceis; elytris testaceis, fasciis duabus, inarginem
haud ai tingrntibus , maculaque paiDa apicenigns. — 7 mill.
Tête entièrement noire, de même que le corselet dont les bords laté-
raux sont d*Qn jaune teslacé. Les élytres, également d'un jaune testacé,
portent trois taches noires : la première occupe à la base les cinq pre-
miers intervalles et rejoint la seconde par le premier intervalle j colle
seconde tache, sinueuse dans sa partie supérieure, en 2tgzag inférieu-
rement, occupe transversalement les huit premiers intenraftes à partir
du milieu des élytres, mais n'atteint pas le bord extérieur ; enfin la
troisième tache, très petite, à peine marquée, porto, très peu avant
Textrémilé, sur les deuxième, troisième et quatrième intervalles.
1 ex. Palembang.
C'est la première fois, à ma connaissance, que ce genre est signalé
comme habitant Sumatra. A ce titre, la découverte est intéressante.
COPTODERINI.
Mochterus tetraspilotus [Dromius) Mac U'ay, Ann. Jav., p. 20.
- i ex. Palembang, i ex. Java.
Slenotclufn gon. nov.
Ligula ut /u T h > re o p l e r i s : pnmglossae eloiigatae, angustae, parallf-
lue, eamdein multo superantex. Mentum tnmsversum, quadrato-emargi-
uatum ; lobis ohliquis, mujuh antico snbacuto. Paipi tenues, paiiàm
elongati; omnium articula ultimo cijlindrico , rotundato. Mandibulaf
médiocres, basi latae, rectue, apice hamatae. Labrum elougntum, apice
(wgustatum, recte truncaium, se.rsetosum. Antennae longitudine thora-
cem supermites, tenues: articulis tribus glabris: iirticuto primo cylin-
dricoj sni nrasKo, secundo minimo, ceteris suhaequalibus. Pedes elongati,
graciles. Caput médiocre, ut in Pericalis. Thora.r antice emarginatus;
anguUs anticis prominulis acutisque; lateribus rotundatis, angulis pos-
ticis acutissimis. Ehjtra laie ocnta, planiuscula: maryine explanato.
Ces caractères sont évidemment très voisins de ceux des Thyreoptc-
rus à coté de qui nous n'iiésilous pas à ranger ce genre. Il tient aussi
par d'autres caractères aux Catascopus el Pericahts, mais la forme de
son corselet empoche do le confondre avec aucun de ces genres.
Coléoptères carabiques. 175
IN^teBOlelu» opacwfi, sp. nov. — Siger, kaud nitidus, on's par
tibux, anlennis, pedibusque ferrugineh; frnwnim b(isi mediaquf parie
jtegmentomm abdominis rufis: — 7 a 7 12 mill.
I^ \Hi* o>l légèrement bi-impressionnée en avant, lisse sur le vertex
et en arrière; graduellement rétrécie derrière les yeux, elle présente à
la naissance du cou, près de l'échancrure du corselet, ce singulier ren-
flement (proffrenl beaucoup de Catascopus et autres genres de ce
groupe. Le corselet est échancré en avant, ses angles antérieurs avan-
cés et aigus; les côtés à partir du sommet de Tangle, sont arrondis en
arc de cercle, entamant ainsi pn:»fondément la largeur du corselet, jus-
que vers les trois quarts de sa longueur, puis brusquement ils revien-
nent vers 1»^ bord externe, qu'ils atteignent à la base, formant avec celle-
ci un angle très aigu: la base est coupée presque carrément. Largement
impressiimné sur les côtés, cette impression i»sl un peu relevée, prin-
cifialement aux angles postérieurs; en avant l'impression est circulaire
et (il' son milieu part le sillon longitudinal qui se prolonge presque jus-
«ju'a b base. Finement strié en travers, il offre un aspect mal.
I^*s éhtres sont striés, non ponctués, leurs stries médiocrement
profondes. Vers le niilitMi du troisième intervalle on remarque un
pi»int enftuicé, bien marqué.
i e\. Ja%a. i ev. Palrmbang.
\j:\ fonne «lu corselet est vraiment remarquable et I éloigne de tous
les r.MpUidérides connus, au gn^upe desquels il appartient sans doutr
pi»ssibl«'.
A>ant m(»i-niém«» ra[»porté en nombn* cviU" espèce» di» Sumatra, jo
puis tlonurr quelques indications au sujet de ses uneurs. On le trouve,
en ci»rapagnie di»s Oitascopux cupripennis «*l xplendidus, sur les troncs
d'arbrrs récemment abattus dans la \ieilk» forêt, sur Ies4|uels il c««urt
très n|iid(*mt*nt. A la moindre alerta il se n'*fugie dans les interstices
d«* rérorc*», on, a Taide de sa couleur «q de b forme aplatie de son
c«»rp?. il par\ient à se dissimuler entièrement. Je n'ain'Missi à le pn^n-
dn* (*n quantité qu'au moyen d'un lilet n papillons tendu sous le tronc
et en bab\ant lV»c*»rce au-dessus de celui ci avi'C une poignée de feuil-
bge.
Catascopus cupripennis Tliom> . Arch. Hnt. IHTjT, I. p. ixi. - i e\.
Falt'mbang.
C. facialis Wiedm., Zool. Mnj:. I. i. p. itM. — i e\. Palembang.
DolichocUsteiracolonflbd.. Ann. S«»('. enl. Bel^'. IH(><i. XII. p. ihH.
— 1 e\. Java, tî e\ l'alembanjk*.
176 J. BOCCHARO.
Celoenephes parallelvs Schm. Gc^eb., Faun. Knn. p. 78. lab. 2.
ûg. 5. — 3 f*x. PalembaDg.
Coloeaepliei» Ftfniteri §p. nov. — C. parallèle similis, sfd
mittor, omninoque niger. — 6 miQ.
La rr->5emblance esl telle entre la forme de Tespèce de Schmidt Goe-
t>el et celle-ci que j'ai hésité à en taire une espèce nouvelle. Mais ayant
comparé les exemplaires rapportés par le professeur Fôrster arec ceux
en grand nombre que j*ai recueillis à Sumatra, j*ai trouTé une teUe
constance' dans k*s deux caractères spédliés plus haut, à savoir la taille
et la couleur, que le doute ne m'est plus permis.
En effet la taille du C. paralleiui atteint toujours 7 i/â à 8 mill., ceOe
du C. Fôrtteri ne dépasse jamais 6 mill. De plus, la couleur du premier
est noire avec les antennes, les pattes et le dessous du corps bruns;
celle du second au contraire est entièrement noire, sauf rextrémité des
palpes et des tarses légèrement ferrugineux.
CONTRIBUTION
A L'ÉTUDE DES CARABIQUES DE SUMATRA
par J. Bouchard.
Vn long séjour à Sumatra, dans la province de Palcmbang, m'ayant
permis de rassembler de nombreux Carabiques, je me propose de faire
connaître et les espèces nouvelles en assez grand nombre que j'y ai
trouvées et les observations que j'ai pu recueillir à leur sujet. Mal-
heureusement il ne m'a pas été donné d'explorer longtemps les hauts
sommets de la chaîne centrale qui forment la limite entre les provinces
de Palembang et de Bencoulen. Le peu que j'ai rapporté de ces ré-
gions élevées me fait beaucoup regretter celte lacune. Mais en revan-
che j'ai pu étudier de près et à plusieurs reprises la bande de terrain
dv deux cents kilomètres de largeur environ, s'étcmdant depuis les
eaux saumàtres, non loin de l'Océan, jusques et y compris les hauts pla-
t<»aux, élevc^ de 1.000 à 1.200 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Il y a peu à dire au point de vue général qui n'ait été enregistré déjà
soit de Java ou de Bornéo, soit de Birmanie ou des Indes Orientales an-
glaises, l^* grand groupe des Carabini est exclu de Sumatra, de même
(pie des pays que je viens de citer. Une seule exception a été signalée
par M. H. Ob<Tthur (*) avec la description de Hileius Sumatrmsis, d(^
couvert à Serdang, côtes N.-K. de Sumatra. Mais je n'ai pas eu le bon-
heur de trouver celte espèce à Palembang. La plupart des autres
group(»s secondaires S(»nl n'présent<'»s dans celte contrée et j'aurai soin,
à l'occasion de l'élude de chacun d'eux, de signaler les (pielques parti-
cularités nouvelles que j'ai pu observer. Car il m'a semblé plus rationnel
de procéder par la revue de chaque sous-famille ayant des représen-
tants à Sumatra, n'ayant point l'intention d'entreprendre un travail d'en-
semble sur la faune des Carabi(pies de cette grande He, dont les mati'»-
riaux connus sont encore en Irop petit nombre. \jï contribution (jue
j'apporte, ne comprendra sOreinenl enc(»re qu'ime très p(»tite partie de la
faune réelle. Il est donc |)lus prudent de n''ser\er les travaux d'ensemble
p<»ur le temps où la moisson se sera encore enrichie. L'exploration de
Sumatra est loin d'être complète et nous réserve bien des surprises,
qui, jointes a celles que recèh'nt encore MalaccaelBiirneo, complétées par
l'étude de Java, fornK'nmt un(> faune ayant un caractère vraiment original.
(I) Notes Le>dt'n Mu«. V, 1883, |». 215.
Ann. Soc. Eut. Kr., lxiii [isaij. M
178 J. Bouchard.
PHTSOGROTAPHINI
Ce groupe fondé par Chaudoir (*) ne comprend toujours que les trois
genres primitifs, à savoir: Helluodes Westw., Physocrotaphus Parry ;
Pogonoglmsus Chd. Les deux premiers, distraits des Heiluonini, où les
avaient placés leurs descripteurs, n'ont pas été, que je sache, ren-
contrés jusqu'à présent hors de Flnde proprement dite. Le troisième a
été créé sur un insecte de Java, P. validicornis Chaudoir (*) retrouvé
à Bornéo et dans l'Assam (^) et habitant aussi Sumatra.
Depuis, ce genre s'est enrichi successivement de quelques autres
espèces : une du Mysol, P. Schaumii Chd. (*), une seconde de Su-
matra, P. Sumatrensis et une troisième du Cambodje, P. Chaudoirii,
toutes deux décrites par le D»^ R. Gestro (*) ; enfin un quatrième, P.
carinipennis Bâtes (®) de Birmanie.
La province de Palembang m'en a fourni cinq espèces, dont trois
nouvelles, que je décris plus bas.
A part le P. Schaumii Chd., qui, par son aspect métallique, s'éloigne
de toutes les autres espèces, avec lesquelles je ne puis le comparer, ne
le connaissant pas en nature, toutes les espèces de ce genre offrent
une constance remarquable sous le rapport de la couleur. Elles ne va-
rient en desssus que du noir de poix au brun rougeâtre et en dessous
du brun clair au jaune lestacé, sans tache ni dessin d'aucune sorte. La
tète seule olTre sur le vertev une tache assez indistincte, rougeâtre,
qui envahit le cou bien marqué, dont sont munies toutes les espèces.
Les ély 1res présenlent un duvet court et assez serré. Sur leur bord on
aperçoit quelques longues soies, analogues à celles que l'on remar-
que chez certains Péricalides. Le dessous du corps est aussi garni de
soies courtes, moins denses, mais plus rudes que le duvet des ély très.
11 importe aussi de signaler la conformation du bord extrême des
élytres, consistant en une frange membraneuse. Bâtes (') avait men-
tionné dans la description de P. carinipennis cette particularité, lors-
qu'il (lisait « npice {Hi/trorum) menibranaceo viarginaUi j». Je me suis
assuré que cette membrane existe dans toutes les espèces que j'ai re-
cueillies à Sumatra; Chaudoir n'en ayant parlé ni dans la diagnosc du
(1) Bull. Aloc, t8r,.>, IV, p. 31.
(2) Lor. cif.
(3) Bâtes : An». Mus. riv. Cen. Sér. 2 XII, I8'J2. p. 388.
Cl) liev. Mag. Zool. 1869. Tir. à pari, p. Ib.
(5 Ann. Mus. Civ. (ivii. Vil, 1875, p. 803.
(H) Loc. vit.
(7) Lor. cil.
Ktwie des Carabiqwn de Sumatra. 179
groupe, ni dans celles des genres, j'ignore si ce caractère est commun
aux Heliuodes et aux Physocrotapktu ; mais à coup silr il doit être si-
gnalé comme une des caractéristiques du genre Pogonoglossus : toutes
U»s espèces provenant de Palembang en sont en effet distinctement
pourvues, de même que celle de Birmanie, comme nous venons de le
voir, teste Bâtes. Certains Planètes, particulièrement les petites es-
pèces offrent aussi quelque chose de semblable, mais de façon moins
accusée. Pour les autres caractères, je ne puis que renvoyer à la dia-
gnose très dc^taillée de Chaudoir.
Ces insectes habitent tous sans exception Tinlérieur des bois en dé-
composition complète. On les y trouve dans les galeries creusées par
les C(»léoptères xylophages ou sous les écorces encore adhérentes des
arbres renversés sur le sol. Peut-être leurs larves y vivent-elles éga-
lement. Du moins nous verrims dans la suite de ces éludes que cer-
tains Oirabiques comme les Holcodeinis Chd., Platia Chd. et une esp«»ce
au moins de MotHo vivent, à l'état de larve, dans Tintérieur du bois et
y subissent leurs métamorphoses. Il ne serait donc pas étonnant que
les Pogonoglossus que Ton ne rencontre aussi que là à l'état parfait. >
habitent également à l'état larvaire ; mais je n'ai pu véritier le fait.
\j* D*" H. (îestro a donné un synopsis des espèces connues alors, en
s<» basant sur la lar{ii:eur des él>lres. Le nombre des espèces ayant
doublé, nous préférons nous servir delà largeur relative du prothorax
qui permettra de les grouper d'une façon plus facile à reconnaître.
I. Prothorax large, pres(|ue transversal.
Angles antérieurs arrondis P. ralidiconns Chd.
— obtus Chaudoirii (îestro
— subaigus rarinipeiniis Baies
— aigus inievmedius sp. no\.
II. Proihorax étr(»it, subconliforme
Angles anti'rieurs a^ancés, aigus P. sumalrenxis Gestro
peu avancés, subaigus .^i//rf//frM.< sp. nov.
très peu avancés, obtus mo ntan us sp. nov .
P. iralidicornis Chd. — Long, li mil]., lat. 4 i/i mill. Je n'ai
lnni\é qu'un srui exemplaire de celti' espèce. Mais quoique phisgrand
qur c<'lui décrit par l'auteur, qui ne lui assigne que 9 1/i mill.
d«* longueur, il est en tout conforiiw à la description de Chaudoir.
Forél (lu Nirou; sous l'écorna encore adhén'ule d'un tronc d'arbre
l«»mbé sur le sol et «'nlièremenl pourri à l'intéricMir.
i80 J. Bouchard. — Carabiques de Sumatra.
P. intermedioii sp. nov. — Long. 9 mill., lat. 3 ili mill. Colore
ut m P. suuï3iiTensecuisubsvnilis est, sed differt prothorace nmlto In-
iiore, nitido,sublaevi; anyulis anterioribus parum producti$, subacutis ;
elyiris nitidis earumque striis minus impressis; r.ruribus crassioribus.
Je le compare au sumatrensis à qui il ressemble beaucoup par la
taille. Mais il s'en distingue aisément par son aspect brillant et son
prothorax beaucoup plus large et cependant de même longueur, ce
qui le fait paraître plus court.
For^l du Nirou, 1 seul ex. à Tintérieur d*un tronc d'arbre pourri.
P. sumatrensis Gestro. — Long. 10 mill., lat. 4 mill. Tandjong
Agong (Enim), 4 ex. ; Koummering, 3 ex. ; Paggar Alam, 1 ex.
Tous ont été trouvés dans le bois en décomposition. Cette espèce
semble être la moins rare à Palembang.
P. sylwaticus sp. nov. — Long, vix 9 mill., lat. 3 mill. Colore
praecedenti simillis et proximus, sed minor, capite parvo, prothoracis
margine multo angustiore.
Cette espèce, difficile à distinguer au premier abord du P. sumii-
trensis, se reconnaît à sa taille moindre, sa tête beaucoup plus petite
et la fornio de son prolhorax. Celui-ci en effet, au lieu d'être large-
ment relevé sur ses bords, n'est muni que d'une étroite bordure et
en oulro est à peine ponctué, plus convexe et plus brillant.
Forêt du Nirou, 2 ex. dans le bois pourri. Lahat, 1 ex. à la lumière.
P. monianuM sp. nov. — Lonpf. 7 mill., lat. 2 1/2 mill. Piceus,
veviicf colloque ferrugrneo; labro, parlibus oris, aniennis, pedihusque
pnilidis. Oculis parum prominulh: collo fortiter ronstricto ; angulis an-
terioribua prothoracis vi.r produrtis, posirrioribus fere redis, lateiibus
angnsle reflexis.
Celte petite espèce se distingue des autres par la forme de son pro-
lhorax, dont les angles antérieurs sont à peine avancés, très obtus,
presque arrondis ; il est en outre très étroitement rebordé et peu ponctué.
Les stries des élytres sont assez profondément imprimées et plus den-
sémonl velues que dans les autres espèces. La tête est phis ferrugineuse,
le labre, les antennes et le dessous du corps beaucoup plus clairs.
Paggar Alam, o ex. sous une souche en décomposition dans un
jardin de Caféiers.
MATÉRIAUX
POUR LA FAUNE COLÊOPTÊRIQUE
DE LA RÉ6I0N HALfiACHE
■
par L. Fairmaire.
16<^ Note (')
GIGINDELIDAE
•
Megalomma punetipenne n. sp. — Long. 7 mili. — Oblonyum,
Sût conrexum, caeruleum, parum nitiduiii, capite prothoraceque magis
cyanaeis, fere riolaceiSj pedibus antennisque dUute /lavis; capite subti-
liêsime punctulatû et ad oculos striolato, antice impresso, labro mandi-
buHsque rufo flaridis ; prothorace indistincte punctulato, bfisi et antice
transversim impresso; elytris subcylindricis, apice rotundatis et vage
ru(ù-terminati$, dorno $at dense ruguloso-punctatis, postice minus for-
titer; êubtus punctatum, — Ankarahitra (//. Perrier).
Ressemble à .If. cyaneum Br. pour la forme et la coloration , mais
plus petit, avec les élytres plus courtes, distinctement ponctuées et
tinement ruguleuses; le labre est bien plus court et plus petit; le cor-
selet est aussi plus court.
GARABIDAE
Eudromut Perrieri n. sp. — Long. 29 miil. — Elongatus, plana-
tus, niger, parum nitidus, subtus cum pedibus multo nitidior, capite
sat magno, antice utrinque oblonge ac fortiter impresso, nitido, anten-
narum articulis 3 primis fusco-piceis, nitidis, ceteris piceis, opaculis,
apicem versus ditutioribus; prot Horace sub-opaco, longitudine haud la-
tiare, lateribus antice leriter rotundatis, postice lerissime sinuatis,
angulis jtosticis oblique rotundato-truncatis, paulo eleratis, dorso pla-
niusculo, medio sulcato, margine externo acuto, basi late sinuata:
scutello truncato; elytris oblongis, planiusculis, sutura et utrinque cos-
'1; Pour les Notes précédentes, voir 14* Note in Ann. Soc. enf. de France,
1903, I». ^2, 15' Note 1d Ann, Soc. ent, Belg,, XLVll.
Ann. Soc. Bnl. Fr., ixiii [1003] \'\
i82 L. Fairmaire.
tulis 5 parum elevatis, sexta externu acute elevata, intervallis stria-
tulo-punctaiis, spatio intermedio levissime convexo, carina 2^ usque ad
apicem prolongata, magis elevata et cum marginali conjuncta; subtus
cum pedihus nitidtis, tarsis subtm lange fulvo-setosis. — Ankarahitra
(H. Perrier).
Cette espèce est bien distincte par sa taille assez faible, sa coloration
d'un noir un peu soyeux, peu brillante, devenant mate sur le corselet
qui n'est nullement striolé et par ses élytres peu convexes ayant cha-
cune, outre la suture, les côtes peu saillantes, sauf la 6* latérale qui est
assez tranchante, les intervalles ayant 2 lignes faiblement ponctuées
dont la séparation forme une ligne peu marquée, la ^ côte se réunit à
la latérale un peu avant l'extrémité.
Glycia caerulescens n. sp. — Long. 9 mill. — Oblonga, planius-
cuhiy capite prothoraceque nigris, nitidulis, elytris obscure caeruleis
nitidulis, subtus cum pedibus, antennis, ore et clypeo rufa; capite sat
subtiliter densissime punctato/inter antennas leviter biimpresso et an-
tice transversim sulcatulo, clypeo fere laevi, labro magno, co'nvexius-
culo, laevi, antennis parum gracilibus, prothoracis basin valde supe-
rantibus; prothorace transverso, antice paulo latiore, lateribus antice
sat rotundatis, postice fere redis, dorso dense subtiliter punctato,
medio sat fortiter sulcato, basi ad angulos impresso, his redis; ely-
tris obhngis, apice tninratis, angulo exteimo obtuso, dorso parum
fortiter striatis, intervallis fere plants, cum striis dense sat subtiliter
pundatis: pedibus sat rnlidis, tibiis sat longe infuscatis. — Ankarahitra
(H. Perrier).
Plus petite que G. rugicollis Fairm., Ann. Soc. Belg., 1897, p. 365 et
d'une coloration différente, le corselet est court et les élytres sont
densément ponctuées.
Lebia acutane^la n. sp. — Long. 3 1/2 ù 4 1/2 mill. — Oblonga,
parum convexa, rufa, nitidula, elytns villa transversali communi lata,
postice ad maryinem extenso, et vittula suturali, ad scutellum dilatatn
nigris; capite inter oculos biimpresso, clypeo laevi, convexiusculo, la^ro
sat magno, producto, antennis prothoracis basin superantibus, crassius-
culis, palpis maxillaribus articulo ultimo elongato, acuto; prothorace
transverso, postice abrupte constrido, angulo supero acuto, parte ba-
sali angusta, brevi, slriagata, angulis posticis redis, dorso sat com^xo,
antice fere rede truncato, et transversim sulcato, disco medio sulca-
tulo, lateribus antice sat fortiter roduntatis ; scutello indistindo ; elytris
Faune coléoptérique de ta Région malgache. 183
mboratis, postice haud attenuatis, basi conjuncthn laie sinuatis, apice
truncatis, stnatulis, intervallis modice convexis, laevibus. — Plateau
de TAndroy [Decorse).
Ressemble à la L. cmx minor L., mais plus étroite, la bande noire
des élytres n'est pas nettement limitée et s'étend plus ou moins en ar-
rière de manière à laisser soit une tache, soit une bande apicale ; la
tête n'est pas noire.
PAUSSIDAB
Paussus hova Dohrn. — Cet insecte bien connu vil dans les nids de
VAphaenogaster Swammerdami, à l'entrée desquels on le trouve assez
souvent accouplé ; en novembre et décembre, les fourmis creusent de
grandes galeries au pied des arbres ou sous de grosses pierres. < Les
naturels, m'écrit mon ami, M. Perrier de la Bathie, prétendent que ces
fourmis ont un autre commensal en la personne d'une grande cou-
leuvre grisâtre que j'ai vue souvent pénétrant dans les galeries des
fourmis; mais est-ce bien sa demeure habituelle? On trouve quelque-
fois aux environs de ces nids quantité d'os provenant de ces serpents,
et de là les indigènes ont conclu que les fourmis engraissaient les ser-
pents, et que, quand ils sont gras, elles en font leur nourriture. Un
serpent myrmécophile! ce serait curieux et il faudra que je fasse des
fouilles pour m'assurer si réellement le Bodifotoy (c'est le nom du
du serpent) hiverne réellement au milieu des fourmis. Quant au
Pawfsus hota, il habite bien avec elles; je l'ai trouvé souvent en assec
grand nombre sous les pierres qui abritent les nids, auprès des larves,
et je l'ai vu aussi quelquefois ramené tnanu militari au bercail lorsque».
des ardeurs amoureuses l'avaient entraîné trop loin. »
Il est probable que la couleuvre, .au lieu d'être mangée, fait son régal
ft des Paunsus et des fourmis. Il est intéressant de constater que les
fourmis asservissent ces insectes comme le font celles de nos contrées
aves les Clavigrr et autres Psélaphiens.
GLAVIGORNIA
Rstadla n. g.
Corpus oratum, convexum. Caput magnum, reclinatum, pvothornce
haud anguntiu$, labrum nuignum, $ubffUfuii^tum, integram, mandibu-
laf ralidae^ arcuaiae, sinistra longiore, acutissima. (kuli sai mayni
iniegri, antennae anie oculos in$ertae, breve$, prothoracis médium haud
184 L. Fairmaire.
atimgentes, funiculo sat brevi, clavu funiculo aequihnga, 4articulata,
Prothorax pauh trmisrerstts, elytris haud angustior, antice angus-
tatus. Scutellum acute triangulare. Elytra breviter otata, basi trun-
cata, postice rotundata, Pedes validi, asperati, femoribus posiicis apice
inierno spina longa armatis,subtuspost médium dilatato-ungulatis et bre-
viter denticulatis, trochanteribus spinoso-elongatis, tarsis et unguibus
mt gracUibm.
Ce nouveau genre est voisin des Anisotoma qui ne sont pas encore
représentées dans rAfriquc Australe. L'insecte qui en est le type est
remarquable par sa grosse télé qui rappelle celle des Necrophorus, par
la grandeur de la massue antennaire et par Tarmature des fémurs pos-
térieurs : il diffère des Anisotama par sa grosse tête infléchie en des-
sous, ses mandibules robustes, aiguës, les antennes plus grandes, à
massue plus longues, et les pattes courtes très robustes, les posté-
rieures épineuses; en outre le labre est entier.
Estadia capito n. sp. — Long, o mill. — Ovata, castanea, nitida,
glabra; capite magno, subtus reclinato, prothorace haud angustiore,
laevi, clypeo transversim impresso, labro piano, subquadrato, antice
haud emarginato, asperulo, pilosulOy dilutiore, antennarum data dilu-
tiore, crassa, quadriarticulata, articulis tramversis, distinctis; pro-
thorace transverso, antice angustato, dorso polito, angulis posticùf late
rotundato-obtusis, lateribus tenuiter marginatis ; scutello acute trian-
gulari, média rugosulo-punctato ; elytris sat fortiter punctulato-striatis,
stria suturali profundiore, intervallis convexiusculis, postice subtUiter
asperulis, humeris sat late convexis, laeribus; subtus cum pedibus pilo-
sula, pro- et metaslerno brevissimis, metasterno medio polito; pedibus
ralidis, sat brevibus, asperatis, femoribus posticis crassioribus, paulo
compressiSy apice spina longa acufa arcuata armatis, intuê^ denticu-
latis, trochanteribus apice arcuato-spinosis, tibiis apice bispinosis, —
Fort-Dauphin. Je dois cet insecte intéressant à lobligeance de notre
collôguo, M. A. Lajoyo.
Ik'ssemble assez à VAnisotoma cinnamomea, mais d'une coloration
plus foncée.
Triplax azurina n. sp. — Lon*?. 4 mill. — Oblonga, subparallela,
ronvé'.ra, uigro-cyanea, nitida, lertia parte basait rufa, inacuia scuiel-
lari excepta: capite indistincte punctulato, antice btimpresso, antennis
vaJidiusculis, fuscis, clava sat lata, nigra, articnlo 8 praecedentibus la*
tiore; prothorace transversim subquadrato, lateribus fere rectis, antice
tantum rotundatis, dorso subtilissime punctulato, basi marginato;
Faune colèoptériqiie de la Région inalgache, 18^
scutello tranfterso, fere truncaio; elytris oblongis, subparaUelis, ante
opium angusiatis, subtilité r lineato-punctulatis, intervallisplanis, lue-
ribus, stria suturali apice tantum impressa, — Ankarahitra (//. Perrier],
Ressemble à T, Perrier i Fairm., pour la forme, mais d'une colora-
tion assez diiïérente et sans tache apicale*
Triplax picescens n. sp. — Long. 4 i/2 mill. — Oblonga, postice
attenuata, modice conrexa, piceo-fusca, nitidula, capite, prothorace
lateribus et antice, scutello humerisque cum pedibus et antennainim
funiculo rufis, articulis o-7 cum clava nigris; capite sat dense subti-
liter punctato, antice obsolète biimpresso, antennarum funiculo gracili,
articulis 7 et 8 praecedentibus paulo latioribus; prothorace transverso,
elytris haud angustiore, a basi antice arcuatim angustato, basi utrin-
que leciter transversim impresso^ bisinuato et marginato; scutello
lAftuso; ebjtris fere a basi attenuatis, subtiliter striatulis, intervallis
rix contexiusculis, dense subtiliter punctulatis, apice extremo rufo;
pedibus sat brevibus, — Ankarahitra {H. Perrier).
Ressemble assez à 1. scnpulata Fairm., mais plus grande, plus
robuste, surtout atténuée en arrière avec la coloration du corselet
différente et les élytres moins unies. Cette dernière espèce décrite
coDune Thallis, doit rentrer dans le G. Triplax ainsi que Thallis ron-
cexiuscula Fairm. près de T. lugubnna Fairm.
PALPIGORNIA
AiiPHiops LUCIDU8 Er. — Cet insecte est répandu dans toute TAIrique,
depuis Tanger jusqu'à Angola et à Madagascar. Les individus de cette
Ile sont en général plus noirs, mais toujours plus ou moins rougeàtres
sur les côtés et notamment aux angles antérieurs du corseh>t: leur
ponctuation est extn^mement line, serrée, égale.
Amphiops lataritins n. sp. — Long. 4 à 4 12 mill. — Ressemble
au pn»cédent, tout noir, avec la surface lisse; les élylns ont à la base,
en dehors, l\ lignes assez fortement ponctuées, très obli(|ues à leur
naissance et ne dépassant guère par \v milieu; il y a aussi <|uelques
points épars autour de o*s lignes; les pattes sont plus rouges. — An-
karahitra (//. Perrier); beaucoup plus rare qui* le lucidus.
Hydrochns tenais n. sp. — Long. 2 mill. — Ressemble beaucoup
à 17/. metallinus Fairm. (*), mais un peu plus |M'tit, birn plus étroit,
(I) Ano. Soc. ent. Belg., 1898, p. 221.
186 L. Fairmaire.
ayant aussi une coloration métallique, mais d^in vert clair, parfois
vaguement tacheté do roussâtro, mais ne variant pas comme le métal-
linus dont quelques individus passent au brun; le corselet est plus
large, presque quadrangulaire, à peine atténué en arrière, sur le
disque une impression antérieure ovalaire assez grande, ayant de
chaque côté une petite impression et en arrière une impression oblique
de chaque côté, les intervalles plus finement ruguleux; les élytres ont
aussi une ponctuation sériale régulière, mais beaucoup plus fine, avec
les intervalles étroits, à peine marqués, la suture sailbnte ; les pattes
sont d'un roux brunâtre. — Ankarahitra [H. Perrier),
Spercheus senegalensis Cast., Ann. Soc. ent. Fr., i832,p. 398.— 5.
sulcatus Gory. — Cette espèce signalée d*abord au Sénégal se retrouve
au Dahomey, à Angola et vient d'être signalée à Madagascar par
M. H. Perrier, auquel on doit la découverte de l'espèce suivante. Je
crois que le S, distingiiendus Fairm. du Zanguebar est un gros individu
du senegalensis,
Spercheus hovanus n. sp. — Long. 2 i/2 mill. — Ressemble au
senegalensis Cast. du Sénégal, mais bien plus petit, d'un gris cendré
un peu roussàlre, un peu plus foncé sur la tête et le corselet; en
diffère par le corselet dont les côtés sont plus droits, s'élargissant
en avant où ils s'arrondissent, par les élytres dont la côte interne est
droite à la base, parallèle à la suture, non obliquée en dehors, et
accompagnée do 2 autres moins saillantes, mais bien distinctes, avec
une 3*^ obsolète et bien plus courte ; la tête est fortement impressionnée
de chaque côté, convexe au milieu, et le bord antérieur est à peine
biangulé au lieu d'être bidenté; les pattes sont d'un roussàtre assez
clair. — Ankarahitra (H. Perrier).
SGARABAEIDAE
Aphodius latecinctus n. sp — Long. 3 à 4 mill. — Oblongo-
ovatus, sat foriiter ronvexus, nigro-piceus, nitidus^ elytris vitta mar-
ginali nifo-testaceUy basi anyusta, postice dilatata ornatis^ hnsi similiier
aed brevissime profïe scutellum maculatis, capite antice, prothoracis
latenbus, cor pore subtas pedibusque mfo-testaceis ; capite sat lato, laevi,
subtilissime punciiilato, antice evidentius et fere truncato, anguste
margiiiatOf antice rage impressiusculo: prothorace interdunn^ufescente.
Faune coléoptérique de la Bégion malgache, 187
pamm transoerso, antice et posUce aequilato, dorso vix perspicue
punctulato, angulis posikis fere redis; scutello anguste trianguiari;
elytris modke siriatis, striis fere laevilms, apice evidentius punctulatis,
intervaUis concexiusculis laevibus ; pedibus sat brevilms, tibiis anticis
apicem versus paulo latioribus et acute tridentatis, posticis apice longe
spinosulis, tnetatarso duobus sequentibus conjunctis aequilongo, — Pla-
teau d'Ankara {H. Perrier).
Ressemble au convexus Er., mais un peu plus petit, d'une colora-
tion différente avec la tôle plus rélrécie en avant, faiblement sinuée
au bord antérieur, sans traces de tubercules, Técusson plus petit, les
tibias antérieurs plus flnement dentés.
Aphodius taberifk*on8 n. sp. — Long. 3 mill. — Oblongus, piceo-
castaneus, nitidus, convexus; capite paulo obscuriore, subtiliter punc-
tato, antice rufescente et arcuato, leviter reflexo, fronte transversim
trituberosa, tubeirulis extei-nis minutis^ mediano majore, antice pia-
natim pivlongato; pivthorace transverso, elytris fere latiore, antice et
postice fere aequaliter angustato, lateribus vix arcuatis, dorso laxe
parum fortiter punctato, basi haud marginata, angulis anticis obtusis,
posticis rotundatis; scutello oblongo, sat acuminato, laevi; elytris
parum oblongis, ad humeros angulato-rotundatis^ dorso sat fortiter
punctulato^renatis, striis apice paulo profundioribus, suturali magis
impressaj inteirallis parum convexiSj laevibus; subtus cum antennis
pedibusque paulo dilutior, tibiis anticis tridentatis ^ dente supero minuta,
tarsis sat brevibus et gracilibus, posticis articulo i^ duobus sequentibus
nequali et cmssiore. — Subc»rbieville (//, Perrier).
Ressemble à un petit nigrita Fab., en diffère, outre la taille, par
b tête unie, assez convexe, légèn^ment sinuée au bord antérieur, le
corselet assez fmement et assez densément ponctué et les élytres à
siric»s peu enfoncé«»s, faiblement ponctuées, à intervalles presque
pbns.
Aphodius picascans n. sp. — Long. 4 à 4 i/2 mill. — Ressemble
lieaucdup au thermicola St. comme fonue (*t comme coloration, égale-
ment d*uii brun noir brillant avec les élytn'S d*un brun un peu
rougeâtre un peu moins brillantes ; le corselet est assez finement et
densémont ponctué, les élytres sont très linement striées avec les
Intervalles plans, mais à ponctuatitm presque indistincte, la tête (*st
ponctuée comme le corselet, faiblement sinuée au bord antérieur, avec
3 tul)ercules frontaux |k*u marqués; les tibias antérieurs sont armés
188 U Fairmaire.
de trois dents aigu(^s, la médiane la plus forte. — . Ankarahitra
{//. Ferrie r).
Philarmostes pilola D. sp. - Long. 5 mill. — Ressemble assez
au P. corruscus Fairm., d'un brun un peu bronzé, médiocrement brij-
lant; la tète est angulée au milieu du bord antérieur, très densément
ponctuée, avec le milieu du vertox beaucoup plus finement; le corse-
let est couvert d'une ponctuation fine, très serrée, avec de faibles im-
pressions sur les côtés et deux très légères élévations au milieu de la
base, le bord antérieur est très légèrement arqué au milieu; Técusson
est un peu moins large, finement et densément ponctué; les élytres
sont également globuleuses, très densément et finement ponctuées, sans
impressions; le dessous du corps et les pattes sont concolores. très
ponctués. — Diégo-Suarez; ma collection.
Philarmostes convexifk*on8 n. sp. — Long. 4 mill. — Ressemble
beaucoup au P. obscuro-aeneus Fairm., mais d'un brun rougeâtre un
peu cuivreux, brillant, la tête est moins atténuée en avant, densément
ponctuée, avec le sommet plus lisse et plus convexe; le corselet est
densément et finement ruguleux avec 2 impressions basilaires assez
faibles; Técusson est plus acuminé, à ponctuation extrêmement fine;
les élytres sont plus globuleuses, à ponctuation ruguleusc très fine,
impressionnées autour de l'écusson qui est bordé de chaque côté, à la
base, d'un petit pli oblique; le dessous du corps et les pattes sont d'un
bronzé un peu verdâtre. — Madagascar; ma collection.
Anodon conicifrons n. sp. — Long. 17 mill. — Ov<ituSj convexus,
nigro-piceus, nitidus, subtus piceo-castatieus, pectore rufo-mlloso ; captif
sai brevi, antice angustato, apice obtuse iruncatulo^ mmirui laevi, ca-
rina clypeali medio breviter conico-etevata , clypeo mbtiliter sai dense
rugosulo, utrinque obsolète impressiusculo ; prothorace amplo, lateri-
bus antice rotumlato, sutttiliter sai dense punctulatOj ad laiera paulo
fortius, inargine antico medio obsolète impressiusculo; scuiello laie
triangulari, laeci\ ehjtris sut amplis, grosse substriatopunctatis, inter-
vallis angustis, saepius inteniiptis, e.rius confusis et plicatuliSy stria
suturait bene impressa; propygidio subtiliter dense strigosulo , pygidio
rufo, valde nitido; prostenio postice tuberoso-producto, pedibus rafidis,
tibiisanticis tridentatis, dente supero obtusissimo. — Imerina {Santa) :
un seul individu dans la coll. Alluaud.
La saillie du prosternum et les strigosités du propygidium confon-
dues rangent cet insecte dans le genre Anodon, mais la sculpture des
Faune coléoptérique de la Région malgache. 189
élylres est diiïérente, grosse, rugueuse, plus confluente encore que
chez VHeterofiychus foveipennis qui doit rentrer dans le genre Anodon,
Cette sculpture ressemble ù celle du genre Lonchotm. Kolbe avait déjà
indiqué que Y If. foveipennis n'était pas un Heteronychus ; il avait en
même temps constaté que VH, impressicollis Fairm. était identique
avec VA, Coquerelii Fairm.
Hoplia lugubris n. sp. — Long. 8 à 11 mill. — OvaUi, parum
convexa, fusco-picea, opaca, mbtilissitne griseo-pubetmla, prothorace la-
teribus, elytris basi angustissime, scutelhj pygidio dense, corpore subtus
cum femoribus longius griseo pilosulis; capiie a basi antice angustato,
apice truncatulo-rotundntOj supra dense subtiliter rugoso; prothorace
transverso, elytris basi rix angustatOy antice a basi sat fortiter angus-
tato, dorso subtilissime rugosulo, margine postico recto, angulis obtuse
rotundatis; scutello obtuse ogivali; elytris medio leviter ampliatiSj apice
pat^m, 9 magis rotundatis; propygidio basi maculis 2 piceis signato,
pygidio medio sulcato ; pedibus posticis valde inflatis^ intermediis minus,
tibiis anticis fortiter bidentatis, tarsis posticis crassis, unguibus validis;
9 multo minor, sed similis. — Di ego-Su arez ; ma collection.
Remarquable par sa forme robuste, sa coloration sombre et ses pattes
épaisses; ressemble plus à une Lepisia qu'à une Hoplia.
Hoplia valida n. sp. — Long. 8 à 10 mill. — Ressemble beaucoup
à plagulata Fairm., mais moins large, d'une coloration moins cendrée,
plus roussâtre; le corselet est plus rétréci en avant avec les côtés plus
fortement arrondis en arrière ; les élytres sont plus étroites, relevées à
la base, près de Técusson, en bossetles plus ou moins distinctes, les
impressions sont moins régulières, plus petites, les calus apicaux sont
plus larges, leur vestiture est squamuleuse tandis qu'elle est formée
de soies couchées chez p%M/n/fi;lepygidium porte une petite fossette
au milieu (»t une ou deux impressions peu marquées de chaque coté;
le dessous du C4>rps et li»s pattes sont d'un gris blanchâtre, et non d'un
gris presque cendré, les tibias antéri(Mirs sont également bideutés, les
tarses sont plus grêles. — Baie d'Antongil; ma collection.
Hoplia rabiginea n. sp. — Long. 7 à 8 mill. — Ressemble exlréme-
m<'Ut à la valida, mais plus p<*tite, d'une coloration uniforme, plus
claire; le corselet est moins convexe, un pi»u moins large à la base, les
élytres ont leur surface plus unie, les bossettes près de Técusson
sont eflfacées, la sculpture est plus fine, les soies squamuleuses qui les
recouvrent sont plus fines, les calus anléapicaux sont plus faibles,
190 L. Fairmaire.
moins transversaux, la partie au-dessous n'est pas rembrunie et l'ex-
trémité de la suture est à peine saillante; enfin le dessous du corp^, les
pattes et parfois l'écusson sont garnis de soies squamuleuses serrées,
d'un blanc faiblement grisâtre, parsemées de points sétigères; les
pattes sont plus grêles, surtout les postérieures; les impressions du
pygidium sont très faibles et souvent nulles. — Environs de Suberbie-
ville [H. Perrier),
Hoplia pruinosa n. sp. — Long. 8 mill. — Oblongulo-omta,
picea, parum nitidula^ squamulis albidis veêtita, subtus cum pedilms
densius albido-squamosula; capite piano, denudato, dense subtilitet^ ru-
gosulo-punctato, antice parum aitentiato et apice fere truncato ; protho-
race sat convexo, antice a medio rotundato-angusiatOy dorso fere laevi,
angulis posticis rectis; scutello sat lato; elytris ovatis, medio paulo am-
pliatis, sutura et utringue lineis 3 vage elevatis et plagulis denudatiSy
paulo convexis sparsutis, callis posticis fere transversis; pygiàio dense
squamosulo, plaga média sat magna denudata, fere rhomboidali, pedi-
bus sat gracilibus, unguibus 4 anticis duplicibus, posterioribus simpli-
cibus. — Ankarahitra (H. Perrier).
Ressemble un peu à margaritacea Kl., mais plus petite, plus atténuée
en avant, plus élargie au milieu, avec les élytres à côtes assez vagues,
marquées de plagules dénudées et le pygidium ayant au milieu une
assez grande tache dénudée.
Hoplia rufopubens n. sp. — Long. 6 1/2 mill. — Ressemble beau-
coup aux individus un peu pâles de 1'^. validipes Fairm. (*), en dif-
fère par sa taille bien plus faible, la coloration plus uniforme, formée
par de petits poils couchés, le corselet est plus large, avec les angles
postérieurs marqués et non largement arrondis et la vestiture dorsale
non veloutée, moins foncée, atteignant la base, ayant au milieu de la
base une courte ligne plus pâle ainsi qu'une tache de chaque côté;
l'écusson est plus petit; les élytres sont plus longues, à surface plus
unie, n'ayant outre la suture, qu'une côte discoïdale, distincte à la base,
mais s'aiïaiblissant promptement; il n'y a ni impression ni pli après
l'écusson ; enfin les pattes sont beaucoup moins fortes et les tibias an-
térieurs sont bien moins larges, leurs dents médiocres, assez aigués.
— Madagascar; ma collection.
Hoplia plicata n. sp. — Long. 5 mill. — Ovnta, elytris planius-
cula, niyra, nitida, propygidio et pyyidio squamulis rubiginosis dense
(1) Ann. Soc. Enf. Belg., 1897, p. 180.
Fûmme colfopUrique ée la Réyioif malgache, iH
reiUtis, akiamimis laieribus matuiis similitrr restitis oi-natis: capile
eoHrrjrituirmio, dense tubtilitrr pmnciulato, apke fere tiuncaio et tenut-
ter marginato; proikorate comrejv tramsrerso^ elgtris angustiore, an-
tice a 6ott amgmstato, laterilmt tir armatis, dorso subtilUer imuctmlato.
basi fere reda, amgmlis fere obtusis : scutello puactulato, pilosulo : elt/tiis
ftd kumerùt angmlatis, postiee attenmatis, apice rotundatis^ $at fortîter
pnrum dense pumctalis, utrinque costis i sat crassis, a medio obliteratis,
xntura elerata, apice depretsa, catlis sat wiagniSj fere apicalibus ; pggt-
dio dense puskctato, fere mgaso, medio longitudiiialiter denudato-im-
pressa: pedibns sat ralidis, tibiis anticis tridentatis, dente snpero rix
distinguendo, unguilms simplicibus, — Ankarahitra [H. Perrier).
Remarquable par les côles éparaes et courtes des éi\ tivs ainsi que
par la bande dénudée et impressionnée du pygidium.
Hoplia asperaia n. sp. — Long. 5 mill. — Ressembla à niriscu-
tata Fairm.., mais un peu plus étroite, n*ayant que la télé et le cor-
selet noirs, ce dernier ayant aussi un petit trait blanc à b base, vis-à-
vis de récusson, mais ayant en plus une bande de pubescence blanchâtre
sur les bords latéraux, récusson aussi d*un beau blanc, les élytres plus
parallèles, d*un brun de poix« plus foncé sur les côtés et à Textrémité,
le pri:»pygidiuin ayant aussi une large bande blanchâtre, le pygidium à
pubescence moins serrée ; la tète n'est pas rétrécie en avant, le cha-
peron est rebordé, presque droit ; le corselet est un peu moins large ;
les élytres sont couvertes d'assez fines aspérités, la suture et, de cha-
que côté, t lignes un peu convexes, portant une série de soies blan-
châtres très courte, les sc»ies peu S4*rrées, les intervalles un peu con-
caves; do chaque côté de récusson une fossette bien marquée: le
dessous et les pattes sont semblables, les tibias antmeurs à peine uni-
dent«'S. — Diégo-Suarez : ma collection.
Hoplia albosparsa n. sp. — Long. 7 mill. — (hrata, picea, pro-
thorace fniro-piloso, lateribus iongius, $cutello alb*), flyths mantlis
nlbfhpilùSuU* in costuiis omatis : rapite subtiliter rugosnlihjmnctato^
tintice angustato, apice medio sinnatoet uirinqne hreriier dentato: pro-
thorace raHrexo.anticeparum angustato, lateribus ivtundato.deiise suh-
tiliter pUHCtulato-^oriaceo, angulis posticis obtuse rertix: eh/tris xubti-
lissime nsperuli$, sutura et utrinque costulis i gninuh$i9 et phignlis
nllup-pilofulis omatis. lateribus minas regulariter granonis et piagula-
tis: pggidio punciulaio et setuloso: subtus cum pedibus pirrih^istaHeiiy
punrtnta et albido-pilosa, pedibus tnediorribus, tibiis anticis trûlentalis.
192 L. Fairmaire.
poste rioribus itiedio crassis, unguibus posterioribus Hmplicibus — En-
virons de Suberbieville {H, Pertier),
Voisine de granifera Fairm. (*), mais plus petite et les taches for-
mées sur les élytres par des touiïes de soies sont bien moins saillantes
ainsi que les calus postérieurs.
Hoplia tenaitarsis n. sp. — Long. 8 mill. — Oblonga, sat con-
vexa, postice vix ampliata, rufocastanescens, paulo nitidula, ehjtrispilis
fnifulis adpressis parum dense vestitis et plaguUs numerom piceo-mgo-
sulis sparsutis, subtus dense albicans, pygidio rarius pilostdo; capite sat
convexo, dense subiiliier rugosulo-punctato, antice haud angustato,
apice paulo fuscato et marginato ;prothorace concexo, brevi, ad majorem
latitudinem elytris haud angustiore^ lateribus sat fortiter rotundato,
angulis posticis valde rotundatis, dorso média rage infuscato, subtiliter
punctulato, ad angulos posticos fortius ; scutelh triangularij nigricante ;
elytris subtiliter punctulato^rugosulis, plagulis piceis denudatis pauio
convexis sat numerosis sparsutis, sutura basi tantum elevata, et utrin-
que costula brerissima munitis ; pygidio lato, verticali; subtus cumpedi-
bus dense subtiliter ruguloso-punctato, prostemo et pedibus anterioribus
rufescentibus, unguiculis simplicibus. — Madagascar; ma collection.
Celle Hoplia est remarquable par sa lêle convexe, non rétrécie en
avant avec le chaperon rebordé, son corselet aussi large au milieu que
les élylres, fortement arrondi sur les côlés et aux angles postérieurs,
son écusson presque noir et ses élytres finement ponctuées et nigu-
leuses avec de petites plagulcs dénudées un peu convexes.
Hoplia circumscutata n. sp. — Long. 4 mill. 1/2. — Ovata,
fusco'picea^ squamulis cervinis vestita, elytris plaga magna circum scun
tellum, plaga marginali malelimitatn, maculis apicalibus etpunctis ali-
quot disci denudatis, prothornce basi utrinque paulo denudato, pygidio
cervino-squamuloso, foieola apicali et 2 impressionibus baseos denuda-
tis; capite obscuro, antice pat^m attenuato, apice truncatulo ; protho-
race parum trnnsrerso, elytris paulo angustiore, antice angustato, dorso
convexo; elytris ovalo-subquadratis, ad humeros angulatis, sutura et
utrinque costulis 2 paulo elevalis, callis posticis sat latis, haud angula-
tis; subtus cum pedibus cerrino-squamulosa, his brevibus, crassis, tibiis
anticis bideiitntis. — Sle-Marie de Madagascar; ma collection.
(1) Ann. Soc. enl. Fr., 1899, p. 475.
Fautif coléoptérique de la Région malgache. 193
Ressemble un peu à la retuta Kl., mais bien plus petite, avec le bord
antérieur de la tète non bidenté, les tibias postérieurs non renflés, \i*s
antérieurs bidentés et les calus postérieurs des élytres plus marqués.
Hoplia sti^matica n. sp. — Long. 5 i 2 mil). — Orala, nat crassa,
fiuca, indumenio pilosulo ru fescente dense restiia, capite obncurOy elytrU
utrinquestriga piceo-telutina prope suturam po$t médium ei macula im-
pre$sa ante apkem signatis, sutura inter strigas pallidiore ; cnpiU an-
tice kaud angustato, piano, rugosulo-punciato, antennis dilate fuiris:
protkorace tranttersOj conrexo, a medio arcuatim angustato, angulis
poHicis rectisjinea média discoldiili pallidiore rix distincta ; ely tris sat
latis, ad humeras plicatulis, callis posticis sut angulatiSj pallido-pilo-
sulis,et subtuS'piceolis : pygidio basi piceolo; subtus cum pedibus conco-
lor, minus pUosula, pedibus sat talidis, tibiisanticis fortiterbidentatis.
— Baie d*Antongil: ma collection.
Cette Hoplia appartient à un groupe dont los élytns «>nt le> calus
apicaux très marqués, leur coloration un p4Mi plus claire étant relevée
parla ooloratir>n brune de b partie p«vstérieure de Télytr**. Ressemble
beaucoup à Yanquiopicta Fairm.« mais plus brge, plus courte sur-
tout p*»ur les élytres, d*unf coloration plus uniforme, n'ayant qu'un trait
brun très court près de la sutura et une bande étrcâte, de oW^me anu
leur« sous les calus antéapicîcaui: les fémurs postérieurs sont plus
t'pais et les tibias antérieurs f«>rtPfoent bid*-ntés.
Hoplia bmelioldes n. sp. — l»og. 4 mill. — Onitn, n^nr^Tius-
rula, pic^Àa, pilis ndpr^ssi* fuUidts d^Hse ac régula rit^r restila: ra-
pit^ ru^osmlo, pmmctato, amticc att^muato rt utrimqu^ Irriter imprnso,
éMmtemmis c*fnrrtlorihm$ : pCfthorncr tramsr^rso^ ^Intris hamd amgustior^,
amtic^ amguMtato, lat^ritm* rir arcwitis: doru» tubtilil^r ruiftsultr
pmmrtulato, tuargimr postico f^r^ rerio, amgmlts $at nAuudatis : $rut^llo
amgusto, apkem rertms nmputato: ^Igtris hr^issîme itratis, hast trun»
ratis, m^i*t leri$$im* amptiatis, apir^ sep^irntim rrAumdntis. suhlHitn'
pmmrtmlatis, miritu^me oh»Al^i*sim»e rottutatts^rnUis postiris *Mtenitis:
fHf§idi*> gris^r^ti^amio , m^t*/ pn^uidr sulrnt**: tmhtus rum f^ihus
magis ruf^tmis, his tat hr^»tm$, raM«mjKrmli$,érms^ pun^tml^iti», tihiis
amtin* anste kné^mtata^ d^mtinûo '$ p*trum datimrVt — M^j'iax^'
d**oii^ par M. Va^*\*'.
Vi4>îur àt pfgiaiu Faino.. nui^ plu*- fr-at^. d uim- oAff^xi.u 4it!^'
ref&kf. aT#ir y^ éiytr^ u**.4ft& ianf*-^. i^tài ^i/T' •udi*-? a l^'Ut^'Usil»'. !*-•
libus m&enmri kckflMm biétÊiU-t <rl i^ iwvri f4u» r^mt.
194 L. Fairmaire.
Ressemble beaucoup au Microplus iners Fairm., qui doit rentrer dans
le g. Hoplia à raison des crochets tarsiens; ces deux espèces diffèrent
dos autres HoplUi par les angles du corselet presque arrondis, les ély-
tres courtes, et les pattes plus grêles.
Encya densevestita n. sp. — Long. 16 mill. — Oblonga, cmirexa,
piceo'fusca, indumento squmnosulo cervino densissiine vesiita, hume-
ris (lenudatis, pectore subtiliter cemm-pubescente , abdomine squami$
nlbidis densissime vrstito, pedibus fusco-piceis, tibiis tarsisque dilutia-
ïibus; capite brevi, antice fere truncato et lévite r reflexo, vix transver-
sim carinulato ; prothornct transverso, antice angtistato , angulis an-
ticissatproductis, dense punctulatis, punctis majoribus raris sparsuto:
scutello ogivali dense pnnctato, squamoso, linea média laevi; eUjtris
postice leriter ampliatis, dense rugti loso- punctulatis , dense squamosis,
sutura panlo elevata ; propygidii apice et pygidio griseo pubescentibus ;
segtnentis ventralibus haud confusis, marginibus elevatis, nitidis ; tibiis
anticis sat fortiter bidentatis, tarsis parum elongatis, unguibus intus
acute dentaiis. ~ Madagascar; ma collection.
Ressemble à YË. textilipennis Fairm., mais couverte d*écailles au
lieu de soies, les angles antérieurs du corselet sont plus saillants, Fé-
cusson n'est pas élargi à la base, et les segments ventraux ne sont
pas soudés, mais nettement séparés, leur bord apical convexe et dé-
nudé.
Clyi>earla n. g.
Ce nouveau genre parait voisin des Enaria dont il diffère par la tête
fortement rebordé au bord antérieur dont les côtés sont élargis et dé-
bordent les yeux; le labn^ est fortement mais étroitement sillonné au
milieu Ja massue des antennes est presque plus longue que lestipe, les
paUes ne sont pas plus grêles, les tibias antérieurs n'ont qu'une dent,
apioale, allongiV, les crochets des tarses sont assez grêles, un peu
ft'ndus à rexlrémilé, les segments ventraux sont libres, ce qui n'a
|>as lieu ohoz les Entiria. \jx forme du chaperon est assez caractéris-
tique ol le front u'osl pas caivné.
Clypearia pruinosa n. sp. — Long. 9 mill. — Oblonga, concexa,
ftUroh^-rufesiYHs , nUidiilu, t^pite, ptvthorace ehjtrorutnque latenbus
pnulo *>hsnirionhu.<, dnts»^ fot fortiter pnnriata. punctis squamnla mi-
nute altHi impl^tif, auMus denxe, petiibus ininuf, simiiiler squumasuln:
oipite ruguh:io punctat(\ mnrgine antiœ vnhd'' fv/?rn), letisfimf nr-
Fautif coléoptéiHqtie de ia Région malgache. i9o
cuato, utrinque fere angulatim rotutidato-dilatato ; prothorace parum
transverso , elytris patUo angusiiore, aniice vix angusiato , lateribus
levissime arcuatis, dorso densissime punctaio, niargine antico fere
recto, angulis obtusis, inargine postico fere recto angulis valde obtu-
sis; scutello triangulari, dense punctato; elytris postice vix sensim am-
pliatis, dense punctatis , leriter rugulosis, ad scutellum paulo elevatis,
postice impre^siusculis, callis paruin indicatis; pygidio ruguloso-punc-
tato, medio fusco signato; subtus densius squainosula, tibiis sulcatulis,
i posticis haud carinatis, — Ankarahitra {H. Perrier).
Ressemble à VEmpecta gentilis Fairm., mais la forme du chaperon et
des pattes Ten distingue facilement ; le dessous du corps est identique.
Snaria carinulata n. sp. — Long. 12 mil!. — Ressemble à VE.
Ihnbalis Fairm. ('), mais d'une coloration plus sombre, presque mate,
également plus foncée sur la tète et le corselet; en diiïère par la tète
plus rugueuse, le chaperon plus fortement sinué au bord antérieur,
le corselet aussi plus rugueux, ayant au milieu une ligne longitudi-
nale lisse, un peu saillante, très One mais distincte. Técusson est moins
large, moins Hsse, ayant quelques gros points à rextrémité ; les élytres
sont moins brusquement arrondies à Textrémité; plus finement ru-
gueuses, ayant chacune 2 lignes peu élevées, la suture plus convexe,
les calus antéapicaux sont plus saillants; le pygidium est peu visible,
à peine ponctué; le dessous du corps et les pattes sont d'un roux
brillant, les tibias antérieurs sont aussi assez fortement bidenlés. —
Madagascar; ma collection.
Bnaria speculifera n. sp. — Long. 12 mill. — Oblonga, postice
leriter ampliata, fusca, nitidula , capite prothoraceque setulis griseis
brerissimis indutis, elytris magis piceis, praesertim ad marginem ex-
ternum, densius ne longius setosulis, scutello poli ta, nitidissimo, subtus
dense griseo-pilosulus; rapite bretn, dense subtiliter rugoso-punctato^
nntice transversim carinato, clypeo nntice obsolète sinuato; prothorace
transverso, elytris haud angustiore, fere a basi antice attenuato, late-
ribus basi tantum arcuatis, dorso dense rugosulo-punctato , margine
postico utrinque late siuwito, angulis posticis paulo retroversis, sed
non acutis; elytris ante apicem levissime ampliatis, dense subtiliter
roriaceo'punctulatis, plagulis minutis politis sat numerosis sparsutis,
stria subsuturalis sat distincta, macula humerali deiiudata, callis {ws-
ticis paulo denudatis; pygidio transverso, subtiliter punctulato, pubes-
(I) Aqd. Fr., 1899, 481.
196 L. Fairmaire.
cente; subtus dense subtiliter rugosulo-pùnctulato, pectore hngim pu-
berulo, pedibus inagis piccis, tibiis anticis bidentatis, unguibus ante
apicem appendiculatis, — MajuDga; ma collection.
Voisin de Vasperula Fairm. (*), mais couverte d'une pubescence pi-
leuse serrée avec le corselet moins rugueux, sans ligne médiane, Té-
cusson lisse comme un miroir et les élytres parsemées de plaquettes
lisses.
Proagrosternus rubig^inens n. sp. — Long. 28 mill. — Oblongus,
fere subparallelus convexus, fuscus, sguamulis fulvo-rubiginosis dense
vestituSy subtus albido-squamuloso, medio sparsim, ad latera densius,
squamulis fulvidis intermixiis; capite transverso, antice fere truncato,
angulis rotundatis, antennis pkeis , clava dilutiore, trilamellata, funi-
culo fere longiore, articula P crasse clavato, 3° que aequalilms; pro-
thorace a basi leviter angttstato, lateribus vix arcuatis, costula tenui
comitatis, angulis posticis sat acutis; scutello lato, obtuse ogimli;
elytris oblongis, subparallelis, prope suturam et disco vix perspicue
costulatis, angtUo suturali recto, humens vix denudato-maculatis ; py-
gidio lato, obtuso, concolore; pectore cum capite subtus rufo-vUloso,
margine antico et lateribus magis griseo, squamulis albidis ad abdo-
minis latera densioribus, ventre medio paulo denudato, pedibus sat va-
lidis, squamulis albidis et fulvidis vestitis, processu sternali obtuso,
coxas medianas rix superante, tibiis anticis acute bidentatis, postice
apice ralde bicalcaratis, unguibus valde arcuatis, basi sat fortiter den-
tatis. — ç. — Long. 12 mill. — Magis ampla, dilutius vestita, elytris
paulo distinctius costulatis, subtus magis albido-squamosula , tibiis
anticis fortiter bidentatis. — Plateau de TAnkara {H. Perrier).
Cette espèce est remarquable par la massue antennaire qui est pres-
que aussi longue que le reste de Tantenne, au moins chez la Ç:
sa taille est bien inférieure à l'espèce typique , mais le menton est
presque identique. Il y a du reste une autre espèce qui me semble
avoir été mal placée sur les Tricholepis et qui est d'une taille analogue ;
mais sa coloration est formée par des écailles d'un blanc presque gri-
sâlre, parsemées d'écailles un peu plus grandes, blanches, les élylres
et le corselet étant bordés d'une bande rousse; c'est le Tricholepis lac-
tea Gory qui a été trouvé aussi à Ankarabitra par M. Perrier.
Hoplochelus tenuepunctatus n. sp. — Long. 13 mill. — Res-
semble extrêmement à 1'//. rhizotrogoides Bl., n'eji diffère que par la
(1) Ann. Fr., 1808, 470.
Faune coléoptériqiu de la Itégion tnalgacke. 197
ponctuation des élytres qui est très Gne et nullement ruguleuse et par
Tabsenœ d'une fossette humérale; la coloration en outre est plus pâle
et un peu plus briUante, pendant que Tabdomen est un p<'U enfumé.
— Ankarahitra {Perrier).
HoplocheluB obloB^nluB n. sp. — Long. 14 mill. — Plus étroit,
plus allongé que le précédent et que le rhizotrogoides dont il présente
la sculpture: diffère des deux par les élytres glabres et parla tète
dont le bord antérieur est brgement mais légèrement sinué avec les
angles très arrondis et qui offre une carène transversale ; les crochets
tarsiens sont plus courts, plus arqués, fortement fissiles. — Diego-
Suarez, ma collection.
BoTHRORRHiNA RiTO.NASLTA Fairm., Le Naturaliste, 15 décembre 1902,
p. 386. — Cet insecte intéressant a été décrit le mois suivant par
M. Heller sous le nom de B. Mckerli (Deut. enl. Zeit., 1903, p. 167)
avec un profil de lavant-corps.
Heterophana dissimilis n. sp. — Long. c5 li mill., 9 13 mill.
— Ressemble beaucoup à VH. canaliculata G. P., les 2 sexes présen-
tant les mêmes différences; le corps est plus court, d'un noir brillant
avec le corselet orné de 4 lignes déprimé(»s remplies de pubescence
d'un blanc faiblement roussâU*e comme les i bandes de la tête; les
élytres ont des taches plus nombreuses, également déprimées; le
pygidium a 2 taches et Tabdomen i i»u 3 de chaque coté. La Q est assez
convexe, sans taches; le corselet est plus petit, plus rétréci en avant,
sans impressions basilaires ; les élytres sont ruguleusement ponctuées,
sans côtes saillantes, la l"* seulement un peu plus marquée, la suture
à peine saillante. — Diégo-Suarez; ma collection.
Linotarsia cincticollis n. sp. — Long. 10 mill. — ( thlongo-elon-
tjnta, fîmnp-picm, opuca, ciipiie aniice rufescente, prothorace vitta /lava
MeribfM et basi nuirginato, scutello fusco, nitiduh), elijtris rufuUs,
Mtriga ponthumnali ejrtenia, tiuirula marginali mediana et macula
apirali trafwersa pallUieflacidis, diuro fere ftietlio punrtis l tel 2 pallide
fiavûiix, pfigidio rufo, maeulis 2 pallûle fïaridix xiguato : siibtus fuso>-
pirea, nitida, abdomine apice rufo, pedibun piceoloruf estent ibns ^ tarsis
ofnrurioribus : capite subtilité r punctulato et rufo-pubescentf, protlnh
rare antire attenuato, subtiliter pubearente : ehftrix planiusrulis, ntriti-
tfoe biroMtatîSf interrallis cLr perspirue bintriolntis: abdomine medio
iat fortiter impresso, pertore fuIrorillosulOy femoribus similiter rilhsis,
tibiif intim etiam villuxuU.i. — Madagascar; ma ci^llection.
Ano. Soc. Ent. Fr., lixh 1903 . 14
198 L. Fairmaiue.
Ressemble beaucoup au Gametis? Jnnus Wesl., Ann. ent. Lond.,
1874, p. 206, tab. IV, Hg. 3. mais bien plusélargi à la base des élytre
ce qui fait paraître ces dernières plus étroites; les pattes sont plus
grêles, les tibias antérieurs inermes, le corselet plus arrondi à la base,
et la coloration est fort différente. Ces 2 insectes diffèrent des Lino-
iarsia par leur corps étroit, et les élytres dilatées aux épaules.
Pygora cruralis n. sp. — Long. 9 mill. — Semble un petit
individu de P. orrMta, mais bien plus étroite et plus parallèle, ayant
aussi deux taches blanches vers l'extrémité des élytres, mais la niar-
ginale placée un peu plus en avant; la tète est atténuée en avant, plus
densément ponctuée; le corselet est tout à fait aussi large que les
élytres, le bord postérieur n'est pas marginé de chaque côté et est à
peine sinué devant Técusson ; celui-ci est semblable ainsi que les élytres
dont les interstries sont seulement un peu plus convexes; le pygidium
est assez finement ponctué, un peu convexe au milieu, ayant 2 grandes
taches blanches; l'abdomen est impressionné et tacheté de même;
mais les 4 fémurs postérieurs ont une large bande de pubescence
blanche, les intermédiaires en dessous, les postérieurs en dessus, les
tibias antérieurs sont terminés par 2 fortes dents, la 3^ est à peine
marquée. — Madagascar, un seul c5 [AUuaud),
Pygora bioculata n. sp. — Long. 13 1/2 mill. — Coloration
générale de Yoimata, mais les élytres n'ayant qu'une seule tache anté-
apicale, assez grande, ronde, d'un jaunâtre clair; le corps est plus
large, la tête plus large et moins plane en avant, avec le bord antérieur
sinué et déprimé au milieu, le corselet plus ample, ne se rétn'^cissanl
qu'en avant du milieu, ayant quelques points écartés le long des bord.^^
latéraux et aux angles postérieurs, le bord postérieur à peine sinué
au milieu; l'écusson bien plus large, moins acuminé; les élytres plus
courtes, les stries plus nombreuses, assez faibles, les 3* et o« inter-
valles un peu plus convexes, surtout au milieu ; le pygidium est uni,
presque lisse, sans taches; l'abdomen est convexe, sans taches ni im-
pressions; il y a seulement deux très petites taches blanches sur les
bords supt'rieurs latéraux, les mésopleures n'ont pas de tache: les
tibias antérieurs sont faiblement tridentés; les postérieurs simples. —
Diégo-Suarez, une seule 9 [Alhiaufl].
Pygora immaculata n. sp. — Long. 12 1 2 mill. — Ressemble
à biocnUita mais avec les élytres sans taches ainsi (jue l'abdomen et le
pygidium; la tète est fortement ponctuée avec une bande médiane
Faune coléopterique de la Région malgache. 199
longitudinale un peu saillante et élargie en avant, le bord du chaperon
est fortement sinué ; le corselet est moins, très fînement ponctué, plus
visiblement sur les côtés; Técusson est aussi large et encore moins
acuminé, les élytres sont striées de même avec les intervalles plus
convexes alternativement, le pygidium a la même sculpture, mais en
outre, de chaque côté, 2 petites taches blanches transversalement
contiguës; le l'** segment ventral a une étroite bordure blanche qui
remonte de chaque côté sur le bord supérieur de Fabdomen, lequel a
aussi Hn petit trait blanc sur le bord des 2 segments suivants; Tabdo-
men est convexe, sans impressions; les pattes sont médiocres, les
tibias antérieurs sont un peu épais, puis rétrécis dans la moitié apicale,
un peu angulés et terminés par i petites épines, les postérieurs
simples. — Diégo-Suarez ; une seule 9 {AUuaud).
Pyirora die^ana n. sp. — l>>ng. lo mill. — Forme (*t c<jlonitiun
de Vomata Jans., mais distincte par S4)n corselet assez largement
bordé de pubescence bbnche sur les côtés, cette bande un peu élargie
à b base : en outre la tête est peu large en avant, son lK»rd antérieur
«»5t à peine échancré, le corselet ne se rétrécit en avant qu'après le
milieu: les élytres sont si»mbbbles; le pygidium est presque caréné
dans sa moitié l>asilaire et finement striolé sur les côtés, mais forte-
ment strié en travers dans la partie apicale ; la ? a Tabdomen convexe
au milieu et sans taches de pubescence blanche, sauf sur les côtés:
los pattis stmi robustes, les tibias garnis de poils noirs. — Diégo-
Suarez. un** seule ; . Àlluaud .
Coptomia discipennis n. sp. — Li»iig. 11 i i mill. — iMongo-
ornia, pf^atk^ rix attenuatn, suprn planiaxcula, pirea, nitiday mpite
MHmmo futrnto^ nntice rufesu-ente, prothornre obscure rufo-marginnto et
mediéj lÏMeato^ fhjtris flnro-rufi», ftuturn et rittn nnhmnnjinnH pireîM,
tnge riiystr^ntibuf. nuhtHx eum ^tedibus inagis rufeseenjf, aeneo rage
iinrta: fronte medio rfmrexa, rltjpeij apice la te emarginatn : prothorace
etytriM amjuntwre^ n ban leniter angwftato^ dm'no stHhUli$$ime lase
punctatû <•/, ruiH eapite, fuhtiliter breriterque pilosuh: %rutello x*it
lato, laezi, fujtcik-aeneiwente : elytris utrinque co$ti$ i rraxsis, ba*i mi-
Hoi'ibujty interttitio bilinei-punetato, margine extermt fubincraMutn,
sutura elerata: pifgidio ottsrure rufesrente^ f ère piano , sat Ineri: ftublns
laerii, latehbnM parce punrtato, aMomitte gat late leriter impre^tn,
tihii» panlo lïbururioribus antiris metlio obtusisnime niujulati*. iipitf
MentirulatU. — f)iégi»-Suan*z. un seul / Mluawl .
RfTïSemble a b intiuntiana, maL> bit*u plus p«*titt.s a\(*c i** devant (U*
200 L. Fairmaire.
la tète roux, le chaperon moins profondément échancré, le corselet
pubescent et les côtes des élytres plus largues, plus convexes, les inter-
valles à lignes ponctuées et la saillie métasternale presque horizontale.
BUPRESTIDAE
Polybothris pyrogastra n. sp. — Long. 33 mill. — Ressemble
à Vaureopilosa Guér. pour la forme, mais plus atténué en arrière, avec
les bords du corselet moins largement déprimés, l'impression longitu-
dinale médiane moins marquée , la surface rugulcuse avec des reliefs
obliques, et les élytres légèrement rétrécies en avant, plus longuement
atténuées vers rextrémité; ressemble à Vochreata pour la forme des
élytres et leur coloration qui est d*un brun bleuâtre avec de faibles
impressions cuivreuses, plus larges, moins nettes ; le corselet a des re-
liefs plus marqués ; diffère des deux par le dessous du corps qui est
d'un bronzé brillant avec quelques plagules d'un bleu d'acier et une
grande plaque ventrale presque elleptique partant de la base du 2^ seg-
ment, d'un cuivreux éclatant, lisse, la partie postérieure un peu acu-
minée d'un bleu violet à l'extrémité. — Madagascar.
Polybothris semipolita n. sp. — Long. 25 à 30 mill. — Ressemble
assez à Vimpressipennis, d'une coloration analogue mais plus brillante;
les élytres sont plus allongées, les slries sont semblables, mais les in-
tervalles sont plus relevés, et la partie basilaire, formant un peu plus
du quart de la longueur, est plus convexe, lisse, brillante, sans stries,
sauf un peu à la base, et déprimée autour de l'écusson qui est concave ;
celte partie est limitée en arrière par une étroite impression transver-
sale qui part du bord latéral et ne dépasse guère le milieu ; une autre
impression semblable mais plus large, bien après le milieu et une autre
petite avant l'extrémité qui est plus oblusément tronquée avec l'angle
suturai arrondi, ces impressions sont d'un bronzé obscur ainsi qu'une
étroite bordure latérale ; le corselet a la môme forme, mais sa ponctua-
tion est un peu anguleuse et l'impression médiane plus large est sépa-
rée en deux par une ligne longitudinale un peu saillante; le dessous
du corps et les pattes sont d'un bronzé faiblement doré, mais un peu
plus au milieu, et la base de l'abdomen, qui est grossement ponctué,
est fortement canaliculée. — Diégo-Suaroz; ma collection.
Actenodes pyropyga n. sp. — Long. 18 mill. — Oblonga, pos-
tice atténua ta, supra aenea, sat nitùla, prothorace coeruleo bivittuîatOy
seutello nitiie emtwmU^; mkims miiiéiùr, cum peéibms caenUœems. «f -
mento rtmtnli mlîim» crnfn» : tmfiU forUier fmmcMo, oeuUs mpfmi-
matiSj fnmU mtéio udtmiuia, mmifmmis krrnkÊU aenn$: froihormr
antke parum am§msimiù^ mkiiiiUr msfemlo, lairrUms iraturmim tiri-
yo$uIo et tiirimfwe mi ImU imffreuo : *cmteUo mi mimmio^ subtriamfmiah :
elytris part m^éimm mmfm$imii$, mfice mi mnwûmatû^ dor» subiiiUtr
dense rmpÊiùm-pmmeimiiSr kmsi pmuio fùriUu^ ok$oieie imprtfsiturmlifj et
extu$ ra§e emtmlmii$: fmktms tmbiUiter nÊfulùto-pumctata, aké&mime
basi kmgiiméimmiiteT impmm^ Imienkms empreo timcto, seywkemtù uitimf»
fortiter pmmetaiû, tikiû pmmJù rmtndncemtikms. — Xadagaâ^rar; db ckà-
Icclion.
RessMriile ^sa. â r.4. fimÊmdmtm mais plus grand, phis acmiÛBé.
avec le corsHet plos large, i^i'îiis impressiomié ainsi que les éljtres ef
avec le denner s^gmeat T^atral onvmix.
D. sp. — l>'*Dg. ô mill. — fM&m§m9.
capiie pmtkormr^me fm»cmi» ^temeU , kée pwrte bturii dimiéim mmrmo-t^
nroalf , Mirfi* ùktrmrmr^^ mi Imierm rnlh^ymie^ mmtiee prf^kmfntm^ eifftrû
Ofomeis^ JmmmmMii : rmpite éemê^ pmmrùitû , imttr «m/or fortiter im-
prruù et tmpm 9mkmimU^ amVmmiM breriuimàs^ pntkoraeis wkarpmnm
amtîemm kmmd miiim§emiHm$ : pnikturmee €tide trmmirfrm, nmtiee a wke-
dèo mè§mstmii», dûm wyféio pmiUp ^i^mié et mirimfme smlratmtù, mmrgéikr
pmtiœ medm Uti^ fnuknito-MvXi» et mirimfme $immmi% dtpmm; temiiUù
amputa, memmkmmU : ^ftris pmi meéimm ^mfmfimii*, mpéce trmmtmimliâ^
éûrm késmd dùiit^e pmmtimi^iM: $mkim$ cmm peéikmt ffunu^ meim-
Btermù et dkiêmmh^ Imirrihmâ mlk^-Mfriem mmnimiii. — .4nkaniiitra
{Renier .
RemaniiiaMi^ par b bandi» da ci>rsHH d'un â«>}eQX arp>&ir. di^q £-
riséi^ an niK^m. 3*^parét» d^ b partie aiilêneare par un 5ilk*n ir^n^
T^rsal, et par b»4 Hjtr^ b^i»^.
E9rro»iMuu kjktiijujï^ H misyillam Fairm.. Ri^t. dTnlMin.. IM3.
p. i^ eîT^. — C^t lin léipfmâ r/iinmi qui m'a fait «-mre- Emt&mnder^,
gi^nre bifui fCraatfvr aui B«ipr^tidr-«, au I^hj de : Emttmafvter.
a. ip. — L0jùi[. 3 mill. — Or#rt/i. *jf n/mr^rn,
fmseù-^mfnUtÊmmkâ, 9^tmûi 'tmrmât féur^ita *mi ■Mnb'i/'i, otptU 'imrfo*.,
proih&rmre «mrwo mt§rmniét, ^»ftru f*ithtt hnmi». m^ta) mfnm*jm^ wi-
niliâ i, /«uran pntitmMmmn H mumin *tpimU mémmta mfj *1 amr^t^^
ieU^miiâ. rnpiie if mitre t*tt forUf^r tntmSK^ntm emprunt», r^rf*^^ mMi
mlemimh; prfUkfkttye /kt-^isMtmr,, 4»ur* me4io .nt^ tnàmoiUy *,^0it't ^t
202 L. Fairmaire.
utrinque sat fortiter sinuaio; scuiello sat minuto, triangulari; elyiris
fere a basi attenuatis, ad humeros vix productis et tuberculatis, poH
médium angustatis^ apice obtusis, dorso vage punctatis. — Ankarahitru
(H. Perrier),
Bien distinct par sa coloration formant des taches rousses sur un
fond sombre, d'un brun faiblement bleuâtre.
ELATERIDAE
Lacon scutellatus n. sp. — Long. 5 1/2 miil. — Parum oblongus,
piceus, pube ferruginea, in prottwracis angulos posticos densata, subtili-
ter ac parce vestitus, basi medio macula albida pubesc^nte minuta si-
gnatay scutello niveo-squamosulo, subtus cum epipleuris et pedibus
piceo-rufescens ; capite subtiliter asperulo, prothorace transversOy antice
sat abrupte rotundato-constricto, dorso transversim convexo, antice for-
titer declivi, dense subtiliter asperato, punctis albidis minutis impressOy
basi utnnque sat fortiter impresso; elytris brevibus, sat fortiter sub-
stiiato-pumiatis, intervallis subtiliter ingosulis. — Environs de Suber-
bie ville [H, Perrier).
Diffère de Valboscutatàs Cand. par le corselet transversal, à côtés
non crénelés, et la taille plus forte ; la pubescence ferrugineuse est un
peu plus dense sur les côtés du corselet, surtout aux angles posté-
rieurs.
Lacon quadricoUis n. sp. — Long. 4 mill. — Brevis, convexus,
piceus, pube ferruyinea, ad prothorncis angulos posticos densiore, subtil-
Hier vestitus, scutello ferrugineo, subtus cum pedibus piceo-rufescens ;
capite prothoraceque dense subtiliter asperulis, hoc transversim con-
vexo, lateribus antice tantum arcuatis, basi fere recta, ad angulos im-
pressa, his redis; scutello ovato; elytris brevibus, substriato-punctatis,
intervallis subtiliter rugulosis. — Environs de Suberbieviile [H. Per-
rier).
Ressemble au précédent, mais plus petit, plus court, avec le corselet
plus court, plus régulièrement convexe, les côtés moins brusquement
arqués en avant, sans points blancs sur le disque, sans tache au milieu
de la base, Técusson ferrn^nneux et les élytres plus courtes, plus fine-
ment suhsiriées.
Lacon fallax n. sp. — L(»ng. 2 1/3 mill. — Ohlongus, piceus, ni-
tidulus, rubiyinoso rage plagialus et pube fulvida inaequaliter vestitus.
Fmmme eoléopiêri^me de la Hêfiam malfmdie. . 203
smbiM$ mm pe^Ams fermfimrms: ntpite pntkûrattfmr dem$f pmmrtmln-
iis^ koc ferr $th§atmio^ raUe ronren». WÊeéio maÊpiMe^ basi kisimmaia,
transrersim âefrtsm et tmkatm^ ad am§mi» fateata, kis reriis : «nr/W/o
minmio: eiytrh $mt C9mrejis^ pm»rtai(h$mMnaiis, imirmtUis basi fmlh
tiliier rm^nmiis. — Ankanliitni B. Perrier).
G*Ue espèce «jui esl, je crt»i>, b plus petite du geoiv. ressemblerait
plutôt à un C^rdiophoru$ par s«»o corselet très convexe, fétréci et dé-
primé a b
Doryironiis holomelms n. sp. — Long. 11 mill. — Ehmgatms,
pottire tir atUt^matms^ meéùr ojmrexus, fmscus^ smbopacus^ leriîer
fuiro-itilotfUms: rapite ruwrrj^j, drtis^ pMHCimiato^ antite arcmalo^ ath-
tennis pamm fermiis, apir^m rertus fi-acilioriims, protkoradt basin
pamin fup^rmmtibms, artimiis î et :? brrribms, ar^tUMlibm*: protkorac^
juii comrejn^ MUndine pamh hnfiorr,a medio antkf irriter ançustato^
tiorso denshâitme pÊimrtato, pamh mg^ttith, margine pattito mfdio ryrto,
tmtf am^of finmat»!, kis ralde rfttr^rfrsis, sait eiangatit, apic^ oblique
trumtatis: seutHlu pHuctuMo^ orato, npice attenmato: el^/ths sat ehn-
tjatis, basi trumatis, ad kameras rotundatis, apice obtmsis, dors*^ sat
subtUiter paHCtatato-striatis ^ interraUis plamiuscmlis , subtil i ter d^use
i-ugosulis^ ejinrmis magis rourexis, subtus dense subtititer punetubitus^
pedibus f^rmgineis, tihits apicf tarsisqme obseurioribus. — Fort-Dau-
phin Cotta : donné par M. FabtK* Cam*t.
CnrptohypBiis tristis n. >p. — Lon:. là 4 li mill. — tMongus,
HéfrthfasTHS, cij- nitidulus, (nlrip-puth^itc^ns, rapite^ prûtkoracis angulis
postiris ft seatHlo densius pabetrentiffHs, pedibas rufis: capite densf
pmmrtatato, antenmis grncUibus, ohMenr^ mfesr^ntibms : prothm-ar^ im-
mm transr^rstj, iat tribus reetis, antic^ tnntum amtatis, dnrsn a>H-
restf^ dettsissim^ subtititer punctutato, b*isi m^ti*» et utrinqu^ stit f^r-
titer impreu»», angutis postiris r^tn*rt^rfis, sat arutis; srutrltn {prntn :
etiftris pttstirr rix attenuatis, pnrum fhr titer striât is, interraliis ron-
rexiuscults, subtitissime puuetulatc*-^isperulis. — Ankarahitra H. Per-
rifr^ .
Bp>>4*mhl«- au /ttf/iW»//i>Fainii., mai< !♦• corï)s «'Si plu>éti\»it. Ifcor-
sel«'t n'e>t nullfm«*nt caréné >iir !♦• di>«|ue el h'S anglf> |>«»>téri«ur>
M»nt plus acumîut's.
CrjrptohypBns rnfogutUitos. u. sp. — Lon^- i mill. — Fusrut,
grisffhpultewehf^ rapite ft prothnruns n^gulis pi^stiriit d^nsinf, flnirif
utriutfUf mnrutis ruf* :i sigttntis, t* bas4tli miuure. i^ nntf m^tium
204 L. FAiRiL\mE.
transversa, dilaceratay 5* ante apicem, subivtunda, paulo dilutiore,
pedibus rufis; capite (éviter rugosulo, antennis fusculis, basi rufis:
prothorace parum transverso, antice leviier angustato, dorso convexo,
ad angulos posticos impresso, his sat acute retroversis, obsolète carina-
tis, dorso subtiliter i*ugosulo; elytns prothorace haud latioribus, pa-
rum fortiter stmitis, intervallis fere planis, basi paulo convexis. —
Ankarahilra {H. Perrier),
Ressemble au C. cariegatus Schm., de TAndroy; mais ce dernier est
plus grand/ son corselet est plus étroit, avec une bande rousse en
avant et les angles postérieurs un peu dévariqués et les élytres sont
rousses avec des taches noires et le 3" intervalle convexe.
Cryptohypnus micros n. sp. — Long. 2 1/2 mill. — Ressemble au
tristis, mais plus petit, à pubescence plus cendrée; la tète est densé-
ment ponctuée ; le corselet moins court avec les côtés plus arrondis au
milieu, les angles postérieurs acuminés, mais moins prolongés en ar-
rière, la surface densément et fmement ruguleuse avec un sillon trans-
versal à la base; Técusson est moms triangulaire; les élytres sont a
peine striées, un peu plus distinctement à la base; la coloration géné-
rale est moins foncée; et les pattes comme les antennes sont d'un
roussâtre obscur. — Ankarahitra [H, PetTier).
Cardiophorus tripartitus u. sp. — Long. 4 1/3 mill. — Oblon-
gus, niger, tutidus, villosulus, prothorace nitidiore^ elytris dimidia
parte basali cum metapleuris rubro-rufis ; capite convexo , fronte antice
transversim plicata, antennis sat gracilibus, prothoracis basin at-
tingentibus, haud dentatis, articulo 3^ quarto parum longiore; pro-
thorace convexo, longitudine haud latiore, antice a medio rotundato-
angustato, dorso laevi, angulis posticis parum retroversis ; scutello sat
magno, fere cordiformi ; elytris pa)'um convexis, basi utrinque sat latr
impressis, subtiliter lineato-punctatis, punctis postice minoribus, stria
suturali sat impressa; subtus cum pedibus minus nitidus, tarsis graci-
libus, dilutioribus. — Plateau d'Ankara (//. Perrier).
Ressemble un peu pour la coloration à VElater balteatus d'Europe,
mais les élytres se partagent le rouge et le noir en parties é^les.
Cardiotarsus apicatus u. sp. — Long, o 1/4 mill. — Oblongo-
elongatus, modice nitidus y testaceus, nitidus, elgtris fasco-piceis, anguste
rufo-testaceo marginatis, apice paulo latins, basi extrema cum scutello
testaceo-rufis, subtus cum pedibus testaceo-rufus ; capite subtilissime
punctulato, oculis magnis, antennis gracilibus, rufo-testaceis, protho-
Faune eoléoptérique de la Région malgache. ^.S
racix Itattim attingentibus ; proikorace subquadmto, xat foriiter con-
vfjro, lateribuê aniice roiundatU, poittice rix sinwith, dorso fere hievi,
mtirgine postieo Irisinuato, anguiis po$tici$ retroverm; scuiello de-
presMO, obtuse ocato, medio impresso; ehjtris leviter xtriatis, sir Us suIh
iiUter punrtulatis , inteirallis convexiusculis, Hllosulis, basi come.ris,
kumerîM conrexis; subtus laecis, lateribus lûx punctulatus. — Aiika-
rahitra [H. Verrier).
Ressemble au C. grisescens Fairm., mais autrement cf»loré, 'amh: le
corselet plus court, plus globuleux, les élytres un peu plus furtemeut
striê«>s, les intervalles moins plans.
MALACODERMATA
Lnciola PerHeri n. sp. — Long. 7 mil). — Oblonya, amvexiiis'
atla, rufa, capite, ehjtris, iibiis tarsixque fuscis^ abdominis seymento
T pallido; capite subtiliter punctato, f route haud sulcata, orulis dis-
iantibus, antennis sat eloiigatis, sed ehjtrorum médium hnud attin-
gentibus, articula /** elongato; prothorace transvei'so, lateribus le-
riier arcuatis, antice cum anguiis rotnndntis, dorso m^dio sat foriiter
sulcato, antice breriter infusrato, ad latera impresso, uirinque medio
puncio fusco signaio, basi fere recta, medio maryinata, aiignlin ohiusis;
scutello rufo, truncato: elytris oblongisjere /larallelis, apire rotundaiis,
dense subtiliter granulatis, ad humeros paulo eleraiis, disco uirinyue
lineolis 2 rix distinctis, sutura tenuissime eleraia ; pedibus sat validis.
— Mudivalo {H. Perrier]; un seul individu.
Otte espèce S(> rapprocherait de la L. Gaiffei Ail. par la coloration
du dessous du corps qui est (l*un roux paie, mais sans bonlurr hruiic
avant le segment phosphorescent; en outre la tète rst unir ciitrc les
yeux, le corselet a 2 petits points brunàtn^s, il est en carn* tr;iii>M'rsat
et les i*lytn*s ne sont pas rousses à la base.
suis costnlata n. sp. — \jong. 7 1 2 à 12 inill. — Elonyata, fnsru-
nigra^ opaca, prothorace lateribus ruf(MWirijinaio^ iransn'rsn, uiriiuiur
ampliato et angulato, medio transrerxim pliratulo, Ininihus aut»* basm
excisés et plicatulis: capite laie depresso, aniemiis plus minuxrf rom-
pressis, nighs; scutello late triangulari : elytris apirr ohiusis, uirimfur
rostuiis i plus minusve distinctis et stria suhmaryinali instrurtis, ros-
tulis nnte apicem obliteratis, sutura anyusie elerata ; pedilius sat m-
lidis, compressiustulis ; C minor, fere parallelus, anifuuis laits, nmt
pressis f articulés a tertio fere iriaiiyularihus, ultinm ohhnyn; « major.
206 L. Fairmaire.
antennis sat gmciUbus, corporis médium hand superantibus, elytris
post médium anguiatis. — Diégo-Suarez : ma collection.
Ressemble assez au S. madagascahensis Wal., en diffère, outre la
coloration, par le corselet ayant un pli transversal et pas de fossettt»
médiane, plus forlemenl angulé et échancré sur les côtés et par les
élytres à côl<?s assez épaisses, médiocrement saillantes.
suis fovdicollis n. sp. — Long. 10 mill. — Ressemble au précé-
dent, mais le corselet est plus rouge avec une bande médiane longitu-
dinale noire et un point de même couleur au milieu des côtés ; les an-
tennes sont comprimées et assez élargies à partir du 3' article, mais
un peu moins que chez le c5 du précédent et aussi plus longues; la
tête est courte avec le chaperon rougeâtre; le corselet transversal est
anguleusement dilaté au milieu, une impression longitudinale médiane
assez large, croisée au milieu par un fort sillon transversal qui s'appro-
fondit de chaque côté en formant une incision étroite assez profonde et
détermine au milieu du dos 4 petits bourrelets; les élytres sont allon-
gées, parallèles, presque tronquées à Textrémité, avec de faibles traces
de côtes longitudinales; le dessous du corps et les pattes sont sembla-
bles. — Diégo-Suaiez ; ma collection.
TENEBRIONIDAE
Parecatus dorsoplicatus n. sp. — Long, il 12 mill. — Res-
semble au P. costiilniHs Fairm. pour la forme générale et la vestiture,
mais un peu plus allongé; le corselet est notablement plus étroit, à
peine dilaté au milieu des côtés, un peu plus fortement sillonné au
milieu avec 2 impressions obliques de chaque côté et quelques gros
points pt'U profonds sur les intervalles ; les élytres sont plus longues,
moins fortement déclives, et un peu plus prolongées à Textrémilé, sans
côtes longitudinales, ayant chacune un petit pli au milieu de la base,
un pli oblique avant le milieu, un peu en dehors, un autre après le
milieu, plus discoïdal, plus marqué, presque transversal, la côte externe
tranchante, plus saillante et plus sinuée à Textrémité, les intervalles un
peu inégaux, avec des points écartés, assez gros, un peu rugueux vers
le l)(»rd marginal: les pattes d'un roussàtre obscur. — Diégo-Suarez;
ma collection.
HiMATk^MLs EMAU(;iMFR(>NS Fairui., Ann. Bclg., 181)4, p. 141. — Je
crois (|n«* cet inseclc <'Sl le c de /f. Jiniti Fairm., le Natural., 1880, p. 246,
«'t Ann. Soc. eut. Fr.,188(Kp.;333, t. ll,lig.8; il nVn dilTère, outrela taille
Faune coléopténque de la Régian malgache. 207
plus forto, le corps plus robusUs que par la tôle bien plus grande, le
cliaperon fortement échancré au milieu du bord antérieur. Ces deux
insectes sont répandus dans des localités très diverses. Ce qui esl rv-
marcjuable, c'est que le (5 ait été connu bien après la ç ; les 2 sexes
m'ont été envoyés par M. H. Perrier qui les a trouvés en même temps
aux environs de Suberbieville. Il est à noter que le (j n'a pas été
eocore sigalé à Nossi-Bé où VH. Justi a été trouvé.
H. TROCH.wTERicus Fairm., Auu. Belg., 1897, p. 384. — Cett^îespèce res-
st'mble tellement au buprestoides Gerst.. de Mozambique, dont le c5
présente également une épine aux hanches antérieures, que je la re-
imrde cnnmie identiciue après avoir vu une série d'individus.
Caedius brevis n. sp. — Long, o mil!. — Ocntus, modire coa-
rrxMjs, funrultix, rage metallescens , vix vitidnlm, mhtilitrr dense aspe-
rulu$, capite sat late eniarginato, antennis brevibus, articuUs 6 nltimis
fere clarath; prothorace valde tratisverso, elytris haud ang^ustiore,
dorso lateribiis fortius axperulo, margine potftiro utringue sinuato, ehf-
trorum basin ampleriante, angulis postirix aruiis; srutello indistim-lo;
el^trîM breribuM, a medio poMÎice angustatis, sat fortiier striatis, inter-
calltjt dorso plainusntlis^extus paulo convexi»; subtuscum pedibun stih-
UHh9 asperuluHy prof terni lateribus nMgis asperulis et paulo sttriolatis^
pedibus ralidhy tibiis anticix e.rtus biemarginatis^ upUe dilatatis. —
— Farafnngann [Hlucheau].
Ressemble extrêmement au C. coriaceus Muls., mais plus larges plus
riiurt, avec le corselet un p(Mi plus forlemenl ponctué, les côtés plus
arri>ndis vn avani, Técusson à peine visible, et les élylres bien plus
courtes, bien moins rétrécies en arrière, à sculpture un peu plus line.
AhAVirs ovATiixs Fairm., Ann. Belg., 181)7, p. l\Sï[nrarh!/i(liuin . —
LitDg. t> 1 2 à H mill. — Oratus, fiisrus, ferr npncm; rapite (h'nsr
MUbtililer aitperato, elijpeo sat late emarginato, antennis breribus, fer-
rmgineix : prothorace transter$o, elytris haud angnstiorCy lateribus pas-
tire rectis, antice tantuin arcuatis, dorso deme asperulo, ad latera fnr-
limr et leriter impresso, angulis jwsticis arute rectis; srutelht lato, pauln
rufetrente, nitido; ehjtris oratis, postire leriter attmuatis, parant /«//-
titer Mtriatis, ntfiis subtiliter punctatis, inlrrrallis ronve.riusralis,
êxtun et apice magis conre.ris, sat dense asperulis rt sftulis winutissi-
mis ferruginei» indutis; subtus rum pedihus setosns^ his nitidis, lihiix
nntiriM laUn, dentibun i magnisarmatis. — Kun irons <le Suberhie\ille
(H. Verrier].
208 L. Fairmaire.
Ressemble beaucoup à VA. scabrosus [Cyptm] Gerst.. mais uq peu
plus petit et plus court, avec le corselet plus étroit que les élytres,
ayant les côtés parallèles en arrière, plus nettement rebordés, plus ar-
rondis en avant et les stries des élytres visiblement ponctuées.
\ji première description ayant été faite sur un seul individu terreux,
mal venu, j'ai cru utile de la refaire.
Adavius Perrieri n. sp. — Long. 5 1/2 mill. — Ressemble assez
au précédent, mais notablement plus petit, d'une forme plus courte,
plus convexe, un peu élargie au milieu des élytres qui sont plus ar-
rondies à l'extrémité; le corselet est aussi large à la base que les ély-
tres et se rétrécit peu à peu avec les côtés légèrement arqués, sa sculp-
ture est plus fine; les stries des élytres sont à peine distinctes et les
intervalles sont plans, à sculpture également indistincte; sur les côtés
les stries sont un peu plus visibles et les intervalles un peu convexes;
les tibias antérieurs sont semblables. — Ankarahitra [H. Perrier).
Eutochia latipes n. sp. — Long. 11 mill. — Forme de VE. vidua
Fairm., mais bien plus grande, plus parallèle, avec les élytres plus lon-
gues; plus fortement striées, le corselet fortement rétréci en s'arron-
dissant dans la moitié antérieure, les angles antérieurs presque etTa-
cés,la surface lisse, faiblement ponctuée sur les côtés, sans impressions
basilaires; le chaperon a une faible impression transversale; les an-
tennes sont assez épaisses, les articles o à 10 sont un peu transversaux
et un peu angulés, presque comme chez les Uloma ; les tibias antérieurs
sont larges et épais sauf sur le tiers basilaire qui est étroit, leur bord
est uni, sans dentelures, et ils ne sont pas arqués à la base. — Diégo-
Suarez, ma collection.
Eutochia opatrinoides n. sp. — Long. 10 mill. — Ressemble
extrêmement à VE, vidua Fairm., mais plus grande et un peu plus
large, le corselet n'ayant à la base que deux points à peine enfoncés au
lieu d'impression, sa ponctuation extrêmement fine et serrée, mais
plus distincte, les élytres à stries semblables, mais avec les intervalles
plus convexes, couverts d'une fine ponctuation râpeuse ; le reste est
semblable. — Plateau de l'Ankara [H. Perrier); i individus.
Alphitophagus srBFAsciATL's Walk. — Cet insecte, répandu depuis
l'Inde jusqu'au Japon et dans les îles Malaises, se retrouve à Madagas-
car dans toute l'ile, car je l'ai reçu des chn irons de Suberbioville
•(//. Perrier) et il u été trouvé à Fort-Dauphin. Le c5 est assez remar-
• Faune coléoptérique de la Région malgache. 209
i|uable par les petites cornes de la tête et qui ne sont jamais symétri-
ques, souvent de forme anormale.
Tanebrio trivialis n. sp. — Long. 10 mill. — Ressemble à la Ç
du T. quadrihamatus Fairm., mais d'un brun moins foncé; la tête est
lisiblement ponctuée, avec deux impressions transversales, Tune entre
les antennes, Tautre au-dessus des yeux; les antennes sont semblables;
le corselet a la même forme, mais il est visiblement ponctué; sonbt^rd
postérieur est plus arrondi au milieu et moins fortement sillonné en
dedans, les angles sont moins droits; Técusson est bien plus étroit; les
él)tres sont un peu plus fortement striées avec les intervalles un peu
convexes. — Ankarahitra [H. Perrier); une seule ç.
Gamariodes snturatus n. sp. — Long. 10 mill. — Oblangus, sat
rontexut, fuscus, rage nieiallescens, opaculus, elytris neneo-riridibux,
Mutura purpurina, kumeris leviter cupreis; capite brevi, antire fere
truncato, utrinque fortiier angulaio, xutura chjpeali arcunta fortiter
impretia, epistomate deelivi, rufescente, labro lato, obscure rufescente;
prothorace tratixverso, brevi, elytris vix angt^stiore lateribux rotuu-
dah, antice haud angustato, margine antico fere recto, anyulis ralde
tïbtusUt, dorto laeci: scutello minuto, rugosulo, couvexiuscttlo ; ehjtris
nblongo-oratis, poxtire letisnime ampliatis, apice obtusLs, dorso sat stria-
tis, siriis laevibuf, baifi tantum parce punctatix, intervallis vix con-
rejiwfculijf, gubtilissinie punctnlatUt, maryinali obscuro ; pedibus grari-
libus. — Diégo-Suarez ; ma collection.
liessemble au C. purpurascens Fairm., mais d une coloration dilTé-
renU», plus brillante sur les élytres, plus mate sur It^ corselet dont le
bord antérieur nVst nullement échancré; les élytres ont les stries plus
profondes, |>as ponctuées et leur extrémité est plus obtuse.
Gadrosius caerulans n. sp. — l^>ng. ii mill. — Ressemble e\-
tn**meiuent au C. calosomoides Fairm. (M, mais plus petit et d'un bleu
médiocrement brillant; le corselet est un peu pins court, angulé lar-
gement sur les côtés, les élytres sont striées de même, mais les slri«'s
si»nt à peine ponctuées, plus visiblement sur l<»s côtés, et les int«'r-
\alles sont un peu moins cimvexes; le dessous el les pattes sont éj^alp-
ment d*un brun noir, minliocrement brillant; la tête est un peu plus
llnement fwnctiiée, un p(»u impressionnée entre h's y<'u\. — Anka
rahitni {H. Perrier).
(I) Le N'atural., 1902.
210 L. Faiamaire.
Sphaerocaulus laevicollis n. sp. — Long. 7 1/2 niill. — Plus
grand et plus large que le S. Pernei^i Pairm. (Ann. Soc. Fr. 1902,
337) paraissant moins convexe, avec les tubercules des élylres moins
nombreux, plus émoussés, et distinct surtout par le corselet plus large,
plus arrondi sur les côtés et à surface unie, sans granulations, ni aspé-
rités; les élylres sont plus courtes, plus larges, bien plus rondes et les
espaces entre les tubercules sont unis et non rugueux comme chez lo
Penieri. — Dië^o-Suarez ; ma collection.
Pseudog^ena alternans n. sp. — Long. 8 raill. — Ocata, valdr
concexa, capite proihoraceque fusc(Hieneis , modice nitidis, ehjtris me-
talliciSj nitidis, vittis cupreis et caeruleis alternatim ornatis; capite
dense suhtUiter punctato, antice truncato, sutura clypeali profuiule ar-
aiata, antennis gracilibus, i^fo-piceis, corporis médium paulo superan-
tihtis ; prothorace satparvo, transverso, elytris fere dimùlio angustiore,
antice angustato, latenbus rix arcuatis, dorso subtiliter dense punc-
tulato, margine postico fere recto; scutello minuto, convexo; ehjttis ad
humeros angustatis, fortiter striatis, stnis laevibus, intervallis conveœis^
laevibus ; subtus cum pedibus fusca, nitida, — Ankarahitra [Perri^r).
Ressemble à P. inaequulis Fairm., mais bien plus petite, à cor-
selet moins étroit, densément et finement ponctué; avec les élytres
moins amples, plus courtes, colorées de même, à bandes alternativiv
inent cuivreuses et bleues, mais de largeur et de convexité égales.
Pseudogena aequalis n. sp. — Long. 10 niill. — (ha lis ^ postier
leciter ampliata, viridi-metallica, nitida, paulo cupreolo micans; ca-
pite proihoraceque subtiliter punctatis, nitidis, medio paulo magis cu-
preolis : rbjtris fortiter sttiatis, striis subtiliter punctnlatis, basi paulo
evidentius, intervallis modice convexis, aequaliter latis, subiilissime as-
perulis, intervallo 3^ prope basin puncto grosso signato , margine latc-
rali anguste cuprareo: pedibus piceo-aeneis, antennis rubiginosis, —
Diégo-Suarez ; ma collection.
Ressemble à Yinaequalis Fairm. pour la forme, mais h's intervalles
des stries sont de largeur égale, bien moins convexes, d'une coloration
semblable, les stries sont moins profondes, la léte et le corselet sont
aussi brillants que les éh très, et ce dernier est plus étroit, plus coni-
(|ue. Se rapproche dt* polgzona Fairm. par l'égalité des interstries,
mais ceux-ci sont plus convexes, le corps est moins gibbeux, le corselet
est plus étroit, brillant ainsi <|ue la tête, et les stries sont bien plus
profondes.
Faune coiropiénque de la Hêyion malyarhe. ill
Nesogena (Bradys^na) violacea n. sp. — Long. 18 mill. —
OblongQy modice conrexa,capite prothoraceque caemleis, modice nitidUt,
hoc mai-ginibm violaceo tinctis, elytiis purpunnis, nitidis, laieribus
et poxticecaeruleo micantihus: capite subtiliter punctulato ad aculos, et
aHlice Muicato, fronte plaga cupreola, antice brevitev aurom signala,
anfennîM pireiê, arliculis3 et i aequalîbux; prolhorace breri, Iransverso,
elffinn anguitioi'e, lateribus anlice tvlundalis, cum baù marginalis,
mmyine postiœ intus leciler mlcato, angulis posticis rectin : $culeUo
triangulari ciridi-aeneo, medio convexo; ehjlris amplis^ strialLs, slriis
hoMi ianium punctulatis, intercalUs leviler ronvexis, epipleun's panim
roncttcis: subtuf caeruleo-virens , valde nilida, peclore medio el abdo-
mine npice lateribva rupreis, pedibus violaceis. — Madagascar: ma col-
liTtion.
RessoDiblo ass(*z à miranticolUs Fairm. ^'), mais plus petite et d'une
cc»l<inition différente.
Ces deux esp«*ces font partit? d'un groupe assez bien caracléiisé par
la kirme du corselet qui est plus ampl<», avec les cotes el la base net-
tement marginés;le3 épipletires sont plus ou moins conca^e^. Les Seso-
g^na Btiiexii^ mturata, rutilia, giganlea, raeruleatn Fainn., .s7//*r/«.v//
Baies font partie de ci* gr«>up<\
Nesogena simplicifrons n. sp. — Lniig. L'i a 17 mil!. - Sal
elungaln, fere elUptira, nilida, caerulea, rhitrist cnpreidis: capite cum
iahm et ptvthoraee denste nubtUiter punciali.^, illo ad ocalas et antice
hnud fulcato, labi'O lato, palpix vufo-picei$, nntennia dilate piceis : pvu-
thmiice ftHltCtmico, antice a bani anguntalo^ lateribus redis ^ hasi breriter
rix arruatiê, margine jHNftia) recto, ftilco internn nulhi; scuteUo trian-
gulari, caerulefj, indistincte punctato ; ehjt ris sut fhmgatis^ punrtulato-
*triati% Mubtilibtu, denmtia, interrallix leriter cniire.ris, subtiliter aspe-
ruhn: Jtubttut cum pedibun caerulesceus, nilida, j>eetine ri.r puiirtulatn.
- hii'*gi»-Siiarez; ma cnlletiinn.
Otle e>|M*ce est assez reman|ual)Ie par le inan(pH* de sillons [irès des
}**u\ et m avant, ainsi qu'à la base du corsi*Irt: sa forme e>t ))liis
alli»ngt*e que chez ses congéniTes.
Nesogena basicollis n. sp. — L<iii^. is mill. R(>sM'inblc beau-
riiUp a la nimplicifron* , mais un [mmi plu> ^'nindt' et (ui peu moins
l'tntitr. d'un bnmzê verdàtre brillant, lr;;»Trinfiii bli'iiàiif mit la i«''ir
fl Ip cnrs«'b»t, b* front un p<Mi cuivnMix. iiianph' «Ir <illun< «xulain-s
M) Ann. Sor. Bflg., I8HC, p. ir»M.
212 L. Fairmaire.
et d'un sillon transversal en avant, les antennes' sont un peu plus rous-
sàtres, leur 3« article est sensiblement plus court que le 4« tandis qu'il
est au moins égal chez la simplicifrons, la ponctuation est à peu près la
même sur la tête et le corselet, mais plus fine sur le dernier qui porte
à la base un sillon transversal d'un bleu métallique finement rugueux,
le bord postérieur étant relevé; Técusson est plus triangulaire, plus
ponctué ; les élytres sont un peu plus larges, striées de même avec les
intervilles également un peu convexes et très finement aspérulés; le
dessous du corps est bleuâtre, peu brillant, mais le milieu de la poitrine
et de Tabdomen est cuivreux, brillant, les épipleures aussi sont cui-
vreuses, les pattes sont d'un roussatro obscur, les tarses plus clairs,
les fémurs d'un beau bleu brillant. — Diego-Suarez ; ma collection.
Nesos^na cinctipennis n. sp. — Long. 12 à 14 mill. — Elongaia,
modice convexa, capite prothoraceque aeneo-viridulis , modice nitidis,
illo antice^ hoc medio paulo cupratis, elytris cupreis, nitidis, lateribm
sat late purpureo marginatis, subtus caemlescens, nitida ; capite sub-
tUiter dmsmiine punctulato, labro rufescenie, antennis gracilibus, cor-
ports médium vix aitingentibus , rufescentibus , articulo i^ aenescente;
prothorace elytris angustiore, lateribus sat rotundato, antice angus-
tato, dorso subtiliter densissime punctulato , basi recta , haud margi-
nata, scutello trigono, aenescenti, elytris sat fortiter striatis, inter-
valUs conrexiSf dense punctulaio-asperulis : subtus fere laeiis, pedibus
piceo rage metallicis. — Madagascar; ma collection.
Espèce étroite, subparallèle, mais n'ayant que ce rapport avec Yan-
gustadoni elle diffère par ses yeux normaux et son corselet plus étroit,
à côtés plus arrondis à la base çtses élytres plus profondément striées.
Nesoc^ena angusta n. sp. — Long. 10 mill. — Elongata, nwdice
convexa, modice nitida, castaneo-rufa, subtiliter puberula, capite et
protlwrace opaculis, elytris lateribus late caerulesceniibus ; capite obscu-
riore, autirr cum labro magis riifescente, hoc sat magno, oculis minus
distantibus, sat grossis, magis convexis, antennis gracilibus, médium
corporis haml altingentibus, articulo ultimo apice acutissimo; protho-
race transverso^ elytris parum angustiore, antice arcuatim angustato,
dorso alutaceOy basi transversim leviter plicatulo; elytris elongatis, pos-
tier (ingustatis, modice striatis, striis subtiliter striyosulis, intervallis
conve.ris, subtilissime punctathi; subtus cum pedibus paulo dilutior et
nitidula, pedibus gracilibus, tibiis apice calcaratis. — Madagascar; ma
collection.
Cet insecte est le plus étroit du genre et assez remarquable par ses
Faune coléoptéiique de lu Héyion malgache. 213
\i'U\ moins écartés, plus gros, plus saillants, ainsi quv par les tibias
tenninés par un éperon ai(j:u.
Nemostira bicolor n. sp. — Long. 9 mill. — Klongata, fusco-
uigra, parum nitida, prothorace rufo, nitido; rapite ainjustiore, paulu
rtwulescente, oculis minus ylobosis, sat appiurimaiis, f route in ter eos
Mulrata^ Inbro cum palpis piceo; antennis modice elongatis, fuxciSy api-
rem rerxus gradatim paulo crassioribus ; prothorace autice parum atle-
uwito, luteiibus fere vertix, basi tenuiter mfirginato, angnlis cjtus
piviurtis: ncuteUo fere laeci; ehjtris elongatis, sat fartiter punctulato-
striatis, intervallis coucexiusculis, fere laevibus; subtus cum pedilws
ronr(doi\ jtedibus unticis paulo rufescentibus. — Aiikaraliitra ( //. /Vr-
rier .
La tailU* (*t la coloration de cette espèce la rendent facile à rccon-
naîtn*.
Nemostira tenuicoUis n. sp. — Long. (> mill. — Sat elonyata,
iufrt, Hitiéifila^ eigtris dilute castaneis, capite infusratn, nri' rufo,
yettuàuf, tibiix larsisque infuscntis: oculis maynis, contiguis, rlijpco sat
furtiUr imprensOf palpis piceis^ antennis elongatis, infuscatis, articulo
uliimo pnieredentibus f conjunctis longiore; prothorace anyusto, fere
parallelu, autice ri,r attenualo, laeri^ ttasi tenuiter maryinato: srutello
tritwyuhm, infuscato, elytris jmstice attenuatis, pUHrtato-striatis:
fietiihujt mt yracilibus. — Ankarahitra (//. Verrier .
i'i'Ur fspi*ci' se distingue par sa |)etit»* taille, sa furnu* assez frréle.
>i»n corsflet assez étroit et la coloration indérise d»'S éhtns; j*iini(|iir
individu panU un pi*u iminaturr.
Pfieacl€»Ht I ra n. <;.
i> nouveau genre, qui ress<»nïble heauct>up aux yemnslira, en dilVère
H<*tnblt*nient |>ar la léte courte, les yeux un peu distanls. le chaiienui
a pi*inr inanpié, le labre non saillant, les palpes très cnurts. à deriiier
nrtirl«* épi**, presque conique. lt»s aiiteiuies plus eourte>. |»lus èp.-ii->i'>.
nljndriqiies, !•• corselet pn»sipie carré, les èl\tres plus ampli*-. ii<>ii
>lritVs. relevées en liossette. de chaque eolé de récu>sMii.
Pseudostira laevipennis, n. s|i. — Li'ii«:. S mill. - Sut th'initila,
rufalip-textarea^ moilire nitida: rapite nhsrurinri\ lirrris.sum., Iiihm rii
dîMtiwto^ anleuHismissiusrulis, rglindriris, pirris; iifitln.rari'snlufuti
dnittt, autire Irnurtito, subtiliter deusr puiirtithit^, aiiti'-r ft lui si
ADR. Soc. Ent. Fr.. lxxii ,l9iKi . i'>
214 L. Fairmaire.
leviter impresno; scutello sai lato, obtuso, rugosulo; elyMs sat amphSy
subtilUiuM dense punctulatis, haud striatis, ad scutelium utrinque
paulo gibbosuUs; pedibus sat gntcilibus. — Diëgo-Suarez ; ma collection,
un seul individu assez incomplet.
ANTHIGIDES
Macratria strictula n. sp. — Long. 3 1/2 mill. — Plus petite
que Vhorana Fairm. ('), d'une coloration analogue, mais plus roussâtre,
couverte d'une pubescence grise très fine, bien distincte par la fonne
du corselet notablement rétréci en arrière avec les côtés sinués,
comme chez beaucoup d'Anthicus, et la base fortement sillonnée; la
tète est très finement et très densément ponctuée, les antennes sont
d'un fauve pâle avec les 3 derniers articles un peu plus grands, à
peine plus épais ; le corselet est peu convexe, couvert d'une ponctua-
tion strigueuse extrêmement fine et serrée, le sillon de la base est un
peu oblique de chaque côté et légèrement étranglé au milieu , les él> •
très sont couvertes de fines stries, très finement ponctuées avec les
intervalles à peine convexes, à ponctuation presque indistincte, les
2 stries marginales sont un peu plus marquées ; la suture et le bord
externe sont étroitement brunâtres; le dessous et les pattes sont d*un
roux testacé. — Environs de Suberbieville [H, Verrier),
Telesinuti n.
'^'
Corps très allongé; téic dégagée, portée sur un col large, assez
court, yeux assez gros, antennes très grêles, ne grossissant nullement
à l'extrémité, atteignant le milieu du corps. 1*» article à peine plus
<'*pais (|ue les autres, le 3« un peu plus long que le 4«, les suivants
égaux, palpes maxillaires assez longs, dernier article largement trian-
gulaire, le précédent triangulaire, mais bien plus étroit, mandibules
robustes et assez saillantes; corselet brièvement ovalaire, rétréci vers
la base <|ni est bien plus étroite que les élytres, étroitement marginé
en a^ant, plus fortement en arrière; écusson quadrangulaire; élytres
longues, angulées aux épaules, très légèrement atténuées en arrière;
pattes grêles, assez lon<2:ues, fémurs un peu épais, non claviformes,
1" article des tarses postérieurs allon<;és.
Ce nouveau j^enre rappelle les }fiicriitria, mais Ks antennes sont
longues, grêles jusqu'à Textrêmité, la tête est carrée en arrière, portée
(1) Ami. Soc. Helg.. t8'.>7, 380.
Faune coiéoptêrique de la Région malgache. 21o
sur un col large. Sa place mi* parait pros du g. Euprorlus, qui pré-
sente h inèuie Citloration, mais dont la t(Me est pn^squo contigiK' au
corselet ot dont les antennes sont Ijoaucou)) plus courtes et plus
épaisses.
TelesinuB griseus n. sp. — Long, o it m\\[. — Valde eUmgatus,
tHpra iHJtrum couvexus, totus fulvus, suboparus, pnbe suhtili fulcida
tienxf restitun: capite breviter ovali, postire quadrato, inter antennax
tmHiremiu sulcatulo, clypeo truncato, labro breci\ traiism-so, mandL
huli» paulo productiSy antennis gracillimiît, médium corporia paulo
fupfrantibux^ scapo parum crassiore, .:^"" haud superanle, collo sat
brerû mt lato; prothorace orato, postire atteituato et eUjtris multo
angustioi-e, lateribus b(ui sat fortiter marginato et rotundato, antice
paulo iHcm$$ato; scutello quadrato; ehjtrix elongatis, ad humeros
nugulntis et pauio incrassati*, a basi leriter attenuatis, dorso aluiaceis^
ad tcutellum ntrinque paulo elevatis et paulo rugosulis: pedibus et
anteunin haud dilutioribus, — Ankarahilra (//. Perriev) ; un seul in<li-
\ldu.
Formicomus alblpes n. sp. — Long, "i niill. — (irarilia, medio
nngu*tntu%^ niger, nitiduê, prothorace basi breriier rufomartjihaia,
etytris ritta transrersa albida subbasali urnatis^ pedibu* albidis, femo-
riinss fusris^ basi piceis; capite ronvexo, protlwraris medio fere latiore,
Mubtfuadrato, antennis prothoracis basiu rix attingeniibuKy parum
frariUhus, piceis, basi rufescentibus, artirulo ultimn albido; protho-
rare orato, antice dilatato, postice ronstrirtu, ehjtris haud atujus
tiore; kis oratO'oblongis, abasi postice gradatim ampliatis. apire sut
abrupte rtttandatis, plaga transrersa ba$eos depressa; pedihu» yra-
cilibux, femoribus rix rlaratis, — Plateau d'Ankara (//. l*erner] ; un
seul hidi\idii.
Remaniuable |iar s<*s élytres en fornit* de gourde, nipiielanl assez
bien F. consul l^f., de Saigon, mais ennire j)lus aUéiuiées V(*rs la Ikisc
a\ec lt*s ê|tauk*s effacées; le C(»rps est bien [ilus étroit.
▲athicos carmalita n. sp. — Long. 1 !2 .'1 à 7 inill. - - Sut rlmi-
yalMf. squalide rufescens, capite plus miuusre (fbsrurinrf', sut //*•»>#•
§riseo-put^seens ; capite subquadrato, planiusniln^ lindhnrwe imuln
laitore, haud distincte punctulato, angulis posttris imnim oldusis,
inier anteunas impresso, tuberculîx autentinriis priHlurtis, nnfi'itnix
prothftracis basin superantibus, sat grnrilibus, npirrm versus gmdntiiH
rrassioribus, artirulo /** crasso, sequeutibus fere aequilnntjix . pmthnnire
216 L. Fairmaire.
hreviter ovato, elytris fere dimidio anguÊtiore, posiîce tir smsim
angustato, lateribus antice cum angtilis rotundatis, dorso subtilissime
punctulato, pleuris haud impressis: elytris oblougo-ovatis, ad humero$
parum rotundatis, subtilissime dense punciulatis; subtus inagis rufus,
pedibus dilutioribus. — Environs de Suberbieville {H. PeiTier).
Ressemble extrômemcnt au quadraticeps Fairm., mais les antennes,
au lieu de grossir peu à peu vers l'extrémilé, ont les 4 derniers articles
sensiblement plus épais que les précédents, le corselet est plus étroit,
plus atténué vers la base, plus déprimé, les élytres sont moins courtes
et plus parallèles.
Anthicus cribellatus n. sp. — Long. 3 mill. — Oblongus, piceo-
fuscus, nitiduluSy vix distincte parce puberulus, undique deme sat forti-
ter punctatus; capite basi fortiter sed breviter niedio sulcatulo, antice
obsolète biimpresso ; prothorace sat brevi, postice vix angustato, fnargine
antico utrinque obsolète impresso, pleuris haud impressis; elytris ad
humeras parum angulatis, post scutellum transversim fortiter impres-
sis^ fere sulcatis, dense aequaliter punctatis; pedibus testaceis, anten-
nis obscuris, gracilibus, prothoracis basin superantibus. — Suberbie-
ville {//. Perner).
Cet insecte est remarquable par la forte impression qui sillonne
transversalement la base des élytres, ainsi que par la sculpture de la
têle. Il a le faciès de VA. p;r.s5/ro//«> Fairm., mais son corselet est très
différent et l'impression de la base des élytres est très forte.
. Anthicus gibbosulus u. sp.— Long. 2 12 mill. — Oblon/fus, ron-
vexus, valde nilidus, rufus, elytris fusco-piceis, parte basait fere tertio,
vitta transversa post médium, sut uram haud attingente, et apice extrenui
rufls, tubrrculis basalibus rastaneis; capite paulo obscuriore, convexo,
fere globoso, vix distincte punctulato; prothorace valde convexo, lateri-
bus fortiter ac laie cavato, dense sat subtiliter punctato, ante basiu
paulo angustato et supra leviter impresso; elytris oblongo-oratiSy medio
vix amplialis, apice obtuse acuminatis, basi punciulatis, a medio postice
laevioribus, ad Uumeros angulato-rotundatis, basi utrinque sat fortiter
(/ihhosis, dein transversim forlitrr impressis; pedibus gracilibus, femo-
rihus parum ctassis. — Environs de Suberbieville [H. Perner).
Remarquable par son corselet fortement convexe, les 2 tubercules
hasilaires des élytres également très convexes et teintés de brun, sui-
vis d'une forte dépression iransversîiie; la ponctuation est à peinr
distincte.
Faune eoléoptérique de la Région malgache, 217
▲nthicas strictlcoUis n. sp. — Long, i luill. — Oblomfulua, levi-
ter roarexwt, i^fwi, mt nititius, glaber, elijtris medio vit ta transvrrsali
fusmla, maie limitata onwtia ; rapite bretissime orato, mt romexo,
posiire attenuato, vix penpirue punciulato, antennix gracHihua , apice
pnnlo rrasxioribufj prothoi'acùt basin haud allingentibm; hoc valde cou-
rextt, anie bwtin fortiter conxtricto et lateribus late foreato, força
tidsrendente, dorso subtilimme punctulato, basi transversim obsolète
Jttriatulo: ebjtrin ovato-oblongis,ad humeros mt angulatis, medio leviter
ampliatin, apice $at fortiter declivibwt, coujnnctim rotiindatis, dorso
ftense subtiliter punctati* , ad scutellum nirinque obsolète gibbosulis;
$ubtU9 rum pedibun concolor, his paulo dilutioribus, sat gracilibus. —
lùiviroiis de Suberbievillc (//. Perrier).
Hemarquablc par les profondes fossi'Ues des flancs du corselet, (|in
sont réunies en dessus par un sillon transversal et par sa coloration
entiêremenl rousse avec une bande noire sur les élylres. Ressemble
assez au }9Mculidorsis Fairni., mais un peu plus petit, bien plus iinemeiit
ponctué avec les impressions du corselet bien plus i^Tandcs, plus dé-
«-ouvertes, et réunies en dessus par un sillon transversal.
▲athiciis moerens n. sp. — Long. 1 1.3 niill. — Oblnngus, uuxlire
nmrexu$j picencens^ sat nitidus^ subtiliter pallide pilosulus, dense punc-
tuiattureapite subquadrato, sat nmrexo, an tennis paru m gracilibus,
prtttkoracis basin hawi superantibus,apicem versus leriter crassinribus ;
protkorace fere subgloboso, rapite haud angustiorcypleuris h ami impres-
si*: ftytris subparallelis^ ml humeras sat angulatis, apice separatiin
rotundatis: sat dense punctatis: pffgidio haud obtecto; sablas rum pedi-
bus paulo dilutior, — Knvirons de Suberbicville.
Ci't insecte et le suivant ont le corselet presque gldbuienx, tri*s con-
vexe, élargi en avant, peu réln»ci en arrièn» e! sans impressions dis-
tinctes sur les- flancs. Le moerens a les éhtres plus obloiigucs. [ilus
parallèles et plus ponctuées, sans parler de la cnbiration.
▲nthicas crasslcoUis n. sp. -- Lnn;?. i inill. — Oblongus, con-
rfxuM, testaeeo-rufus, nitidulus, pilis pallidis sat la.re vestitas; capite
nulngundnitOj ronvexo, punetato, hawl carinato, anguUs postire nindire
nètundatÎM, anttnnis breribus, parum gracilibus: prothorare hrrriter
»rato. capite vix angustiore, valde nmre.ro, sulMjloboso, postire parum
nnguMtnto, subtilissime punctulato, pleuris haud imjnvssis: elglris snt
hrerihun, ad humeras rotundato-angulalis, post médium angastatis, dm'sn
sultifissime punrtulat is, apice sep4i ra t im rot u nda t is , pggid i a m h a ud ob t r
gentibus ; pedibus mediocribus. — Kn^ imns de SulM*rbie\ illi> Jl. IWrier).
218 L. Fairmaire.
GURGULIONIDAE
Genre SYZYGOPS Sch.
Ce genre, fort rare dans les collections, a été créé pour un Curculio-
nide très curieux, appartenant à la faune des lies Maurices et Bourbon ;
il est d'une petite taille et remarquable par la disposition de ses yeux
qui sont contlgus, paraissant n'en former qu'un seul, et en saillie sur
le milieu du front. Le type est l'espèce suivante :
S. cYCLors Oyll., Scb. Cure. I, p.51o. — SuborahiSy tesiaceus, anten-
nis pedibusque dilutioribus, ihorace fusco, granulatOj albido-squarnoso,
ehjlHs striatO'punctntis, fusco-teHaceiSy squamuiix albidis variegniûs. —
Ile Bourbon.
Plus tard une deuxième espèce fut décrite dans le môme ouvrage :
S. uYSTRix Rosens., Sch. Curcul., V, p. 832. — Subovatus, fusco-pi-
cens, sat deme silaceo-squmnosuSy antennis tibiisquefeniigineiSj fhorace
profunde, valde remote punctato, elytns subovalibus, profunde stnato-
punctatis, inaequalibus, parce rigide setosus.
Depuis, Guérin-Meneville a publié dans son Iconographie du Règne
animal cinq autres espèces dont je reproduis les descriptions ci-après.
Syzygops tuberculatus Guér., Icon. Règne anim. Ins., p. 142. — Long,
o mill. — D'un brun noirâtre couvert d'éc^illes, d'un gris roussàlre,
couleur de bistre. Corselet ayant de gros points enfoncés peu nom-
breux, avec les côtés garnis de quelques écailles subtronquées. Élytres
presque aussi larges que longues, arrondies et bombées avec des stries
de gros points, plusieurs forts tubercules et des cils courts el raides en
dessus. — Ile Maurice.
Syzycîops Desjardins Guér., /. c. p. 143. —Long, o mill. — Semblable
au précédent pour la couleur générale, mais plus allongé, ayant les
côtés du corselet et des élytres garnis d'écaillés bronzées, avec quel-
ques cils courts. Base des élytres portant en dessus 2 carènes assez
élevées, 3 ou 4 tubercules en dessus et un plus fort tubercule en ar-
rière, donnant à la partie postérieure du corps un aspect trifurqué.
PaUes (l'un brun marron avec peu d'écaillés bronzées seulement sur la
massu(» des cuisses. — Ile Maurice.
Syzygops Fi'S(nPEs Guér., /. c. p. 143. — Long. 3 mill. —Noir, couvert
de très lines écailles clairsemées d'une couleur métallique bronzée.
y^mmf ct^éi^Un^mf 4f ht R^^i'tm m'ûgachf. 219
Êl>tre> a>aDt àe fûMes tnces de côtt^s U'Ugitudinali-s et «luelques cils
nîdes rt c^'urts. Anteimes et pattes d'un brun fau^e. — Ile B-airLk*n.
STZTG*>f< p«A<Pfi*5 (lUrr.. /. '•. — lArBS. 3 mill. — Noiràtn\ mais vu-
tit-rement CMurert de lines êcaillis tiv> ^'irêes et d'un U'aii vrri hril-
bnt. Patt*^ iKârâtres, sans t-cailles. — Ut- Ik'urtK:*n.
>TZTô"i-s oixEREis GuiT.. /. r. — Li>ng. 3 mill. — Bnm n-'initre. ci'U-
veii de finrsi écailles d'un rend ivbbnchâtre. surtout sur les OMtrs, avee
|t» dessus varié de taches çris*^ roussâlivs. IVs cils raides sur les
rh très H sur le devant du ntsire. Patti'^ variées comme tout If corps.
— D** Maurice.
A ces Srpt espcces j'ajoute deux nouvi-U^s :
n. sp. — Ll'Dî:. 3 mill. r-fi. ai.*/. —
Iifti0mf€r<êr4itms^ pamm (ûnr^xn*, pire*. l Ht, pins minfisv^ ruf^ar^Hf^inth-
tUiUr dfm»f fqwamuhtMusJiitfribMS rindim^inUiri* : ntxtro npire i*imht
Ê-ufrtnntU, ocmiis rotiligttés; prfftkorar^ tniHxm*'. auti^^ A^ifi*/ 'imjux-
iHtr^, Icirribus ptirnm nrrmnti*: eltfti'is •.r*i/i.< . p**ftû-^ tiinjtiftatis,
tnht ilUtfm^ tIrialU, $triU pu mrt H U\ tis . ititnrnl Jijt , /* ■ i * i" y r ,-,k.*^ # / » w ,
aiterm»Ui m om rexiusm lis : liiju^i /i/m ri-ifMprffs ix *t i^rit^t tu^'^i * # .<.,■• i r*»
hispiéiiM^ tmbrrf p(i$tiro ftnmlo ex»Min*, apîr^ mnijii^ hisii*hô", hum^ris
imfmJimtis, hrrriter iiiimtHUs : $uhtusrHm p^iiOu* nif^f^'^mc. — IL- Bi'Ur-
Var. : umicftior, Hyimnim rutfuJis tHmjis dittÎH^ti*.
L.a CMk*ratii^n verlt» des ciMésrsl parfi>i> d'un iTis un |H-n r-us^ritn*:
l»-s Ci «tes d^-s élytffs sont tr^-s vaiial»U*s ainsi init* )••> iiniir^ssions «pii
s* 'Ut ass«-z stiuvent oltliqiit*s.
SyvysopsCoqaerelil n. sp. — l>>nL'.3 mil]. fi<W. ''/-. Firinc
du pn'-o*d«*nt« mai > plus Ct>n^i*xe rt <runi*c«*li>niti«>n ^•>n^^:lt^••(l:l•■ ,1 ili*
tiv* {•'■liti-s èraillt^ avec des taches tl'un hnin plu^ "ii m. -in- (••ni»' sur
les rhiivs, mébngée> dt* i|Ui'li|Ut^> tP*s |M'tit«*> i;««lif^ d** pul»«»>i*.*iui*
ttbnctiâtre fonnant parfi*is d«'S lKiiuit*> pln^ <>n ni'>ii)< iilirp]ii»'S ^nr la
partit- piiStériettre: le corst-lfl a i liaiplfS l»riini'S \;in:i!»l«-: 1»- \tMi\
s<«nt plus gnis, à peine sé|iari*s: If ••••r>flft fst fiTtriiifiit fi n^-v «Ifii-
•«'•oient pi»nctué, pnsque niirulfiix. li-^ »'lytri*> -'iil plu- rii\f\f>.
m**ins rétrécies en arri»n\ a'i>f7. ("rt'-iih-nl p«'iKiii.f- in !ij:ii'- i ••i:u-
li»-n*s, mais sans rotes, ni strii;^. >:tuf -ur If- r-ii-- 1^- inMi*? «|fS
H\tn*à s«»nt variables. U* plus •^-•iivfnl flli-^ x..ni •prii-.-. iij:ii- T-r-
nieut parluis. après le milifii. uiif l»:iii(lf ir:in>\i'r-.'i!f[iii'iii <>t'Iiiiii*-. >•*
220 L. Fairmaire.
joignant aux flancs, et relevées en avant par une teinte brune, foncée,
les petites taches blanches disparaissent souvent; les soies qui hérissent
les élylres sont plus courtes. — Hé Bourbon [Coquerel).
m
C'est à cet ami regretté que je dois plusieurs individus de ces 2 es-
pèces, qui ne peuvent se rapporter à celles déjà décrites.
Proictes pictus n. sp. — Long. 3 mill. {rost. excL). —Ressemble,
assez au Coquerelii Fairm., mais notablement plus étroit, et diiïé-
remment coloré en dessus ; d'un roussâtre clair, un peu rosé par place,
le corselet ayant sur le disque 2 bandes brunes très rapprochées, les
élytres ayant chacune 2 bandes basilaires brunes assez courtes, un
petit trait de mémo couleur sur les épaules avec une petite ligne
transversale très courte de fines écailles d*un vert clair sur la base
même, puis, un peu après le milieu, une assez grande tache brune un
peu oblique, éloignée du bord externe, atteignant la suture, et une
autre tache plus pâle, peu limitée, avant l'extrémité; les stries sont
assez fortes, les intervalles légèrement convexes, la suture est un peu
convexe, entièrement roussâtre, sauf une tache au niveau de la tache
antéapicale ; les flancs ont quelques maculatures brunes ; tout le dessus
du corps couvert de petites soies roussàtres hérissées, assez courtes ;
les flancs de la poitrine, les côtés de l'abdomen et la base des fémurs
sont couverts de fines écailles d'un vert métallique, les fémurs ont une
faible tache brunâtre. — Madagascar; ma collection.
Je dois cette élégante espèce à l'obligeance de M. Bovie.
Taplirorblnu» n. g.
Corps oblong-ovalaire, assez convexe. Tôle assez large, courte, yeux
globuleux, très saillants, rostre très court, rétréci en avant, confondu
avec la tête ; scrobes profonds, se tennmant au devant des yeux, an-
tennes insérées au milieu des scrobes, assez courtes, ne dépassant guère
b base du corselet, le scape dépassant le milieu des yeux, le funicule
assez grêle, 1"'' article claviforme plus grand que le 2' , massue ova-
laire, obtuse à Textrémité. Hanches antérieures contiguës, les intermé-
diaires peu séparées, saillie intercoxale large, très obtusément ar-
rondie; les 2 premiers segments ventraux soudés, la suture à peine
distincte, très faiblement angulée au milieu, plus longs ensemble qu»-!
les 3'= et 4« réunis. Pattes assez courtes et assez robustes, corbeilles
ouvertes, tarses larges, crochets soudés.
La place de ce nouveau genre est difficile à préciser; par son rostn^
faillie coléoptérique de la Région malgache. 2il
ci»urt, son scape ne dépassant pas los yeux, los crochets des tarses sou-
•lés il se rapproche des .Edophronus, mais le rostre est confondu avec
la ttHe et rétréci en avant avec un sillon médian et le corps est ova-
laire-(»blonf
t^'.
TaphrorhinuB brevicorniB n. sp. — I^nj^^ 6 mil!, (rost. incL).
— Oblongo-oratus, conve.rus, piceux, indumento subtilissime sqiMwu-
lo$o dnerarUhgriseo dense rentittix: capite btrvi cuin roslvo confuso,
kocbreri, antice atténuât o, supra planato et fortiter citm f route sulcato,
nntennis brevibus, rufescentibus, clara fusca; prothorare transverso,
hreri, etytrùt ratde angustiore, antice angustato, lateribus rotuh-
dato,basi fere recUt, medio tix sensim obtuse angulato: scutello minu-
tissimo, anguêto, denudato: ehjtris ocatis, basi trunratîs, ad humeros
ptiulo obliquatiM et extus sat angulatis, postice hand am pliât is. subti-
liter pHnctutato-^ultstriatulis, interrallis rix converiusculis, sutura
pauloconrexa; pedibus sat validis, brecibus, tarsis latis, uiiguibus cou-
natis. — Région do TAndroy {Decorse) ; ma collection.
Barlftims scabrosus n. sp. — Lonj?. ^ ii mill. rost. e.rrl.). —
Plus court et plus large que le B, uniformis Fairm., dont il oITre lu
\estiture, mais un peu plus sombre; la tête est pins plane, le rostn'
plus long, dénudé et convexe à Textrémité, légèn^nent sillonné entre
k*s ant(*nnes; le corselet a des bandes grises pins distinctes, il est un
pou plus court et plus arrondi sur les entés; les éiytres sont plus ar-
nmdies en arrière, a stries plus marquées, les intervalles 3 et 5 re-
lovés ainsi que la suture et garnis d(* tuben-ules assez distants, un peu
tivabiros, plus saillants postérieurement, le 7" intervalh» à prine indi-
qué. In partie marginale peu régulièrement ^irranuliMise. - Madagascar;
donné par M. Bovie.
RhynchoniyM n. g.
fjonre» se rapprochant des Rarianus pour la fornit* générait*, a\(*c
los scrubes apicaux un peu déiMMivcrts vu dessus, mais h* rostn*
«'St plus largo, les yeux sont plus saillants, plus écartés, et 1rs ant<'iini*s
sont tiioD plus longues; le scapi* atteint le milieu du corselt>t <'t le fii-
iiinile dépasse le milieu des élytrcs. les i premiers articles longs.
Miliégaux, los suivants bien plus ctuirts. la inassu(* oblon^'iic. aru*
minéi*, à peine plus épaisse, triarticulée; le corselet est court . pas plus
largi5quc la t^te, bien plus étroit qu<* li>s élytrt>s qui sont très hrièM*-
niont oratoires, très convexes; elles sont hérissées di' j^rands poils
iîi L. Fairmaire.
raides, le reste du corps porte des soies assez courtes ; le pattes sont
médiocres, le 3* article des tarses est profondément bilobé, les crochets
sont assez petits et soudés à la base.
Rhynchomys lone^icornis n. sp. — Long. 4 1/2 mill. {rostr. incl.)J
— Ovatooblongus, convexus,fus€tÂS, indumento griseo restitus, protho-
race viWs 3 dilute bininneis, paulo eleratis et plagulis minutis grùms
variegatis, undique setosus; capite brevi, cum rostro subtilissime as-
perulo et medio sulco tenui, apice obsoleto impresso, rostro piano, au-
tice vix angustiore, apice late einarginato; prothorace rix iransverso,
antice et postice aequaliter pa)v,m angustato, lateribus leviter arcuatis^
panim dense punctato-asperato, margine antiro magis dense setoso; ely-
tris brevissime ovgtis, longius hispidis, substnatû-punctatis, interrallis
plants, subtilissime coriaceis, dorso post médium et ante apicem albido-
plagiaio; subtus cum pedibus concolor. — Plateau de FAndroy [De-
corse); ma collection.
Cet insecte ressemble beaucoup à certains Peritelus; il est remar-
quable par la longueur des antennes et surtout du scapo. Il me parait
voisin des Platycopes, mais son rostre est plus large, plus déprimé,
sans parler de la longueur des antennes.
Corecaulu» n. g.
Ce genre paraît bien voisin des Caulostrophus par son rostre court,
confondu avec la tète, à scrobes courts; mais ses antennes courtes,
le scape atteignant seulement les yeux, la présence d'un écusson bien
développé le rangeraient près de Eunjmetopus Scli., dont la forme est
bien différente, analogue à celle des Strophosomus. La télé est large,
sillonnée au milieu ainsi que le rostre, qui est fortement échancré au
milieu, les yeux sont petits, saillants, le corselet court, transversai,
les élytres ol)longues.-ovalaires, à peine plus larges à la base que le
corselet, faiblement élargies en arrière, très arrondies et fortement dé-
clives à IVxtrénnté; les hanches antérieures sont contij^Miës, les cro-
chets soudés.
Gorecaulus breviceps n. sp. — Long, .'i milL {rosir. e.rcL). —
Ovatooblongus, convenus, postice levissime (impliatus, piceus, indu-
mento squamosulo fnnnoso-griseo dense vestitus; capite lotit y breri, cum
rostro dense punctiilato et medio sulco tenui impresso, rostro antice le-
viter attenuato, apice emarginato, lalitudine hrevinre, scrobibus sut-
catis, arcuatis, antennis rufescentibus, prothoracis maryinem anticum
Faunf coléoptèriquf de h Région malgache, îJ3
kawt fitperanie, ttcajto ochIuw tantiim attingente, funiculi artiruh
/* eeieris longîore, ki» brecibus, rlarn $at craisa, ovatUy infu,trata : pro-
ikoracf breri, elgtrh cix anguittiore, antice vix aiienuatOy latenbusfere
rectis^doi'so Ml gi^wse ifparsim pttnctaio, margine poftico u trinque !ate
Irriter sinuato, angulis acute reiroversis, ehitrontiu basin fere ampler-
fantibu»; êcuiello $ai magno, paulo transrerso, apice rotundato; Hytris
*ui kNMfrùS talde obligtMtis, raldecoiirexis, apice mt fortiier declivibus.
Irriter striai ulo-puncl al i*, interrallis plants: subtus cum pcdibus con-
ndor. - Plateau de FAndroy [Decorte' ; ma collection.
Ot insecte rappelle tout à fait le Caulostrophus Jareti Reitt.. de
<Srèce, dont il dilfère, outn» la brièveté du scape, par la foniie du cor-
selet et des él y 1res qui sont très arrondies et très déclives à rexlrémité.
I^afforanlns n. g.
ile nouveau genre appartifiU au groupe des Bracli> déridas et se
rapproche du g. .Edophronus par st»n corps oblonj:, ses aniennes dont
II» scape ne dépasse guèn* le bord postérieur des yeux, les crDcht'ls des
tarses soudés et le rostre court, peu à ptni rétréci en a\îinl, plane en
dessus; mais il est un peu plus long que la tête et les yeux sont con-
\e\«»s, saillants; le corselet n'est pas transversal, les élylros sont
«•blongo-ovalaires av«»c les épaules elTacées, les tarses sont assez courts,
assez brgeSy et le 4" article n'est pas très allongé. — U»s scrobes st)nt
anpiés. mais non brusquement, et paraissent également réunis en
dess<^ius |Kir un sillon transversal. \a* faciès est celui d'un très (M>tit
Bnitkyderes.
La^ocauluB latifrons n. sp. — Long. 4 12 à o niill. —(thiouyus,
»al fortiier conrexus, fuscus, indumcnio snbiilixsinêr sqfiamnlostnjriscn-
rinerascente aut lutoso-griseo dense veslitus^ laterihus dilitiior, fuotho-
race lineisaut rillulis dilule brunneis Umgitudinnliter siguato^ nnuliana
plus minusre abbreciata aut obsolescente, elgiris maculis brunncis mi-
uutis nutuerosis, plus minusre con/luentibiis rariegatis: capite lato,
metlift sulculo tenui, in wxiro prolongnto signato, orulis ,</!/ minufis,
^tHreris, talde distantibus, nmim plaim, n bo$i Icritcr atft'uuotn^ apice
sat arute emarginato et interdnm stinnomlis oiinulissiiHts mi'taHinix
sptirsuto^ antennis squalide i nfesccut tint x ^ rlarn dru si* yrism srrircn ,
hasi fusea: pmikorace longitudînr hand lati(n'i\ Interihus Irriter nr-
matis, dorso jHirum dense punctato, basi obsidrir marginata: srulrllo
rixperspicuo: elgtris orato^ddongis, subh'litrr panrtalato-sfriatalis^ in-
terrallis ronrfxiuseulis, ad latera planis, .sabtiUssiine conacris et srinlis
224 L. Fairmaire.
minutissimis brevibus sparsutis; subtus cum pedibus concolor, imma-
culatiis, his validiusculis , feinoribus paulo clavatis. — Madagascar ;
obligeamment donne par M. Bovie.
Lagocaulus femoratus n. sp. — Long. 4 mill. — Même forme
que le précédent, mais coloration plus sombre, d'un gris cendré plus
intense avec de nombreuses taches d'un brun noirâtre plus ou moins
continentes ; la tète et le rostre sont moins plans, Onement rugueux,
le sillon médian peu marqué, le rostre est parsemé de fines écailles
métalliques, les antennes sont d'un brun foncé; le corselet est plus
large, transversal, plus arrondi sur les côtés, ruguleux avec une ligne
médiane saillante; les élytres sont plus fortement striées, avec les
interstries plus convexes, plus ruguleux, presque granuleux, les côtes
sont un peu grêles avec les taches plus rares, les pattes sont conco-
lores, les fémurs antérieurs sont fortement renflés. — Majunga; un
seul individu donné par mon ami le D** Puton.
Jiaarophtlialinas n. g.
Ce dernier genre présente le faciès des vrais Stigmatrachelus , un
corps un peu allongé, un rostre assez court, un corselet impressionné»
des élytres à stries largement ponctuées, et les segments ventraux de
même proportion ; mais il en diffère notablement par les yeux qui, au
lieu d'être assez petits et peu convexes, sont assez gros, globuleux et
extrêmement saillants en dehors, la tête se dilatant de chaque côté en
un gros tubercule en dehors duquel sont portés les yeux ; le rostre est
carré, plus étroit que la tête dont il est séparé par un sillon transversal
droit, les scrobes sont obliquement descendants, profonds et courts,
les antennes sont insérées presque à leur extrémité, elles sont grêles,
à en juger par les premiers articles, le scape est très grêle, épaissi
seulement à l'extrémité, le l»"" article du funicule n'est pas plus
court, mais plus gros à l'extrémité que le 2*, les autres manquent; le
corselet a la même forme, mais les sillons sont représentés chacun par
deux petites fossettes ; l'écusson est à peine distinct ; les pattes sont
semblables.
Saurophthalmus oxyops n. sp. — Long. 9 mill. {rost. eccL), —
Oblongus, coniexusy fusctis, indumento griseo-cinereo dense restitus,
opaculus; capite lato, utrinque inflato, oculis globosis extus produ4:tis,
frante inedio breviter sulcata utrinque i^osa , rost ro paulo depresso ,
lattribus leviter carinato; prothorace elytris angustiore, conico-trun-
cato, medio et utrinque bifoveato, marginc antico recto, postico profunde
Faune colèoptérique de la Région mnUjaehe. 225
hhinuato: scutello minutissimo . nigro; elgirix oblongh, nd humeras
pnulo angulatis, sed extux hnwl augulosis , postire pnitlo rompressis,
Jttrii» fMirum impirssh, punctulatis, xed punctis majoribus fusris la,re
MparxutiJf, sutura postier magis elerata: pedibns obscurioribus , fenio-
ribu$ tibiisque medio mMalHeo-griseis. -=- Mudngascar: ma coUoction.
Sticrmatrachelas angulifer ii. sp. — Long. 7 1 â niill. [rost.
t'.rcl,]. — Oblongus, sat eonvexiix, induinento lutoso vesiiius, liturix
pireolis rariegatus: eapite ïatiusculOy f route medio sulcata, rostro bre-
riusrulo, apiee obtuse, medio sulcatulo: prothornce transverso, nntice
angustato, medio sulco denudato profunde impresso et utrinque milcis
Minoribus comitato : scutello minutissimo: ehjtris oblonguorntia, basi
Htrinque obliquatis et extus angulosis, modiee punctulato-striatis , in-
terrallis ronrexiusculis, basi al te mat im paulo magis eleratis, basi
paulo brunneo nebulosis, medio macula oblique traitsversa, ad suturam
cum macula altéra angulatim ronjuncta bruiinea, antice sat limitala,
postice dilacerata, parte post médium irregnlariter mantlosa : subtus
nttn pedibus dilute piceolus, femoribus posticis medio pnllidis. — Mada-
^srnr; donné par M. BoNi(*.
ni*ss<*nible un peu au biarruatus, mais Ir corsi'h't ost IW'S dilTiTciit;
\«»i5in du rinerarius Faimi., mais plus petit <»l dilTén'iniiHMil rolt»n''.
Sti|n>^*^i*<^^®l<KS^^<^<^uata8n. sp. — Long. 8 mill. ,;u</. e.rrL].
— ttblongus, sat contexus. indnmeuto dilute cerviuo restitus et lituris
pirt^ttis rariegatus, piy)thorace rittis 2 dorsalibus approximaiis et utrin-
que maculis aiiquot, eliftris Imsi macula trausrersa arcuata, medio citta
transtersaii netmlosa et macula au te apicem piceoli:(, fmnh' iiitt'r oculos
breciterstriata^ rost tv sat obUnujo ^ medin obsolète linea obsrura signa tu,
apire pivfunde emarginato , anteunis pireis, sat elfmgatis, srnpu orulo-
rum médium attingentibus, funiculi articula t" npin* inrrassnhi, se-
rnudo Ikauil longiore, clara nraUMfbhtnga , sat arumimitn : prothararr
tratisrerso, antice jHiulo a»gustion\ haud sutrata, ner farralata, Imsi
(iirtiter bisinuato : scutello mtflitH'ri : eti/tris oratoahhmgis, i»ast médium
nngustatis, striât uto-puuctatix, punctis Uenf imprrssis^ intt'nnllis pla-
Miusculis, subtiliter densissime squnmulusis, lituris picealis puuin iflu-
liiiix: subtuscum pettibus aurusa-squamasulus, si'guienta rrntrali /' dun-
bu* sequentihus cuiijuuctis pnuh Inrcitin', [l'untnlm^ ptinln rhnntis. —
.Madagasc.ir: ma collection.
Par 1(* g«*nn* de colnnilion ri li* rorsrlrt sans >illi'ii. ii'll»* <*spèri'
iHiurnil SI? rapprocher des .S. I*rrrirri , iimiimus^ l'I»;., mai- ]•• r<'ip<rst
îiiiMi plus <Hn»it.
226 L. Fairmaire.
Stigmatrachelas quadripictas n. sp. — Longf. 12 mill. {rosi.
lexcL), — Forme du scutulutus, mais d'une coloration très différente,
d'un roussâtre obscur, plus clair sur la tôte et le corselet, les élytres
plus foncées, ayant chacune 2 taches blanchâtres mal limitées, Tune
avant, l'autre après le milieu,'Tin peu transversales, s'effaçant avant la
suture, le reste couvert de petites taches brunâtres, oblongues, peu
serrées, quelques-unes sur les taches blanchâtres, le corselet est aussi
un peu brunâtre sur les côtés; la tête est assez large, finement sillonnée
au milieu, séparée du rostre par un sillon bien marqué, très obtusé-
ment angulé, le rostre court, ayant au milieu un sillon noir qui se
bifurque en avant en laissant un écartement déprimé, d'un brun noir
brillant ; les antennes sont assez grêles, le dernier article du funicule
n'est pas plus large que les autres; le corselet est assez court, bien
plus étroit que les élytres, rétréci en avant à partir du milieu, avec-
un fort sillon transversal antérieur, la partie postérieure finement
sillonnée au milieu, ayant une faible impression de chaque côté; les
élytres ont des stries médiocrement profondes, mais fortement ponc-
tuées, les intervalles un peu convexes, la suture plus saillante à Tex-
trémilé; le dessous est sans taches, le métasternum a une profonde
fossette au milieu, le 2« segment ventral est aussi long que les t sui-
vants réunis. — Madagascar; ma collection.
Stig^natrachelus scutulatus n. sp. — Long. 8 mill. {rost. excL),
— Forme do 17/. ornahiSj mais un peu plus court, d'un brun noir,
couvert d'un enduit gris blancliâire, parsemé de nombreuses petites
taches d'un brunâtre très clair, irrégulièrement disposées; tête séparée
du rostre par un sillon oblusément angulé, ayant, entre les yeux, un
court sillon longitudinal, plus profond en avant, brièvement dénudée
au sommet, yeux médiocres, peu saillants, rostre s'élargissant en
avant, largement échancré à l'extrémité avec les bords finement ciliés,
scrobes assez fortement arqués, antennes grêles, 2« article du funicule
plus long que le 1", 7« non élargi, bien distinct de la massue qui est
brune; corselet bien plus étroit que les élytres, peu rétréci en avant,
un peu ruguleux, ayant au milieu de la base un court sillon et, de
chaque côté, une courte fossette avec, en avant, un point oblong, bord
postérieur un peu bisinué ; élytres en ovale court, très convexes, un
peu ongulées aux épaules, à stries ponctuées peu marquées, les
points écartés assez gros, et plus enfoncés vers la base, intervalles
presciue plans ou à peine convexes; pattes assez fortes. — Madagascar,
donné par M. Bovie.
Les petites taches brunâtres se f«uident parfois en une teinte plus
Faune coléoptérique de la Région malgackf. iil
•Ml moins étendue, el le tour des ptiiuls parait d'un gris lileuàtro très
cbir.
Gel insecte a tout à fait le faciès des HoiHa^onfichu.<. mais 1«' ± sc^-
ment ventral est aussi long <]ue les 2 suivants n'*unis et le 7' article
du funicul«' est aussi gr^le que les précédents. Le corselet est trans-
versal et ne pn'^sente qu^un court sillon an nûliru d<* la luise et une
c^>urte impression de chaque côté.
HoMAEONYCHis Faust. Stett. ent. Zeil., 18îH), p. 16î>.
Ce geniv détaché des Stiginatrnrhe!u$ comprend quelques es|vces
viHSines de VorHtitus 01., répandu dans les collections, et qui diiïèn^ut
par le bord supérieur des scrobes touchant le bas des yeuv, la saillie
intercoxale plus étroite, le i' segm*»nt ventral à peine différent du .y
pour la lon^eur et W 7' article du funicule transversal. Les dniv
pn*miers caractères ne paraissent guère marqués: on peut ajouter que
le curies est plus massif, le corselet sans carène médiane et sans
siUi>ns lat4'*raux. et les élytr«'S plus brges. Les antennes sont aussi
moins grêles, les derniers articles du funicule sont plus courts et plus
carrés, le dernier est rarement plus transversal qut» les autres.
Le t}p«* du genre est Tespi^ce suivante que je ne connais |ias.
H. LEPiDis Faust., /. r. — Long. 10 miil. — Lati" ovatux, ronre.rus,
niger. dente litiào-^uaMOSui et setusus: cnpite, ivfiro fn»cii$que eUj-
troruM squamis griseit minuti* HfHWitiiH restitix: im-hIis haud promi-
MM/â; fro» te plana confertim punrtata^ ctinaliculaia : roalnt laiUudinr
hngiori^ pterggiin parum divariaitix, rariiintn, apire trianijuhiriter
ejritto: articulo l" funiculi secundo loiiyiori, 7" trnusrersu relû/nis
taiiori ; prothorace tninsverso, dorso pulvumU)y hngitndhialiter utrhi-
que hasin rersus bi'eri$siine obsoleteque impvesxo; eUjtris ni in ornalo
formatés sed winus ronrexi*^ utriis motlire profundia, inlfistilUa pnulo
nmcexioribus : corpure subtus pedihusifue niffro-maruiatis. — Mada-
gascar.
Hessemble à Vomatus, mais la tètt* «M le rostre sont plus étroits, 1rs
yeux moins saiibnts, le l"* article du funicule est de nioitit' \\\\\<
long que le 2*, le 7* t fois aussi large que long et adhérent a la
massue: le d(*S3ln des éhtn's est analogue. consi>lant en tarins
(onoVs qui forment des bandes lrans\ersale> interrompues. 7.igza;:ur«*s.
s«»rr«'t»» chei Vornatus, très écartées et autrement garnies <he/. h'ptdns,
étant c«»uvt'rtes de soles obliques, imires sur le-i iaehe< li»nré«'>, l»l;in-
cliâtnrs sur les pbces claiivs.
2:^ L. Fairmaire.
Le Stigm. flexuosus Pasc, Journ. Linn. Soc, 1886, p. 324, avec le
7*^ article du funicule large, mais ayant le dessus et le dessous du
corps glabre et sans taches, appartient vraisemblablement au genre
Homaeonychus.
Honiaeonychus fasciatus n. sp. — Long. 12 mill. {rost. excL).
— Forme de Vornaius, mais couvert d'un enduit jaune roussâire avec
des taches d'un brun peu foncé, le corselet presque entièrement de
cette dernière couleur sauf sur les côtés et en avant, les élytres avec
des bandes très irrégulières, une oblique près des épaules, une avant
le milieu, commune sur la suture donnant, de chaque côté en arrière,
naissance à une tache qui rejoint le bord externe par échelons,
une autre commune après le milieu, transversale, n'atteignant pas le
bord externe, et une autre oblique sur les côtés en arrière; la télt»
est séparée du rostre par un sillon angulé et a un très court sillon
entre les yeux, le rostre est un peu élargi en avant, rugueusement
ponctué, caréné au milieu et sur les côtés, les antennes sont brunes,
médiocrement grêles, les 4 derniers articles du funicule sont plus
courts que les autres, un peu transversaux, le dernier pas plus, non
accolé à la massue; le corselet est bien plus étroit que les élytres, peu
rétréci en avant, ayant au milieu de la base une fossette assez profonde,
un peu impressionné de chaque côté ; les élytres sont assez Onement,
mais nettement striées, les stries à peine ponctuées, les intervalles lé-
gèrement convexes ; le dessous est concolore. l'abdomen dénudé sauf
le i^'^ et le dernier segment, le 2« à peine plus long que le suivant, les
pattes sont assez robustes, mélangées do jaune et de brun. — Mada-
gascar; ma collection.
Homaeonychus fuscorufus u. sp. — Long. 10 mill. {rost. excL).
— Forme et coloration du fasciatus, mais plus étroit, un peu comprimé
latéralement; le front est finement pondue avec une forte impression
ou fossette entre los yeux, séparé du rostre par une ligne déprimée
peu distincte ; celui-ci un peu dénudé mais non élargi à l'extrémité,
finement caréné au milieu; les antennes brunes, assez grêles, les der-
niers articles du funicule aussi larges que longs, le 7^ à peine
transversal; le corselet près de moitié plus étroit que les élytres, assez
fortement rétréci en avant, ruguleux, avec une tache médiane noin*
presque en fornn' de croix à branches larges, au milieu une fine carène
longitudinale et 2 taches n(»ires sur les flancs d«î chaque côté, sans
impressions latérales; élytres à stries peu profondes, assez fortement
ponctuées dans la moitié basilaire interne, a j)eine sur les côtés et à
Faune eoléoptênque de la Région malgache. 229
rextrêmité. les intervalles un peu convexes, à taches prescjue sem-
blables, mais plus grandes et plus lisses; cotés de la puitrioe tachés
de noir. Tabdomen un peu dénudé dans le milieu, le 2* segment ven-
tral un peu plus long que le 7*, fémurs largement tachés de noir au
milieu. — Ampasiména [Coiia].
Homaaonyebns prozimas n. sp. — Long. 9 mil), rost. ercL. —
Ressemble beaucoup au fasrialu*, plus petit, plus étroit, un {m'u com-
primé sur les côtés, d*une coloration analogue, mais assez «litrén^uti'
en apparence, d'un brun roussâtrc peu foncé avt*c des taches d'un
fauve grisâtre cbir. b tète ayant deux bandes de Cftte couleur qui
couvre les côtts du corselet en se n'joi^rnant pn*sque au bt.inJ antérieur,
les éhtres ayant une tache oblongue près ûv lecusson. une baudf
transveKale après le milieu, formi*e de 6 taches accoltVs, inégales.
n'arrivant pas â la suture qui porte uot* tache cc»mmune ohlongu<'.
ime autre bandi* iransversalr après le milieu. foriu«M* également dt*
lî taches inégales accolées, puis une tache sutiirale comniune et une
temûnale préoMléc par 2 trî's p«'tites taches, tontes c^'s bandes et
taches tiordées très étroitc*ment de brun : la tét»* est fmem»'nt ni?iil«'ii>i-.
sîllonn^V entre les yeux, S4*parée du rostre p:ir un >ill<«n aii;:uli'*. If
n:kstre est nigueusement ponctué, caréné an njilieu pt >ur Irs côté<.
dénudé, les antennes sont assez robustes, le 1*^ article du funicul** est
lui peu transversal, presque accolé à la massii*-: li* cors«*li*t est légi"*-
n*ment n^tn'ci en avant, ruguleusenient iNinrtué. ip'S tin^Muent caréné
au milieu, â peine impressionné df chaque rôté: |«'> élytres ont la
m«^me ft'rm»» que celles du /VwciafM*, striéis ih* ni«Mii<* a\ec !•*< inter-
valles un peu plus C(»nvexes; le dessous et les (»:itl«'S sont njélan^'<*s
d«- hniu t'\ de n:»ussàtre, le 2^ se<rment \*'ntral a |»*Mn».' plii^ I«mi? qur
b' 3\ — Madagascar; ma collectii>n.
HomaJeptops dnplicatas n. sp. — l>'n^. li â It» njill. O'st.
^jri, . — Ressemble eMn-memeut aux individu-» î <|f 17/. Perri^ri
Fairm. V, chez lesquels b tache basibire d«'> «Ijin-- >»• proh'Ugv en
uni' étroite liande sur le disque des é|ytr'i'>: iij:ti> ii-î la lj:inde i>t tout
à fait drcHti*, non ébrgie à b bas<*. •lonlili'i' d'une l»:in<le plu^ i'tr<<ii*'.
de longueur varbble. sur le milieu di'S coti'*^. ;i l:i h:i><*. ti\*'c !•' }i<»rd
externe étroitement marginé de pub«*^ct'llCi' lil.'inch.itp': h'^ fUms
ont des côtf*s plus saillantes. lî?s«->. lef in(er\:ill*'^ ont ili*-» ;ri.>^ [h»'ui\y
cirrés. réguliers avec des inter\ a II' ■* Ii>s<'*. «i n-.'ii iin'ni«'ni -iri"l«*-
1 AD8. Soc. Ml. Ilel«.. IKM. I» 4«*i
ABB. «OC BbL rr.. Lllll IWI . 1"
230 L. Fairmaire.
en travers; le corselet est semblable; la tète est finement striolée-
ponctuée avec un court sillon entre les yeux et le rostre est légère-
ment convexe au lieu d'être aplani. — Diégo-Suarez; ma collection.
AdUitas n. g.
Ce nouveau genre a une grande ressemblance avec le G. Magdalût
dont il diffère notamment par le pygidium caché sous Textrémité des
élytres, le corselet à bord postérieur faiblement bisinué, non saillant
au milieu, à angles postérieurs non saillants et Tëcusson extrêmement
petit; le rostre est un peu plus épais, plus droit, les scrobes com-
mencent au milieu, elles sont linéaires et atteignent la base; les an-
tennes sont à peu près les mêmes; le corselet est plus ample, plus
large, plus arrondi sur les côtés formant un peu le col en avant; les
élytres sont légèrement striécs-ponctuées; les fémurs sont mutiques,
ou dentés seulement chez les c5.
Adisius rafinus n. sp. — Long. 3 mill. [rost. excLj. -— Pai^m
ohhnguSy sat convexus, fulvo-i^fus, subtiliter sat dense fulvo-pubens,
rix nitidulus, rostro apice, antennarum clava et prothoracis margine
antko angusto paulo funiatis, metastemo infuscato; capite cum rostro
dense punciulatOy hoc elongato, modke gracili, apice paulo laiiore, lineis
tribus tenuit^r elevatis, mediana evidentiore, oculis depressis , antennis
gracHibus; proihorace transverso, ebjtris vix angustiore, antice con-
stricto, lateribus vue arcuatis, dorso dense ac subtiliter punctulato-gra-
nuloso, antice transversim obsolète impresso, basi fere recta; scutello
minutissimo, infuscato; elytris sat brevibus, ante médium postice attc-
nuatis, apice conjunctim rotundatiSy subtilissime punctato-striolatis ,
basi paulo evùlentioribus , iutervallis planis, dense subtiliter punc-
tulatis, intervallo externo postice magisconvexo, sutura paulo elerata:
subtus subtiliter punctatus, pedibus brevibus, sat rnlulis, — Bélumbo
(//. Perrier),
Adisius piceolus n. sp. — Long. 3 1/2 mill. [rost. excL). — Res-
semble au prccédenl, mais un peu plus grand, plus oblong, brunâtre
a\oc les ('iytres plus claires; 1(^ rostre est plus robuste, ayant aussi
3 lignes éhîvées , la médiane bien plus saillante ; le corselet est moins
court, légèrement atténué en avant jus(iu'à rélranglement, la surface
est deuséuK'nt nigulouse; les élytres son! fortement angulées aux
épaules, se rétrécissent après le milieu, leur extrémité est brusquement
arrondie, presque tronquée, les lignes ponctuées sont bien visibles,
presque striées, s'elTacent peu à peu vers Texlrémité, les intervalles
Faune coiéoptériqne de la Région malgache. 2di
^nt plans, densément ponctuées, un peu ruguleux, lo 3<^ est un pou
plus large à la base avec une tache pubesconte pâle , une tache sem-
blable sur les épaules, ainsi que vers l'extrémité des 5« et 7« inter-
valles et 1 ou i très faibles sur les cùtés; la suture est un peu con-
vexe et les deux premières stries sont bien marquées à l'extrémité; le
dessous est finement ponctué; tout le corps est couvert d'une pubes-
cence très fine, courte, peu serrée. — Bélumbé (//. Perrier).
La coloration varie du brun roussatre au roux assez clair.
Adisias Perrieri n. sp. — Long. 4 à 4 1/2 mil). — Ressemble aussi
au rufinuf, mais bien plus grand, plus long, plus brillant avec le cor-
sdel ayant trois bandes et les élylres de nombreuses taches d'un brun
dp poix ; la tête est finement ponctuée, un peu déprimée entre les
yeux, le rostre est plus robuste, densément et finement ponctué,
portant 3 lignes élevées qui s'efi^acent à l'extrémité; le corselet est
finement et très densément ponctué, assez brusquem(?nt rétréci en
avant, un peu déprimé transversalement dans sa partie antérieure, les
élytn*s ont des stries à peine marquées, finement ponctuées avec les
intervalles plans, finement mais denst'^ment et pn^sque ruguleuscnK^nt
ponctués, un peu convexes seulement à la basi' et sur les cùtés. où
les stries sont plus marquées; le dessous est brunâtre, les |)attes d'un
roux assez clair, les antérieures plus robustes avec les fémurs o' épais
et assez fortement angulés en dessous. — Ankaraliilra (//. Penirr).
La odoration de cet insecte rappelle celle de la plupart d(*s Ihnt-
tomu» de nos pays.
Aleides biomatas n. sp. — Long. 4 1/2 mill. (rosi. e.rcl.i. — (ha-
tuM, ralde conrexu$j piceo-fuxcus, ehjiriH interdum magis pireis, mife
apicem macula iratt$rer$ali rubiginoso-iomentosn parum rryiilariter
oruath, prothoracf laleribus et antire pluii minusve yrisech/mbcrulis:
rnpite dense punciulato, intei-dum inter ornltts siriola siijHatu, rostio
ralido, dense punciato, fere rugomlo, apire hievi, nnteiutis phyh: pro-
tkorare transrerso, antice calde angnsiato rt mt foriitcr nmstrieto,
rugufulo, antire fortiter trannversiin sulrato, mnrginr poatim pnifunde
ttisinutito, lobo meiliano trunaito-pro^lurto ; scutrllo hrenssinut: ri i/ tris
fid humero* paulo ampliati», inde aiujustalis ft npirr nmjnuctim nt-
tundatis, hnsi valde lobati$, dorno seriatini ftnraiis, iHlt'rrnlIis mhtilitrr
asperutiSf nlternatim itaulo elerads ^ npirom msus ratjc striatif;
Muhtus prttstemo antire et laterihus et mrtnstfiHfi lat''rihits tliltitr lu-
tùift^titmentonin, petiibus brecibus, validis, femorihus an t iris : th'utirttlo
tuhtust armatîM. — Fort-Dauphin ; donné par M. A. Lajoxr.
232 L. Fairmaire.
Ressemble un peu à Vhaenwptei^us de Natal, mais plus court, plus
trapu et bien distinct par les fossettes des élytres ainsi que par la tache
antéapicale.
Desmidophorus dorsatus n. sp. — Long. 8 mill. {rostr. excL),
— OvatuSf valde convexus, ftiscus, itidumento pilosulo griseo-cintre^-
cente dense vestitus, elytris plaga magna picea partem magnam basa-
lem obte'gente, anticepaulo dilutiore et ad latera angusiiore, prothorace
ba$i medio picescente ; capite cum rostro fenrugineo tincto, inier oculos
leviter bituberoso, rostro crasso, apice paulo dilatato; prothorace trans-
versOy elytris pa}^m angustiore, antice foriiter constricto, dorto fere
bigibboso , medio postice sulcatulo, lateribvLS medio fere angulatis et
longim pilosis, margine antico medio bigranoso; elytris sat breoibus,
basi parum lobatis et ad humeras vix angulosis, parum fortiter sthatis,
intervallis alternatim paulo magis convexis et piceo-tuberosis , parte
apicali giiseo^tuberosa , undique pilis griseis taxe, apice densius hirtis:
pedibus brevibus, crassis, piceo et griseo variegatis, tibiis anticis latis,
arcuatis, compressis, — Ankarahitra (//. Perrier),
Se rapproche du luteovestis Fairm., par la saillie humérale à peine
marquée, mais le corselet est fortement étranglé en avant et les élytres
ont des tubercules peu marqués.
Desmidophorus omissus n. sp. — Long. 12 mill. {rost, excL). —
Ressemble beaucoup à un très petit individu du D. rinostis Fairm.,
la coloration et les tubercules de la base sont presque semblables,
mais les élytres sont plus courtes , les tubercules de la base sont plus
faibles, formés de soies plus courtes et plus rousses, les épaules sont
bien moins garnies, la l'« rangée transversale de tubercules est située
plus près du milieu, les points sont bien moins gros, les intervalles
moins granuleux; le corselet est percé de gros points, avec les in-
tervalles rugueux au lieu d'être fortement rugueux avec des gros
points épars; les flancs et les pattes sont garnis de poils roux, les tibias
un peu annelés de poils blanchâtres ; la léte et le devant du corselet
ont aussi des poils roux mais courts, et peu serrés. — Baie d'Ahlon-
gil; ma colleclion.
Traphecorynus inflatus n. sp. -— Long. 10 mill. {rost. excL).
— Oblonyo-ovatuSy valde convexus, lateribus compressus , fuscus ,
opncus, fuUginoso tincttis elytris, post médium vittn laia squalide al-
bido-squamom ornatis; capite convexo, sat fortiter punctato, vertice
nigro, fronte rufo-pubescente, oculis semi-orcultis, rostro basi sat dense
punctato et leviter cannulato, apice laevi nitido; prothorace parum
Faune colèopUrique de la Région maigache, 233
Irantcerso, eiyiris angustioir, lateribus ivtnfidato, antice angustato,
donto taxe asperato, antice bmiter arruatim impresso, medio et ad
lattra iquamulii lutoiis sat irregulariter maculato: scuiello rubiginoso-
Mquamaso: elytris oratis, ad humeros sat rotundatix, dorao letiter
punrtatù-striatis, intercallis alternatim elevatif,$fd post basin trans-
rersim interruptis et depre$siusculi$, utrinque tuhercuUs i fusco-velu-
tini$:: a depressione séparât im, rugulosis, %etuH$ paUidis brevibusspat'-
jricfu, lateribus haud cosiatis, rubiginosis, sat subtilité r granulatis t*t
rugosulis^ granulis apice rarioribus et paulo major ibus : petiibns cou-
roloribus, femoribus rubiginoso tinctis, valde rlavatis et subtux fortiter
dentatis. — Ampasiména ; ma collection.
Ressemble un peu à Ylthgporus transrersus¥;i\Tm.^ mais plus massif
avec les élytres plus brièvement ovalaires, tuberculéos à la base, plus
arrondies aux épaules, interstries alternativement relevés.
Me^mmastas apicatas n. sp. — lA»ng. 10 mill. [ro$(. except,).
— Ressemble extrl^mement à un 3/. asperatus Fnirm., do moyenne
taille et très défraîchi, car Tunique individu (jue jo décris est d'un
brun noirâtre avec des traces de squamules roussàtrcs sur Térussoii
<t'rr(*i*s sur la partie apicale des éhlres du elles forment une ass^v.
grande tache terminale; le corps est plus étroit, plus panillèle, les
côtés du corselet sont |)arallèles, arqués seulement en avant, au lieu
d'être arrondis, la surface présente quelques soies squamuleuses héris-
sées, plus nombreuses sur les côtés en avant, le bord ant('*rieur a é<?a-
lemeut 2 petites saillies, le dos prés«'nte en avant une courte cariant* (*t
na pas d'impression au milieu du bord postérieur; les éUtn's sont
plus longues, moins angulées aux épaules, elles ont des ligii«'S faible-
ment convexes, ne dessinant des cotes un peu man|uées «lu'à 1 extré-
mité, parsemé(*s de fines granulations avec *) ou (> tubtTcuh's phis
marqués de cliaque côté et 2 autres sur la iKirtie apicah*, des stries
lri*s Unes; le dessous est presque entien^ment n*couvert d'une pubes-
cence rousse avec les côtés un peu dénudés. — Antsikabara. l)t»nné
par M. TablM* Carret.
Sympiesopas alboniger n. sp. — Lon^'. 8 niill. ;/v>x/. r/W.;.
Breriter orato-rkomboideus, fortiter nmiejus, nter, apwns, suhiUiter
rubiginoso pubescens, protho rare utrinque rittn murginuli in/ ni deseeu-
dente, macula winuta in baseos inedio, scutello, elijtrorum rit tu hasuli
tranJtrersa, dentata, ad humerum inter rupin et phiija matjna apirnli,
antice angulosa dense albosquanwsuli*, pertore utrinque Inte et uImIo-
mine lateribus albo maculosis ; eapite ronre.ro, nrulîs medin fève mnti-
t34 L. Faibmairb.
guis, inter oculos interdum macula minuta alba; prothorace conico-
truncato, basi elytris haud angustiore, antice valde angtMtato, scutello
ovato, elytris cuneatis, apice obtusis, striatis, striis postice fere oblite-
ratis, intervallis planis; pedibus sat validis, femoribus albo maculatis et
acute dentqtis. — Diégo-Suarez ; ma collection.
Remarquable par son corps robuste et surtout par la disposition
tranchée des couleurs noire et blanche.
Idermvs n. g.
Canal rostral à bords verticaux, s'arrôtant à peine entre les hanches
intermédiaires, sans être limité par le mésostemum, les 4 hanches
postérieures très écartées. Métastemum court, assez concave. Saillie
intercoxale largement obtuse, 2° segment ventral aussi long que le i*^,
égal aux 2 suivants réunis. Corps très large, convexe, corselet très ré-
tréci, en avant, bord antérieur un peu saillant, lobes oculaires nuls.
Pattes assez robustes, courtes, un peu comprimées; tibias bien plus
courts que les fémurs, ceux-ci fortement dentés, tibias antérieurs
angulés en dedans, les postérieurs en dehors, après la base et avant
rextrémité qui est terminée par un fort crochet externe et une très
petite épine interne, 3^ article des tarses très large, entier, crochets
rapprochés, mais non soudés.
Le corps de cet insecte est couvert de saillies mucorées assez cu-
rieuses; il (»st remarquable par sa forme trapue et semble se rap-
procher des Rhynchodes, Cyamobolus, bien que son faciès soit fort
différent.
Idernus plagiatus n. sp. — Long. 7 1/2 mill. [rost. ejcci.), — Late
ovatus, crassus, convexus, piceus, capite cum rostri basi dense cervino-
pubescente, prothorace squalido-cervino squanwsulo, disco denudato,
elytris squalido-cervino crustulosis^ plaga circascutellari transt^ersim
quadrata demidata, prothoracis disco postico similiter denudato; capite
summo denudato^ nigricante, antice cum rostro pube rufescente dense
restito: prothorace transrerso, basi elytrorum basi haud anteriore, an-
tice a medio fortiter anyustato, dorso inaequali, punctis grossis spar-
suto, intervallis ruyatuliSy utrinque ad la fera sat fortiter anyulato et
antice sat fortiter compresso, margine postico fere recto, medio ad scu-
teUumfere indistincte anguloso ; hoc transverso, nudo, paulo depresso:
elytris latis, brevibus, ad humeros paalo angulatis deyradatim angus-
tatiSy subtiliter punclato-striatis, basi et extus fortiter, intervallis pla-
nis, sed granatis et lare irregulariter tuberculatis, granis et tuberculis
Faune coléoptétique de la Région nwigache, 235
lutimhfloccosiSf'pedibusbrevibuê ralidis, paulocompres8is,femoribus bre-
ribuM ralidU, paulo œmpressis, femaribus breviter déniât is. — Baie
d'Antongil; ma collection.
insbinigratus n. sp. — Long. 6 mill. {rosi. excL), — Omto-
oblongui, valde convexus, compressiiisculus, fusco-fuUginosuSf oparus,
intervallii grosse punctatis, elytris utrinque ante apicem macula ova^
iula vflutina ornatis; capite convexo, subtiliter asperato, rostro punc-
tato, medio leviter carinato ; prothorace vix transverso, aniice a medio
migustato, lateribm postier fere parallelis, dorso sai fortiter panim
dense asperato, lateribus fortius, seiulis minutissimis fiiliginosis sat
dense vestitOj parie aniice fere laeri, lobis ocularibus nuignis, basi
recta: elytris oblon go-or atis, basi truncatis, post médium gradatim an-
gustatis, ad humeras roiundato-angulatis, dorso grosse subsiriaio-punc-
tatUt^punciis grossis, pai*um densaiis; intervallis leviter conrexis, suh-
tilissiiHe aspeimliSy setispallidis sparsutis, suturam versus et apice magis
eleratis: subtus cum pedibus similiier colorains et vestiiiis, pectore la-
teribus sat fortiter punctato, pedibus sat magnis, femorihus dente valido
Hcuto subtus armaiis, tibiis posticis basi arcuatis. — Antsikabara, Ma-
dagascar N. 0. — Donné par M. 1 abbé Carrcl. Voisin du C. cavernosus
Fairni. (*), mais un peu plus petit, plus étroit, à corselet sans carèn»^
médiane et à élytres moins grossement ponctuées, ayant une tache
noire antéapicale.
Matazas cribripennis n. sp. — I^mg. 7 niill. [rost. e,rrl.). —
OblonguSfConvexus, piceo-niger, nitidus, glaber: rapite conve.ro, dense
punetato, cum rostro paulo rufescente, rostro paulo rufesrenle, rostro
tnisi dense punctato, apice laevi, nitidiore : prothorace transverso y ehj-
tris vix angustiore^ aniice ianium anyusiaio, fortiter sai dense punr-
tatOj aniice transversim impressiusculo et laeviore; scutello puncti-
formi : elytris oblongo-oratis, ad humeros angulatis, post médium
attenuatis magixpiceis et postice leviter diluiioribus, foveolis regulariter
Meriatis imprexsis, iniercallis ronre.riusailis, hasi breviter {mulo punr-
tulatis, alutaceis, apicem versus seiulis griseis siynaiis; subtus grosse
punetatus, pedibus piceis, punctatis, pedibus piceis, punctatis, setn-
Mutis, femoribus subtus minus fortiter dentaiis. — Ankarahitra 7/. h't-
rier).
D'une forme plus oblongue qu<' ses cnnji/'iu'Tes, d'une colornlitui
plus noin», mais d*une ponctuation analogui* avoc 1rs intervalles di'S
points presque plans.
(I) Ann. Soc. ent. Fr., im*9, p. t9(>.
236 L. Fairmaire.
De petits individus (5 à 6 mil!.) ne diiïèrent que par les pattes plus
faibles et les fémurs non dentés en dessous. Je crois que ce sont des 9.
Quelques individus présentent des poils roussâtres à rextrémité des
élytres.
Matazus latiusoulus n. sp. — Long. 9 mill. {rost. excl,]. —
Ovalis, sat crassus, niger, nitiduSy indumento piceo-fuliginoso opaco
dense vestitus, fusco-velutino plagiatim tincto, proihorace linea inedia
postica et utiinque puncto discoidali albidis signato, elytris setulis
squamosis albis taxe vestiio; capite convexo, dense punctato, punc-
tis brevissime setomlis, oculis fere occultis, rostro basi sat fortiter
punctato, pubescente, subcostulato, dein denudato, niUdo, subtiUtei'
punctulato; prothorace transverso, elytris angustiore, antice a medio
angustatOy grosse sat dense punctato, intervallis sat convexis, subtiliter
asperulis, parte antice tenuius ac densius punctato, margine antice
pallido-setoso, margine postico medio obtuse lobato; scutello convexo,
nigro, nitido; elytris brevibus, basi fere truncatis, ad humei^os angu-
latis,post médium angustatis, foreis subquadratis regulariter seriatis,
intervallis convexis, subtilissime coriaceis; subius fuscus, opacus, grosse
punctatus, peciore, abdominis lateribus, segmentis î^ et S^ lotis ferru-
gineo-pubescentibus, pedibus similiter pubescentUms, piceo annulatis.
femoribus breviter sat laie dentatis. — Ankarahitra (H. Perner),
Plus grand et plus large que le M. terrulentus Fairm,, d'une colo-
ration assez analogue, mais avec une ponctuation bien plus grosse et
plus profonde, les élytres sont plus courtes, moins fortement angulées
aux épaules, les intervalles des fossettes sont plus convexes et plus
unis, rextrémité des élytres est plus obtuse.
Matazus interstitialis n. sp. — Long. 6 1^ mill. — Ressemble
beaucoup au M. latiusnilus, mais notablement plus petit, moins large,
sans ligne, ni points blanchâtres au corselet; celui-ci est plus étroit,
moins grossemenl mais plus densément ponctué avec une petite ligne
médiane un peu élevée; les élytres ont aussi des séries de gros points,
moins grands, moins carrés, plus serrés, formant presque des stries
avec les intervalles plus étroits, un peu plus relevés, surtout à la base,
les gros points séparés par des rebords saillants qui entament plus ou
moins les interstries ; la coloration est d'un brun noirâtre presque mal
avec une quantité de petites soies ferrugineuses très courtes. — En-
virons de Suberbii'ville (//. Perner).
Mataxus fulvotinctus n. sp. — Long. 3 mill. {rost. excl.). — Res-
>fmb}«» ùu ifrn$>h:uf F^j^L . xiio *jZj* - ui-'Ui- r-i/- q- î i .n-
lii'D. niaiî un |»ru piiif ;arr- -: :• Jr ?■ ■:!:: ■•' . •• ••>•' ?• :■ :;:i.j. -
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J- r»m\ i«ruiL-*tr» -ur ul J'UG c i;i it-;:i ; 'ii- . i» .•-.•,^ -- ; • —
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•i' IT&ZIUlatl••Il^ r*Tr'-^ ï ' •" -lii-rr.»-' .■•il:!- ••' " Ti* li- ■ •-:]■ ~ ' .:
parii*" au*i*Ti-iii>" dii diaau* : i ■ ir^r *\\' o- - i:.!!-' q- > i:» ■•. ■
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r^iaui*. !*•? inî*T-in-r > *u\ \ i i»-". ;• .: • 1 • ■ ■■- .:.-•.■: - • !■ ■
— !i;idara>ca' : niZ' c-ili-"'ii -i
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iip-Mjii» f!niiiuifU2i*'r î- .' ••: iT'ii:: • . r :■■ • .*
')— sHiit — lladapi>car it*/' .< il: ■ i-
238 L. Fairmaire.
is D. g.
Ce genre, bien voisin des Mataxus, en diffère par les segments
ventraux dont les i premiers sont soudés, le 2* aussi long que les
2 suivants réunis; les pattes ne diffèrent que par le 3® article des
tarses qui est entier au lieu d'être bilobé, les fémurs sont également
munis d'une épine en dessous; le rostre est reçu également dans un
canal rebordé à Texlrémité par le mésosternum qui le sépare à peine
du mëtasternum, lequel est sillonné au milieu ; les lobes oculaires sont
très saillants et recouvrent presque complètement les yeux; la saillir
intercoxale est également large et obtusément arrondie. Le corps est
plus oblong avec les élytres unies et presque tronquées à l'extrémité.
Baryssus callipygus n. sp. — Long. 8 mill. {rostr. excL), —
Oblongus, convexus, fusco-piceus, indumento pubescente dense vestitus,
opacus, ebjirU griseO'CinerascentifmSy ban vitta transversali piceo-velu-
tina, antice rufescente et apice macula terminali obscure ru fa, antice
vitta arcuata piceo-velutina inarginaia ornatis; capite c^nvexo, cum
rostro rûbiginoso-pubesc^nte, oculis fere obteciis ; prothorace brevi trans-
versOj elytris angustiore, lateribus rotundato, antice valde angustato,
utrinque sinuato, an tire bituberoso, tuberis piceo-velutinis, rubiginoso
tinctis, breviter setulosis, dorso taxe aspero-granuloso, lateribus setoso-
squamoso; scutello snt minuta; ehjtns oblongis, ad humeros angulatis,
apice sat abrupte declivibus, dorso puuctato-lineolati^, basi uttinque bi-
tuberosiSy intervallis alternatini obsolète eleratis, subtus piceus puncta-
tuSj segmento rentrali t medio oblonge impresso et nittdulo, pedibus pi-
ceo-rufis, pubescentibus, femoribus média vage grisescentibus, tarsorum
articulo penultimo integro. — Baie d'Antongil; ma collection.
Pachyonyz inaequalis n. sp. — Lcmg. 4 12 mill. — Ressemble
au concavicoUis Fairm. pour la forme et le genre de coloration ainsi
que pour la sculpture des élytres ; il est couvert d'un enduit d'un gris
sale, faiblement roussàtre, les élytres ayant de chaque côté, une tache
oblique, élargie sur le bord, et une grande tache commune apicale d'un
brun peu foncé, cette dernière plus claire et s'elTacant peu à peu ; le
corselet est brun avec les cotés roussàtres; il est transversal, fortement
rétréci en avant, très peu convj'xc sur le disque, couvert de fines as-
pérités assez serrées, avec un tubercule médian, très déclive sur les
côtés qui sont un peu tubercules au milieu, le bord antérieur avec deux
courtes rangées de soies squameuses; les élytres ont des stries peu
profondes avec les intervalles alternativement relevés, un peu inégaux.
Fimne coléoptérique de la Région malgache. 237
semble au terrulentus Fairm., même taille et même genre de colora-
tion, mais un peu plus large et plus sombre; le corselet est notable-
ment plus large, plus grossemeut ponctué, teinté de ferrugineux ; les
élytres sont plus ovalaires, plus courtes, a stries plus grossement ponc-
tuées, avec les intervalles relevés, surtout vers la suture et à la base;
elles sont moins tachetées et la couleur des taches est d'un roussatre
obscur; les |)attes sont plus robustes, plus grandes et les fémurs plus
fortement dentés. — Ankarahitra {H, Perrier).
Mataxns posticus n. sp. — Long. 6 1/2 mill. {rosi. excL), — Res-
semble au terrulentuê Fairm., mais plus étroit; le corselet est plus
large, plus arrondi sur les côtés, à ponctuation semblable avec les m-
lervalles moins relevés; les élytres sont plus allongées, plus brunes
avec une fascie transversale d*un fauve sale occupant presque le tiers
apical, ayant quelques macules brunes ; elles ont aussi des séries de
fossettes carrées qui deviennent assez obsolètes à Textrémité et sur les
côtés, leurs séparations sont saillantes de môme à la base, ce qui les
rend presque granuleuses, les intervalles sont aussi relevés à la base
et assez étroits, aplanis à l'extrémité ; les fémurs sont aussi médiocre-
ment dentés. — Ankarahitra [H. Periier).
lon^ulas n. sp. — Long. 7 mill. {rosi. excl.). — Plus
grand et plus parallèle que le posticus, plus semblable au teri-ulentus
pour la coloration des élytres qui sont plus régulièremeant tachetées
de roux brunâtre sur un fond d*un brun foncé; le corselet est aussi
arrondi sur les côtés, mais au lieu de gros points ou fossettes il est couvert
de granulations serrées avec quelques points et une Une carène sur la
partie antérieure du disque ; les élytres ont des li^es de points moins
gros, formant presque des stries, la séparation des points également
saillantes les interstries sont un peu plus convexes, nutamnirnt sur les
côtés; les pattes sont plus robustes, les fémurs plus forlenieul dentés.
— Madagascar; ma collection.
an^ustus n. sp. — Long, i mill. — Ressemble assez au
langulus, mais notablement plus petit avec le corselet moins arrondi
sur les côtés, percé de gros points, un p4>u confluents sur la partie an-
lérieiu'e du disque, le devant du corseliH est déprimé transversalement,
très finement et densément ponctué: les élytres ont une cnloration pres-
que semblable, mais les points des séries sont bien plus petits, moins
carrés, les intervalles, à peine relevés sauf à la base, l^s slri<'sde\enant
presque granuleuses à l'extrémité; les fémurs s«»nt à |)4'ine dentés en
dessous. — Madagascar (Haffray); ma mllectidn.
230 L. Fairmaire.
en travers; le corselet est semblable; la tète est finement striolée-
ponctuée avec un court sillon entre les yeux et le rostre est légère-
ment convexe au lieu d'être aplani. — Diégo-Suarez; ma collection.
Adistas n. g.
Ce nouveau genre a une grande ressemblance avec le G. Magdaiift
dont il difTère notamment par le pygidium caché sous Textrémité des
élytres, le corselet à bord postérieur faiblement bisinué, non saillant
au milieu, à angles postérieurs non saillants et Técusson extrêmement
petit; le rostre est un peu plus épais, plus droit, les scrobes com-
mencent au milieu, elles sont linéaires et atteignent la base ; les an-
tennes sont à peu près les mômes; le corselet est plus ample, plus
large, plus arrondi sur les côtés formant un peu le col en avant; les
élytres sont légèrement striéos-ponctuées; les fémurs sont mutiques,
ou dentés seulement chez les c5.
Adisius rufinus n. sp. — Long. 3 mill. {rost. excl.J. — Pai^m
ohhngus, sat conveœus, fulvo-rufus, subtiliter sat dense fulvo-pubensy
riœ nitidulus, rostro apice, antennarum clava et prothorncis margine
aniico angusto paulo fumatis, metasterno infuscato; capite cum rosir o
dense punctulato, hoc elongato, modice gracili, apice paulo latiore, lineis
tribus tenuiter elevatis, mediana evidentiore, oculh depressis , autennis
gracilihus; proihoruce transverso, ehjtris vix angustiore, antice con-
slricto, lateribus vLc arcuatîs, dorso dense ac subtiliter punctulato-yra-
nuloso, antice transversim obsolète inipresso, basi fere rectn: srutrllo
minutissimo, infuscato; elytris sat brevibus, ante inedium postier nitc-
nuatis, apice conjutictim rotundatis, subtilissime punctato-striolatis ^
basi paulo evidentioribus, intervallis planis, dense subtililer punc-
tulatis, intervallo externo postice niagisconiexo, sutura paulo éleva la:
subttis subtiliter punctatus, pedibus brevibus, sat ralidis. — Bôlumhé
{H. Verrier),
Adisius piceolus n. sp. — Long. 3 1/2 mill. [rost. e.rcL). — Hcs-
semble au précédent, mais un peu plus jjrand, plus oblong, brun.Uro
avec les ôlytres plus claires; k» rostre est plus robuste, axant aussi
3 lignes élevées, la médiane bien plus saillante; le corselet est moins
court, légèrement atténué en avant jusqu'à l'étranglement, la surface
est denséraent ruguleuse; les élytres sont fortement anguléos aux
épaules, se rétrécissent après le milieu, leur extrémité est brusquement
arrondie, presque tronquée, les lignes ponctuées sont bien visil)les,
presque striées, s'effacent peu à peu vers l'extrémité, les intervalles
Faillie coiéoptérique de ia Région malgache, 231
$oD( plans, densément ponctuées, un peu ruguleux, le 3° est un pou
plus large à la base avec une tache pubescente pale , une tache sem-
blable sur les épaules, ainsi que vers Tcxtrémité des ^^ et 7« inter-
valles et 1 ou i très faibles sur les côtés; la suture est un peu con-
vexe et les deux premières stries sont bien marquées à Textrémité; le
dessous est fmement ponctué ; tout le corps est couvert d'une pubes-
cente très fine, courte, peu serrée. — Bélumbé (//. Perrier),
La coloration varie du brun roussâtre au roux assez clair.
AdisiusPerrieri n. sp. —Long. 4 à 4 1/2 mill. — Ressemble aussi
au rufinus, mais bien plus grand, plus long, plus brillant avec le cor-
selel ayant trcâs bandes et les élytres de nombreuses taches d'un brun
de poix ; b tête est finement ponctuée, un peu déprimée entre les
yeux, le rostre est plus robuste», densément et finement ponctué,
portant 3 ligm^s élevées qui s'effacent à l'extrémité; le corselet est
finement et très densément ponctué, assez brusqu(»m(!nt rétréci en
avant, un peu déprimé transversalement dans sa partie anttTicure, les
élytres ont des stries à peine marquées, finement ponctuées avec les
Intervalles plans, finement mais densément et presque rugiileuscmi^nt
ponctués, un peu convexes seulement à la base et sur les côtés, où
les stries sont plus marquées; le dessous est brunâtre, les iiattes d'un
rc»ux assez cbir, les antérieures plus robustes avec les fémurs çS éjiais
et assez fortement angulés en dessous. — Ankarahitra (//. Perrier).
La coloration de cet insecte rapp«»lle celle de la plupart des Donj-
ivmus de nos pa>s.
Alcides biornatus n. sp. — Long. 4 1/2 mill. (l'ost. ejcL). — Ova-
tun, valde conrexus, jfireo-fusrtis, ehjtrix interdum magis piceis, anfe
npicem tnacuh tranurenaU ruhiginosu'tomnktom parum régularité r
ornatiK, prothorace lateribus et antire plus minune griseo-pubejuUif :
rapite dense punrtulnto, interdum inter orulos striola nignato, rosira
ralido, dense punctato, fere rugosuh, a pire Ineri, nntennis pireis; pro-
ikorare tmnsrerso, antice valde amjustato et sat fort i ter ronstricto,
rugosulo, antire fortiter tranxrersim sulrato, mnrgine po^tico profunde
hisinuato, lof}ft mediano truncato-prwiurto; xcutello brerissimo: eh/tris
ad kumerox paulo ampliatis, inde anyustatis et a pire coujunrtim rit-
tundatis, hasi valde lobatis, dorso seriatim foveatiajuternilliiifubtiliter
mi^ruliSy alternntim paulo eleratin ^ apirem rersus rage striatif;
MUbtus pmsierno antire et laterit/us et metaxteruo lateribus dilute lu-
tùMfhtnmentûsix, pedittus brevitmx^ ralidis, femorilms antiria ' dentirulo
MHbtUM annati», — Fort-Dauphin ; donné par M. A. LajoNc.
232 L. Fairmaire.
Ressemble un peu à Yhaemopterus de Natal, mais plus court, plus
trapu et bien distinct par les fossettes des élytres ainsi que parla tache
antéapicale.
Desmidophorus dorsatus n. sp. — Long. 8 mill. {rosir, excl.].
— Ovatus, valde convexus, fuscus, induttiento pilosulo griseo-cineres-
cente dense vestitus, elytris plaga magna picea partem magnam basa-
lemobti^ente, antice paulo dilutiore et ad latera angustiore, prothorace
basi medio picescente ; capite cum rostro ferrugineo tincto, inter oculos
leviter bituberoso, rostro crasso, apice paulo dilatato; prothorace trans-
verso y elytris parum angustiore, antice fortiter constricto, dorso fere
bigibboso , medio postice sulcatulo, lateribus medio fere angulatis et
longius pilosis, margine antico medio bigranoso; elytris sat brecibu^,
basi parum lobatis et ad humeras viœ angulosis, pai^m fortiter striatis,
intervallis alteimatim paulo magis convexis et piceo-tuberosis , parte
apieali gtiseo^uberosa , undique pilis griseis laxe, apice densius hirtis:
pedibus brevibus, crassis, piceo et griseo variegatis, tibiis anticis latis,
arcuatis, compressis. — Ankarahitra (//. Perrier).
Se rapproche du luteovestis Fairm., par la saillie humërale à peine
marquée, mais le corselet est fortement étranglé en avant et les élytres
ont des tubercules peu marqués.
Desmidophorus omissus n. sp. — Long. 12 mil), [rosi, e.rcl.). —
Ressemble beaucoup a un très petit individu du D. rinosus Fairm.,
la coloration et les tubercules delà base sont presque semblables,
mais les élytres sont plus courtes, les tubercules de la base sont plus
faibles, formés de soies plus courtes et plus rousses, les épaules sônl
bien moins garnies, la l'« rangée transversale de tubercules est située
plus près du milieu, les points sont bien moins gros, les intervalles
moins granuleux; le corselet est percé de gros points, avec les in-
tervalles rugueux au lieu d*étre fortement rugueux avec des ^tos
points épars; les flancs et les pattes sont garnis de poils roux, les tibins
un peu annelés de poils blanchâtres; la tôle et le devant du corselet
ont aussi des poils roux mais courts, et peu serrés. — Baie d'Aliton-
gil; ma collection.
Traphecorynus inflatus n. sp. — Long. 10 mill. (rost. excL).
— Oblongo-oratus, valde convexus, lateribus compressas, fusrus ^
opacus, fuliyinoso tinctus elytris, post médium vittn Intn stjunlide al-
bido-squamosa oniatis; capite convexo, sat fortiter punctato, vertice
nigro, fronte rufo-pubescente, oculis semi-occultis, rostro hasi sat densr
punctato et leviter cannxilato, apice laeti nitido; prothorace parum
Faune coléoptérique de la Région malgache. 233
irantterso, elytrU angustiore, lateribus rotundato, antice angustato,
4orso taxe asperato, antice breviter arcuatim impresso, medio et ad
latera iquamuHs lutasis sat irregulariter maculato; scuiello rubiginoêo-
9quamoso; elytrii oratis, ad humeros sat rotundatis, dorso leriter
punctat(hstriatis, intervallis alternatim elevatis, sed post ba$in tram-
rertim interruptis et depressiusculis, utrinque tubeixulis 4 fusco-velu-
tinii:: a depressione séparât is, mgulosis, setulis pallidis brevibus spar-
Mutis, lateribus haud costatis, rubiginosis, sat subtiliter granulatis et
rugosulis, granulis apice rarioribus et paulo majoribus\ pedibus cou-
roloribuêy femoribus rubiginoso tinctis, valde clavatis et subtus fortiter
dentatis. •— Ampasiména; ma collection.
Ressemble un peu à Ylthifporus transversus Fairni., mais plus massif
avec les élytres plus brièvement ovalaires, tuberculées à la base, plus
arrondies aux épaules, interstries alternativement relevés.
Mei^amastus apicatus n. sp. — Long. 10 mill. {rost. except.).
— Ressemble extrêmement à un .V. asperatus Fairm., de moyenne
taille et très défraîchi, car Tunique individu que je décris est d'un
brun noirâtre avec des traces de squamul(>s roussatres sur Técusson
serrées sur la partie apicale des él>lres où elles forment une assez
grande tache terminale; le corps est plus étroit, plus parallèle, les
côtés du corselet sont ixarallèles, arqués seulement en avant, au lieu
d*ètre arrondis, b surface présente quelques soies squamuleuses héris-
sées, plus nombreuses sur les côtés en avant, le bord antérieur a éga-
lement 2 petites saillies, le dos prés<'nte en avant une courte carène et
n'a pas d'impression au milieu du bord postérieur; les élytres sont
plus longues, moins angulées aux épaules, elles ont d<'s lignes faible-
ment convexes, ne dessinant des cotes un peu marquées qu'à Textré-
mîté, parsemées de fines granulations avec o ou 6 tubercules plus
marqués de chaque côté et 2 autres sur la |>artie apicale, des stries
ln'»s (Inès; le dessous est presque (entièrement recouvert d'une pubes-
cence rousse avec les côtés un pru dénudés. — Antsikabara. Donné
par-M. rabb<* Carret.
Sympiesopus alboni^er n. sp. — L<»iik. 8 niill. {rost. e.vcl.). —
Breviter oratù-rhofnboideus, fortiter rourcrus, ater, apariis, siiMUiter
rubiginoso pubescens, prothorare utrinque ritta marginnli infra descen-
dente, macula minuta in baseos medio, scutello, chjtrorum littn hasali
transrersa, dentata, ad humernm interrupia et plagn magna npirali,
antice angulosa dense aittosquamosulis, pcrtorf utrinque lah* et nhhh-
mine lateribus albo maculosis: rnpite courero^ m^ulis medio fere ronti-
242 L. FAiBMÀifiE.
de tubercules placés en travers sur le milieii du corselet, puis Técus-
son est triangulaire, d'un brun foncé, il n'y a pas de taches postscutel-
laires, les tubercules sont plus petits et plus écartés.
Gionus coriaceus n. sp. — Long. 5 mill. {rost. excL) — Forme
du cateuatus Fairm. mais un peu plus grand, également d'un brun
loncé, plus noirâtre, la tète avec le rostre et le corselet couverts d'une
pubescence serrée d'un fauve grisâtre pâle, la partie basilaire médiane
du dernier brune ainsi que les 4 tubercules, l'écusson est concolore
au lieu d'être roussâtre, la tache postscutellaire est plus nette et n'est
pas séparée de l'écusson par une tache noire veloutée, les épaules ont
aussi une bande étroite pâle, mais bien nette; les élytres sont couv(»rtes
de fortes rugosités plus ou moins régulières , longitudinales , avec des
lignes de points peu régulières et des intervalles très inégaux; sur la
suture au milieu, une tache noire veloutée un peu saillante; les pattes
sont un peu annelées de brunâtre, les fémurs sont tous armés d'une
forte dent aigu^. — Baie d'Antongil; ma collection.
Gionus compactus n. sp. — Long. 3 mill. {rost. excl.). — B revis,
convexus, elytris subquadratis, niger, opacus, setulis minutis albidin
variegatus, prothorace medio et basi trnnsversim griseo-albido, elytris
maculis numerosis sat minutis ornatis, intervallis taxe et subtilius se-
tulosis; rostro valido, basi haud constricto; prothorace transversOj sat
brevi, elytris valde angustiore, antice fortiter angustato, dorso ante ba-
sin tuberculis 4 nigro-relutiniSy parum elevatis, transversim signa ta;
elytris globatis, ad humeros angulatis, punctatostriatis, basin versus
fortius intervallis convexiusculis, tuberculis niyro-velutinis alternatim
omatis; subtus cumpedibus albido-pubescens, abdomine lateribus brun-
neo maculato, — Ankarahitra (//. Perrier).
Ressemble assez au C. leucostictus Fairm. , par sou genre de co-
loration, mais il en diffère beaucoup par ses élytres presque globu-
leuses, ornées de tubercules d'un noir velouté.
CioNus LEicosTicTis Fairm., Ann. Soc. ent. Bolg., 1897, p. 178.
Le type do cette espc'ce a les élytres couvertes de i)etites taches d'un
blanc grisâtre ; chez (juelquos individus, ces taches s'étendent de nin-
uière à couvrir toute la surface des élytres et donnent à celle variéh'
un aspect particulier : var. griseus Fairm.
Epiphylax clathratus ii. sp. — Long. 5 mill. [rost. c.rcL). —
Elongntus, ater, vix nitidulus, glaber: capite vix punctulato, rostro sat
valido y subtilité r punctulato, nitidiore; prothorace densissitne parum
Faune coleoptérique de la Région malgache, 243
fortiter punctato antke iantum leviier angtisiaio, margine postico recto;
scuteUo cix dUtinguendo; ehjtris parum oblongùt, fere a basi leriter
attenuatis, sat angwtie sed mt acute costulaiis, interstitiis punctis
gnnsis quadratin ciatkratis impleUs,co8tis iubtiliter punctatis; subtus
nitidior, dense punctatus, pectore fortins; meiasterno tnedio foceato,
segmenta centrali 1^ impresso, pedibus validis, femoribus dente valida
armatis, — Ankarahitra {If. Perrier).
Ressemble extrêmement à VE. cribricollis Fsiirm., mais entièrement
noir, plus petit, avec le corselet plus fmement ponctué, les êlytres à
côtes plus fines, à intervalles plus larges, garnis do gros points carrés,
séparés par d'étroites cloisons transversales, et les pattes plus robustes,
les fémurs postérieurs dépassant les élytres.
Xpiphylax variegatns n. sp. — Long. 3 mill. {tvst. e.rcl.). —
Ressemble pour la forme a VE, Uneicollis Fainu.,mais d'une coloration
très différente et avec les élytres moins courtes, moins rétrécios en ar-
rière; le corps est couvert de lri»s petites squamules d'un fauve rous-
sâtre avec des fascies un peu plus claires, mélangées de fascies brunes;
le corselet est gris sur les côtés avec de grandes taches brunes et une
bande longitudinale médiane d'un rougeâtre obscur couverte de très
petites écailles métalliques serrées; les élytres ont de nombreuses fas-
cies courtes, régulières, mélangées de 3 couleurs, fauve, grisâtre, brun;
le rostre est robuste, à peine arqué, densément et linement ponctué,
un peu rougeàtre, ainsi que les antennes; le corselet est à peine plus
étroit que les élytres, parallèle, légèrement rétréci en avant, densément
ponctué, sans ligne médiane, le bord i)ostérieur est fortement bisinué;
les élytres s'atténuent légèrement pn»sque dès la bast*, les stries sont
bien marquées, les calus postérieurs assez saillants; le pygidium est
conique, tronqué, le dessous et les pattes sont fîris, l<»s fémurs armés
d'assez fortes épines. — Ankarahitra (//. Perrier).
HtenopËÈjïïmjL n. g.
Corps allongé, assez épais, un pou déprimé sur les élyiros. Téie
large, un peu impressionnée eiitiv les \eux, rostrt» aussi largo à la base
que la tête, se rétrécissant |)4»u à pou, pn\squo caréné au milieu, >ou\
très latéraux, médiocrement gros, assez con>oxos, anlonnos assez
courtos, peu épaisses, le scape n'atteignant pas les >oux. grolo à la base,
le funlculo court, pas plus long quo la massuo. fonno d'arliclos coiu'ts
et sorn'S, cotto dernière gn^sso, ovalairo. Corsolot d«* niomo larjrour
que les élytres, de moitié plus long (pio larj;o, presque parallèle. c«»upo
244 L. Fairmaire.
droit à la base. Écusson déprimé , pou distinct. Élytres à pcino aussi
longues que la tête et le corselet réunis, à peine atténuées en arrière,
tronquées à Textrémité. Métasternura assez long. Pygidium vertical,
non recouvert, mais non visible en dessus. Abdomen très court, 2«, 3*^
et 4« segments égaux, le i""^ largement et obtusément arrondi entre les
hanches. Pattes courtes, assez robustes, fémurs claviformes, armés
d'une petite dent aiguë, tibias arqués à la base.
Ce genre est voisin des Epiphylax et a, comme eux, le métaslernum
développé et Tabdomen court, mais la lôt<; est déprimée au lieu d'être
convexe, le rostre droit, aussi large que la tête, se rétrécissant gra-
duellement, le corps parallèle, le corselet allongé, les élytres courtes.
Stenophylax hylastoides n. sp. —Long. 2 2/3 mill. {rosi. excL).
— Sat elùngaius, subparallelus, crassus, elytris planiusculiSy piceus,
pube cinerea deme vestitus; capiie sat lato, medio cum rostro sat late
impresso, hoc apicem versus leviter attenuato, rufescente, denudato,
antennis rufescentibus, brevibus, scapo oculum haud attingente; pro-
thorace elytris haud angustiore, latitudine basées duplo longiore, antice
vix sensim attenuato, ad angulos anticos arcuato, dorso subtilissime
dense punctulato, linea dorsali média obsolète elevata, basi recta; scu-
tello vix distinguendo, depresso; elytris oblongis, fere parallelis, apice
truncatù, angulo externo rotundato, subtilissime substriato-punctu-
latis, striis primis inagis imprems, intervallis planiusculis, subtilissime
punctulatis, sutura basi impressa, apice convexa; pygidio verticali,
aperto; subtus cum pedibus magis rufo-piceus, minus dense pubescens.
— Ankarahitra [H. Perrier)
Secania punctalicollis n. sp. — Long. 6 12 mill. — Ressemble
beaucoup à S. cruralis Fairm., également noire, mais plus mate, avec
les fémurs moins fortement épineux; le corselet est couvert d'une
ponctuation très fine, serrée, avec une ligne médiane linement élevée,
et le bord postérieur s'applique tout à fait contre la base des élylres
au lieu d'être un peu déclive, les élytres sont bien plus linement striées
avec les intervalles peu convexes. — Diégo-Suarez ; ma collection.
Oliabus n. g.
Corps allongé, subparallèle. Rostre droit à peine plus court que le
corselet, grêle, cylindrique, un peu renflé à la base, scrobes très
courts. Antennes dépassant à peine le rostre, assez grêles, insérées
tout à fait à la base, le sc^pe court, un peu claviforme, l^»" article du
Faune coléoptérique de la Région malgache. 245
f uniculc court, ^ assez long, les suivants oblongs, massue peu épaisse,
obiongue, compacte, à peine plus épaisse vers rexlrémité qui est
obtuse et très brièvement spongieuse. Corselet ovalaire, un peu plus
rétréci en avant qu'à la base, sillon tout à fait antérieur. Ëcusson
indistinct. Ëlytres oblongues, assez courtes, comparativement au cor-
selet, arrondies séparément et laissant voir le pygidium. Pattes mé-
diocres, les antérieures à peine plus longues, fémurs antérieurs assez
épais, mais peu clavilormes, tibias antérieurs, garnis en dessous de
poils serrés, terminés par un fort crochet, -3*^ article des tarses très
grand, presque rond, aussi long que les 2 premiers réunis. Prosternuni
médiocrement large, sans saillie, saillie intercoxale large.
Genre voisin des Eugnoristus, mais d'une forme plus allongée, ayant
le rostre médiocrement renflé à la base et inerme, l'écusson indistinct
et la massue des antennes à peine plus épaisse que le funicule,
obloDgue et entière.
Oliabus grandicollis n. sp. — L(»ng. il niill. {rosi. excl.). —
Oblongo-elongatus, sat conrexus, nigev, tntitlus, glabev: capite mt
minuta^ oculis inagnis, mbtus fere contiguis, rostro recto, laevi, an-
tennis rostri apicem rix superantibus ; prothorace ovato, antice magis
angustato, dense punctulato, fere rugosulo, lateribus laie arcuatis;
Mcutelh haud perspicuo; elgtris parallelis, ad humeras sat angnlatis,
sat fortiter punctulato-striatis, fere planât is, dense subtilissime punc-
tulatis, apice separatim rotundatis; pygidio sat minuto, rugosulo,
truncato , utringue fortiter angulato : subtus punctatns, processu intrr-
coxali lato, obtuso, segmentis ventralibus 2primis magnis, 3^ et f multo
hrevioribus, pedibtis mediocribus, anticis paulo longioribus, tibiis auticis
intus dense fulvo-pilosis, apice unco acuto armatis, tarsorum articula
3^ magnOj subrotundo. — Diégo-Suarez ; ma collection.
Sphenophorus subcostatus n. sp. — Long. 8 niill. [rost. excL).
— Ressemble extrêmement au S. picirostris Fairm. mais un peu plus
grand avec les élytres plus courtes, plus fortement striées, les inter-
valles plus convexes; le rostn» est aussi plus épais, plus court, plus
foncé; le corselet est un peu plus court, plus rétréci eu avant, nulle-
ment ponctué sur le distpie ; le pygidium est moins déciuivert et les
|»atU*s S(»nt plus robustes. — Madagascar; ma ro||('c(ii>n.
Sipalas madecassus n. sp. — Lon^'. ii niill. - - Uesscnible au
guineensis Fab., pour la forme et rensembli* de la coloration; W cor-
selet est d'un brun noirâtre avec les i taches basilairt's plus courtes,
Aon. Soc. Ent. Fr, lxxii [lOUl'. 17
346
L, Fa IRMA m K.
plus npltement limitws, les élylrcs onl aussi uui' Inrge bande transïcp-
sale bnino, mais les pDJnls cnFonci-s soiil plus gn>s cl plus noirs, los
intervalles alternativement coslKormes bruns, les inlermédiaires peu
marqués, ofTacés â la base ; le corselet est moins i^ourt, plus parallèle,
couvert de granulations un peu coniques, plus pointues sur les c6tés;
le dessous du corps est brun avec de gros points ocellés, ferrugineux,
les pattes sont d'un gris sale a\ec les aspi'rili^s des fémurs, les genoux
et l'e^LtrêmitL' des tibias 4'im brun loncé; enlln le sommet de la tête a
deux taches ferrugineuses. — Diégo-Suaroï ; ma collerlion.
L'existence d'un Sipaliis a Madagascar est fort intére^snnle, car le
genre n'a pas été encore signalé dans l'Afrique orienlnle
Hcstclnu» n. g.
Ce nouveau genre est lr^s (oisin des tilroilfmn, de la Nouvel le-
Gulnûe; il présente aussi un rostre élargi à l'estrémilé, mais ses élytres
ne sont pas lisses p,t sont nettement striées, le corselet est uni, mais
un peu déprimé, le rostre est fortement sillonné, plus largement à b
base, les serobes sont larges, atteignant presque reitrémll^^ du rostre,
les antennes sont insénW avant cette extrt'milé, assez épaisses, 'le
scape assez grêle a la base, grossissant peu à peu vers l'extrémilé, les
articles du funicule serrés, subégaux, la massue ovale, acuminée; le
proslernum est large, tronqué aprts les liancbes, le mésosternum asseï
long, impressionné et presque bilobé en avant, le mélasternura déprimé
au milieu et lortement sillonné, la saillie intorcoxale large, arrondie,
les i premiers segments ventraux grands, soudés, plus longs ensemble
que les autres réunis, ceux-ci très ponctués, surtout le dernier; les
pattes sont assez robustes surtout les antérieures.
Le g. Claewfiim, de Madagascar. difTère de celui-ci par le corps
non sculpté, très brillant, le rostre parallèle, les élytres fusiformes, les
hanches antérieures peu écartées et les tarses très épais.
Mesitlnus Bulclroatris n. sp. — Long. (ih7 H mill. {nuil. fjxl.).
— Ehngnliif, fiucus, niliiiux: ciipitf prolhomrf hauil nngunliorr,
iieulis inlerii- ri u prothornreilialiiHliliun, rotti-utal IiUit.iipierdilntutv,
fortitfi' eatialicalalû, upke Irunruto, iinffnniit cumufittiii, piffi»:
prathomce ovato, itnticf utlmtHite, bofi brreiter imgwtalo, dono pla-
n'nueulo, indiiUnelr punrlttlitto, iipkr Irimstntim firofunile futcato ri
rriilentiiu puurittinio; icuMIoiut miniiti}, puActulato: flj/trit piiralldû,
■10* mt iinijaliilU, npirr yntamlnli*, pinictnto-ittriatulii', punetii
vi majoribm ri (HtriTitlIù angunioribuf, panio rosliilaii», po»f
Faune coléoptérique de la Région malgache. 247
médium planwfculis; subtus laevis, segmentis ventralibus 3 ultimis
punciatis, ultimo fortiuê, — Ankarahitra {H, Perrier).
Cet insecte ressemble assez au Hésites aquitanus, mais le rostre est
semblable dans les 2 sexes qui ne difTèrent que par la taille.
ANTHRIBIDAS
Hfessalliiii n. g.
Ce nouveau genre d'Anthribide appartient à la tribu des Basilropides
par la carène du corselet, confondue avec le bord postérieur et remon-
tant à angle droit jusqu'au bord antérieur; mais si le corps est presque
cylindrique, le rostre est assez allongé, s*élargissant vers Textrémité,
les scrobes sont fovéiformes, découvertes et les antennes sont aussi
longues que le corps chez les (5, n'atteignant pas le milieu du corps
chez les ç ; leur massue est allongée, formée de 4 articles comprimés,
le l*' presque aussi long que les 3 autres réunis et très atténué vers
la base, formant la transition avec le dernier article du funicule; le
rostre est aussi long que la tête, élargi à Texlrémité, sillonné en
dessus, les yeux sont un peu obliques ; le corselet est tnmsversal,
presque aussi large que les élytres, rétréci tc^ut à fait en avant; celles-
ci sont faiblement déprimées en dessus, à stries peu marquées mais
bien ponctuées; les pattes sont assez courtes, peu robustes.
Messalius aibidosparsas n. sp. — I»ng. 10 à 12 mill. {rost.
excL). — Sat elongatus, suhcylindricus, fuscus, oparuHy pube tenui
densa squalide atbida punrtutus et maculosus: rapite ronre.riusculo,
nlbido rariegato, oculis sat magnis, rosiro nlbido sulco medio fuscn^
antennin fuscin, articulis 3-7 et tt" apice breriter albidis et pnnlo
nodulosis, rorpore vix aut non brerioribus c5, corporis médium haud
aitingentibus Ç; prothorare transverso, an tire a medio sat foriiter
angustato, pnnrtis albidis sparsuto: srutello alttido; elijtris dorso jda-
niusculis^ sat subtiliter striatulo-punctatiSy pnnrtis baxin rersus pro-
fundioribus, intervallis planis, aUndo pnnrtatis, lu's pnnrtis antr et
post médium transrersim panlo aggregntis et marulas irrf^tjnlnrrs rjji'
rientihus; apire rotundato; pygidio minnto, nlbido marulalo: snblus
rum pedibus late albido macnloso, — Ankarahitra (//. Vrrner .
Protomerus n. g.
Ce nouvt'au genre est voisin des Apolerta l't Derntaphmirs , mais
plus encore du (i. Salazia par ses tarses tn*s longs, rncon» plus a!-
248 L. Fairmaire.
longés; il en diffère en outre par son rostre à peine élargi en avant, à
scrobes plus petites, plus écartées et ses antennes sétacées, à articles
nullement noduieux à l'extrémité. Les tarses antérieurs ont leur 1*"^ ar-
ticle à peu près ainsi que les éléylres , le 2« bien plus court, les 3* et
4'- extrêmement petits, les crochets courts, fortement arqués ; aux pat-
tes intermédiaires le i*" article est un peu plus court que les élylres;
les postérieures manquent. Le rostre est épais, tronqué à Textrémité ;
les antennes manquent sauf les premiers articles; le corselet, plus
étroit que les élytres, est rétréci en avant, plus brièvement en arrière,
la carène est tranchante, fortement arquée de manière à être presque
basilaire au milieu comme chez les Salazia et remontant sur les côtés
où elle se terminent en formant un angle bien moins saillant; les ély-
tres sont assez courtes, atténuées de la base à l'extrémité; le pygidium
est découvert.
Protomerus lon^itarsis n. sp. — Long. 15 mill. {rost, incL). —
Oblongus, ftasconigricans , pube albido-grisea fasciolatus; capite totu
albido, macuHs verticis exceptis; prothorace antice angustato, lateribus
obtuse angulatis, canna antebasaliacuta, ralde arcuata, disco postice
longitudinaliter depresso, medio linea elevata, antice bifida signato;
elytris sat brevibus, n basi attenuatis , utrinque tncostulatis ; pygidio
haml obtectOy fusco, medio giiseo; subtus mugis niger, nitidulus, pec-
tore albido niaculoso, abdomine cinerascente, lateribus nigro inaculato,
pedibus gracilibus, albido-annulatis, tarsis longissimis , anticis arti-
culo i" elytris rix breviore, — Fort-Dauphin [Cotta).
GERAMBTGIDAE
Aedeus marginatus n. sp. — Long. 7 mill. — Forme du concolor
Fairin. (*); mais plus petit, brunâtre, recouvert d'une fine pubescence
serpéo, soyeuse, cendrée avec une bordure d'un gris blanchâtre autour
des élytres; la tétc est presque carénée entre les yeux, la bouche et
les palpes sont un peu roussâtres; le corselet esl presque aussi long
que large, un peu plus rétréci en avant qu'à la base, assez arrondi
sur les côtes, déprimé transversalement au bord antérieur ; l'écusson
esl un peu [)lus clair, tronqué à l'extrémité ; les élytres sont élargies
à la bas(î et forlement angulées aux épaules, très légèrement com-
primées au milieu , convexes à l'extrémité qui est assez fortement
déclive; les hanches postérieures sont un peu plus sombres qur le
corps, les pattes assez grêles. — Ankarahitra Jï. Verrier).
(1; Soc. Belg.. 1897, 39.
Faune coléoptérique de la Région malgache, 249
Zarina sEiiicYANEA FairiD., Ano. Soc. ont. Bclg., 18Ô8, p. 2ol. — La
description de cet insecte a été faite sur un petit individu on assez mau-
vais état; de nouveaux exemplaires provenant aussi de Dié^o-Suarez
me permettent de compléter la description. L'unique individu était
une 9, longue de 9 mill., le c5 atteint 13 mill., ses pattes et ses an-
tennes sont bien plus robustes, surtout ses dernières qui sont fme-
ment ciliées, bien plus courtes, dont les articles 3-6 sont assez forte-
ment sillonnés, les 3« et k^ également courts, la 5« est plus long que
chacun des 2 précédents; les fémurs sont un peu claviformes.
La place de cet insecte est près des Nethinius dont il diiïère par les
antennes, le corselet à peine angulé sur les côtés, et la tète qui est
plus oblique. Le N, obtusicollis Fairm. est la mémo espèce décrite pos-
térieurement (*).
Mnsius fascicornis n. sp. — Long. 9 mill. — Forme du flavi-
fnenUfris Fairm., mais bien plus petit, d'un brun noir un peu bleu;Ure
avec les antennes et les pattes (sauf la base des fémurs rousse) d'un
brun foncé ; la tête est sillonnée au milieu , les antennes sont propor-
tionnellement moins grêles, 2 fois aussi longues que le corps, le 3"
article aussi long que le 4«; le corselet est a peine tubercule sur le
dos, un peu plus angulé sur les côtés, moins fortement étranglé an
milieu; les élytres sont semblables, un peu plus acuniinées. — Diégo-
Suarez; ma collection.
Paralocns brevipennis n. sp. — Long. 19 mill. — Ressemble
extrêmement au P. semitibialis Fairm. en diffère au premier abord
par les élytres plus courtes et ayant, dans la moitié postérieure, une
côte oblique bien marquée; la coloration est la même, mais lu tête est
plus petite, le 3« article des antennes est plus épais, sillonné; le cor-
selet prés(»nte les mêmes tubercules, les élytres sont également très
ponctuées; le prostemum est un peu plus large entre les hanches,
les pattes sont semblables, la moitié basilaire des tibias est nnisse. —
Diégo-Suarez; ma collection.
On p4»urrait prendre Tunique individu pour un exemplaire mal déve-
lop|)é du P. $emiUbialiJ(y mais la tôle plus petite, le 3*^ arlich» d(»s antennes
sillonné, la côte bien prononcée des élytres et le pn»sternum pluslargi'
ne permettent guère la réimion.
Arrhythmus Perrieri n. sp. — Long. 10 à ti mill. — Forme
et coloration de VA. rugosipennix W'at., d'un bnm assez foneé. peu
(1) Aon. Sot. ent. lielg., 1902, p. '251
250 L. Fairsiaire.
brillant, mat sur la tête et le corselet, élylres ayant une tache margi-
nale oblongue avant Textrémité et une bande apicale d'un fauve blan-
châtre, la base de Tabdomen, les antennes (sauf les 2 premiers arti-
cles) et les pattes fauves, l'abdomen entièrement fauve chez un des
2 individus; le corselet a les côtés moins droits, un peu ondulés, le
dessus est très finement ruguleux avec une courte carène médiane et
2 légers reliefs de chaque côté ; les élylres sont moins longues, moins
atténuées en arrière, plus finement rugueuses, sans taches discoïdales,
les marginales plus courtes, bien plus étroites ; le dessous est moins
brun, les fémurs sont moins épais, entièrement fauves de même que
les antennes dont les 2 premiers articles seuls sont bruns, les autres
ont une petite tache apicale brunâtre et sont bien plus grêles. — Ja-
bohazo (//. Perrier),
Dolomlus n. g.
Ce nouveau genre de Callidien se rapproche de Sympiezocera et des
Semanotus; il dilTère des premiers par son crochet médiocrement
élargi et arrondi sur les côtés, peu tubercule, ses yeux médiocrement
échancrés, ses antennes presque cylindres, n'atteignant pas le milieu
du corps, les 3« et 4« articles égaux ou à peu près, les derniers plus
courts, l'écusson court, obtus, les fémurs peu claviformes, les posté-
rieurs beaucoup plus courts que les élytres. Il difTère des Snnanotus
par les antennes assez robustes, assez courtes, les fémurs postérieurs
beaucoup plus courts que les élytres, les tarses assez larges.
Dolomius Perrieri n. sp. — Long. 11 1/2 mill. — Sut elonyatus,
mbparellelus, parum convexus, sat nitidus, prothorace cupiteque rufis,
hoc antice infuscato, elytris caeruleiSj antennis fiiscis, subtus infus-
cniuSy prosterno excepto, pedibus fuscis, femoribus rufis, genubus ex-
ceptis; capite dense punctato, ruguloso, antennis crassiusculis, cylin-
dricis, corporis médium hauA attingentibus, basi subtus parce viltosulis:
prothorace transverso, elxjtns angustiore, antice basi fere acqualiter
angustato, sed postice magis constricto, lateribus parum rotundatis,
dorso inaequalij sat fortiter parum dense punctato y utrinque leviter hi-
calloso et plagula discoidali laevi, basi transversim impressa; scuteHo
piceo, lato, brevi^ medio sulcato: elytris fere parallelis, ad humeros ro-
tundato-angulatiSy apice valde obtusis, dorso sat fortiter dense puiic-
tatis, rugosolis, breviter sat dense fuscopilosis ; pedibus mediocribus,
femoribus parum clavatis. — Ankaraliilra {H. Perrier).
Sa forme el la coloration do cet insecte rappellent le Telpphosu^ ab-
dominatis de nos Alpes.
r
Fautif coléoptérique de la Régian malgache. 2ol
Cl||ol»rlaiii n. g.
Ce nouveau genre semble très voisin du G, Stenohrium Kolbe ; il a,
comme ce dernier, un corps allongé, un peu déprimé ; mais la lôte avec
les yeux est un peu plus large que le corselet, ces derniers sont grands,
grossement granulés, les antennes sont très grêles, dépassent à peine
les élytres, le scape est un peu claviforme, légèrement arqué, plus
long que le 3*' article, lequel est un peu plus court que le 4'', celui-ci
beaucoup plus court que le 5*^; le corselet est un peu élargi au mi-
lieu, oblong; le métasternum est grand; les fémurs sont claviformes.
Galobrium Perrieri n. sp. — Long. 5 mill. — Elotigatum, gra-
cile, parum conrexum,castaneum, ralde nitidum, elytris coemleo-metal-
lici*, apire rufescentibns, rapite ovato, fere laevi, ocuîis sat inagnh,
gra$$e granulatis, intus sinuatis^clypeo rugoso,antenni8 rufescentibus,
gracilibus^ elytra parum superantihus ; prothorace latiludine dimidiore
longiore, elytris angustiore,medio lei'iter ampliato,dorso impressiusculo,
hasi îran$rerxim depresso; scutello minuta, castaneo; elytris oblongis,
ttd humeron angulatis, apice obtuse rotundalis, dorso basi planiusculis
et ieriato-punctatis^ punctis medio evanescentibus, apice convexiusrulix
et fere laeribus, sutura basi depressa, apicetn versus rufescente; subtus
mm pedibus magis rufum, niiidum, hissai gmcilibus et birvibus^femo-
ribus apice paulo infuscatis. — Ankarahitra (//. Verrier).
Aniso^aster nigroclavatus n. sp. — Long. 8 mill. — Sat elon-
gatus, fulvo-i^fus, vix nitidulus, capite prothoraceiine fusculo-piceolis^
subtilissime pruinosis, paulo nitidioribus , an tennis pedibusi/ue rufc-
fulvis, femoribus posticis nigro^laratis; aipite inter antenna^ striato^
his gracilibus, corpore parum longioribus, articulo :i et f aequalibus ;
prothorace orato, latiludine longiore, elytris angustiore, basi et antire
simililer ac leviter angustato, antice et postice transversim impresso,
pttttice profundius: scutello minutissimo; elytris fere fmrallelis, parum
elongatis^ dense lineato-punctatis, fere substriatis, apice laeribus; pedi-
tfus gracilibuSf posticis longioribus, clavatis, claia nigra. — Diégo-Sua-
rez: ma collection.
Ressemble à VA. longulus Fairin., cmi diffère par les élyln'S pins
courtes, plus llnement pimctuées et les jKitlt's postérieures plus huigues
avec la massue des fémurs noire.
Aliurus gracilipes Fninu. Ann. Hut. Fr.. ll)i)i. :i8(». - (:<'Ue
i»spèce, décriliMraprèsun seul indi^idu.prési'^t(* de grandes \arialions
25i L. Fairmairë.
de taille, depuis 8 jusqu'à 14 mill.; le corps est fragile, surtout les
pattes et les antennes; presque tous les exemplaires sont des 9, un
seul me parait être le (5. Il est petit, 6 1/2 mill,^ les yeux sont moins
écartés, les antennes, plus longues que le corps, sont un peu moins
filiformes, comprimées à la base, sauf le 1" article qui est assez épais,
les tubercules antennifères sont plus saillants; les élytres sont plus
courtes, plus fortement impressionnées à la base ; les tibias postérieurs
sont également prolongés en un éperon droit assez épais. — Ankarahi-
tra (//. Perrier).
Aliturus griseopubescens n. sp. — Long. 7 1/2 mill. — Même
forme que le précédent, mais d'un roussalre obscur, couvert d'une
pubescence grise serrée ; les yeux sont plus rapprochés en avant, ils
ont une petite ligne blanchâtre transversale, incomplète, en avant, les
tubercules antennifères sont moins saillants, les antennes sont plus
fortes, plus comprimées, les articles 3-5 sont angulés à l'extrémité, le
i^ est plus distinct, le 3"^ est un peu plus court que le i'', la poitrine est
un peu brunâtre, densément pubescente, les fémurs sont bruns à l'ex-
trémité, les tibias postérieiu*s sont prolongés en un éperon plus large.
— Ankarahitra {H. Perrier) ; un seul individu, cJ.
Linopodius longicoUis n. sp. — Long. 10 mill. — Ressemble
beaucoup au L. acutipennis Fairm., également allongé, d'une coloration
d'un brun faiblement roussâtre, presque mat, en diffère par le corselet
plus étroit, plus long, à côtés parallèles, un peu rétréci, tout à fait à la
base, ayant au milieu une carène longitudinale médiocrement saillante,
mais épaisse; les élytres sont moins longues, moins atténuées en ar-
rière, bien moins acumiuées à l'extrémité, leur surface est densément
et très finement ruguleuse, parsemée vers la base de quelques gros
points enfoncés; les pattes sont plus courli^s, mais plus robustes, sur-
tout les fémurs. — Ankarahitra (//. Perrier).
Paehycyte» n. g.
Ce nouveau genre de I^ngicornes est voisin des Glatiajtes dont il se
rapproche par le dessin et la vestiture des élytres; mais il en diffère
par le corps épais, convexe, les antennes robustes, dépassant peu les
élytres, le 1''' gros, cyUndrique, tronqué, les 3-5 noduleux à l'extré-
mité, le 4'' très coiirt, le 3* presque aussi long que 3 et 4 réunis ; les
palpes sont courts, épais; les yeux sont médiocres, largement échan-
erés, non rapprochés en avant, le corselet n'est pas plus long que larg<',
légèrement arrondi sur les côtés , Técusson est assez petit , les élytres
Faune coiéoptéiique de la Région malgache. 253
sont assez angulées aux épaules, faiblement atténuées en arrière, Tex-
trémlté obtusément arrondie; la saillie prosternale est assez étroite, for-
tement arquée, le mésosternum en tubercule saillant; la saillie inter-
coxale un peu plus large et plus obtuse, le i''' segment ventral presque
aussi long que les 2 suivants réunis; les pattes sont plus courtes, plus
robustes, les fémurs plus claviformes, les postérieurs beaucoup plus
courts que les élytres.
Pachycytes ruroTestitus n. sp. — Long. 17 mill. — Modice
elongatyjty postice letmiftie attenuatus, crassus^ fusco-coerulescenSy nili-
dus, indumento pubescente rufo dense restittis, costula média capitis,
coitula média proikoracit et utrinque vitta longitudinali ; scutelloet ebj-
iris utrinque vitta discoïdali snt elevata, costa laterali cum discoïdali
transversim conjuncta, et costula angusta marginali denudatis, nitidis,
sutura angustissime cinereo-pulfescente ; capite medio carinulato, nnten-
nii dense griseo^nereo pubescentitms, articuiis S primis multo minus ;
prothorace antice parum attenuato, vittis et costa riigosis ; elytris pas-
tiee letiter ac gradatim attenuatis, apice obtuse rotundatis, vittis detiu-
datit fere costulatis, taevibus, discoïdali et laterali apici-conjunctis :
pectore minus rufo pubescente, abdomine basi late mfulo-pubescente, pe-
dibus griseoHinereo pubescentibus, tarsis sat latis^ unguibus validis: bnsi
intus obtuse angulatis. — Diégo-Suarez ; ma collection.
Tragocephala ochreata Fairm., var. : Perrieri n. var.
Je rapporte comme variété à T, ochreata un in(li>idu recueilli par
M. H. Pcrrier à Mudivalo. Sa taille est de 30 mill. et il me parait ne
différer du type que par Tabsence de la bande submédianc noire des
élytres, qui est remplacée de chaque côté par 2 gros points noirs: la
partie postérieure est occupée par une grande tache noire renfermant
en avant 2 taches assez petites et une autre grande antéapicnh' jaune
d'ocre ; Textrémité de la suture avec Fangle est couverte d'unr ligne
étroite de pubescence d'un blanc jaunâtre; le dessous du corps est de
même couleur que le dessus avec le milieu de Tabdomen et les pattes
couverts d'une fine pubescence d'un gris faiblement bleuâtre comme
<rhez Yochreata : les antennes aussi semblables. L.e corselet est remar-
quable par sa largeur.
Trai^ocephala biplagiata n. sp. — Limg. 2r)mill. — Ressemble
à Yochreata iH>\\T la coloration jaune d'ocn» du dessus a>ec le dessin
Doir mat des élytn*s qui ont une large bande placée un peu avant le
milieu, fortement rétririe en dehors, un peu moins à la suture, la par-
tie apicale noire avec, de chaque côté, 2 points ronds jaune d\»cre,
264 ^B^^^^^l
rexlrt'mUê de In suturo sans ligne blanche; h iflte est plus jaunp sons
lea yeux, la bandB noire pntre les antennes esl plus Miroite, lorlemeiil
r^trécip au milieu, la bande noire du verlex esl Irôs étroite, le corsi-let
plus étroit, moins court, a aussi un lort sillon trnnsversul ù b base, et
dans ce sillon 2 iraits di^nudt's; il y a aussi sur le disquii di>ux petits
points doirs dénudil-s, mais peul-fltre accidentels ; l'écusson est bien
plus étroit, presque trionguloire, les Ëlytres snui plus courtes, ayant
aussi une tnche noire humârale, plus une autre tache entre l'épaule cl
l'écusson ; lo dessous du corps est garni d'une pubesceuce plus jaune,
plus rare, l'abdomen esl semblable, les pattes sont couvertes d'une fine
pubescence d'un gris un peu ardoisé, les 2 lémurs antérieurs seulement
garnis en dessous de poils othracés. — Diégo-Suareï ; ma collection.
Praoaetlia? aplcata n. sp. — Long- 9 mill. — Ressemble, au
premier !ih-'r(\ à P. airvosa Fairin., en difTéra un peu par la coloration
d'un ('cuJi'é laiblement rnussâtn-, rembruni vers la suture des éi>lr('&
avec l'écussoii assez pâle ; la tdte est dénudée au sommet, llnemont sil-
lonnée nu milieu, les anlennes sont un peu plus rapprochées, le scape
est plus troni|ué, le 3' article est un peu plus long ipie le 4"; le corselet
est plus carré, sans aucune dent latérale et avi.-c im sillon transversal
à la base; les élytres sont bru»]uemeul déclives à restrémité qui est
tronquée et couverte d'une épaisse pubescence rubigineuse, elles sont
ornées de lines c6tes, alternativement moins saillantes avec les inter-
valles ponctués en ligne. — Dlégo-Suurez ; ma collection.
C'est avec doute que je range cet insecte dans le genre Praonelka
dont il s'éloigne par les élytres trûnqui!>es, le scape ironqué, les antennes
plus ro[iproihées et le corselet inerme latéralement.
Mlcurus obliquatus n. sp. — Long. 1^ raill. — Viilile elougiiltu,
mbiuiriiltehts, pireti*, oiiiiruii, ciipile, pivlhor'ici» liilrribuf, nnilfllo ft
panctU nuiiieroiU flytrorum rubiginoto-loiui-ulo»ù i capUf plaiiiutculo,
inter antennns sulaito, hit pnrttm graciHtnu, S':3 atrpori* attiHgtnti-
bui, infuieatit bâti rabiginmit, artievSo f" craao; prolbomce abtongo,
flgtrii auguttiorr, latrribus paralMis. dorio nigalalo. bâti mflio mu-
ruiit miimla rubiyiuMii lignalii; rh/tri» fhiigalit, jutralMis, ad hiime-
tvs itngulitliii, npirr. uhlique truneiitis, liarm ptiulo iiiiiniuiitibat, hiui
rwjoxttio-imnftalii', iiTi'gulariler lare lubfro»ii, /wslite uU-inqur tuberr
rubigiiioto-totiientom tignalia tnbiv» cum ptitihu* picras, rubiginom
maatltmut, (emoribta rubiginoiit. — Diégo-Suarer ; ma collection.
DilTére du Jf . impnififnni* Fainn. par la torme un peu moins étroite,
les êlylres plus parallèles, Iriincpiées très obliquemi'iit, avec l'angb'
Fiittfif coléoptérique de la Région malgache. 255
externo assez saillant, la surface plus ruguleuse, à granulations irrégu-
lières.
Anauxesis Pbrrieri Fairm., Ann. Soc. Bclg. 1902, p. 256. — Cet in-
secte est peutH^tre le même que Vhchnoberea elongata Brancs (Soc. Nal.
Trencsi»n, 1897, p. 128, tab. IV, {ig, 21), dont voici la-description : Cine-
rea, breviter ac subtiliter, supra parcius pubescens, opaca ; fronte lata,
inedio micata: antennis subUis tenue pilosis, articulo 7 dimidio apicali
albUlo: rertice profunde haud parce punciato: thorace cylindrico, anie
basin aliquol tumidulo, rertice densius punciato, dorso indistincto sut-
culo longitudinali, lateribus subttis albido Uneolaio; elytris bttsi tho-
race paulo latioribus, elongatis et angustissimh, parallelisque, cinereis,
hani humerit producti$ rufis, dorso subrugosulo punctatis : pedibus ci-
nereis, unguiculis fuscis. — Long. 13 mill. — Nossi-Bé.
Cette description s'appliquerait assez bien à mon insecte ; mais celui-
ci a sur les flancs une bande blanche ({ui se prolonge sur le métaster-
num et Fabdomen; en outre le corselet est très légèrement rétri^ci à
la base, ce qui ne détermine pas un rentlemenl, le disque ne présenle
aucun sillon ; les élytres ont les épaules concolores et non saillantes et
leur angle apical externe est très brièvement pointu. Quant au genre
Itchnoberea, il est Identique avec le genre Anawresis,
Diadelia lateritia n. sp. — Long. 8 ! 2 mill. — Elongata pos-
tice haud attenuata, piceo-fusca, pube grisea subtiliter restita, elytris
/mnctulis aliquot denudatis, et utrinque macula maryinali, sat elongata,
ante ntedium incipiente, medio exius late emarginata et apicem ai tin-
génie denudata, picea: capite piceo, medio late griseo-cinerascente,
inier antennas haud depresso, sed transversim sulcatulo, antennis
corpore panim longioribus piceis, articulo i" crasso, :i" basi pallido,
quarto haud longiore; prothorace subquadmto , elytris paulo angus-
tiare, lateribus inermi, medio vix sensim ohlnsissinie angnialo, dorso
paulo inaeqnali, basi tramrersim sulcato et utrinque piceo; scntello
orato; elytris ad humeras angulatis, apice angustatis, oblique trunca-
iulis et pube grisea densius marginatis : pedibus griseis, piceo niaculih
sis, — Diégo-Suarez; ma collection.
Bessemble assez à D. iners Fainn., mais en diiïère par la coloration
i*t surtout par le corselet dont les côtés ne présentent aucune dent.
Ancylistes ni^^osonatus n. sp. - Long. 8 nnll. — Hcssemble
nu bicuspis Chev., mais plus court, avec W «-orselct moins globuleux,
à strioles indistinctes, les él> très armées d'une épine ftirtcct aigut* aux
épauleSf a\ant la |)etite moitié basilain» d'un fauve clair, un peu cen-
256 L. Fairmairr.
drc, avec une grande tache scutellaire, y compris Técusson, cl 2 ou
3 traits obliques, un peu saillants, se confondant à la base, d'un brun
noir, au milieu une étroite bande transversale .d'un noir velouté, bor-
dée en avant par une faible ligne blanchâtre, la partie postérieure cou-
verte d'une pubesçence fine, serrée, d'un cendré bleuâtre; les eûtes do
la base* sont d'un noir velouté; les mésopleures sont marqués d'une
ligne blanche ainsi que le dessus des fémurs; le l*"»* article des an-
tennes est plus long, moins arqué, l'angle apical interne à peine angulé.
— Ankarahitra (//. Perrier).
VA, bellus Gahan, Ann. Nat. Hist., 1890, p. 46o, semble être bien voi-
sin de cette espèce, mais en différer par le corselet strié, les épaules
non épineuses, la partie antérieure ayant des lignes blanches obliques.
Brachytatus obliquepictus n. sp. — Long. 4 1/2 à 5 mill. —
Oblongus, ater,opncus, fere relutinuSy lituris albido-pubescentibus raw-
gntus, capite fere griseo, antice nigro maculato, prothoraee albido eir-
cumdaio et medio lineato, elytris vittula suturali albida utrinque vit-
tuUis 3 emittente, i* fyrevi ralde obliqua prope scutellum, j^ mediana
valde obliqua, 5* ante apicem fere transversa albidis, extus lineolis
2 albidis tenuissimis, et disco antice Hneola simili obsoleta signatis:
capite inter antennas late impresso, fundo sulcato, antennis gmcilibus,
subtus longe parum dense villosis, fuscis, articulis 4-10 basi sat longe
pallidofulvis ; prothoraee transverso, lateribus paulo rotundato, dorso
i'impresso; elytris oblongis, basi parum convexis, ad humeros angiilatis,
basi subseriaiim punctatis, post basin transversim impressiusculis, pox-
tice fere laevibus; subtus fuscus, ghseo-pubescens, abdomine medio de-
nudato, — Ankarahitra {H. Perrier),
Le dessin des élytres est assez différent de celui des congénères ; les
lignes blanches rappellent un peu celles du funereus Fairm., mais elles
ont une autre forme.
Arlanlda n. g.
Ce nouveau goure semble appartenir au groupe des Saperdiles dont
il présente les caractères, mais il s'en éloigne par le dernier article des
tarses allongé, dépassant notablement les lobes du 3<^; les yeux sont
très profondément échancrés, presque divisés; les crochets des tarses
ne sont pas divariqués, les tibias intermédiaires n'ont ni sillon, ni sinus
dorsal, les hanches antérieures ne sont pas anguleuses en dehors, la
saillie prosternale est assez large, les métapleures sont assez larges en
avant, réirécies peu à peu en arrière. Les antennes, plus longues que
Faane coléoptérique de la Région malgache. 257
le corps, sont insérées en dednns dos yeux sur les tubercules très
saillants, le scapeest allongé, assez épais, nullement on cône renversé;
le corselet est transversal, un peu plus étroit que les élytres, inerme ;
celles-d sont légèrement atténuées vers Textrémité qui est très arron-
die; les pattes sont assez courtes et assez grêles, les tarses assez larges,
le l*'*' article des postérieurs un peu plus long que le suivant.
Arianlda mactata n. sp. — Long. 7 mill. — Oblonga, parum
ronrArn, postice vix atienuata, nignij fere opaca, capite inedio rubro,
anticepubescente, cinereo, suboculos albido, prothorace supra rubro, basi
maeulis t nigri$ magnis, rittula tenui separatis^ ornatis, elytris fusc(h
piceiSj stgmentis veiitralibus :2, 3 et i apice, metapleuris anguste albido
pubescmtibuSf fetnoribus ban rufescentibus ; capite inter antennas paulo
depretio^ antice anguHatOy his nigiv-fuscis, articula /*» crasso, basi le-
citer attenuato, prothoracis bwsin fere superante, articulis 4 - 10 tenuiter
atbido-pttbescentibus, apice excepta, 4^ quinto aequali, céleris lerissiwe
dfcrescentibus, oculis profunde ema}'ginatis, fere bipartitis : prothorace
transverso, lateribus inermi, sed obsolète binoduloso ; scutello brevi, fere
truncato; elytris ad humeras eleratis,intus impressL^, bai^i sot for lit er
inordinate punctatis, punctis post médium obsolescenlibus, apice oblite-
lyitis, apice separatim rotundatis, carina externa nulla: subtus campe-
dihus panlonitidior, his mediocribus, supra albido-pubescentibus , posticis
latius^ tarsis subtus dense fulvopilosis , unguibus simplicibus. — An-
karahitra (//. Perrier),
GHRTSOMELIDAE
Golasposoma cnpreolum n. sp. — Long. 7 mill. — Forme du
rutilans, mais plus grand, entièrement d'un cuivreux assez clair, assez
brillant; la téle est fortement slriolécî ponctuée, à peine impressionnée
au milieu, avec le bord antérieur pres(|ue tronqué, un pou crénelé par
quelques gros points, le corselet est moins densément ponctué, la ponc-
tuation des élytres est à peu près la même, plus ruguleuse sur les
côt('^, moins forte sur le dos ; la strie suturale est bien marc|uée ; le
dcssoui^du corps est finement et densément ponctué. — Madagascar;
ma collection.
Golasposoma caelestinum n. sp. - - Umi^. 4 1, simili. — Ressemble
au C. homolamprum Fairm. ;*) pour la furmt* ot la couleur, mais sans
épaules cuivreuses aux élytres qui sont aussi bleues qu(» le C(»rselol ;
(I) Ano. Soc. eot. Belg. 1902, |». '^M,
258 L. Faibmaire.
la tête est un peu convexe; slriol(!^-ponctuée, le corselet et les élytres
sont plus fortement, et moins densémcnt ponctuées, ces dernières n'ont
(^ucune trace de faibles côtes, mais elles ont quelques vestiges de li-
gnes géminées, courtes et peu régulières; le dessous du corps et les
pattes, sont aussi d'un bronzé brunâtre. — Diégo-Suarez; ma collec-
tion.
Colasposoma sublaeve n. sp. — Long. 4 iji mill. — Ressemble
au C. fompeiine Jac. pour la forme, la taille et la sculpture, mais d'un
bleu assez intense, à peine brillant, et sans impressions sur la base
des élytres; en outre la tète est moins densément ponctuée sans
fossette sur le disque, la ponctuation du corselet est à peine distincte,
récusson est moins court, arrondi en arrière, les élytres sont plus
finement et plus densément ponctuées; le dessous du corps et les
pattes sont d'un brun bleuâtre peu brillant, la poitrine est très ponc-
tuée. — Diégo-Suarez; ma collection.
Golasposoma scapulatum n. sp. — Long. 4 mill. — Breviter
ovatutn, valde convexum, caet^uleum, paulo virescens, nitidum, elyiiHs
plaça viagna humerali i^ufo-rubra ornatis; capite summo subtilissime
punctulato, inter oculos fortius, antice fere ttiguloso et tramversim
impressiusculo, antennis fuscis, opacis, apice paulo lationbus et rom-
pressiusculis articulo i" rufo; proihorace elytris parum angustiore,
antice vahle angiisiaiOy Uiieribus fortiter rotundatOy basi fortius, antice
breviter coarctato, dorso dense punctato, basi tenuiter marginato.
angulis posticis brevissimeacutis; scutello fortiter rotundato, fere laevi:
elytris sat brevibus^ ad tiumeros angulatis, dense pitnctaiis, post scu-
tellum transversim obsolète inipressiusculis, supra humeros fortius:
subtus fuscHvi^ parum nitidum, pectore lateribus fortiter punctato, fere
rugosulo, abdomine subtiliter punctulato, pedibus nitidis, femoribus
subtus denticulo minutissimo armatis, tibiis sulratulis, — Ankarahitra
(//. Verrier),
Remarquable par sa coloration d'un bleu mélTillique un peu verdàtre
avec les épaules d'un beau rouge; et les élytres densément ponctuées,
non striées.
Pheloticus interruptus n. sp. — Lon<,'. 4 à T) mill. — Oblongo-
ovatus, convexus, capite prothoraceque piceis, nitidis, rage aenesren-
tibus, bon marginibu:^ obscure rufescentibus, elytris m fis:, nitidis,
ntrinque niaculis 2 nigris ornatis, i" hunieruni includentr et intus lace-
rata, 2"" fere mediana, paulo oblique dilatata, et litura proju* suturana
etiam nigra; subtus cuni pedibus ru fus, pectore lateribus infusrato.
Faune coléoptérique de la Région malgache. 259
genubus fuscis; capite subtiliter punctulato, oculis sat approximatis,
aniennii gradlibus, pkeis, basé rufis; protharace brevi, lateribus for-
Ut er ivtumdaio^ antice pamm quam bâti angustiore, dorso subtilissime
punctulatOj antice foveola minuta signatOy anguUs valde deflexis, basi
marginata; scutello ovato; elytris substriato-punctatis, punctvf sat
grossit, postice obsoletis, striis antice magis impressis, hunieris convexis,
intus stria limitatis, basi prope scutellum paulo magis convexa: fem<h
ribus (5 acute dentatiSy 9 multo minus, — Ankarahitra [H. Perrier).
Ressemble au P. aeneicollis Jac. mais un peu plus grand, avec le
corselet plus ample, plus arrondi sur les côtés, les ëlytres à stries
fortement ponctuées, à taches très différentes, les antennes brunes dans
h moitié apicale et les pattes plus robustes.
Entomoscelis densepunctata n. sp. — Long. 6 mill. — Res-
semble beaucoup à VE, unieolor Fairni., mais un peu plus grand, d'un
brun asseï foncé, brillant; le corselet est bien plus rétréci en avant,
bien plus convexe; les élytres sont plus arrondies sur les côtés, les
épaules sont presque effacées, la ponctuation est plus serrée, devient
un peu ruguleuse sur les côtés, elles ont une bordure d'un rougentre
obscur, faiblement convexe, presque lisse et Tangle suturai est bien
marqué; le dessous et les pattes sont d'un rougeâtre brillant, le meta-
sternum un peu enfumé de chaque côté. — Majunga; donné par notre
collègue M. A. Lajoye.
Anlacophora omata n. sp. — Long, ii ii mill. — Oblongo^vntap
postice mnpliata, sat convexa, nititla, nifo-testncen, elijths puvpuriniSy
plaga magna convexiuscula viridi-auivsa, vix post médium vitta inms-
rersali tnarginem externnm plus minusve attingeiite, ad .mturam diln-
tata, sutura et margine externo angustis similiter roloraiiSy pedibus
fuscis, femoribus i^fotestareiSj antennis infusraiis, artiruUs i p ri mis
rnfo-testaceis ; frmUe transversim sukatula, anteunisgrarilibus, carj^ris
médium fere attingentibus : prothorare vnlde iransverso, ebitris valde
angustiore, sulco transverso sat profit ndo, medio fève iuterrupto:
elytris postice ampliatis, sat fortiter marginal is, subtiliter punrtuhttis^
ante tnedium transversim deprems. — Ankanijiilra II. Perrier).
Ressemble beaucoup à rufosellnia Fairm., mais Ir cors«»Iel «'s! plus
étroit, le sillon transversal est plus au milieu, la couleur des Incln'S
élytrales est plus dorée, el au lieu d'une grande taclir apicah* il n'\ a
qu'une bande transversale.
MONOGRAPHIE DES GUÊPES OU VESPÂ
par Robert du Buysson
(PI. 111 el IV).
-^5*S€
AVANT-PROPOS
Les Hyménoptères dont il est question dans cette étude appartiennent
au genre \e$pa, lequel fait partie de la famille des Vespides, Ceux-ci ter-
minent un des rameaux de Tarbre philogénétique des Hyménoptères,
dont le tronc est formé par ces insectes dont les larves pourvoient
elles-mêmes à leur nourriture et vivent de matières végétales. Au fur
et à mesure que Ton s'élève de la souche aux rameaux, on reconnaît
que rinstinct s'est modiOé avec la manière de vivre. L'œuf n'est plus
placé simplement sur un vé^^étai, comme cela se passe encore chez les
Tenthrédinides; il est déposé sur une proie, que la larve atteindra fa-
cilement dès son éclosion. La mère, de plus en plus changée dans ses
habitudes, devient nidifiante. Elle façonne des cellules où elle emmaga-
sine des provisions pour chacun de ses descendants. Ces provisions
consistent en insectes ou bien en pâtée soigneusement composée de
miel et de pollen. D'abord solitaires dans leur travail, ces fabricantes
do cellules se réunissent par petites colonies, occupées côte à côte à
une besogne semblable, mais restant indifférentes chacune à ce que fait
sa voisine. La femelle meurt peu après l'achèvement du nid. La larve
mange les provisions que sa mère a placées à sa portée. C(» sera seule-
ment l'année suivante ou après un laps de temps assez long que l'in-
secte parfait verra le jour et il n'aura pas connu sa mère. C'est donc
beaucoup plus tard que la vie sociale s'est produite, d'abord impar-
faite comme chez les Polistes el les Icaria, pour devenir merveilleuse,
presque idéale, ainsi que nous la connaissons chez les Vespo, les Aph
et la plupart des Fourmis. La mère voit éclore ses enfants cl les nour-
rit elle-même. Les premiers-nés sont des femelles stériles, qui, en vé-
ritables ouvrières, aident leur mère dans la construclion du nid et Té-
levage des nouvelles larves. La mère devient bientôt la reine, dans
toute la force du terme : se faisant nourrir par les -ouvrières et leur
abandonnant toutes les difficultés de la vie, elle ne s'occupe que de la
'f JiMMf Dfpàif en Cmèpft. â6l
as »^4iil«>f d'orafs, pour ainsi dire, illimité.
Dii-ofaf francs formeot actiieOement le dênombrcmenl do la fa>
Bûlk d«$ T<spid«s. Ils compraineot des insectt'S tous plus t>u tuoins
avaiioêsAiiis h vie sociale^ dont les Ynpa i>nt atteint un d<^ plus hauts
4efrrf 4»-b pertertion.
Un cio^tre spécial sera consacré à la biologie des Guêpes dont b
ps;^-.4tpe en augmente lattrait. \Vest\^ood prétendait que Tadnpta-
tii<B a b Tie social ne pouvait être considénv comme un caractèn'
capital d'usé famille d*lnsectes. Qu'il me soit penuis de ne point par-
taftr b Banière de voir de Tillustre naturaliste angbis. Il est facile de
c-coipr^Adre que du moment que les espèces ne sont (xânt immuables.
paisqn'fB» se oHidirient à la longue au physique et au moral suivant
les exigeic«^> de b vie, les insectes devenus sociaux ont dA subir un
niiflleawat évident dans leurs formes pbstiques. Cest du n^te ce qui
ressort de Tétude des Guêpes. Les espèces ont tant daflinitos les unes
avec les autres, principalement dans le coloris, qu'il faut ivirfois un
grand ot*mbre dlndividus pour pouvoir distinguer les caractères (]ui
les séparent entre elles. Les nombreuses communications que Vow iu\n
biles m'ont été d'une grande utilité; aussi je dois exprimor toute ma
rpc(»nnaissance aux personnes et aux Mus('*es qui m'ont fort obligi'am-
ment soumis leurs collections. En effet j'ai pu étudier une partie des
Vespidesdu Musée de Vienne par Tintermédiaire de M. le W F.-F. Kohi,
du Mtisée de Budapest par celui de M. le D*" A. Mocsnry, du Musée de
Brème grâce à M. le D*" J.-D. Alfken, du Musée dt» (îénes avec le con-
coiu^ de M. le D' R. Gesln^. M. le D"^ E. Ritt<T \on Niezabiti*wski, m'a
communiqué quelques types de la collection de feu le général O. Ha*
doszkowsky. MM. A. von Schultliess Uechberg$chindltq\ do Zurich,
A. Schubde Munich, A. Puton de Uemiremont et J. d(> (îauilo do Paris
ont mis à ma disposition les pièces intéressantes de ItMirs cartons. L<*
plus gros apport de matériaux ayant servi à cette étude provient iW la
collection du Muséum d'Histoire naturelle dt* Paris (|ui t>st c(*rtainenient
une des plus riches. M. II. de Saussun* m'a conununiqné «inelque!^
tijpet des plus pn'cieux.
Paris, le 13 mai r.Htii.
Aon. Soc. Ent. Fr., lixii |i%:i|. im
262 H. DU BiYssox. (3)
BIBLIOGRAPHIE SPÉCIALE DES OUVRAGES
où se trouvent les descriptions originales des Guêpes.
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L'histoire des Guêpes a été traitée par un certain iioiubn' d auteurs,
néanmoins on est fort mal ditcumenté sur la biologie dt^ es|>eces asia-
tiques et américaines.
Deu\ ouvrages sont classiques et fondamentaux. L'un est dû à
l..epeletier de Saiiit-Fargeau {Histoire naturrlle ths Insectes, Hyméno-
ptères, I, IH36;^ le second à M. H. de Saussure {}lom>gmphie des
Gurpes sociales, /*ï5^>éf> Les autres, de beaucoup inférieurs à cinix-ci,
sont de peu d*utilité pour les personnes qui veulent faire Tétude des
insectes qui nous occupent.
La systématique est restée à peu de cliose près tellt* ({ue M. de Saus-
sure Fa laissée en 1858. Quelques espèces nouvelles ont élr décrites
depuis par Smith, Edmond André et Radoszkowsky. MninU*nnnl qiu'
les relations sont plus faciles et les explorateurs plus nombreux, bien
d«»s espèces mal connues ont été reprises et un certain nombre d*iné-
dit<»s ont été diVrouvertes. Cest ce qui m'a donné Toccasion ch» com-
pléter l'œuvre du maître.
Quant à la biologie des espèces françaises, vWv a été mise très en
lumière, principalement ces dernières annè<'s, par MM. Charles Janol
et Paul Marchai, et je dois dire qu'il reste peu dt» chost» à dt'rou>rir
après eux. Nous connaissons les linbiludos des (iuèpes de nos climats
froids et tempérés, mais nous ne suivons rien sur colh's des pnys (*hands.
Quelques récits de voyageurs, des indications assez vagues doiuiêes
par de rares missionnaires, voilà tout ci» que l'on possèd»' au sujet des
266 R. DU BuYssoN. (7)
nombreuses Guêpes de TArchipel asiatique et des parties chaudes dos
Indes et de la Chine. Cependant l'Asie est sans contredit le berceau
des Yespa, comme elle est celui des Apis. Sur soixante espèces con-
nues, PAsie en nourrit quarante-deux. C'est là qu'elles abondent, au
milieu d'une flore merveilleuse et étrange; leur coloris y est plus
* éclatant et leur taille deux fois plus grande.
Les espèces du genre Yespa se divisent naturellement en deux
groupes très distincts. Le groupe des Frelons (ou Vespa Thomson),
dont notre Vespa crabro L. est le type. Il comprend celles dont les
ocelles sont éloignés du bord postérieur de la tête, les antennes des
mâles toujours pourvues de tyloides et le pronotum constamment muni
d'une forte carène transversale dans sa partie antérieure. C'est à ce
groupe qu'appartiennent les plus grandes espèces, celles dont la tête
est fortement dilatée derrière les yeux. Le groupe des Guêpes (ou
Vespula Thomson), dont le type serait la Vespa vulgaris L. de nos cli-
mats, se compose des espèces ayant les ocelles très rapprochés du
bord postérieur de la tête, les antennes des mâles sans tyloides, sauf
leiisf un seul cas, et le pronotum muni ou privé de carène transversale
t.e* antérieurement. La taille des insectes de ce second groupe n'est jamais
ci rs •'grande. Ch.-G. Thomson {Skandinariens Hyinenopieraj 111, 1874), avait
»i*(tt tii remarqué, pour les espèces de Suède, l'existence de ces deux groupes
•t cêf» -naturels. Dans le premier, il a placé la V. crabro L., qui en est le seul
ired représentant pour la faune Scandinave, et dans le second, auquel il
»«** donna le nom de Vespula, diminutif de Vespa, il a rangé fort judicieu-
Uiéc^ sèment toutes les autres espèces, cVst-à-dire les V. média Degeer,
i$t ^r» «ony(/icM F., silvestris Scopoli, vulyaris L., gennanica F. et ;*u/a L.
,^- avec sa variété austriara Panz. En dehors de la conformation de la
' . » tête, les caractères qu'il indique pour la distinction de ces deux groupes
^ . sont purement illusoires ou inexacts.
0 Comme chez les Apis, les caractères plastiques sont peu nombreux
^ui^ciNn pj Ye$, espèces tendent à se fondre les unes avec les autres. C'est un
.Rr^i^x*/ signe du reste que les Guêpes pratiquent la vie sociale depuis fort
longtemps. Pour la détermination, le coloris n'est pas à négliger com-
plètement, mais il est souvent la source dVrreurs. Les principaux
caractères sur lesquels reposent les dilTérences spécifiques sont dans
la forme de la tête et du ch peus, principalement le bord antéri<*ur dr
celui-ci, la présence de la carène transversale du pronotum, la forme
du premier segment abdominal, au moins dans la troncature anté-
rieure. Un certain nombre d'espèces portent sur l'abdomen ou le
thorax une fine puboscence veloutée à reflets changeants suivant Tin-
cidence de la lumière. Chez les femelles et les ouvrières, la coloration
(8) Monographie des iiuêpes. 167
du 6^ segmeot UTgite et du 5* stornite de Fabdomen est d*une grande
cimstance et devient d*un réel secours pour les exemplaires défraîchis,
usés ou d*une coloration anormale. La teinte générale des ailes est
XiH constante également. U est bon de signaler que les mâles et les .
femoUes ont toujours les joues plus longues que les ouvrières. Le *^
Hypeus des mâles n'est jamais profondément sinué et leurs pattes j>^« .xi
SiMit bt*aucoup plus grêles.
l'oe (ois prévenu de ces particularités, il n'est point difficile d'ar-
river à une détermination exacte. J'ai mis en tableaux dichotomiques
i«»utes les esp«**ce8 qui me sont connues en nature. Comme on peut
s'en rendre compte, ces tableaux ne sont pas compliqués.
En plus des caractères qui se rencontrent aussi chez les femelles et
les ouvrières, les mâles possèdent dans leur appareil copulateur des
«lifliérences très sensibles et constantes. La forme des crochets est sur-
t4»ut remaniuable. Malheurtuisement il y a encore bien des espèces
dont le mâle reste inconnu.
garagtArss gAnAraux.
lnse<*tes vivant (»ii s<Kiélé roni|)osée d'une femelle ptmdeust* ri d'un
th*s grand nombro d'ouvrières éit*vnnt les jeunes femelh'S et les mâles
<|ui d<kivent p4Tp<'»tuer la race.
.Mdillcation faite do carton \ ('gétal, comprenant une enveloppe ex-
tem«' plus ou moins gaufrin* (>t irrégulièn» entourant une série de gâ-
teaux alvéolaires, |>arnllè]es les uns au-dessus des autres et plact'S ho-
hionlalemeut; les alviMiles tournés V(*rs h' bas et de forme hexagonale.
TéXm et annexes. Tête transversale, légèrement eonvfxe en
a\.nnt dans son ens(»nible, concave dans sa jwrtie postérieure, de nia-
ulèn» a emlxtiter le pronotuni; la bordure de cette concavité est mar
inné«»-carénée derrièn» l«'S>eu\. I>«'S cùtés de la léte, «lerrière h»s yeux»
S4»nt plus 4»u moins dilatés: l'espace interantennaire est tantùt (groupe
des (jU«^p«vs. Vfitpula . non earéin*. plus ou moins eon\ exe, ou slmpU^
OH^nt sun'*le\i', presque toujours a>ee un silliui médian longitudinal
plus ou moins a(Tu>é, tantôt (groupe des Frelons) fonnant une ain*
iriangubiire, carénéi- sur les côtés et s'a va néant en |)oinle jusqu'à la
ïtùM* du rhpeus. !>•> r^W/rx s^mi pbcés en trinn^'le, à peu près éga-
lement distants les uii> (le> an(n*s.
Ln partie «occipitale de l:i téie se montn» de deux tonnes très dis-
tinctes : tantôt dilatée, projnngi'e plus ou ni(»ins forlenuMit en arrière
268 R. DU BuYssox. (9)
de sorte que les ocelles sont éloignés du bord postérieur (groupe des
Frelons), tantôt elle est très courte et se termine très près des ocelles
(groupe des Guêpes, Vespula).
Les yeux sont échancrés dans le tiers supérieur, du côté interne.
Les antennes des femelles et des ouvrières sont de douze articles, le
3« long au moins comme les deux suivants réunis, le 12'' aussi long que
le ii«, conique, arrondi à l'extrémité et très légèrement arqué. Les an-
tennes des mâles sont de treize articles, le scape court, tous les articles
du louet sont légèrement arqués, les articles 4 à 13 au moins aussi
longs que deux fois leur largeur, le 13« cylindrique arrondi ou tronqué
à Textrémité. Chez les espèces du groupe des Frelons, et chez la Vespa
média Degeer, du groupe des Guêpes, chaque article du fouet porte
deux tyloïdex, c'est-à-dire deux petites callosités, élevées, qui sont très
probablement des appareils olfactifs spéciaux aux mâles pour décou-
vrir les femelles. Suivant les espèces, les tyloïdes se montrent à partir
du 3** ou du 4* article antennaire.
Le clypeus est hexagonal, légèrement convexe, le bord antérieur s'a-
vançant en avant, tronqué, sinué plus ou moins profondément à l'ex-
trémité, cette troncature formant deux angles obtus ou deux pointes^
principalement chez les femelles et le^ ouvrières.
Les mandibules sont courtes, élargies dans leur moitié apicale, con-
vexes du côté externe, concaves du côté interne. Leur largeur à la
base est égale à celle comprise entre le point le plus externe des côtés du
clypeus et le bord postéro-inférieur de la tête. Le tranchant porte une
petite incision aiguë, puis se termine par trois dents subégales, sub-
obtuses, disposées un peu obliquement. Le disque est généralement de
couleur claire et la bordure interne noire ou rousse. Le tranchant est
creusé-sillonné dans toute sa longueur du côté interne. Le dessous
du disque forme une large cavité bordée, près du tranchant, par une
série de poils, qui servent à retenir les parcelles saisies entre les man
dibules ou qui ont été coupées par le tranchant. Le bord inférieur des
mandibules est garni de quelques poils courts, incurvés, qui aident
également à la préhension. La partie la plus basilaire est dilatée, con-
vexe et garnie du côté externe de longs poils, concave du côté interne
et formant une cavité plus petite servant à la préhension.
Le labre est chitineux, testacé, large, subtriangulaire à la base et se
termine par un acumen linéaire, couvert en dessus de soies raides^
abondantes et dressées, en dessous de gros poils tactiles courts et dis-
persés.
Les mâchoires sont fortes, robustes : le lobe est aminci et transpa
rent sur les bords avec une rangée de poils sensoriels. En dessous
« distiiiinie un rrpli fami «Tune série de gntsse> soies on K^rnie de
Lr> pmfpft WÊmxiiUÊim soot de 6 artide^ le i^. le 3'' el le (f»<* sont
subê^ux H on peu plus grands que les autres suU^u\ entre eux.
Adhérent à b partie inférieure du labrp. se trouve Vrpipkarftmr, h>^Un,
triangubire, plus brge que b base du bbiv. et se terminant èf!akHttent
par un petit acumen hyalin. L epiphannv ftMnne louvertiire de Ta^s^v
pkaige en \enant s'appliquer sur b languette, le (letit acumen se pla-
çant entre les deux lobes des mâchoires, qui. à letat tie n^(>i\s^. s^'
tiennent rapprochées parallèlement. L'entrét^ de IVesoi^bage, sur toute
la base de répiphar>ni, est garnie de franges de soies, flexibles, très
serrées, qui servent à maintenir appliqué Tépipharynx sur rh>pot>ha-
nmi et fermer ainsi hermétiquement l'œsophage. Li^ dess^ms île Tépi-
pluraux est strié transversalement et chaque strie porto dos opines
courtes, très irrégulières. Toute b partie proche de l'orilico do Ttoso-
pliage est striée transversalement, cliaque strie munie d'une (rangi^ do
soies courtes, devenant de plus en plus longues en appri>chant de l'o-
rifice où elles sont longues et 1res serrées. Dans une cortaiuo rt^gii^n,
S4' distinguent parmi les stries des poils sensoriels trî»s courls et dis-
persés oâ et là. L'hijpophai'yHjr n'est pas lamolloux: il consisto soulo-
ment en une membrane sub verticale, faisant suite à la base do la lan-
cette très finement striée transversalement, chatiiio slrio sunuonlôo
d'une courte frange de soies.
La languette est courte, large, bilobéo, couvorlo on dessus di» stries
transversales formées par des feuillets de poils collés. inihriJiuôs ôtrcn-
tcment les uns sur les autres.
Les paraglaaes sont plus cimrts ((uo la languette, oonfornios conuno
celle-ci, larges, el arrondis.
On distingue sur le dessus de rextrémité dos paraglossos l'i dos
lobes de b languette des poils lins, très sorrôs «lui sorv^'iil a Uclior.
et ensuite plusieurs rangées transvors;ilos do j^ros p«>ils si'iis«»ri<'ls.
En dessous de chacune de ces mcMnos oxtrôuiilôs so voit une plaijur
arrondie, chitineuse, dont la couleur ainhroo Iranolio sur le reste do la
langue qui est blanc hyalin.
En dessous et à la base dos paraglossos, sr trous ont uiu' do cliaqu»'
côté), deux petites pièces o\alos, lôgiTomont convexos. (pu' j\'i|)in'liiTai
rnteauxj car ceux-ci, pondant b déglutition, rainèneiit à rt'iitivo de i'o'-
sophage les matières léchées par la langU(*tto ot les paragloss»";.
Ià'S palpes labiaux sont do quatre articles, dont W> dtMi\ drniirrs
sont beaucoup plus petits et forment onsoinhic um* lon^nirur é^nk
onviron à celle du l'*'' ou du t' pris séparéniont.
KO n. DU Blïssos. (U}
Le menlna est tpts développt', fortemi'iit cbitinisâ el cordilonne.
TbDPaz. — Ll- thoraj! csl courl, pn-squc aussi (!'[iaîs qu'il nsi long,
convexe en niant, Irnuqui' en arrière. Pronotum très rtduit au milieu
du bord aiitt'rïeiir, arrDndl-cunvevB ou avant, les lob^s latéraux attei-
gnant In base des t'cailtes, et à cet endroit ils présentent un repli sub-
vortical qui donne un lég^r point d'appui aux ailes antérieures pendant
In vol. On distingue, cliex le plus grand nombre des espaces, une ea-
i-hie Irantversalf qui commence de chaque côl*^ anléiieuremeot, près
de la pnrtie déclive du mt^sonohim et se continue plus ou moins vers
b'S hanchfïs antérieures el parallèlement au\ bords posièrieurs de la
lète. Celle carène se Irouve chez toutes les espèces appartenant au
groupe des Frelons, et manque cbez quelques-unes du groupe des
Guêpes.
Hetiinntaiii 1res convexe en avant; les aires latérales siraplemeni in-
diquées anlèrieuremeiit par deux légères dépressions. Parfois un sillon
médian part du bord anlérieur et se prolonge jusque vers le milieu,
qu'il dépasse même un pi'U chen certaines espèces. Postérieurement il
SI' trouve deux sutures au-di'ssus d^s ailes, dépassant à peme le ni-
veau antérieur de celles-ci.
Reuiion grand, transversal, sillonné au milieu dans sa longueur.
P(w[*iMiion triangulaire, transversal el â bord droit en avant, descen-
dant en pointe posl<Tieurement. Seymenl médiaiie (lergite) légèrement
convexe sur les ciblés, une petite concavité au milieu de la partie pos-
térieure, avec une petite expansion lamelleuse de chaque coté do la
cavité où passe le funicule, ligament supérieur qui relie au-dessus
l'abdomen au thorax. 11 exisie également de chaque calé un petit fu-
nicule. Slîgmales grands. Stfraum divisi- sur toute sa longueur par une
suture médiane. ÈeMltet grandes. Au-dessus du point d'attaché d«s
ailes postérieures se voit une petite p\pansii>n cliilineusc qui fait l'of-
llce d'écaillés pour la deuxième puire d'ailes.
Allas et pattea. — Les iiilea (mtfrifuvf suni tories el amples;
le sligma est petit; l'extrémité de la cellule radiale atteint le bord de la
nervure costale; les cellules brachiale et costale sont très longues,
tandis que la cellule médiane est 1res courte. H y a trois cellules discoï-
dales : b i"' est remarquabli'ment longue, ainsi ipie la 3" ; la I" ner-
vure récurrente lail suite ù la nervure médiane, n y a trois cellules
cubitales : la 1" est aussi grande que les deux outres réunies ; h î"
rocpil les deux nervures récurrentes et elle est toujours rélrécie sur
la nervure radiale; la t' et la 3" nervures IransTi^rso-cubitales sont i
peuprè.<i parallèlr<i.
(12) Monographie des Guêpes. ili
La nervulation est toujours plus ou moins ferrugineuse; mais la
nervure sous-costale et la base de la nervure médiane, au moins la
fourche que celle-ci forme avec la margino-discoîdalc. sont toujours
noires ou d'une teinte distinctement plus foncée que les autres ner-
vures.
Les ailes postérieures ont une étroite cellule brachiale, une très grande
cellule costale et des cellules médianes et anales de normale dimension.
Elles portent 28 crochets servant à les relier aux ailes snlérieures.
Lorsque Tinsecte est vivant et au repos, il plie ses ailes antérieures
dans le sens de la longueur, suivant une ligne qui comprend une par-
tie de la nervure anale, la nervure médianei, la l"' nervure récurrente
et b nervure cubitale. Les ailes postérieures se plient également d'une
manière analogue mais moins fortement, suivant une ligne qui suit la
cellule costale dans toute sa longueur.
Pattes robustes et longues. Hanches normales, inermes; trochanters
normaux, d'une seule pièce; tibias munis de quelques épines on des-
sous et terminés par deux éperons plus ou moins pectines, le posté-
rieur plus long que l'autre; tibias antérieurs plus épais. Tarses longs,
munis de quelques épines et en dessous d'une épaisse pubescence
courte, serrée, raide, comme feutrée; le i^' article très allongé, les
autres courts, le H*' porte à son extrémité 5-6 soies raides; Tonychium
avec une grosse pelotte surmonltH» de deux longues soies courbées;
ongles simples, chacun avec une soie raide, basilaire, insérée à l'en-
droit où finit b courbure interne; tarses antérieurs courts.
Abdomen. — L^alniomen de la 9 et de l'J se compose en dessous
de six segments tergites bien développés et visibles au repos, tous
munis de stigmates. Si l'on soulève le 6** tergite, on en trouve un
7** excessivement réduit en dessus, mais bien distinct laliTaleniont où
se volent les stigmates. Sous le 7* tergite est placé le 8«, qui porte Ta-
nus. Le premier segment tergite est très brièvement pétiole à sa base,
puis il s'élève et s'élargit brusquement, ce qui donne au segment l'ap-
parence d'ôtre tronqué antérieurement. La partie déclive osl plus ou
moins droite, ou plus ou moins convexe, parfois légèrement concave,
et forme avec le dessus du disque un angle droit ou bien s'arrondit
plus ou moins sensiblement.
En dessous, Ton trouve d'abord le sternite du segrnonl inédiaire,
très solidement attaché sur les ciMés au 2* tergite et au 1' ' sternite abdo-
minaux. Ce stemilc» du segment médiaire est très étroit a sa hase et
forme avec le pétiole du !"■ tergite un court et très étroit pi'dicelh» à
l'abdomen, enfermant INesophage, la chaîne nerveuse, ric. Li partie
R. D[ Brisso
im
postérieure de ce sternîte aiïectB Li forme d'un croissant. Suivent ciai]
segments slcrûîtes très visiltles. Le 1"' se compose en réalité de deux
segments soudi'is.qui.cbei; la larve, sont distinctement séparés et munis
clmcun d'une commissure tracbéenne. Le 3' siernite est Irianguloire,
dilati- anguleusempnl tm insensiblement sur les côtés et porte à sou
exlrémilé une incision feulpée dans laquellp glisse raiguilJon, lorsque
r.-inimal hit usage de son nrme; le 6" sterniti' entoure raiguilloa el
l'ouverture de l'oviducte el se termine par les deux baguettes qui sont
normales.
L'abdomen du mâle se compose de sept tergiles visibles au repos, le
8' est presque aussi grand que le 7", mais taiblement cbitiné et étaiite-
menl appliqué sous celui-ci; c'est à sa base que s'ouvre l'anus. En
dessous le ventre porte six stcrnites ou repos.
Appareil copulateiiF. ^ Cliez le mâle, l'appareil copulaleur est
éuormepi'opoi'iinnnelleuietilâ l'animal. Il se composedespiècessui vantes.
Une pièce tiasibire ou cnrdo, meiiibnmeuse eu dessus, fortement chi-
lineuse en dessous, t'n foreep» h deux branche», très grandes, plus ou
moins ovales, fortement concaves, très chiUneuses, enveloppant le reste
do l'appareil. Le bord supérieur de chaque branche est diversement
sinué-ondulé, incisii ou rectîliguc; rexlrémiti- est plus ou moina tron-
quée, l'angle inférieur de celte Ironcalure se prolonge en points;, ou en
cuillère ou bien en spnlule plus ou moins développée. On dislingue en
outre un lobe replié se terminant en pointe ou par un ucumen linéaire
ayant l'extrémitt'' arrondie ou plus ou moins aigu^. Au bord intérieur
de chaque branche du forceps, vient s'articuler fortement une coUeUa,
maintenue étroitement appliquée contre la paroi concave. La voMIa
est le plus souvent courte, peu développi-e, irrégulière, subovale, con-
cave, orillDOirenient tronquée au sommet avec une rangée de soies sur
son bord; la paroi interne est couverte de longues soies couchées.
D'autres fois la volsella est très développée, atteignant la longueur des
branches du forceps. A la base de chaque volsella se trouve la tmette,
plus ou moins grande, subtriangulaire a In base l't chitineusi<, s'allon-
longeanl parfois sous la forme d'un acumen linéaire très long et dépas-
sant b branche du lorceps qui la tien! emprisonnée dans sa concaTilé.
L'acumen porte toujours de longs p«iils à son extrémité, et l'on m-
morque à sa base une dilatation triangulaire K<f1échie en bas. Les cro-
chet* sont soudés en une pièce impaire, plus ou inouïs large nu plus oti
moins étroite, irrégulièrement linéaire ou dilatée dans sa partie moyenne,
se lenuînanl parfois par un élar^ssement eu forme de spatule, ou, ce
qui est le plus IréquenI, en deux expansions ilivariquées de dimension el
î%" Mimû§rÊpkie des Gnrpes. 273
de contours très Tarnbles. Par exception h pièce impaire constituée
par les crocbets se termine par deux longues tiges subcvlindriqut^ et
L*organe mâle est exsertile en dessous au sommot doscriKhets^ entre
les expansions terminales ou plus rarement à la bast^ dos cnx'hets.
Dans œ dernier cas il se déTeloppe. au moment de la copulation, en
soîTant toute la longueur du tube formé par les crix^hots qui sert
ainsi de tuteur pénial.
Chez b femelle, on trouve, formée par le iàr tergite abdominal et le
ô" stemite ventral, une assez vaste ca\ilé dans laquelle, pt»nr la copu*
btîon, les branches du forceps du mâle peuvent s*écarter.
BIOLOGIE
des femelles. — Sous les climats froids et tempérés
de la région paléarctique, ce sont les jeunes feinolles fécondées tjui
survivent à toute une population d'ouvrières et de mâles (|ui dispa-
raissent aux premiers froids et souvent même avant. Pendant les der-
niers beaux jours de l'automne, elles se mettent en iiuéte d^me
cachette à Tabri des fortes gelées, où elles passeront Tliiver engourdies.
On les trouve ainsi isolées, sous des écorces d'arbres, sous la mousse
du côté opposé où frappe la pluie, dans les maisons, sous les hangars,
dans le tronc des arbres creux, etc.. Le plus souvent, dans Télat d'hi-
vernage, elles maintiennent soigneusement leurs ailes dêjetéos de
chaque côté de l'abdomen, entre celui-ci et les pattes. Par les grands
froids, il m'est arrivé maintes (ois dVn découvrir qui, loules rerou-
vertes de givre, semblaient privées de la vie. La souplesse des articu-
lations restait seule pour témoigner que les insectes n étaient point
morts. Ce n'est que peu à peu qu'elles arrivent à cet engourdissement ; et,
si on les soumet dans cet état à la température d'un ap(iarlement
chauffé, elles reprennent le mouvement, mais ne tardent pas à suc-
comber, sans doute par suite du manque de nourriture* et du trouble
brusquement produit dans les fonctions de leur organisiiu*.
Au premier printemps, elles reviennent à la vie. au fur et à mesure
que b température s'élève. Lorsque le soleil devient chaud, sur le
milieu de la journée, elles sortent de leur retraite, >oiit huliiier sur
les premières fleurs et lécher les sécn-tions produites par les jeunes
frondaisons; puis, le S(»ir, lorsque le soleil haïsse à rhori/nii, eUes
gagnent un refuge pour attendre h'S prochains rayons de soleil. l^Mir
estomac reprend peu à peu ses fonctions régulières. Klle> frê((ueiiienl
R.
(13)
avec assiduité les tlours dos groscillers, dos cassis el dea saules. Lu
tempéraluro devienl-ellc douce, nos Irileuses sorteDl Lous les jours iH
se oourrissf^nt copii^uscmeDl. C'est h ce moment (]ue l'alimentation
soulcnue .imêûe chez filles uni- crrtissauce loulp spécialtr dons les gaiDi's
ovigères- Celle exubéranci' de rie les pousse naiurelleraeitl à pour-
suivre leur destlDÔe : elles se melteal ctiacutie en devoir de looder
une colonie. li leur faut découvrir un emplacement couveniilile pour
édifier leui' jolie construclion. Les unes vont voletant à queliiims ceu-
UmMres du sol. visitent les anciennes galeries des taupes et des rais.
dans les lorrains bien drainés oi'i rhumidité u'est pas à redouter; d'au-
tres inspectent les troncs d'arbres creux, les pignons obscurs des
toitures des maisons, les greniers, les kiosques peu fréquentes, etc..
Lea premières ont l'ioleDtioQ d'établir leur niil sous terre, les secondes
vont nménaifer les cavités des vieux arbres, les dernières enfin se
conteateroDl d'un ahrï et conslruvont très babUemcut leurs merveil-
leux p(.-ndentifs sans avoir besoin de parois rapprochées.
Elles couceotn-nt foule leur intelligence pour ce choix à importaul,
car elles ont conscience que \n prospérilé de la colonie lulure dépend
beaucoup du bon emplacement que la mère aura su trouver.
Construction d«s nîda. — Tout le monde sait que les nids des
GuéïK's se composent de nombreuses enveloppes entourant plusieurs
gùtcQux alvéobires superposés horizon la lement les uns au-dessus des
autres et reliés entre eux par des piliers. Les alvéoles sont loujours
tournés vers le bas. L'ensemble est lait en carton très léger, mince et
IragUe.
Je vais indiquer d'une manière générale comment nos industrii'UX
insectes construisent leur demeure. Pins loin je menUonnerai pour
chaque espt'co le genre de conslructiou qui lui est particulier.
Si le nid est lait sous terre ou dans un arbre creux, la mère recherche
une coviK- qu'il lui sera possible d'agrandir. Elle sait reconnaître, en
bon nrchîii'cie, si les matériaux environniyU céderont sous ses mandi-
bules, qui sont ses outils de terrassier, de charpentier ou de carfonnier
suivant les besoins. Quand elle s'éloigne de l'endroit choisi, elle marcbe
h pied, ensuite pn'nd son vol en tournant autour de l'entrî-c du futur
logis, la téie dirig<i-e du cûfé du sol ou de l'arbre ei décrit de grands
cercles de manière à se mellru en mémoire l'ospeci des lieux. Elle fait
»■ manège presque cbnque lois qu'elle sort pendant les deux premiers
jours de son travail.
Elle commence [lar construire au sommet de la voilte formée par la
gal'Ti'' de t:iii|'e un pilier central qu'elle lixr soii ;'i im<' ruciur d'arbre
(M) ilonogrnphif du (iurpei. ST5
intoTfiaDt b csTité, soîl à udp pierre »olidcniciil malnlonur; dans In
inmi iupérieurv, soil eocorc à une pnrtie ivslslanle du vieil arltre
nvui. Ce piliiT Oit toujours verticnl ol mesure (|ui-lquos milUmi-trea
d^ lt>Dgueur, la base s'cmpft*' sur le support ot s't<brKit à sou cxtr^
■Diié pour sonir d'assise aux premiers atvrôles, (|ui sont au nombre
de un ou deuiL ou trois ébauchés en m^me lem|)s. Ces alvt-olos ne
•uMil pas très réguliers tout d'abord. A ce moment b uii-re construit
une pn-mière enveloppe en tonne de clochi' qui prend naissance à b
bast- du pilier- Pendant (|uo les alvt^iles augmentent en niHUbre,
iVnieloppf est agrandie el devient en forme de globe, muui d'un ori-
Hn' en roi plus ou moins accust'.
La ponte commence vers le builiému jour, lorsqu'il y a quatre ou
eini alvi'-oles ébaucbi'-s. Les leuls sont llxés conrentriquenii'iit au bas
des alvéoles, sur une des |>ari>is, rarement sur le fond. Ils i^losenl
aprëi seiu- jours environ, par b température normale de b lin du mois
lie mai. Uunnd b chaleur devient plus grande, il leur laut beaucoup
moins de temps : cinq à douie Ji>Mrs sulllseiit,
l>s données sont le résiiliat d'iiliservalions hîtes lian* le départe-
RM-nl de l'Allier. Dans les [i,i\- w li' priril>-itips stirvi<-nt (ilns tùt, les
niditicalion- sont pnr cunsequeiit i>I<l< pn'CiK-e^, el, sous les climats
Imid*. elles sont n'iardéi-s
IW's tpie les larves sont éeloses, la nièn- les nourrit avec le plus
itrand soin. Je n-\iendral sur ce sujet.
pour lassiT b niiil, c<iuiiiie aussi pour se reposer après le tnvail
acUl qu'elle mène di- Iroiil nvif la jwmte el l'élevage des brves, b
nvre s'enroule autour du pilii-r oniral au-dessus du g:'ili-au. L'enve-
lilipe de\ieul lilenli'il trop petite, nlnrs elli' i-st détriiiti- en jinrlie. mise
en lii'iilelles el sert niU'i ii lu Cimsiruelion il'iiix- si-<-i>iide he.iU(-oM|i
|>lus ample. |HTinetLiiU aiii>l an k^'iIi'.iii d'éin- élargi d:in- Imi-; les sens.
par l'addili le nouveaux al\én|.-s i^. s iii.-l d.' l'.'diMe l c.>n-
•«•lidéel relié au siip|i.irl par|ilii-ieiirs|Miints d'atlailiiv C'esl t ers celle
ê|Hi(|ue ipie le t gjileaii e-l éliauihé, di' l;i iiiéri»- lai.'i'ii que l'a été le
pn-uiier. lu [liliiT reniral esl e<>usU'iiil en r'-uiiissani les intervalles
d<' deu\ «iii Ir-ii-i rilvé.>li'< du l'iiU-' r\ en lei pr<ili>rigeaut. ('.<' pilier est
In-i irrégulier. Ij' pretniiT <'-l a |x'u prés eylindrii|Ue. celni-ri i-st plus
iKi luoin-' fiiiupriiui-, au lutiju- ;i In Un<r. l^-i pllii-rs suivants -ehinl de
nn'-nM- l>ur I.tiu"' du n-l l a-s.-? varinldr •.ui^,^lll |i- es|i."'fi's r
Ct«-i !.-> 1 - !■•■ -..ni d.'- i-..|.-iiri.'1l.-.. i-ti.-j; |.-i milir- ,-.■ -..(jl des Inni-'S
..iidul.1- f na,_l
Chaqu.- (..(■. i|iir !.■> i^le.2U\ ilrui'uni'iil ir.p p.-lil-. r-'n^eliipiM. .■■*!
déiruilt- ■■Il iinriil.. |tirlj.. (i.nir .''In- rel:(i|i.. I. ir-qu- I.- premières
276 R. DU BuYSSox. (17)
ouvrières sont ccloses, la mère sort de moins en moins. Elle allonge
les alvéoles ou en construit de nouveaux avec les matériaux qu'elle
prend à Tenveloppe. Elle saisit les boulettes de nourriture apportées
par les ouvrières et les distribue aux larves. Elle ne tarde pas à
devenir complètement sédentaire, occupée seulement à la ponte et à
quelques travaux de construction. Ce sont les premières ouvrières qui
la remplacent pour aller aux provisions et à la recherche des matières
premières nécessaires à la fabrication du carton.
La position favorite des ouvrières, comme aussi de la reine pour le
repos, est de se tenir plus ou moins profondément enfoncées, la tète la
première, dans les alvéoles vides ou occupés seulement par un œuf
ou une très jeune larve.
Au fur et à mesure que le nid devient volumineux, le local est
déblayé; la terre est creusée, enlevée par fragments, les débris végé-
taux sont mis en morceaux et transportés au loin. La mère avait
commencé cette pénible besogne, les ouvrières la continuent sans
relâche. Il est curieux de voir ces infatigables insectes sortir des gra-
viers trop lourds pour eux, prendre leur vol avec beaucoup de diffi-
culté jusqu'à quelques pas du trou de sortie, lâcher leur charge, pour
revenir aussitôt grossir le nombre des vaillants terrassiers. S'agit-il do
sortir du terrier un gravier un peu plus gros? Nos insectes se mettent
plusieurs et, le saisissant avec les mandibules, ils Unissent par le tirer
au dehors. Si c'est une pierre impossible à remuer, ils savent miner
au-dessous. Grain à grain ils emportent la terre et la pierre sVufonce
de son propre poids dans la cavité aménagée à cet effet. 11 faudrait
des pages pour mettre en relief le courage et la persévérance de ces
Hyménoptères. Quiconque a vu la colonie naissante dans toute l'ardeur
du travail; reste frappé d'une chose, c'est que dans maintes circon-
stances les (iuépes font preuve d'une intelligence étonnante. Dans la
construction des enveloppes, comme dans l'aménagement du logis, les
difficultés surgissent à chaque instant, mais elles les surmontent ou les
évitent par des moyens très ingénieux.
Je viens d'expliquer comment h*s deux premiers gâteaux sont fa-
çonnés par la reine et continués par les ouvrières. La construction du
nid se poursuit de la sorte, mais beaucoup plus rapidement, car les ou-
vrières deviennent de véritables légions. Les gâteaux se superposent
les unsau-dessus des autres, reliés entre eux par de nombreux piliers.
L'enveloppe est doublée, triplée, puis complétée de telle sorte (jue de
multiples couches d'air enveloppent le couvain et le maintiennent à
une température à peu près constante. Les jeuues nids ont toujours
deux ou trois enveloppes continues indépendantes les unes des au-
(18) Monographie des Guêpes, 277
1res; ce n'est que plus tard que les modifications-profondes sont appor-
tées par Taddition de tubulures, de gaufrures ou de feuillets complé-
mentaires qui forment parfois une épaisseur considérable à travers
laquelle Tair circule très difficilement.
Il arrive souvent que les nids construits dans l*intérieiir des arbres
n'ont que des enveloppes partielles. La raison de cette différence, sem-
ble «^tre que l'espace manque pour les établir ou bien que les refroi-
dissements n'y sont pas à craindre. Nous venons de suivre révolution
du nid jusqu'à son complet développement, c'est-à-dire jusque vers la
tin du mois d'août. La colonie est alors à son apogée. Les ouvrières
sont excessivement nombreuses; leur entrée et leur sortie sont inces-
sanU^s, car il y a surcroit d'ouvrage à l'intérieur comme au dehors. Les
nourrissons réclament b pâtée et l'hygiène exige la plus ^^rande pro-
prett'^ dans toutes les parties du nid. La reine se promène lentement
sur les gâteaux dont elle visite les alvéoles, surveillant leur aménagt>-
ment pour y pondre encore, ici des femelles, là des niàles. Elle esl
pn*sque méconnaissable : ses téguments sont devenus brillants, glabres,
usés par le frottement, tant elle a passé et repasse* dans les mille re-
coins de la maison. Elle est incapable de voler. 11 y a si longtemps
qu'elle ne fait plus usage de ses ailes! Enfin, je ne sais pour quollt*
raison, de nombreuses zébrures roussâtres souillent la belle ornemen-
tation de son abdomen. Sa carrière a éu'^ fort belle. Ses enfants l'en-
tourent et lui prodiguent les soins les phis assidus. C'est aussi Tépoque
où les mâles et les jeunes femelles font leur apparition. Ces derniers
nés ne fourniront aucun travail. Ils prendront leur vol pour aller, gri-
sés par l'amour, folâtrer sur les fruits et les feuillages ensoleillés. S'ils
rentrent au logis, ce sera pour se faire dorloter par leurs sieiirs aînées.
Les Jours se pass(*ront ainsi dans un doux « far nimte » d'aniouroux.
L'existence des mâles est si courte : quinze à vingt jours d inn' joyeuse
turbulence et ensuite c'est à peine si Ton se souviendra d'«Mix.
Les premiènîs ouvrières sont mortes depuis longli'mps, les plus
jeunes auront bientôt le même sort. Lorsque le froid l't 1rs pluies sur-
viennent, cette immense société s'écroule. La reine est atteinte de pa-
ralysie, les vivres deviennent rares puisque les sorties sont souvent
Impossibles; les larves ne sont |»lus nourries, elles sont mises en|)ièces
et on se les partage pour vivre : la reine succombe au milieu des ca-
davres déjà en décomposition. Enfin, les jeunes ft*in(*lles. assa;;ies par
ce triste spectacle, abandonnent la maison. Mues chacune par une pur-
ci'lle de vie et d'intelligence que la reine leur a transmise, elles iront
perpétuer te race et sans doute ajouter un dej^^n'^le plus d»- perfirlinn
a cette vie s^Kriale déjà si merveilleusement établie.
Ann. tkKï. Ent. Kr., lxxii ^maa;. i:i
iT6
It.
IllïffiO
;»''
iiUvrHjri'S sont iclosca. la ilÎto sorl ilc uu-ln:^ i-n inoias- Elk- alltingc
1m alvtoles ou en cunslriiit do oouvetiui avec les matériaux nu'eUe
prend à l'cnv^'Ioppc Elle saisit les boulettes de noiirrlluri' iipp>>née;>
par les ouvrières et les distribue aux lar^'es Elle ne tarde pas à
dt!voiiir cûmplêteiuent siMeniaire, occuptie si^iilement à la iH>ut(4 et à
<Iiiif|quea travaux de cunslriiction. C<^ sont les premières Mivrtéres qui
la nimplaa-nl pour aller aux provisions et à la reihorclie de^ maliens
pnMUitTOs Qt-cessaires à lu lalirtcaliou du i-arli<n.
Le posiUon favurile des ouvrières, coiunie aussi do la n^iui' ]>our ■■•
I repos, l'Sl de se bmir plus ou moins prolondi'iiient tmloncées. Ut tète la
première, dans les nlvi^oU's vidt^s un occupés svutemeni par mi icul
ou une très jeune Inrve.
Au lur el à mesure i|uo le nid devient volumineux, le local esi
déblayé; la terre est creusée, enlevée par fragments, les débris végé-
taux sont rois en morceaux et transportés au loin. La mère avait
commejicé cette pénible besogne, les ouvrières la conlluuenl sans
relâcbe. Il est curieux de voir ces infatigaldes Irisecies sortir A«$ gm-
tiers trop lourds pour eux, prendre leur vol avec beaucoup de dilll-
cullé jusqu'à quebgues pas du iri<ii de sorlie, lArher leur rbarg(\ pour
revenir aiissiti^t grossir le nombre des vaiUauts tiM-nissier». S'a|nl-il di*
sortir du terrier un gravier tin peu plu^ gros? Nus insectes se uK^Umit
plusieurs et, lit salsisranl avec les mandibules, ils linisK'nt par le tirer
au dehors. Si c'est une pierre impossible .à remuer, ils savent miner
au-dessous. Grain â griiin ils emportent In terre el la pierre s'enloDCe
de son propre poids dans la cavité aménagt'e â c*l effet. Il faudrait
des (Kiges pi'ur [ui'tire en relief io courage i-t ta pursi'-véruuce de ces
Hyménoptères. Qulcoa<|iie a vu la colonie naissante dans toute l'ardeur
du iRivail, reste Irappè d'une cbose, c*esl que dans maintes drcon-
>tances les liuépes font preuve d'une inU-tltgence étonnante. Dans b
cooUructiiui des enveloppes, comme dans l'aménagomenl du l'<gis, le:3
ditllcullés surgissent à cha<iue instant, mais elles les surmontent ou tes
cvib-jit par des moyens tK-s Ingi'uleux.
Je viens d'expliqui'r c»mmi'nt li'S deux premiers Rnie.au\ sont la-
' çonné» par la reine et continut^ par les ouvrières. La consuiictiou du
u poursuit de b sorte, mais beauamp plus rnjiidemenl, ear lesou-
' vri^s deviennent de véritables légions. û'S gâteaux se superposent
. losonsau-dessnsdesautres, reliés entre eux par de nombn.'ux piliers.
[ L'niTekip
toultiples oiuehes d'air enveloppent le
[ una tempi'raturt! â peu près
Ldwx DU tTiiis envelcippi^s mi
et le maintiennent ù
. Les Jeunes nids oui toujours
) indéjieadanles les unes di« a
'Ut) MonograpkU dn Guépet. i71
im: ce n'est quo plus lard que les modillcationsprolondi^si sonl appor-
faVs par l'addition de tul;ulun-s, du gaulniros ou de leuillfls complé-
iDi-Diaires qui fornu'nl parfnis une épaissour coiisidt^rablc à travora
bi|ueUe l'air circule Irès dilllcilement.
U arrîTp souvent que l<^ nids cunsiruils dans l'intérieur des arbres
n'ont que des enveloppes parlielles. La raison de celte dilTércnce, sem-
bli' ■'ire que l'espace manque pour tes établir ou bien que les refroi-
dissonx-nis n'y stmt pas à craindre. Nous venons de suivre l'évolution
du nid jusqu'à son cumplet d£ve|i<p|iemeiit, c'esl-à-dire jusque vers la
tin du mois d'aniU. La colonie est alors à son apogée. Les ouvrières
M<nl excessivement nombreuses; leur entrée el leur sortie sont inces-
suii-s. car il y a surcroît d'ouvrage à l'intérieur comme au dehors. Les
n-xirrisions rvcbmenl b pâlti' et l'Iiygiéne exige la plus grande pro-
preté dans toutes les parties du nid. La relue S4' promène lentement
MIT les gâteaux dont elle vlâiie les alvéoles, surveillant leur aménage-
ment pi>ur y pondre encore, ici des lemelleo, là des mâles. Elle est
pcvsque méconnaissable : ses It'gumenls Minl devenus brillauls, glabres,
u»és tiar le frottement, tant elle a passé et repassi- dans les mille n^-
ci>ins de la iiiaisun. Klle esi incapable de \oler. Il y a si l>>i)Rlemps
i|u'elle ne lait plus usu'e de ses ailes! Knliu, je ne «ais pour quelle
raiMio, de numliteuses zébrures ruussâtres souillent la iH-lle urueiiien-
taik<n d<' si>n abdomen. Sa carrîén- a éti- Inrt belle. Ses eiilanis l'eii-
l>>urvnt et lui pn>digueiit les soins les plus assidus. Cesl aussi l'époque
• ■«'i W mâles et les jeunes femelles (ont leur apparition. Ces derniers
nés ne tuurnironi aucun travail. Ils prendront leur vol pour aller, gri-
M-5 par l'amuur, lolàtrer sur les Inrils el les leiiillafies eii-uileillés. S'ils
n'ntri'ut au logis, cewra ptnir se lalre dorloler par leurs s<eurs aimVs.
Le» jours Se passi-mnt ainsi dans un doux • fur nimlr > d'auioureii\.
L'e\islence des màles est si courte : qtiinze .i * inst jours dinie jovi-usi-
lurlHilence il ensuite c'est à peine si l'on se souvimidrn d'eiiv.
I>s premién-s ouvrièri's sont inorlos depuis loiiKliuips. les plus
jeunes auront bli-ul»l le même sorl. Lorsque le Iroid l't les pluies âur-
«H'om'Dt. cetfa- immensi' soriéU' s'écroule. I^i reine e>t niteinte de pa-
r3l)sie. W vi\n'S ile\ieniient r.iri'S piiisipie les sorties smit souvent
impossibles: les lar\es oe smil |iUi< nourries, elles sont mise- en pièces
ri i>a se les partage |Hiur vivre : la reine succombe au milieu des c;i-
dain-s di'jà en décom|H>sition. Knliu. Ie> jeunes leiiielles, assuuies par
ce Irisie sperlaete, aliandimneiil l.i mnison. Mii<-s chariiui- par une [tar-
Mle de vil- et d'intelli|tence que la n-iue leur a tmllsuli^e. i||.-s ironi
perpétuer b race l'I sans iloule njoiiter un de^'D' de plus d<' jH-rteclion
a crlti- fie Sociale déjà >\ uierieilleiisemenl él.-ililli-.
278 R. DU Buvssox. (19)
Nids aériens. — Les nids aériens sont construits d'après le même
procédé. Le pilier primitif est fixé à une branche d'arbre ou à une
poutre sous Tencorbellement d'une toiture ou dans un grenier, un kios-
que, une maison abandonnée ou quelque autre abri. Lorsque le nid
devient trop lourd, les points d'attache sont multipliés à son sommet,
et si une branche ou un obstacle quelconque se trouve à portée, il est
englobé dans l'édifice dont il augmente la solidité. L'ouverture est
toujours dans la partie inférieure.
Fabrication du carton. — Toutes les Guêpes dont on connaît
la nidilicalion, fabriquent leur cxirton en grande partie avec des fibres
ligneuses, qu'elles se procurent sur des bois travaillés ayant essuyé les in-
tempéries des saisons, de même que sur les bois secs et les arbres dont
les branches ou le tronc sont décortiqués en totalité ou sur un côté.
Elles détachent avec leurs mandibules de petits fragments de fibres
qu'elles mêlent à de la salive. Elles en façonnent une boulette qu'elles
maintiennent au-dessous de la tête, entre les hanches antérieures, les
poils du prosternum et le support qu'elles rongent. Lorsqu'elles chan-
gent de place pour continuer leur travail à côté ou ailleurs, elles re-
prennent la boulette avec les mandibules, en s'aidant des pattes ant('^
rieures. La boulette devenue grosse d'environ deux millimètres de
diamètre, pour les petites espèces du groupe des Vespula, et de trois
milliniMns pour les Frelons, est transportée au nid à l'aide des mandi-
bules et des pattes antérieures. Là, elle est remalaxée, puis utilisée;
appliquée sous la forme d'une petite bande amincie et modelée par les
mandibules et les tarses antérieurs. 1^ petite cavité basilaire de» man-
dibules sert ici constamment pour maintenir la boulette de niatériaiix
à portée de la languette et des mâchoires qui semblent jouer un rôle
important, pendant que le tranchant des mandibules fait l'oflice d'étiiu
pour forcer la pâte fraîche à se souder avec la partie déjà ancienne.
M. C. Jîinet, dans ses Études sur les Guêpes, 1895, p. 05, signale un
trait d'intelli^^ence atavique que j'avais remarqué sans y ajoiiter l'im-
portance qu'il a. Lorsque une Guêpe travaille à rallongement d'une
portion d'enveloppe situt'e au niveau d'un gâteau, elle étend une de
ses pattes postérieures et l'accroche à ce dernier. « comme pour se
rendre compte de l'écartement qui doit être observé, pour laisser un
passage suffisant entre le gâteau et l'enveloppe en construction. » J*ai
vu des ouvrières agir ainsi; M. Janet a constaté le même manège
opéré par la mère au début du nid.
Les (iiièpes rongent ég-alement les bois puun'i^, les écorces vertes
des tiges d'un an des frênes, des lilas et des saules, les toitures faites
(20) Monographie des Guêpes. 279
en carton, les grosses toiles-abris des serres et des espaliers, etc.. Je
les ai vues s^attaquer aux feuilles sèches, à celles des lilas lorsqu'elles
sont recoquevillées par la sécheresse de Tété. Elles utilisent aussi les
tiges sèches des plantes et la mousse, principalement du genre
Hypnutn.
La multiplicité des matériaux employés explique le polychromisme
qui se remarque dans le nid des Guêpes. Chaque boulette utilisée ap-
porte une nouvelle teinte, de sorte que le carton, principalement celui
des enveloppes, est veiné do fauve, de gris, de brun et de marron sui-
vant tous les tons possibles. On comprend facilement que la pâte faite
avec du bois de saule est plus blanche que celle où il ne se trouve
que des fibres de chêne ou de noyer, surtout si le bois est décomposé
depuis longtemps.
Les piliers et les attaches du sommet du nid sont toujours en pâte
beaucoup plus dure, résistante et recouverte d'un vernis qui en aug-
mente la solidité. 11 est à remarquer que le dessus des gâteaux est en-
duit d'une forte proportion de sécrétion glandulaire qui durcit le carton
et permet à la population de passer constamment sans endommager le
fond des alvéoles.
L<» carton fabriqué par les Frelons est très cassant, friable; les libres
ligneusc*s étant coup<'»es en très petits fragments. Celui des (iuépes est
plus léger et beaucoup plus souple, surtout dans les premières enve-
loppes, car les fibres dont elles sont composées sont visiblement plus
minces et plus longues.
Œufs et larves. — L'ieuf est blanc laiteux, allongé, légèrement
arqué, arrondi d'un bout et plus étroit de Faulre. C'est par celte der-
nièn» extrémité qu'il est fixé au bas de l'alvéole au moment où il est
pondu par la mère. Il est tenu ainsi collé par une substance très adhé-
sive qui entoure la pointe la plus petite et le maintient pendu l'extré-
mité b plus grosse tournée du coté de l'ouverture de l'alvéole.
La jeune larve éclose, conserve pendant près de vingt-fjuatre heures
la partie postérieure enfermée dans la dépouille de l'ceuf. Ensuite par
sa croissance et certains mouvements (|u'ell(» (»fTeclue, elle la repousse,
s'en débarrasse complètement et reste collée par un mucus ^is(jueu\
dont est garnie l'extrémité de son corps. C'est à ce moment (jiie se
pnMluit la première mue. dont Pexuvie reste adliér(»nte à la masse» vis-
queuse. A peine éclose, la larve est l'objet de visil<'s assidues di» la
part de la reine ou di'S ouvrières qui lui otTrent à boire un liquide
qu'elles dégorgent. Sa croissance est rapide (juand il fait chaud, mais
elle est lente quand la température <»st basse. J'ai pu compter trois
280 R. DU BuYssoN. [ii]
mues pendant révolution complète d'une larve, c est-à-dirc depuis sa
sortie de Fœuf jusqu'à sa nymphose. Elles se font très normalement
et les dépouilles demeurent toutes collées à h masse visqueuse qui
retient la larve. On retrouve souvent les exuvies fixées à une des parois
alvéolaires, à l'endroit où était collée la jeune larve.
D'autres fois elles sont repoussées au fond de l'alvéole, car la larve
devenue grosse se déplace ef se fixe au fond ; elle est alors la bouche
tournée du côté du centre du gâteau, position qu'elle conserve géné-
ralement jusqu'à la nymphose. A cette époque elle est aussi large r|ue
Talvéole, ce qui lui aide beaucoup à se maintenir en place sans risqiie
do tomber.
Quelques jours après son éclosion, la larve reçoit, en outre de la
nourriture liquide, des insectes finement malaxés qui lui sont présentés
sous la forme d'une très petite boulette qu'elle saisit avec ses mandi-
bules. Elle triture à nouveau la pâtée et l'avale peu à peu y compris
les parties chitineuses. Ce sont le plus souvent des Diplèn^s et des Lt'-
pidoptères diurnes qui lui servent ainsi d'aliments. La mère au début
de la colonie, et plus tard les ouvrières s'emparent des insectes au vol.
n est facile de suivre une guôpe en chasse. Elle va d'un vol lent et
saccadé au-dessus des fleurs, desOmbellifcres,de préférence, des feuil-
lages exposés au soleil, et se précipite sur tout insecte qu'elle aper-
çoit. Dès qu'elle Ta touché des antennes et des pattes, elle sait si il est
de bonne capture. Si elle le reconnaît inutilisable, elle continue son
exploration. Si c'est un gibier de choix, elle le saisit brusquement et
lui broie la télé en quelques coups de mandibules. L'insecte est tué sur-
le-champ, sans que son adversaire ait fait usage de son aiguillon.
Le plus souvent, pour le dépeçage, la guêpe s'accroche par une patte
de derrière à un objet quelconque ou bien se laisse tomber sur h* sol
avec sa proie. S'il s'agit de découper un Diptère, elle en rejette ies
ailes et les pattes et met en bouillie la léle et le thorax. Si elle a cap-
turé un Papillon, la tète, les ailes, les pattes et souvent l'abdomen sont
abandonnés, le thorax seul est conservé comme morce^au digue de ses
nouriissons. Les Abeilles sont constamment la victime des grosses
(îuèpes hYelons, qui en utilisent seulement le thorax, le reste du corps
étant recouvert de téguments beaucoup trop durs.
Les larves ont la propriété de sécréter par la bouche un liquide abon-
dant. Dès qu'on les touche, on voit sourdre une grosse «iroutte trans-
parente, (|ui occupe la plus grande partie de la face. La reinr. les ou-
vrières et les mâles sont friands de cette sécrclion, aussi savent-ils
exciter les nourrissons à leur fournir ce breuvag»'. Les larves absor-
bent également le liquide (|u'elles mêmes produisent et cela particulière-
(iî) Monographie des Carpes. 281
ment quand elles manquent de nourriture. J'ai observé ce fait bien
d(*s fois, lorsque je gardais des gâteaux garnis de larves que je ne prenais
pas la patience de nourrir.
Une particularité des grosses larves, c'est de témoigner leur faim ou
leur irritabilité par un bruit étrange qu'elles produisent en grattant
fortement les parois des alvéoles avec leurs mandibules. Elles renver-
sent leur tète en arrière et vont ainsi atteindre la paroi qui toiichc
leur dos.
Les larves malades ou mortes sont arrachées de leiir.«^ alvéoles par les
ouvrières qui les transportent au dehors. On peut dire que Thygiène
la plus stricte est observée par les Guêpes, lorsque la colonie est dans
son état nonnal, mais elle cesse de Tétrc dès que le trouble est amené
par la perte de la reine, ou par la mauvaise saison.
La larve ayant atteint tout son développement est blanc-jaunâtre,
formée de treize segments, plus la tête. Elle porte dix stigmates : le
premier situé entre les i«»" et "i* segments, le second entre les 2* et
'^ segments, le troisième entre les 3« et 4* segments, les autres se
voient en avant de chacun des segments suivants, excepté sur le i!i^'
vi le 13* qui en sont dépourvus. I^s disques imaginaux des pattes se
distinguent en dessous sur les 2«, IV et 4* segments, ceux des ailes sur
les côtés du 3* et du 4« segment. Les segments portent sur les cotés
des replis plus ou moins saillants, principalement les 6', 7*^ et 8* qiii
sont munis de forts mamelons facilitant le maintien de la larve dans
son alvéole. L.a této est relativement petite; les mandibules sont puis-
santes, colorées en brun-ferrugineux dans la moitié apicale et Textré-
mité tri- ou quadridentin;. Le labn^ dépasse It* clypeus: il (*st épais,
transversal, incisé en son milieu et couvert en dessous de fortes aspé-
rités qui aident à la préhension des boulettes alimentaires. Sur la lévre
inférieure se trouve Toriflco inipair dos glandes séricigènes ; il l'sl trans-
versal, comme chez la plupart des Hyménoptères. Sur le haut de la
face et latéralement sont deux taches linéaires, brunies et conver-
gentes.
Avant de se transformer en nymphe, la larve adult ^ se file un cocon
de soi(» blanche qui l'enveloppe entièrement en adhérant étroitement
aux parois de son berceau. Le coct^n s'exhausse plus ou moins au-des-
sus de l'alvéole suivant la grandeur de ce dernier et selon le se\(» de
l'insecte. Ce n'est qu'apn^s avoir filé .son cocon que la larve se débar-
rasse du résidu de sa digestion larvaire, contrain^ment à ce qui se
passe habituellement chez les autns Hyménoptères.
La nymphose ne nous montre rien de particulier.
Pour sortir de leurs cocons, les imagos déc(»upent le dôme de To*
S8S
H. 1.1 Uiïss
(M)
porcule (l'une (acoD Vrês irn-guliêre. Les uns perlorenl le sommel,
les autres pratiquent une entaille circulaire. Dès qu'ils sont sortis, une
de leurs premières occupations est d'aller mordiller les lan es voisines
et de happer la goutlclelte de liquide que celles-ci dégorgent. J'ai vu
souvenl aussi de vieilles ouvrières leur oiïrir ù léeher leur langue toute
imprégiiiïe de lii|nide. Du rosle les jeunes ne [ardent pas â partager les
boulettes de nourriture apporti-es par les anciennes et à donner en-
suite la becquée aux larves. Hnlin le troisième ou le quatrième jour
elles sortent du nid, vont à la provision et prennent délinitivcmenl leur
rôle de canonnières, do pourvoyeuses et du nourrices.
Dès qu'un imago est sorti de s.>n cocon, les ouvrières opèrent un
léger nelEoyage dans l'alvéole, et la reine ne tarde pas à y pondre. Li>
même alvéole sert donc plusieurs lois, principulemeRl en été, épotjue
à laquelle les larves demeurent seulement une dizaine de jours pour
slteindre toute leur taille. Nous avons vu que le temps d'incubation
varie de 3 à IX jours, suivant la température. Il en est de même pour
les terves, la cbaleur et t'abondauce de nourriture lavorist^nt la rapi-
dité de leur croissance; il iaul de 12 à IS jours pour le développe-
ment d'une femelle, depuis son éclosion jusqu'à sa nymptiose, 15 jours
environ pour les mâles el, en élé, beaucoup moins pour tes larves
d'ouvrières. Les lemelles demeurejil ainsi beaucoup plus de temps que
les autres à l'élal larvaire; mois In durée de la nympbose m'a paru
sensihlement la même pour toutes les larves en les prenani à la même
saiscm, soit une dizaine de jours pendant la période de firande pro-
duction.
Des différents sexes. — Les premiers gâteaux sont uniquement
lorm^'S de petits alvéoles dans lesquels sont élevées seulement des
ouvrières. Ce n'est que lorsque la colonie est devenue très populeuse,
que les ouvrièi^ construisent des gâteaux laits unilormément de
grands alvéoles oii la reine dépose les tnuls qui donneront naissance
aux femelles. C'est également â cette époque que sont pondus les oeuls
mâles, soit dans les grands alvéoles, soil aussi, mais en plus petit
nombre, dans les alvéoles d'ouvrières.
Les larves des lemelles sont nourries copieusement el le développe-
ment de leiu^ organes reproducteurs n'est pas arrêté par le manque
d'espace, car leur berceau est suflisammenl spacieux. Leurs cocons
s'élèvent distinctement en forme de dômes au-dessus des alvéoles.
Dons les petits alvéoles, le cocon lissé par les larves mâles s'allonge
au-dessus du niveau général, tandis qu'il n'atteint pas li>ut à lait le
't des grands alvéole.*. Voici la composition d'un nid de Vfnpii
(24) Monographie des fÈuêpes, !Î83
tulgnrU L. pris au commencement du mois d'octobre. 11 renferme dix
gâteaux, dont les six premiers vont en augmentant de diamètre et les
trois derniers en décroissant. Les sept premiers renferment seulement
des larves d'ouvrières avec quelques mâles disséminés dans le o*" ou
le 6* et dans le 7% tandis que les 8^, 9« et iO<' gâteaux sont construits
entièrement avec de grands alvéoles, et c'est là que se trouvent les
larves de femelles et de mâles.
Lorsque le nid a atteint sa plus grande dimension, il est rare d(>
rencontrer des larves dans le premier gâteau, qui reste vide et souvent
en mauvais état d'entretien.
Je n'ai jamais vu pondre ^es ouvrières, mais d'après les expériences
faites par M. Paul Marchai (Archivée de zoologie expérimentale et géné-
rale 1896) on sait que nonnalement il existe, chez la Vespa genm-
nica F., en aoilt, un petit nombre de grosses ouvrières, mieux nour-
ries, qui pondent des œufs partbénogénétiques donnant naissance à des
mâles. Lors(jue la reine est supprimée, il parait que le tiers des ou-
vrières devient fécond, mais seulement en œufs mâles.
Quant aux mâles, leur rôle se borne exclusivement â la fécondation
des femelles.
Nonrritare des adultes. — Les Guêpes adultes se nourrissent
do matières liquides : soit des sucs contenus dans les insectes malaxés
p«>ur l'alimentation des larves, soit du nectar des fleurs à corolle très
eourte, principalement des Ombellifères. KUes recherchent les exsu-
dations plus ou moins sucrées des feuilles de certains arbres, et les
sécrétions des Pucerons (*t des Coccides. Elles sont trî's friandes de
miel et de tous les fruits sucrés en général, tels (jue les cerises, les
pAches. les raisins, les pommes, les poires, les prunes, les ^^dseilles.
les cassis, les fraises, les fruits des ronces, des groseilliers épineux, les
mûres, les figues, etc... Plusieurs (espèces afTectioinient la sève qui
découle l'été à travers l'écorce des Onnes et des Cliénes malades ou
«*ndoromagi''S. Presque toutes les (lUépes s'attaquent aux viandes
fraîches et aux poissons crus. L'eau leur est très nécessaire, aussi
l«*s voit^on lécher les gouttelettes de rosée, (*t boire sur le bord des
«■aux.
Au logis elles se donnent niutuellement la becquée. La reine et les
mâles la demandent constamment aux ouvrières venant du (l(>hors.
Olles-ci ne S(* fout pas prier et dégorgent une p;irtie de ce ({ue rontient
leur jab^it. Ce procédé est d*(m usage constant chez tous les llyniéno-
ptèrts sociaux. Chez les (iuépes, nous avons vu que cet échange tout
fraternel se produit aussi de la part des lar\t*s vis-à-vis les adultes.
284 R. DU Blysson. (2o)
La reine, les ouvrières, les femelles et les mâles, de môme que
toutes les larves, ont une alimentation identique, avec la seule diffé-
rence que les adultes n'absorbent que des liquides, tandis que les
larves avalent aussi les boulottes d'insectes triturés où il se trouve
beaucoup de parcelles chitineuses. J'ai élevé artificiellement des larves
de femelles, de mâles et d'ouvrières avec la même nourriture, c'est-à-
dire du miel, des sirops, des confitures, des fruits très mrtrs, de la
viande crue pilée et enfin des larves des mèm«s Guêpes. Il n'y a donc
[)as d'aliment spécial pour l'élevage dos reines.
Division du travail. — Il n'y a pas, chez les (iuépes, de division
spéciale du travail, comme cela se voit chez les Abeilles. Nous avons
vu de quoi est capable la reine au moment de l'établissement de son
nid. Lorsque la ponte la retient au logis d'une façon définitive, elle
continue encore à travailler : elle fait de légères retouches çà et là aux
enveloppes et aux alvéoles; elle distribue aux larves des boulettes de
nourriture que lui fournissent les ouvrières. Quant à ces dernières, je
les ai toujours vues vaquer indifféremment aux travaux nécessaires à la
prospérité do la colonie, sans distinction de l'âge qu'elles peuvent
avoir, ni de Theure où elles sortent du nid. L'entrée principale de la
maison est gardée par des ouvrières qui restent là après avoir fait leur
besogne habituelle, soit pour se reposer, soit par instinct de défense.
Du reste le temps passé par les gardiennes autour du trou de vol, esl
très variable et le remplacement se fait entièrement au hasard.
De raccouplement. — La fécondation des jeunes femelles par les
mâles s'effectue soit dans le nid, sur les gâteaux ou les enveloppes
externes, soit aux alentours sur les feuillages ou même sur le sol. La
femelle ne se débarrasse pas brusquement du mâle : elle se débat
légèrement et finalement mordille celui-ci aux pattes (»u à l'abdomm.
là où elle peut le saisir. Il paraît que le même mâle peut s'accoupler
plusieurs fois. Le fait a été observé par des personnes dignes de foi el
vient lémoiî^mer contre» la croyance erronée que, chez les Hymén«»-
ptères, la femelle se sépare bnis(juement du mâle en lui arrachant les
organes génitaux. J'ai donné dans la Renie d' Entomologie {T. XIII,
p. 12f)y IHOi; une liste d'espèces d'Hyménoplères dont j'ai surpris des
mâles accouplés successivement avec deux femelles différentes.
M. P. Marchai a fait à ce sujet des expériences des phis intéressantes,
qui prouvent combien sont distinctes les \espa gernumica F. et vul-
garh L., si proches parentes cependant. Des mâles de. Vespn vulgaris
L. furent placés avec des femelles de V. germunica F. Malgré toute
(i6) Monographie des Guêpes. 28o
l'ardeur qu'y mirent ces insectes, il n'y eut point de copulation. L'ex-
périence répétée inversement obtint le même résultat.
Effets produits chez les Guêpes par la vie sociale. — Chez
les Hyménoptères solitaires, la femelle s'occupe de rétablissement de
son nid et par conséquent de la ponte aussitôt après avoir recueilli la
liqueur fécondante du mâle. Il existe bien quelques espèces dont les
femelles fécondées hivernent, mais elles font exception à la règle
Kénérale. L.a vie sociale a donc amené chez les Guêpes des facultés
nouvelles. 11 y a pour les reines prolongation do la vie, conservation
des spermatozoïdes dans le réceptacle séminal pendant un temps
illimité et faculté de pondre un nombre considérable d'ceufs. Chose
plus curieuse encore, la reine élève elle-même ses premiers enfants,
et, en les maintenant dans des berceaux trop étroits et en les ration-
nant dans une certaine mesure, elle est cause que leurs organes repro
ducteurs s'atrophient. Ces premiers nés sont les ouvrières qui parti-
cipent à toutes les facultés psychicpies de leur miMT et jouissent en
toute plénitude des talents de celle-ci. Tne seule chose leur manque,
c'est la possibilité de pondre des œufs fécondés. Comme nous l'avons
vu, les ouvrières peuvent produire des ceufs qui donnent naissance à
des mâles; pour continuer la lignée, il faut donc (|ue les mâles, leurs
descendants, s'accouplent avec des femelles. Par leur nombn» h»s ou-
vrières deviennent les véritables maîtresses du logis. L'esprit de la
ruche ctianté par M. Métaerlink dans son charmant poème des Abeilles,
a stm équivalent dans le guêpier. Ce sont les ouvrières qui gouver-
nent et imposent leur volonté. Bien plus. elh»s savent lepocpie à
laquelle il faut se mettre en fniis de grands alvéoles pour réh*\ag«'
des femelles et des mâles cpii devront continuer la famille. La cha-
leur, ral>ondance de nourriture et aussi l'accroissemi'nt de la [lopula-
lion leur sont un indice de ce grand mi»ment pour loqurl «-Ih's travail-
lent av(*c tant d'ardeur. De son côté la reine siiitla même progression.
Pendant tout le temps qu'elle trouve de petits alvéoles, elle n'y dépose
que des œufs fécondés, donnant naissance seulement à des ouvrières.
Puis, lorsque surviennent ces conditions de uiilitMi, dont je viens
de parler, qui ont fait agir les ouvrières et auxcpielles elle ne reste pas
indifTérente, elle conlie aux grands alvéoles c«*s leufs où se trouve eA
germe tout ce qu'elle possède par ata\isme et tout ce qu'elle a pu ac-
quérir, comme individu isolé, principalement en habitudes. De cesoMifs
.si»rtent les mâles et les futiires reines des guêpiers de l'année sui-
vante.
Pour expliquer cette ponte de mâles et de reines à un niomi-nt dé-
286 * R. DU BuYSSON. (27)
terminé, il n'est point nécessaire de foire beaucoup d*hypothèsos. li
sufût de comparer la vie des Hyménoptères sociaux à celle des soli-
taires. Il faut en chercher Torigine à une époque antérieure à la vie
sociale et même bien au delà sans doute, quelque chose comme Té-
poque à bquelle les saisons se sont établies. Les Hyménoptères soli-
taires sont soumis à la môme loi. Ils commencent par pondre des œufs
femelles, puis enfln des œufs mâles. Ils fabriquent des grandes cellules
pour déposer les premiers et de plus petites où sont placés les der-
niers. La femelle qui pond a donc conscience du sexe de Tœuf qu'elle
dépose ici ou là. De plus, les mâles éclosent toujours les premiers, leur
évolution larvaire se faisant beaucoup plus rapidement que celle des
femelles. Si Ton ajoute que la bonne saison est relativement courte
pour que la mère puisse construire son nid, approvisionner les cellules
et pour que les larves atteignent tout leur développement avant les
froids ou la sécheresse, il faut conclure que Texigence du climat et li'
temps indispensable à révolution des larves sont les premiers facteurs
de cet usage qui est devenu une loi, à laquelle n'échappent que des
Hyménoptères modifiés par des causes d'un autre ordre. Pour les
Guêpes, le moment de la ponte des œufs d'où sortent les mâles et les
reines coïncide également avec la meilleure partie de la saison. La
température^ l'abondance des vivres et le grand nombre des nourrices,
concourent à rendre cette époque de l'année la seule propice pour r«''-
levage dt»s reines et des mâles.
En étudiant les genres les plus primitifs de la famille des Yesptdes,
nous verrons comment s'est produite la diiïérenciation do la femelle
féconde en ouvrière.
Stylopisation. — Bien que le fait soit rare, il arrive parfois de
rencontrer des Xenos dans l'abdomen des Guêpes. La présence de ces
parasites n'amène chez son hôte aucune modification dans la coloration
ni dans les formes externes.
M^m^rmféit éfs ^^m^rprs, i87
I . — lloitiê gaudie de la }è\r^ ioferieiire de h Vrspa m /j/fif*i,« L. vue
eo dessus :
4 bii|rueCte« r râteau.
à inn^^sse. fi palpe bbial.
i. — La même vue en dessous : a menton.
3. — MàdKnre gauche de b Vefpa mi^m L. vue sur sa face e\l«*rne :
a k>be maûDaire, à palpe ma\ilbii>\
c tige de b mâchoire.
4. — Lobe DMiilbire de b même, vue sur sa face interne.
5. — Labre [a; et épiphar}'n\ ,6' de la V. crabrv L. \ ii> on dessoii>.
Frange de poils c] de lentnV de l\psi»plwgt\
6. — Mandibule gauche de b V. geniMnica F. >ue sur s«n faiv in-
terne :
a bord tranchant creusé en gouttière,
h grande carité médiane,
c petite cavité inférieure.
7. — Extrémité d*une antenne du mâle de la V. ci-nbny L. ; cliaque
article portant deux tyloides Jt),
8. — Extrémité d'une antenne du mâle de b V. mtilia D<'^(Ht: les
tyloïdes très peu apparents.
9. — Extrémité d*unc antenne du niàlt» de la V. dorifhidrs Sauss. ;
pas de tyloïdes.
Pl.vn\:hk IV
! . — Aile supérieure droite de la V. cincta F. :
a b ligne du plissement de Taile au n'pos,
c repli chitinisé où viennent s<^ !K(T les vingl-huit iMorhols «le
Faile inférieure.
i. — Aile inférieure droite de la même :
«I b ligne du plissennuit de Tailo au repos,
e Série de vingt-huit cRH-hets, s«T\ant à rolitT l'alh' infé-
rieure à Taile supérieun» pc^ndant le vol.
288 R. DU BuYSSON. — Monographie des Guêpes. (29)
3. — Tète de V. mandurinia Sm. ç (groupe des Frelons), vue en
dessus, pour monlrer la situation des ocelles par rapport au
bord postérieur de la tête :
h bord postérieur de la tôle, o ocelles,
y y lobes supérieurs des yeux.
4. — Tt>te de V. média Degeer 9 (groupe des Guêpes), vue en dessus ;
mi^nie grossissement que celle qui précède.
i). — Larve adulte de Wgermanica F. vue de profil :
a a disques imaginaux des ailes, vus par transparence sous la
peau.
d d d disques imaginaux des ailes, vus par transparence sous
la peau.
h h h b mamelons latéraux servant à retenir la larve dans sou
alvéole.
i\. — Tôte de la larve adulte de V. getnnanica F. vue de face :
a a mandibules, b clypeus,
c labre couvert d'aspérités servant à retenir les boulettes ali-
mentaires,
d d mâchoires,
e lèvre inférieure portant l'ouverture transversale des glandes
séricigènes.
7. -- Mandibule gauche de la larve adulte de la V. mandarinia Sm.,
vue sur sa face externe :
a partie hyaline; b partie brune très chitinisée.
8. — Mandibule gauche de la larve adulte de la V. yninnnica F. vue
sur sa face externe.
a partie hyaline; b partie brune très chitinisée.
>V.TES <UR DIVERS OXTHOPHAOIDK
DE L'AFRDH E AUSTRALE
par H. D*ORiitiNY.
Dans in«>n Mémoire fnr /« OHtkopkngHirs tfAfriqite Ann. Svk\ KuL
Fr. [!9W*. p|i. !-32i , je D*ai pas parlé d'un assez praïuJ nombre liVs-
peo-s <kiOt je n'avais rien de nouveau à dire ou que je n\n\ais pu voir
iasqo'id. P^mii ces dernières se tixmvait une série d'Oii/^o/t/Kii/Nx el
C«râ^'aif de TAfrique australe décrits par M. Périuguex vTrnns. South-
A(r. Phil. Sific.) et faisant partie des ci>llections du S^mth-Afrioan Mu<
âeum de Cape-Town, d«»nt il <*st coiis*Tvaleur. Nolh» oolléjrue a>aal
bi**D \oulu me communiquer les types de ees espèces par r«Milivnnse
du Muséum de Paris, je puis, en toute certitude. imli<|uer leur s>i)o-
nymie ou préciser leurs caractèn»s distinctifs el délermiin»r leur \i'ri-
table pbce.
Gàccobias asper d*Orbign> , 190:2, in Aun. Soc. KnI. Fr. ;il>Oi\
p. 3, décrit du Natal, = C. discrepans Périnjîuey, lîKM . in Trans.
S. Afr. Phil. Soc., XII [llKHl], p. iW, dtVril également du .Natal mais
comme Onthophayus. Le type de Péringue\ est absolument x'niblabif
à Tcxemplairc que j*ai décrit, sauf (|ue la |>artie postérii'Ui*e du proiho-
rax a une légion* trace d'impression longitudinale médiane.
Onthopha^uB mastrucatus Périn^'uey, lOOi. 1. c. p. It^l, a|)-
partient au genre Gaccobius et est composé di> deux r>pèc('> :
i" O. mastrucatus (mas) IVringuc) Cacc. mastrucatus. d/urit
du Natal. — Chez IVxemplaire qm* fi\\ vu, et qui pro\i(>nt dt* Durban,
le front n'a pas de carène, le xerti'x a uno lonjîuo voriw i^rélr. anpiée
et inclinée en arrière, située entre bs milieux des >enx et att«'i;>:nant
«*nviron les trois quails de la longueur du protliorax. T(»nte la <>Nrfaee
du prothorax est cou\erte d'une ponctuation serrée. ronip«»>«''e ib'
grands points un ptMi inégalement n*partis et [U'esipie égaux . niai<; b'S
uns linemi*nt, les autres largement et profondément ond)ili«piè>; il n'\
290 II. d'Orbigxy.
a aucune saillie en devant. La pubescence est assez courte et rare,
notamment sur le devant du prothorax.
Péringucy signale aussi le mastrucatus de la Colonie du Cap , mais
il est possible que les exemplaires de cette provenance soient ce qu'il
considère comme des femelles, et dans ce cas ils appartiendraient à
l'espèce suivante.
îi^O. mastrucatus (fom.)Péringuey, 1901, 1. c, décrit du Natal, =
Gaccobius fùliginosus Roth, 1851, apud Wiegmann, Arch. f. Na-
turg., XVII, I, p. 127, décrit de TAbyssinie (Schimper). — Le type que
M. Péringuey m'a communiqué provient, comme le précédent, de Dur-
ban ; il est identique aux Caccob. fùliginosus provenant, comme le type
de Roth, de TAbyssinie (Schimper) et dont j'ai vu au moins une cen-
taine d'exemplaires dans la collection du Muséum de Paris; tous ont
seulement sur la tète une carène arquée, située un peu après le tiers
antérieur. Le prothorax a la même ponctuation que chez le mastruca-
tus, mais il a en devant une petite callosité longitudinale médiane; sa
pubescence est assez longue et dressée.
O. litisriosus Péringuey, 1901, 1. c, p. 242, décrit du Mozambique :
Rikatla, = Gaccobius nigritulus Klug, 1855, in Monatsber. Akad.
Berl. [1855], p. 654, décrit du Mozambique : Sena.
O. pudens Péringuey, 1901, 1. c, p. 243, décrit de la Rhodesia mé-
ridi(»nale : Salisbury, = Gaccobius viridicollis Fahrs, var. pici-
peniiis d'Orbigny, 1902, in Ann. Soc. Ent. Fr. [1902], p 9, variété d('^
erite de l'Afrique orientale allemande : Bagamoyo, et qui devra pren-
dre le nom de var. pudens Pcr.
O. discretus Péringuey, 1901, 1. c, p. 239, décrit du TransvaaI.
— Extrêmement voisin du lacustris Harold, 1877 (in Millh. Muncli.
Ent. Ver., I, p. 99) décrit du Nyassa; n'en diffère guère que par la base
du prulhorax sans rebord, les stries des élytres assez larges, assez pro-
fondes et très apparentes, les interstries à ponctuation granuleuse,
écarté»'. Une vers la suture, un peu plus forte vers les cotés et entre-
mêlée de quelques rugosités, sauf l'interstrie latéral à grosse ponctua-
tion râpeuse et très écartée sur fond presque liss«% tandis que le lacus-
tris a la base du prothorax avec un rebord inlerronq){i de chaque côté,
les stries des élytres bien moins apparentes et tous les interstries, même
h' latéral, entièrement couverts d'une ponctuation très serrée et mé-
langée de nombreuses rugosités.
O. importunus Péringuey, 1901, 1. c, p. 258, décrit de l'Ovampo-
Onthophagides de l'Afrique australe, 291
kuid. — L'auteur dit cette espèce voisine du cretus Péringuey (I. c.
p. 199) et du pusUlus Fâhrs; contrairement à ce qu'il croit, il esta peu
près certain qu'elle n'a, dans les deux sexes, qu'une» carène simple sur
le vertex et qu'elle n'a jamais de saillie sur le devant du prolliorax ;
rlle n'appartient évidemment pas au m^me groupe que le cretus qui a
la base du prothorax rebordée; par contre, elle est très voisine du mo-
destus Harold, 1862, in Berl. Ënt. Zeitschr. [1862], p. 403 [pusiUus \\
Fihraeus, 1857, apud Bohem., Ins. Caiïr., II, p. 312), décrit des bords
du fleuve Orange ; elle en diffèn^ par sa couleur d'un noir brunâtre à
très léger reflet bronzé verdàtre, la base du prothorax ayant de chaque
eôlé près des angles postérieurs une assez forte impression longitudi-
nale, la carène du vertex située entre les milieux des yeux, cette ca-
rène et la carène frontale divisant transversalement la tète en trois
parties dont Tantérieure est la plus grande, celle du milieu un peu
plus grande que la troisième. Le modestus est d'un noir fortement
cuivreux, son prothorax n'a pas d'impression de chaque côté près des
angles postérieurs, la carène du vertex est située enlre les bords an-
tcTieurs des yeux , cette carène et la carène frontale divisant trans-
\ersalement la tête en trois parties dont celle du milieu un i)eu plus
|)etile, les deux autres presque égales.
O. patricitts Péringuey, 1901, 1. c, p. 228, décrit du Natal. — Celle
espèce n'a pas de rebord à la base du prolhorax; elle est extrêmement
voisine du rtnr///)^MMi« Quedenfeldt, 1884 (in Berl. Ent. Zeitschr.,
XX VIII, p. 276), décrit de l'Angola, et qui a également les élytres lar-
gement bordés de testacé; elle en dilTère par la tête et le prothorax
d'un bronzé assez foncé, le fond des élytres d'un noir à peine bronzé,
le prothorax avec un tin sillon longitudinal médian, et avec à peine
une légère trace de dépression près des angles postérieurs, tandis (jue
le cinctipennis a la tête, le protlmrax et le fond des éhtres nriii'ment
verts, le prothorax sans sillon longitudinal médian, mais avec une pe-
tite dépression bien visible, située de chaque côté près des angles pos-
térieurs.
O. iiiBttUtts Péringuey, 1901, 1. c, p. 224, décrit du Natal. — La
basi» du prothorax n'a pas de rebord, sauf dans le milieu. I/espèce est
très voisine dnguttatus Boheman, 1860 (in Ôfvers. Vel. Akad. Fôrh.
[1860], p. 114), décrit des bords du lac Ngami; elle en dilîére par sa
couleur entièrement d'un noir brillant, la ponctuation du prolliorax à
p<»u près uniforme, médiocrement grosse et peu serrée, les iiUerstries
des élxtres presque plans, à ponctuation écartée, assfz lini' mais bien
visible. U* guttatus a sur chaque éhtre deux assez grandes taclifs tes-
292 H. d'Orbigny.
tacées; il a la ponctuation du prolhorax fine sur le disque, surtout en
devant, un peu plus forte vers la base, assez forte sur les côtés, les
interslries des élytres convexes, à peine visiblement pointillés. La tôte
de ce dernier a, entre les tubercules, une dépression qui n'existe pas
chez le type de Péringuey et sa ponctuation est différente, mais Tunique
exemplaire du guttatus que j'ai vu parait bien être un c, tandis que
le type de Viiisulsus est peut-être une ç.
O. coptorhinoïdes Péringuey, 1901, 1. c, p. 237, décrit du Natal.
— Cet insecte ressemble beaucoup à certains petits Coprides ; je crois
pourtant, comme Péringuey, qu'il appartient au genre Onthophagus,
malgré son faciès très particulier. Il est remarquable par son épistome
très largement et très profondément incisé en devant, ses joues très
fortement et très anguleusement saillantes, le contour de la tête com-
posé entièrement de lignes droites, sauf le sommet des angles légère-
ment arrondi, le prothorax très peu dilaté latéralement, à côtés non
sinués mais en pan coupé près des angles postérieurs, les tibias anté-
rieurs avec seulement trois grandes dents à leur côté externe, sans
trace de la quatrième dent qui existe chez presque toutes les autres
espèces. Le prothorax n'a pas de rebord à la base, sauf sur son tiers
médian.
O. emeritus Péringuey, 1901, I. c, p. 216, décrit de la Rliodesia
méridionale : Salisbury. — Extrêmement voisin du tricarinigev
d'Orbigny 1902 ;in Ann .' Soc. Ent. Fr. [1902], p. 47), décrit de l'Afrique
orientale allemanrle; n'en diffère guère qur par la tète, le prolhorax et
les élytres d'un noir nettement bronzé, l'épislome arrondi en arc de
cercle, les interstries drs élytres tous complètement plans, les stries
assez Unes, tandis que le tricariniger est complètement n(»ir ou tout
au plus d'un noir a peine bronzé, son épistome est un peu sinué,
presque tronqué, les interstries des élytres sont léjrèremenl mais très
distinctement convexes (par suite, les stries paraissent beaucoup plus
larges et sulciformes) ; sa taille est un peu plus petite.
O. lobigena d'Orbigny, 1902, in Ann. Soc. Ent. Fr. [iOOi], p. ;i;{.
décrit du Natal. = O. bovinus Péringuey, 1892, 1. c, VI [1892], p. 30,
décrit du Transvaal. — Le type de Péringuey est d'un noir brillant, au
lieu d'être |)res(|ue mat connue l'exemplaire que j'ai décrit; il a la ca-
rène du Aertex. assez forte et presque régulièremenl aiNpn'e, la parlie
postérieure du prolhorax avec une légère trace d'iinpres.si(»n longitu-
dinale médiane, la taille est plus petite (7 mill.).
O. consobrinus Péringuey, 1901, 1. c, XII [1900J, p. 2o9. décrit de
Onthophagidjps de VAfrique australe. 293
b Uhodesia méridionale : Victoria Faits. — Très voisin du Ma in d ron i
d'Orblgny, 1898 (in Ann. Soc. Ent. Fr. [i897J, p. 232), décrit d^Obock
el de Djibouti; en diffère par rëpistome médiocn?ment échancré en
devant, les joues assez saillantes, formant en dehors un angle obtus à
sommet un peu arrondi, la carène du vertex 9 située entre les bords
antérieurs des yeux, très aUénuée el peu visible de chaque côté du tu-
bercule, le bord interne des yeux ç nullement gibbeux, le prothorax
à grosse ponctuation ombiliquée, mélangc'^e de nombreux points lins,
surtout vers la base, les clytres un peu plus larges que le prothorax, à
granules peu serrés. Le Maiudroni a Tépistome profondément incisé et
fortement bidenté, les joues très peu saillantes et presque arrondies, la
carène du vertex 9 située a peine en arrière du bord antérieur des
\eux, bien prononcée de chaque côté du tubercule, le bord interne des
yeux 9 légèrement gibbeux, le prothorax à ponctuation un peu moins
gn^sse et un peu moins serrée, sans mélange de points fms, les él\tres
un peu plus étroits ou de môme largeur que \e prothorax, à granules
un p(*u plus espacés.
hîgalement très voisin du carbonaritia Klug, 18oo (in Monatsber.
Akad. Berl. [18.>5], p. 653), décrit du Mozambique, et qui en diffère
principalement par les interstries des élylres garnis non dr granules,
mais d*une ponctuation simple.
O. deterrens Péringuey, 1901, 1. c, p. 206, décrit de la Colonie du
i^p, du Natal, du Transvaal et de la lUiodesia méridionale. — Ressemble
b4*aucoup au naio Fahra*us, 18o7 (apud Iloli<*m., 1ns. Caffr., H, p. 271),
décrit des bords du fleuve Orange; en diffère principalement par les
interstries des élytres couverts d'une grosse ponctuation profonde,
lri»s s<»rrée et à peine râpeuse, avrc riiitervalle des pt)inls riigueux, au
motos vers les côt«'»s, sauf parfois les premiers interstries à ponctuation
aussi forte mais un pèh moins serrée, tandis que chez le misa les pre-
miers interstries sont peu densément et linement granulés ou nu moins
ont une Une ponctuation très nettement granuleuse et peu serrée. Le*
dftfrrens en diffère encore par la taille notablement plus petite, IVpi-
stomo moins prolongé en avant et moins relevé à son sommet, les joints
plusam»ndies, le vertex avec un gros tubercule presqiie coniqiie, situé
l'Htre h»s bords |K»st4'rieurs des yeux, au lieu d'avoir iine petite lame
Irianguhiire situcV en arrière du boni postérieur des yeux.
O. ditvB Péringuey, 1901, I. c. p. 207, décrit de la Hliodeï^ia mé-
ridionale : Salisbury. — Péringuey n'a décrit qiie le ' du ditiix; la ; ,
quil m'a communiquée, a le front avec une carène très anpiét» aUei-
gnant la suture des joues, le vertex avec une forte et cc^urli» carène
Ano. 8oc. Enl. Fr., lxxii ll903j. «
tu H. n"OrtBir.Nï.
droilc, siluf'L- pnlre Ids milkux des yeux et occnpanl un peu (ilus du
tiers de leur intervalle. Celle espèce est voisine do Vineplu* Harold
1871 (In Col. Hefle, Vm,p. llj.di'crilde l'Érjthr*e;eIIe en difTiVepar
le prothorax d'un brouzO i>l)3cur, largeuieiil tacht^ de leslacé aux angles
antérieurs et moins distinetomeot le long du bord nnléricur ainsi que
sur les côtés, les èlytrcs leslact-s, avei; l'inslersuie jiixta^utural unir, et
une lascie transverse noire, tr^s irrégulièreuienl derilêe, situêi^ un |»eu
après le milieu et occupant toute la largeur, l'épistome sinné eu d<--
vant, les jimes très peu saillantes, lormant en dehors une courlie régu-
lière et très pou prononct^e, le prothoras à Burlace un peu inêgide. à
grosse iioDctuaUoD simple, un peu in^aloment répartie et usseiserrée.
les iulurslrics des élylrcsen majeure partie a^ee deux rangées de gra-
nules peu serrés. L'ineptut a le prothorax unîcolore, d'un veri bron);é,
les élytres uoirs, avec les 2', 3* et 4* interslries assez longuement ta-
chés de lestacê à la base, une usseï grande tache humérale testari'i'.
et une autre subapicale, l'êpistome arrondi, les joues plus saillantes, le
prolliorax à surlace i^ale, à ponctuation n^ulière et un peu plusgro^se,
les intcrstriea n granules un pi^u plus serrés et en grande partie dispo-
sés irrégulièroinrnl.
O. tUotuB Pêringuey, IDOl, I. c, p. ikU, dc4!rit de la Ilhi>desia
méridionale : Salisbury. — Ne ressemble à aucune autre espèce et est
bien recottuaissable à son épistome complètement arrondi en devant,
sa t6lc sans carènes ni tubercules, couverte d'une ponctuation simple
et serrée, son prothorax très linemenl rebordé à li base, garni d'une
ponctuation simple, unilormément lorte et serrée, son pygidium â très
grosse ponctuation serrée et simple. La léie et le prolhorax sont d'uu
noir fortejuent bronzé, le reste du corps est d'un noir â peine bronié.
la massue des antennes d'un lestacé pâle.
O. ulmUIs Pêringuey, 1901, 1. c, p. 236, d>'ïcrit du BecliLmana. —
Ne peut Cire confondu avec aucun» autre espèce. Ln eurène du vertex
est situi<o entre les bords antérieurs des yeux; chez b 7, elle est an-
guleusement arcguée en arc renversé. Lu protborax o une légèje impres-
sion de chaque CJÏté'prës des angles postérieurs. 1^ pvgtdiuni est d'uu
brun rougeâtre comme les élytres, le dessous du corps et les pnttes; il
a en outre un léger rellet vordàtre,
O. Ikerna Pêringuey. 1901, I. e., p. 181. décrit de la Rhodesla méri-
dionale : Sulishury. — Assez voisin du paicfijullalui d'Urbignj,
1902 (In Ann. Soc. Bnl. Vf. [190Ï], p. 125), mais très dislinct par lès
élytres sans taches, plus courts rpie cIicï ce dernier, un {leu plus élroil.'i
Onthophagùies de l'Afrique austmle. 29S
que le prothorax et un peu plus courts que lui sur la ligne médiane, a
granules beaucoup plus serrés^ à stries plus flnes, les joues très sail-
lantes, le vertex ç5 avec un gros tubercule transverse légèrement
ôchancré à son sommet et situé entre les bords postérieurs des yeux.
Përinguey dit cette espèce facilement reconuaissable à la forme de ses
tibias antérieurs; il est pourtant à peu près certain que cette forme des
tibias existé seulement chez le c5-
O. imitativus Péringuey, 1901, 1. c, p. 258, décrit du Transvaal.
— C'est par erreur que Péringuey indique la t^te sans trace- de carènes:
le front a une vague trace de carène anjuée atteignant la suture des
joues, le vertex a une très fine et très courte carène légèrement en arc
renversé, située à peine en avant du bord postérieur des yeux et occu-
pant environ le quart de leur intervalle; la létc est couverte de gra-
nulations serrées se transformant en ridt^s transverses sur Tépistomc. Le
prothorax n'a pas de rebord à la hase. Cette espèce t»sl extrêmement
voisine de Vobtusieorn i$ FahraMis, 18î)7 (apud Bohem., Ins. CalTr., II,
p. i88), décrit du Natal; elle en diffère seulement parlVpistome arrondi
en arc de cercle à sa partie antérieure, nu lieu d*étre nettement sinué
uu <*»chancré, le prothorax régulièrement convexe au-dessus des angles
{Htstérieurs, au lieu d'être brusquement déclive ou impressionné, les
interstries des élytres à granules plus espacés et un [m\ moins gros,
la carène du vertex 9 située à peine en a\ant du bord postérieur des
yeux, au lieu d'être située un peu après leur milieu.
O. pellaz Péringuey, 1901, 1. c, p. 5Jî)9, décrit du Transvaal, =
O. piloBUB Fâhra*us, 18o7 (apud Bohem., Ins. Caffr., II, p. 294,
décrit de la Colonie du Cap. — Le type de Péringuey est un petit
exemplaire 9 dont la sculpture du prothorax et des élytres ne diffère
|)as de celle du pilotm. Contrairement à et» (pfindique sa description,
rins(H;te est noir, la tête est couverte de lins granules très serrés et a
sur le vertex une c^irène extrêmement courte, à peine saillante.
0. •enicttlas Péringuey, 1ÎH)1, 1. c, p. 2o7, décrit de TOvampo-
land. — La tête n'est pas profondément et un peu rugueusement pouc-
tm'^e comme l'indique la description, mais elle est entièrement garnit*
d*as8ez gros granules peu serrés. I^ base du proihorax est tà's fine-
ment et peu visiblement rebordée dans le milieu, sans n*bord sur les
cotés. La carène de la hast* du pygidnim est extrêmement fine, ptMi
visible et presque réduite à une suture.
O. iadicM Péringuey, 1901, 1. c, p. 23;>, décrit d(> la Hliodesia
méridionale : Salisbury. — Cette espèce est assez reconnaiss;dde à ^m
Î96 H. d'Orbigny.
forle carène frontale très arquée et atteignant la suture des joues,
celle du vertex à peine arquée, n'atteignant pas à beaucoup près les
yeux et située à peu près entre leurs milieux (ces deux carènes divi-
sant transversalement la tête en trois parties presque égales) , toute
sa surface garnie do gros granules assez serrés. L'épistome forme
une courbe presque régulière , seulement un peu aplatie en devant.
Le prothorax est garni de granules peu serrés et à peu près de môme
grosseur que ceux de la tète; sa base n'a pas de rebord distinct.
O. praestans Péringuey, 1901, 1. c, p. 206, décrit de la Rhodesia
méridionale : Salisbury. — Voisin de Valbipodex d'Orbigny, 1902 (in
Ann. Soc. Ent. Fr. [1902], p. 170), décrit des bords du lac Ngami; en
diffère principalement par le pygidium à pubescence très courte et
écartée, les élytres testacés, avec le rebord suturai étroitement bronzé
et chacun six petites taches arrondies, noires ou brunes, dont deux
situées en une rangée transverse, vers le quart antérieur, sur les
o*" et 8** interstries, trois autres situées également en une rangée
transverse, vers le deuxième tiers, sur les 3«, o*-7® et 8* insterstries,
et une petite tache subapicale sur les 5«-6« interstries, les épipleures
en partie bruns. Comme je Ta! indiqué dans ma description, Valbi-
podex a la pubescence du pygidium longue et serrée, les élytres en-
tièrement testacés, y compris la suture elles épipleures; il a en outre
le prothorax plus fortement sillonné.
O. opimus Péringucy, 1901. 1. c, p. 189, décrit du Griqualand
Ouest, =0. leucopygus Harold, 1867, in Col. Hefte, II. p. 53, décrit
de l'intérieur de l'Afrique du Sud. — J'ai vu le type de Harold dans
la collection de M. R. Oberlhur; l'insecte décrit par Péringuey est un
c5 de grand développement.
O. aequatus Péringuey, 1901, 1. c, p. 20o, décrit de la Rhodesia
méridionale : Salisbury. A peine distinct du rufobasalis Fairmaire
1887 ;in Ann. Soc. Ent. Fr. [1887], p. 113), décrit de la Somalie du
Sud et qui a également les élytres noirs ou bruns, avec des taches
rouges à la base cl à l'extrémité; n'en diffère guère que par le pro-
thorax d'un noir nettement bronzé, la télé, le pygidium, le dessous du
corps et hs pattes d'un noir léjrèrenient bronzé, au lieu d'être com-
plètement noirs, et le prothorax à granules beaucoup plus espacés.
O. natalicus d'Orbigny, lî)Oi, in Ann. Soc. Ent. Fr. [1902], p. 177,
décrit du Natal et du TransAaal, =^ O. ebenus Péringury, 1888, 1. c,
IV, p. 97, décrit des bords du Vaal.
O. laaTisvtvra d'Orbigny, 1902. p. i(l4. décrit de l'Afrique orioiH
taleaUemaiido, = O. diapar Pêringuey, 1900. l.cXU il900 .p. ±29.
décrit du Natal.
O. iBcertns ; Péringuey. 1901. 1. c. p. £10 [dubiiis d*Orbigii>.
I9QI2, in Anfi. Soc. Ent. Fr. [1902], p. 238 . dtVrit de rOTniiipoland.
= O. a9«rrim«s d'Orbigmy. 1902. 1. c. p. 206, décrit de TACrique
cirientale allemaiidie. — M. Pêringuey ne ma pas communiqué le ttfpf
de celte espèce, mais dans sa description fl la comivire au disptir
Péring. [voir ci-dessus, ligne 2' et. maintenant que je connais ce der-
nier, la synonymie que jindique ne me paraît pas douteuse.
O. probns Pêringue\, 1901, 1. c. p. 241, décrit de la Colonie du
Cap et du Mossamedès. — Ne peut être confondu avec aucune autn*
espèce. La tête est garnie de gros granules inrartês. et non, comme
l'indique b description, de points râpeux profonds: la carène du ver-
tex est fine, légèrement en arc renversé, siluét^ entre les b«>rds poslt^
rieurs des yeux et n^occupant guère plus de la moitié d<* leur inter-
vaUe.
O. f^iir^tiTiis Pêringuey, 1901. 1. c, p. 22o. décrit du Transvaal.
— Voisin du lamnifer d Ortiigny, 1902 in Ann. Si»c. Eut. Fr. ;1902],
p. 229), décrit également du TransvaaI. L'armature de la téie c^ est à
peu près la même que chez la ; de ce dernier, mais la carène frontale
est bien moins prononan? et parfois presque nulle, celle du vertex est
située à peine en arrière du bord postérieur des yeux, au lieu d'être
située entre leurs milieux, elle est courte, an|UiV pn*sciue en demi-
cercle, et s'élève ordinairement à chaque extn*»niité en une forte dent
située bien en arrièn* di'S yeux: le pn.»thorax est ct>u>tTt d'une
ponctuation finement granuleuse et sem'>e, sauf In n*f:ion d<s nn^es
antérieurs qui est granuh'e, il n a pas de saillie en de\ant ou n\n qu'une
très faible et courte callosité médiane, tandis que ch<'z le Utmniffr
il est garni de granules très écartés sur la nioiiié pt^stérieun». p<Hi
serrés en devant et sur les entés, et qull a en d«'>ant chez la ;^ un«»
forte saillie médiane: les granules des interstries s<mt in«''tlioorenient
serrés, au lleti d'être tn»s espacés. L«' .; du futjitinis ditTèn» encon»
de la ? du Inmnifer |iar IVxtréniilé interne d«»s tibias antériturs bri«^
vement épineuse, au lieu de fumier un angle très obtus ft simple.
Outre le Ujpe de Pêringuey, j'ai \u un exemplaire d«* c«'Ui' es|W»ce,
provenant également du TransvaaI, dans la colliTlitMi de M. H. DImt-
Uiflr, et un autre exemplaire prtncnant du Hechouana : Vr>burg
298 H. d'Orbigny.
{E. Simon in coll. Ch. Marlin); ce sont aussi des c5; il est très probable
que la ç a la carène frontale plus longue, moins arquée, moins déniée
à ses extrémités.
O. versutus Péringuey. 1901, 1. c, p. 214, décrit de la Rhodesia
méridionale : Manier. — Très voisin du bifidus Reiche, 1850 (apud
Ferret et Galinier, Voyage en Abyss., Ul, Ent., p. 324), décrit de TAbys-
sinie, et qui a comme lui le prothorax couvert de grands points plats,
ombiliqués, très serrés, les uns complètement simples, les autres fine-
ment granuleux ou râpeux sur la moitié postéri eure du disque, de-
venant fortement granuleux en devant et sur les côtés; il en difTère
par le vertex avec une haute et courte carène à peine arquée, n'at-
teignant pas à beaucoup près les yeux et située entre leurs bords pos-
térieurs, tandis que le bifidus a chez le c5 une large lame bifurquée à
son sommet, chez la 9 une carène fortement arquée, à peu près de
même longueur que Fintervalle des yeux et située bien en arrière de
leur bord postérieur.
.. Péringuey, dans sa description très sommaire du versutus, ne men
tienne pas la remarquable ponctuation du prothorax qui permet de
distinguer celte espèce de la plupart des nombreuses espèces qui lui
ressemblent. L'insecte est d'un noir brunâtre, avec la tête légèrement
bronzée, les élytres sont d'un brunrougeàtre très obscur. Il faut ajouter
à sa description que le front a une très fine carène arquée atteignant la
suture des joues et que les élytres ont les stries étroites et les interstries
à granules éc^irtés et en grande partie disposés sur une seule rangée:
l'angle apical interne des tibias antérieurs est très légèrement épineux.
Les exemplaires décrits par Péringuey sont de petits développements
du sexe o; il est donc possible que l'armature du vertex soit assez
différente chez les grands développements.
O. rubens d'Orbign\, 1902, in Ann. Soc. Ent. Fr. [1902], p. 2;{8
(exiguus I! Péringuey, 1892, 1. c, VI, [1892], p. :M)) décrit de rOvani-
poland. — (l'est par erreur que (I. c.) j'ai attribué la date de 1901 à
Ve.riyuiis: INMintrue) a bien donné en 1901 une description de cette
espèce, mais il l'avait déjà décrite antérieurement. Klle est extrême-
ment voisine du rugulipeiinis Fairmaire, 1887 (in Ann. Soc. Knt. Fr.
[1887j, p. ay, décrit de la Somalie; la coloration et le dessin des
élytres sont semblables dans les deux espèces, mais le ruheus a la
tête, le prolborax et le py«;idium d'un noir nettement bronzé, au lieu
d'être complètement noirs, le protliorax à ponctuation assez fine et
légèrement râpeuse sur environ le tiers postérieur du disque, «^'arni
Ontkopkagides de V Afrique australe.
299
lie lies granules peu serrés sur l«' reste de sa surface , sauf les côtés
à ponctuation râpeuse peu serrée et assez forte, la partie déclive du
d(*vant à ponctuation râpeuse assez écartée et un peu plus fine, tandis
qur che^ le i^gulipennis le prothorax est garni d'une tn*s grosse ponc-
tuation nip<'use sur b moitié postérieure du disque et de granules
plus serrés sur le reste de sa surface. Je ne vois pas d'autres difTérences
à signaler.
O. (Proa^dems) Iricolor d'Orbigny,190â, iii Ann.Soc. Ent. Fr.
[1902]. p. 298, décrit de la région de Mpala à l'ouest du lac Tanga-
nyika, = O. cr^mmatas Péringuey, 1901. 1. c p. 2*>6. décrit de la
Khodesia méridionale : Buknva>o. Salishury.
Liste alpharktk^le des OxthopiiaciIdes mentionnés.
aef|uatu> Pér 296
albip«Klex d'Orh 290
asimilis Pér 294
asper d'Orb 289
asp<Trimiis d'Orb 2î>7
bilidus Reiche 298
boMnus Pér 292
carliunarius Klug 293
rinctipennis Qued â91
cnnsobrinus Pér 2î>2
4^>ptorhinoïdes Pér 292
cn*tus IVr 291
ilrterrens Pér 2îKi
discrepns Pér i«9-290
discretus Pér i\H)
dispar Pér 2î>7
ditus Pér 29;{
dublus d'Orb 297
ebenus Pér 29()
emeritus Pér 21^
«•xiguus Pér 2ÎW
fugiti\us Pér 297
fuliginosus Rotli 290
geminalus Pér 2ÎM)
gultatns Bob 2tH
lierus Pér 2ÎH
illoliis Pér 29V
imita tiv lis Pér iîC)
imiHjrluiuis Pér 2î)0
inctTins Pér 297
indifrusPér 29:)
iiirplus llar 294
insnlsiis Pér 291
iricoh.r d'Orb 2î»9
lacuslris ll.ir 2î>0
K'H'Nisuhini d'Orh 297
lamnifiT d'Orb 297
300
H. d*Orbigny. — OnthophagUies.
Icucopygus Har 296
liligiosus d'Orb 290
lobigena d'Orb 292
Maindroni d'Orb 293
masteucalus Pér 289
maslrucalus [fcm.] Pér 290
modeslus Har 291
naso Fahrs 293
nalaUcus d'Orb 296
nigritulus Klug 290
obtusicomis Fâhrs 293
opimus Pér. 296
parceguttatus d'Orb 294
palricius Pér 291
pellax Pér 29o
plcipennis d'Orb 290
pilosus Fâhrs 295
praestans Pér 296
probus Pér 297
pudens Pér 290
pusillus Fâhrs 291
rubens d'Orb 298
rufobasalis Fauni 296
nigulipennis Fairm 298
seniculus Pér 295
tricariniger d'Orb 292
vcrsutus Pér 298
viridicoIHs Fâhrs 290
x^^ca^oc
ÉTUDES ARACHNOLOGIQUES
Si* Mémoire (>)
par E. Simon.
LIV
ARACHNIDES RECUEILLIS A SUMATRA
PAR M. J. BOUCHARD.
Les Arachnides qui font Tobjet do co travail ont été capturés par
M. J. Bouchard dans la province de Palenibang. Sud-Est de Sumatra,
les uns dans le marais de Babatou au niveau de la mer, les autres
dans la vaste forêt du Nirou, qui s'étend au loin dans Tintérieur et qui
est presque impénétrable.
Cette région est beaucoup moins connue que la partie occidentale
de Sumatra; T. Thorell en a cependant signalé 38 espèces (*; recueil-
lies par H. 0. Forbes dans les provinces de Loinpong et de Pnlem-
bang ('] et faisant |)artie de la collection 0. P. Cambridge.
i. Selenocosmia jAVANENSis suMATRANA Tliorell, St. Rag. Mal. etc.,
IV, I, 1890, p. 3SW>. — Très commun dans la forêt du Nirou.
M. J. Bouchard a observé que cett*^ grosse Araignée creuse un
profond terrier, le plus souvent au pied des arbres et contre les racines,
dont Torilice est plus ou moins dissimulé par des feuilles ou des
débris et dont lo trajet, toujours diflicile à sui\re, est sinueux pour
C4intoumer les obstacles, changeant souvent de direction pres()ue à
angle droit.
i. 1IERE.VMA 0RNATIS.SI11A (Dolesclmli; . — . Marais de Babatou.
Espèce très répandue dans rind(\ TlndivCliine et la Mnlaisie.
3. Gasteracantha arciata (Fabricius;.
Marais de Babatou.
(f) Voir pour les llémoireft l à 33, 1 à Mil. Annales de 1873 à i<)()3.
(3) Cf. StadI soi Ragoi Malesi o Paptinni. parte IV. in Ann. Mu!^. civ. <;enoTa.
(3) Cf. H. O. Forbes, A Naturalist's >\andrriiiKH in the Eastcrn Archi|>elago.
Londres, 1S85.
302 Ë. Simon.
Une femelle capturée par M. Bouchard au moment de Taccouple-
ment, porte un petit mâle ûxé a sa face ventrale où il est retenu par
Tune de ses pattes-mâchoires encore engagée dans Porince génital.
La dissemblance sexuelle est si considérable que, sans celte circon-
stance, des doutes seraient restés sur Ildentité spécitique dps deui
individus.
Le màle ne mesure en effet qu'un millimètre et demi, tandis que la
femelle en mesure dix sans les grandes épines; son céphalothorax, très
différent de celui de la femelle, ressemble à celui des autres mules
connus de Goiteraccmtha; son abdomen, à épines courtes, épaisses et
coniques, rappelle beaucoup plus celui du G, brecispina Doleschall,
que celui du G, areuata Fabr.
Je ne puis en donner qu*uno description incomplète, car dans la
situation où il se trouve, sa face dorsale est seule visible.
(5 long. 1,5 mill. — Céphalothorax fusco^astaneus, antice sensim
diluUor, ocatus, in medio valde concexusj antice posticeque fere aeqaa-
liter et valde declivis, fronte areuata, oeulis medii$ prominulin, oculis
lateralibm a mediis sat distantibus^ eletatis et conicis. Abdomen fulvo-
olicaceum, pubescens, spinis posticis flacidis, latius quam longius,
antice leviter prominulum, obtuse truncatum, vix emarginatum, spinis
sex armatum, utrinque spinis binis a sese appwpinquatis, i* minu-
• tissima, 2"" majore, crassn et ronica, vix longiore quam laiiore, et pof-
tire spinis binis praecedentibus similibus, sigillis ut in feminaoï^inatis,
sed minutissimis. Pedes brèves, fulvo-oHvacei , fusco-rufulo annulati.
4. Gasteracantha Bouchardi, sp. nov. — Scuium abdominale
long. 8 mill., lat. 14,3 mill. — Céphalothorax fere laevis, niger, ad
marginem frontaiem pauio dilutior et rufescenti-tinctus, albido-crinittis.
Sternum nigrum, immaculatum. Chelae, pedes-maxHlares pedesque
nigri, îaminis intus, coxis ad apicem, praesertim posticiSj pauto dilu-
tioribus. Abdomen supra laeve sed ad marginem rugosum, nigrum^
viitis transversis trinis s'at angustis, pallide flavidis, i* marginali
leviter arcwiia, 2*, inter spinas principales ducia, rerta, 3^ angnsiiore
et fhxuosn, postice pone rimam nigrum, macula média iransversa et
utrinquf* pancto miuatissimo laete flavis decnratum, subtus crehre rugo-
sum, niyrum, punctis flavis parvis et paucis cotispersum, spinis et supra
fit subtus fiigro^f/aneis nitidis. Scutum dorsale transversim fusi forme,
antice in medio vix prominulum et leviter sinuosoemanjiuatum, utrin-
que attenuatum, antice plagulis ocelliformibus quatuor sut magnis
breviter ovatis et subangulosis iuter se subsimilibus [median'ts ri,r mi-
noribus) in lincam rectum, plagulis medianis quatuor transversim
tîm^^ •r*->p'ifc !#/.•/'.•/"/ M*».*. ^tZ
ML
t»r^ft* /•r.>r#'"«* fffiT«rA# tk^y -"^r-Hs . •.■r^^r»K.u rt^.'^v.r*, -lUfi .^i#ir
/r»iifff«A 'r ji'i§k-:ir^ </»Cf*i fl*:»";' •!?♦** ••T»«D*/f '^'■^♦. •«■V'r*.. i-*. f^.'iii.'/M
jyiii^nk fM^Uffiih piuff^ ^t ''■■•' ♦. ». »■•*• :-*•«. r'.-i' ..#:.'/ ' '•.*•*
mariai t* ytitt'U»^ xuhf''*:»ntr. » i." /t",- i ♦'^' -'•••■ ' . •^■-f»» • r *. #•;••
hîfitirii'fi. nr tha^'pi**'*»' t-^-^rr) t iràf. tj »■ t '*•"■*: '-* • ♦.'■- • *-
r*^*, fîtt tj'-ffiTt* *7 •■•"^ » ê'»-*rti tt. *••-'■ -*. • * #■• -/ •*. ..> j
f^lftii ritisnty Uf^ rj'«-* » «jf/* t."* il •■..' * #' I-».* j '. » > ■'/ ' " ■•
V ntjiiir irti» A* (. i w- :'.' ■ t ..• L ^: ::: • - : --•...:■. '. •■"•
rij^iii lï 'V ••■ ii:i» i: jit- •!• i-^j •! u- - :*:'.'■- ::*:* :: .:: . '-•• ■
•»j?% «u |iî • — •* ••hiii»*r iri^'^iii^r !•••:■.!■ »"*. :• .- i---- -■ ; -:
jiar :;■ d:M« •^Hi-»! d» — •- ii::i(îii— ••••.. i '•". •• ■ -i* ■ f ■ ..: •- ; i »• -
n-'i»"»- iiiij" ir '•*-•- -'Il ii:ir .!• ;; ::i"'.:i' ..L\r ■• ■ ;: •••■;.!"
•■: !• i-^iipz* lirir* i«r i-- m::i •• iii"t:::;i - .:•'■.:••: ;» . "i-
N"-. — N«»ii- .'ii'iiif'i:* r" a ir"'""!!».! 'I i" II- • :i»* • •;••• • ti
Gft.BI«rac&iithi» M&rbQfrti- m . i < . ' 'm i' - , • •:
** iiisU . în l«j^ iiiil. — ' '•ittui.-. (•■■ I.- Il- I .If <i' . •■
hr^tit»" ilfh*Ht»'iHiii>tl.' Si- l'fiff I II I i# il.t**'' ■• • » .' •.■■■• ■ »!■ •
)»Mlt*y'm*i.t'»h9r *»> Jt-ti-»*!»*- mv ■■. i ■ « *f . » ■ »
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fli*^' t|fi|«ff> fê- ttftfutf' nti • f * . -, Il •■ , .1 . .■ ' I,
tUtl^Vt*: l 'fjfi.«' •'''>! f««f • I' ■•<* • .If i ■• • ,.•1
fHtHÎt"- HttttUi' 'U*f***lti ' • ! *'t: .» . ■ ■ • »... ... I
''fXXfMir- rt mliitu, .S if : Il II •• >.- i
Mf'ftiffii' • tiitf- ii(i''tnfiiu i< ■
'tifllU t'f^'iiht |iii|i/#l » . •■ .
ttufm' tfitf I ttiiifit*'' %in ..'.■. •
304 E. Simon.
ovatU, et secundum marginem posticum plagulis paulo minoribus binis,
atque postice plagulis seriatis quinque parvis et subrotundis {média
minoi'e), impressum, ad marginem sexspinosum, spinis anticis pan'is,
acutis antice oblique directis, spinis medianis anticis plus triplo longio-
ribus, divaricatis et subrectis (interdum viœ arcuatis] leviter depressis^
apice haud attenuatis, obtusis sed breviter et acute mucronatis, spinis
posticis ad basin crassis sed acutis^ spinis anticis majoribus sed medianis
saltem duplo brevioribus.
Sumatra : Delhi.
Celte espèce est très voisine de G. nigiHstei-nis E. Sim., elle s*en
rapproche par le sternum noir sans tache et par la disposition des
points ocelliformes du scutum abdominal, elle s*en distin^e surtout
par les épines laléro-médianes beaucoup plus grêles, non dilatées à h
base, les épines postérieures plus courtes, le scutum abdominal plus
transverse, jaune avec deux étroites bandes noires.
o. Cryptothkle sundaica Thorell, Ann. Mus. civ. Gen., 2* s., X,
1890, p. ao5.
Forêt du Nirou.
Décrit de Pinang, indiqué depuis de Singapore (Workraann) ; nous
Tavons reçu de Java.
6. Hetkropoda REGI a (Fabricius).
Foret du Nirou.
Déjà indiqué de Sumatra.
7. Panaretus nirounensis, sp. nov. — 9 Long. 25-30 mil!. —
Céphalothorax évident erlongior qunm latior, parte cephaiicafere plana,
antice attenuata, parte thoracica paulo convesiore et postice abmpte
declivi, sulco lato etprofuiido omniito d irisa, fusco-castaneus, breviter
albo fulvoque pubescens, regioue oculari margineque clypei longius au-
rantiaco-pilosis. Oculi aiitici in lineam rectam, medii lateralibus vix
I/i minores et a sese quam a lateralibus paulo remotiores. Oculi postici
in lineam latioretn, valde recarvam, medii a lateralibus quam inter se
paulo remotiores, latérales prominuU mediis saltem l :i majores [latera-
libus anticis sim Hes. Oculi quatuor medii aream longiorem quam la-
tiorem et postice quam antice paulo latiorem occupantes, antici posticis
majores, Clijpeus leriter procliris, oculis anticis plus duplo latior. Ali-
domcn pulchre ovatum, supra fuscum et crebre aurantiaat-pulfescens,
utrinque parce albo-punctatum atque in parte apicali lineola alba trans-
versa tenui et sinuosa ornatum, in laterifnix et suhtus atrum, lineolis
tenuihus binisabhreviatis^ fulvo-pilosis nutatum. Mamillac fuscae, Chr-
Études QrackHolo§iquf$. 905
IfMf ralidae et longae^ ad Insin gemcutatae et aaraiètinro-ffilitM^, pme
ieren ghtbrae, margine inferiore smIcî d^Htihux tjnatMor ralidit et snth-
nmtffuit^ mltimo reiiqmh pamtn minure^ instrèicto. Partes urU^ nurtie
stemumque atro-<ttstanea. Pede$, prtMefertim imttici, iHsiynitfr longi et
Mat grar9t/$, futeo-eastanei. sabtas falro fuprti brerit^r cinereo-albido
f,iton,metatar*is $at gracitibms^ *ej' atèticis asqme nd hasîH, postich tatè-
tmm ad apirem rrebre et breriter nnereo-tiigro-frit/>nhiti*. acal^îM nu-
mer09i* ordtnariis armati. Plaga g^nittilh antir^ tl^preffa et bhhlrata,
dein furevtis binis oratif. septo piano a fe*e $^paitiiis, iH.*$tic^ ctnirexa
atque in dectiritate foveola part a thquetra impresxti.
A P. ;Urgukinia] bomeensi TllO^^^I. cui pra^fertîM affinis est^ differt
*ef. Thorell} pictuni alba abtiOMinif et tibiis jiO$tieix feminae kaud /i-
neati*.
Fon*t du Mnni.
Nota. — Li*s P. borneensis v\ niroanenfi* >V»Ioigmrnt des formes ty-
piques du ?enro par leiir.^ pattes beaucoup plus longues et moins ro-
bustes, surtout les postérieures, et jsimies de pubescence eourti' et
et égale.
M. Godeta Bouchardi, sp. nov. — : Loug. 7.*i mil!. — Ophah^
thorax niger, «trinque linea rrebre alhidit-lutfo-pHuMi rinrtus, xnpiv
idutrure oliraceo-pubeJfeeHs et tineotis aftàreriatis, in juirtf* ihorarira
ntdiantilms, rufalo-pilosis notatus. Pili orulorum jMuri fusco-rubri.
ClffpeuM Mt augustus, glaber. Àhloinen nnguxtHtn iiigrum, supra
ritta média tata et ovata fulrtp-miraHti-pHuita^ in parte xerunda Uneolis
Itarri» obtiquis binis mantlaque apirali gnirra nireo-pilosis, in lateiibus,
antire ritta luteo-roxeo-pilosa dein mantta mata longitudinali altm mar-
ginaium. Ckelae mt longue et nitidae, pireae, intas dilutinrex, parce ni-
grthcrinitae, antire, usque wl apirem, obtuse ranalirulatae, wanjine
inferiore tutri longe ubliqu4t, dentihus ralidis trinis, in ter .«/• tm/w^v/mix
et $ubcoHtigui9, denteque ultiino inalto minore armnto, nngue lontjo,
ùmplici arcuato. Partes oris sternumque fasTn-ièlirarea, laeria. I^eflejt
Itmgi^ fusefHdiracei , eoj-is femoribasque saltem ad hasin, dilathtribus
et fulri$^ tibiiê anticis ad apirem, fntsticis prope médium, annula parnt
fulto et albido-piloxo notatis, mefatarsis antiris fere nifjrh, ftostin^
eon fuse annulai is, tibii^antiris antleis inferiorihnx sat ralidis:i:i nirin-
que latemlibus binis supra dnrsalihus hinis minnribas, mefatarsis ti-
tfiis rir brerioribus, aculeis inferioribus metlit*rrihas J-'i, a sesr remu-
tis, aculeisque laleralibu» ami a lis. petles postiri nameivse amhtiti,
tihiiscunrtis aeuleis dorsalibusmuniti*, metalarsis pnstiris tihiis luntjio-
ribus. Pedes-majri tiares tirer es et ivhasti, nigri, patella tihiaqae supra
306 E; Simon.
cnvsse et longe niveo-pUosis ; fem<ire subreclo sublus mut ico ; patelin vij-
longiore quam latiore; tibia patella breciore et paulo Intioi^, subtus
processu brevi arcuato et obtusissimo, extus apophysi apicali divaricnta,
longa gracili et leviter siirsum cunatn instructa ; tarso ora/o, convejro,
e.€tuii ad basin depresmne magna triquHrtty subacute tnarginata^ mu-
nito; bulbo magno, fere discifonni, stylo, apice libero et irtro incurro,
circunidato.
Forêt du Nirou.
9. Hispo alboguttata, sp. nov. — 9 Long. 8 niill — Ceplmlo-
thorax planissimm, fere Holoplatidis, longe ovatus, parte cephalica
utrinque pone oculos ser. 2^^ calde œnstricta, fulvo^livacens, parte ce-
phalica antice atque in medio nigricanti et prope oculos posticos mactilis
nigris notata, thoracica confuse et sinuose fusco-striolata, subtiliter co-
riaceuSy opacus et pilis crassis pronis albido-luteis canspersus. Oculi an-
tici nuiximi, a sese contigui, pilis albidis paucis cincti. Clypeus vix
ullus. Abdomen longuin et angmtum, sed postice leviter ampliatum, su-
pra fusco-testaceum et parce fulvo-pubescens, prope marginem anticum
punctis minutissimis quatuor, paulo ante médium maculis bints subro-
tundis, in parte apicali fnaculis binis paulo minoribus et transversim
remotioribus niveo-pilosis et prope apicem punctis panais quatuor luteis,
cunctis late nigro-aureolatis decoratum^ subtus fulco-teslaceum utrinque
punctis nlbis seriatis notatiun. Chelae brerissimne {oculis mediis haud
lonyiores) fulvae et nitidae, mnrgine inferiore sulci dentibus minutL^si-
mis quatuor armato. Partes oris sternumque pallide lutea Utérin. Vedrs
flavidi, patelUs tibiisqne /' paris infuscntis et oUvaceis, pedes antiri
reliquis multo robustiores, femore late clarato, patella tibiaque ovatis,
metatarso tarso breciore, acaleo metalarsali subniedio interiore minu-
tissinto excepta, mut ici, pedcspostici tihiis aculeis inferioribus debilibus
binis uniseriatis, metatarsis aculeis apicalibus similibus binis armatis.
Pedes-maxillares pallide lutei sabpellucentes, tarso sublus nigrocrinito.
MamiUae nigrae, superiores vitta nireo-pilosa supra ornatae.
FonH du Nirou.
10. Copocrossa harpina, sp. nov. — ; Lon*?. 3 niilI. — Cephalo-
tlwmr humilis^ longe ovatus, supern'* dcplanatus, fulvo-lividus, parce
albo-pilosus, vitta marginnli lata dilutiore et dt'nsins albo-pilosa utrin-
quc notatus. parle cephalica ntrinqur, prupc oculos, nigra et lineolis
binis ahbreviatis fnscis notata. Pîli oculorum et chjpei alhi. Orali antici
inter se contigui et ralde inaequales. Alnlonien longum et angustum, pa-
rallelum, antice truncatum, postice ohtusum vir proininithun, fulvuni.
Études arachnolwjiques, 307
sypra albo'pubetcens H cittisfulvis tvanscems sex notatum^cittLs i^et
i^ mt angustis, 3^ et 4* latis, ultiiim hinUt tenuibus, stthtus parcim
aibo-pubescens. Chelae brevissimae et partes oris fusco-oUvaceae. StT-
Hum pedesque pallide luten subpeUucentin, tibia l^ paris longe orata,
*mMu$, tfi dimidio apicali, aculeis validis fascis S- S, metatarso lonyo et
rurrato, aculeissnt brevibus sed validiSj erectis et reclinatisi 2-2 suhtas
armato. Mamillae testaceae, Plaga yenitalia parvOy fusco-rufala.
Forét du Xirou.
11. Ai^orinsformicinus, sp. nov. — c Long. 7-8 iiiill. — Cépha-
lothorax laerU, nitiduset fere ylaber, prope marginem frontalem [Hure
nigro-crinitus, fuMro^astaneus ntrinque ptvpe ocnlos niger. Pili ocu-
hi'Huipaucialbi. Abdomen lo^igisùmum, antice convexum, in medioloii-
gistime con$trictum et cglindraceum, postice ampliatum, canrexum
et ocatum sed apice truncatum, nigrum apice saepe paulo dilutius,
Mupra durimculum nitidum, parce et longe nigro-crinitum. Chelae
brèves, antice concexae, fulvo fuscove rufulae, laeres. Parles oris ras-
taufae. Sternum nigrum laeve. Pedes graciles. Vedes t paris fusât-
oHcarei, coxa ttvchanteretfue dilutioribus sed utrinque fusro-rittatis,
patrlla ad apieem tibia, met4itarso, tarsoqa^, fulvis, pedes 2' paris fia-
ridi, femore subtus fusco-lineaio, pede^ poslici fusco-ravidi, trochante-
ribus, patellis ad basin, metaiarsis ad apieem tarsisi/ue luteis, pedes
4* paris, saltem femore tibiaque, long i us pilosi. Pettesmax il lares nitjri-
rantes brèves et robusti, femore subrecto subtus in parte apicali ro«-
rexi», patella longa supra ad basin obtuse prominula, tibia mulio bre-
viore, attiore quam longiore, exlus anive.ra et apophtjsi fere superiore
snt brevi robusta et curvata armata, tarso ovato et obfaso bullmm pa-
rum superante.
Fi»r«^t du NIrou.
Ab A. constiirli» E. Siin. (') cui af finis est imprimis di/J'ert tarso pe-
dum-maxitlarium breri et obluso,
it. Telamonia lencaspis, sp. nov. — c5 L(Ul^^ 4 mill. — Cepha-
Inthorax fusco-piceus, propre oculos niger, parte thoracica in medio
atque ad marginem late dilutiore et rufescenti, crehre cineraMni-
ranti'Squamulatus, vitta suhmaryinali lata et inteyra alho sifuinnu-
lata rinctus, parte cephalica macula média frontali cl ulnnqur, inter
orutoê, macula minore subtriquetra, parle thoracica macula mtuiia
\) A. coHstrictHS E. Simon, Ann. Soc. <*nl. lU*!^. XLV, l9oi, p. i4î. Vnv
erreur pour U Uillcqui e»! dt^ 7 à 8 m M. au lieu do 5. ^ Di' Singajturo.
308 E. Simon.
ocaia hngitudinali et utrinque punctis binis allxHirgenteO'Squamulatiê
oimatis, Pili oeulotum albi, oculorum lateralium fulco-mfuli. Chjpeus
Intus, utnnque nudus, sub oculis viediis macula Uieie albo-argenteo-
squamulaia ot^niiis. Abdomen angustum, supra crebre albido-flavldo-
nquamulatum, vittn média la ta et intégra fusca, tenter sinmsa, in
medio albido-micanti-squamulata notatum, mbtus pallide testaceum et
omnino albo-argenteo squamulatum. Chelae sat longae, nigrae, opttcae,
valde transversim plicatae. Partes oris fuscae. Sternum fulvum, atbo-
argent eo-squamulatum. Pedes i' paris fasco-rufati, metatarso tarsoque
flavidis, tibia in medio dilutiore et annula albo-squamulato oivnata, re-
liqui pedes flavidi, femore patella tibiaque ^ paris viœ infuscatis, tibiis
anticis aculeis inferioribus 3-3 [apicalibus minoribus), intus aculeis
lateratibus trinis extus binis, metatarsis aculeis inferioribus 2-2 et
utnnque lateratibus binis armatis, Pedes postici numerose aculeati.
Pedes-maxillares graciles, pallide (tavidi, albo-pilosi; tibia patella bre-
viore, apophysi apicali parva gracili recta et acuta extus arnwta; tarso
sat longe, tibia haud latiore, cylindrato, apicem versus levissime am-
pliato et curvato; bulbo adbasin dentato, apicem versus longe et sensim
attenuato et stylo apicali tenui munito,
A T. olorina E. Sim. cui praesertim a f finis est differt front e haud
cinereo-cristata, clypeo utrinque nudo sed macula média argentea no-
tato {in T. olorina omnino crebre argenteo-squamulnlo) , parte thora-
cica utnnque albo-bipunctata, abdomine subtus haud infunrato, pedibus
anticis brecioribus, apophysi tibiali recta, elc.
Forêl du Nirou.
1^. Gosmophasis umbratica, sp. nov. — rj Long. 5 mill. — Cé-
phalothorax allas, niyer, parte cephalica antice parce viridi-aeneo-squa-
mulata, thoracica antice, pane oculos, linea transversa leriter recurca,
postice, in declivitate, nuicula ovata, similiter squamulatis, onwta. Pili
oculonimalbi. Clypeus oculis mediLs vix angastior, in medio et utrinque
in genis s(tt longe et crasse albo-pilosus. Abdomen angustum et Ion-
yum, antire obtuse truncalum, postice acuminatum, nigrum, supra ni-
gro-micanti-squamulalum, ad marginem anticum villa tramversa, in
parte apicali punctis parvis binis, niceo-squamulatis, ornatum, subtus
fève glabrum, sed utrinque antice linea tenui, postice macula louga,
albo-pilosis, marginatum. Mamillae nigrae. Chelae longae, ferc parai-
lelae, antice deplanatae, nigrae, transversim striatae et parce albo-pilo-
sae sed ad apicem area laeviore et glabra nolatae, p.rias in dimidio
apicali tenuiter carinatae et intus, ad marginem apicalem, minute den-
talae, subtus rufulae, marginibus sulci lonyis et dentibus remotis,
Ètude$ nraeknolofjiques. 309
hngo, rufulù^ compmM) et snpra cnrinato. Partes on$ niyrae.
Siermmm nigrum^ riridi-aureo-sqHaniMtatum. Pede$ longi, ffinoribu*
ejttpti$^ fulto-rufetcfntex, caxis pasiicis tuteis, parre viridi-ftjuamu-
latis^ trorkanteritms impra Jtimititer ftiuamulatis, femoribu* utrinquf
laie uiçnhrittalis^ retignùf artimlis, tar$i$ excfpth, ut rinnur fu^ro-U-
■aifif, armins debitibaf pauriJt ordinariis anttnti. P^de$'MaxiHare$
sat 6rrr«, nigri, apire femoris, patella titiiaque pnHide luteis^ crnsse et
ionge mkfù-i»ihjfi$: tibia patella hrecioi'f, apopkyfibtit apirnlihun bintJf,
tmperiore cvmpm$a lata, truncata ft fubtus minuit' dnttntn, inff-
riore gracili^ aruta et infni dirrrta, rrtuJt nrmntn; tarso longo, ad
htuim hrato «•/ rourexo^ ait apicem lomje attenuato W l^it^r rurvato.
Forêt du Xin.*u.
14. Thiama i»Eifis$A Thorell. Aon. Mus. riv. Geo.. J* ser.. X. !890.
|k. 79 D.*ta, et St. Rag. uiaL etc.. IV, 2. 1891-92. p. i95.
D*après> M. BL»iichard cette araigiuV. gui fst c^mniuni' dans h for«'t
du \'in:>u. S4- CY»ii5tniit uoe retraite très simple i'D prati({iiant sur les
feuilles d«f5 arbiv<^ une entaille seiuicirculaire : elle rel^\H la partie d«*-
Oiupêe, b n?n\>T>^ sur b bce sup«*rieur«' eu la inaiuteiiaiit par d^^s ttls
d? manifr-re à o.*n<titu*-r unt* petiti' l*j^t' un «-11** m' li«*iit a l'atiri:.
15. Thiamt\h.% sFEcntm £. Simon. Hist. nat. Ar., IK 1»'^ p- 1(151
ni*ta . — :" L-'*ug. 5 mill. — Ceptkahdh*rax pUiHiftimu*, Jux^ty-ptc^u*^
fer^ «'^T, p^irU r*pka\ir»\ leriUv cttan^o-tiHrtn, fuM''tt'r ''i^riar^us *•/
f^r^ gintter, ufiryiM^ frrttttéjii 'ilt*'"pH"*ii. I^ifî ttrHkn'Hiu *i'J»i. fujini ttru-
ha »nt hêtgi e* ri-am, Èubtus rir dirlin^ti. tjypieftf nutjHftu*, f^r^ hu
i/iu, «^/û pauris umiseiiatis tanlum imuhHu^. .4M/'/rf'-ii 'tH*ju*i»tm ^t
htugum^ $i4gn*-mitidum, ^Uibrum. M'UMilhi^ iii/jni^, sHp*,i>n'^x n^'ir^ lu^
t^t-tf^tar^n^. Ck^ia^ br^rfrft Inlti^, tuyfl^, iêttu^ rtf"'!^. f'tid^ tutl^-
i/ual^et rtriidatne. Patirr "ris st^rnuiHJ^u^ ni>jf^i4ttifif. l'r.irs / ^^\rif
iWiyirijc $ê»uU*é km^ii*,^t ^t '•l'itsiot^*^ tut^m^^ u't':t. ''**»/ '-witiff-
ItH^ti, tarM* tutef>, tibi'i fmpm *id f»i*^iu m*i^ui'i «i''-/'» <■*'/ 'miin . f^-
m^i^ rttmpr^tti» ^t r/*|r «;/..; fi'i,/| .'/i»,y* v*'it't. ^*t'*în' ■ af s^*i ]»nryiH
d^m* tiiçr(t^hnitn et n^^l^tf rti'itt1t% ^f . 'ii/;i* "•- ; '/#.n»':: .t.^t'if'iriui
l'ingt». gntnli^ ad f^mi rtit-'-if j**n r^ et / n,*;/- i,** i -'-..<» ♦.■ r\ >u*i1nf,
prop^ m^imm, (ymJ^tt ^r^'-tif '-tint, ht^nfiu* */■#/ ,-,,..»,, j, ,„f?. /f^ ,
mtnwtgm^, m j*art* 'tptr^.i,^ .jr,, r. .lUifi'i. ii.f:ttj.* / j-- .. ,< ,,,
armai t$, t«lm*r yuntHf'f **-tsh ■ ^ y»/. -'• t ii,,„u*. .'-./'■'-. /■'•■*,■,*,
âttft. foc LBL Ir . L\\:i !«(•. il
SIO E.
3* paris aculeiê apicalilms mnutisiimi$ munito sed metaUirso 4* paris
omnino muiico, Pedep-maxUlares médiocres, fusco-picei, parce et longe
nigro^riniti ; tibia patdla breciore, apophysi apicali articula longiore,
antice oblique directa, apice tenui et leviter incurva, extus armata :
tarso sat anguste ovato, apice acuminato; bulbo ovato, apice area ma-
gna rufula munito.
Forêt du Nirou.
16. EuPAUA RUBRA WorkmaD, Malaysian Spiders, pars XIII, IHOG,
p. 104. {Lagnus), ^ E. Simon, in Ann. Soc. ont. Bclg., XLUI, 1899,
p. 104.
Décrit de Singapore par T. Workman, nous l'avons déjà indiqué d('
Padang (Sumatra).
Forêt du Nirou.
17. DoNOESSus NiGRiCEPS E. Simon, loc. cjt. 1899, p. 105 (sub lia-
sariuê).
Décrit do Padang.
Forêt du Nirou.
LV
ARACHNIDES REGUEILLIS A LA TERRE-DE-FEU
PAR M. LE D^ LEHMANN-NITSCHE
EN MARS ET AVRIL 1902.
Les Arachnides dont je donne ci-après la liste ont été recueillis par
le D' LK^hmann-Nitsche dans les environs du Rio-ilel-Fuego au Nord-
Est de la Terre-dtvFeu: en remontant le cours du fleuve cet habile
voyageur a pu pénétrer dans l'intérieur des terres et explorer une ré-
gion jusqu'ici inconnue, dont la faune parait un peu dilTéreute de celle
de la côte.
1. AixiMus FUKGiAxus E. Simou, in Bull. Soc. zool. Fr., IX, 1884.
p, 1^ {Aniaurohius).
(Commun dans la rt'gion fuégienne et la Palagonie australe.
2. Thrridion MicHAKr.sF.M E. Simon, in llamb. Magalli. Sannndreise.
Ar.. i90i. p. 14.
EsiH^ce \ariîihlo comme coloration; Tun des individus capturés par
le D*^ Lehmann-Nitsche est conforme au lypr, son abdomen est d'un
blanc jaunâtre pâle avec deux très larges bandes dorsales d'un blanc
opaque, découpées et formées de taches irrégulièivs confluentes; un
Études /irachnologiques. 3ii
autre individu a 1 abdomen d*un fauve n>ugeàtre orné en dessus de
deux larges bandes n'atteignant pas ses extrémités, carminées en avant,
noires en arrière et de quatre taches médianes d*un jaune o{»a(]ue dis-
posées en carré, les antérieures plus grosses.
3. Hapllnis POLLicATis (TuUgren\
Tmetitus poUicatus Tullgreen, in Sv. Exped. t. Magell., II, Araclin.
■•ISp, 1901, p. 206.
Ind^ué par Tullgren de la Terre-de-Feu et de la Patagonie australe.
Le D** Lehmann-Nitsche a capturé dans la même localité' une femelle
du genre Œdotharax, que je ne puis déterminer avec certitude.
4. SmermlslaTollcrenl^sp. nuv. — ^ ïong.^mïW, — Céphalothorax
oratus, parte cephatica sat convexa, fronte siibtruncatay laevis et glaher,
fHsco-olivac^ux, regione ociilan nigra, parte cephatica pone ocutos tineo-
tiJt obicurioribus confuxis iwtata. Ocuti antici in tineam teviter procur-
raiu, metiii tateratibus {teriter piwninulis; duplo minores et a latéral i-
biu guam inter se saltem duplo remotiores. Oculi postici in lineam non
mutto tatiorem, supei^e visam, teviter recurvané, inter se appropin-
guati, medii tateratibus fere duplo majores et valde prominuli. Area
meiiiorum tongior guam latior et antice guam postice multo angustior,
tiruli latérales utnngue aegui a sese distantes. Clypeus depressus, area
(trutorum paulo angustior. Chelae fusco-rufulae , laeres, longae, mar-
gine superiore sutci dentibus longis trinis dentegue ultimo parro, infe-
riore dentibus multo minoribus H vel i armatis , unyue lunyo. Laminae
otiraceae. Pars labialis sternumgue nigra et nitida. Pedes parum longi,
fulto-rufuli , sat longe pilosi , tarsis anticis metatarsi.s vis brevioribu.s.
Plaga genitalis nigra, teviter contera et suhtiliter tranrer.sim stria ta,
arat4) transversa, ad margincm posticum prominula et foveoUiia.
Cette es|)i»ce diffère bwucoup du N. caracasana K. Sim.. par sa colo-
ratii»n obscure, ses yeux médians antérieurs bien séparés des laté-
raux, ses pattes de la hr paire plus longues que les antérieures, etc.
M. Tullgren en a décrit deux espèces de Patagonie : À'. barbatacX ni-
yrtf-capitata Tullgrt»n, la première est l)eauc<»up plus |H»tile, la seconde
n une coloration différente.
5. UnyphiaLehmanni.sp. nov. — \ long. :f,'> niill. Ophalothn-
rax taetis et nitidus, fulro-rufescens, tenuiter /'/ ron/iisr niijrimnti-
fmirginatus f area oculonnn mediornm nigra. (intU pitstiri in liuram
Mubrertam, medii leriter et singulariter itnnninnU, nigri, lalrraUhus
Ùi Ë. Simon.
paulo majom et inter se quam a latertUibus paulo reinoiiores. Oculi
antici in Hneam vix reeuiDam, inter se subaeqwiU$, medii inter se
fubcantigm a lateralibuê spatio oeulo paulo latiore distantes. Area me-
diorum circiter aeque longa ae postiee lata et multo latior postice quam
antice, oculi medii postici anticis tnajores, Clypeus area oculonim haud
vel vix angustior. Abdomen obUmgum, postice acuminatum, nigro-niti-
dumj supra paulo dilutiuSy maculis nigris seriatis et utrinque titta
alba, postiee divisa^ omatum. Chelae fusco-rufulae. Partes oris ster-
numque nigra et nitida sed sternum granulis setiferis paucis consper-
sum. Pedes fulvo-olivacei , tarsis infuscatis. Area genitalis leciter can-
vexa, foveoia transversa y plus duplo latiore quam longiore et carinula
tenui divisa, impressa.
Sans doute voisin de L, meridionalis Tullgren, dont le môle seul est
décrit; mais les yeux, qui en général ne varient pas d'un sexe a Tautre,
sont différents; les yeux*postérieur$ du L. meridionaXis sont décrits
égaux et en ligne un peu recurvée. L. Lehmanni R. Sim., rentre dans
le groupe du L. clathrata Sundevall.
6. Araneus flaviventris (Nicolet).
7. ToMOPiSTHES TAEMATUS E. Sîmou, in Bull. Soc. zool. Fr.. XI, 1886,
p. 571.
Découvert dans la Patagonic argentine (S** Cniz), trouvé depuis à
Puuta Aivnas (Patagonie chilienne) et à la Terre-d(»-Feu (Michaelsen).
8. T. ixjucuxDCs E.Simon, inHamI). Magalh.Sammelreise, Ar.,1902.
p. 33.
Découvert par le D*" Michaelsen dans la Patagonie chilienne et ù la
Terre-de-Feu, retrouvé en grand nombre par le D"" Lehmann-Nitsche.
9. T. aethiop8,sp.nov.— î long. b'6m\\\. — Céphalothorax ovatunj
antice parum attenuatus, fronte lata, niger ei^ nitiduSf longe nlbido-pi-
losus. Oculi postici parvi et oequales, in Hneam procunam, medii a sese
quam a lateralibus evidentrr remoiiores. Oculi antiri in Unenm multo
angustiorem rectam, inter se aequales, medii a sese anyiixte distantes a
laiemlibus contigui. Oculi qimtuor medii inter sr aequales, aream
paulo longiorem quam postice latiorem et postice quam antice multo la-
tiorem occupantes. Oculi latérales utrinque spatio oculo latiore a sese
distantes. Abdomen longe oblongum, supra nigrum, crebre et longeai-
bidO'Sericeo pubescens, antice maculis binis, dein maculis biseriatis con-
fusis valde laciniosis et nigro-punctatis flavidis omatum, subi us nigiv
flacidoque rariegatum. Chelae fusco-rufulae , nitidae, subtilitcr trans-
Études arachnologiqucs. 313
cersim ttriatae, margine superiore sulci dtniibuscontiguis trinis, inedio
majore, inferiore dentibus multo minoiibus binis nnmiiis. Partes oiis
fusco-auianeae. Sternum nigrutn^ nitidum, Pedes panim longi, obscure
fulvif nigrieantirvariati et subannulati, tibiis aniicis aculeis inferiori-
hus tenuibus et sat longis 2':è armatis (*], tnetatarsis usque ad basin
leviter scopulatis, aculeis subbasUaribus siinilibus binis munitL^. Plaga
genitalis magna, subquadrata nigra et pilosa, area média triguetra le-
riter depressa paitlo dilutiore et rugosa notata.
Espèce remarquabh' par sa petite laille, sa coloration, ses yeux an-
térieurs égaux et resserrés, ses yeux nu'dians posttMieurs plus sépa-
rés l'un de l'autre que des latéraux.
10. liiparotoma amaenum Ë. Simon, in Bull. Soc. zool. Fr., IX,
1884, p. 128, et Mission du Cap Horn (E.), p. 34.-9 long. 9 mill. —
Céphalothorax fusco-rufescens , parte thoraHca fere nigrUy subtilissime
coriaceus, sat crebre luteo-aWido-pihsus. Oculi poatici in lineam leriter
procure am, parti y inter se aequi et fere aequidistantes. Oculi antici iw
lineam rectam multo angustiorem, inter se aequales. Abilomcn latc ova-
tum, supra rubro<astaneum et breviter fulco-pubesceus, antice ritta
média angusta nigra, médium attingente, postice ritta lutea ornatum,
utrinque nigro-puuctatum, albitlo-pilosum et submarginatum, postice
sensim nigricans sed linea albo-pilosay in medio atigulosa, marginatum,
iubtus futco-rufescens utrinque infuscatum. Chelae ralidae et convexae,
rufulaCy praesertim exius rugosae, margine superiore sulci dentibus
trinis medio majore, inferiore dentibus binis minoribus inter se distan-
tibuSy anmitis. Partes oris sternutnque fusvo-castanea fere nigra, laevia,
Pedes robusti et brèves, fulvo-rafnli, parce et sat longe pilosi, femoribus
annula apicali latissimo sinuoso supra bilineato et subtus annulo subme-
dio angustiore, nigricantibus notatis, patellis nigrininti-notatis, tibiis
cunctis metatarsisque posticis annulis binis dental is rinrtis.
On ne connais.sait juscpiMci qu'un seul individu jounr de celle espèce
rapporté dt» la région fuégiennr par l:i Mission française, dite du Cap
Hom.
11. RuBRH's sLBFAs<:iATrs E. Siui.
12. Emmenomma ni:ri.ATi'.vi E. Siui.
(1) I-es jeunes n'ont 'lu'iine seule paire d'épines en dessous aux libia;?.
314 E. Simon. — Étudei arachnologiques,
LVI
DesoriptiOBS de devx etpèoet HOMytllM de la flmille des Avioalarîidee
reoaeillies dans l'Eonador par M. le IK Rivet et faisant partie des
eoliectioHS dn Hnsénni de Paris.
Bolostromns Riveti, sp. noY. — <5 long. 12-14 mill. — Céphalotho-
rax oHvaceus,9ubtiUter cariaceus, parte cephalica antice leviter plicata,
Oculi antici, tupeme vûi, m Uneam vix reeurvam, medii lateralibus vix
minorer a $ese distantes sed a lateralibus subcontigui. Abdomen angus-
tuniy luteo'testaceum, supra nigro-moeulatum^ maculis mediis trinis, i^
porta subrotunda, T transversa, 3^ longitudinali Umceolata et utrinque
maculis lateralibus 4vel S magnis iniquis et laciniosis insigniter orna-
tum. Chelae nigrae,coiiaceae, intus minute rugosa£ et breviter crinitae.
Partes oris, sternum pedesque fulvo-olivacea, Pedes sat longi, tibia ^ pa-
ris cylindraeeay subtus et intus aculeata, extus ad apicem calcaribus binis
geminatis, acutis et curmtis, inter se subsimilibus [inferiore altero vix
longiore) armata, metatarso qflindraceo, leriter curvato, subtus aculeis
paucis submediis atque in parte basali granulis inordinatis munito,
tarse vix scopulato. Pedes-maxillares médiocres^ tibia longe otata mu-
tica subtus crinita, bulbo parvo cordiformi, spina tenui et recta, lobo
longiore, — Ecuador : Riobamba (D' Rivet).
Harmonicon Riveti, sp. nov. — c5 long. 19 mill. — Céphalothorax
nigellus, pilis sat longis fulvo-nitidis vrstitus, sed zonis radiantibus
glnbris notntus, Tuber oruloritm ronvexuin. Oculi antici, supenie visi,
in Uneam subrectam^ medii rotundi, lateralibus albis et ovatis paulo
minores. Abdomen ovalum, nigrinum, hirsutum, Mamillae fiiscae, ab-
domine paulo brer tores, articulo medio basali paulo breciore, ultiitM
medio paulo longiore, Chelae nigme, fulvo-pilosne et nigro-hirsutae, sed
rittis glnbris latis binis notatae. Pars labialis spinulis paucis 4 tel .>
inordinatis armata, coxae pedum-maxillarium area parmi spinulosa ad
bnsin munitne, Pedes nigricantes, fulvo-nitido-pubescentes et nigiHhhir-
suti, rohusti sed tarsis tenuibus, tibia /' paris subtus et intus aculeata,
crtus ad apicem iuherculo omlo rufulo nculeum validum et leriter cur-
ratum yerenle armata, metatarso recto sat brevi aculeis inferioribus
.7-,7 atf/ue intus, in parie basali, tuberculo rufulo [tihiali minore et co-
nico) armato. Pedes-maxillares médiocres^ tibia Imuja, subtus longe cri-
nita et prope médium aculeo setiformi longo munita, bulbo rufulo, piri-
formi, apice sensim allenunto, spina lobo paulo longiore recta et ncuta.
— Ecuador : TroNa (D*^ Rivol;.
PSELâPHIBES
RSCUnUJS HASS LE SUD DE ICADAGASCAR
par A. Rk^rrx^T.
Tenant àt s^ cte?»'^ 4i£^ r- Sod 4r M^dun^rar. r: a^or uik rr]>r-
D-iâîW dont ie kn sois :r^ ry* «aE*i*sïi;u m'iioBd *zj>t h^ ul>\\v>.
proikurwf 7*»ÂC' :^r«#, f^m/^f^i^ -. r«».«-if*#. 7«f>~ ^^b*» 'r.f^.- <•;-
fBtf ftre ff^m^ ^rm^At^ ntu. rmjrif 4wJimM r^ i-ft* ti>' 'xT** -w -^^iis,
tmt^ 4^mtmfmM, sm^^u . .«5'«:«tff 110.1 ^r :r-7b^i'-';i •■*':. i^r'/ru. £.♦:•:
rnismlû. — * . L-Of ■ I.T" ii_.
iiD ï«^ tfiii»r§ -n A^û- r-. .' :: 1: . > r .^r. : " :.»; .•
plu» ^1»-. y-é^r&h^T ^j-..'- :.':■•'.. •-• : :*■--. : . — f. > - m
plu*
316
A. Raffray.
Gen. BatrisomlHaf nov. gen.
Ce nouveau genre de la tribu des Batrisimi est intermédiaire entre
BatrifodeM et Batrisocmut, La tète est plus longue que brge, avec les
yeux situés un peu en arrière du milieu, laissant des tempes très obli-
ques mais marquées, comme dans Batri$odes. Le prothorax n'a que
deux sillons longitudinaux et un sillon transversal légèrement arqué,
il est beaucoup moins cordiforme que dans Batri9ocenu$. L'abdomenest,
comme dans Balmoc^tts/entièrement dépourvu de rebord marginal,
nuis le premier segment dorsal est bien moins grand, laissant les sui-
vants visibles en dessus. Les palpes sont comme dans Batrisodei et
Batriioemus.
Batrtsoaitaa strlffleolllii, nov. spec. ~ OMonga,parumeon'
texa, iubparallela, autaneo-pkea, elytrii et pedibus t'ubro-coitaneiM,
breviter griseo-pubeécem. Caput quadrato-elotmatum, lateribuM letiier
thiuatum, Umporibun maxime obliquis, $upra antennat leviter ele-
vatum, fronte laie ei valde depressa, bifovfolata, i$iût
fùveolis sulco transverso junctis, inter ocvios magnat
pone médium foreis duabus alieiis validioribus , et
sukii duabus rectis foveas anteriores et posteriores
ronjungentihus, vertice longitudinaliter concexo, dis-
perse grosse punctatoy occipite postice retuso, ju.rta
coHum medio subangulaiim einargiuato, Antennae
crassae, rlava fei'e inconspicua, ariicuUs 1 crassiore,
^, 3, 4, a, H quadmtis, leviter transiersis, .5, 7 latitit-
dîne sua perparum longioribus, 0, 10 subquadraiis, cix
latioribus. Il paulo majore, conico. Prothorax lati-
tudine sua paulo longior, antice ralde et postice mullo
minus atienuatus, lateribus ante médium leviter ro-
tundatis et pone médium fovea laterali magna pau-
lulum emarginatis, sulcis lateralibus et trantrerso
validiSf isto leviter arcuatOf medio foreato, disro longi-
tudinaliter et confluenter strigoso-sulcato, basi declivi,
utrinque biimpressa, Elytra latitudine sua lomjiora^ Interilms leviter
rotundata, ad humeras sinuata, humeris obliquis^ nolatis et obtuse
dentatis, basi bifoveata, stria dorsali recta, fere intégra. Abdomen ehj-
tris brevius, segmenta primo transverso, hast lateribus profnnde et
ovaliter, medio transrersim impresso, istis imf,ressionibns carinis dua-
bus brevibus, oblique convergentibuSj tertiam pnrtrm disri includen-
tibus separatis. Metastemum conrcvum, seymento ultimo ventrali le*
Fig. 1.
Psélaphid&s, 317
riter impresM. Peden brevet, crassi, tivchonteribus intermediis spina
mitwlaarmatU, tibiis interinediis leciter ralraratis. — Long. 2,40 mill.
- Fig. i.
Baie d*AntODgiI (Coll. Muséum de Paris). Forêt Tanala, M. AUuaud.
(Coll. Raffray.)
ikyxis nlaiplex* nov. spec. — Ovata, rufescens, antennis
pedibmque tettaceit, dense bretiter pubescens. Caput quadrato-elonga-
tum, nonnihil antenut atigustatumj foveis tribus aequalibus, quarum
lateralibus an te oculos sitis, vertiee et occipite una convexis. Antennae
médiocres, articuUs duobus piimis majoribus, 1 quadrato, 2 otato,
H obconico, latitudine sua paulo longiore, 4 et (i fere quadratis, latitu-
dine sua rix lonyioiibus, ,1 et 7 njlindricis, ."> fere duplo, 7 dimidio la-
titudine sua longioribns^ 8 quadrato, 9 paulo majore, quadrato, 10 du-
piolatiore, transverso. Il nuigno, ovato,basi ti^ncato,apice acuminato.
Prothorax breviter ovatus, longitudine sua paulo latior, subronvexus,
foveis tribus subaequalibus, lateralibus attamen paulo minoribus et a
latere distantibus, Elyira magna, latitudine sua paulo longiora, ad
hasin leviter atienuata, humeris notatis, ohliquis, lateribus dein leciter
sinuatis et pone médium rotundatis, hasi biforeata, stria dorsali in-
tégra, arcuata, in angulum suturalem desinente. Abdomen elytris bre-
rius. segmenta primo dorsali majore, rarinulis duabus parallelis, mediam
partent disri attingentibus et tertiam includentibus. Metasternuni sut-
catum, ixto sulcoampliato. Pedes médiocres, tibiis intermediis paululum
Minuatis, postiris jmparum incurris — Ç Long. 1,40 niill.
FonH Tanaln. n»gion d*Anibohiparara ri dv Vinanitclo. ;Coll. Al-
liinud oi Rairra\.'l
r.t»Uoospm' (»sl Voisine de mnderassa HalTr., mais elle «si plus grande,
les articles dt»s antennes 5 el 7 sont plus longs et le 10**, au Ciuilraire,
plus Iransverse. b»5 carènes abdominales sont plus rcarlées (dans ma-
derassta seulement du l/'iau 1 4]. Elle rst plus voisine encore de «^'lo-
tata dont les carénules abdominahs ont le niènie écartemenl, mais la
coloration est plus foncée dans striolata (pii a, vu outn*. les derni«TS
articles des antenn<*s rembrunis et l(>s «> et 7 plus courts, le lO** plus
cam».
■aliyxiA clavata, nov. spec. — Onitn, rufcsmis, antninis
testaceis, artiruUs duobus ullimis bmintris, stit druse, hnritrr pabn-
reuM, Caput quadrato-elongatum, nnterins luiud miffustius^ triforcatnm,
foreis lateralibus in linea anteriore tu-nUimm sitis. fnmtnli mnjove et
SHlriformi, vertire et occipite una a.nre.ris, uicdto imprcssionr minuta.
;
5
318 A. Raffrat.
Antennae elangatœ, articulis duobus primis multo nuijoribus, i subcy-
lindrico, 9 avaio, 3 ohconico, laiitudine sua dinUdio lùngiore, M cylin-
dricis, 4 et 6 paulo, S fere duplo, 7 dimidio laiitudine 9ua
longioribuSy 8 et 9 quadratiSj 9 paululum majore^ iO plus
quam tripla longiore, obcùnico-truncato , laiitudine sua
maxima paulo longiore, ii magno, oblongo-avato, fere futi-
formi, praeeedente tnplo longiore, vix erasiiore. Prothorax
longitudine ma multo latior, lateribue rotundatis, foveis tri-
bus quarum média paulum minore et lateralibus a laiere
distantibus. Elytra latitudine sua tantummodo longiora, basi
parum attenuata, humeris notatis, lateribus parum rotunr
datis, stria dorsali intégra, prope angulum desinente. Cari-
nulis primi segmenti dorsalis par(Ulelis, mediam partem
Fig. f . diêci attingentûfus et plus quam tertiam includentibus. Me-
toêtemum suleatum, isto suleo postice leviter ampliato.
Segmenta ultimo ventrali apice sinuato, TroekanterUms intermedUs
minute spinosis, tibiis intermedUs leviter ad apicem sinuatis, postieis
perparum incurvis. — c5. Long. 1,30 mill.
For^t d*Elakelaka, Nord do Fort-Dauphio. (Coll. BafTray).
Cette espèce ditrère de toutes les autres par ses grandes antennes
dont les deux derniers articles fortement rembrunis forment une grande
massue. — Fig. 2.
Babyxls beterocera, nov. spec. — Obhngo-orata, rufo-tes-
iacea, minute, sai dense et brevUer pubeaceim. Capnt laiitudine sua
lonyius, anierius amjustius, lateribus obliquis, iu
fronte foveolis tribus, inter oados, ante linenm
mediam, foveis duabus alten's et inter eas rertice
longitudinaliiev subconvexo, (knli paulo pone
médium siii. Antennae ralidae, articulis l et 2
suhnjlinttriciSf l paulo majore quam secundo, 3 et
i leriter obconicis, secundo longitudine aequalibus,
.j multo majore, subtriangulari, 6 eadem latitu-
fline, transverso, angulo superiore interno acuto,
7 fere duplo minore, suhqaadrato-transrerso, S et
U minoribus, transrersis, in tus acutLt, 10 magna,
trapezoidali , angulis superioribus praesertim kîk. •* ci i.
interno acntis, 11 magno, orafo, basi supra pro-
funde emarginatO'ConstrirtOf rarinato et hidentato, apice oblttso. Pro-
thorax ocato-cordatus, latitudine sua longior, foreis tribus aequa-
Psrlaphêdes. 319
lilms. Elijira latitudinf sua longiora, humehs subqiuHiratis, notatif,
lateribus ad médium rotundatis, angulis posticis extrmis leriter pro-
ductis et tiHHcatis, basi bi for rata y stria dorsali intégra, leriter ar-
cuata, juxta angulum suturaient desinente. Abdomen elijtris brerius,
pastice obtusum, segmento primo dorsali sequenie haud dimidio majore,
earinulis duabus tenuilnu, leciter divet^entibus, rix tertiam parteni
disci indudentibus et mediani aiiingentibus. Metasternum pnrum pnh-
funde sulattum. Segmento ultimo rentrali leriter depresso. Pedes
rrassi, petlum intermediorum coxis ertus obtuse prodnctis, trochante-
ribus lunae crescentis forma, cujus nirnu iuteimo producto, femoribus
supra tumidis, infra dente validu et trunrato armatis^ tibiis crassis,
intus ante apicem acule sed breciter dental is, apire calcare longo,
ralido apice obtuso et seta longa ftexuosa praeditis, tibiis posticis rir
sinuatis et apice hrerissime calcaratis. — c • Long. 1,60 iiiill.
Forêt Tanala, n'^gion d'Anibalamadakana. (Coll. Alliiaud vi RafTray).
Celte espèce est très distincte de toutes les autres par sa taille, les
antennes (fig. 4) et l'armature de ses pieds intermédiairrs; la tôte est
plus longue ot les trois fossettes frontales aid(Tont à distinguer facile-
ment la femelle, qui n'est pas connue.
Gen. BryA^^IlM, nov. grn.
Ce nouveau g«»nre de la tribu drs lirarhuylutini (autrefois Brifaxini)
est e\tn*nienient voisin de Kabijxis dont il a tout à fait le faciès un
peu carn*; mais il en diffère par un point essenlirl, la forme des
palpes : dans Rabyxis le dernier article est court, brièvi'iiicnl ONoïde,
un p«*u gibbeux en dehors, indistinctement lron(|uè à la base et briè-
vement acuminé au sommet, dans llrijnxeUa ci' même article est
ovoïde-allongé, largement trimqué à la base et fortement aniuiiné au
sommet; sous ce rap|N>rt, ce.nouveau genre coïncid»» a\ec les /i/v/r/i//-
gluta (Bryaxis), mais les hanches intermédiaires sont très largement
distantes, plus encore que dans liabyxis; c'est là un canictère Irèsim-
|K>rtant dans cette tribu.
Bryaxella ^ipcctrallM, nov. spec - Ureris, suh/mnillela,
rastanea^ eh/tris paulo pallidiiuùhns, antnniis prdibusiptr rn/is, h'iniiter
pubeiwens. Caput latitudine aeqnihnnjuiii, nntnirsuni attt'ntuihini et
ante (trnlos sat abrupte, leriter constrirtum, fovei$ tribus suhaet/na-
libus, quarum lateralibns in linea unteriore (unUirnm sids^ rertirc
suttronrexo et medio interdum (fhfiuh'tisxime iiiipressa. Au (en mie hrerex
rrasxae, in uttvque sexu dirersae. I^ntthora.r latitudine nequilnniju».
320
A. Raffrat.
Fig. 6.
cordatut, olnolete punctulatus, foreis irifnu magnU quarum média
cordiformi et interdum latetibui obtolete mlciformtet* producta, basi
ipta utrinque transtenim impresea, Elytra quadrata,
humeris rotundatii, basi bifoveata, $tria dorsali iniegm^
areuata, in angulum suturalem desinente. Abdomen ely^
tiH$ fere lonffiuf, segmento dorsali primo magnOy airi-
nuOs tenuibus divergentibuM, tertiam partem disei indu-
dentihus, tertiam vel quartam attingentibus. Pedes
brèves. — PIg. 5.
. c5. Antennae tortae, artieulis i quadrato, 9 subgloboso,
3 minore, obconico, latitudine aequiiongo, 4 vix latiore,
transverso. S, 6, 7 valde transversis, 5 praecedente plus quam duplo
latiore, 8, 9 paulo minoribus, transversim eonicis et
intus acutis, 10 majore, valde transverso, il maximo,
irregulari, basi oîflique truncato et intus producto,
extus rotundato, apice acuminatOj intus lateraliter
ad apicem concavo et ad basin conrexo, infra artieulis
$-10 de^anatis et squamosis, Mesostemum cornu
erecto et apice faseiculato armatum. Metastemum
late, parum profunde impressum, Segmentis ventra-
libus simplicibus, Ti'ochnnleribus intermediis medio
xpina ienui, brevi armntis, tibiis intermediis apice
brerissime calcaratis, tibiis posticis leriter incurvis et
ad apicem paululum incrassatis, — Fig. 6.
ç. Antennae lei'iter atxuatue, artieulis tribus primis sicut in mare,
4 moniliformi, leviter transverso, o paulo majore, 0 quinto simili,
7 paulo nwjore, intus acuminato, H magix transverso, minore, intus
acuminato, 9 octo fere duplo majore^ re^ulariter transverso, 10 adhuc
majore et simili forma. Il ovato, basi truncato, apice obtuse ncMiwt-
nato. Mesostemum simplex, Metastemum convexum, — Lc^ng. 1,40-
1,60 mill.
Ivondrou, fonH do la 0)iQ Esl. (Coll. Alluaud ot RalTray.)
Bracliyyliita {Bnja.ris] troohaliM, nuv. spoc. — Ohlonga-
oratn, obscure casfanen, elgtris rafo-castnneis, antennarnm artieulis
intermediis pallidioribus, pnbe tenui, depressn, hreri, pedihus rufo-
castaneis. Caput latitwiine aequilonyum, anterius leriter nttenuatwn
et Interibus obliquum, foveis tribus aequnlibns. Antennae médiocres^
artieulis l quadrato, 2 cylindrico, 3 obconico, endem longitudine, 4 ob-
conico, paulo breriore, .> subcylindrico, latitudine sua plus qnnni duplo
longiore, 6 et 7 subconicis, tertio paulo brevioribus, S quadrato, 0 qua-
Fig. «.
Pxélaphides. 32i
drato, $ed paulo majore, 10 fere*duplo tmijore, trapezoïdali. Irriter
tmnsceno, it multo majore, ovato-acuminato. Prothorax vùr perspicite
puuctulatuSj irregulariter ovatus, aniice plus quam postice aiieniiatus,
lateribus leviter rotundatas, disco couvexus, foveis tribus aequalibu.^,
Eiytra $at convexa, latitudine sua longiora et basi leriter atienuata,
kumerit notatis, lateribiis subobliquis, basi foveis duabus, stria dorsali
intégra, in angulum suturalem desinente. Segmento dorsali primo
sequente tantummodo paulo majore, carinulis tenuibus, leviter direr-
yentibus, tertiam partem disci includentibus et mediam attingentibus,
Metastenium late haud profunde impressum. Segmento ultimo ventral i
obsolète impresso, Pedes médiocres, intermediorum trochanteribus medio
dente magna, triangulari, compressa, npice obtusa praeditis, femoribus
crassioribus, tibiis crassis, ad apicem leviter incurvis et apice in tus
ralcare valido, acuto, breri armatis, tibiis posticis jmululum incurvis,
— c5 Long. 4,70 mill.
Fon^t Taiiala, région d'Anjorojoro. (Coll. liaffray.)
Esp»'C(» voisine de Perrieri Raffr., en diiïèro par la forme moins
oiurte; au lieu dVtre transversal avec les côtés fortement arrondis, le
protlH»rax est presque ovale et plus longqut» large, légèrement atténué
vers la base; les carénules abdominales sont plus fines, moins écar-
tées; les antennes sont plus grêles.
Befrlienliaohia blfosMi, nov. spec. — Obbmya, conrexa, cas-
tanea, antennis, pedibus et segmentis ultimis dorsali et ventrali rufo-
testaceis, brevissime et minutissime pubesrens. Caput latitudine sua
multo longius, deplanatum, lateribus leviter ohliquum, anterius pnu^
iulum angustius, fronte recte truncntum, inter oculos foveis duabus
mediocribus, in fronte forea altéra minus profunda, srd Intiore; mandi-
hulae extus basi ampliato-^entatne. Antennne graciles, artinilis I et J
ciflindricis, 3 et 4 paululum ol/conicis, inter sf siniilihus et latitudine
sua duplo longioribus, .>, (i, 7 sultci/lindricis, .V triplu, fî fere triplo,
7 duplo latitudine sua longioribus, s et if quadratis, similibus, m ma-
jore, subquadrato. Il oratoacuminatu. Prolhnrax hngitndine sua
latior, ctmrexus, antice multo plus qunm postier attenuatus, lateribus
rotundatus, foven média minuta et obsoleta^ Internlilnis mediorrihus, a
Intere jMntm distantibus, basi ipsa medio leriter angulata. Khjtva
magna, elongata, conrexa, obsolète punctulata, Imsi rix attcnuata.
kumeris notatis, basi biforeata, stria dorsali suhintegra, recta. Mnlomen
hrere, conrexum, postice obtuse murronatum, segmento primo dorsali
iequentibus tantummodo perparum majore^ carinulis inctnispicuis.
822 A. Raffray.
Metasternum altum, leviter deplandtum, tenuiter rugosum, SegmemiU
venfralilnu 9 magno, inedio impresso et obsolète, longe foveato, sei^uen-
tibus bretisnmii, ultimo magno, apice rotundato, lateribus finuaio,
medio toto profundissime et oblonge foveato. Femoribus anticis et prae-
sertim intermediis eramoribus, tibiii anticis subrectis, intus ante
apicnn minute et acute tuberculatis , pedum intermediorum trochan-
teribus medio obtuse et minute tuberculatis, tibiis subrectis, crassis,
apice intus setosis et calcare longo, perpendiculari armatis, tibiis pos-
ticis gracilioribus, letittr compressis, pefparum arcuatis et sinuatis,
— c5 Long. 1,70 mill.
Fort-Dauphin. (Ck>ll. Raiïray.)
Cette espèce est voisine do hova Raiïr., mais plus grande, plus al-
longée, plus convexe, avec les anteimes plus longues. Le prothorax est
plus large, plus arrondi sur les côtés; les élytres ont une ponctuation
plus obsolète et plus espacée. Je ne pense pas qu'elle puisse être con-
sidérée comme le mâle de hova dont la femelle seule est connue. Quant
à decursa Raffr., elle est plus petite, plus courte, plus trapue, les caré-
nules abdominales sont très courtes, mais bien distinctes.
BeiclieiilMicliUi ecartmaiii, nov. spec. — Ovata, antrorsum
attenuata et postice i^tundata, subconrexa, castanea, pedibus aiiten-
nisque rufis, istnrum articula nltinio paululnm infuscato, ienumime
pubesrnis. Caput Inlitndine sua Umgius, lateribus obliquuni, antror-
sum leiiter attenuatum, inter oculos foreis duabus ralidis, in fronte
impressione latn. Antennae brèves y nrticulis i quadrato, i oblongo-
orato, 3 et i obconicis, latitudine sua pnulo lonyioribus, .> paulo cras-
siore et latitudine sua duplo longiore, 6 tertio simili sed njlindrico,
7 fere quadrato. H- 10 leviter transverm et crescentibus, H praecedente
haud latiore, 10 nono dimidio majorf, 11 breviter ovato, exius leviter
inflato. Prothorax capile (cum oculis) vix latior^ cordatus, latitudine
aequilonyus^ fovea média punctiformi, Interalibus minutis, basi punc-
tulata. Ehjtra punctulutay latitudine sua vix longiora, una cum ab-
domine ovata, humeris notatis, basibifovcata, stria dorsali tenuissimOy
in angulum suturalem desinente, attamen apice fere inconupicua. Seg-
mento primo dorsali sequente tantummodo paulo majore, carinulis
deficientibux, Metasternum obsolète sulratum. Pedes médiocres, sim-
plires. ;. — L»>ng. 1,81) mill.
FonH Tanala, n'-frion dWmbohiparara. (Coll. Raffray.)
Celte espèce dont je ne eonnais niallieureusenienl qu'une femelle ,
forme un groupe à pari avant parallela Raffr. L<* corps est relative-
Psèlaphidfs. 3i3
ment très atténué en avant, large et arrondi en arrière, les êl> très et
rabdomen formant ensenible un i>vale court ; les carénules du premier
segment dorsal font entièrement défaut.
Reichenbachia «naUs Raiïray Her. An/., 1896, p. 2i4.
Llndividu unique (jue j'ai décrit Jor, cit.\ est évidemment une fe-
melle. M. Alluauda pris, dans la foret Tauala, un exemplaire mâle
que je crois devoir rapporter à cette espèce: la coloration est plus
fcincée, b forme plus allongée, les carénules du premier segment dorsal
sont moins écartées, mais il y a presque toujours une différence
sexuelle dans ce caractère; le métasternum est plus convexe et obso-
lètement sillonné, tandis qu'il n'est même pas impressionné dans la
femelle: le dernier segment ventral est légèrement impressionné trans-
versalement et relevé en tubercule à l'extrémité ; le pygidium est fo-
véolé comme dans la femelh*.
Belcliesliaolila tanalensl», nov. spec. — ObUmtjn, obscure
castanffi, antennis pedibuxquerufi», pube breri, ndpre$sn, stfunmiformi,
grisen obterta. Caput dephnatum, latitudine stin muUo loiigius, Uite-
ribn» painllelum, auterius hnud attfnwitum, iiiter orulos furfis duabus
rniidi$, inter se et nb ocuUs subaequnUier distantibus, fronte medio
laie deprena. Aniennae elonyntae, gracile»^ orticulis i cijlitidriro, 2
[ère dimûHo minore, rylindrico, .'?-7 fjracilibus. cffliudricis, :i et i fere
triplo, 5 quadrupto, 6 plus quam tripln, 7 duph) latitudine sua longio-
ribus. H, 9 latitudine sua paulo hnyioribus , 9 perparum cnissiore,
W duph) latiore, quadrato, ii orali, basi truncato, apire parum aru-
minato. Prothorax valde ronre.rus, hnqitudine panio latior, antire
magis quam postite atténuât us ^ hitehbus rotundatus, forea média
minuta, lateralibus mediocribus. KUjtra latitudine sua pauln hnigiora ,
ad basin attenuata, humeris notât is, basi biforeata, stria dnrsali le-
riter arruata et ante apicem attenuata. .Mniomen elylris aequilongum,
Mfgmento dorsal i prinw sequente rir duph majore, rarinulis paraltelis^
t^rtiam partem disri attinyentibus H minus quam tertiam inrluden-
tihus. Métasternum otfsolete sulratum. Pedes sat elongati, simplires, ,.
— I^mg. 2 mill.
Forêt Tanala, région dr .Vinanili'In. Coll. naiïniy.)
Cette espèce est v«»isin<^ dv usitata v\ apparli«»nl au iihmiu» ^nuipi'.
mais les antennes sont plus Ioniques ri plus grrh's, li's arlich'S 8 v\ \)
sont srmblabkn», tandis qut* «laiis usitata 8 rst hicii plus court «jut* \):
le prolhorax est plus convexe et plus arr«»iHli sur les colrs, rappelant
3S4 A. Raffrat.
un peu le même organe dans le groupe de gibbkoUU RafTray ; les ca-
rénules du premier segment dorsal sont plus longues et un peu moins
écartées.
Dans la description de usitata, il y a une erreur typographique :
pour les antennes, on a répété deux fois la formule de TarUcle 7 et
omis de mentionner Farticle 8 qui est presque carré, la seconde for-
mule attribuée, à tort» à Tarticle 7 se rapporte à Tarticle 9. Enfin, dans
uiiiata, le dernier sc^rn^^Qt ventral a une petite fossette ronde et dans
tanalensis il est légèrement convexe. Bien que le mâle soit inconnu,
ces ^fférences sont assez saillantes pour permettre de reconnaître
sûrement Tespèce; il est probable que le mate a encore les antennes
plus longues et plus grêles.
RetcliemlMieMa AUnavdf , nov. spec. — Pt'oecedenti talde af-
finis, dilute castanea, antennis pedWusque rufis, pube tenui, bf*evi, ad-
pressa, tota obsolète punctulata, Caput latitudine sua longius, antice an-
gustius; laieriims leviter sinuatum, supra antennas obtuse nodosum,
inter oculos foteis duabus validis^ inter se et ab oculis aequaliter dis-
tantibus, inter eas vertiee leviter contexo, fooea frontali minore. An-
tennae multo breviores, articulis 1 et 2 cylindricis, 2 angustiore sed
fere aequilongo, sequentWus graeilibas 3-6 fere aegualibus et haud
triplo, 7 vix duplo, latitudine sua longioribuSy 8 quadrato, fere trafis-
verso, 0 perparum majore et pmecedente dimidio longiore, lOdimidio
iitqjare, subquadrato, U mediocri, ovato, basi truncato. Prothorax con-
vexus, longitudine sua latior, antice multo plus quam postice atténua-
tus, latenbusrotundatus, fovea média punctiformi, lat-eralibus magnis,
Elytra latitudine sua vix longiora , ad basin leviter attenuata, basi
bifoveata, stria dorsali leviter arcuata et ante apicem evanescente.
Abdomen elytris longius, segmenta prvno dorsali magno, carinulis le-
viter arcuatis et divergentibus, inediam partem disci attingentibus et
tertiam includentibtis, Metasternum late concavum. Segmentis rentra-
libus 2 late et parum profunde impresso, ultimo apice rotumlato, late-
ribus sinuato, transversim parum profunde impresso, Pedes sat elon-
gati, femoribus parum crassis, tibiis subrectis, inter mediis apice intus
minute calcaratis. o'. — Long. 2 miil.
Forêt Tanala, région de Vinanitelo. (Coll. RalTray.)
Cotte espèce est très voisine de la précédente, et bien (|iu»jc ne con-
naisse qu'un sexe diiïérent de chacune d'elles, il ne me parait pas pos-
sible de les considérer comme les deux sexes d'une; :néiin' espèce.
La tète est di (rérente : aussi large en avani qu'en arrière, avec les
eûtes |anUeie$ H plate dans tanaleusis, plus étn^iu* en avant, a\»H; IfS
côtés aa peu sinoês ^1 un peu relevés et ni»ueu\ . au-rl«fssus dtrs an-
leBB'.'S. ibiis AUmnmdi. Dans cette dernière qui est représentée par un
:;. les aoknuies et k-s élytres sont plus courts, c*' qui <-st précisément
le o«trûr« de ce qu^f ri*n observe généralt-ment chrz U^s Fsélaphides.
Lallu, Utjy. sptrc. — S^hibbingn, leriUr
l^mrmiifyt, ouimm^nM. ^mt^fmmis peHi(m^n^ rujU $ni lotuj^, p*ir^m denM^
fmkexpms^ fmpiU^ proiht>r«rf efyiristftt^ obuÀete et 4i$p^i-%f pumrtulésttM.
t2mpmt Mitwiim^ êmn Kir iomgiwf timtke aÉtgmsiûu et $upi-a nmtemmiu
smkmûéùtmm, i^Unkmâ Mûfm** fi purum tiuwUi*, im liHfnanUi'iore oru-
hrmm f'P€ft$ 4m/ë^m* m^k<rih»i$. nb *jrmiif iipproximath et r^m firmie
smktftmsr^rtim impr^*M kami f'frentn jmmrtis, r^rtiti^ u n«j mm *jer*pite
ImUf ^:*m€e.si$. Auiemma^ cr'2$s»tf, hr^f%, ariiruiU I tfti^idntio. 2 hr^
riUr *f«lv. mmftnims^ 3 ^rertter •phn/min*, 4 ^mtÊdrtiUr, / i^iuh* ttvij*ff<
et lmt»tm4*a^ ««4 f^mèmimm ii/mgior^.^i, 7 smh'fwyimtijf. ttttHslfrtt^r m^i-
rmêis.^ trmaarrriÊC. ^mSm* êeento. 9 simili Mtfti mvm t^ffi'j, Vf »i*àph «•«/-
j^rf,tr^9LK^r%:^ ti Wfr.it^f if^ito^fi^iù tmmrnt'i. *i^»f* .btm*^ armm»-
Mtf». ^rc«;kyfcr zut^^È^ ^^'fmi^ft^yms, n^tiy /<««(*'''•,««'' ftfVi^yM«it4Mr
imtermùtmt «^«i^-^fvi t \^kt^r fr*»^ *,-»«. ï^hU-i •«>,«/*y/'ir'.-^<'/*-
^«. à«Jbe/v f««#^«jtf. Vftft k^f.''^jt'i. i^nn 4 '-^s.i i-î/çr;. ^ir^/
rmilhmm. a^m^k^i p'm^^ d">'i»c.« m^j^ê» . ^^inm^-i* *%itf^s p'tf'i :^:m.
*mî^ *«• iitif» ^ "♦««£- fff-'T-'^^-.ni- r-;. it^i^ r<* ^^ir*--^ ^an ^îUtÊf*^-
prnm* V<ar:' n» «» »cV -i •»•.* ' f» r: •i* < ? * v • « f * ■ *-,- ** • * t*' • t* =-
f»f«# iMiA < ijw'*"B «'!•?«*' ^ '•:#C»'^.f. là^ï-. M^ «■«:!>.> ifc' r;. I * » '•/«»-
n^w #iK'r'BiiK:«4» < f*'*"c ffc^t. '••'• :*• #î.t ■_;•■•■/««*..' >*•-:.• »-*-.#*-
^•vrwii '■'1^»» i»fi«f ff'^fcC^Nk 'C-. *»c:»j. r'^'i-: iV •.■!.• _; •:.» )>•■■».. ; ■
/y«m 9tpn1k%,*''i*'ni» % 'O^r :•*. Vu, • .«'i,.i tiri i^f »*'• ;-•*: 7. :.*•?.* -■ ::»^>.'î
m^féêÊ' ttÊ'"-tuiBtn e* . t'|«#^ f#^?.*j 'tif 'T :<-•'' ' ,*. ;•.**"*•■ '«i* '--
•««TlNu fOrttMf ♦■•■fiftKtl . T«fi f J' "jii''!* •' ■ »•' • ..'A. ' I »' I '-f ■ ■
— :' L «nç ! *5*' mil
F ^•liiiu}iuiL ^ «L l.ar-i-
w-ii' lr<«iJUte. uintr "b* •■-' /••• d T i .• > ■ ;■. ....•- ■.:■•■
"»#•. tu" »• ^:.i
lli'iirt Acylopselaphus liriffraj , Iter. Kiil.. 188.1, p. 711.
Ct- geurc est, jusqu'ù eu jour, ^spécial à MudugasrHr el le nninbri.' di-s
t'spèCL-s tend ù augmenter. Il ue rttiupla»' pas absoliimoiil. comiui' je
l'avais pcDsi', dans k grande Jle malgache les CfHtropbllmlHms, uoui-
ljreu\ depuis la côte uccidoatalc d'Afrique juscju'à la Nouvelle-Guin^
ni donl on a trouver udo espèct^ à Hadagascnr, mais In Inrme d<*s
palpes ofTre un exemple de mimétisme assez curieux. Dans Cnlroph-
IhaïmM le 3" article est grand, le 4" au coniraire esl petit, subulé, im-
pbuti' à l'uogle inlerne apical du a= ; dans Àfjiloptfluiiku» le 3" article
est peUl, le 4' esl li^ês grand avec un proloogement poialu de l'angle
apical inlerne qui simule à s'y mi'^prendre le 4' article des CentropMkiih-
tiHU. C'PSl ce qui a induit H. C. Schaufuss en erreur.
Dans la deseri|ition primilive de ce genre j'ai aussi commis une
reur en disant que cet angle apical interne était fascicule ; il est, eu
etTel, parfois, im peu tasciculc, mais il est toujnurs plus ou moins piv>-
longé en épine, d'ailleurs variable et qui lait corps intimement avw
l'article lui-même, ce que démontre l'examen microsco [tique ; si c«<ttf
épine étwt indépendante, les palpes auraient 5 articles, rooformatlon
qui n'existe chez aucun antre Psélaphide.
Le tableau suivant permettra de distinguer lacileiucnl les esi»fcces
connues et nouvelles, i|Ui sont assez voisines les unes des autres et
dont le noTLibn' augmentera encore cerbinemeiit. lorsque Madagascar
aura été i-xploré plus complètement, surtout jiour ces Irés petits in-
sectJ'S.
TARt,RA|1 UES KSPKCRS
A. i. Massue des antennes de deux articles.
R. 2. 4° nUicle des palpes beaucoup plus long que Inrgi'. sulHiylindri-
(|ue, im peu sinueux, prolongement de l'angle apical inlerne
long. tK'S acuiuiné, non cilié.
Taille. i,80-3 mill. — Fomie plus allongée, plus svelte. Tôtc et pro-
tliorax brun do poix, abdomen, i>attes et antennes chàlatn-rouge, srti-
clés 1 et 10 et base du 11" rembrunis, élytres tcstacé-châlain, avec Un
base rembrunie. TËle assez convexe, tubercule frontal Lii^, cam*',
profondément sillonné, deux fossettes sur la ligne antérieure des yeux,
deux fois plus distantes entre elles que des yeux. Articles des anteniir>s,
I cylindriijue, i carré, 3 ct 5 brièvement obconîques, 4 et 6 carrés.
7, 8. 9 légî'rement transversaux, 9 un peu plus itros. 10 1res grand,
plus long que les trois précédenls réunis, plus lai'ge {|ue le 9*, sulwj-
Psélaphides, 327
lîndri<|ue, avec Tangle apîcal interne un peu pointu [ç5), li aussi long.
mais moins épais, subcylindrique, acuminé au
sommet. Pri»thorax convexe , nettement cordifor-
me, trois fossettes médiocres et sut>égales. Élytres
relativement petits, un peu plus longs que larges,
côtés obliques, légèrement plus étroits à b base,
épaules arrondies, peu marquées, deux larges
fossettes basales dont Texteme est vaguement
oblongue, ^trie sulurale entière, dorsale nulle,
angle apical externe' brièvement épineux. Abdo-
men bien plus long que les élytres, convexe, seg-
ments 1-^ augmentant légèrement et graduelle-
ment, cf Métastemum à peine sillonné, segments
ventraux un peu déprimés, ventre œncave. Pieds
robustes, tibias antérieurs renflés au milieu, tnv Mg. 7 et h.
cbanters antérieurs avec deux fortes épines dont
llnterne est plus longue. — Fig. 7 et 8.
IfadanasearleiiMls. nov. spcc.
Fort-Dauphin (Sikora}. (Coll. RaflTray.)
Taille, 3-3,10 mill. — Forme beaucoup plus épaisse et moins al-
longée, brun rouge foncé, élytres d*un rouge plus clair, 10' article des
antennes foncé. Tête plus allongée^ premier article des antennes plus
court, 2-7 carrés, 8 un peu transversal, 9 semblable mais insensible-
ment plus gros, 10 très grand, aussi long que les trois pnVédentsn'Mi-
nis, obliquement tronqué au sommet (?], c>lindrique et arrondi on de-
dans, avec Tangle apical interne proéminent (3), 11 oblong, un peu
i»voïde,tn»nqué obliquement à la base, acuminé au sommet. Prothorax
plus arrondi sur les côtés, fossettes latérales plus grandes. Élytres hien
plus grands, moins rétrécis à la base. Abdomen plus court, conv(*\e.
Métasternum et ventre semblables. Pieds plus épais, Irochanters avec
deux épines semblables. Communis (1. Schaufuss.
Imerina. (Coll. RatTray.)
B. 1. 4' article des palpes ovoïde, prolon^^emenl (h* l'angle apical iii-
t(Tne moins long, plus épais, plus oblique et un peu fascicule.
Taille 2,50 mlU. — Fonue assez allongée, bruu de poix rou^eiilre.
élytri»s, antennes et pieds rouge ferrugineux. Tète en carré long, lu
bercule frontal plus étroit, un peu transversal, presque bilohé, deux
fi^ssettes médiocres situées sur la ligne antérieure des \eux. Antennes
328 A. Bafkray.
épaisses, articles i long, cylindrique, 2 de moitié plus court, cylindro-
ovoïde, 3 un plus long que large, l^rement obconique, les suivants
diminuant de longueur depuis le 4« qui est un peu plus long que large,
jusqu'au 9« qui est transversal, ce dernier un peu plus gros que le 8*,
10 un peu plus gros, en carré très légèrement transversal, il aussi
long que les trois précédents réunis, cylindrique, acuminé. Prothorax
brièvement ovalaire, plus rétréci en avant qu'en arrière , arrondi sur
les côtés, convexe, trois fossettes assez grandes et égales. Élytres nota-
blement plus longs que larges, plus étroits a la base, côtés obliques,
épaules un peu marquées et obliques, doux fossettes basales dont Tex-
terne plus grande et un peu oblongue. Abdomen plus grand que les
élytres, segments i-3 grandissant très peu. Métastemum obsolètement
sillonné. Pieds assez grêles. 9. * Cmasleornis, nov. spec.
Forêt Tanala, région de Yinanitelo. (Coll. Raflhiy.]
A. i. Massue des antennes de trois articles.
C. 2. Articles des antennes 9 et 10 très transversaux.
Taille, 2,10 mill. — Forme assez allongée, très convexe, brun de
poix, élytres brun-rouge, antennes et pieds ferrugineux; dernier article
des palpes ovoïde, prolongement de Tangle npical
interne assez court et fascicule. Tôle carrée, luber-'
cule frontal beaucoup plus étroit, profondément
sillonné, entre les yeux deux fossettes assez gran
dos et tri»s rapprochées des bords. Antennes mé-
diocres, articles 1 en carré long, 2 presque ovoïde,
uu tiers plus petit, .*< très légèrement obconique.
4-8 à peu près carrés, 5 légèrement plus gros, 8
transversal, 9 et 10 du double plus gros, transver-
saux, 10 avec Tangle apical interne un peu relevé,
11 à peine aussi large, presque aussi long que les
Fig. i> ei io. jp(jjg précédents réunis, cylindrique, tronqué à la
base, acuminé au sommet. Prothorax avec quel-
ques, points épars, un peu trans>ersal, cùlt'S dilatés, arrondis, trois
fossettes assez (grandes, subégales et un peu oblongues. Élytres pas
plus longs que largos, assez fortement rétrécis à la hase, épaules bien
marquées, presque carrées, deux fossettes hasah's médiocres. Abdomen
bien plus long que les élytres, très convexe, segments dorsaux 1-3
presque égaux. Métastemum concave avec un petit tubercule un
peu pointu de chaque côté, en avant du milieu et, au fond, un sillon
Psflapkide$. 329
entier très net. VeotK un peu dt'primé et concaTc. Pieds assez grêles^
cuisses un peu renflées, tibias uo peu sinués. trochanlers antérieurs
triangulairement dilatés et aigus au milieu. 5- — Articles 9 et 10 des an-
tennes moins transversauic.llétastemum simi^ement sillonné, irochan-
ters impies, ç. — Fig. 9 et 10. jUlwavili, noT. spec.
Forêt Tanala, région deMnanitdo. (Coll. Alluaudet RafTray.
C. I. Articles 9 et 10 des antenoi^ aussi longs et même plus longs ijue
larges.
D. 2. Article 9 simple, 10 plus ou moins prolongé à Fangle apical in-
terne.
E. 2. Articles 9 et 10 rarrés.lO avec Tangle apical interne mimi d'une
é|nne mince «*t droite.
Taille. IJo mill. — Allongé, châtain foncé. élytn*s. pieds et articl(*s
intermédiaires d(*s antennes un peu plus clairs. Ilemier artick* des
palpes as§4*z alli»ngé, à côtés presque parallèles, prolongi*-
ment de Tangle apic^ interne court et un peu cilié. Této
un peu triangulaire, rétréde en avant, tubercule frontal
très séparé et bilobé, deux fossettes sur la ligne antérieiin'
des >eux, rapprocheras des côtés, fossette antt'^rieure pins
grande, itcciput transversalement cunvexo. Antennes
grandes, articles 1 gros, un fieu siniié , i presque carré,
moins gros. 3-7 canvs. 8 un peu transversal, massue
occupant presque la mciitié de t4:»ute lantenne, 9 aussi
kmg que les trois précédents réunis, un |»eu plus long
que large, très légènonent obconique, 10 de même lar-
geur, carré, un peu transversal, angle interne apical j,g. n.
avec une |ie1ite épim* droite, mince, 11 pas plii< large
mais presque deux fois plus long que le 1(K. à p4*ine ovMid<>. tronqué
à la base, acumint* au S4»mmet. Protborax (*ni]\i*xe,brièv4>nii'nt ovoïde.
côtés arrondis au milieu, tri»is grand«'s fosscltt^s. 1*'S latérales un [h>u
oblongues. Êlytn*s assc*z convexes, notalilfuicnt plus ]ong> (im* larges,
plus étnnts à la bas4». avcr les épaules l»it*n UKinpiécs et lf> côtés un
peu obliques. Abd<»men au moins aussi long que les t'htns. atténué
en arrière, connexe. 1rs S4*ginents dorsaux l-.'{ |ires<|Uf é^^•ulx. Mé-
tastemum convex**, un p<»u sillonné vu arriér»*, >egnnMils vrntraux
déprimés. Pii^ds ass4»z longs «-t prél«»s. ti\»chant»Ts {mstérirurs obtusi"'-
meut angiib'^ au milieu. :*.— Fig. ii. CI«y«I««. ih*\, s|H'C.
Forêt Tanab, n'giou di* Vananitrio. t.oll. Itaiïni).;
330 A. Raffbat.
E. i. Articles des antennes 9 très légèrement obconique et pas plus
long que large, 10 un peu plus long que large,
très l^èrement obconique, tronqué obliquement à
la base, avec l'angle apicalintenie prolongé triangu-
lairement et pointu; dernier article des palpes assez
allongé, un peu cylindrique, prolongement de Tangle
apical interne assez fort, pointu, non fascicule. —
Fig. 12.
GaloaratuB RâfiTray, Ann. Soc. ent, Fr., 1897, p. 268.
Diégo-Suarez. (M. Alluaud). (Coll. Alluaud et Raffray.]
D« 1. Articles des antennes 9 obtusément mais fortement
anguleux en dedans, au milieu, 10 irré-
gulièrement obconique, côté interne forte-
ment oblique, de façon à former avec la Fig. 12.
moitié du 9* une entaille commune, trian-
gulaire, assez profonde; forme un peu plus^ épaisse,
plus élargie et plus arrondie en arrière. Dernier
article des palpes brièvement ovoïde, prolonge-
ment de l'ange apical intenie assez court et un peu
fascicule. — Fig. 13 et 14.
Mariae Raffray, Reii. Ent., 1883, p. 237.
Fig. 43 cl 1*. Environs de Tamatave (Ivondrou). (Coll. Raffray).
VOYAGE DE K. KAURIGE KAINDRON
DANS L'INDE MERIDIONALE
(Mai à Novemhre 1901;
1*" Mémoire.
DYTISCIDES, ftYRINIDES ET PALPICORNES
par lo D** Maurice Rkgibibart.
DTTISCIDAE.
H^rplioporws nili^blrlrvM, n. sp. — Lc»ng. 4 ii-o mill. — Ile-
guiaritfr ovalh, haud flongatu», rrnsxus motiice ronre.rus, infm nûjer,
9Upm rufo- ferrugineuse rapite postice, pronoto an tire et postire anyuste
infuscatiif, efiftris longitwiinaUter nigro-lineatis et nmculutix, furtiter
densùtitime punctatux, in elytris punctis minutixximis iiiterjertis; pedi-
bmt rufi*. — 5 Subnitidux: :? ralde opaea, tenuissimefortiter retiruhita,
paulo minus furtiter punrtnta.
Kspf*ce connue depuis longtc^nips el confitnduc par moi avec H. pu-
gnator Sharp, de Oylan, dont elle diffèn» par sa forme mi»ins atlénuri'
en arrière et par la ponctuation encore plus dense et un peu plus
gn»sse, ce qui fait que les très petits points intercalaires des élylres sont
lieaueoup moins distincts et que sur le prouotum les points, surtout
ebez lemàle, sont plus ou moins contluents longitudiual(>ment. b's des-
sins noirs desélytn^s sont beaucoup moins distincts^ moins (It'veloppés
••l moins nets sur leurs bords. La dilTéreuce sexuelle est très ^rande : le
niàle généralement plus gros, peu brillant, mais moins o|Kique, avec
les tarses antérieurs et intermédiain'S noirs et bien dilatés, la ftMuelle
très opaque par suite d'une réticulation profonde. a\er la |)onctuation
nitâns grosse et moins contluente et les tarses anlérieius et intermé-
diaires non dilatés et roux. 1 indixidu Tijpi' au Muséum i\v Paiis*.
Trou\é par M. Maindron à C.oonoor 'Nilgbiri^, torrent de montagnes.
à 1.5<M) mètres d*altitude sous une pierre a peine submergée.
BldesMiMi ^rmmmltruuH, n. s|). — Long. 1 .'i i mill. — (Mimijo-
onitis, haud paraleltus, nmre.rus, testarrus, proiwtn amjastimmv in
33i D*" M. RéGUCBART.
fMdio baseos nigro marginato, elyiris fnueis, margine laterali angu^to,
fascia iransversa pasibasali saepe interrupia, macula post medmm la-
terali et oMiqua, mamlaque anteapieali flàviêomatis;eapite et pnmoto
iubtiliter et remoté punetulaiis, dypeo poetice levHer incraMiato, itriga
prothorads obliqua, eat breviet inelytris breviter angulatimcantinuata^
elytris sat farUter parum crebre punctatis, tenuiter seddiêtinete pubeg-
centibue, stria suturali sat profunda, ad basin desinente.
Fônne OTale-oblongue, DOD parallèle, convexe et un peu épaisse,
couleur d'un jaune testacé pâle sur tout le corps, pronotum très étroi-
tement bordé de noir au milieu de la base, ély très brun foncé, ornés des
dessins jaunes suivants : une bordure étroite, une bande transversale
située au premier quart, largement i*éunie à la bordure en dehors,
presque toujours interrompue en dedans pour laisser le long do la su-
ture une tache allongée qui souvent se prolonge plus ou moins dis-
tinctement en arrière sous forme de bande juxtasutùrale, une tache la-
térale située aux deux tiers postérieurs, largement réunie en dehors
à la base, puis remontant un peu obliquement en dedans et en avant
pour se terminer au milieu de la largeur, enfin une tache antéapicale
transversale.
Le clypeus est pourvu en arrière d*un bourrelet très léger et visible
seulement au faux jour; le pli prothoracique, bien net et un peu oblique
en dedans, se continue brièvement et anguleusemcnt sur les élytres.
La ponctuation est très fine et écartée sur la tête et le pronotum, forte
et peu dense sur les élytres qui sont pourvus d'une pubescence soyeuse,
couchée, fine, mais bien apparente.
Côte de Malabar : Mahé (coll. Régimbart). Chasseurs indigènes.
M. Maindron n'a pas rapporté cette espèce.
BIdessas mysorenslii, n. sp. — Long. 1 4 o mill. — Oblongo-
ovalis, mbparallelus, sat convexus, distincte, tenuiter et pamm dense
punctulatus, pubescens; capite et pronoto ru fis, ad basin vix infuscatts,
illo subtilissime et remote punctulato, hocpaulo m agis fortiteret minus
remote punctulato, lateribus ante médium intusletiter curvatis, postice
parallelis, plica titnnque brevi, in elytris haud continuata; elytris pal-
lidf testaceis, post médium omnino indistincte fusco suffusis, stria su-
turali bene distincta et ad scutellum leriter abbreviata; corpore subtus
fusco-nigro, abdomine ad basin fenugineo, pedibus antennisque tes-
taceis.
Cette pelile espèce est tn»s voisine des fi. luteolus Rég. et inter-
mLvtus Walker [inconstans Rég.); elle en diffère par la taille un peu
DffiiÊtidft^ t^rimiée* et P^lfinrm^. 333
plus grande, la fomie plus aSûOfre H bnuc^wp plus puiHMe. par k-
proBoUim pluâ long 4k*ot le pfi d>* chaque c«>tr ne s^ (■r'k*og«' nnUe^
mfDt sur les éljtres et par b («i-nctuatk-D U-auc^-up id*:*ùi5 ccart^. qu*4-
qœ aussi fine: la rêlîaiblk*D>f uneeicr^^ive tînefs*' n'^^t gi^»^ralr-iDeBi
a peine perreptible qu«- sur le< iHrtn-s «^t rarenk-ol sur le pr 4K*tnm.
tandis qu'elle est bien nHte dkez 1rs «ii^-ux autres ^»^^. La omlear
est le teslacp un peu fauT<> sur b t^tr et li^ (>n>o«*tuuj qui ^:ot trrs •^trc4-
lement et très lêgêranent n^-mbrunis â b liase. uo p^u plus pâl^ sor
la premîrre moitié des rljtr^ qui pr-s«?«teot fbns leur <^<»ode iiiii*4tîi^
la trace extrf metneot vaçue H f*.D.lur- d>- 4^:ix band*-s k*figitudiBales
très indistinctes. Le dess»-<is du o^rps r-s; x^jîrâtr»-. a^*-^ l»^ pncmkr
scgBient abdi'fliinal ferruzift^\.
M. R**né fitp«>rtbrir a rv^rn tris • a qiiatrr ciemplaû» de Hvs^^v.
Shimanga: M. Maindn-o t'i r^r-ur.- a K odidi^. Ty^ au Mu?*^m
de Paris.
n. sp- — F'«difb-^^. r;!ii-jT>. Mii^joi -J»- Pari*.
>kirp fnhu*tjr y^arp . — P û-Ji'*r.»T> :
Hjdrovmtns ftHCvlnn >ejr ■ — P &{> I^t> : Id
▼itaatss >k.ir; . - P oiv'ZrT; : î-f
Inrf nhilî« Wi j^r ..l'mr'i.u W.-àErf:*.'^ — Orcuin-
del INindif Hi n K iW-«fi : hi
Cnntkjdr«s IPTeiset W^.i,--t'. — Mii-. '^ili'--: >!
elUpticms P r — î' 'Ayr.'-Tj . t
> .1
334 D^" M. Kkgiiibart.
LaccophlliiB «ntioatos Sharp. — Pondichéry ; (id.).
Gopelatns strii^oBiiB Sharp. — Calicut. Cet insecte ne me pa-
rait qu'une forme de C. indicus Sharp, qui varie autant que son congé-
nère et semblable C, diitcoïdeus Sharp, d'Afrique; (id.).
€3opelatii« n. sp. — Mahé (chass. indig.), unique; (id.).
Hydaticns pacifions Aube, var. fractifer Walker?. — Ceylan
(Kandy) ; (id.).
HydaticuB Fabricii Mac-Lea\ [rufulus Aube). — Mahé; (id.).
Hydaticns Tittatus Fab. —Mahé; (id.).
Sandracottus festlTus Illig. — Mahé ; (id.).
Sretes sticticus L. — Pondichér}'; (id.).
Gybister conAiBaB Sharp. — Pon^chéry; (jd.).
Gybister Javanus Aube. — Mahé; (id.).
Gybister tripnnctatiis 01., var. asiaticus Sharp. — Pondichérv;
(id.).
6TRINIDAE.
Dineutes indicus Aube. — Espèce très répandue et couimuue
dans rinde, vivant dans les eaux stagnantes limpides et s'abattant par
petites troupes sur les flaques dVnu de pluie dans les localités les plus
arides. Toute Tannée : (ienji (South Arkat). Mathérau, près de Bomba>
(Charlotte Lake); Mahé; (Muséum de Paris).
Aulonocryrus obliquas Walker. — Coonoor (Nilghiris. i.iOt) à
i.SOU mètres d'altitude), très commun dans les torrents rapides; (id.-.
Orectochilus semivestitus (iuérin. — (Coonoor, mêmes mceurs.
très répandu, ;id.): Mahé, montagnes (chasseurs indigènes}.
Orectochilus discifer Walker. — Kand\ :Ce\lan\ ruisseaux des
montagnes: ;id.).
Orectochilus productus Rég. — Mahé, Calicut: (id.'.
H YDROPHILID AE .
Stethoxus olivaceus Fab. — I*ondicliéiy. Muséum de Paris.)
S^d — P'indickTT : id .
Siiitf^*. — Maiif-. OhbruL 1^' •udirtirrT : id. .
IU«. — Mabf . Pi«Ddî'ii*n : Jd. .
âtsin* ^î«r." — Mabf 1 ♦^i dilbrij** d*- raf*-
éo rfî4r ^u^ W df^i inyrt^ iif d<«nt3il ^re qu»- dfuï 1 ^ru»^ d'un»-
., L. S) — L «itr ^-î i V» iiiill — /S'y!»-
fur. n^<fe ^•/f>-î'*îO'^'«*, rttju.T h*çn . rî».:#" h:->hi;»'' l^tiih-
lliUi^T*- d*- P- florin»:* lt**j:. par >l laili* jun- mnid*. -i r »j initi"L
rui. F'»iidirti^ : id .
inom^UiCfit^' "fin* t Mtu::» . sn' '* •" '*" *" s"' * *'* s» imw'' '\ . nr t^u*»»
amt*rf Qf fHn^ér^ ^npua'. tr»- it** "uU- .mui :t . 'çu' • '*- s-: *."§.%' *•
«rf fot'til^r ftHii^r.:- . -:*r'-t» .|. i* . s- ».•;.• ut ■■*■■ t $. ■ . ■»,.'. .%/. :
336 Di" M. Regimbart.
Flillliydrvs, n. sp. — Mahé, unique; (id.).
Paracymiis eTanescens Sharp. — Gonji; (id.].
liaccoMiis dtocleollto, n. sp. — Long. 2 i/2 mill. — ElUpticus,
Bat elongatus^-modiee amvexm, pallide iestacetis, capiie purpureo-mf-
tàllieo, utrinque ante œulos laie iriangulariter flavo twiato, pronoto
in medio plaça elongata purpureù-metalUca apieem laie tangente et a
hasi anguste separata ornato, elytris fusco Hneato-punctatis, in capite
et pronoto eubtUissime sed fortiter reticulatus et retnote iat fortiter
punctatus, in elytris haud reticulatus sed fortius et densius punctatus,
subtus nigricans, pedibus palpisque pallide testaceis, antennarum clam
fusca, tibiis posterioribus leviter curvatis.
Très voisin do L. Revelierei Perris, mais plus grand et un peu plus
allongé.
Mahé, Genji. (Type au Muséum de Paris.)
EilBinoliIvs rvfipeniils, n. sp. ^ Long. vix. i mill. — Ovaiis,
antice latus, postice oblique longe attenuatus, paf^m convexus, capite
nigro, ante oculos utrinque ferrugineo notato, pivnoto fusco et uttinque
latissime rufescente, elytris rufis, subtiliier transversim reticulatis,
subtus niger, pedibus palpisque ru fis, nno nigro pubescente et srtis
duabus -longis nigris instinicto.
Cotte courte diagnose est faite sur deux exemplaires, dont Tun est
incomplet, et me parait suffisante poUr caractériser cette très petite
espèce qui est à peu près de la tailler de L. myrmidon Rey, mais plus
foncée comme couleur.
Pon(^chéry, Genji. ( Type au Muséum de Paris.)
BeroBUB indiens Motsch. — Malié, Pondichéry; (id.).
BeroBUB sp. — Pondichéry, un individu; (id.).
BeroBus sp. — Pondichéry, un individu; lid.).
BeroBus decreBcens Sharp. — Pondichéry: ;id.).
BrachygaBter (VoIvuIub) aeneus Ur. — Calicut, Mahé, Pondi-
chéry, (ienji; (id.).
Globaria Leachi l^lr. — Mahé: (id.).
AmphiopB mirabillB Sharp. — Mahé: (id.).
Dytitridn, ligrinidn et Piilpkonte». 339
suture eofoDCÔe en liinni> ùc, Y évast'. t-D avaal de laquelle se troiiveot
lr>iki tubercules ttn trianglo. Pmuoluui IrsDsversal, à riiU-s d'abord
lunlHes el cn'-iiclt'>s, puis brusqui'tneal rt-ln^is, pourvu on a>aat
d'une tetviDo 3[M)ph>'sc élevée recouvrant la moitti' ài- In tète, à bord
arTondi. un (teu tx-hancn- au inlllcu et llnemeDlmarfcinésietle apophyse
|trésenle au milieu un tubercule arrondi et onibiliqiiê el est Uiiiil«^> en
arrif-re |tar uue càte olitiise |ir<>l»ugi'-e eu avant jusqu'à eu tubercule;
k^ dessus du proiiolnni gnnuleux el inégal iirésenle un sillon niédiau
(x-u pn>l(ind et einq <hi six tubercules de chaque eiiti''. Les élytrea sont
lin peu pvrifornii'S. couverts de irrunubtions dispost'-es en séri«>s
h >D|titudlnale« tri-s ra|i|iri>r)iiVs et pourvus de tubercules salltanls
nl]i>ngés et vert lirillanl ilispust's eux-nii^ines irn'gulièrement sur quatre
WTi«'S lougitiiilimilis. Les tibias des Iriiis [laires de pattes pri-sentent
rhacun quatre rn^tes l»ainlu<iiiiak's flnenn'nt en'Uttlées et brièvement
rilii')^. I>eu\ des e\ein|)bires, les plus gn^ et les plus brillants, pn»
liablemi-nt di'S uiâli-s, ont les aspi'rik'S un peu plus occust^-s et les
•■Iflres ponrtus d'une saillie antculeuse et obtu»- avant le sommet; le
tpiisièiiie exemplaire, qui nie |nrnit alors dev<ilr i^tre une leiiielle. est
plus |H-tlt. plus trapu, moins brillant, plus eoiuert de lioiie et ne pn'--
-ia-ute pas cette saillie antéapicale du l>onl des élytres.
U. Maiiidroii a diVoiivert i-es trois exempbin-s dans la lange d'un
|H-tii aliD'UVoîr placé en contre-lias du second [Kigolin de la troisit-nie
•■iicelnte. dans la furtere^se de lleiigi, à gauche de l'étang du Tcblo-
krikoiilni», \ers le lit si-pteiiitire lîWI. [T;ipft au Muséum de Paris,)
■ydrama. ii- sp. — l'ondlclury, un Individu Id.'.
338 ly M. U^IMBART.
Ressemble pour la couleur à C. uniformis Sharp, mais sVn distingue
surtout par la profondeur des stries très fortement ponctuées et par la
ténuité de la ponctuation des inUTvalles.
Mahé; Java, Sumatra. (Type au Muséum de Paris.)
Cerc9^on dllntn», n. sp. — Long. 2-2 2/3 mill. — Rotundatih-
ovaliê, ronrexuf, eapite et pronoto dense sat forîiter punrtatis, nigro-
fU8ci$, ilio postice ferrugineo maeulatOj hoc ad laiera laie et rage rufo
Hmbato, elytris fulvis, tage fu$co tinetii, striis postice pi^fundis et
dense punctatis, intertallis aniice plants, postice vix convexiusculis^
sat dense ienuiter punctatis.
Distinct des précédents par sc^ stries beaucoup plus fines et plus
densément ponctuées avec les intervalles beaucoup plus larges, plus
plans et plus densément pointillés; tacbe ferrugineuse de la tète ovah*
transversalement et située en arrière, bordure rousse du pronotum
large et très vague en dedans, couleur des élytres fauve, très légèn*-
ment rembrunie vers le milieu et parfois un peu marbrée dans la pre-
mière moitié; ponctuation de la tête et du pronotum assez forte et
dense.
Mabé. {Type au Muséum de Paris.)
Sphaeridium dimidlatum Cast. — Mahé, Calicut, Nilghiris :
Coonour. Se retrouve aussi en (^hine^ Indo-Chine, Sumatra et Bornéo.
Sphaeridium quinquemaculatum Fab. — Mahé, Culicut, Genji,
Poudichéry, Coonour. Esp<»c<» extrêmement répandue depuis le Bc'lon-
tchistan et la région de Tlndus (Maindron, 1896), dans toute Tlndi',
Ceylan, Flndo-Chine et jus(prà Java; (id.).
Hydrochus lacustris Nietii. — Mahé, Pondichéry; (id.).
Kplmetopvs lfalndr«ml, n. sp. — Umg. 2 1/2-3 mill. —
OhloiiffHx, milice allenualus, postice dilatatus, convrrus^ in'yer. riridi
et purpio'eo mirtins, granulatns, in eapite, pronoto et elytris ralde
irreifulariler iuherculatuSy tibiis omnibus quodrilinentim dense rri»-
tnto-crenatis et hreriter riliatis.
Insecte exlréinein<»nt n^marquahle et 3\nnt Tapparonco d'un petit
Tror, d'un noir profond, avec de vifs rolh'ls métalliques verts ou
quelquefois pourprés sur les f^Tanulations et les liibercules (|ui reeou-
vrenl irrégulièrenient tout le dessus du corps. Télé j:rainileuse, à hord
antérieur épnissi en bourrelet interrompu an milieu, et pn»lon^é lalt'-
ralement par une crête qui atteint le milieu de r<eil. pourvue dune
Dytiscides, Cyrinides et Palpicornes. 339
suture enfoncée en forme de Y évasé, en avant de laquelle se trouvent
trois tubercules en triangle. Pronotum transversal, à côtés d'abord
IKirallèles et crénelés, puis brusquement rétrécis, pourvu en avant
d'une énorme apophyse élevée recouvrant la moitié de la tête, à bord
arrondi, un peu échancn^ au milieu et finement marginé ; cette apophyse
présente au milieu un tubercule arrondi et ombiliqué et est limitée en
arrière par une côte obtuse prolongée en avant jusqua ce tubercule;
le dessus du pronotum granuleux et inégal présente un sillon médian
|)eu profond et cinq ou six tubercules de chaque côté. Les élytres sont
un peu pyriformes, couverts de granulations disposées en séries
longitudinales très rapprochi'es et pourvus de tubercules saillants
allongés et vert brillant disposés eux-mêmes irrégulièrement sur quatre
S(*ries longitudinales. L^s tibias des trois paires de pattes présentent
chacun quatre crêtes longitudinales finement crénelées et brièvement
ciliées. Deux des exemplaires, les plus gros et les plus brillants, pro-
bablement des mâles, ont les aspérités un peu plus accusées et les
élytres pourvus d'une saillie anguleuse et obtuse avant le sommet; le
troisième exemplaire, qui me parait alors devoir être une femelle, est
plus petit, plus trapu, moins brillant, plus cou\ert de boue et ne pré-
sente pas celte saillie antëapicale du bord des élytres.
M. Maindron a découvert ces trois exemplaires dans la fange d'un
petit, abreuvoir placé en contre-bas du second pagotin d(* la troisième
enceinte, dans la forteresse de G(*ngi, à gauch(* de l'étang du Tchto-
krakoulam, vers le iO septembre 1901. [Types au Muséum de Paris.)
■ydraena, n. sp. — Pondicliéry, un individu (id.).
A. GbOuvblUc.
BilTaAns Alieillél (?) Guilleb/-*-' Coromanâd (Geaji, août); i ex.
(Id.). -
SUvattni birmanicns GrouT Mahé. i ex. (id.).
a •
GathartiiB mirosQS GrouY. — Ceylan (Kandy), mai. i èx. (id.).
Gathartiis longicomis Grouv. — Mahé, juillet, i ex. (id.). ^
GHYPTOPHAGIDAE
Dlpliyllvs MaliMlronl n. sp. -— Otatus^ sat latus, cùHvéxus^
lUQfVi^ieeus, fiiico-dmreo-pubete^ antetmêê nc/is, ultimo artùmlo
ovato, subançuêtiùre quam praecedewti; capite dense profkndeque pimef,
tato; prothoraee fortitu punetato, traneverso, aniice fortiter angustato,
margine antko subarenaio, basi utrinque laie sinuata, angulU anticU
subrotundatis, poitide aeuHs; làteribiuareuaiis,ciliatii,dûeo utrinque
ai iatera, in kmgitudinem carinato; içuteUo iraneneno; elytris $at
fii^Uerlhiéaio^netatii, iubttriaiii ; peàibus rufis. — Long, fè mill ijt^
-- ffatiitat in montUnu NUghiriis.
0¥ale, assez large, conTexe, brun de poix, couvert d'une pubes-
ceuce sinipie, inclinée, assez dense, d*un gris foncé, un peu fauve. An-
tennes rougeàtres; dernier article suborbiculaire,
^s^^^ wn peu plus étroit que le précédent. Tête densemcnt
/^ "^\ <?t fortement ponctuée ; points enfoncés. Prothorax
Il \ plus de deux fois plus large à la base que long, forte-
)'-*<^P>=^ ment rétréci en avant, plus fortement ponctué que
la tête; marge antérieure légèrement arquée en
avant, postérieure largement sinuée de chaque côté;
angles antérieurs subarrondis, postérieurs bien mar-
qués; de chaque côté du disque, près des bords
latéraux, une fine carène longitudinale. Écusson
transversal. Élytres environ une fois et demie aussi
longs que larges à la base, subparallèles à la base,
acuminés ensemble au sommet, assez fortement ponctués en lignes,
substriés; points effacés vers le sommet; intervalles des lignes de points
au moins trois fois plus larges que les points sur le disque. — Fig. 1.
Nilghiris (Coonoor), altitude i oOO mètres, i individu pris à la fin de
juillet dans une plaie d'arbre. [Type au Muséum de Paris.)
i^g. 1.
Coléoptèrn clmimmn.
t nov. gen.
Uttva antmKiintm tri-arliculata; primii ttcui^U^ue arlieutis arque
bitit. Margiiut latérale* prolhoraei» iMuâ dmtatt, marginali. Elgtra
katid tiriabi. Coxae anticae aprrtae,$al remotae: intennediae magû re-
mittfif; pottieat etiam magit renuttat. Procestut abdominit laliaimf ob-
ItuHS. Sliiae fémorale» primi tegmntU abAmini» iiianifettae. Tant ml
flongnti:- î- articula longiorr, 3" H »■ ttrictt lobatù, S" minimo.
Nouveau genre, voisin comme structure générale, des Tomarut; di»-
liacl par son aspect génênil (]uîle rapproche plusdesCr^ptojiho^iMqut
des Atomaria et tout spécialement par la saillie abdominale du 1'^ seg-
mral de l'abdomen lar;gf ment obtuse et par les antennes rappelant celles
des Cryptopkagut.
Tmtmmrmr' PHBcfatnsn. sp. — Oblongas,a)npe.ru$,tultnilidu$,
ftuco-ferntgiHetu, griseo-pulteiefn*, dente punetalut; nntennii Mit crat-
*U, I" arlieulo clmve tubobtcuriore : mai-ginnintiro capiti» ginuttto, la-
kro tat nuiçHû; prothorare trann'er$o, aniiee quant poftiee augu^tiore,
wfirgitie antieo arcuato, lateribtti rotuadalU, itrkte marginalh, ba>i
areuata, tratirveriim impretta; angulit OHlieit rotuudalii, pottkû ob-
ttuit; leutello tran$reTti$iimo;elglrù prothorare vix Inliûribu», confine
punctatù : tubtui obteurîote , dente punclalo. — Long. î mill. 3 I ad
Imitt. — Habitat in montibu» Silgkirii».
Oblong, convexe, faiblement brillant, brun lerrugincu\, couvert
d'une pubescenc<> assez di>nse, grise, asseï longue, pas tri^s inclini'«>,
densement ponctuiv Antennes plus claires, asseï
rpaisses , termintTS pur une masi^ue de trois articles
subt'gaux; le premier plus loncê i|ue les suivants;
3r elS' articles plus longs que leurs conligus. Tétr
sinuée à b marge antérieure; tiords bu-raux relevés
entre les bases des antennes et les yeux. Prothorax
environ deux lois et demie aussi large que long,
plus rétréci au sommet <iu'à b base, arrondi en
avant; bords latéraux arqui^, rebiirdi'-s par un lin
iNuirrelel; liase aninH-. bordée par une impression
bingltild)nale;angles antérieurs arrondis, |iostérieurs f's- *■
.'Mus. Écusson très transversal. Pllytres un peu plus
larges que le prolhorax, environ une tois et demie aussi longs ipie
larfes ensemble dans leur plus gran6> largeur. ci>ntuséineni iiunclui'S ;
»trie sulurale man|iKH> dans la [noilié apieale; une impression longllu-
:MI A. Gbouvblli.
dinale, peu acceDluéo, de lAaque cAlé de la suture, dans b région
basilaire. Dessous bnm furughieux, densément ponctué; pattes ptus
claires. — F!g. S.
.Coonpor. Entre f500 et iOO0 mètres d'altitude. En battant des ra-
meaux secs. [Tffpi au Haséum de Parts.}
TRITOHIDAB
. ^pbaaa, fnmate Unn. Pondidiérf. 2 ei. (Id.). — E^tèce aujour-
d'hui cosmopolite Voyageant arec tes paillons des bouteilles.
DRTOPIDAK
MoBiea macntnia u. sp. — Obhngo, ••niiri-.rii , uiliiln, ptirci- pi-
Umi, vigrn, siiigulo elglro i-uf'i-biinnrulatn, ciipUr mI dmur fortitrii/ue
panrtatd; pivtborace transverso, nutîcr anguttalu, ulrin^ue baain
pertw mprfiso, parce pvmetalo, pttnelU ad latera vuijoribut: elylrin
protiwace rix latiûrilnu,ptMetato-linnilii,atf apicent gtriatis mit lub-
itiiatU ; pedibut mfo-picris. — Long, s mill. — Hiibîlat rii Aorti> urbi»
Maheiiar.
Obloo^, convexe, brUbnt, garni de poils bruns, peu serrés, de
moyenne longueur, entremêlés de polis plus longs, noir, avec deux
tacbes-rougeôlres sur choque élytre : la l'* ffis-
coïdale, vers le 1'^' tiers à partir de la base, la
2° également discoîdale, plus transversale, vers
le 2* tiers. Ponctuation de la tétc assez dense el
assez torte, peu entoncéc. Protborax très trans-
versal, rétréci de b base au sommet, impres-
sionné de chaque côté de la base, éparscmenl
ponctué sur le disque, plus fortement et plus
densément vers les côtés ; points peu euloa-
cés. Ëcusson en triangle curviligne. Ëlytres â
peine plus larges à la base (fuc le prothorax,
Fig. 3. subacumlnês ensemble au sommet, un peu plus
de deux fols aussi longs que larges ensemble,
ponctués on ligne sur le disque, substriés vers le sommet; sUie su-
turale bien marquée daos la moitié apicale ; calus huméraux bien mar-
qués ; prolll des élytres déterminant une courbure faisant presque suite
à celle du prolhorax, déclivité apicale pas très brusque. Pattes d'un
brun rougeàtre. — Fig. 3.
Mabé. Vn e\empbisr \*n< m juillet dao5 «les chanipiînions ligneux
au jardin du gouverneinent. 7yK 3*i Musruni do Paris.
am§mstato, ml latent j^rfwtt^ pn*fmmH^me fmur1nti>^ Inf^hbms armntis
maryimatis: tnti^Uo trinm^mlnri : flviris prothcnir^ htiofilms^ ftil4tr^-
rUmt, pmfcipme #*/ laUm W n4 apir^m, Um^ttit-pmmrUtfif^ p^imrtis met-
gmiM et prafuméû. — L<mg. S milf. — HnM'it m mtjuiibuji SHykinis.
Ovale, ctinvexe. n«4r. brilbnt, ganii de Kin^s fH»ils dressés, p^-u
serrés et d'une puU*sc4*nce p^Hi dm se. dispa-
raissant par plaa*s, plutûl nn-, fumn^' de i«*il> ^ ^
na\es. dorés, couchés. ass«*z l«>Dgrs. T^i** d**ns«*- A
uient et fortement piuictutV. I*ri«tbi*ni\ trans- ( .\
versai, plus rétn'Ci «'ii avant <]u'a b liase.
arrondi et reb<»rdê sur les rôi/'S. c«»u\ert d une
l>oncluati«in très Une et tn-s d^use, «^ntn'mt^ltn-
de piiints rares et ass^z furls sur If disi|u»\
plus n4»mliivux et plusf(*rts sur l**s côtcs. Kimis-
s«»o en triangle curviligne. Kl>lres plus brsri*<
à b liase que le prolliorax, un |h;*u uiiâusd'inif
1«HS t*l denii«* aussi longs i|u»* larges enst'iiiMt*. ,v^^ ^ ^— ..
aciiinint*s ens^^nhl** au s««mmi*l: f*iiiiotnnti«in ^^
ntille sur !«• disqut*. dis|His«V ♦•n lignes |»"n n*- ^^^- *
giilières sur les Ci*»lês et au H»miiKM; i^'inis
gr«»s. enfoncés, fnssifnrnies, s^-iTt'S dans b jKirti«* npicali*. Profil des
élytres fiirmant une courltun* m- OiMititiinnnt |»as c«'lli* du pr<»thorn\.
ass4*z accenliit'*e sur Ir disqui*. a><#'7. f«>rlfnient d»'Tli>tMlans l:i p;irlii»
apirale. Pattes bnin de |Hii\. — Y\». 4
riK-tniHir. l'n indÎAidii pris a l.ifHi uii'trr> d'.iltitnd*' v\\ b.'itlaiil dfS
licancbes mort«*s. Tup^ nu Musimiiii d«' Paris.
HETEROGERIDAE
Meler^rera» Maindronl n. sp. nhlnngux, sut rnim-rus,
tiigrVn rufu-mncuhitHs, puhr tfrisfa ifxtiinx: mujulif pnstirix pmthn-
i'arh mmijimiti* : wtivgiui* niitin, ft nn*julis mtttris /♦!/«»-/ mxW>. rlffitts
htiud MtriattM, ttfHte pMiirtatix. rhujuln ehjtrv in tlisnt tpninfii^' rtifi»-mn-
ruhiUf, maenlis miuiniif^ hitfiihiis im/in; xtms ImuniiUha^ /i/^'/ /i.<^
xutmri» mHaxUrnaUiHx maHiffstts. - l^nuij. i I J imll. — iltilntnt nt
nuhHi'hii* ptnitimùiH is.
346
A. Grouvellk.
ObloDg, assez convexe, assez large, noirâtre (lorsque la coloration
est bien développée), taché de roux, couvert sur la tête et le prothorax
d'une pubescence feutrée, noirâtre, devenant grise
sur le devant de la tête, et sur les élytros d*une
pubescence grise, courte, assez serrée. Angles
postérieurs du prothorax rebordés ; angles anté-
rieurs et bord antérieur bordés de roux. Élytres
environ une fois et deux tiers aussi longs que
larges ensemble; chacune avec cinq petites taches
dîscoïdales et une bordure marginale rougeâtre;
i^ tache, oblongue, oblique, dans la région hu*
méraie, f^ ei^ placées un peu en arrière de la
i^ sur une ligne légèrement inclinée, Texterne
parfois réunie a la bordure marginale; 4« tout à
fait discoïdale^ (^ allongée, apicale, réunie à la
bordure marginale, celle-ci étroite sauf vers le
2« tiers de la longueur de Télytrc en partant do
la base, où elle est soudée à une tache allongée,
subrectangulaire. Pattes rougeâtrcs, tibias anté-
rieurs plus foncés, garnis extérieurement de 10 épines. Sutures meta-
stcmalcs marquées. Stries fémorales ouvertes. — Fig. 5.
Pondicliêry. Deux individus pris en juin dans le sable littoral de la
rivière de Cholambar. {Types au Muséum de Paris.)
Fig. 5.
Heteroccros eonfasa^* n. sp. — Obhiigo-flonyaius, coiivfxus,
nilidulux, puhe ijnaea brevique restituai, ruf(hfennigiiiewty nigiv-fun-
coque vanegatus: capite nigro-relutino, margine nntico albido-eiliato;
prothornce parce piloso,, transverso, avtice posticeque angustato, dense
puiictatojufusrato, Interibus et regioneanie scutellum rufa-ferrugiiteh ;
Interibus arcuntis; angulU anticis obtusis,posticis ivtuiidatis; basiar-
cuata, marginata: apice albido-^iliato ; elytris ragefusro notât is ; striis
femoralibm npertis, suturis metasternalibus mnnifesth. — Long.
:i mill,
Oblonj:. allonjré, con\('x«», un jmmi brillant, couvitI d'une piibes-
concf noiro, foulnV sur la tiMr, «^Tisàlro ol courte sur le prothorax,
roux-ferruîrineux, varie de noir et de hrun plus ou moins accentué.
Antennes brun-rougeàtre. Bord anlérieiir de la tête (rangé de poils
blanchâtres: de chaque côlé,conln» les yeux, une toutTe de poils dressés
également blanchâtres. Prothorav. densémenl pointillé. n(»iràlre avec
les marges latérales et la région anté-sculellaire d'un roux-ferrugineux,
Coiéoptères rlavicornes.
347
environ doux fois plus large que long, rétréci au sounuot et à la has(\
arrondi sur les côtés; angles antérieurs obtus, posté-
rieurs arrondis; base arquée, rebordée . Éh très envi-
ron deux fois aussi longs que larges ensemble, vagni*-
menl tachés de brun suivant un dessin, contprenant :
une bande suturale, une bande basiiaire discoïdnle,
venant se souder obliquement avec la bande suturnle
et dilatée extérieurement à Textrémité; une bande
anté-apicale transversale, n*atteignant pas le bord In-
férai, dilatée à Textrémité. Plaques fémorales posté-
rieures ouvertes; sutures métasternales marquées.
Pattes testacées. — Fig. 6.
Pondichéry. Mahé. Deux individus. Celui de Mahé
a été pris en juillet dans le sable, au bord de la ri^ière, relui de
Pondichérv en août à la lumière.
KiK. «.
NiiTA. — La ligure 6 représente un insecte à ci>h»ralion plus eoiii-
|ilète étudié postérieurement à la rédaction de la description.
VOYAGE BE H. MAURICE MAINBRON
DANS L'INDE MÉRIDIONALE
(Mai à Novembre 1901}
3* Mémoire.
ANTHICIIIES
par Maurice Pic.
lleeyaotarsvs aoUiUis sp. nov. — Oblfrti^M, sat conpfanm,
capite lato, M. obliquemaculato Mars, mlde affinis , ab iUo differt elg-
trorum macfêla posteriore latiore macutae icutellari caiijuneta, — Long.
f mill. — HaMut in Uitore marU malabarkae.
Oblong, assez convexe, orné d'une pubcscence claire, soyeuse et
dense, testacé avec les élytres pâles maculés de noir; antennes et
pattes d*un testacé pâle. Tète large, yeux noirs; antennes un peu
épaisses, pas très longues; prothorax très large, étranglé vers la base,
muni d'une corne robuste et peu dentelée; élytres pas plus larges que
le prothorax, peu longs, presque droits à la base, un peu élargis vers
le milieu^ ornés d'une macule basale scutellaire et d'une large fascie
poslmédiane, celle-ci étroitement réunies près de la sulure. Pattes
grêles, dessous du corps testacé.
Voisin de obliquemaculatus Mars (ex descript.) et s'en distinguant,
au moins à titre de variété, par la macule postérieure large et de plus
réunie à la scutellaire.
Espèce littorale, qui parait peu commune. Sables de l'estuaire de la
rivière de Mahé, tout près de la mer, 2 juillet 1901. — L'individu
type appartient au Muséum de Paris.
- M. dorsovarius Fairm., Mahé. — Espèce commune sur le littoral
de Mahé, dans les sables, autour de vieilles palissades, sur la rive
droite de l'estuaire. Elle vit enterrée et court avec une extraordinaire
rapidité. La coloration des individus, très claire sur le vivant, s\»bs-
curcit considérablement après la mort. — Onze individus dans la col-
lection du Mus(*um de Paris.
Anthkides. 349
WorwKÈÈeowmmm semlopaeiis sp. nov. — Validus; griseo pu-
beseem, $ubopaeu$, elytris 9ubttitidi$; tegiocfa-feèrugineus, elytris pos-
tice infuicatii, pronotodente punctato. — Long, 4-4,3 miil. — Habitat
in regiane pontictriana.
Peu aUongé, robuste, pubescent de gris, avant-corps subopaque,
élytres un peu brillants, testacé-rougeatre avec les 2 3 postérieurs des
élylres et Tabdomen, en partie, foncés. Tête grosse, un peu arquée en
aiîrfère, densément ponctuée, yeux gris; antennes assez longues, rous-
sâtres mais rembrunies au sommet; prothoraz peu long, fortement
dilaté arrondi antérieurement, droit sur les côtés de la base, densé-
meiil ponctué, élytres d*un testacé roussàtre à la base, noirs sur le
reste, plus larges que le protliorax, à épaules marquées mais arrondies,
tronqués au sommet, modérément ponctués, ornés d'une pubescence
brillante, condensée parfois sur la base et sous forme de fascie trans-
versale après le milieu; pattes robustes, d*un testacé roussàtre, cuisses
antérieures d munies d'une dent assez longue et pointue ; pattes parfois
un peu obscurcies.
Espèce des plus distinctes |»ar la ponctuation dense de son avant-
corps (ce qui le fait paraître opaque), en même temps que par ia co-
lontion claire de cette partie.
Coromandel, régions aridus. Pondichér> , 15 aoiU;Genji, 15 sep-
tembre 1901. — Trois individus dans la collection du Muséum de
Paris.
F. brahminns Laf., rar, — Pondichéry. L'individu unique, pris à
la lumière dans la seconde quinzaine de juin 1901, appartient au Mu-
séum de Paris.
F. MalBdroBl sp. nov. — Tenuis, elongatus, nitidas, fenugineo-
te$taeeug, pubecinerea indutus: eh/ tris nigriM, fancia basali lut en or-
naiii, — Long. 3^6- o mitl, — Habitat in ipontirerianis sulfurbiif.
Étroit et allongé, brilbnt, |Hibesceiit de gris, avec des p4.»ils dressés,
testacé rougeâtre, les él>tres noirs, orné d'une fascie jaune basalv
arec leur base plus ou moins roussàtre. Tête longue, très diminuée
derrién» les yeux, ceux-ci gris; antennes longues «'l grêles, U^stacées;
prothorax plus long que large, peu dilati'* en aNant, droit sur les cotés
de la base, en partie densément ponctué ; élytres allongés , à épaules
un peu eiïacé(*s, subarrondis au soninit*!, n(»irs, ornés ù\\nv faseie
claire, presque droite, placée |»rês de la basr (jui est ordinairement
rembrunie; pattes testacées, longues, cuisses antérieures (j munies
d*une dent assez courte et large.
3B0 Maurice Pic.
Voisin de F. braminus Laf. ou mandarintês fibh! et cantctérisé par
la forme très allongée du cofps* la dent fémorale des (S rohuste, peu
loingue.
Espèce commune à Pondichéry au mois d*août, en battant les
Porchers et autres arbres; quelques individus prisa la lumière. Sept
exeoiplaires, collection du Muséum de Paris.
. Antliiciis matetiarensis Pic {car. lateniger Pk). — Coro-
mandel et Malabar. Deux individus appartenant au Muséum de Paris,
pris à la lumière. Juillet (Mahé); septembre (Gidnji).
▲. commimtimMmla Fairm. = Itmgiifennu Dcsbr. = flavister^
nuê Mars. = crinitui Laf. variété. ^ Quatre individus pris à PDâdl'
chéry, en juin, à lillumière. (Muséum de Paris.) '^ . -
▲. oiinitus LAf., var. «nftnoiatas var. nov. — Un individu
pris à Pondichéry, en août. (Muséum de Paris). — Il se caractérise par
sa coloration roussàtre, élytres assez courts, noirs, avec. une faieie
.médiane antérieure oblique ne couvrant pas la base. .. ,)
Diffère de erinittu Laf., par Tabsence de macule postérieure sur les
élytres.
▲. misellns L.af. -^ Variété.
Un individu pris à Pondichéry, en août, à la lumière, (Muséum de
Paris).
A. sabcruciatns Fairm. — Variété, t- Mahé (juillet), PondicWTy
(août); deux individus. (Muséum de Paris.) ^ .
A. aryentatai» sp. nov. — Sut eloiigatus, niger^ nitidisshnus ,
pube argentata indutm mnculin aui fasciis signante latera prothoracis,
basim et apicem ebjtrorum. — Long, .*?,.» mill. — Habitat in montibwt
}iilghiriis.
Assez allongé, très brillant, noir, à pubescence argentée condensée
en fnscic ou macules sur' les côtés du prothorax, pri^s de la base et à
TexU'émité des élytres. Tête très large, tronquée en arrière, presque
lisse; antennes noires, peu longues, assez grêles, un peu épaissies à
rexlrémité; prolhorax pas plus long que large, subangulousement di-
laté en avant, obliquement rétréci ensuite, brillant sur le disque et
orné de chaque côté d'une longue macule de pubescence argentée, celle-
ci prolongée jusqu'aux angles antérieurs; élytres longs, un ptni plus
larges que le prolhorax à la base, un peu élargis après le milieu et
ensuite assez rétrécis, subanguleusemenl arrondis au sommet, forte-
AHtkieides. im
ment et éparsomont ponctués, ils portent une bande de poils argi^nti's
placée peu loin do la base et environ le tiers apical garni de même pu-
bescence; pattes foncées, assez longues.
Sans doute, voisin de indicu^ Pic {funérarium Fairm.\ mais plus
foncé, pubescence autrement disposée. Cette ospi'ce est des plus cu-
rieuses et d*une forme très particulière, son protborax rappelle un |mhi
celui de P. testaceoguttatut Fnn., les macules pubescentes latérah^
en moins.
i'n individu pris à Coimoor (Nilgliiris] à 1300 mètres d*altitude, tin
juillet. La saison avanct^e expli(iue la rareté des Anthicides de cette
région montagneuse où ils doivent abonder en avril et en mai. (Muséum
de Paris.)
▲. immatnrus Laf. — Je rapporte avec doute à cette espî'ce un
Individu pris à Mabé en juillet. (Muséum de Paris.}
▲. floralis L. — Esi^èce répandue sur le globe. — L(»s deux indi-
vidus pris à Pondichéry en juin et en août, à la lumière, dilïïTent un
peu du ty|)e. (Muséum de Paris.)
A. l«oiiinel Pic var. ou sp. nov.? — Espèce à reroir,
i individu^. Pondicbéry, juin. (Muséum de Paris.)
A. (Leptalens) delicatulus Laf. — Mahé Juillet), un individu;
Pondichér> (juin et aoiU), deux individus pris à la lumière. (Muséum
de Paris.)
A. monstrosicornis Mars. — Quelques individus des deux sexes
de eetti* remarquable espéc(^ pris à Mahé, en juillet, à la lumière, au
bi»rd de Testuaire.
A. llaarilll nov. sp. — Hiifescens, elijtrh iiifuscntis, imnim ni-
HduHy t'inerfii-puhnrfnn ; pruthornce uinjusiaio , eliftrîs lutis^ sat hrevi-
hu»; capitf eUmgnlo, tienne et vnlde punctato, — Long. :i milL — Habitat
in regione pont ire riana,
Hnussâtre avec la majeure partit* des éhlres foncée, pulxsoriit d«'
gris fl peu brillant, avant-corps relaliv(»ini'nt étroit: élytres très l.irgrs
tassez courts. Tète longue, pru diminuée derrière les \(MI\ <*l ar(|iiér
au stimmet, fortement et assez dens(''ni(>nt ponctiiéi', yoiix noirs: an-
t4*nn(*s testacées, pt'U longues, îJ:réli»s avec li's trois dfrni^Ts artirles un
p4Mi épaissis; proth(»rax plus long que large, peu dilaté v\\ avant.
prt*sque droit sur los cotés d<* la hase, à ponctuation forte et assez
dens4*; élytres oblongs, bien plus larges que le prothorax, à épaules
(
SSt- Maurigb Pk. — Anihieidei.
marquées mats arron^es, subarrondis au sommet, à poactuatioB lorte
et assez rapprochée, ces organes foncés, rougeâtres seulement au
milieu de la base, ayant un enfoncement distinct et étroit vers Técus-
son; pattes testacées, moyennes; dessous du corps roussâtre avec Tab-
domen en partie rembruni.
Rappelle A. uituiatHi Laf. et espèies voisines dont il se distingue, à
première vue, par les ély très* bien plfe» largos' proportionneliement à la
forme de l'avant^xurps, la coloration, l'impression scutellaire, -etc.
Dédié à M. Maurice Maindron. L'individu type pris à Pondichéry, en
Juin, appartient au Muséum de Pans.
Oohthenomiis indiens La! . — Un individu pris à Pondicliàry, en
fuin, dans le jardin colonial. (Muséum de Paris.)
Hylophilus mfotestiuseiis Pic. — Mabé, deux Individus (juillet
1901). L'un pris à la lumière, l'autre acheté a des chasseurs indigènes.
(Muséum de Paris.)
NOTICE NÉCROLOGIQUE
SUR
FRANCISQUE 6UILLEBEAU
par E. Abeille de Perrin ('].
Uentomologio a perdu, en Francisqno Guillebeau, un de ceux qui
portaient son drapeau avec le plus do sûreté de main. Tous ceux qui
Tont connu remettent en lui un collègue des plus sympathiques. Que
dire alors de ceux qui furent ses amis, de celui qui écrit ces lignes at-
tristées, et qui, honore de son affection, la lui rendait profondément?
Désigné par la Société pour vous retracer cette vie si bien remplie, je
tncherai de le faire aussi brièvement et aussi simplement que me le
permet mon émotion.
Né en !82!, F. Guillebeau, après des études brillamment commen-
cées h fi} on, dans Tlnstitut dirigé par M. Guillard, dut interrompre son
éducation pour raison de santé. Parmi ses camarades, trois surtout
s*adonnaient comme lui à Tentomologie : son frère Simon, Claudius
Rey et J. Felissis-Rollin, mort à Paris il y a dix ans, et qui fil. pendant
un temps, partie do notre Société. Ce fut dans ce milieu que germèrent
le penchant et Tamour do Guillebeau pour THistoire naturelle. Mais,
homme exact avant tout, il subordonna ses goilts aux exigences du
commerce dans le(|uel son père le lit alors entrer.
Vers 1842, il se tîxa momentanément auprès de son frère aîné qui
s'occupait d'exploitation agricole dans le canton de Fribourg [Suiss*?).
n s'y maria en 1844.
Puis, viKilant se créer une situation indépendante, il revint à Lyon,
où il s*établit pour son propre compte dans l'industrie de la soi<», iwvc
son frère Simon pour associé. Leurs affaires prospéraient à souhait
quand survinrent les événements de lRi8, qui donnèrent au conmierce
lyonnais en gi»néral, et à celui des deux frères en particulier, une fa-
tale secousse. De tous côtés éclataient des faillites cpii arlie\èn'nt d'é-
branler leur maison. Malgré les exemples qui les entouraient, et plutôt
que de compromettre, si légèrement qjii' cr frtt, la fortunt^ d'autrui, les
Guillebeau préférèrent sacrifier leur position et leur avenir : pas un
(1) Cette notice, enfoyéc depuis pluftit'urs années, avait été égarée. A\ant
eu le booheur de la retrouver, nous roua sommes ciniirt'usés de la publier et
de rendre ee dernier bommaKe à noire Collègue. {Sote du Secrclairc. )
Ann. Soc. Ent. Fr., lxxii iflKKii. i»
354 Ë. Abeille de Perrin.
centime apparteDant à leurs concitoyens ne resta en souffrance un
instant. Mais cet acte de probité presque héroïque, eu égard aux dures
circonstances dans lesquelles il se produisit, obligea la maison Guille-
beau à s'arrêter défînitivement.
De 1848 à 1856, notre collègue passa son temps, d'abord à Laupen
(Suisse), puis à Lyon ; puis enfm il se décida à accepter aux Dombes,
à 40 kilomètres de Lyon, Texploitation d'uno propriété de 100 hectares
appartenant à un autre de ses anciens condisciples, M. Rapou. Ce fut
là que s'écoula le reste de sa vie. Sa santé ébranlée par ses occupa-
tions trop peu variées à Lyon, Tamour qu'il eut toujours pour l'exis-
tence champêtre, enfin son goût pour les insectes et la facilité plus
grande de le satisfaire, furent les raisons dominantes de cette décision.
Pendant plus de quarante ans, il vécut dans le recueillement de la grande
campagne, entre sa femme et ses enfants qui l'adoraient, au milieu des
soins agricoles et de l'administration non seulement de ses terres, mais
du pays tout entier.
En effet, la commune du Plantay, où était située sa propriété, eut
l'heureuse pensée de l'élire maire dès 1858, et il remplit ces fonctions
d'une manière remarquable pendant dix-sept ans. Il y adjoignit même,
douze années de suite, celles de suppléant déjuge de paix à Chalamont.
Jamais administration municipale ne fut mieux dirigée. La grande
question, la question vitale du pays était celle du dessèchement d'un
sous-sol marécageux qui avait fait des Dombes une station des plus in-
grates et des plus malsaines. Il s'attacha avec une ardeur opiniâtre à
Tassainissemenl de cette contrée : brochures bourrées d'arguments, ar-
ticles de journaux documentés, pétitions nombreuses, tout fut mis en
œuvre par lui. Grâce à cette poussée aussi active qu'intelligente, grâce
aux mesures qu'il sut provoquer et qui, petit à petit, vinrent perfec-
tionner les résultats obtenus, exploitations spéciales, en particulier par
les Pères Trappistes des Dombes, boulevorseraent du sol par la cons-
truction de la voie ferrée, travaux de toutes sortes pratiqués dans un
but unique et constant, le pays changea d'aspect; la salubrité, la vie,
se développèrent enfin sous l'impulsion puissante de Guillebeau. Hon-
neur à son énergie et à sa persévérance, qui lui donnent droit à l'éter-
nelle reconnaissance de tous!
Sa haute compétence dans les choses de l'agriculture, sa connais-
sance approfondie des coutumes locales et surtout la droiture de son
caractère l'appelèrent souvent à prononcer dans les contestations fré-
quentes qui surgissaient entre propriétaires et fermiers, et toujours ses
arrêts oflicieux furent accueillis avec déférence et soumission. Pour
faire régner autour de lui la paix et l'équité, il savait prendre sur les
heures de son traTail personnel ou de >e$ repos dêiâ ccourtês. Infati-
gable et toujours sur la brèche, il Teillait en m^me temps sur sa fa-
mille de plus en plus nombreuse, car sa femme lui donna neuf enfants:
mais ses intérêts personnels passaient apn^ ceux des autres: et si b
furlune n*a pas mieux ivpondu à ses efTorts. il faut ortainement Tim-
puler à son dévouement inlntc^rrompu à ses conciu>>ens et à la cbosi^
publique.
Une preiiTe, en passant, de sa rare énergie. En 1838, pendant qull
surveillait le fonctionnement d'un bache-paille actionné par deux cou-
ples de bœufs, sa main gauche fut saisie par les bmes de rinstrumeni :
quatre doigts tombèrent coupés et b main entière fut broyée. Il eut le
courage d'arrêter le manège et de commander un mouvement en ar-
rière qui dégagea le membre mutilé. Les souffrances quli endura pen-
dant de longs jours furent efTrayantes. ainsi qu'il mVn faisait laveu :
mais, grâce à sa résistance et surtout à sa dureté* envers lui-même, il
parvint à conserver ce qui restait de sa main et à le S4»ustniire aux
docteurs qui voubient pratiquer Tamputation. Telle quelle et einploytV
avec adresse, sa pauvre main estn.»piée put encore lui rendre de grands
services et notamment être utilisée à maintenir sous la loupt^ les ohjets
qu'il examinait.
L'agronomie et les intérêts de sa région rempliri'nl ainsi quarante ans
de sa vie. Parvenu à la vieillesse, nous admirions cette constitution ro-
buste qui lui permettait des fatigues parfois trop fortes |K)ur les jeunes
gens. Nous esp<»rions que longtemps encore cette santé exceptionnelle
le conserverait à notre amitié. Vn événement inattendu vint déjouer
tous nos calculs : sa femme, la chère ci^mpagne de ses travaux connue
de ses épreuves, lui fut enlevée après une courte innlndie. Il se raidit
contre ce coup terrible; mais b blessure lavait atteint au ctiMirl A
partir de co jour, je compris que sa nnturr si birn tn^nipée était brisée
et que nous devions nous préparer à la douloureuse séparation, t^uip
surcoup,rmt1uenza.le retourde\ieuxacc(*sde lièvres, It» ralentiss<'in«MU
du Cflpur, enfin un mal cruel achevèrent dr le terrasser. Vers le niilieu
d*aoAt, il s*alitait, et dix-sept jimrs après, dix-sept jours de dojileurs
atroces qu'il endura avec ce stoiscisnie chrétien qui fut la caractéristltun'
de toute sa vie, il s'éteignait entre les bras de ses enfants, laissant der-
rière lui le souvenir inelTaeable de S(*s grandies i|uniités et la trace de ttuit
le bien qu'il avait accompli.
Malgré le peu de place qui nfest accordé dans nos Anualfx, je n\'ii
pu, on le comprendra, in'eiupécher de retrari»r une pareille existence.
Je Fai bit à grands traits; mais comment (kissim* sons silynci» de tels
exemples? On me [Kirdonnera d avoir oublié, en apparence, renioiui»-
dS6 E. Abeille de pEtiRm.
logie pour ne parler que du rôle familial oX social de mon ami. J'ai
donc encore le devoir de rappeler aussi le savant qu'était Guillebe^u,
et je suis à mon aise pour aborder cet ordre d'idées.
Beaucoup de nos lecteurs Tout connu et par conséquent apprécié ;
tous l'ont estimé. A ce point de vue spécial, où rencontrera-t-on plus
d'amabilité naturelle, plus de véritable modestie, plus de complaisance
unieàunsavoirréel et profond? JeTaidéjà dit: tout jeune, en compagnie
de ses camarades de pension, il récoltait et classait les insectes. Plus
tard, aidé des conseils de Poudras, de Rey, de Mulsant, ses familiers, il
se livra à une étude plus approfondie des Coléoptères, et, dès 1854, nous
voyons apparaître, sous la raison scientifique Mulsant et Guillebeau, qui
trahit la main dirigeante de Guillebeau seul, des descriptions d'Ëlaté-
rides inédits, insérées dans les Annales de la Société Linnéennede Lyon.
D'intéressantes découvertes et publications suivent de près ces débuts.
A son installation au Plantay correspond une période de silence en-
tomologique, nécessité par son rôle social dans ce pays. Jamais cet
homme de bien n'hésita entre un devoir et un plaisir, si légitime, si
justifié que celui-ci pût être.
A partir de 1878, Guillebeau, rendu à une liberté relative, se livre
aux goûts de sa jeunesse. Il visite divers départements français, par-
court le littoral de la Provence, où j'ai le plaisir de le recevoir et de l'es-
corter; enfin il pousse ses explorations jusqu'en Suisse et en Autriche,
De chacun de ses voyages, il rapporte matériaux et observations. Ses
relations avec les savants de tous pays naissent et se multiplient cha-
que jour. Sa connaissance parfaite do l'allemand lui permet de com-
prendre à livre ouvert les œuvras nouvelles allemandes et autrichien-
nes. 11 publie même des traductions de monographies entières et nTiésite
pas, pour épargner un labeur à ses amis (je puis en rendre témoignage),
à leur envoyer, souvent sans en être sollicité par eux, des traduc-
tions de dix ou vingt pages, utiles à leurs recherches. De toutes parts,
les insectes à déterminer pleuvent chez lui et viennent fatiguer sa loupe
et sa complaisance pourtant presque inépuisable. On se demande com-
ment sa correspondance ne suffisait pas à absorber tout son temps?
Mais là où rétonnement nous saisit surtout^ c'est lors(|ue nous voyons
ses remarques, ses descri()tions adressées à la fois à je ne sais combien
de Revues dilTérenles, à la Société Eutomologi(|ue de France, à la Revue
Française d'Entomologir, à V Échange, à la Société des Sciences de l'Ain,
que sais-je encore? La liste de tous ses travaux, marqués au coin de
l'étude la plus minutieuse, et surtout la plus consciencieuse, serait lon-
gue à dresser; tous, nous en avons profité et les avons sous les yeux.
Ses notes nombreuses sur les Psclaphiens, sa monographie de la fa-
yoike nécrologique sur F, Guiliebeau, 357
mille peut-être b plus difficile qui fut jamais : l<^ PhaUtrride$, sa tra-
duction, aTec adjonctions et rectifications, dos Luperidn^ le catalogue
des Coléoptères de l'Ain, sont les principales de ses œuvres imprimées^
Son 041 merveilleux (car, malgré son àgi^ avancé, qui n*a constaté
comme moi Texactitude des détails quMl lui ré\ était?}, son leil plongi^ait
dans les secrets de structure les plus infintos. Quand (lUillebeau si-
gnalait les formes diverses des appareils recouvrant les organes mas-
culins des Eupleclidex, peut-on S(* défendre d'un étonnemont admira-
tif? — Mais tout cela, vous le savez et le pensez comme moi, mes
chers collègues, et il me parait inutile d'insister sur ces points.
Cette somme énorme de travail nous a livré bien des études dont
nous bénéficierons longtemps. Les types des nombreuses espèces nou-
velles décrites par M. Guillebeaû sont tous dans sa riche aillection {*);
espérons qu'elle tombera dans des mains qui sauront l'entretenir et en
faire profiter les autres.
Je termine par une note utile à connaître et que je ne veux, ni ne
dois passer sous silence. Vn de nos confrères a dit, dans un article né-
crologique inséré dans le journal L Échange, que « M. Guillebeaû
n*a manifesté aucune intention au sujet de la destination à donner à su
collection ». C'est exact en général; mais j'ai étt» l'objet d'une excep-
tion bien flatteuse pour moi : au cours de sa dernière maladie, dans
un de ses suprêmes entretiens avec ses enfants, Guillebeaû a déclaré
sa volonté de me laisser ses Pselaphienx et ses Scydnifnifn», Ce legs pré-
cieux me touche encon» plus \ivement quand je me rappelle que c'est
à l'occasion des insectes de ces familles que s'établirent entre nous les
relations inoubliables qui nous ont rapprochés pendant tant d'années.
Ce sont encore les mêmes insectes qui ont reçu les derniers coups de
loupe de mon ami.
Ai-je l)esoin de dire que je les conserverai pieusement autant pour
moi que pi>ur ceux qui auront besoin de les consulter à un titre quel-
conque? Je remplirai en cela les intentions de celui que tous nos col
lègues rejetteront, et que, moi, je pleun»!
10 décembre 1897.
(I) Depuis cette époque, M"' Pauline, fille de notre roU^gue, a fait don à
notre Sociélé, tant en son nom qu'au nom de ses fr(M'(>H, sous les IMialarrides
non paléarctiques de la collection de son p^n\ La totalité de crtte colle<:lion,
privée seulement de cette |)artie et des Scydménidcs et IV^elaphides, a été ac-
quise par notre collègue, M. de Frémin? ille.
HYMÉNOPTÈRES DU CONGO FRANÇAIS
RAPPORTÉS PAR L'INGÉNIEUR J. BOUYSSOU.
MELL.IFERA
par J. Vachal (Argentet).
M. ringénieur Bouyssou ayant, à ma demande, chassé des Hyméno-
ptères pendant son séjour au Congo, j'ai examiné ceux de ces insectes
appartenant au groupe des Mellifera Latr. (Apidae lato sensu, Apoidea
auct. récent.). Sur 91 espèces, 59 m'ont paru nouvelles. Six autres es-
pèces sont venues en apparier autant décrites sur un seul sexe.
M. Dupont, directeur du Musée Royal de Bruxelles, ayant bien voulu
m'accorder la faveur d'examiner les Mellifères du Congo rapportés par
des officiers ou fonctionnaires belges, M. Se vérin, aide-naturaliste, a eu
l'amabilité de me les expédier.
Ces matériaux, et quelques autres personnels ont porté à 104 le
nombre des espèces supposées nouvelles, dont 24 du Musée Royal de
Bruxelles, outre celles communes à cette collection et aux chasses de
M. Bouyssou, et 20 de ma propre collection, non rapportées par lui, et
à 141 le nombre total dos espèces examinées. J'ai mis tous mes soins
à cet examen et j'espère cpie ce travail sera une utile contribution à la
connaissance de la faune hyménoptérique africaine inlertropicale.
Au moment où j'achève ces lignes, j'apprends que M. Joseph Bouys-
sou est décédé à N'Kogo le 21 mai 1903.
Ce pionnier de la civilisation est mort au champ d'honneur.
Argcntat (Corrèze), 25 juin 1903.
HTMENOPTERA MELLIFERA Latr.
Familia unica : APIDAE.
I. Subfamilia : Apinae.
Scctio : Apinae scoales.
1. Gen. AplM 1^.
1. Apis Adansoni Latr.
Nombreuses ouvrières de tout le (iabon.
Hessembh' à la v (pianl à la couleur ; et quant à la lornio diffère
Hyménoptères du Cotigo français. 359
à peine de À. meUifiea (5 par le sillon interoculairc moins enfoncé et
Tangle supérieur du front moins aigu. — Long. 13 miU. ; al. 12 mil!.
1 (5 du Sénégal, ma coll.
2. Apifl anicolor I^atr.
Quelques ouvrières du Gabon.
II. Gen. Mellpona III.
1. M. (Tr.} cearlna? n. sp. — Nigra alis fuscis in cellula mediana
oigricantibus; labro, mandibulis,antennis subtus, onychiis plus minus
nilescentibus; faciès sub antennas, segmentis dorsalibus tribus apica-
Hbus pube brevi, grisea; vertex, mesonotum, scutellum, linea média
ventris setis ercctis nigris, lateribus ventris albo-sericeis. Opacula, mé-
dia basi segmenti medialis et segmentis dorsalibus i - 2 splendidis.
Mandibularum apex os versus bi-incisus. — Long. 8-9 miil.; al.
7-8 miU.
6 5 de N'Doro (Bouyssou X-XI 98), dans ma coll.; nombreuses v
4Tmangi (Ë. Wilverth IX -XI 96), au Musée de BruxeUes.
2. M. Bocandei $ Spin. (.If. tomentosa Fr.).
5 $ de Lambaréné et N*Doro (Bouyssou), ma coll.
3. M. (Tr.) oaooeiiAlfli ? n. sp. — Mgro-picea; mandibularum
medio, labro, margine clypei, orbitis internis anguste, scapi basi, te-
gulis, litura laterali mesonoti, scutello fere toto, onychiis, et basi sog-
mentorum (in 1 - 2 interrupte) testaceis.
Faciès sub antennas nuda lucida; vertcx, mesonotum et scutellum
pilis rufo-fulvis erectis. Alae fusco-hyalinae. — Long. 7,o-8 mill. ; al.
6-7 mill.
Diiïere de M, Bocandei par la face sous les antennes et l(^ dos de
Tabdomen gbbres, par ses octales post. plus éloignés entre eux que de
VœW (dans Bocandei au moins aussi éloignés qu'entre eux), par sa corbi-
cule plus étroite et occupant les 3,4 apicaux du tibia (dans Bocandei à
p(*ine les 2/3), et |)ar les marques tcstacét^s de son tégunifiil.
2 7 de N'Doro (Bouyssou X-XI 98), dans ma coll.
4. M. (Trig.) arjthra v Schlett. — Var. a bout dr Pabdttmen noi-
râtre, scotura. 7 Jde YI)oro(Bou\ssou X-XI 98;. i v di' Sierra-Leonr,
dans ma coll.
5. M. (Trig.) togoensis v Stad. —2 v de YDoro (Bouyssou X-XI
98), ma coll., i v de N'Kogu (Bouyssou), au Muséum de Paris.
360 J. Vachal.
6. M: (Trig.) nebulata 5 Sm. — i Ç de N'Doro (Bouyssou X-XI
98), ma coll.
Var. à segments apicaux aussi rouges que lesbasaux. 2 Ç deN'Kogo
(Bouyssou), au Muséum de Paris.
7. M. (Trig.) OenoUl $ n. sp. — Nigra,abdomine rufo depressio-
nibus apicalibus nigris; maodibulis apice optime rotundato rufo,
clypeo flavo limbato. Caput, truncus, tibiae venterque albo hispidula ;
Prototarsi subtus rufescente scricei. Ocelli post. inter se magis quam
ab oculo remoti.
Scutellum basi lunulatim impressum. Segmenlum mediale fere ut
metanotum scabriusculum. Corbicula parum impressa vix ultra mé-
dium tibiae prolata. — Long. 5 mill. ; al. 4,5 mill.
Dédié au B. P. Denoit qui a rapporté de l'Ouganda 5 ^ au Mus. Boy.
de Bruxelles.
8. M. (Trig.)lendliaiia ? Fr. - 10 ? de N'Doro (Bouyssou X-XI
98), ma coll.
9. M. (Trig.) Braunsi J Kohi. — 14 $ du Bio Mouny (Bouyssou
pr. 98), ma coll.
10. M. (Trig.) BonysMonl Ç d n. sp. — Nigra, mandibulis, labro,
clypeo, scuto nasale, scapis, callis pro parte, legulis pro parte, et pedi-
bus luleo-lestaceis, pedo 3 plus minus infuscalo.
Lucida, laoviuscula, fere glabra. Alae limpidao, nervis pallidis.
OccUi post. magis inter so quam ab oculo remoti.
c5 Brevior, pede 3 ut solito angusto, facie minus pallida. — Long,
î 2-2,5; al. 2,2 milL
11 ï et 1 (5 du Rio Mouny (Bouyssou prinl. 98), ma coll.
11. M. (Tetrag.) dolichogaster Kohi.
Nombreuses ouvrières de Batah, Lambaréné, Lastourville, N'Doro et
Rio Mouny (Rouyssou IX- X 97, print. et VIII, IX, X, XI 98).
II. Subfam. : Mcf^aobUInae.
A. — Meoaciiilinae nidificantes.
m. Gen. llej^acliiio Latr.
1. - Grandes espèces noires, à ailrs hyalines à la base, ohsctn'es au
bout, ayant le segment luédiaire à poils blancs, et des macules
HffmimmpUm 4m CMft» frmmrmis, 361
épaisses de poOs bbocs sur les cÂlês des sefnneots 1-5: b brtxsse
■Dire au moins dans sa mciitiê apicale sooTent plus ou moins pâle dan>
SI moitié ou son tiers basaL
Les (5 ont tous b barbe spéciale du chaperon comme dans Jf. m^-
tentris Guérin. eiceptê celui de Jf. rrormta Scblett.
1. M. «ievexa ; :r d. sp. — ; Mgra. bbri basis fulTo. înter an>
tenoas, brunneo-fulTo, pleurai*, segmentum mediale et segmenluni
dorsale primum, maculae latérales angubtae segmeotorum 2-4, ft
bscîa apicalis segmenti quinti, alhido. scopae fiarte basali nik».
apicali nigro-pilusa. Maodibube loogae,acie apicali biv^i paolulum
oblique, dentibus in angulis et tertio juxta e\ternum contisruo. Cly-
peus maxima parte rétro devexus. btissime et recte emarginatus:
scutum nasale scabnim lineis Hevatis deorsum divergi^ntibus angu-
lam Impressum praetiente; vertex circa duplo loogior quam intor-
rallum Inter ocellos post.. linea tenul in medio lucida fere elovata.
Mesonotum et scutellum fere aeque puDCtis densis plus minus cod-
fluentibus ; at)domen basi sc^gmeoturum iDliTiuediorum sat omsso et
dense punctata, depressionibus tenuius sed donsius, segmento 4 kmù-
Mum lucidiorî, c^illis basalibus fiTo nullis. punctis attritis. Pn:ttot«nrsus
tgriseo-bninneo vestitus : prototarsus 3 fen* parallelus. — Long. 16-17 :
al. il-12mill.
i Ç de NTk»ni X-Xl 98 Bou>s>ou.
(S Fimbria brevis et densa suti niandibubs, barba clypi*i, pilis pos-
ticis, lateralibus et subp(»sitis tninci flavido albidis. in facie oigris io-
tprmixtis, in vertice atris. Mandibulanim scnipiT nigrarum carinulnc
vlx ultra inodium prolatac. Orbilao sursum f;To convcrgcntt^s. Moso
notum et scutellum punctis fiTe confluentibus, indo scabriusculn. Ab-
domen segmentis 2-3 punctis in basi sat crassis drnsisqnr. in
depressionibus parvulis donsissimis, 4 sat donsis minus impn*ssis. o
ohsoletis.
Tibia 1 apice. tarsi I nrticulis 1-4 femigincis.articMilis 1-2 paululum
deplanntis apicem versus tuboHMilo minuto instructis. Oxn nrmntn.
S4*gmeDtum dopsali* 6 pilis nigris. ojus Inminn ncuta mollo sinu:it:i
imprt*ssionom in medio prarbente. — Long. 12-1*); al. 10-12 mill.
3d de N'Doru X-Xl 98 .IVunssou;, dans ma coll. ; 1 ^^ dos» chuli^s dr
Sandia (Mucquerys}, au Mus. Huy. de Bruxelles.
2. M. DvpoBlI ? r5 n. sp. — Nigrn, in medio nbdtnninis lur(> obli-
qua ca<^io vagc lucens: faciès ni^ni pilosn, suturis btendibus chpei
et scuti uasalis exceplis pallidis, segmentum 5 liaud albo fasciatum.
I
I. Vaëhal.
Scopa idgn, Bed extrema basl paHida. Handlbnlae len atta Jf. 4^
opm. Clypeus norœalis, apice in medlo inter daos deatteuh» nt taite
et nele emugiDatus, nur^e emargiiuturM dujdlel ; longltudliuJlM'
rugatos, iD meffio baBisUiiea leaul cAerata. Orbltae sursam -fere etm*
Tergentes. Terlex len ut in M. devexa.
Ueaonotum et acatellum dense punctata, scuteUum cniwius, mela-
notum tenuins et densius, ambo iinguinosa.
Abdofflinia InterpuncHo laxJsdnia, Bed puncUs raris cna^. Proto-
laraus 2 castaneo restllus, 3 lere parallelus. — Long. Id-XO; al. U-
UmUl.
1 9 de N'Kogo (Bouysaou), au Huséum de Paris; S ? d'Uniangi (B.
WflTerth IX - XI M) et 1 9 des chutes de Samlia, rtvibro N' Garni (Hoc-
qucrys), au Huadc Koyal ds Bruxelles.
(5 A M. drvexa (5 aegn> distiogueada ; dlITert : Carintila Interna man-
dibulap uUra médium prolat.i, inter eam et marglnem extnnam ma-
cula sanguines; exlrt^ma l)a!sis flmbriae mandlbulanim pilla nlgreacm-
tibiis vel forsan traos \n\'.-^ coi]S[ricQam lamlnam appendicularem
mandibulaf! marginls prnebeiH ; mesonotum ungninoso-lucidum ut In
fcmina ; nbdominis dorsuni iiimctura rara craïsaque ut \a iemlna, in
segm<'Dlo 4 1ère niilla. — Long. 13-15; al. 11-12 mlU.
9 c5 des chutes de Samlia (Hocquerys), au Musée Boyal do Bruxelles.
Dédiée à H. Dupont, directeur du Musée Royal d'ttisloirc naturelle
de Bruxelles, à l'obligeance duquel je dois d'avoir pu rendre ce tra-
vail plus complet.
3. H. Kâalopt«ra 9 Schlett. — c Mandtbulae suhtus incisae deuta-
lae, clypeus sat rude puuclalus lutescenle myslaceus. Coxae annatae;
prototarsus 1 postice ciliatus et 3 sat graciles, intermedius pilis rulo-
brunneis veslitus. Se^uenti 6 lamina lere angulaUm projecta, 7 apico
lere pyramidali. — Long. 13-14; al. 10, 6 mill.
1 (5 de N' Kogo (Bouyssouj, au Mus. de Paris ; 1 9 et 2 cï des chutes
de Samlia (Hocquerys) , au Hus. Roy. de Bruxelles.
Ce (5 me parait être le même que Jf. mandibuUtta 3 Sm. ; si cette
opinion était londée, le nom de Smith aurait la priorll<^.
4. M. Bott^'ssoal 9 d n. sp. — Nigra, iucida, punctis sal densis
paulo impressis; mesonoto lucido prarsertlm in parte poslica, basi
scutelli impunciata luceulc, pteromatibus [auciorum quorunidam
axillis) canna lo-lu midis, nilidis.
C Fade quadrata, pube Ironlls nilula. Handibulac validae, aciei ao-
Hyménoptèreê du Congo français, 363
gulo eiterno bidentatae, medio modice angulatae. Clypous brevis,
coDvexus, molle et late sinuatus, carinula média polita. Prototarsus
3 paululum dilatatus, subtus convexiusculus. Scopa bas! nifa, apice
Digro. — LoDg. 16-17 ; al. 12 mill.
(5 Peminae similis, sed abdominis punctura magis impressa, seg-
meoto 5 apice albo fasciato. Barba clypei et cirro scuti nasalis griseis,
cirro segment! ventralis 1 rufescente; prototarsis anterioribus pos-
tice, prototarso 3 antice albido ciliatis. Tibia 1 et femur 1 subtus pro
parte rufa. Lamina segment! 6 par\a fere intégra, pilisnigris; seg-
mentis ?entralibus 2-3 et aliquando 4 ûmbria apicali alba.
Mucrone coiali nullo aut saltem inconspicuo. — Long. 13-14; al.
il mUl.
1 9 et 1 c5 de N'Doro, X-XI d8, dans ma coll., i 6 de N'Kogo au
Mus. de Paris, tous rapportés par M. Bouyssou ; 2 c5 des chutes de
Samlia (Uocquerys) , au Mus. Roy. de Bruxelles.
5. M. crocuta 9 Scblett. (= verisim. M, decermignata Rad , Jorn.
s€.Lisb.,1881).
c5 Feminae similis, s<'d punctura abdominis magis impressa. Mesi»-
slem! puncta, ut in femina, crassa fere transversa. Segmenta 4-5
apice griseo fasciata, ut vcntralia 2-3. Pedes simpiicos, mutici. La-
mina segment! 6 bteribus nulla, in modio prominula apice angusto
sinuato. — Long. 9-11; al. 7 -8,5 milI.
2 9 et 4 (J de N'Doro XXI 98, dans ma coll., 1 (5 de iVKogo au
Mus. de Paris (Bouyssou); o c5 des chutes de Samlia (Mocquerys), au
Mus. Roy. de Bruxelles.
IL — Espèces du groupe de M, coelocera Sm.
Ces espèces sont les plus grandes.
Lf*s 9 ont le chaperon tronqué droit au bout, mais avec une (letite
lentille a che\al sur le milieu du bord apical, quelquefois échancrt'e
au milieu; les mandibules à bord ouvrier large n'ayant que deux
dents à Tangle externe, leur bord au-dessus desdites dents non ou à
prine angulé vers le milieu. Le prototarse 3 presque parallèle. Elles tuit
b brosse rousse. I^s d ont les antennes un peu renflées en massue,
b mandibule armée d'un<* grosse dent triangulaire vers le milieu du
lH>rd externe, les bords de la fossette labi;de prolonjçés en dent \ers
b mandibule, la hanche antérieure année d*un long niurron aplati. 1«'
protolarse 1 dilaté plus pâle et la lame du si'gment <î prolongt'c de
clia<jue côté en une longue dent plus ou moins obtuse.
364 J. Vaghal.
6. M. stvppea 9 d n. sp. — Nigra, pedibus fusco-rufis, lutes-
cente griseo et ruîo pilosis.
Caput, iruncus, segmentum i fulvido-griseo hirsuta, pilis aliquot
brunneis in clypeo et vertice, segmentis 2-6 pilis sat brevibus apprcssis
rufis, in margine apicali fasciatim îulvescentibus. Alae fumato-hya-
linae.
(5 Macula basali mandibularum et abdorainis segmentis ultimis ru-
fescentibus. — Long. 9 20-22; al. 15-17 miU.; c5 18; al. 14 mill.
5 9 de Lambaréné, X 97 (Bouyssou) et 2 (5 du Sierra Leone,
ma coll. ; 5 9 du Sierra Leone et des chutes de Samlia et 1 c5 des
chutes de Samlia (Mocquerys), au Mus. Roy. de Bruxelles.
7. M. tricolor Fr. 1903 (») 9 (5- — A Jf. stuppea differt in 9 seg-
mentis 2-3 vel 2-4 nigro pilosis, fascia angusta apicali tantum grises-
cente, in c5 sogmento 2, vel 2-3 nigro vel nigrescente pilosis fascia
angusta apicali pallida, mandibulis, pedibus poster, et basi lala segmen-
torum ventralium nigris.
4 9 et 2 c5 de N'Doro, X-XI 98 (Bouyssou) dans ma coll., 1 cJ
d'Umangi, X 96 (Wilverth), au Mus. Roy. de Bruxelles.
ni. — Espèces ne rentrant pas dans les groupes précédents.
8. M. Iilseta ç n. sp. — Nigra, facie et verlice pilis nigris,
capitc subtus, Ihoraco suhtus et postico, sogmento 1 pilis iutescente-
griseis, segmentis soquentibus pube appressa rufa margine pallidiore,
scopa forruginoa.
Faciès quadrala, clypoo ijunclis sal raris, linea elevata longitudin.
lucida anle apicem obsoleta, margine iruncato in medio setis binis
munito, sculo nasali planato clypeum juxta polilo; maudibulae acie
magna dentibus duobus conliguis sat obtusis apicalibns in medio vix
rotundata angulata. Vertex, mesonotum et scutellum punctura con-
lluente scabra, in disco mesonoti transversim intricata. Alae fumato-
hyalinae, apice obscuriore. Prolotarsus 2 rufo-brunneo veslitus;
proloUirsus 3 sat angustus basi vix rotundatus; calcaribus obscure les-
laci'is. — Long. 18; al. 12 mill.
1 9 lie Lambaréné, X 97 (Bouyssou), ma coll.
Si son chaperon portait rappcndicc médian, elle paraîtrait appar-
tenir au groupe de coelorern, mais le milieu de son bord apical entre
les deux soies seniil plutôt un pou sinué.
Il: Celte es|>èce a été décrite par M. Friese (Zeitsch. f. Sysl. llyméiKipl.
HeTt III,aoâl 1903) pendant que le manuscrit était à l'impression.
Hyméfioptènes du Congo français. «365
9. M. tricliora 9 (5 n. sp. — Nigra, facie fulvidis, in Tertice,
dypei disco, mesonoli disco, segmentoruni 2-3 bas! plus minus
, DigirescentibuSy clypei marglne barba rufa brunnea, tnincoet segmento
primo albldo, segmentorum 2-3 fascia apicali, segmentis 4-6 rufo
pilosis, scopa rufa, basin versus obscuriore. Fcmora et partim tibiae
postîca pilis brevibus rigidis fore capitatis albis.
Alae f umato-hyalinac , basi dilutiore.
Mandibulae sericeae dentés quatuor praeter angulum internum
praebentes. Prototarsus 3 sat anguste trapezinus ; calcaria brunnea. •—
Long. 14-15; al. 11-12 mill.
(3 Quoad colorem similis, barba clypei luteo-grisea ; pilis brovibus
femorum posl. nullis; alis basi translucida. Lamina segmenti 6 rotun-
data in medio arcuatim sinuata. Segmentum ventrale 6 exsortum, in
triangulum obtusum, fere lacve. — Long. 13; ai. iO mill.
Cette Mégacbile, dont la coloration rappelle M. ch^^$orrhea Gers!.,
me parait être l'espèce d*Angola que Radoschkovsky a désignée sous
le nom de Jtf. chrysomelina Gerst. dans Jorn. se. Lisb., 1881.
5 9 et 1 d do N^Doro, X-XI 98, ma coU. et 1 9 do lYKogo (Bouys-
sou), au Mus. de Paris.
10. M. pyrrhothoraz 9 Schlett. (= verisim. M, unifasciata Rad.
Jorn. se. Lisb., 1881}.
2 9 de N*Kogo (Bouyssou), au Mus. d(' Paris.
11. M. exeiiA 9 c5 n* sp. — Nigra, mandibulis, orbitis, tempo-
ribus subius, trunco sublus et postice, segmentum 1, lateribus segmen-
torum 1-5 pilis sordide lutcscente-griseis ; vertice et mesonoto nigro-
bispidis; scopa fulva ad apicem rufescente, in segmento 6 parva,
aliquando obscurata.
Mandibulae magnae, acie tridontata, dente supero haud valido in medio
sito. Clypeus nudus, tumidus sed excavatus in medio marginis incisus,
inde bidentatus, dentés magis inler se quam ab orbita remoti. Scutiim
nasale planatum, nitidum. Mesoiiotum deusissime, scuteiium crnssiiis
ot sparsius punctatum, pteromnta lumida Wrc iinpuiuUita.
Alae fere liyalinae, apice infuscntae.
Prototarsus 3 sal latus inferne pn>pe basiu conv»»\us; calcaria tes-
lacae.
Abdomen sat dense punct;itum luridulum. — Unig. 14- lo; al.
Il mill.
(5 Facie fulvo-aureo, lateribus depressionuin seginentorum 2-4
366 J. Yachau
rufcscente-brimoeo, dimidio apicali segmenti 5, ot p«rte dorsali seg-
menti 6 tomento rufo vestitis. Segmentum 5 setis aigris inteormixtis.
Maadibularum margo externus basia yersus arcuatus inde aoguium
baso-externuDi liberum acutum in lana oris plus minus occultum
praebens. Lamina segmenti 6 iateribus rétro convergentibos in medio
arcuatim excisa, subtus foveolata et margine apicali segmenti in medio
paululum repando.
Segmentis ventralibus 1-4 tantum conspicuis. -- Long. 12-13; al.
9,5 milK
21 9 et 2 (5 de N'Doro X-XI 98, 2 (5 de Lastourville Vin-IX 98, dans
ma coll. ; 1 9 et 2 c5 de N'Kogo, au Mus. de Paris, tous des chasses de
M. Bouyssou; 2 9 de Lukungu (Haa$) et de Popocabacca (Loos) et 3 c5
de Boma (Tschoiïen) et des chutes d^ Samtia (Mocquerys), au Mus.
Roy. de Bruxelles.
12. M. marllaiiila n. sp. ?(5 — Mari M. eœesae simillirAus, differt :
segmentis 1-4 fascia apicali compléta aurantiaca, 5 omnino rufo-to-
mentoso.
(An mas M. pallida Rad.?). — 23 (5 de N'Doro X-XI 98 (Bouyssou),
ma coll. ; 1 cî des chutes de Samlia (Mocquerys), au Mus. Roy. de
Bruxelles.
13. M. liOOMi n. sp. 9 (5 — Nigra, mandibulis pedibusque aliquando
rufescentibus ; facio, lomporibus et mandibul. basi alboscenle lanosa,
barba clypoi apice obscuraia, vertice et dorsi noto villulis obscuralis
sparse hispidis, inde culo lucente punclulata conspicua, segmentis
1-5 lanula appressa aurantiaca vestitis, et quando allrita est cutis iu-
cidula punctulata apparet; segmente 6 pube griseo setnlis brunneis.
Scopa fulvo-rufa, basi pallidior, in valvula obscurior.
Alae fumato hyalinae.
Mandibulac validae, area faciali polita, nuda, sulculo aciem attin-
genle nulle, dénie 2 obtuse a 3 vix incise-separale. Clypeus lucidns
convcxus basim versus oblique depressus.
Antennae graciles elengatae, articule 3 sosquilongioro socuDde.quar-
lum fere aequante. Pedes aliquando rufescenlos pilis mellibus alhidis,
sub prolotarsis fulvis; prelotarso 3 magne, infra coincxu, calcaribus
lostaceis. — Long. 12-14: al. 8,o-10 mill.
o Faciès lelii auree-villesa.
Mandibulae area basali albe pilosa, subtus nudae, iiinrfrine externe
basim versus in anguluni acutum fere usque ad apepliysiin fere nu-
dam fessulae labialis prelougatae.
Hyménoptères du Congo franyis. 367
Prototarsus i valde dilatatus albus externe alho-fimbriatus , angulo
apicali ioterno (antico) inflalo nigro; articulis 2-4 albis externe albo,
interne brevissime nigro fimbriatis; coxae antiquae fere glabrae arma-
tae. Prototarsus 3 rectangulus sed angulo apicali supero, et etiam in
art i-3, plus minus prolato.
Segmentum 6 fere totum tomento rufo tectum, lamina apicali nuda,
in medio foveolata, margine irregulariter crenulata. Quatuor seg-
menta ventralia laie griseo apice fimbriata. — Long. 10.5-11,5; ala
7,5-8 mill.
9 9 et 1 (5 de Batah IX 97 (Bouyssou), 1 d de Sierra Leone VI, ma
coll.; 2 9 de Sierra Leone (Mocquerys), 1 (5 de Sierra Leone (Mocque-
rys), 1 (5 de Popocabacca (Loos) et 1 (5 des chutes de Samiia (Mocquo^
rys), au Mus. Roy. de Bruxelles.
Var. Le (5 de Sierra Leone a la base des segments 2-4 glabre, en
tous cas non vêtue de fauve.
14. M. broclildeB» n. sp. 9 — M. Loosi simillima. Diiïcrt : man-
dibube dente 2 à 3 mi'Jius separato, angulato ; scuti nasalis et clypci
jiigo longitudinali convexo, haud depresso; pilis facici fulvidis, clypei
apicalibus brevibus brunneis ; mesonoto et scut(^llo densius punctula-
tlSy Inde caecis, pube densa fulvido-grisea, setis brunneis immixta,
tectis; segmentis 2-4 in depressionibus tantum pilis luteis appressis
vestitis. — Long. 13; al. 9 mill.
1 9 de Vista, Congo beige (Moerenhout), au Mus. Roy. de Bruxelles.
n m'a paru bon de placer ici cette espèce, non rt'collée par M. Bouys-
sou, pour n^ndre plus facile la comparaison avec M. Loosi.
13. M. randa n. sp. 9. — .¥. brochidenti similis; diiïert : mnndibu-
lis brevioribus eorum area frontali haud polito-lucida , iinea paulo
elevata, irregulari, aciei margiui fere parallela post dentés sita, denti-
Ims brevioribus; sulculo inter dentem apicalem et secundum aciem
attingente et ibi tomento nifo ornato: segmentis 2-5 basi quoque ves-
titis; valvulis nigro-hispidis, quandoque segmento ventrali quintu la-
ti*ribuâ nigro-hirto. — Long. 10-11; al. 8 mill.
1 9 de Batab IX 97, f»t 1 9 de l^stoiirville IX 98 [Bouyssou), ma
coll.
16. M. mu»c«rla n. sp. .:. — Si^vr, feiiiora anler. sublus et tibia
1 subtus rufesc4»ntia; facios aim?o-villosa, vcilex nigro, thorax quan-
doque nigfis intermixtis) segmentum 1 et pedes fulvido griseo (sub
368 J. Vachal.
prototarsis rufido) hispida, segmenta 2-4 lateribus et saltem depres-
sionibus (verisimiliter quum recens est in disco fero toto), segmentum
5 et segmentum 6 usque ad laminam pube appressa fulvido grisea (? in
recentibus fulv'a}, segmento 5 setis nigris intermixtis, ventre nudo.
Tarsi 2 art. i -4 longe fulvo, postice longius et longissime ciiiati,
penicillo longissimo sub apicem tibiae ciliis tarsi intermixto; lamina
analis rotundata in medio arcuatim incisa, incisuram juxta crenulata,
subtus medio foveata. — Long. 9,5; al. 7,5 mill.
7 (5 de N'Doro X-XI 98 (Bouyssou), dans ma coll.
Est peut-être le (5 de M. rauda.
17. M. pallorea n. sp. 9. — Nigra ; caput et thorax squalido-griseo,
in vertice et in mesonoto brunnescente, in segmento 1 albido vestitis ;
prototarso 2 brunneo rufo vestito ; lateribus segmentorum dorsalium
2-5 albo-mucoreis vei pilosulis; scopa in segmento 6 et in lateribus
segmentorum 3-5 atra, in medio basique pallide fulvida. Sub proto-
tarsis pilis brunneo-rufis.
Mandibulae solitae, praeter duos dentés apicales in medio acici vix
angulatae; sulculo inter dentés perveniente puncto tomentoso rufo.
Scutum nasale etclypeus simul convexa, in linea média lucidiora, cly-
peus ante apicem transverse depressus, margine truncato. Mesonotum
scabriusculum opaculura. Abdominis dorsiim dense paru ni distincte
punctatum, unguinosum. Segmenta 5-6 in medio pilis nigris hrevibus
erectis. Protolarsus 3 magnus sublus convexus. Alae hyalinac nervis
atris. — Long. 11; ala 7,5 mill.
1 9 de N'Doro X-XI 98 (Bouyssou), ma coll.
18. II. «emlerma n. sp? c5. — Nigra, tibia 1 suhlus ot onychiis
omnibus rufescentibus. Faciès, aureo lanata; vertex, mosonolum et scu-
teilum pilis griseis et nigris mixlis hispida; tempera, latera Irunci, pec-
tus, segmentum mediale et segmentum primum albido-pilosa; seg-
menta 2-4 lascia apicali interrupta, 5 et 6 basali albis, 5 apice nigro
seloso; 6 apice triangulo nudo; lamina in truncatura ter siniiata dentés
parvos quatuor praebet, mediani duo approximali, facie vontrali punclo
iinpresso. Segmenta ventralia 2-4 fascia apicali alba.
Coxa inerma; prololarsi graciles, brève albo timbriati. Alae basi
hyalinae, apice grisescentes. — Long. 9-10; al. 8 mill.
1 cS de Lastourville IX 98 (Bouyssou), ma coll.
Pourrait être le (5 de M. pallorea.
19. II. anclllula n. sp. ? c5. — Nigra; faciès et tempera, Irunci
UyméHoptères du Congo français. 369
latera et apex posticus, pcdes et scgmentuni i pilis griseis plus minus
fulTidls, vertex, mesonotum ot scutellum obscurioribus,* sub proto-
tarsis rufulis; segmentis 2-5 margine apicali fascia grisea in medio
strictiore et saepe attrita; segmenta 5-6 disco nigro hispida; scopa
fulvo-rufayaliquaDdoiateribus basi pallescens, in valvuva nigra aut sal-
tem obscurata.
Mandibulae solitae obsolète 4 dentatae, sulculo inter dénies apicales
perveniente juxta apicem tomento rufo; scutum nasale et clypeus
coDStanter crebre punctato-scabra , înterpunctis secundum lineam
mediam paulo lucidioribus ; hujus margine apicalc in medio molle si-
Duato, sinu paululum calloso. Mesonotum creberrime punctatum, opa-
eum. Alae squalido hyalinae. Abdomen cordiforme. sat crebre punctu-
iatam; lucidulum, sulculis transversis segmentorum 2-3 modice
impressis utrinque paulo callosum.
Prototarsus 2 griseovestitus, et postice ciliatus, prototarsus 3 lon-
gU8, latus, subtus convexus; calcaria testacea. — Long. 8-9; al. 6-6,5
miU.
(S NIgra, facie interna femoris et tibia i aliquando tarso testaceis :
bdps et tborax pilis in facie aureis, in tborace fulvidis. Barba postica
femoris 1. ciiiis posticîs prototorsonim 1-2, anticis 3 albis. Depressio
apicalis segment. 2-5, et ventralium 2-3 fascia grisea vel fulvida;
segmenti 5 discus nigro-setosus, 6 pars dorsalis tota ut faciès pilosa,
lamina rotundata in medio arcuatim excisa et utrinque aliquando uni-
crenubta. Mucro nullus \el inconspicuus. Prototarsus 1 latitudine
vix duplo longior. — Long. 7,5-8,5; al. 6-7,3 mill.
i 9 de Lil)reville VIIl 97, 3 9 de Batah IX 97, 3 Ç du Rio Mouny
pr. 98 (Bouyssou), dans ma coll. ; 1 î de Sierra Leone (Mocquorys)
et 1 9 de Borna (TscholTen), au Mus. Roy. de Bruxelles; 1 d de Li-
breville Vm 97, 1 (S du Rio Mouny pr. 98, 3 c5 do Lastrouvillo VIII-
IX 98 (Bouyssou), ma coll.
Très voisine de M, leacopm 9 Schlett. (|ui a été décrit*' sur un si*ul
exemplaire très usé, qui parait surtout ditîérer dt^ M. anrillula par ses
serments 6 et 7 dorsaux sans les petites soies dressées dUnirilhiln,
tandis quMls paraisst^nt plus ou moins vêtus d'un du\et roussàtre, et
par son prototarst* 3 moins kuig proporliouiielleinent (*t à pi^ine
convexe en dessous, et par sa taille un peu plus gniiule, par son funi
culc roussâtre en dessus el par les artleles H-9 des anlenues pas plus
longs que larges. A noter que, (juoique usi'm», .*/. learopsis parait iw^'w
des fascies apicales de poils gris. Quant à .1/. irnaxta Sm. el .1/. rufi-
icopa Sauss., je ne les connais pas en nature.
Add. &9C. Eut. Kr., Lxxii [1003;. &*»
370 J. Vachal.
IV. — Espèces du Congo rapporlées par divers.
20. M. xantboptera ç Schlell. — d Quoad colorem feminae si-
milis, sed facie usque ad ocellum imparem (disco clypei nudo} fulvido
longe villoso, mandibulis externe rufulo breviler denseque fimbrialis.
anlc apicem externe cruentatis, prololarso 1 interne rotundato pro-
longatoque, externe ciliis raris lougissimisque ; lamina anali vix medio
stricte et molle sinuata superne impressa, segmentis ventralibus fere
nudis. — Long. 11-14; al. 8,5-10,5 mill.
3 ex. du Congo belge (Hoton), 2 de Borna (TscbolTen) et 2 de
Sierra Leone (Mocquerys), ainsi que de nombreuses 9 des nu^mes
provenances et en outre de Boma Sundi (Rolin), 1 ex. d'Umangi, X,
(Wilverth) et 1 ex. de la Bénoué (Burdo), le tout au Mus. Boy.
de Bruxelles.
21. M. strielipalini!» n. sp. d ~ Nigra, pilis albidis, in facie fla-
vidis. Mandibulae marge externus médium versus spina arma tus;
apex fossulae labialis mucronem in mandibulam directum inter spinam
et extremam basin; prototarsi nigri, graciles, prototarsus 1 latitudine
saltem quadruple longior. Prototarsi 1 et 2 poslice, 3 longe antice albo
ciliati. Segmenta 2-4 apice, 6 basi, ventralia 2-3 apice albido villo
fasciata; segm. dorsale 5 setis nigris hispidum. lamina in medio
auguste rotundato-excisa, et ulrinque angustius, latera versus irregu-
guiariler crenulata , inde denlibus sat aculis quatuor, saepe tribus
lantum.; siiblus in medio foveolata. — Long. 7-8; al. 5,5 mill.
1 c5 du Haut-Congo (Le Boulengé) et 1 (5 de l)elagoa-!{ay au xMus.
Roy. de Bruxelles.
22 et 23. M. altéra 6 et M. utra o n. sp. — Nigrae, caput, trun-
cus. seginentum dorsale 1, ventris saltem maxima parle nigio-pilosa ;
segmenti dorsalis 2 parle apicali, et segmenta 3-6 lana grisca ali-
(juando parce fulvescenle diluta. Alae hyalino fumal<ie, nervis brun-
neis in nodo coslali fulvescentihus. — 15-10: al. H. 5- 12 mill.
}t. altéra o- — Tarsi anlici arliculi 2-3 nifosccnli's pallido ciliali :
mandibulae marf,iiie exlerno valde dilalato-denlalo, segmcnto (i tri-
carinato, lamina ejus truncalo rolundala in medio excisa, 7 marf^inc
angulalo dorso carinalo, sogmcnlis vcnlralihiis se\, nlliiuo angnlato
nifcscenlc.
1 o de la région du Tanganyika, ma c<»ll.
M. utra rj. — Tarsi antici 2-3 nigrl ni^Tn ciliali, scgnirnli (1 la-
mina n»lnn(la a|)icr Ai\ hrcvc sinuata anlc siinim f(t\<MiIala, 7 occulln.
Humènnpii're^ du Omyo /ranrai*. 371
s<*giuentis veDtndibu> qualuor tantum eouspicuis 4 ruft* Àrentf uthri-
que* bnato.
I :^ de la reçoit du Ton^Dvika. ma coll.
La V de M. utra devrait Atn* du fn'oiifN' i\v M. rufir^niria, c'«sI-îi
dîpp à chafipn»D jienrh*- ♦■n arrit'n'.
24. ■. tioMia II s|>. : — M. innihupt^rw Sm. : afiinir f*t similis.
diOert : mandilmla d«*Dtil)US duotius iiUermt'dii^ in imiiknpifru tribii< :
oie$(»nolo tot4i, si.'utdli marigint- postict* <*t tarsit^ IM^-;tici^ altii>-|iil»sir^.
** L»Dg. 15 milL : al. 12 mill.
1 ; de ManoD, Afriqu*' nr allfmiaiidt'. m» roll
25. M. Iiapiliii» n. s|i.V f ~ Ni^a. tarsi anliri simiilires articuli-
i-5. aliorum imycliid. î^pufutorum intermediorum ('\tr«*mo apic** et
teotris segmenta 6 thaugulari et calcarihu.*' ^u^'^r*t'lJtilm^. l^ili (»mii<^
piOidi. sub tarsus anterioreS' ruft'sccnles. in M*«rm**iitis fas'.-iir api^alibll^
ÎB 1*4 late ÎDlomiptis. îd r> rnmplrta. in W tntuin uirain Mn'iipnnt«'.
Abe fuuiaU^liyaliiia«-. Maudibula«' oitu^ dt'Utf ma^uu sat ariitn: <\^ii
meato 6 utrinqu«' et io niedin cariuatn. carinif^ iat(Talibu> dt'ntifor-
aÛRis fM»rn*rtis, spina utrinquf plu^ miIlu^ loup rariiiuLic medim-
appro\imata. dente plu^ minus couspirun inUT spinam «'t rnrinanj \x\-
lenlem: ^egmeutn 7 au^rulato cannât* • — L'iiig i^{ mill.: al. il niiii.
I :: de Lag^ia. ma coll.
u. sp. , - Mira, uigir>c*'nt»' cl albescentr pili»>;i:
Irulirus m callis, metani*ti> **t st'|nijt*iit<' inediali pili> albidi>. in ww-so
Dt»u> nigris et grii><'i> nii\ti>: abdi>nruji> (i<*r>c ^Ti>n> albi>. p)n> nrniii>
M*ti$ ni|nis inimivtis. fasnif a|tir;ilLi»u> 1-.'» albis p)n> niiniis (N>n<pi
ruis semi-appreîisi«-. Caicarin brunn**a. alae ItTe b\alinîi''
;* Gypeus rotundati* tninratu^^iinandibubrarjc nuw ajnccin ('\ri>:t,
sinu utrinque d^Mitali*. int«'r d*'uU*iu et an^niliini apicali-inhTnum \i\
anj.ilitîi. S' •;»! p-ilTnl*' fulvida in \alMila niirra.-- I>»n^'. ill 17 mill. ;
al. 10,5 12 mill.
2 ; de Monteini. liaïf de La^j'ia. au Mu>. Il>>. dr Hni\rlli>>. fi 1 . .)r
l'Afrique iirieulaie allemand^', ma rnll.
A quelqu»* ressemblanrr avrr M. /flnio iifi>t . mai? f^t phi> peljlr
«•I a le rhapenth plan.
27. M. M<^air u. sp. _'. - Ni;:ra. brunnco nip'<'-pil(>s;i. Mi'>ono'
tum et .«^utellum punrti<^ rra>>i> r«*nflui-nlilMi> V\h Utcw'i ri tr]n|K>iinn
I^Î!^»flavidi. Maiiilibular |la^l^ latii>r quaui vrrluiiluni rju^. an;;iilo
372 I. Vachal.
basali externo in dentem angulosum producto. Articuii 5-13 làtitudine
sua fere duplo longiores. Tarsus i rufescens viz dilatatus, 2 pos-
lice, 3 postice et antîce dliata. Segmentum 6 in parte basali canna -
tum in parte apicali impressum, ejus lamina sat angusta in medio
sinuata et utrinque minus late sinuata, segmentum 7 parum eisertum
rotundato-truncatum. — Long. 9,5 mill. ; al. 7 mill.
i (} de la région du Tanganyilca, ma coll.
lY. Gen. Iiltli«rs«s Latr.
i. L. sparcanotas {HegachUe iparganotei 9 Schlett. Ann. Soc.
entom. de Belgique, t. XXXV, i89i].
(S Fâeminae similis, differt : clypeo et mesonoto mediocrius scabris,
illo absque ruga elevata; Ubiis et prototarsis i-2 postice, tibia et
prototarso 3 utrinque nigro longe fimbriatis; prototarso 3 gracili ar-
cuato; segmento 6 fescia tenui apicali; coxa, femore et tibia 3 inflatis.
— Long. 1216 miU.; al. 9,5-iO mill.
4 9 et i c5 de Lastourrille, YIII-IK 98 (Bouyssou), ma coll. ; i 9 du
Congo (Ganmiaert), i 9 de Sierra Leone et 2 c^ des chutes de Samlia
(Mocquorys), outre les 9 typiques du Mus. Roy. de Bruxelles.
2. li. pullatos n. sp. <5 — Niger, nigro vel fusco pilosus; alao
griseo-hyalinae. Caput et notum densissime punctata^ abdominis dor-
sum subtilius. Spatium cordiforme improssum.
Aotennae brèves, arliculis 4-7 lalitudine sua valde brevioribus. Fé-
mur posticum incrassatum. — Long, il mill. ; al. 8 mill.
1 (5 des bords du Tanganyika, ma coll.
Y. Gen. Erlades Spin.
E. Bonyssoul n. sp. 9 c5 ~ Niger, setulis brcvissimis pallidis sat
sparsis hispidus. Yertex, tempora mesonoturaet raosopleuraeCet etiam
in mare segnicnlum 1 sed paulo minus crasstO punclis crassissimis
conflucnlibus, de relique punctis valde minoribus sed densis. Fronlis
area trapiv.ina elevata usque ad clypcum prolala, latoribus abruplis
usque ad antennas dcorsum convcrgoutibus, sub antennas divergenti-
bus. Sogmenti analis area horizonl. brovis longitud. riraala, medio li-
noa elevata longitudinali ; sogmenti modialis pagina analis et segmepti 1
pagina frontalis planaUie, fere liaud sculptae, marginatae. Pleroniata
in spinam scutellum longitudine aequantem relro producta. Alae lu-
mato-h\alinae; calcaria fulva.
Hyménoptères du Congo français, 373
9 Clypeusapice fere reclus, denticulatus ; flagellum filiforme articulis
octo ultimis latitudiDe fere loDgiores. Prototarsus 3 articulis sequenti-
bus simul sumptis longior, subtus rufido hirtus. Scopa lulescens. ^
Long. 6 mill. ; al. 4,3 mill.
(5 Venter fere nudus; antennae graciles, articuli 5- 13 latit'udine sa!-
tem duplo iongiores. Segmentum 6 utrinque depressioue marginis pa-
nillela. — Long. 5,5 mill.; al. 4 mill.
i 9 et 1 d de lYDoro X-XI 98, 1 cJ de UbreviUe Vffl 97 et 1 d du
Rio Mouny, print. 98 (Bouyssou), ma coll.
Cette espèce dififère des autres espèces surtout par son front et son
scutum nasale surélevés, un peu comme dans le G. Euaspis,
VI. Gen. Antbidlum Fab.
1. A. eompactam Sm. —1 9 de Libreville, VIII 97, 2 9 du Rio
Mouny pr. 98 (Bouyssou), ma coll., 1 9 des chutes de Samlia (Mocquc-
rys), au 3Ius. Roy. de Bruxelles.
t. A, Rouyssoul n. sp. 9 cJ — Nigrum, abdomine, scutelli fere
dimidio apicali, lineola laterali mesonoti, tegulae dimidio antico et
maxima parte pedum rufis; caput luteo modice variegatum. Undiquo
aeque punctatum, disco mesonoti postico, scutelli antico, et dopressio-
nibus segmentorum ievibus. Scutellum trapezinum rétro in laminam
prolatum. Alae valde infumatae.
9 Scopa aureo-fulva. Epipygium incisum.
(S Segmento 6 latere inciso dentato, apice bisinuato angulis apica-
libus fere quadratis répandis, segmento 7 trispinoso ut in A. africano
Sm.
I^ face a une Iign«* jaune le lonj? des (»rbites, sur le chaperon une
ligne (parfois interrompue] avant le bout chez la 9, niais un triangle
apical chez le c5, la base des mandibules jaune. Le bord postérieur du
vertex presque lamelleux, translucide; la suture du pteroma (axilla
Thoms. Ashm.) oblique aboutissant au milieu du bord latéral de
IVcusson qui est oblique dans le sens opposé.
9 Long. 10 mill.; al. 8,5 mill. ; c^ long. 11 mill.; al. 10 mill.
4 9 et 4 G de I^.-^tourville, VIIMX 98 (Bou>ssuu), ma coll. 1 9 de
Borna SundI [Rolin], au Mus. Uo\. de Bruxelles.
Cette espèce diffère de \, Vaulinieri et de A. africanum Sm. (jui
pourraient ^tre imo seule el même espèce, par sa laillo plus grande,
par ses pattes en partie noires, sa face moins jaune, et le c5 du (j de
374 J. Vachal.
A. Paulinieri par le bord apical du sogmonl 6 avec trois faibles appen-
dices.
C'est ce (5 que (Jerstaecker a pris pour un d" du G. Euaspùt.
3. A. Sieverini n. sp. d. — Nigruui, pedes maxima parle et
abdomen fere tolum Iulea. Alae squalido-hyalinae. Punclalum; scu-
lellum transversum margine apicali inedio, laleribus medio inciso-iui-
pressis.
Prototarsus 3 longus, abgustus; segmentum 0 utrinque angulu-
dentato, 7 laleribus relro convergentibus, margine apicali toto lunalo-
exciso.
La base des mandibules, le cbaperou, les lobes laléraux tronqués
vers la hauteur de l'insertion des antennes, les angles inférieurs du
scutum nasale, un trait derrière le vertex, un point en avant et en
aiTière des écaillettes, 4 lignes en bordure de Fécusson de chaque
ci)\é des 3 petits sinus, jaunes.
La base de l'abdomen ofîre un carré noir qui occupe toule la lon-
gueur du l**»", et la moitié de la longueur du 2« segment et n'atteint
pas les côtés.
Long, du front au bout du i" segment, 9 mill. (longueur probable
totale 14 mill.); aile 9 mill.
1 d de Moliro III -V 9o (Du\ivier), au Mus. Hoy. de Bruvelles.
A d(»s nippons avec A. .rmiihoptfgum Kl., mais est bien plus grand. Dé-
dié à M. Séverin, aide-naturalisle au Musée Hoyal de Bruxelles, chez,
lequel j'ai toujours trouvé la plus aimable obligeance.
4. A. Paulinieri Ç (iuérin. — 9 Ab .1. Dinif/ssoui 4 diirerl laiitum :
sU'itura minore, dypeo toto, lobis lateralihus tutis uscuie radicem an-
tennarum, macula inferiore scuti nasalis, stri^^a leniporali, liuibo
lalerali mesonoti, puncto anlico tanlum tegularum, limbo aiiteriori
mesopleurarum et mesosterni, limbo stricto marginali scutelli (lavis,
pedibus cum coxis fere totis rufis; segmento 1 i)asi plus minus uigro.
— Long. 8,0 mill. ; al. 7 mill.
1 9 de Boma ^Tschoiïen) et 1 d de la (ianibie (Monpierys), au .Mus.
Boy. de Bruxelles.
Le d a la plus grande partie des mésopleures et du mésoslcrnum
rougeâlre lavée de jaune.
Lîi ? que Le Pelelier a décrite sous le nom dM. birolor, est beau-
coup moins ornée de jaune, pourrait être d'une nuire espèce, ou
celle-ci en serait une vaiiété plus ornc'e.
»). \. benguelenviM n. sp. d- — Nigrum; pallida suut rufa aul
fm ém Ctm^ frÊm^mis^ 379
loin : tf? omdtoB urtiaifi la§ak< Qvs Tri «iintiKY uiWiuuniin.
Kim bta pcHSlerôr T«rtid> el teai|K*nnn. u^nibe, scuteflum fc^n^
h>ciini. pedfs ttrt toci. lucfibe hknies S)ffiimitonim 1-V >e^niieoU
3-7. Alif in dimîdio >|Hcalî îmmtie^ in losi et iiM^dîo iis«|ue in oelhih
2 disoTiMaJi truiiluddaf. Cellub cuMtaJis 2 Ivu^nssîma, Omrào
poocUtam. Scutêilum. ni in Jl. f^miémifri isuèr. et .4. ft.'<«fyHKHii\
reinplaiiiîiiati>-prv*btui]i. Se«niK-niiiDi 6 bu^ribusîiKikHl^Qtatuai^ «l^lce
momme parvo. s^^^nDt^olum 7 tnspîn^'Sum. >piiu média k^ogiori. —
Lc*of. 7.3 miD.: ai. 5^ miD.
I :r de Beofu^b. ma coll.
B. Megachiuxac HAm ximficaxiïs.
VII. Gen. C«eli«xyfi Latr.
I. C. verticalis : Sm.
3 : ;Bouyssou\ 2 de .VlK»rv>, X-XI ^. ma Oill.. H une de N'Kivgo
ao Muséum de Paris: 2 ; dr Bi>ma Tschoffen . 2 » de Borna Sundi Ro-
iD;^ une ; de Pôp<icabacca Loos el à ; du Congo belge IMon ,, au
Mus. Rmv. de Bni\ell»"S.
i. c. Bo«y>f ni n. s|i. ; ::\ — Nigra. mandibulae. tegulae.
pedes et segmentoruiii \entrnlium a|»e\ Utv rufesceules ; calcaria pallida.
Fisoiat^ supra in m«^io attenuntae, subUis interruplae. Pivlus albi*
pilosum. Abt* apice fumatae basi hyaliua«\ Vertei, tempora supra«
mesonotum ei s< iit«*llum punctis crassis, panim tmpressis. oonfluen
libus. Verlex el scutrllum postioe marginata. hoc fere recio hminato.
in medio lin^a gracili rlevaUi, pten:>matihus longe el sal aciile, deii-
tiformibus. Segmenta 1 o latmbus sal dense, in minlio sjxirM» piino-
tala.
; Segmenlum Vfnirale 5, ul anlecedfnles, punclalum. Vahae anales
\ï\ lenuîssime el dt-nsissime puncl.itae, nmbae \o{^^* oarinulatae:
su|ierior acuta antf apiceni impressa, inde carinulat' aute apioem roii-
venientes usqne in mediam: inferinr paulo longinr anlr apioeni utriii-
que incisa.
o Kaciesauro \iltosa; c«i\ae armatae: si'gmentiim i utrinque foxeola
o\ald, 3 lalerilius in dentt'm prolatis; (> lateribiis drnsi' piinclntiiin,
in médium (*\ca\aUim, 0 spinosiim, spiuis duabns inffris hmgiohliiis
ipiam duabus sup4Tis; segmenlum \enlrat(* 4 in medio apiois longil.
plicatuni. — Long. 9,.*)- 10 mill.; al. 7-8 mill.
i Ç el i ■' de .N'Doro, X-XIim B<»u>ssou\ ma coll.
!
370 J. Vacbal.
3. C. ■Igrlpes n. sp. Ç. — Ji\gn, rix indsuria Tentnlibus stric-
Ussime rulescentibus. A C. Bovyuoui ? differt Tertîce et scutello
v\x 8111 noD mai^natis, scutello In medio planato, aplce rehiso, seg-
mento veatrall S densius et teouius quam aalecedenUbus punctato,
Tslvis analibas in dimldio apicsii Isntum uni-CBrinatis, iaïen magis
loDgiore quam Bupera, conatanter acuminala, — Long. iS miU. ; si.
7,5 miU.
I ïf du Gabon, ma coll.
4. c laBvslBea n. sp. ? — Nigra, caput, membra et venter albo-
pubescentia. Segmenta i-5 supra et subtus molle et parce albido-
hsclata. Caput et notum dense sat forte punctata. Scutellum postice sat
angulato porrectum, pteromatibus vfx dentato-porrectis. Segmenta 1-3
spnrsius scd lorltus, 4-3 magis dense et tenue punctata; 6 et magis
pUnm Ifuup et den^o. ^'ciiier fere impunctatum. Valva analis supera
npice Bpinutnsa, in dimidio apicali tenue llneato-carinata , utrinque
parum impressa aiiricuhta ; valva inféra tIx losgior, fere parallela,
apicn tnincato-rotundalo. — Long. 15 miU. ; al. 9 ndll.
1 9 dti Gabon, ina coll.
Scrait-cn Li ? de C. mbelnitata (5 Sm.?
VIU. Gen. Enaspl* Gerst.
E. abdomlnalta Fabr. — 3 9 de Bulah IX 97, Lambaréné X 97,
ijslourviUe VUI-IX 98 (Bouyssou), ma coll.
8 9 de Borna Sundi [RoUn], de Borna (Cambier), L^ndada (Pelil),
Banana-fioma (TscholTen), Kinschassa (Waclbroeck) et Sierra Leone
(Hocquerys] au Hus. Roy. de Bruxelles.
Doit Être parasite des grandes espèces du genre Megachile.
m. Sublamilia AntliopIiorlDac
A. Anthophorin'ae mdifica»tes
IX. Gen. Anlhophora Latr.
I, A. clncta ?. — Syst. plcz., p. 330, necp. 358. [cincla ç Sm.
Dcsc. new. sp., p. !24).
ç Le tibia 3 à poils noirs avec seulement sa cri>le ù |)oils l)lanc-fau\i'.
cl Ne dilTère que jrar une li^-nc jaune sur le scape, le liord iDlériciir
du sculum nasale cl le Lord interne dos lobes latéraux de la faccaui^si
iaune, et les caractères sexuels.
t ? .Boujssou} de Vikiigo, I C ;Bruiai'< du Congo, au Mus, do l^ris:
1 Ç et i :5 de Sierra Leoue, ma coU.
3 9 de Popocahacca (Lch>5\ de Ibembo [De Sniet} ci dt>s chult^ do
Samlia [Mocquerys;, au Mus. Roy. do BruxoUos.
i. A. juialis ç SkheL
3 ç (Bouyssou) : i de XT>ori\ ma coll.; i do VKi^go, au Muséum
de Paris.
3. A. albo-caadata w Dours. — v5 (^* aihrna Sm.?} labi\> fon'
Uito flavo, segmentis 4-6 albo-villosis.
I 9 de YDoro (Bouyss4>u), i c do Siorra LtM>no, ma coll. ; i *^ do
Sierra LiH)ne, i ç et 1 c5 dos cliiilos do Samlia (Mwquorys), au Mus.
Roy. de Bruxelles.
Sur le point de sa>oir si À. allHHiiuilaUi nVsl qu*uno variôlô d\t.
arraensis Fabr., il faut retenir qu\4. acraensis 9 ot o a It*î* quain»
segments basau\ entièrement noirs, et .4. alho-aïudata v .^' los tn^is
basaux seulement, le segment 4 toujours abondammont velu do blanc.
De plus A. acrafnsi$ 9 a la tète velue de noir, oxcoplô sous lo Ikis
des tempes, et ordinairement la bouche noire, moins un point ocracô
sur le milieu du bord apical du chaperon ot un autre sur lo niilion
du bord basai du labre. Le c5 ocrarnsis a le vertox à pt»lls on ma-
jorité noirs.
D\4. iicraensis je n'ai vu aucun exemplaire ni du Gabon ni du
bassin du Congo.
4. A. torrida 9 c5 Sm. — Le çj iv^ dilT(>n» de la 9 que pur les ca-
ractères sexuels. St>n segment 7, lronc|ué avt»c les eûtes prolon^fés en
épine.
9 de Libreville VIII 97, Balah IX 97, Rio Mouny pr. 98, , * do Ikitnh
(B<myssou), ma coll.
Si Megilla caliyata Cerst., était la mémo espèce, ce dernior nom
aurait la prioriU's à moins qu'elle ne soit due à Megilla rhruhita
Pab. Syst. Piez., p. 332.
LM. fallftx 9 Sm., me parait étn^ une variété dont le noir du i\v>-
sous des tibias 3 finit par occuper le l'i, la 1/i. ou los3 4 de la hrossr,
et dont les poils du >(*rt<'\ devi(>nnont (fun fau\o roussôtn* |)ur.
3 9 de Sierra Li*one, Borna (TscholTcn) et Con^o hdgo (llotoii :iu
Mus. Ro>. de Bruxelles.
II me parait peu cruyahle i\\w VA. fulhu- Bin^ham Faiina (»f Hii
tish India, p. ')itH)j soit de la mémo os|)cc<*; en tous cas ollc iiVst
378 J. Vaghal.
pas A, LucknotiensU Rad. dont les tarses intermédiaires du d sont
flal)ellés.
5. A. vivida ^ Sm. — La 9 diffère du c5 en ayant une fascie de
moins à Tabdomen, le scape noir et l'angle postico-supérieur de la
brosse tibiale terminé par une mèche d'un blanc pur. Son segment 3
est tantôt velu de noir, tantôt de blanc sur les côtés; son chaperon
Qsi ou n*est pas obscurci à la base; ses ailes sont plus foncées.
9 Long. H-15 mill., aile 9,5-11 mill.
(5 11-42 milL ; aile 10 mill.
3 9 de Popocabacca (Loos), Congo belge, 1 9 et 1 c5 de Sierra Leone
(MocquerysJ, le tout au Mus. Roy. de Bruxelles, et 1 (5 de Sierra
Leone, ma coll.
G. A. aniioH nov. sp. 9 — Magna; nigra, macula obsoleta mandi-
bularum, maculae très labri, linea me^ia et macula ulrinque clypci,
et linea parva scuti nasalis flavae. Pilis nigris, sed capitis coxae et tibiae
anticarum albis. Abdomen dorso fere nudum. Alae nigrae: Clypeus
fere tricarinatus ut in Eulemis. — Long. 19 mill.; al. 15 mill.
i 9 du Sierra Leone, ma coll.
7. A. aerlsnna n. sp. 9 J — Nigra; fade (ul iii ^i. torèidn),
tlavo variogala; caput (vortico fiilvo sed nigro iminixlo hirlo) pilis
i'dbidis, truiici dorsuiu ut in vortict', suhliis fomora et lihiae (iiiaUior
anleriora albido hirUi. Abdomen iiigro-}iis))idiim, fasciis a))icalibus ;in
9 4, in o 5) pilornni appressorum suhlilissimoruni griseo-caeriilcd-
rum; segmentis (3-o iii 9, 3 -G in d) cliam basi sed sparsius pallido
caeruleo pubescentibus. Alae squalido-hyalinae.
9 scopa quadristrigala , albo in cristo dorsali et linea inodia , nigro
iuterduas illas et in margine infero. Venter apiceni versus pilis nigris
appressis.
d maculae magnae basâtes utrinque dypei (lavae, pilis tibiae 3 r\-
terne albidis. Segnientum 7 truncatum lateribus utrimiue in denticiilo
purreclis.
9 Long. 15 mill; al. 9,5 mill.; J long. 14 mill.; al. 9 mill.
1 9 et 1 d de Sierra Leone, ma coll.
Celte espèce paraît ressemblera celle (|ue le colnnt'l Bin^^liannitunnii*
.1. zoimtn Fah. (voir Fannaof Br. India, p. 5i7) ; mais elle en dilTère es-
sentiellement par les poils des fascies très lins et coucliês et non com-
parables à des (Vanilles, et le d par son chaperon aux trois quarts noir.
Hyménoptères du Congo français. 379
B. Anthophorinak iiavd nidificantes.
X. (îon. CroelMa Jiir.
1. — Kcussoii ayant réclioncnire du bord postérieur profonde et
simple, c'esl-à-dire formée de deux lignes droites. Article 3 de Tan-
tenne 1res sensiblement plus long que 4. Toujours une frange de
|)oils blancs naissants sous le milieu de Téchancrure. Sauf une excep-
tion la macule du segment 2 n'envoie pas un rameau vers la base.
1. C. MCotaMpiM n. sp. C? — Scutellum immaculatum; macuiae
segment! i angulo postico externo rétro p(»rrecto, angulo postico in-
temo intraprolato. Macuiae segmentorum venlraiium 2-3 plus minus
caducae et dorsum prototarsorum pilis caeruleis.
9 segmentum ventrale 5 opaculum nigro-liispidum, summo apice
tantum carinulatimi.
Parait dilTért»r de C. pictn Sui. par st>n écusson noir. — Long.
lomill.;al. 14 mitl.
1 Ç de Lambaréné X 97 (Bouyssou), ma coll. et 1 Ç des chutes de
Samlia (^locquerys), au Mus. Roy. de Bruxelles.
t. c prele!Kia n. sp. 9* — A C, srotnspide dilTert tantum macu-
lis segmenti primi iiuu*gines anticum et posticum plane attingentibus,
intus regulariter angulato-concavis, maculis segmenti 2 extus ad mar-
gioem basatem prolatis, ventre et prototarsis posterioribus caeruleo
haud pubescentibus. — Long. 15 mill. ; al. ii miil.
1 9 de Sierra l^^one ^Mocquerys), au Mus. Hoy. de Bruxelles.
3. G. guinensis d Had. — Quoad colorem C. scoiaspidi similis,
sed dilTert : scutelio macula c^ierulea apicali incisuram amplectenle,
maculis lateralibus segmenti 1 fere aequaliter interne cavatis.
9 Segmenti ventralis o carinula usque ad basin c<mspicua: area
pygidialis in medio distinctius rarinata.
cj Area pygidialis laie Irapezina , lateribus \\\ pone convergenlibus;
segmentum >entrale o paruin lateribus nigro-limbriatum. — Long. 13-
15 mill.; al. lLo-i3mill.
1 cl de Sii'rra Unine, ma coW.:
1 Ç et 1 c5 de M«»nteiro, ban* l)«'Iag(»a rt 1 v de l'Afrique .nistrale.
au Mus. Boy. de Bruxelles.
4. C axillariM n. sp. d? — A C. yuinfnsi quoad colorem dilTert :
380 J. Vachal.
scutelli apice immaculato, pteromatibus (axillisThoms. Ashm.) pallido-
pilosis, maculis duabus in disco mesonoti solitis deflcientibus, maculis
scgmenti 1 parcius in medio cavatis, maculis ventralibus dcficientibus,
segmenlo ventrali 5 nigro fimbrialo area pygidiali laleribus retro \er-
gentibus, apice siricliore et tolo molle angulalo-eroso. — Long.
13mill.;al. li,5 miU.
1 (5 d'Afrique, ma coll.
Serait-ce le (5 de C. picta Sm.?
II. — Écusson ayant Téchancrure en voûte plus ou moins surbaissée
avec une cocbe médiane qui détermine deux saillies, en sorte que la
ligne de Tangle apical au fond delà coche estenS. Article 3 de Tantenne.
rarement très sensiblement plus long que 4. Frange blanche sous le fond
de réchancrure existant ou manquant. Fascie interrompue du segment 2
presque toujours émettant un rameau longitudinal dirigé vers la base
le long du bord latéral.
A. — Écusson avec une frange blanche sortant sous son bord pos-
térieur. Macule latérale du segment 2 prolongée sur le côté vers la base.
a. Écusson sans macules de poils pâles, mais pteromata vêtus de
poils pâles, bleus ou gris ardoisé.
o. C eaiccala n. sp. c?? — Maculae segmenti prinii antice et pos-
lice raarginem atlingunl; anibne appropintiualae sod regulariler pro-
funde emarginatae. Prololarsus 3 albo vel caeruk'O maculatus; me-
soslernum el scginenla vonlralia 2-3 utrinquo parce pallide maculalae.
(5 valvula analis venlralis depressione parallela nuda. Valvula dor-
salis inler angulos rocte truncala.
N'était la forme du sculellum, je l'aurais crue Africnna Rad. —
Long. 10-11 mill.; al. 9 mill.
1 o de Lastourville, VIII 98 (Bouyssou) ; 1 9 do Sierra Leone, ma
coll.; 4 d de l'Ouganda (H. P. Denoit) ; 1 cj de Dakar (Mocquerys) cl
un ,; du Congubelgo (ll(»lon),au iMus. Roy. de Bruxelles.
(). C. moripoM n. sp. 9 d? — C. calreatne similis, dilTcrt : prolo-
larsis, iiicsoslcrno el \ eu Ire nigro taiituiu pilosi^.
:) valvula aiialis M*ntralis convexinscnla pnbescens, \alMila dorsalis
illier angnl(»s siiuiala.
1 V du Riu Mi'iiny, priiil. 98 B(»uyssuu ; ^ v do La Kuii'j^u el Kiiis
chassa, Coii;^u belge Haas et Waelbroek; ; 1 4 ol 1 c des cliiUes de
Samlia (Mocquerys), au Mus. R«>\. de Bruxelles.
Hyménoptères du Congo français. 381
b. EcussoD avcc^ sur son disque propre, une ou plusieurs macules
de poils pâles.
7. C. hyalinata n. sp. (5 — Mesonoti parte antica tota, macula
scuteUari in medio marginis postici, macula utrinque in segmentis ven-
tralibus 2-4, macula in prototarsorum dorso pilis niveis; alis fere hya-
iinis.
(5 valvula ventralis foveata.
Variât : macula pteromatum conspicua^ macula segmeuti 3 antice
prolongata. — Long. 10-11 mill.; al. 7-8 mill.
2 (5 d'Obock (Fairmaire), au Mus. Hoy. de Bruxelles.
8. C. delnnibata n. sp. 9 c5 ^ Scutelli maculae binae nec iateri
nec pteromati contiguae; pteroma cyaneo vestitum. Ambitus scutelli
modice arcuatus. Fasciae segmenti 1 modice interruptae, vel basalis
intégra. — Long. 10-11 mill.; al. 8-9 mill.
2 ç de Boma, Congo belge (Tschoiïen), au Mus. Roy. de Bruxelles;
1 c5 de Sierra Leone, ma coll.
9. C. arcuata n. sp. c5 — Maculae binae scutelli Iateri et ptero-
mati nigro contiguae. Fascia basalis segmenti 1 intégra. Ambitus scu-
telli magis arcuatus. — Long. 15 mill.; al. 11 mill.
1 c5 d'ACrique, au Mus. Roy. de Bruxelles.
10. C. T^^boflTenl n. sp. (S — Sculellum maculis tribus in ordine
transverso, média curvaturae, aliae Iateri et pteromati nigro contiguae;
segmenta ventralia 2-4 utrinque tomentosa.
cS valvula ventralis basi foveolata. — Long. 10 mill. ; al. 9 mill.
1 cJ deBoma, Congo belge (Tschoffen), au Mus. Roy. de Bruxelles.
É. — Écussou sans frange sous son bord, ou avec une frange noire.
a. Fascie basale du segment 1 complètt*.
11. V. BouynAoïii n. sp. Q .' — Pteromata et macula jiixta arcum
scutelli caeruleo-villosa. Segmentum 1 caeruleo-villosuin, rlioiubo
transverso medio, usquc ad niarginem posterum plus minus pedati»,
lantum nudo. Macula se<;n)enti i haud basin versus {irolata. Vroio-
tarsi caeruleo-villosi. Articulus 3 antcnnarum longinr quam i.
Ç Fygidiumangustum, \i\ n|)i(Tm versus margiiialuni obsoletissime
carinulatuiu.
cj Valvula dorsali iu medio angulata, inde Iridenticulata; valvula
ventrali in medio depn'ssa. — Long. 10-11 mill.; al. 10-10,o mill.
382 J. Vaghal.
i 9 et 3 d de LastourviUe, V1II4X 98 (Bouyssou], ma coll.
12. G. splendidula c5 Lep.? — Q (?) Fraoge sorUnt de sous le bout
de récusson noire. La tede basale bleue du segment i se prolonge en
arrîèire sor les i^lés et en émet un rameau anguleux dirige vers le
milieu, bissant libre le tiers médian. Macule latérale du segment 2 non
prolongée vers la base. L'article 3 des antennes [dus long que l'arti-
cle 4. — Long. 14 mill. ; aile 11,5 mill.
1 9 de N'Doro, X-XI 08 (Bouyssou), ma coll.
13. C. calearala n. sp. <5* — Squamis tricolori-caeruleis ubertim
ornata; scutcllum 4-notatum, bis in pteromatibus, bis in disco. Sog-
mentum 1 vestitum, margine apicali anguloquo producto ejus tantum
nudis ; segmentum 2 fascia compléta média in medio attenuata, latera-
liter antice inflata. Segmenta 3-5 fascia lata apicali intemipta. Seg-
menti medialis latora praeter solitum nigro-villosa. Articulus antenna-
rum 3 fere brevior quam 4.
(5 Fémur posticum subtus post médium valde calcaratum. Yalvula
dorsalis truncata, ventralis in medio basis triangularit^r gbbrata. —
Long. 1213 mill. ; al. 9-10 mill.
1 c5 de Ghanchamayo (Afr. austr.?), ma coll.
b. Macules du segment 1 largcmo.nl st'^parées, non échancrôos ou dc^-
dans.
14. C. Interrapta n. sp.? 9 d- — {C. nitiduia c5 Lep. noc 9 ncc
Fîibr.).
Macula média apicalis scutelli, et fasciae sogmentorum latissimo in-
torruptae pilis caerulescentibus. Articulus antennanmi 3 fere longior
quam 4. — Long. 11-13 mil!. , al. 9-11 mill.
1 9 d'Acra et 1 c5 do Batah 25 IX 97 (Bouyssou), ma roll. : 2 ? ol 2 o
do Siorra L<*ono ot 1 o^ dos chutes do Samlia (Mocquorys) au Mus. Hi>y.
do Bruxollos.
XL Gen. OmaeblbcM Gorst.
O. f^abonensis n. sp.? 9 — Nigor, podibus nnlicis ot voutris basi
plus miuus dilulo rufesconlibus. Pronotuui, mosoplourao, sogmi'iitum
modlalo (aroa cordiforuii lucida nuda oxcopta) coxao poslorioros o\-
torno, podos pro |)arlo, doprossionos sogmontonun in primo iKirco
utrinquo. iik i-^ fascia intorrupta, iu 4-o fascia Iota pilis molllhns al-
bidis.
Hyménoptères du Congo français. 383
La tôte manque; mésonotum ponctuë-rugueux , méso-épimcrc lisse
brillant. Écusson bigibbcu\ à doux plans, le postérieur vertical, à
ponctuation presque semblable à celle du mésonotum. Métanotum
vertical paraissant mat. Paroi postérieure du segment médiaire pres-
que verticale. Aile enfumée avec le bord apical plus foncé; nervure
transversale ordinaire incidente; la récurrente 1 aboutit au milieu de la
cellule cubitale 2, la récurrente 2 à la nervure transversale cubitale i.
Le segment 1 grand, la base de Tabdomen imponctuée. Le ventre
est soyeux blanc, les poils tournant à In frange au bout des segments
3 et 4. — Long, sans la tête 4,5 (avec la tôle probablement o,3); aile
4 mill.
1 ? de Libreville VIII 97 (Bouyssou), ma coll.
Sauf la taille, ressemble beaucoup à 0. histrio Gersl.
IV. Subfamilia XyloeopÉMae
XIl. (len. Xyloeopa Latr.
Les espèces de ce genre ont été décrites par moi dans Ann. Soc.
Enlom. Fr., vol. LXV11[1898], p. 92-99, et dans Mise. enl(»m., \(»l. VII
ri8991. p. 8ÎM12H 143-160.
MIL Gen. C'cralina Latr.
1. C. BouyiiNOui 11. sp. 9. — Magna, nigra ; striga interrupta trans-
versa praemarginali dypei, macula in angulo infero inl«»rno lobi lat*»-
ralis, maculn utrinque in segmente dorsali 3 et venirali .*î, fascia inUT-
rupta in dorsali 4, et segmenlis 'i-O lotis ochraceo-luleis. Tarsi, libiae 3
dimidio apicali et ventre ful\o-pilosi. Alae nigrae. Clypous et scutum
nasale rugis longitudinniibus, hoc Iriangulari lineis eievatis duabus
coiitento, tempora dcorsum angulato-mucronalis, illorum pars sn)X'ra
et vertex punclis crassissiniis ciailluentibus. Scutelium densissinn*
sed tenue scabriusculnm, déclive, pleroiiKitilMis \i\ emincnlilMis, spatii»
triangulari declivi. — Long. 12- 14 niilL; al. 9-10 mlll.
8 ? de l^mbaréné X 97 (B(>uyssou), ma coll.
Rappelle par sa tailh» et st>n coloris (.'. hieroghfpliica Sm. el C. per-
foratrLr Sm. de l'Indr.
i. V. aereola n. sp. / '. {A\\m\ r( triiucus(»bs('un' aenea. abdo-
men nigro-cyaniMim plus minus aent'o-niicans: lahriiin (*t maiulibulae el
jM'des nigra, tibia anlica in ? vi\, in / slrigaliiii lesl.'icro inaculala.
Oaput et tti<»ni\ crasse r[ driisr puixlala. abdomen minus cras>e ilcn-
384 J. Vachal.
seque; segmentum medialc area dorsali lunulata pone marginata et
sat crasse rimata, de reliquo vix sculplo. Clypeus apicc truncatus et
marginalus inter liueolas eminentes, vix deorsum divergentes levis et
luteus. Alae fumato^hyalinae.
9 Scopa squalidoalba ; lineola emineus segmenli 6 gracilior ante
apicein obsoleta, apice parce mucronata.
cJ Unea eminens segmenli 6 intégra, 7 obsolela; segmentum 7 an-
gulare angulo repando, inciso. Segmenta ventralia 4 et 5 apice flmbria
brevi densa, in 5 sinuato-interrupta ; 6 nigrum nudum nitidum. —
Long. 7,5-8,5 mil!.; al. 5-5,5 mill.
2 9 et 2 cJ de N'Doro X-XI 98 (Bouyssou), ma coll., et 1 9 des chutes
de Samlia (Mocquerys) au Mus. Roy. de Bruxelles.
3. C erâcia n. sp. 9 c5. — Nigra, Iruncus aliquando aeneo-abdo-
men aliquando violeo-nitantia ; vitta flava clypei, in mare plus minus
infra transversa; puncta scutelli abdominis basis paulo minus crasssa
quam in mesonoto. Clypeus in medio laevi obsolète sulculato^ labrum
et mandibulae vix sculpta, lucida, vertex fere crassius quam mesono-
tum punctatus, postice marginatus; segmenti medialis area dorsalis
declivis fere omnino haud sculpta, ejus area analis laevis, lucida. Abdo-
minis dorsum apicem versus selulis rigidis ereclis albis obliqua luce
conspicuis. Alae apice fuli^nnosae.
9 Scopa et pila ventralia albida. Lineola olovata se^nuenti 0 ante
apicem obsoh'ta, in apiiM? mucronem formante.
(5 Fémur et tibia 3 subtus longe albido ciliata. Carinula segmenti
dorsalis 6 ante marginem illius fortius terminala. Segmentum ventrale
6 in medio carinula duplici (sulculo longitudinali lissa). — Long.
6-7 mill.; al. 4,5-5 mill.
3 9 de Batah X 97, et de lYDoro X-XI 98, 3 d de Lastourville
VIII-IX 98 et de N'Doro X-XI 98 (Bouyssou), ma coU.
4. C. llocrenboull n. sp. 9. — Nigra, punctata, segmentis inter-
mediis dorsalibus et ventralibus limbrlola selarum albaruni. Segmenti
jiiedialis area dorsalis fore nulla, postica laevi lucida. Alae fumato-
liyalinae.
ç Clypoi margo apicalis arcuatim sublatus, lia vus, fornice laevi.
Mesonotuin in medio sparsissime pnnctalum. — Long. 6 mill.; al.
i,7o mill.
i 9 de N'Doro X-Xl 98 (Bon\ssou), ma coll.; 1 9 de Visia, G(»ngo
belge (Moerenhout), au iMus. Roy. de Bruxelles.
o. C. congoensis 9 c5 Meunier.
Hyménoptères du Congo franrais. 385
3 9 de Lastourville YIII-IX 98 (Bouyssou), ma coll. ; plusieurs 9
et 1 c5 de Matadi, Yista, Borna, La Lufu (dont le type 9 cS) au Mus.
Roy. de Bruxelles.
L*épine que Meunier dit à tort être aux angles antérieurs du méso-
thorax, doit être celle qui prolonge en arrière les pteromata. Le c? a
le segment ventral 6 avec une carène au milieu, et une dent prolon-
geant en arrière le bord latéral. Le segment dorsal 7 tronqué-arrondi
au bout.
C'est probablement la C. viridis Guér., du Sénégal (que Smith en
1854 et le col. Bingham, loc. cit. disent être de Tlndo?); mais le nom
de Guérin paraissant préoccupé, le nom de Meunier doit rester comme
antérieur à celui de M. von Délia Torre.
6. C. llneola n. sp. 9 (5- — Nigra; clypeus flavo tinctus, fémur
i subtus, tibia 1 basi lineatis, tibia 2-3 oxtrema basi punctata. Tar-
sorum articuli extimi ruû.
Punctata, scgmento mediali fere haud sculpto, area ejus dorsal!
opaca, postica lucida; segmenta 2-4 supra et subtus sotis crassis bre-
vissimis haud contiguis albidis quasi pectinata. Alae vix fumatae.
9 Margo apicalis et latera ciypei nigra. Scopa albida.
(S Clypeus et labrum omnino flava. Prototarsus 1 flavo lineatus
sicut jugum tibiac 1 inferum femoris 1. Segmentum ventrale 6 pro-
funde foveolatum. — - Long. 6,5-7 mill.; al. 4,5-5 mill.
i 9 et 2 (5 de Monteiro, près la baie Delagoa, au Mus. Roy. do
Bruxelles.
7. C*caefila n. sp. 9. — Caerulescens, rectangulo basali ciypei,
eallo, tibiarum 1 et 3 striga basali (et forsan prototarsi 3] eburneis vel
pallide flavis; latera ciypei, labrum et mandibulae nigra. Omnino
punctata. Sogmenti medialis area dorsalis brevis, strigata, postice mar-
ginata. Pteromata rétro spinulosa. Scopa longa, alba, scopula proto-
tarsi 3 longa sat densa hune celante. Alae fere hyalinae nervis piceis.
— Long. 5,5 mill. ; al. 3,75 mill.
1 9 d*Obook au Mus. Roy. do Bruxelles.
Diffère de C. eongoensispnvsaUxïWe plus petite, sa face proportionnel-
lement plus courte , son scutum nasale mal limité sur les côtés , sa
nuance bleue, le calus humerai pâle , et le pn»totarso 3 à la brosst»
longue et assez dense.
XIV. Gen. AUodapc S*-F. et A. Serv.
Quand Le Peletier de S* Fargeau et Serville ont créé h» gvnre AUo-
dope (Enc. méth., X, p. 18, 1825), ils ont supposé que les espèces de
Ann. Soc. Ent. Fr., lxxii [19(K)j. <«^
386 i. Vaguai.. ^^^^^
co genre étaient parasites. 11 serait irrcvérencieux de croire que les
auteurs postérieurs, n'ayant pas vu le type MIodape mfogaxtra ,
aient appliqué ce nom générique a des espi'ces d'un autre genre. 11
est bizarre que Le Pelelier et Ser>'ille aient donné à leur espèce
typique 2 éperons au tibia intermédiaire, ce qui à ma connaissance
n'existe dans aucun genre d'Apide, et qu'ils aient méconnu la brosse
lihiale du spécimen typique qu'ils disent lemelle, et auquel ils attri-
buent des ' pattes... osseï velues •. Toujours est-Il que les 9 des
Allùdape (Sm. GersI.) ont une brosse collectrice, peu dense mais
longue, non seulement au tibia, mais à son protolarse, et qu'elle
semble très forte lorsqu'on compare les pattes ç et d.
l. A. iBfermpla n. sp.7 Ç d. — Nigra; llava sunl : linea lata
intcrrupta in medio clypei, lobi laleralcs saepe ultra antennas euspi-
dem liliformem orbilalem emittentes, linea orbitae poslicae, lisea
Iransvcrsa scutelli; ruta sunt : mandibularum annulus, lidtri apex,
margo tenuis clypei, luniculum subtus, tcgularum margo exlernus,
slriga basalis tibiae 1 , angulus siiperus apicalis tibiue 3, orliculi 4
extimi tarsorum. Alae hyalinac, sed pilis sqiialidse, nervis pic^is,
ucrvus recurrens primus in S multo magis quam secundus ab angulo
remotus, tantum magis io d- Faciès rimoso scabriuscuhe, mcsonolum
disco laevi, lucido,anUce punclulalo, juxta scutellum ruguloso-o|acum.
Sculellum antice luddiusculum, postlce opaculum; mesopleurae Dt
mesosiernum punctulis aeque sat densis; segmeuti medialis area
cordiEormis depressa opaca, postica lucida.
Abdomen sat brève, segmentum basale parietes anlic^im et dorsaiem
praebens. Segmenta dorsalia Icre aeque scabriuscula. punctis irregn-
laribus pamm profundis, fere contiguis.
C Scopa longa argeutea, pilis sub prototarso fulvo-rulis.
d Notae flavae abbrevialae;mosonoti discum punriis spai-=is; fémur
3 basi subtus denlato-angubtum.
Var. ? C4illarls n. \ar. Pronolum el eallusliumer:ilis llavu; slatuni
[>aulo minor.
9 Long. (i,S'8 mill.,d,S-l} mill.;d<> iuill.;al. 5,75 miU.
1 ç de Batali IX 97, i P de Rio Meuny pr. 98, i ? et! d de NDoKi
X-XI 98 (Boujssou), i î do h var., de Sierra Leone, ma coll.
C'est peut-être une variété i'A. eordala .Sm.
2. \. Rouyssoni d. sp. ç — Nigra;f1ava sunt :clypeus (flavedlne
in medio coarctata], scapus, callus el tegulae; rufo-lest.iceu : mandibu-
lac, labrum, pedes 1ère loti, incisurac anguslac segmenlorum. Alae
Hyménoptères du Congo français. 387
hyallhae, subtilissime pilosae, nervis rufescentibus ; nervus recurrens
primus minus quam secundus ab angulo remotus. Pronotum tomento
albo occultum. Sculptura faciei et trunci nulla vel inconspicua. Abdo-
men 1ère parallelum bas! minus et apicc magis coriaceo-sculptum. —
Long. 5-5,5 mil!.; al. 3,5-4 mill.
1 9 du Rio Mouny pr. 98, 1 $ de Lastourville Vm-IX 98, et 1 ç
de r^TDoro X-XI 98 (Bouyssou) et 1 9 de Benguela, ma coll.
3. A. tctl» n. sp. 9 (5? — Nigra, flavo parce notata, funiculus
subtus tarsorum apex et plus minus tegulae et angustissime incisurae
ruiescentes.
Caput subtilissime coriaceum; mesonotum maxima parte nudum
laeve, sed juxta scutellum et scutellum ipsum tomento subtili grtseo-
opaca, pronotum tomentosum, tempora pleurae et sternum albido-his-
pida. Alae hyalinae; nervis piceis. Segmenta 1-3 nudiora sat lucida
baud sculpta, 4-6 villosaot opacula; abdomen saopius graduatim pone
latius. Pili sub tarsis rlifescentes.
9 Macula clypei sursum ampla, deorsum angustata et callus tiavi.
Scopa alba quam solito densior.
c5 Mandibulae, macula labri, clypeus totus, Icborum lateralium pars
infera, iinea scapi, callus, tarsique flavi. — Long. 4,5-6 mill.; al. 3,7-
4,5 mill.
5 9 de Ubreville Vm 97, 2 9 de Batah IX 97, 2 9 de Rio Mouny
pr. 98, 2 9 de N'Doro X-XI 98, 2 c5 de LibrevUle et 1 de Batah VIIMX
f7 (Bouyssou), ma coll. ; i 9 de Borna Sundi (Rolin), au Mus. Roy. de
Braxelles.
4. A. «Iiprtcollifli n. sp. 9 — Nigra ; clypeus T flavo uotatiis. Mc-
sonoti pars po$lica scutellum mesoplcurao et segmentum mt^diale pube
molli alba sat deusa. Segmenta l-o imo apice decolorato. Segmentum
2 postice maximam abdominis latitudinem aequans; segmenta 2-3 mi-
nus quam 4-5 sculptis, sed tamen conspicue. Alae aeneo-hyalinae.
Diiïère de .1. ictis par sa taille plus grande, son chaperon plus noir,
son caliis tout noir, son abdomen moins rétréci vers la base à sculp-
ture un peu plus maniuée, la villosité plus abondante. — Long. 6,*)- 7
mill.; aile 4,5-5.
i 9 de Rio Mouny prinl. 98 et 1 f* de Lastourville VllI-lX, 98
[Bouyssou), ma coll.; 1 9 de Vista, Congo belge (Moereuhoul), au Mus.
Roy. de Bruxelles.
5. A. Rollnl n. sp. 9 -~ Nigra, fere glabra; flava sunk : labrum,
maculae clypei, callus, logulac, alarum basis n^rviqiie, DOdo coslali
uni fuscato; nilesceotia sudI : basis scapi, Hagollum subtus, gratin
iiislqim. Alae tlavo-hyalinae Dervo reciirrenlo I incidenle; scopis au-
.■eo-lulvis,
$ Lu jaune du thapi>ron occupe le bout cl la base plus ou inoÎDS
réunis par une ligne, la base o trois pointes y compris h ligne médiane.
00 sorte que le tout simule un T planté dans une navette. — Long.
4,S mill. ; aile 3,3 mill.
1 9 de Borna Sundi (Rolinj, au Mus. Roy, de Bruxelles.
6. A. iialla n. sp. 9 — Nigra. tegulac et onychia ruFa, incisurae
scnriosoo griseo-fuscis ; alae squalido-hyalinac, nervis loslaceis.
— Lon);. . 11. ; al. 3, a niill.
1 de Clia lamayo (AIrique australe?) ['), ma coll.
A. • C — Nigra, aibo mollo hispida. In segmontiii
t locftlorala sunt .-callus, tegulae vilreae, margo
,ubtilissime sculpta.
a -" uor itoscentibus; nervo récurrente 2 incidente. —
1^. 6,s al. smiil.
' 1 p deMonteiro, baie Delagoa, au Mus. Iloy, de Bruxelles.
V. Subtamilia : Haltcllnae
A. Halictinab nidificantes.
XV. Gen. HalIctM» Latr.
I. Halictut sb*. sensu.
A. Abdomen à fasdes apicales, ou entièremeat pubescent.
1. H. JncnnduB 9 Sm.
2 $ de Ubreville VHI 97 et de Blo Houny print. 98 (Bouyssou), ma
coU.
Très semblable à H. tireicau Lep., en dlITère par la partie de l'aire
dorsale du segment médiaire qui entoure la lunule très tlnement ponc-
tuée, non brillante, et l'armure dej'éperon composée de quatre épines
obliques, la basais longue, les autres décroissantes, la quatrième très
courte.
(I) Cf. la note t U On da Mémoire.
Hyménoptères du Congo franrais, 389
2. ■• HoloBi n. sp. 9 — Laete metallicoviridis, funiculo subtus,
tegulis, alarum basi, genubus tibiis tarsisque testaceis, tibiis posterio-
ribus et prototarso 3 iofuscatis. Albido-hispidulus, segmentis 2-4apice
tenue cano fîmbriatis. Alae vitreae, nervis flavis. Mesonotum et lunula
segmenti medialis tenuissime piinctata vel scabriuscula, area analis
sçigmenti medialis planata inferne tantum marginata, fere liaud sculpta»
cum toro supero lucida. CalCiar 4 spinis decrescentibus. Segmenta te-
nuissime punctulata. — Long. 5,3 mil!.; al. 4 mill.
i 9 de Monteiro, baie Delagoa, au Mus. Roy. de Bruxelles.
3. H. Dopontl n. sp. 9. — Aureo-viridis, mandibulis, labro, clypeo
utrinque, scapo toto, callo, tegularum parte postica alarum basi, pedi-
bus cum coxis, limbo tenui et parte reflexa segmentorum nids. Seg-
menti medialis area dorsalis nuda, postica et abdominis dorsum tomento
albo vestita, de reliquo albescente hispidus, scopa tibiali fulvida. Caput
parvum sat latum, orbitis internis deorsum convergentibus, una cum
mesonoto tenuissime scabriusculum, ocellis posticis ioter se fere magis
quamab oculoremotis. Area dorsalis segmenti medialis valde rugulosa,
angulis posticis pronis; area analis margine circumducta. Alae vitreae,
nenis flavis. Calcar spinis basali longa, média brevi, apicali obsoicta.
— Long. 6,5 mil!.; al. 5 mill.
1 9 de Béni Bendi Saukuru (Afrique?), au Mus. Roy. de Bruxelles.
4. II. «eoHls n. sp. 9. —Niger, griseo-albido hispidulus, metanoto
tomentoso, abdominis dorso pube vestito.
Caput breviter ovale; mesonotum et scutellum nuda lucida tenuis-
sime (sub lente) punctulata. Segmenti medialis area dorsalis longa uni-
formiter tenuissime stri^ulosa, area analis tenuissime marginata, mar-
gine ramum haud emiltente. Alae griseo-hyalinae , nervis piceis.
Onycliia et calcaria rufescentia. Calcar trispinosum, spinis basali
longa, apicali brevissima. — Long. 5,5 mill.; al. 3,5 mill.
1 9 de N'Jolc (Bouyssou), au Muséum de Paris.
B. Abdomen à fascies basâtes.
Tibias plus ou moins testacés.
5. H. crocIniiA n. sp. 9 d- — Nigro-piceus, legulae et plus mi-
nus pedes testacei. F^ncies et thoracis dorsum pilis crorris ut p(»lliiie
luteo irrorala, in metanoto tnmento croceo, ot etiam minus denso in an-
gulis posticis areae dorsalis segmenti medialis. Abdomen fasciis hnsa-
Ubus e tomento griseo.
9 Face arrondie; mandibules rougeâtres. Mesonotum très finement
390 J. Vachal. ^^^^H
râpeux, mal. Aire dorsale du segmeot niL'diairo oiïraol une portie ho-
riiontiile â stries îrréKulii'remeDt longitudinales, devenant obsolètes
sur la itarlie déclive de chaque cdtê ; aire aosle étroite à cûlésparallMes,
hexagone (la partie înlêrieure comptant pour un c6tè) ayant un re-
bord complEit qui ëmet un rameau en avant pour séparer l'aire dorsale
de l'aire pleurale. Ailes presque hyalines à nervures jaunâtres ; la cel-
lule cubitale 3 à peu près carrée, relativement grande. Pattes anté-
rieures presque entièrement lestacées; épi-ron à 3 épines.
Segment 1 lisse imponctuâ; les autres finement ociculés. Brosse
gris-blanchâtre.
d Bouche entièrement jaune; les pattes, moins la base de la cuisse
postérieure, rougeûtres. Articles des antennes 2 + 3 égalant pn^sque
la longueur de 4. Les segments ventraux 4-3 lorlement frangés de
fauve, .'> un peu sinuâ. — Ltjng. li,o-7 mill.; al. S mill.
8 2 et nombreux c5 de Lastourville VlII-fX 98 (Boujssou), ma coll.
6. H. nailains n. sp. ç d. — Ater, callo, teguUs, maxima parte pe-
dum lestaceis. Pronotum et metanotum et tasclae busalos segmentorum
2-4 tomcnlo griseo. Hesonotum nudum, fere laeve, lucidulura. Abdo-
men impunctalum lucidum, segmente 1 lere nudo. Segmentum médiate
ut in Jf. rrocino scu^lum. Alae sal hyalinae, nervis piceis cellula cu-
bltali 2 arcla nervum recUrrenlem angulum-versus accipiente.
S Caput breviter ovale; annulus mandibularum et rima analis tes-
tacea. Prolotarsus 3 saepius nigro notatus. Calcur bitrispinosum spina
basali longa. Scopa et lemorum barba albidae.
(5 Ore testaccu; venter lulvo-lirunneo flmbriatus, llmbrïae segmen-
torum 4-5 apice augulatim incisae.
S Long. 6,5-7 mil!.; al. .^mUl.; d long.timiU.; al. 4,3 miU.
Plusieurs 9 et plusieurs tf de Lastourville VIO-IX 98 (Bou;ssou],
tnu coll.
7- H, poftlamus n. sp. d- — ^^gro-piceus ; mandibularum apex,
antennaruui arliculus 3, legulae genua, larsi el libiae (bis plus minus
luscatis) teslacea. Griseo-hispidus , in segmentis dorsal! 7 et ventrall-
bus 4-6 fusco.
Alae aeneo-hyalinae nervispiceis, cellula cubilalis 2 trapezina, in norvo
cubiLili longior; nervus recurrens 1 încidens. Clypcus ultra oculoriim
apit'em toius prolatus. Anlennarum articuli intennedii latitudine sua
plus quam sesquilnngiores. Hesonotum et scutellum contertisstme
(lunctulata. Segmenti medblis area dorsalis sai scabra, analis L-ileribus
lantum înfrn convergcntibus margînata. — Long. 7 mill.; al, S, 3 mill.
Hyménoptères du Congo français, 391
Est-^e le c5 de H. dirersus Sm.?
2 (5 de Lastourville Ym-IX 98 (Bouyssou), ma coll.
Tibias noirs ou foncés ou maculés de noir.
8. H. capiiop«s n. sp. 9 (5. — H. erocino similis, difTert : statura
minore, mesonoto et scutello iucidulis, nudiusculis, cellula cubitali 2
magis stricta, angulis posUcis areae dorsalis segmenti medialis nuda
lucida, tibiis saltem maxima parte fuscis; <5 tibiis posterioribus late in
medio obscuratis. — Long. 5,5-6 mill. ; al. 4-4,3 mill.
Plusieurs 9 et 2 (5 de Lastourrille Vm-lX 98 (Bouyssou), ma coll.
9. ■. surdiia n. sp. 9.— H. capnopodi sat similis, difTert : statura
paulo majore, tegumento sine nitore, area dorsali segmenti medialis
longiore et fere baud sculpta, area ejusdem anali limite supero toto
fere transverso nec in lateribus limo, tibiis et tarsis anterioribus testa-
ccis. — Long. 6-6,5 mill.; al. 4,7 mill.
i 9 de Chanchamayo, Afr. austr.? ma coll.
10. ■. australls n. sp. 9. — ff- capnopodi similis; difTert : tibiis
et prototarsis nigris, angulis posticis areae dorsalis segmenti medialis
lateribus haud linea elevata limitatis et marginc arae analis obsoletiore
(an var. ?)
2 d de TAfrique australe (De Sélys), au Mus. Roy. de Bruxelles.
il. H. atrlcma n. sp. 9 d- — H, capnopodi similis, difTert : sta-
tura paulo majore, tibiis omnino atris; 9 prototarsis nigris, calcar bi-
dentatum, dente basali magno; d mandibulis nigris, segmentis ven-
tralibus haud dense fasciatis, prototarsis vix basi rufescontibus. —
Long. 6-7 mill.; al. 5 mill.
5 9 et 6 c5 de N'Kogo et N*Djolé (Bouyssou), au Mus. de Paris.
12. H. liarUatws n. sp. d- — Niger, mesonoto prasino, limbo
apicali clypei, labro et média parte mandibulae flavis; pube sub an-
tennas pallida, in fronto nigra. Subtus aibo longo barbatus, in dimidio
apicali ventris parcius et obscurius. Caput orbitis intemis valdo infra
convergentibus. Antennarum articnlus 3 vix longior quam 2 (subse-
quentae desunt). Mesonotum iucidulum tenuissime dense punctulatum;
segmenti medialis an^a dorsalis nietanoto longior, angulis posticis clinis,
area analis fere ovalis circnm marginata. Alao gris(*o-liyalinae apicem
versus nubilae. Tibia 3^ix tumidula.Depressiones segmentonim laevi»s.
— Long. 6,o mill.; al. 4,7 mill.
392 J. Vâchal.
i (5 de LastourviUe Vm 98 (Bouyssou), ma coll.
C. Abdomen $ans fascies ou macules tomenteusos détermlDées.
13. H. Boayssovl n. sp. Q. — Niger, mandibulis, labro, clypeo.
8capOy (unicUlo subtus, tegulaae, pede cum coxis et abdomine nifo-
testaceis. Alae limpidae, nervis lutescentibus. Caput latum, mesono-
tum hebes haud sculptum, segment! medialis area dorsalis longa vix
basi strigulosa angulis dinis, area anali circum marginata lateribus
fere parallelis, limite supero utrinque dino. Calcar trispinosum. —
Long. 5 mill. ; al. 4 mill.
i 9 de Lastourville Vm 98, ma coll.
14. H. lioetfill«s n. sp. c5. — Niger, clypei limbo apicali angu-
lalim flavo; supra griseo-hispidulus, infra longe canescente barbatus,
segmentis ventralibus in lateribus tantum et (usco pilosis. Orbitae in-
terne deorsum convergentes; antennarum articulus 4 aequans 2+3;
mesonotum et scutelium bigibbulum opaca. Segmentum mediale lud-
dum, area dorsali circa 16 rimis, angulis clinis, area anali margine
drcumdata. Alae griseo-hyalinœ nervis piceis. Tibia 3 tumidula. Ab-
domen baud conspicue punctatum. — Long. 5,5 mill. ; al. 4 mill.
3 (5 de N'Doro X98 (Bouyssou), ma coll.
15. H. Allvaiidl n. sp. 9. — Ater, tarsis posticis obscure rufes-
centibus, alae obscuratae subhyalinae. Pilis fulvo-griseis sub tarse
3 rufuUs. Caput parvum facie longiore quam latiore ; mesonotum sat
dense punctatum; segment! medialis area analis circum marginata,
area dorsalis metanoto longior rugis in medio aream analem attin-
gentibus, irregularibus; calcar dente basali obtuse, et in medio se-
cundo obsolète. Segmentorum basis tenuissime punctulata. — Long.
6-6,5 mill. ; al. 5 mill.
1 9 d'Assinie (AUuaud), coll. de Gaulle.
16. H. Haasi n. sp. 9. — Ater» tars! posteriores testacei. Caput
clypeo toto prolato suturis lateralibus tori modo inflatis. Mesonotum
dense punctatum. Segment! medialis area dorsalis tota lunulata in
medio postice marginata, scabra; area analis circum marginata.
Alae squalidae, nervo récurrente 1 fere incidente ; calcar 3 dentibus
basali sat longa aliis brevibus obtusis. Pili capitis trunci et scopae
subtus griseo-flavidi.
Abdomen tenuissime et densissime punctulatum (forte niaculis
utrinque in segmentis.2-3). — Long. 8 mill. ; al. 6 mill.
1 9 de Lukungu (Haas), au Mus. Roy. de Bruxelles.
^
Hyménoptères du Congo français. 393
17. ■. evanldiia n. sp. Q. — Virescens metallicus, mandibulis
basi, tegulis genubus, tibiis, tarsis rima anali nifis. Alae vitreae,
nervis flavis, in cellula cubitali 2 obsoletis. Orbitae internae deorsum
convergentes; mesonotum sub pube griseo-fulvida sine nitore; seg-
menti medialis area dorsali nuda lucida, strigulosa, area anaii circum
marginata.
Cellula cubitalis 3 secus nervum cubitalem sesquilongior quam 2.
Calcar 4-5 pertinatum. — Long. 6; al. 4,5 mill.
i 9 de Libreville 20 VIII 97 (Bouyssou), ma coU.
18. H. mlxttocapis n. sp. 9-— H.evanido, proximus, sed difTert:
scapi bas! rufa, mesonoto lucido, prototarsis, tibiae 2 dimidio apicali et
tibiae 3 parte dorsali nigrescentibus, alis griseo-hyalinis, nervis piceis,
cellula cubitali 3 parva vix majore quam 2, calcare 1-2 dentato, seg-
mentis ventralibus 2-4 lana longa dense albida vestitis.
1 9 de Chanchamayo (Afr. austr.?), ma coll.
n. Halictus, S.-gen. Thrincostoma Sauss.
19. H. (Thrincostoma) productus Sm. c5, Catal. Hym. ins. in Br.
Mus., 1853. — 9 Piceo-nigra. Genarum longitudo latitudinem mandi-
bularum basis fere aequans; clypeus fore totus ultra oculorum apicem
prolatus, orbitae internae deorsum paulo convergentes; pronotum et
in medio conspicuum, non aliter quam mesonotum longum et tomen-
tosum, mesonotum tenue densissime punctatum, scutellum tenuius;
spatium cordiforme triangulare, granulatum.
Calcar dente basali obtuso, secundo centrali obsoleto. — Long. 8,5
miU.; al. 6,5 mill.
2 9 de N'Kogo et N'Jolé (Bouyssou), au Mus. de Paris, et 1 9 de
Batah IX 97, ma coll.
Cette espèce diiïère de 1. renitanteli Sauss. 9 par sa taille moins
grande, par la suture entre le chaperon et scutum nasale bien mar-
quée^ et par res|)ace cordiforme plus grossièrement sculpté.
XVI. Gen. .lîoiiila Latr.
I. Espèces rapportées par M. Bouyssou.
A. — ÉcalUettes médiocres.
1. N. tridentata rj Sm., Tr. ent. Soc., 4875.'
9 Antennae minus ab ocello impare quam a dypei apice remotae;
orliilis dcorsum coDYi^rgcDlUius. Prnnotum lateribus vix coDspicuuui ;
esoDotum el scutnllum nhrinii Jiilvo. Segiiienti mcdialis arca dorsalis
cauiculaU nec sculpla. Alao obscuro-liyalinae oenis pîccis, cellula
iCalis 2 fere longior supenie qiiam interne; nervuid reciirrenlitm
.il médium aceipiens- Scopa plus minus uip«scens, subtus albcs-
na. Pcuicillus parvus niFus. Si?gmeii(a 3-4 dcprcssioni? tesl^cM pilis
cumbentibus coocolorilius obtecla. — Long:. 9,5 mili.; al. 7,3 roill.
3 T de LibreviUe M VIU 97, NDoro 13 XI 98, ma coU.. e[ de N"Djolé
ail Mus. de Paris, do nombreux c5 de Libreville, >"Dom, Lastour-
ville, ma coll., lous rapportés par M. Bouyssou.
j di'fi cimles de Samlia (Mocquerys), au Mus. Roy. de Bruxelles.
ruflcoxia n. sp. ç. — S. Iridmtatae aFIinis, diflTerl : Icre
., »iapo, legulis et pcdibus ruDs, scopu aurea, Ihorace haud
jiino veslito, aroa dorsali segmonti medialis fere nulla, scabrius-
lia, alis luteo-Iumatis ante apicem nebulosis, nervo recurrenk^ inci-
e. segmenti î-4 dépressions minus ardenle. — Long. ul. 7,3 mi)l.
i Ubrcville 20 VUI 97 (Bonyssou), ma coll.
%. prIMi« n. ^, 9 d'- — Nij^ra, llagello subtus testucfo, depres-
libus !<egmentorum 1-4 lulescentibus. Mcsonotum dense puncl.i-
tum, ruio-lulvo hispidum, tegulae médiocres ; segmenti medialis area
basali^ fcre nulla, sed transverse striolala.
Alae lumato-hyalinac, nervis luteis, ccllula cubitali 2 lore trapezlna
nervum récurrente post médium accipiente. Abdomen dense punc-
utum, depressionibus segmenlorum 2-4 parce pilosis.
9 Pedes antoriorcs genubus, tibiarum apicibus et plus minus tarais
rufescentibus; scopa lulvida, penicillo bto; calcare interne 4-5 per-
Unato.
a Mandibulae,3capus, tegulae, et pedes (exirema basi excepta) pygl-
dium ovale et venter rula. — Long. 9 milI.; al. 7 mill.
3 9 et 1 <5 de Lastourville IX 98 (Bouyssou), ma coll.
4, X. BoMyssoMl n. sp. 2 cî- — Nigra, funiculo apice subtus
rulescente, mesonolum et scutellum sat dense punclata, metanolo tan-
tum griseis coactis; segmenti medialis area dorsalis de supra visa linea
circulare cxtema iimilata et intra lineam siriga Iransversa, in lalc-
ribus slrigis transversis, cjus parle vertical! supra arcu limitala, haud
sculpta; arca analis fero haud sculpta. Alae sordide hyalinae, nervis
piceis, cellula cubitali 2 inira arcla, nervo récurrente ultra mcdiuiu
accepte.
nyménoptères du Congo français. 395
Depressiones s^fmentorum 2-4 decoloratae, segmenti i utrinque
albido fimbriata.
9 Pedes nigri, onychio rufescente, scopa argentea.
(S Aiticuli 2 et 3 antenDarum fere aequilongi, 4 longior quam 2-3.
Scutellum bHgibb\im. Tarsi ruti, prototarso 1 rétro dense et longe ci-
lîato. Tibia 3 interne parce sed longissime cîliata. Fémur 3 inflatum,
tibia 3 ex apice apopbysem scariosara cuculliformem duo calcaria te-
gentem producens. Segmentum ventrale 3 margine apicali in medio
Iriangulariter appressum , 4 basi late depressum et apice dense fim-
briatum, sequentes partim tumidi partim depressi. — Long. 8 mill.;
al. 6 mill.
9 et ad de LibreviUe 20 Vffl 97, Batah 5-25 IX 97, Rio Mouny prinU
98 (Boayssou), ma colL
5. m. iranulaUin. sp. 9 c5? — N- Bouyssoui paulo af finis; diiïert :
noesonoto scutello et metanoto fulvo coactili tectis ; area dorsali seg-
ment! medialis etiam in medio longitudinaliter rimosa , area anali rite
punctata ; c5 articulo 4 non longiore qanm 2-3, femon^ 3 solito, tibia 3
fere normali ; segmente ventrali 3 in margine apicali granulis binis, 4
planiusculo apice glabro.
An S, candida Sm. ?
Long. 6,5 mîil.; al. 5,5 mill.
4 9 de Batah IX 97 et du Rio Mouny, print. 98.
4 (5 de Ubreville VU 97, Rio Mouny et X'Doro IX 98, ma coll., et 1
(3 de yjolé au Mus. de Paris, rapportés par M. Bouyssou, et 1 cJ de
Borna (Tschoiïen), au Mus. Roy. de Bruxelles.
B. — Écaillettes très grandes.
6. m. atrlnerrls n. sp. 9 c^ — Nigra, mesonoto punctis magnis
sparsissimis ; alae griseo-byallnne ner\is nigris; area basali arcuata seg-
menti medialis lineari tenue crenata, post eam parte supera declivi
laevi.
9 Mesonoto lucido, segmt^nto 2 in medio dorsi parum vel haud punc-
tato.
(S Flagello, tegulae basi et aliquando tarsis rutls: mesonoto opaculo,
scutello utrinque n^tro valde spinoso, segmente 2 et in medio punctato
ventre simplici, appendicibus utrinque apicalibus nigris.
9 6-8 miU.; al. 4,5-6 mUl.; o 6-8 mill.; al. 4,5-7 mill.
Nombreux 9 et cJ do Libreville Vlll 97, Batah IX 97, Rio Mouny
396 J. Yachal.
print. 98, Lastourville IX 98, fTDoro XI 98, ma coll., rrjolé et
N'Kogo au Mus. de Paris, tous rapportés par M. Bouyssou, i c^ de Li-
breville (Chalot) au Mus. de Paris, i 9 d'Abyssinie (Alluaud), coll. de
Gaulle, Sierra Leone (Mocquerys), Borna Sundi (Roliii) et Popocabacca
(Loos), au Mus. Roy. de Bruxelles.
7. m. 0airicar|pa n. sp. 9 d — iV. atrinervi similis; differt : me-
sonoto et scutello flavo-velutinis, nodo costali luteo.
9 Segmente 2 et in dorso distincte punctato; cS scutello mutico,
tarsis et appendidbus utrinque in apice abdominis testaceis. — Long.
9 6,5 mill. ; al. 5,2' mUl. ; a 6 miU. ; al. 5 mill.
4 9 et i c5 de Libreville Vin 97 (Bouyssou), ma coll.
8. m. tersa n. sp. 9 — Nigra, tarso 3 obscure testaceo. Lucida,
griseo-hispidula. Mesonotum et scutellum densissime punctata; area
dorsaUs segmenti medialis triangulari, impressa, utrinque ultra trlangu-
lum laevi. Alae griseo-byalinae, nervis pallidis. Pede 3 gracili, proto-
tarso ejus apice latiusculo oblique truncato,subtus et apice pilis aureis.
Abdomen (ère baud sculptum, marglnibusapicalîbus i-4 fascia tenui
alba, in i-2 interruptis, 5 fulva. — Long. al. 5 mill.
i 9 (sans tète) du Rio Mouny (Bouyssou), ma coll.
U. Espèces non récoltées par M. .Bouyssou.
Toutes à écaiUettes moyennes.
9. M. Vartliil D. sp. (5 — A", pristidi simillima, diiïert : statura
paulo majore, segmenti medialis area dorsal! parte plana longitudinali-
ter rugosa, angulo apicali verticaii haud sculpte; celiub cubitaii 2 lon-
giore quam altiore, ventre nigro, pygidio rotundato truncato. — Long,
al. 7,5 mili.
1 c5 de Natal, rapporte et oiïert par M. le D"* Ch. Martin, auquel il est
dédié.
10. .\\ melaiioprocta n. sp.? 9 — Nigra, tegulis rufis depressio-
nibus segmentorum i-4 decoloratis; compacta, densissime sat tenue
punctata, opacula. Mesouotum scutellum et metanotum pilis brevlbus
densis fiilvis , segmentis 2-4 apice parce grisoo fasciatis, scopa griseo-
alba, penicillo rufo, limbria segmenti 5 nigra. Sulcus nroam dorsalom
segmenti medialis occupans in medio angulatim elougatus,t<>tiis scaber.
Alae fulvo hyalinae nervis piceis, cellula cubitaii 2 quam soiito majore,
nervum recurrentem in angulo accipiente. — Long. 9,5-10; al. 8 mill.
nymênoptères du Congo français. 397
i 9 de Sierra Leone (Mocquerys), au Mus. Roy. de Bruxelles.
il. M. ampllata n. sp. (5 — Nigra, tegulis,geDubus et plus minus
tarsis rufescentibus. Onmind dense punctulata, opacula. Area dorsalis
segmenti medialis in medio rétro angulata, circa sexdecim rugis ra-
diantibus; alae fulvo-hyalinae, nodo costali luteo. Segmenta fasciis
apicalibus pilorum appressorum fulvorum in t interrupta, in 2 lineari,
in 3-5 ampliatis, in o potius basali.
(5 Articulus antennarum 3 fcre aequans 4; tibia 3 pro parte translu-
dda sat dilatata intus planata et apice in apopbysem repandam trans-
luddam prolongata, apophyse vix basin calcarium praetereunte. Seg-
mentum ventrale 4 sinuatum, sequentia undulata. — Long. 8,5-9mill.;
al. 7,5 miU.
i (5 de Zanzibar, au Mus. Boy. de Bruxelles.
12. IV. latlflrons n. sp. 9 — Nigra, scabriuscula opaca. Metanotum
et apice segmenta 1-5 tomento griseo fasciata, segmento 6 pygidiato;
segmentis apice docoloratis.
Oceili postici intervallo fere duplo ab ôculo quam inter s<' distantes.
Area dorsalis segmenti medialis fcre nuila, analis tomentosa;ponicilhis
latus rufulus. Alae griseo-hyalinae, nodo costali lutescente. Cellula eu-
bitali 2 sat magna nervum recurrenteiu post médium accipiente. —
Long. 8,5 mili. ; al. 6 mill.
i 9 de la baie d'Antongil, Madagascar, ma coll.
13. m. llyata n. sp. (5 — Nigra, mandibulis et f uniculo rufescentibus,
tegulis, genubus, tibiarum apice et tarsis pallide testaceis ; segmentorum
depressione apicali decolorata et tomento griseo fasciata (fere ut in Ha-
tieto quadricineio 9 Ky nec Mor.) Mesonotum et scutellum fulvido-his-
pidula, tenuissime punctulata, lucida. Area dorsalis segmenti medialis
triangularis, nuda, longitudinaliter sat tenue striolata. Alae hyalinae,
nodo costali flavo, cellula cubitali 2 parva quadrata nervum recurren-
tem médium versus accipiente, tertia brevioro quam prima.
Fémur posticum vix intlatum, tibia ejus clavatum apice subtus an-
gulatum. — Long. al. 7 mill.
1 d de Boma (Tschoiïen), au Mus. Roy. de Bruxelles.
14. N, blandvia n. sp. d — Nigra, funiculu apice subtus, tc^giilis,
genubus, tibiarum apice, tarsis, segmentorum depressionibus testaceis.
Antennae breviusculae funiculo gradatim paulo incrassat^^. Thorax ful-
vido gris4'o vestitum, area dorsalis se^'menti medialis nuda in medio
angulata, longitudinaliter strigulosa. Pedes graciles, tarsis tibia sua fere
I
398 i. XxcBKh.
sosquilongis. Alac griseo-byalinae nervis luleis; nervo récurrente in
medio celluLue 3 acceplo.
Abdomcu [ero imiiuaclalum lucidum (scgpieitto 1 plus minus rates~
centc), segmentorum marginibus sallem in laleribus tomi>nto jniseo
(ascialis. Sogmentis venirslibus upicalibus dcpressis, iiiriaquc longi;
lutvido-pilosis. — Long- 6-7 mill.; ul. 6 niill.
i c5 de chutes de Siimlia (Mocquerys), au Mus. Roy. de Bruxelles.
IS. N. cpowiDla D. sp. :;' — ^gra, dcprossionibus segraonloruiu
1-5, et plus minus tibiia el tarais teslaceis; valva dorsnli nigra tulvîdo
bimaculata. Caput sat latum; vertes, mrsonotum et scutellum dens<>
punctata sa) lucida, lulvido-puberub. Are^ dorsalis segmenti média-
lis tn uiL'dio angulala, strijcis limis. Alae fui vido-hy alla ac, nervis lut^s ;
cellula cubilali 2 [en< lotigiore quam altioro, ncrvuiii p<isl médium
accipicntf^. Tibia 3 sal gracilis, scopa laxa gublus longa (ulvido-olbida,
penieilln magno aarei>fulvo. — L.ong. 8.3 iniil.; al. 7 iniil.
1 S de Dakar, au Mus. Roy. de Bruxelles.
46. W. antIrenoldeN n. »p. q — Nign, ritfTido- et lusci.'-f tlosa .
yenex haud crassus, ocellls posilcis vlx diametru a margîM poe&ea
remotis; inesonotum et seulellnm densfssime punclala; spalio eoi^
difocmc iriaogulare pauln strigaio, area anali.s iiirinqii'' densissime et
tenuissime punctulala. Alae sordide byalinae nervis picels.
Abdomen lucidum fere haud sculplum, marginibus apicalibus liaad
vel vis depressis, vis exlromo apicc decoloralis, 1-i tenui fascia pi-
lorum alboruin, lascia segmenti 5 et pilis segmenti 6 fulvido-lusco.
9 Scopa in medio fusca, supra et subtus grisea, peniclllo lato ful-
vldo. — Long. 6,S niiU.; al. d,75 milL
1 9 de Lukungu (Haas), au Mus. Roy. de Bruxelles.
17. M. cliTlta a. sp. Q — Nigra, limbo apicali segmentorum 2-4,
decolorato, tibia postica et sui prototarsi basi sanguineis. Pilis griseis
puberula, sed in sculellis cirro (ulvido. Hargo posticus verticis acutus
oculorum apici contiguus. Mesonotum densissime punctatum. Area
dorsalis segment! modialis lincari, crenulala, in medio vagc verticalit«r
abrupla. Alae griseo-hyalinae, nervis piceis, cdiula cubitali 2 infra
arcta et nervum recurrenlem post médium acclpienle. Pedes posiîci ro-
busti, striglll (sub protolarso 3) aurea. Abdomen ovatum, înconspicue
sculptum, albo-puberulum, tascia seguienti S in mcdlo lusca, in 6
basali aurco-lulva. — Long. 7,o-9 mili. ; al. ti-7 mill.
Hyménoptères du Congo français. 399
I 9 de Borna (TschofTen), au Mus. Roy. de Bruxelles, et i 9 d^Obock
(Jousseaume), au Muséum de Paris.
18. IV. coUarls n. sp. 9? — Nigra, funiculo subtus rufo, extremo
limbe segmentorum decolorato.
Mesonotum et scutelium dense punctulata (spatiis conspicuis) ; ver-
tex crassius et densius, mesopleurae insuper crassius. Pronotum et
in medio prolato-conspicuum, cum metanoto coactili cinereo vestitum.
Area dorsalis segmenti medialislunulata, postice marginata, crenulata;
segmenta i-2 in basira sat crasse et dense punctata, parte apicali de-
pressa seu tenuissime punctulata seu in margine laevi. Margo segmenti
5 et totum 7 pilis appressis fulvis. Alae griseo-byalinae, nervis lutes-
centibus. Cellula cubitali 2 magna, fere rectangula nervum recurrentem
inter médium et apicem accipiente. — Long. 9,o mill. ; al. 7,5 mill.
1 9 d'Afrique (?) au Mus. Roy. de Bruxelles, ex coll. Puis.
19. W. Tbomae n. sp. c5 — iV. Andrei Vach. proximus, differt :
statura majore, vertice crassiore, funiculo rufo, mesonoto scutello et
parte postica segmenti medialis minus dense punctatis et lucidis. —
Long. 8 mill.; al. 6 mill.
1 cJ do nie San-Thomé, côte occidentale d'Afrique, ma coll.
20. IV. laetlnea n. sp. c^ — Nigra, depressionibus segmentorum
i-5 plus minus albis, in i-2 utrinque albo fasciatis, sub segmento
2 nascere videntur vibrissae albae.
Caput vertice lucido, mesonotum et scutelium inconspicuo punctata,
sed nec polita nec lucida, pilis quibusdam erectis lucidis. Area dorsa-
lis segmenti medialis lunulata scabriuscula, in medio angulum infra
verticalem emillens. Alae griseo-liyalinae, ner\is piceis, nervo récur-
rente incidente. Fémur et tibia 3 paruin inflata, hac apico interne ap-
pendiculato. Abdomen sat lucidum, depressionibus laevibus, segmento
6 polito, nitido: segmentum ventrali 4 sinuato, sequentia lacunosa.
— Long. 8 mill. ; al. 0 mill.
1 c5 d'Obock (Jousseaume) au Mus. de Paris.
B. Halictinae haud mdificantes.
XVII. Gen. Stpliec^ocIcH I^tr.
i. M. irwiaeenMlM n. sp. 9 c5 — Mgi'a* tegulis, genubus, et abdoini-
nis basi plus minus rutis. Pilis albis brevihus rigidis sparsiis, in facie
mollibus et longioribus. Alae infuscato-li>alina(s nervis piceis.
\
400 J. Vachal. — Hyménoptères du Congo franniii.
Caiiul latum. ocellis minus inter se quam ab ocuJo rpmolis, tade
lab). orbilis dcoraum paulo convergentihus. Vcriex el Uionix crasse
di-use punctalf, in mcsonolo crassiiis, iu sculello spursius. Segmcnti
medialis arca superna quadrata clathrala. Abdomen dense punclula-
tum [In d crassius), sed aegmenlo 3 crassîus punctalo.
ç Autcnnae brevissimae, gradatim clavutae, arliculis luniculi ûm-
EÏbus loagiludbie sua brovioribus, primis tribus brevissimis. Seg-
menta 1-8 ruia. Pygidium rutescens longe trapczinum.
(3 Anlennae solitae, arUcuIi 2-3 lenticularibus, 3 brevior quam 2,
i longior quam S, ot multo loogior quam 3 + 3; abdomen segmenlis
1-2 et aliquando 3 plus minus pro parte [vei 2 toto) dUute ruiis.
Pygidium brevius quam in temina, ruiescens.
Mandibutae el oaycbia rufeaccntîa. — Long. 6 mill. ; ai. 4,3 mill. ;
d long. S mill. ; al. 6 mill.
1 9 el 4 o" dcLibrevilIe 80 VIII 97 (liouyssou], ma coll., et 1 5 d'As-
sinle (Atluaud), coll. de Gaulle.
VI. Subtamilia Pi-oMO|>liiae
XVm. Gen. Prosopl* Fal>.
Trois espèces de Proaopis ont ^U^ décriles dans Ann. S<jc. entom,
Pr.. vol. LX\in, I18S9], p. 533-336.
1. — Pr. gabonica ? Vach. — d clypei apex, maculîs loborum la-
teralium, striga tibino 1 et prototarsorum lala basi flava. — Long.
S^miil.;al. 4miit.
1 c5 de N'Jobé (Bouyssou), au Husâum de Paris.
Nota. — Au dernier moment l'auteur apprend que Cbanchatnayo
est près de Lima, au Pérou. L'indication do cotte localité est-elle
exacte?
r
■OTES SUI QUELQUES LÉMDOPTÈIES
par Daniel Licas.
:pi. V, lig. I à 4.:
McDors et deseriptioii de la chenille
de Polia canescens Dup.
MQlière a donné dans riconographio, la figure de la chenille de la
Tariélé AsphcdeH de la Polia canescens. Ayant pu élever de INeuf la
chenille de b Poiia canescens type , que Ton pn^nd communément eu
Vendée dans la seconde quinzaine de septembrt\ sur les murs, les
troncs des Peupliers, et à la miellée, et devant à notre excellent col-
lègue, M. Poujade, une figure aussi fidèle qu'artistique de ladite che-
nille, je présenterai les observations que j*ai faites sur celte espt»ce.
Description de la chenille (lig. 1). — Chenille longue, rase, cylindri-
que. Robe verte. Tète légèrement plus petite que le premier anneau, d'un
jaune verdàtre. Le premier anneau, à sa moitié antérieure, de même
couleur que la tête. Anneaux sépan^s par des surfaces jaunes. Làgnc
dorsale étroite, d'un vert foncé. Sous-dorsales inexistantes. 4*, o*, G' an-
neaux portant de petites boutonnières noires, apparentes, autour des
stigmates. Au 7* anneau, celte boutonnière est légèrement indiquée,
ligne longitudinale d'un vert jaune, tangente aux stigmates. Toutes
les pattes membraneust'S sont munies d'un cercle rouge, dont le plan
est perpendiculaire à l'axe de la patte, et voisin de la partie (pii se
trouve en contact avec la plante nourricière. Enfin, de petites lignes
parallèles aux incisions jaunes, de couleur d'un vert légèrement plus
foncé que celui d(' la robe, se distinguent facilement, surtout près de
la ligne dorsale.
Au moment de la transformation, la o^uieur de la robe devient jau-
nâtre.
Avant la dernière mue, l»s boutonnières noires «entourant les stig-
mates ne sont pas apparentes, non plus que les parties rouges des
pattes membraneuses.
Nourriture de la chenille. — A la sortie de Tceuf, (»xlréinités de
tiges de (Graminées. A partir do la première mue, de préfén»nce du
Trifolium praiense,
ADD. Soc. Enl. Fr., LXXII [1903]. V
IM Dahul Lccas.
Celle cbenille est des {dus délicates k éleTer. Je n'ai pu rèaaair eet
élevage qu'en plaçant sur un gazon naturel un cbissls reeouTert de
mouaseline, au^essu* de t(dle isétriUque, cbftaeis eatencé dans le acd
de SO centhnëlres uiviron. De la mousse el des feuilles mortes sont
placées sur le gaion. Les chenilles édosent i la On d'octobre, et restent
très peUtes }usqu'en mars.
Du 15 mars au 10 mai, la chenille prend son wUer déTeloppement.
Sar nna alwrm,tlon i'Agrotla oomaa Hb.
Le 18 juin 1902, j'ai pris n la micllî'e, dans It-s liois du Prieuré à
Auzay, près FoDieuay-Ie-Comtii (Vpndfo). deux cxcmplair<?s d'une re-
marquable aberration de VAgrotii comf» Hb. L'un des spécimens ainsi
capturés étnil superbe, et a èlé exactement (iguré par H, Poujnde
{Bg. 2). T«âci b description rapido de celte aberration, h 1a(|upllc je
pjfôpose de donner le nom de urm-margiiiata, en raison de l'absence
de la marge noire qui se n'ncontre constamment dans les diiïérentes
aberrations ou variélc'S de \'Aijivtis cornes.
• AinotU euBM Hb., aberr. Bo>>Ba«r(baata, ab. nor. — AU»
fntmor&mt margiiu nign ftn mUb>.
Ailes supérieures d'un grls^aunâtre, presque unicolores. lignes cou-
dée et exlrobasllaire à peine IniUquées. Ugne de points noirs voisine
de la coudée assez visible. Sublerminale assez bien marquée en brun
à sa partie supérieure, la nuance se fondant et diminuant d'intensité h.
sa partie intérieure. Taches ordinaires bordées de gris cbir, base de
la rénUorme marquée de brun. Ligne terminale de points noirs assez
bien marquée. Dessous de l'aile supérieure sans particularités remar-
quables.
Par les ailes supérieures, ce Lépidoptère se rapporte à l'aberration
ttdtequa Treitscbko.
Ailes intérieures jaunes, présentant une ligne noirâtre, sinuée, très
fine, renflée légèrement à ses deux extrémités. Lunule centrale à
peine indiquée. Dessous concordant absolument avec le dessus.
En somme, colle al>erration présente un aspect absolument inverse
de celui que l'on observe dans la variété Curiiiii Cornet qui présente
les caractères suivants : • minor, al. ant. mullo obscurioribus, distincte
signatis,alispostcrioribusplus minusve nigro-inâpersis >. L'aberration
nan-»i4iii!)Jna((i [ntihi) de VAgrotU omet a les ailes supérieures presque
unicolo:Ks, les inférieures presque uniformément jaunes. Je crois avoir
remarqué que dans les individus des régions méridionales, la largeur
Sûtes sur quelques Lépidoptères. 403
de la marge noire des ailes inférieures de A. cornes tend souvent à s*attt^«
nuer, tandis qu'elle s'exagère souvent, au p<^nt même d'envahir Tailo
inférieure entière, dans les individus de TEurope septentrionale.
Description de l'œuf et de la chenille
de Orrbodia Staudingeri (de Gvaslin).
La question 4a savoir si VOrrhodia Staudingeri constitue ou non une
espèce distincte, a soulevé bien des polémiques dans le monde des
Lépidoptéristes actuels. Je dois à l'obligeance de M. Y. Cotte, chasseur
de Digne, l'envoi d'une tonello vivante de la forme indiquée dans la
dernière édition du Catalogue de Staudinger sous le nom de Orrhodia
lifiula, alierration scortina Stgr.
M. Cotte doit être félicité de son intervention bienveillante dans une
question qui intéresse fort les Lépidoptéristes. 11 a refusé aux étran-
gers les matériaux nécessaires à la solution du problème, pour ré-
server à un compatriote les moyens d'y parvenir.
Description de l'œuf. — Voici une description de l'œuf de VO,
Staudingeri, dont j'ai donné un dessin noir assez schématique (flg. 3).
Imaginez un paraboloïde de révolution, du sommet duquel partent
quatorze côtes saillantes. L'œuf est déprimé à la naissance de ces côtes,
et sur une longueur de la parabole méridienne à peu près égale au
quart. A partir de cette longueur, les côtes se séparent en ieux fais-
ceaux divergents, présentant également la forme de côtes secondaires
saillantes, jusqu'à la base de l'ieuf, qui offre l'aspect d'un cercle
cannelé. Le dessous do l'œuf est légèrement concave vers le sommet.
La moitié supérieure de l'œuf est rose, la partie inférieure grisâtre. Le
nombre total des côtes socondain*s est de 27. L'un des quatorze fais-
ceaux issus du sommet ne s'est donc pas scindé. Ce noml)re do côtes
n'est pas flxe dans les difTérents exemplaires que j'ai examinés au
microscope. Il varie entre 24 et 35 environ. Le dessin donné par moi
représente l'œuf grossi environ trente-cinq fols.
L'œuf de VOrrhodia rubiginea F. Mant. ne diffère pas d'une manière
sensible de celui de 0. Staudingeri.
De ce dernier œuf, pondu au milieu do mai, sont sc^rlies de petites
chenilles velues, très analogues à celles de 0. rubiginea, dont j'ai fait
l'élevage en même temps. La présence de |>oils sur le corps de la
chenille, élimine absolument l'opinion du Di* Staudingor, qui voit dans
0. Staudingeri une variété de 0. ligula Esp.
4M Damibl Ldgas^ ^ Soîu $ur: qudqnnt^idoptèrei.
- Élùy^B^ dé & fiJmniUêJ -^ La êhénille'doiii nôtre distta^fçié
cfinègâe^ M. Poujade, ^bien ToUhi faire mie aquarelle si airtistiqiie et
si exacte qu'elle dispenserut pir^qiie d'une description écrite (%. 4)^
est sortie de l'œuf précédeounent figuré. L'élevage de cette chenille
avait la plus haute importance; il m'a permis de rayw absolument du
Catalogue de StattdingefV dernière édition, Perreur dû savant entomo-
logiste allemand, erreur consistant à faire de YO. Stauiingeri de GrasI.,
une aberration de l'O. Uffula Esp. La chenille de 0. ligula est
absolument lisse et marquée % traits obUques caractéristiques.
La chenille de 0. Staudinfféri est légèrement velue, et marquée de
taches exactement semblables à celles de 0* rubiginea F. Mant. X'a{
fait séparément l'élevage de la chenille de 0. StaMdki{feri ci de celle
de 0. ruhigineay ûxas des cages où j'avais planté du Pissenlit (Tor
raxacum): Je dois reconnaître qu'au dâ»u^ 0. rubiginea acceptm|
cette nourriture bien mieux que Ov Staudingeri. Mais, dès la premitee
nuie, les deux forpies de chenilles acceptèrent également bien le|
feuilles de Taraxacum, et grossirent simultanément à ce pobit que
je n'aurais pu les distinguer les unes des auU^s, même avec un
examen attentif à la loupe. La description qui va suivre va montrer
quels iàehtiques caractères se rétrouvent dans les chenilles de O. m-
itgmea et dé 0. Staudingeri. L'identité de ces caractères peut fort
bien compenser la légère différence de taille des insectes parfaits.
L'examen, d'ailleurs, d'un grand nombre de types de 0. Staudingeri
dans la collection de notre distingué collègue M. R. Homberg, permet
de constater la vraisemblance de cette affirmation; on peut, par des
transitions insensibles, passer de 0. rubiginea type à 0. Staudin^
geri; il était, au contraire, absolument impossible de relier spécifi-
quement 0. Staudingeri à 0. ligula, ainsi que l'a fait le D'' Staudinger.
Description de la chenille, — Chenille légèrement atténuée en
avant, velue, poils de couleur jaune d'or; robe brun-foncé, dorsale à
peine indiquée par une teinte légèrement plus sombre. Deux lignes
longitudinales grises au-dessus des stigmates, et une ligne grise longi-
tudinale sous ces derniers stigmates noirs. De part et d'autre de la
dorsale, deux lignes interrompues formées sur chaque anneau, sauf
sur le deuxième, d'une tache noire rectangulaire très apparente. Tête
brune marquée d'un V noir, dont le sommet coïncide avec celui de
la tête. Nuque brune marquée d'une tache noirâtre parallèle aux inci-
sions. 6 pattes antérieures noires.
■MfEâV VCSPAME
EMxerg. 14 milL
lllfs wÊdtneurts étrciUs, Cnn bUnc punàtre^ fofKiOM^nt fwiriaom^>$
d*éaîfiK Imiims« doril racmniiihtîoD ea orrtiiB^ fiNlrv^ts Kytoo tlc$
■awioïïilf'i <«Q tarbfs Tigues. prinàpalHDeDt à U cx^to, à la Ka$o do
rafle H un pm aTani k hiîIku sur 1^ bord inU'nw: on nravirqiK^
em OQtrt, nae larfir bande a re\tivimtô àe la cellulo^ parunl «1o la onMo
H gagnant Tangle interne, une taclie anguleuse à Tapex et unt^ l^me
temnnale brunes, ces deux deniîères divisées entre elles (var une li*
tore blancbâtre et séparées de la bande brune par tui la^)f^^ espaiv
blancbâtre également. ;Chez certains sujets, ces taches et ce.< Iv^ntles
lont à peine distinctes et seule réclaircie blanchàtn^ avant la taclK^
brune apicale est assez marquée.) Franges blancjaunàtn^ à la l>as(\
brunes à rextrémité.
Ailes inférietu^ blanchâtres, fortement rt^mbnmies vers ra|H^\;
franges brunes à base blanchâtre, surtout vers le milieu du lHM^I
Interne,
Antennes très distinctement pectinét^s. brunes et annehVs ilo blan-
châtre; palpes lecoiu'bés et redressés, gris-jaunâtre, à tn^isièmo ar-
ticle un peu plus court que le second et ne dé|Kissant |k*is la tiMi\ la
base, le milieu et rextrémité ayant un anneau bmn tn^s |>eu dislinot ;
tète noirâtre avec poils gris-jaunâtre; alnlomen brun- jaunâtre ; |)attos
blanchâtres avec tarses annelés de blanc et de brun foncé.
Cette nouvelle espèce peut s«' placer dans le Noisinage dVVro;»A. »(i-
pella ou de nubiloselia.
Plusieurs exemplaires pris en Espagne, à AlharraotM) [('oll. Seebohl).
La flgure do cette nouvelle espèce (PI. V, llg. o) est due au plnei\iu de
M. G. Pou jade.
DESCRIPTION D'UNE ABE9RATION NOUVELLE
It^OBONZSTIS QVADRA 9
■ m •
ali« çoii0v«ii8
[PL V, 6g. 6]
par Constantin Dumont.
O^nonistis qnadra L. S. N., aberr. coBllweiis ab. nov.
Cette remarquable aberration de OeanUtis quadra ç L. S. N. (PI. Y,
flg. 6) a les quatre taches ordinaires réunies par une ligne coudée de
même couleiur, mais plus chargée de violet, formant ainsi une bande
ininterrompue; le dessin en est très visible en dessous, surtout à la
côte.
La figure, aussi exacte qu*artistique, qu'a faite de cette aberration
notre collègue M. Poujade, en complétera heureusement la description.
Je capturai cet intéressant exemplaire, il y a déjà un certain nombre
d'années, en 1888, je crois, en plein Paris, au parc Monceau, où il
était attiré par la lumiëro électrique.
Oeonistis quadra, relativement rare habituellement, fut très abondante
cette année-là au parc Monceau. Tous les globes électriques, pendant
huit jours, se trouvèrent remplis de cadavres de cette espèce, jusqu'à
deux et cinq centimètres de hauteur.
là aoncniH wmmm orticks oceluiks
3HB 7BASE8 HE I^ auaOH HUXIDX GHSE LS3
SATTBÏÏMAE "KT XFJTPHALIXAC
fnr k Prol. Edmwd B. Potliyw /\
Dcpû k»og!tnBp$ c« a recc^nu quo k^ Kninos do b >^)$«^ humide
ks SÊîfhmmr SiM cstnctènscts par h quantité t^i rapivincttCK'
des lacbes iioelhîre^ sur U face infoneuiv dos aikrs, IWins la
àt la sâsoD sèdie, chez ces mémos os^>^c>t>s, !os tacbos ^vollain^
soBt très pHit^ cm très souvent al>sontos. LÀ si^itlcatioii do oHto dit-
la cause de son origine furent un grand m^-slère : nuiis reci^m-
b lumière se Ht sur cette question lorsqu on eut nvonnu qu^in
diffêmioe de même nature existe entre W phast^s saisinmiènv> de *vr-
taises espèces du groupe des Sf/mphali^af [Prm$ ou Damoma\ l>ansla
tonne de h saison sèche du Précis artaximUi Sud Africain on remarque
que te face inférieure des ailes ress^^mble à une feuille morte d\me ma-
nière remarquable. D'autre part la forme de la saison hunùde pn^^^uto
nne marge blanche visible et des tacht^ ocellain^ sur la face infi^
rieore. De même cbex Tespèce commune orientale, Prech almana^ les
nombreuses et très visibles taches ocellaires de la pliase luunide .a*-
tfiia] sont réduites à de minuscules points ressiMnhlniU aux petites
taches noires de moisissures innissant sur la similifeuille morte lio la
phase sèche. Cette ressemblance entre les Siityiinar eï les Sympha-
iinae est très impi^rtante. Quand les deux formes dos espèot»s de Siuis-
Familles aussi difTèrentes que les Satynnae et les Symphalinaf rt^a-
gissent de la môme manière particulière aux deux saisons, nous
pouvons affirmer d'une manière pri»sque certaine que nous siunmes
en face d'un phénomène d'adaptation. Nous voyons un état do choses
dont la raison d'être provient d'un a\antage gagné dans la lutte \uM\t
b vie.
(1) Ce mémoire est un résumé des princiiuiux points c&posi'K par notre col-
lègue, H. E. Poullon, profeftftcur de Zoologie à rt^niTcrftlti^ d'Oxfoid. (Iin«
rintéressante conférence faite par lui à la S4*anc4> du 7i avril vmk\ (Cf. Ilul.
Soc. cnl. Fr. [1903], p. 160). [yote du Secrétaire.)
408 Edward B. Poulton.
J'ai récemment discuté la signification des dilTérences saisonnières
chez les Nymphalides du genre Précis {Trans. Ent. Soc, Land.^ i9Q2,
pp. 414-458). Mais plus mûre réflexion sur le sujet, et surtout la con-
versation que j'ai eue avec le Collègue à qui je dois tant, M. le D** F. A.
Dixey M. D. de Wadham Collège, Oxford, ont eu pour résultat Taddition
de nouveaux détails importants à Tinterprétation que j'avais donnée Tan
dernier. Le contact de deux esprits produit des idées nouvelles à tous
deux, comme Tunion de deux cellules gerininales qui donne naissance
à un nouvel être, — être possédant ses qualités propres, — et non un
simple intermédiaire entre les parents.
Ici je voudrais attirer votre attention sur le terme fiionomi^u^ introduit
par mon ami le Professeur E. Ray-Lankester comme le mot le plus con-
venable pour exprimer les rapports entre les organismes vivants. Cette
addition importante à notre terminologie décharge le mot Biologie de
toute signification, excepté celle du terme général sous lequel son^
Rangés tous les sujets de Zoologie et de Botanique. C'est dans Tétude
bionomique des Insectes que nous pouvons espérer découvrir Finter-
prétation du développement spécial des taches ocellaires dans les phases
de la saison humide.
Certaines observations semblent jeter la lumière sur ce pro-
blème :
En 1887, j'ai observé un Lézard étudiant avec un grand intérêt la
tache ocellaire placée à la face inférieure de l'aile antérieure du Papil-
lon commun Coenonympha pamphilus. Plusieurs fois le Lézard essaya
de mordre cette partie de Taile. En 1899 M. Marshall observa qu'un
rapace fit sa première attaque sur les taches ocellaires des ailes posté-
rieures d'un Pupilio demodocus qui lui avait été oiïert. M. Marshall a
aussi capturé un grand nombre de papillons du Sud Africain qui pré-
sentent des déchirures sur les taches ocellaires ou dans leur voisinage.
{Trans. Ent. Soc. Lond., 1902, p. 366.)
Le témoignage de tels faits justifie l'opinion que les taches ocel-
laires sont des marques destinées à attirer l'attention de l'ennemi et
à protéger ainsi l'Insecte d'une blessure mortelle. Par conséquent le
papillon at!a(|iié aura une chance de plus d'échapper au danger.
Cette interprétation est encore appuyée par la distribution sur les
ailes des taches ocellaires de la saison humide. Elles ne sont pas
placi'es près du corps, contrastant sensiblement de cette faeon avec
beaucoup de marques indicatrices d'un goût nauséabond (warning or
aposemalic marks), telles que la tache rouge à la base de la face in-
férieure des ailes chez les Piérides du genre Délias, ou chez les Helico-
ninae, ou encore la tache triangulaire d'un brun doré marqué de noir
Siffmfkaiion bionomiqueides taches ocellaires chez les Satyrinae, 409
observée daos une position correspondante chez tant de papillons
Africains [loc, cit.y p. 488). D*autre part, ces taches ocellaires tendent
à 86 développer à Tapex de Faile antérieure et à Tangie anal de Taile
postérieure. On les trouve ailleurs placées sur les bbrds les plus ex<
ternes des ailes — c'est-à-dire les plus éloignés du corps — ou près
de ces bords.
n y a encore cependant un autre point important dans cette méthode
de défense. Sa valeur la plus certaine, et probablement la seule, est
durant les courts arrêts entre les vols successifs d'un Insecte, et spé-
cialement au moment où il va se poser. Sans doute l'ennemi guette
rinsecte, mesure de l'œil la place exacte où il va se poser : c'est le
moment choisi pour l'attaque. A cet instant précis les taches ocellaires
ont probablement leur plus grande importance et utilité; mais aussi-
tôt que l'instant critique est passé, ces taches tendent à devenir dan-
gereuses. Elles attirent maintenant l'attention des ennemis qui n'ont
pas vu l'insecte allant se reposer. Par conséquent nous voyons, chez
beaucoup de Satyrinae, que cette tache à l'extrémité de l'aile anté-
rieure est exposée pendant quelques secondes après Tarrét, puis est
cachée par rabaissement des ailes antérieures entre les postérieures.
n s'ensuit que ces taches sur la face inférieure ont beaucoup plus de
valeur pour les Papillons qui volent sans cesse, s'arrétaut pour repartir
de nouveau pendant de longues heures de soleil, durant leur vie en-
tière. D'autre part ces taches tendent à devenir un danger réel pour
les Papillons qui volent moins, et passent beaucoup plus de temps
dans l'attitude du repos. Dans ce repos prolongé, excepté pour cer-
taines espèces nauséabondes, la dissimulation la plus complète est la
meilleure défense. Durant cet état de repos les taches ocellaires non
seulement constituent un danger en attirant l'attention des ennemis,
mais elles sont inutiles pour éloigner celle-ci des parties > itales. Lt»
succès de cette méthode dépend de l'état du papillon, s'il est <»u non
prêt à la fuite; et lorsqu'un ennemi peut attaquer sans cesse, comme ce
serait le cas pour l'Insecte plongé dans un profond re[)os, une sem-
blable défense est naturellement sans valeur.
Mais la saison liumid(; est justement le temps où les Insectes sont
le plus nomhreux et volent constamment dans chaque rayon de s<»leil.
Tandis que dans la saison sèche ils sont beaucoup plus rares et beau-
coup moins visibles. Hn pleine saison sèche l(*s Papillons ont l'habitude
de se cacher, traversant peut-être une s(»rte de pc'riod»» de repos esti-
val afin d'échapper aux eiTets de la grande séchiTesse. Mais quelle
qu'en soit la causas un tel re[)os prolongé est beaucoup [)lus sur quand
la surface des ailes exposée ressemble au milieu environnant, ou bien
410
) 11. PûlXTIiN,
à quelquo objet particulier dons oe milieu, tel qu'une (ouille morlp.
qui n'iiitàvsso pas Ids animaux en quôte d'Insectes.
Je crois que c'est lu le principe doiuiuaut qui explique le dévelop-
pement des taches ocoUairea dans les phases humides, l't leur dimlnu-
lion ou leur disparition dans les phases sèches chez b mijniu espèce.
Les habitudes dans la saison humide sont telles que ces taches coulè-
rent 8UK Papillons ua avantage dans la lutlc qu'ils onlû soutenir contre
les ennemis de cette s»ison; les hahUudes dans la saison sèche sont
(elles que ces m^es (arhes lavori seraient les ennemis de cette époque.
Celle dernière phrase indiquerait d'autres raisons imporlanles pour
les dilTérentea phases saisonnitres des Papillons.
En premier lieu les ennemis qui recherchent et attaquent les Insectes
en état d'activité se trouvent probablement eux-mêmes dans des con-
ditions dilTérenles pendant les deux saisons. Ces ennemis sont ou
agiles h poursuivre un Papillon, ou agiles â londrc sur lui duranl un
arrêt momeutané; ou bien ils se posent et aUeudeut sur les plantes
que les Insectes recherchent. Ainsi que je l'ai dojù suggéré, les taches
ocellaires sonl probablement développées comme moyen de délenso
contre ces agiles enoemis de la saisou humide — Oiseaux ou Lézards
actifs. Do tels ennemis, surtout les Oiseaux avec leur puissance de
vol, ont un grand chnix d'Insectes à leur dispusilion dans la saison
humide; par conséijiiL'nl Ils se décideront lacilemeDt à abandonner
l'attaque sur im Papillon après un premier éctiec. Pcaduni la saison
sèche la variété d'Insectes est beaucoup plus restreinte, et les Papil-
lons constituent probablement une beaucoup plus grande proportion
de la nourriture des insectivores. Les ennemis agiles sont vraisem*
blablement dans do telles condiUons quils poursuivraient sans
remords et renoiivelleraienl sans cesse leur attaque. Une saveur rela-
tivement désagréable serait aussi moins puissante a prévenir leur
attaque. C'est probablement une des raisons pour lesquelles les faces
inférieures des ailes chez certaines autres espèces du genre Prteû
(P. jifiamus, P. antilope, /'. aeliit) sont, non ocellées, mais remar-
quablement visibles pendant la saison humide, tandis qu'elles sonl
bien dissimulées dans la saison sèche.
En second Heu, les ^nemis qui attaquent les Papillons durant leur
repos prolongé comprennent beaucoup d'espèces dont les habitudes et
les manières de rechercher leur proie, diiïèrent entièrement de celles
des espèces qui poursuivent les Insectes actUs. Ces insectivores re-
cherchent soigneusement, systématiquement, chassent partout où ils
peuvent espérer trouver quelque nourriture. Ils sont sans doute moins
exigeants àaus leurs prélérences que les ennemis agiles â la poursuite.
Stfmi/kmfmm iiMi«i|T et» imcàn mtOmm rkez ter j>iil^wnww». ill
el Be mmt protebiMiesl pas rrpoussês paur ub gioùt nK>di^ràiM«l imiii^
PvcoBséqiKaU i cause du nlentisseinefit è^ leur «cii^ilèoldu teuifks
|ihis long qu\ls passent en un piv4ond nftH>$« les papilKmîi de la
saison sèche sont plus exposes aux atiaqui'^ de ces ennemis. Ces der^
iders seraient aidés dans leur fecberrtK^ par la pn^^^HAce de taeties
oceilairfs ou par loule autre mar|ue visible^ ol, c\Hitre. ihix» une
sareur OMNlérnient nauséabonde ne constituerait qu'une défense Insut*
fisanle.
Les considérations exposées dans ce mémoire indiquent la raisi^n
poiu* laqudle la sélection naturelle a saisi et développé une sensibilité
spéciale poiu* une condition quelconque associée à lune ihi à deux de
ces saisons. La nature exacte de la condition a été insufllsauuuent
étudiée, mais c*est probablement le degré variable d*humidité qui «\|rit
comme stimulant sur les espèces rendues particulioremeut susceptibles
par la sélection naturelle. La susceptibilité est prolKiblement limittV à
quelque époque spéciale de leur vie. Par cons(H]uent, onnme le colonel
J.-W.Yerbury la observé à AdoD.Pi'or. Ent. ^Sor. Liml,, liH)2, mnrs 19)
la cbute soudaine d'une pluie abondante au milieu d'une saison siVbe
normale est suivie par Tapparition à la fois de formes bumides, inter-
médiaires, et sècbes de Pi>nii<ie. Ce fait s'explique facilement « comme
Ta suggiTé M. le D' F-A. Dixey [Tmns. Ent, Soc. Lond,, ISKKl, p. 15».
160) |>ar Thypothèse que, à l'arrivée do la pluie, quelques-uns des
individus étaient à leur époque la plus sensible, d'autres n'étaient que
partiellement sensibles, tandis que le reste avait déjA ci»ssé d'être sen-
sible.
Si Ton compare la flguro 1 sur la planche VI avec la ligure 2, on
verra que la forme st^che du Précis artaxia est beaucoup plus larg<»
que la forme humide. Le poids est aussi l)eaucoup plus grand cher.
celle espèce cl chez d'autres espèces du genre Prech [Trnm. Eut. Soc,
Lond.j 1902, p. 4ol el 4*"!^). 11 s'ensuit que dans ces cas, du moins, la
période sensible ne peut pas être plus tardive cpie rêixMjue larvaire,
alors que le poids de l'insecte est déterminé.
Il est probable que la rapidité plus grande du dévelo[)pement pendant In
saison humide, entraînant ime diminution dans la taille el dans le [)otdH
du Papillon, est aussi un avant^ige conféré par In sél(>ction nntuivlle. Le
nombre des individus chez plusieurs es[)èces est sans doute n*lntlve-
ment abaissé dans la lutte excessivt* pour la vie [)endant In saison sèche,
alors que roccasi(m de compc^nscr les pertes par uih» rn|»i(h* sucers-
sion de générations n'existe pas. Il est par conséquent nvnnl:igeu\
pour les espèces de s'arcroitre aussi rapidement que po>sihle pendnnl
412 Edward H. Polxtun. — Lra itiebn vcelliiirex chi-: Im Salyrinar.
\o temps oi'i la nourriture est aliondante et la lutti" moîD$ âpre. Une
snmblablo multiplication est ^éalisl^p par lu noiubrr do géni^rations
rendu possible* pur un rapide développement ei une iliniinution dans
ta taille.
Remarquez de plus que, chez le Prech nrlii-Tta des torSIs profondes,
la condition qui agit comme stimulant dans la saison liuniide n'existe
pas [Trann. Ent. Sof. Loiui., 1902. p. i23), car là, la phase s^che seule
est connue à taules les époques do l'année Nous sommes par consé-
quent conduits à l'hypothèse que le stimulant initiateur îles chnnge-
menls aboutissant à un Papillon do la phase humide, peut être
fourni par l'eau déposa) sur les feuilles do la plante nourricière. La
larve a pu ainsi l'avaler avec sa nourriture. H est possible aussi que
rhumJdltc contenue dans les jeunes feuilles et les pousses qui ont crA
activement apri's la pluie a^sse comme stimulant. Donc l'humidité
sous une (orme ou uue autre est la seule condition associée à la saison
humide que nous puissions concevoir comme absente on rebtive-
menl réduite sous l'ombre des loréts profondes. Je pense qu'il est par
conséquent probable que dans VArtaxia, — el s'il en est ainsi choEcello
espèce, il eu sera do mémo pour beaucoup d'autres — l'eau aval^
avec b nourriture est le point de diSpart d'une combinaison de cban-
gemenis complexes. Ces derniers occasionnent une accélération dans
le di'iveloppcmeni de l'animai el la production d'un Papillon beaucoup
plus petit L't plus léger. De fait ils produisent un insecte présentiml
tous les détails de forme, couleur et dessins caractéristiques de la
phase humide.
Ceci n'est qu'une simple suggestion, mais je suis persuadé qu'elle
peut induire les naturalistes à même d'étudier sur les lieux, à entre-
prendre des expcrioDces pour a^nlirmer ou renverser cette hypoibèse.
Si les naturalistes peuvent être ainsi amenés à observer, n penser *»l
à expérimenter, nos spécubtions seront abondamment justiltées, m^ma
si elles se trouvent détruites par le mouvement critique qu'elles au-
ront soulevé.
Je ne puis conclure sans remercier vivement mon amie M"* Pft-
tiljean pour son obligeance et les nombreux services qu'elle m'a
rendus en mettant ce bref mémoire en étal d'être publié. Si j'ai obtenu
quelque succès en exposant mes idées en langue française, Je le dois
presque entièrement à son aide.
ÉTUDE
SUR DIVERS PLÂtrSIÊÂ DES ALPES OCCIDENTALES (')
(Additions el Rectificaiioas)
par J. Saintb-Clairb Deville.
La publication récente de divers travaux sur le même sujet me force
à remettre au point en quelques lignes V Étude parue Tan passé dans les
Ànnalfs de la Société entomologique de France.
En première ligne, dans un article récent (T^t^n^ Entomoiogische
Zeitung, XXII [1903], p. 121), L. Ganglbauer a établi, par des argu-
ments très sérieux , que le changement du nom de Pterostichus en
Pïatysma, proposé par Tschitschérine, est en contradiction avec
les règles de la nomenclature zoologique établies par le Congrès inter-
national de Berlin en 1901 ; je restituerai donc le nom consacré de
Pteroftichus aux Coléoptères composant la majeure partie de Tancien
genre Feronia de Latreille.
En outre, voici les espèces sur lesquelles portent des additions ou
rectifications de quelque importance :
P. mêlas Creutz. — N'existe pas en Corse, d'où je Ta vais indiqué
avec doute par suite de souvenirs inexacts; c'est le P. niger Se ha 11.
qui est commun presque partout dans File. — Sicile : Acicaslello [de
Peyerimkoff)\ Allier [du Buysson).
P. metallicns F. — L'aberration d'un vert métallique, assez rare,
a été décrite sous le nom de viridinitidus Pic {Feuille des Jeunes .V(i-
turaiistes, ann. 1893, p. 14).
P. Panseri Heer. — La race lleeri H(»er, à pattes rousses, existe
dans le déparlement de l'Ain sur le sommet du Recuïet (coll. Tour-
mer > Piclj. Elle parait s'y trouver à IVxclusion du type à pattes
noircis.
D'après le D*" Josef Daniel [Miuichner KoleopterologischeZeitschrift,
I, p. 213) on trouve déjà en Suisse, en même temps que la forme typique,
des indlNidus chez lesquels la marge latérale du pronotum nVst pas
sinuée en avant des angles postérieurs. Ayant cru constater im hiatus
morphologique coexistant avec l'isolement géographique, j'avais fondé
(1) Cf. Annales de la Société entomologique de France, LXXI [1902],
p. 58S sqq.
414
J. SaISTE-ClAIHE IlKVlLl-K.
le p. subsp. cartkmianus sur ce curactèvp, que prùscnlent sans excep-
tion nos individus de ia Grande -Chartreuse ; par suite de la remarque
du D* Daniel, cette nouvelle dénomination perd beaucoup de son
inléi^t.
Suivant le même auteur {he. fit.], la (orme typique du Panzeii au-
rait été prise dans l'Apennin septentrional par leu Strasser, de
Hunicli. Je dois avouer que c^^lte provenance me laisse quelque doute.
En règle Réniyrale, les Carabidae des régions montagneuses de l'Europe
centrale sont rempincés dans l' Apennin par des espèces vicariantcs ou
représentés par des formes locales sensiblement modiliées. D'autre
part, HH. Dodero et Solori, dont j'ai vu les chasses, n'ont jamais
pris celle espace dans leurs nombreuses excursions à travers l'Apenoin
ligure.
p. trnnoatuB De). — Voir, pour la reviâbn complJile du groupe,
J. Daniel {loc. cit., p. 209). Dans leur ensemble, les conclusions de
l'auteur coïncident assez exactement avec les miennes, sauf que le
D' J. Daniel maintient comme espèceleP. ifiJalafiis Villa. Dépareille»
divergences n'ont au fond que très peu d'importance réelle , car il foui
ovouer qu'il entre dans la conception actuelle de l'cspi'ee une certaine
part d'appréciation individuelle. L'essentiel consiste, à mon sens, à ce
que les diverses formes, de quelque nom qu'on veuille les baptiser,
soient très exactement déllnies au double point de vue morphologique
et géographique.
Le P. ti'unettla» subsp. imitalor, que j'avais indiqué commo inédit,
doit s'écrire : P. trunenlus subsp. imitalnr J. Dan-, le mémoire dans
lequel il a été décrit ayant paru quelques jours avant le a- laseiculp de
nos .innaUs do 1902.
P. criatatua subsp. iitorttiu Rej-. — DrAine : 1. de Saou {de Peye-
rimkoff).
P. ramoratDB Dcj. — En dêpil des doutes que j'avais émis à ce
sujet, l'euslence de celte espèce â l'E. du cours du Rliône est un lait
positif. — Isère : l»ois de Comuveut prés Vienne {Fulcoz, Ferrrt);
Souuay ÎPic.). — DrOme: forél de Suou (T. JtfnyW!). ~ Cl. V. Mayel,
Bull, df In Sor. fiU. de Franef. 1903. p. liO, A. Carret, loc. cit.,
p. 187, et Pic, liir. nf.,p.SlD. L'abbé Carret suppose, avec beaucoup
de vraisemblance, que dans ces divers cas le transport parlesgrandcâ
crues du Kh6ne de quelques individus provenant des Cévennes a
amené la lormation des colonies adventices plus ou moins anciennes.
Étude 9ur divers Platysma. 415
P. Tagepanctatas subsp. impressicollis Fairm, — Au Nord jus-
qu'en Savoie : Modane {Picl),
P. mtilanfl Dej. — .Cf. J. Daniel, hc, ctï.,p. 214 : sur le verisant
italien le P. mtUans s. str. se trouTe au Sud jusqu'au Val di Viù; à
partir de la vallée suivante, il est brusquement remplacé par le P. ni-
iilans subsp. auratus Heer.
P. mnltipanctatas Dej. — Une aberration de la race nolnlis Stierl.,
à dessus d'un vert métallique, a été décrite par M. Pic sous le nom
de sèmiviridis {Feuille des Jeunes Naturalistes, ann. 1892, p. 46).
Deux individus de la collection Pic, provenant du Petit- St-Bernard
et du Col de Balme, sont d'un noir franc, brillants, avec le 5<> interstrie
dépourvu de pores. Us ne se distinguent du Spinolae, dont ils ont ab-
solument l'aspect, que par la série très dense du 7^ interstrie. Le ca-
ractère tiré des impressions thoraciques et donné dans mon tableau
(p. 596) n'a aucune valeur, n convient de remplacer le n<> 29 dudit
tableau par le suivant :
29. Élytres marqués de quelques porcs sur les S'' et 5« inlor-
strics (ceux du 5^ disparaissant parfois), et d'une série
très serrée sur le 7« ; téguments presque toujours mé-
diocrement brillants et un peu chagrinés dans les deux
sexes. Coloration normale : d'un rouge cuivreux parfois
obscurci, rarement vert, exceptionnellement d'un noir
franc sans reflet métallique. — I^ng. 12-15 mill
malUpanctatam .
— Élytres sans série de pores sur le 7« interstrie. Insocles
noirs, tout au plus avec un léger reflet bronzé 30
P. maurns Duft. — Le D*" J. Daniel {loc. cit., p. 197) vient de
publier une revision complète des formes affmes du P. rnaurus, dont
il admet comme moi l'unité spéciflque. Je ne puis mieux faire que de
renvoyer à cet excellent travail, et me bornerai à indiquer ici les rec-
tiflcations à faire à mon Étude au point de vue de la faune française.
La race des Alpes maritimes françaises, que j'ai indiquée sous le nom
d'Escheri Heer, est proprement le validiusculus Chaud. ; les individus
à pattes rousses constituent l'ab. vesubianus J. Dan. Cette race est
remplacée plus à l'Est, dans les Alpes et l'Apennin de Ligurie, par le
P. subsp. Uguricusl, Dan. [Escheri \ Chaud.).
P. Peiroleirii \ auct. (nec Heer). — Colle espèce doit porter le
416 J. Sautte-Clairb Dbtillb. '^ Étude mr divers Platyima.
Dom de pkmiusc^us Chaud., le D' J. Daniel ayant établi que le nom
de Peiroleirii Heer se rapporte à une race suisse du niaurus,
P, planhucujus Chaud, (forme type) a été retrouvé récemment par
le D' Stock sur la frontière entre les Basses-Alpes et le Piémont, au
col de Mary et au col de Sautron, localités très voisines du col de la
Porûolette où je Pal pris en 1895.
Les individus à pattes rousses des Alpes Grées constituent la v. sta-
rensis J. Dan.
P. Selmanni subsp. Prevosti Dej. — Se reprend dans les Corhières
dePAude, à Belcaire (cf. V. Mayet, Bull. Soc, ent, Fr., 1903, p. 140).
Cette station estextrémement remarquable. Les individus communiqués
par M. V. Ma y et sont tellement semblables à ceux du Dauphiné qu'il
faut renoncer à les en séparer même à titre de race locale.
RUTILLIDES NOUVEAUX
ou IMPARFAITEMENT CONNUS DE DIVERS PATS
par Ernosl André.
I. — Espèces de la région paléarctique
Depuis la publication do ma Monographie {Species des Hyménoptères
d'Europe, i. VIII, 1899-1902), j'ai eu connaissance d'un petit noml)ro
d'espèces et variétés nouvelles que je vais décrire ou indiquer, sous
forme de supplément à cette Monographie.
I. Apterogyna bimacnlata Ern. André
Species Hym. Eur. VIII, 1900, p. 66.
ç J'avais décrit cette curieuse espèce d'après deux individus al-
gériens appartenant au Muséum de Paris. Depuis, M. Riiardo Garcia
Mercet en a capturé quelques exemplaires en Espagne [Guadarrama,
Montarco, province de Madrid), et M. René Oberthfir en a reçu aussi
de la Sierra de Allacar, dans la province de Gredade. Tous ces indi-
vidus sont semblables au type, sauf quelques diiïérences peu impor-
tantes de coloration, consistant en ce que le pygidium, les hanches, les
pattes, le front et les antennes sont plus ou moins ferrugineux. Ils
ont été publiés par M. Mercet {Bol. soc. esp. Hist. nat., 19(K3, p. 98),
sous le nom de var. rnfescens.
2. Myrmosa lonc^icollis Tournier
Entomologiste genevois, I [1889], p. 17.
'5 Le mâle de cette espèce m'était resté inconnu et j'avais drt me
contenter de reproduire la description donnée par Tournier, tout on
faisant observer que rassimilation de ce mâle à la femelle du même
ni>m me s<*mblait douteuse, puisque les sexes ne paraissaient pas avoir
été capturés à l'état d'accou|»lement. Mes réservi»s se sont trouvées
justifiées par la communieaticm qu'a bien voulu rne faire M. Bolill, de
Barcelone, de deux exemplaires du vérilabh* mâle de longicoUis, dont
Fun d'eux pris en copulati4»n avec sa femelle. Ce mâle ne ressemble en
rien à celui décrit par Tt»urnier, mais se» rapproche beaucoup de cvlui
Aoa. Soc. Eot. Fr., lxsii (loa)). iM
418 Ernest André.
à'ephippium Fab., ce qui était à prévoir, puisque les femelles des deux
espèces sont très voisines Tune de Tautre.
On peut donc intercaler ce mâle dans le tableau de ceux du genre
Myrmosa, do la façon suivante :
2 . Ailes fortement enfumées , etc nigriceps S. S. Saund.
— Ailes subhyalines, marquées seulement d'une nébulosité
vague, plus ou moins distincte, avant le sommet; seg-
ments abdominaux simplement ciliés de poils épars,
mais sans bandes nettes à leur bord apical 3 .
3. Sixième arceau dorsal de Fabdomen prolongé, de cha-
que côté, en arrière, en un lobe dentiforme bien accen-
tué; septième arceau creusé sur son disque d'une fos-
sette longitudinale 3 bis.
— Sixième arceau dorsal de Fabdomen simple, non denté;
septième arceau légèrement convexe, etc. frater Edw. Saund.
3 biê Pronotum avec les angles antérieurs non dentiformes.
Écaillettes presque toujours rouges, luisantes, éparse-
ment ponctuées. Éperons d'un jaunâtre clair, etc
ephippinm Fab.
— Pronotum avec les angles antérieurs saillants et pro-
longés en une dont aiguë bien distincte. Écaillettes noi-
res, peu luisantes, dcnsément ponctuées. Éperons
bruns. Chez les deux individus que j'ai sous les yeux,
le pronotum , le mésonotum et le scuiellum sont ferru-
gineux, le reste du thorax est noir. La nébulosité de
Faile antérieure est plus vague et plus étendue que chez
ephippium, occupant presfjiie lu moitié apicnle du limbe.
La seconde cellule cubitale est relativement plus grande,
aussi longue ou plus longue sur la nervure cubitale que
la première ou que la troisième cellule cubitale. L'ap-
pendice des hanchos postérieures est assez grand, lamel-
lif«>rme, arrondi à FexlrémiU'\ Les dents latérales du
sixième arceau dorsal de Fabdomen sont plus «Hroites
cl plus spiniformes, (luoique arrondies au sommet. Les
autres caractères de forme, de couleur, de sculpture et
de vestilure sont semblables à ceux û'ephippium. —
Long. 10-H mil! longicollis Tournier
Les exemplaires qui ont servi à ma description provenaient de Bar-
celone 011 ils avaient été capturés sur les feuilles d'Alnus gluUnosa,
.HuUHides nouveaux. 419
3. M uillla Merceii nov. sp.
(5 Le tableau des màles du genre MutiUa doit être ainsi modifie
pour y faire rentrer cette espèce :
21. Troisième et quatrième segments de l'abdomen ornés cha-
cun d'une large bande de pubescence pâle 2â
— Quatrième segment de Tabdomen sans bande de pubes-
cence pâle 21 bis
21 bis Thorax entièrement noir; stigma celluliforme; pattes
hérissées de poils noirs, etc persica Sich. Rad.
— Thorax en majeure partie rouge; stigma opaque; pattes
hérissées de poils blancs. — Tête, antennes et mandi-
bules noires, thorax ferrugineux, avec une tache mé-
diane sur le pronotum, les écalUeltes, le poslsculellum,
le sternum et les mésopleures noirs ; pattes noires avec
les tarses bruns; abdomen noir, premier segment cilié
de poils blanchâtres à son bord postérieur, second seg-
ment orné à son bord apic^il d'une étroite bordure de
pubescence blanche, le troisième segment recouvert en
entier d'une large bande de semblable pubescence, les
sixième et septième segments plus éparsement revêtus
de pubescence blanchâtre; les se^^ments ventraux 2 et
3 sont faiblement ciliés de poils blancs. Tout le corps
et les pattes hérissés de poils blancs, ceux du front
plus ou moins brunâtres, éperons blancs.
Télé subarrondie, un peu plus étroite que le thorax,
peu densément ponctuée, assez luisante ; elle est sensi-
blement prolongée derrière les yeux, avec le bord posté-
rieur faiblement arqué et les angles arrondis. Yeux assez
grands, ovales, entiers ou très indistinctement échancrés
à leur bord interne, assez voisins de l'articulation des
mandibules; ocelles petits, les postérieurs beaucoup
plus rapprochés entre eux que des yeux; mandibules
larges à la base, rétrécies à partir du milieu, bidentées
au sommet et munies d'une forte dent mousse à leur
bord externe; premier article du funicule des antennes
très court, transversal, les suivants allong('»s, le second
un peu plus court que le troisième. Thorax ovalaire,
un peu plus étroit en arrière (|u'ea avant; pronotum
très rétréci aDtérieurement avec les angles arrondis;
il est échancré'en angle obtus a son bord postérieur,
ponctué-réticule en dessus ainsF que le mésonotum et
le scutellum; mésonotum avec les sillons médians bien
marqués et prolongés jusqu'au bord antérieur; scutel-
lum peu convexe 9 subquadrangulaire; écaillettes de
grandeur moyenne, lisses, luisantes^ marquées seule-
ment de quelques points; métanotum densément ridé-
réticulé, avec une aire en triangle allongé, lisse et
luisante, au inilieù dé sa base. Abdomen subsessile;
premier segment è peu près aussi large on arrière que
long sur sa ligpe nMane, bien plus étrdt que le sui-
vant avec lequel il s'articule sans étranglement; il est
ponctué-réticule en dessus, muni en dessous d'une ca-
rène peu saillante; second segment densément ponctué
en dessus, plus éparsement en dessous; les segmenH
suivants flnement ponctués, le dernier plus fortement
ponctué-rugueux. Tibias intermédiaires et postérieurs'
armés de quelques épines peu disUnctes sur leur arête
externe. Ailes assez enfumées; stigma opaque; cellule
radiale courte, acuminée ou peu distinctement tronquée
au sonmiet ; nervure radiale épaissie au point de jonc-
lion de la seconde nervure traasverso-cubitale, celle-ci
coudée et épaissie en son milieu, présentant une dis-
position analogue à celle qui se remarque cbei: beaucoup
d'exemplaires de Mut, moniana Panz. et rufipes Fab., et
particulièrement chez la Mut. mbcomata Wesm.; les
nervures récurrentes s'insèrent vers le milieu des
deuxième et troisième cellules cubitales. -^ Long.
9 mill Mcreeti nov. sp.
Un seul exemplaire de ce mâle m'a été communiqué par M. Ricardo
Garcia Mercet qui Ta capturé à rEscorial (Espagne).
Cette espèce ressemble beaucoup à M, pariita Klug., mais elle s'en
distingue par ses yeux à peine visiblement échancrés, par le quatrième
segment de son abdomen entièrement dépourvu de bande de pubes-
cence blanchâtre, et par les bandes des 2® et 3^ segments sans trace
d'échancrure ou d'interruption en leur milieu. La disposition des or-
nements de son abdomen et la forme générale de son corps rappellent
la M, arameana André, mais chez cette dernière les mandibules sont
inermes à leur bord externe et les yeux sont distinctement ccban-
MutUlides nowDeatix. 42i
crés. Enfin la M, erranea André, qui a comme la nouvelle espèce les
yeux presque entiers, s'en éloigne complètement par la forme de ses
mandibules, par la stature plus lourde de son corps et par la présence
d'une bande blanche sur le quatrième segment abdominal.
4. Mutilla montana Panz.
J'ai à signaler deux nouvelles variétés du mâle de cette espèce, dont
Tune est inédile et dont Tautre a déjà été indiquée par M. R. G. Mercet.
(Bol. soc. esp. Hist. nat, [1903], p. 99.)
Yar. pronotalis Mercet.
(5 Diffère du type par le thorax noir, avec les côtés du pronotum et
les écaillettes rouges.
Molinos (province de Madrid).
Yar. rwfosqaanialata nov. var.
(5 Corps entièrement noir, comme chez la var. nigrita Gir. avec
les écaillettes seules ferrugineuses.
5. Mutilla castellana Mercet
Bol. soc. esp. nat. Hist., [1903], p. 174, Ç.
Cette espèce, dont je ne veux pas reproduire la description, peut être
intercalée comme il suit dans le tableau des femelles du genre Mth
ma.
31 . Bande du troisième segment abdominal interrompue en son
milieu, etc leucopyga Klug.
— Bande du troisième segment non interrompue ^i bis
31 bis. Dernier segment abdominal sans aire pygidiale
dalmatica André
— Dernier segment muni d'une aire pygidiale distincte. Corps
noir, avec les tubercules antennairc^s, b base des mandi-
bules et le thorax rouges. Tête subquadrangulaire, plus
large que le thorax, ce dernier muni d'un onglet sculel-
laire distinct. Abdomen sessile, second segment orné de
deux taches de pubescencc^ d'un blanc soyeux, le troi-
sième pourvu d'une bande entière de semblable pubes*
cence; aire pygidiale longiludinalemenl striée. Éperons
blancs. — Long. 8 mill castellana Mercet
Espagne, environs de Madrid; un seul individu.
421 Ernest André.
IL — Espèces d'Afrique.
6. M nillla Schaisi nov. sp.
Ç Nigra, inandibularum parte média ^ tuberculis antennalibm tho-
raceque obscure rufis ; pedibus et antennis nigro-brunneis, calcaribus
pallidis. Caput subrotundatum, vix thorace latins. Thorax quadran-
gularis, lateribus parallelis, unguicuïo scutellari conspictw. Abdomen
ovatum, sessilej segmento secundo maculis duabm basalibus, subivtun-
rffs, flavo-sericeis^ ornato ; segmento tertio maculis duabus similibus, sed
transverso-quadratis, praedito; areapygidiali distincta, basii^osa. —
Lon^. 6 mill.
Noire, avec le milieu des mandibules, les tubercules antennaires et
la totalité du thorax d'un rouge sombre ; pattes et antennes d'un brun
noir, éperons d'un blanc sale. Abdomen densément revêtu de pubes-
cence noire, orné près de la base de son second segment, de deux ta-
ches arrondies, situées l'une à côté de l'autre, à une distance à peu
près égale à deux fois le diamètre transversal de l'une d'eUes; troi-
sième segment paré de deux taches quadrangulaires, transversales,
laissant entre elles un intervalle moitié moindre que celui qui sépare
les taches du second segment; ces quatre taches formées de pubes-
cenco serrée d'un jaune pAlc soyeux ; sixième segment garni à sa base
de quelques poils jaunâtres. Kn dessous, les segmentts ventraux deux
et suivants sont éparseinent ciliés de poils blanchâtres. Une pilosité
courte et noirâtre est éparse sur le dessus du corps. Pattes hérissées
de poils jaunâtres.
Tète en ellipse transverse, faiblement plus large que le thorax, ré-
trécie et à peine prolongée derrière les yeux, avec le bord postérieur
arqué et les angles arrondis; front et vertex densément ponctués-réti-
cules. Yeux grands, ovalaires, assez éloignés de l'articulation des man-
dibules; tubercules antennaires arrondis; mandibules acuminées au
sommet, antennes robustes, second article du funicule sensiblement
pins long que le troisième. Thorax quadrangubire, ses bords laté-
raux parallèles et faiblement concaves; il est un peu obliquement tron-
qué en arrièreavec un onglet sculellaire petit mais distinct au sommet
de la troncature; sa fac»' dorsale est grossièrement et longitudinale-
inent ponctuée-réliciilée ou même ridée-réticulée, ce qui rend le bord
supérieur de la troncature crénelé; concavité des pleures pres(|ue lisse
<'l assez luisante. Abdomen o\ali', sessile; premier segment plus étroit
(jue le suivant avec hMjuel il s'articule régulièrement et sans conlrac-
MutiUides manteaux. 423
tion; la sculpture de Fabdoinen est indisUucte par suite de Tabon-
daoce de la vestiture; en dessous, le second segment est luisant et
marqué de gros points peu serrés; dernier segment dorsal muni d'une
aire pygidiale plane, bien circonscrite, irrégulièrement et longitudina-
lement ridée à b base, presque lisse au sommet. Pattes avec les tibias
intermédiaires et postérieurs armés de 4 ou 5 épines sur leur tranche
externe.
S" Isabel (Pernando-Pô), un exemplaire recueilli par M. L. Conradt
et appartenant à M. Alb. Schulz qui a bien voulu me le communi-
quer. Un autre individu tout semblable, mais provenant de San Tbomé
(Guinée), fait partie de ma collection.
Cette espèce appartient au groupe nombreux et diflicile des Mutilles
pourvues de deux tacbes sur le second segment abdominal; elle paraît
se rapprocher de la M, petulans Sm., de l'Afrique occidentale, mais
Fauteur dit que le troisième segment porte une bande interrompue,
tandis que la Schulzi ne présente à cette place que deux taches qua-
drangulaires. La description de Smith est d'ailleurs trop brève et trop
insuflisante pour permettre une assimilation qui ne pourrait être que
problématique.
7. Mwillla Iwctlfera nov. sp.
9 Cette Mulille, qu'il est inutile de décrire en détail, est tout à fait
semblable à la précédente, sauf les diiïérences suivantes : la tétc n'est
pas rétrécie et arquée derrière les yeux, mais presque droite posté-
rieurement, sensiblement prolongée^ après les yeux, avec les angles ar-
rondis. Le thorax est un p(»u plus court, plus large en arrière et entiè-
rement noir comme le reste du corps. Les deux taches dorsales du
second segment de l'abdomen sont i\n peu plus ovales, et celles du troi-
sième segment sont plus prolongées extérieurement, sans toutefois at-
teindre le bord latéral ; le quatrième segment porte aussi fréquemment
deux taches semblables, mais plus petites et parfois oblitérées. L'aire
pygidiale est rugueuse et mate sur toute son étendue, au lieu d'être
lisse en arrière. Tous les autres caractères sont ceiixde Srhulzi. — I^ong.
5-6 mill.
San Thomé (Guinée).
A première vue, j'avais pensé avoir alTaire à \iuv simple variété de
coloration de la M. Schulzi j mais un examen plus attentif m'a amené à
considérer cette forme comme espèce distincte, quoique très voisin»' de
la précédente.
424 Ernest André.
8. Mvtilla «exnotata nov. sp.
ç Nigra, thorace ferrugineo, Caput subquadratum, pont oculos ar-
cuatum. Thorax rugoso-reticulaius, laterihus subparallelis, crenulatis;
unguiculo scutellari pano. Abdomen subsessile, segmentis 2-4 binis ma-
culis niveis omatis; area pugidiali rugosa. Calcaria alba, — Long.
11 mill.
Noire, avec le thorax entièrement d'un rouge ferrugineux ; abdomen
orné de six taches formées de pubescence d*un blanc de neige : deux
petites, arrondies, situées vers le milieu du second segment et à peu
près aussi distantes Tune de l'autre que chacune d'elles du bord ex-
terne; deux autres, un peu plus grandes et subquadrangulaires, sur
le troisième segment, et les deux dernières, très petites, sur le qua-
trième segment ; l'ensemble de ces taches forme deux séries longitudi-
nales et rectilignes. En dessous, les segments 2-5 sont ciliés de poils
blanchâtres. Pilosité peu abondante, brunâtre sur la tête et le thorax,
noire sur l'abdomen, blanche sur le dessous du corps et sur les pattes.
Éperons blancs.
Tête subquadrangulaire , arquée en arrière , avec les angles posté-
rieurs très arrondis ; front et vertex très grossièrement ponctués-réti-
cules, passant au ridé-réticulé; yeux grands, ovales, situés à peu près
à égale distance des mandibules et dos angles de l'occiput; mandibules
acuminéos au sommet, inermes; antennes robustes, second article du
funicule sensiblement plus long que le troisième. Ttiorax en rectangle
allongé, grossièrement et longitudinalement ridé-réticulé, avec la con-
C4ivité des pleures presque lisse et luisante; pronotum arqué en avant
avec les angles effacés; bords latéraux du thorax presque parallèles
ou un peu divergents en arrière, irrégulièrement crénelés, ceux de la
face déclive du métanotuni plus nettement denticulés; onglet sculel-
laire bas et peu distinct à cause de la grossièreté de la sculpture. Ab-
domen ovale, subsessile; premier segment court, plus étroit que le
suivant, non contracté en arrière, éparsement ponctué en dessus,
chargé on d(»ssous d'une carène étroitement ot profondément échan-
croe, vv (|ui la fait paraître bidentée; second segment grossièrement et
longiludinalonu'nt ridé-ponctué en dessus, marqué on dessous do gr(»s
points épars. plus serrés au bord postr-riour qui est transversalement
déprimé; sa base est chargée d'uno carène longitudinale tranchante,
effacée in\ arrière; dernier soj^inont muni d'uno aire p>gidialo assoz
plane, mate, irrégulioroiuonl ruj^uouso. Pattes avoc los tibias intermé-
diaires ot postérieurs armés d'épines noiros disposéos sur doux rangs.
MutiUides nauvea^ix. 425
Ikutha (Afrique orientale anglaise), un seul individu.
Cette espèce paraît avoir certains rapports avec les M. Bottegoi Magr.,
du Somaliland, et M, Thyas Pér., du Transvaal, qui me sont inconnues
en nature ; mais, chez la première, les taches abdominales sont plus
grandes et d'un jaune d'or; en ce qui concerne la M. ThyaSy Fauteur
ne parie pas des crénelures et denticules des bords latéraux du thorax,
dit que Tabdomen est finement chagriné et indique une taille de 19 mil-
limètres, toutes choses qui ne concordent pas avec les caractères de
sexnotata. Quant a la Mut. sexpunctata Sweder, sa description est
beaucoup trop sommaire pour permettre de la reconnaître avec quelque
vraisemblance.
UI. — Espèces d'Asie.
Genre Rhopaiomaillla Ern. André
Ce genre a été créé par moi, d'abord comme simple sous-genre dans
la ZeiUrhrift fur HymenopUrologie und Dipterohgie , tome 1 [1901],
p. 323, puis élevé au rang de genre dans les Gênera Imectomm de
Wytsman. — MuiiUidae, 1903, p. 23. Il était basé sur une seule es-
pèce africaine, la Rh. claricornùt Ern. André, dont les doux sexes
avaient été capturés tu copula, à Salisbury (Mashonaland), par M. G.
A. K. Marshall, et m'avaient été obligeamment communiqués par M. le
0'' Brauns. «
Depuis, j'ai re(;u de M. le colonel Bingham un mâle de Birmanie,
que j'ai reconnu facilement pour appartenir au genre RhupulomuHUa,
et dont les caractères spécifiques sont extrêmement semblables à ceux
de Hh, clarkornis, mais qm s'en distingue par l'absence complète de la
troisième ner\ure Iransverso-cubilale aux ailes antérieures, de sorte
qu'il n'existe que deux cellules cubitales au lieu de trois. Je rappelle
ici que, chez l'espèce typique d'Afrique, la troisième nervure Irans-
verso-cubilale était b(»aucoiip plus faiblement tracée que les deux
autres et que, par suite, sa disparition totale n'a rien qui doiv»» nous
étonner. Quant à la seconde nervure récurrente, elle est très peu mar-
quée, mais non enlièrcuïent effacée et se discerne encore très facile-
ment. La comparaison directe de l'espèce africaine avec l'espèce asia-
tique dénoterait sans doute encore des di(Tén»nces de détail qu'il m'est
impossible d'indiquer, puisque l'unique exemplaire de Hh. rhvironus
u*c^t plus sous mes yiMix.
il me semblait donc avoir alTaire à une espèce nouvelle du genre
426 Ernest André.
Rhopalomutilla, quand, on étudiant un récent traYail de M. Cuneron
intitulé : Descriptions of new Gênera and Speeies of Hymenoptera coUee-
ted by Major C. 5. Surse at Deesa, Simla and Ferozepore, et publié
dans le Journal Bombay Natural History Society, vol. XIV, p. 268^ f ai
trouvé un mâle de Deesa décrit sous le nom de Mutilla Japkia et dont
le signalement convient tout à fait à Texemplaire de Birmanie que j*ai
entre les mains. M. Cameron ne fait pas, il est vrai, mention de l'ap-
pendice spiniformc assez remarquable qu'offre, de chaque côté, Tavant-
demier segment ventral, et qui se retrouve aussi bien chez mon exem-
plaire de Birmanie que chez Tespëce typique, mais il est probable que
ce caractère aura échappé à M. Cameron, et son omission n*est pas
sufQsante pour faire croire à une espèce distincte.
Concluons donc que le genre Rhopalomutilla n'est pas exclusivement,
africain, mais qu'il a aussi des représentants en Asie, et (]ue les carac-
tères que j'en ai donnés doivent être iBedilIés en ce sens que la troi-
sième cellule cubitale peut disparaître par suite de roblitération com-
plète de la troisième nervure transversoHsubitale.
Ce genre comprend ainsi, pour le moment, deux espèces qui sont :
i"* Rh. davieomis Em. André 9 cS, du Zambèse.
f* — Japhia Cam. (5, de Deesa (Inde) et de Birmanie.
Dans le Mémoire précité, M. Cameron décrit encore, à la page 267,
sous le nom de Mutilla climia, un autre mâle de Deesa, qu'il dit être
voisin de Japhia, mais sa description ne permet pas de le rapporter
avec qnel(^ic vraisemblance au genre Hhopalomutilla, et il doit rester
classe provisoirement parmi les espèces de place incertaine.
9. Odoniomwillla slkklmensts nov. sp.
V Niyray thorace rufo; nbdominis segmrnlo primo macula média
triangulari, secundo macula média rotundata maculisque duabus apica-
libus traiiversiSf tertio vitta lata in medio breriler intermpta, flavo-
pubesretiiihus, praeditis. — Long. 13 raill.
Nuire, ainsi que les mandibules, les antennes el les pâlies, thorax
d*un rouge ferrugineux, éperons blanchâtres. Premier segment de
Tabdonieu orné en son milieu, un peu avant le bord apical, d'une
lâche à peu près Irian^Milaire; second Si'gineiit paré sur son disque
d'une t;iche en ellipse Iransverse, située un peu plus près du bord an-
térieur (|ue du bord postérieur; le bord apical du même segment |M»rte
de chaque côté une tache en rectangle Iransverse, qu'on pourrait aussi
délinir comme une bande très largement interrompue el réduite à deux
MmiiUééei memrmÊLT. U:
tacbes btmtks: troîsîèiDr sffB<vt presque ««tièmnent recoavfrt par
me ÏMrge lande êtiV4teaimt inlerroiiipiie en son mOieu: toutes ces
tadies et bandes kcmêes de pobesceiioe serrée d^in janoe pà)e so>eux:
dernier segment moins deûcaeni rrvètu de poils de mémo (XHileur:
en desscKis. les segments 2-^ sont assez longuement dliês de poils pu-
nâlTfs. Pilosité du corps êforse, ofile des pattes f4us abi>iidante et
jaunâtre.
Tète aussi longue que large, plus étroite que \e thorax, arquée en
arriére arec les angles postérieurs très arrondis: fr»nt et vertex diM»-
s«'*nient ridés- réticulés; arêtes fri»ntales très accentuées, sinueuses et
s étendant jusquaux yeux: tempi^ et joues carénées en dess^nis, la
carène terminée en a\ant |iar une dent émoussée: niandibuk^ assez
étrmies, acuminées au sommet: antennes robustes, second article du
funicule plus long que le troisième. Thorax trapézoïdal, plus étroit en
arrière, son bord antérieur rectiligne avec les angles marqués mais non
saillants: ses bords latéraux sont faiblement cri'*nelés et pourvus, vers
leur tiers antérieiu* d'une petite ex|»ansion dentiforme. triangulaire:
métathorax obliquement tnc^nqué en arrière, inerme. Le dos du thorax
est longitudinalement et densément ridé-réticulé, les pleun^s sont con-
caves, pn*sque lisses et assez luisantes. Premier st^gment do TalHloraon
large et court, disciforme, tronqué en avant, non distinctement denté
à sa périphérie: secc'nd segment longitudinalement ridé-réticulé on
dessus, simplement et assez densément ponctué on dessous: dernier
segment linement rugueux , sans aire pygidialo. Épines des tibias in-
termédiaires et postérieurs fortes, peu nombreuses et rougoàtres.
Sikkim (Inde; , un seul individu.
Cette frmolle se rappro<'ho do roi-digera Sich. Rad., mais ollo son
distinguo par la présence d'une tache sur le premier st^gmout îiImIimui-
nal, par celle du socond segment non cordifonno ol plus oloi{jnu»e du
b<»rd antérieur, et par la présence dos doux taches riTlangiilain^s au
sommet de ce môme sofrinonl.
10. llanylabrlK ^iir9»el no\. nom.
C- M. If major C (i. Nurse a décrit dans l«'S Atiuals nwi Magazine of
Saturai ilintonj, série 7, \ol. XI, [liMKI], p. 31C), un màlo do Mulillo
pro\eiuiul do Doosa [Inde, ol autjuol il a donné le nom do MaiiUa sas-
pfcta. Col insocto, dont l'autour a hion voulu monNoxor un individu,
apparlirnt au genre Uaxylabris, mais comme j ni décrit sous lo nu^uio
nom un Dasijlabiin duTurkoslan dans la partie du Spocios dos ll>nié-
428 Ernest Andrk.
noptères d'Europe qui a été distribuée en décembre 1902, la dénomi-
nation de respèce indienne doit être changée et je propose de rappeler
D, Nursei.
Dans le travail précité, M. le major Nurse, se fondant sur une ressem-
blance apparente et sur ce fait que le mâle en question a été pris par
lui en compagnie de M. durga Bingham, émet la présomption que la
M. durga pourrait être la femelle de Sursei {suspecta Nurse). Cette hy-
pothèse doit être écartée, car la M. durga appartient au genre MutUla
et ne peut être la femelle d*un basylabiis.
IV. — Espèces d'Australie.
il. Psewdomettaoca xipliog^iiaitaa nov. sp.
ç Ferruginea, parce pubescens et pilosa. Caput transversum,quadra'
tum, thorace latius; oculis ovatis, parum convexis, distincte areolatis;
niandibulis longis, arcuatis, apice acuminatis. Thorax brevis, subtrape-
zoïdalis, postice angustior. Abdomen ovatum, sessile, haud maculatum
nec vittatum. Calcaria alba, — Long. 5 mill.
Corps entièrement ferrugineux, ainsi que les antennes, les mandi-
bules et les pattes; mét^ipleuros et face déclive du mélanotum un peu
brunâtres: bord postérieur du premier segment abdominal plus clair et
passant nu testacé; cuisses et tibias rembrunis en dehors; éperons
blancs. Pubescence et pilosité jaunâtres ou brunâtres, mais très éparses,
ne dessinant ni taches, ni bandes sur Tabdomen.
Tête en rectangle Iransverse, beaucoup plus large que le thorax, ses
bords latéraux et postérieurs reclilignes, ses angles postérieurs droits
et bien marqués, mais non dentiformes; tempes carénées à leur bord
inférieur, mais inermes. Front et verlex un peu luisants, assez forte-
ment et densément [)onctués, non ou à peine réticulés. Veux assez
petits, ovales, pourvus de facettes distinctes, beaucoup plus rapprochés
de rarticulîUion des mandibules que des angles postérieurs; tubercules
anlcininircs prlits et arrondis; arêtes fnmtales fmes et s'él^^ndant jus-
(|u'à r<eil; nntcniios nv»'c le premier article du funicule sensiblement
plus long que large, le second article plus lon^^ que les deux suivants
réunis; mandibules Kaigues, étroites, falciforines, inermes au bord
interne et très acuniinées au sommet. Thorax court, subtrapéz(»ïdal,
un peu rétréci en avant, beaucoup plus en arrière, sensiblement con-
tracté \ers son tiers postérieur; son bord antérieur rectiligne avec les
angles très accentués, ses bords latéraux faiblement crénelés. Le mé-
MutiUides nouveaux. . -429
tanotum est obliquement tronqué en arrière et armé d'une ou deux
petites dents de chaque côté de sa troncature supérieure. Dos du tho-
rax ponctué réticulé, les pleures concaves, presque lisses et luisantes.
Abdomen ovale, sessile, assez luisant, densément ponctué; il est pro-
bablement dépourvu d'aire pygidiale, mais son extrémité étant très
endommagée chez l'exemplaire que j'ai sous les yeux, il m'est impos-
sible de préciser ce caractère. Tibias intermédiaires et postérieurs
armés de trois ou quatre épines disposées sur un seul rang.
Victorin, un seul individu en assez mauvais état, capturé par M. G.
French, de Melbourne, et à moi envoyé par M. G. Turner.
Je crois devoir rapporter celte espèce, qui s'éloigne de toutes celles
d'Australie à moi connues, au genre Pseudomethoca Ashm., jusqu'ici
exclusivement américain, et dont la femelle que je viens de décrire
reproduit tous les caractères fondamentaux. Toutefois, cette attribution
n'est que provisoire et demandera à être sanctionnée par les c^aclères
du mâle quand il aura été découvert.
12. Ephutomorpha paclflcatrix Smith.
Mutilla pacificatrix Sm. Descr. new sp. Hym. Coll. Bril. Mus.,
1879, p. 204, 9.
9 Malgré l'insuffisance de la description de Smith, je crois pouvoir
rapporter à cette espèce deux individus de Port-Darwin qui me pa-
raissent présenter l'ensemble des caractères donnés par cet auteur,
sauf quelques différences de coloration et de taille auxquelles nous
savons qu'il n'y a pas lieu d'attacher grande importance. Voici d'ailleurs
b description des exemplaires que j'ai sous les yeux.
Tête noire, tubercules antennaires , antennes et mandibules plus ou
moins rougeàtres, thorax d'un brun rouge ou d'un ferrugineux foncé,
pattes passant d'un brun noir au brun rougeâlre, abdomen noir avec
le premier segment plus ou moins rougeâtre. Tête hérissée de longues
soies noires, éparses, avec le vertex assez densément revêtu de pubes-
cence dorée; joues et tempes plus éparsement revêtues de pubescence
blanche. Thorax hérissé de soies noires et portant en outre, sur le dos,
une pubescence dorée assez épars<». Abdomen épai*seinent hérissé en
dessus de poils noirs, plus abondamment garni d<» piihescence de même
couleur, son premier segment cilié de poils argentés; le second seg-
ment orné, près de sa hase, de deux taches ovales, situées l'une à côté
de l'autre, formées de pubescence argentée et à peu près aussi distantes
entre elles que du bord externe du segment; une autre tache de mép
430^ . Ernbst André.
pubescence, plus petite et triangulaire, se voit au milieu du t>ord api-
cal de ce même segment, et on en observe une autre semblable sur le
cinquième segment. Côtés et dessous de Tabdomen avec une pilosité
blanche; pattes hérissées de poils blancs mélangés à des poils noirs;
éperons jaunâtres, rembrunis au sommet.
Tête subquadrangulaire, plus étroite en avant et à peu près de la
largeur du thorax; elle est assez arquée en arrière et à peine prolongée
derrière les yeux; front et vertex densëment ponctués-réticules. Yeux
ronds, très convexes, à facettes Anes et presque indistinctes, plus
éloignés de l'articulation des mandibules que des angles de Tocciput.
Tubercules antennaires arrondis; mandibules très accuminécs au som-
met; antennes robustes, avec le second article du funicule un peu plus
long que le troisième. Thorax subtrapézoîdal, insensiblement rétréci
d'avant en arrière, son bord antérieur arqué avec les angles faiblement
denliformes; il est perpendiculairement tronqué en arrière, sans aréto
et sans onglet scuteUaire, densément ponctué-réticule en dessus, plus
faiblement sur- les flancs, avec la concavité des pleures presque lisse.
Abdomen pétiole, ovale; premier segment très étroit, presque nodi-
forme, chargé en dessous d'une carène basse, faiblement et largement
échancréc; second segment large et convexe à la base, beaucoup plus
large que le thorax, densément ponctué-réticule; dernier segment
muni d'une aire pygidiale plane et longiludinalemont striée. Patios
avec les quatre tibias postérieurs armés d'épines noires disposées sur
deux rangs. — Long. 5-6 mi II.
Le type original de Smith provenait do Champion Bny, mes exem-
plaires sont de Port-Darwin et m'ont été envoyés par M. Gilbert
Turner.
Par la disposition de ses taches abdominales cette espèce a une
grande analogie avec la quadrata Smitti et, d'après les courtes descrip-
tions de l'auteur anglais, j'avais cru à Tidentiti' des pacificatrix et qua-
drata; mais en réalité ces deux Mutilles, ou du moins les Individus
que je crois devoir leur rapporter, sont tout à fait distincts et la pacifi-
catrix se sépare nettement de la quadrata par sa taille moindre, par sa
tête bien plus arquée en arrière, moins prolongée derrière les yeux,
par son thorax pins allongé, plus nettement trapézoïdal, non contracté
en son milieu, par son abdomen pétiole avec le second segment beau-
coup phis large, oi par la présence sur le cinciuième segment d'une
tache blanche qui manque chez quadrata.
Mutillides nouveaux. 431
13. Epbatomorptaa taaemaiogaMira nov. sp.
9 Caput et thorax nigra, antennis fuscù, pedibus ferrugineis, cal-
caritnAS palliais. Alxiomen nigrum, segmentis primo et secundo ferru-
gineis, hoc apice laie nigro, segmentis 2-5 dense flavo-ciliatis, segmento
ultimo feri^ineo. Thorax brevis, postice angustatus et coarctalus;
abdomen sessile, cylindricum, postice attenuatum, area pygidiali plana,
longitudinaliter striata. — Long. 7 mill.
Tète et thorax noirs, antennes d'un brun noir, mandibules rougeâ-
1res avec le sommet noir, pattes ferrugineuses, éperons d'un jaune
pâle; abdomen noir avec les deux premiers et le dernier segments
(emigineux, le second largement noir au sommet; les segments dor-
saux 2-0 densément ciliés à leur bord apical de poils d'un jaune d*or.
Pilosité éparse, jaunâtre, mélangée de poils noirs; pattes hérissées de
poils blancs.
Tête arrondie, à peine plus étroite que le thorax, arquée en arrière
avec les angles postérieurs indistincts, fortement et densément ponc-
tuée-réticulée. Yeux de grandeur moyenne, arrondis, très convexes,
munis de facettes distinctes, situés vers le milieu des bords latéraux;
antennes robustes, second article du funicule pas plus long que le
troisième, les suivants aussi larges ou plus larges que longs, sauf le
dernier qui est plus allongé. Thorax court, plus étroit en arrière, son
bord antérieur rectiligne avec les angles bien manjués, ses bords
lat('*raux divergeant faiblement en arrière jusque vers le milieu, après
lequel ils se contractent assez 'fortement pour devenir à peu près
rectilignes et parallèles à la partie rétrécie du métanotum dont la
troncature postérieure est faiblement oblique ; le thorax est densément
ponctué-réticule ou mém«» ridé-réticulé, avec la concavité des pleures
presque lisse et assez luisante. Abdomen c>lindrii|ue, atténué en
arrière, tout à fait sessile; premier segment aussi large (|ue le suivant,
fortement ponctué en dessus; second segment fortement rid(*»-ponctué
en dessus; dernier segment muni d'une aire pygidiale plane, nette-
ment et longitudinalement striée. Tibias internïédiaires et poslérieiirs
avec deux rangées d'épines sur leur arête externe.
Australie du Sud (M. Froggatl); un seul individu.
Otte espèce est voisine de E. Cilberti André, mais se reconnaît
facilement à sa coloration dilTérenU*, à son thorax plus court et surtout
à son aire pygidiale nettement striée.
432 Ernest Andrk.
14. Ephutomorpha formicaria Fab.
MuUUa formicaria Fab., Syst. Ent., 1773, p. 397, Ç.
9 Cette espèce, restée problématique, a été ainsi décrite par Fabri-
cius : Magna, caput dnerascen*. Thorax scaber, hirtus, niger, imma-
culatus. Abdomen nigrum, linea dorsali e punctis albis, Laiera abdo-
mnis albicantia. Cette description fort vague peut s'appliquer à
plusieurs espèces et particulièrement à la Mutilla rugicollis de West-
wood [Arcana Ent., II, p. 17, tab. 53, r}g. 5). Mais, en décrivant son
espèce, Westwood dit qu'elle se distingue de formicaria par la structure
de son tborax et par la sculpture du corps. Il figure, mais d'une
façon très défectueuse, les deux espèces, et l'inspection de ces figures
démontre, comme l'indique d'ailleurs la description, que le thorax de
rugicoUis est pourvu, en avant et sur les côtés, de forts tubercules
dcntiformes que ne reproduit pas la figure de formicaria et dont ne
parle pas non plus la description de Fabricius. J'ai vu de nombreux
individus de rugicollis, qui paraît répandue dans la majeure partie de
l'Australie, et tous offrent, en effet, une sculpture extrêmement gros-
sière sur le dos du thorax dont les angles antérieurs sont fortement
dentiformes. Les bords latéraux sont également pourvus de tubercules
saillants dont les doux plus accentués sont situés au niveau de la suture
méso«raétalhoracique et aux angles postérieurs du métanoliim.
D'après ces données peu précises, je crois pouvoir rapporter à la
véritable formicaria de Fabricius un individu de provenance austra-
lienne, sans indication plus précise, et qui se distingue de i^^icollis
par son thorax beaucoup moins grossièrement sculpté et dépourvu des
tubercules dentiformes qui semblent caractériser la rugicollis.
Voici quelques indications complémentaires sur cette espèce, résul-
tant de l'examen de l'individu que j'ai sous les yeux et dont la con-
servation est assez défectueuse.
Corps noir; têle petite, moins large que le thorax, densément revêtue
en dessus, surtout sur le vertex, d'une pubescence soyeuse, d'un
blanc d'argent; front et vertex fortement ponctués-réticules. Thorax
allongé, un pou rétréci en avant, beaucoup plus eu arrière, grossière-
mont mais régulièrement ridé-réticulé à largos mailios (chez la rugi-
rollis il est très inégal et chargé do grosses rides irrégulièros, séparées
par do profondes fossotlos); ses angles antérieurs et postérieurs sont
oITacés et ses bords latéraux sont à peine obluséniont crénelés, sans
saillies dentiformes. Abdomen ovale, sossile; premier segment super-
(iciollomont ponctué on dessus, chargé on dessous d'un tubercule
donliformo assez saillant: second segment marqué on dessus de gros
Muiillidés nouveaux. 433
points-fossettes assez espacés, sauf sur le disque où i[ existe une forte
dépression arrondie et finement ponctuée. En dessous, le second
segment est chargé à la base d'une carène longitudinale et il est
marqué d*une forte impression transversale avant son extrémité;
dernier se^n^ent pourvu d'une aire pygidiale plane et chargée de rides
longitudinales saillantes et peu serrées. Tout le corps éparsement
hérissé de poils noirs ; les mésopleures et les côtés du second segment
abdominal sont ciliés de poils blancs. L'abdomen est orné d'une série
longitudinale de six taches de pubescence argentée, l'une à l'extrémité
du premier segment, la seconde dans la dépression médiane du second
segment, la troisième à l'extrémité de ce même segment, et les trois
autres au milieu du bord apical des troisième, quatrième et cinquième
segments. Pattes avec les épines et les éperons noirs. Mon exemplaire
mesure 14 millimètres, tandis que Westwood indique 9 lignes pour
celui qu'il a examiné, mais on sait combien est variable la taille des
Mutillcs et cette diiTérencc de longueur n'a rien d'insolite.
15. Rpbatomorpba albOAlynata nov. sp.
ç Sigm, genis, vertice, macula parva apicali segmentorum i-5
cUiisque lateralibus albis. Thorax elongatuSj subpirifonnis, postice
atigustior, rude reiiculatus. Abdomen elongato-ovatum, rude ruyosum,
mpra sulcis duobus longitudinalibus impressis, infra transversa im-
pres9ione apicali praeditum ; area pygidiali longitudinaliter striata, —
Long. 11 mill.
Corps noir, ainsi que les mandibules, les antennes et les pattes.
Tôte hérissée en dessus de soies noires; joues et vertex densément
revêtus de pubescence d'un blanc d'argent. Thorax hérissé de soies
noires, sauf sur les mésopleures et de chaque côté du métalliorax,
près de son articulation à l'abdomen, où se voient des cils assez serrés
d*un blanc d'argent. Côtés du premier segment de l'abdomen, milieu
du bord lat<Tal et côtés de son bord apical également ciliés de poils
argentés. L'ahdomeu est orné en outre d'une série longitudinale de
cinq petitc*s taches de pubescence argentée, situées au milieu du bord
apical des cinq premiers segments; en dessous, les segmc^nls deu\ à
quatre sont ciliés de poils blancs. Pattes avec une pilosité blanclu^ et
éparse; éperons noirs.
Télé plus longue que large et plus étroite que le thorax, avec le
bord postérieur ar(| lié et les angles arrondis; front lisse, assez luisant,
très é|)arsenient {M)nctué (la sculpture du viTtex rst indistincte par
suite de l'abondance des poils); yeux hémisphériques, à facettes Unes
Ann. Sor. Ent Kr., i.xxii ilttOS;. iU
434
EïtNEST Andrk.
cl poil visibles, dloigués de rarlicubtiou des mandibules d'une distanc<>
À [)cu pri>s égali! u leur (tiamètre; mandibules bidcntces ou indîs-
linctcmenl Itidonlées nu sommet, avec la denl apicale plus lon^e
ijup les autres; tuberetiles aoteannires arrondis; second arlicle du
tUQiculo sonsiblemenl plus long cguc le troisième. Thorax U-ès allongt-,
ïtiblrapëioidal ou subpirilorme. Iri's rétréci en arrière, noo coDiracté
latéralement, son bord anlérieup reclîllgne avec les angles cfTaci's; U
slncline en arrière en déclivité arrondie, sans troncature distincte, et
ses bords latéraux sont û peine crénelés, mais ni dentés ni tubercules.
Le thora\ est grossi^remoul et longitudinalement ridé-rëticulè sur
iu dos, aimplemenl ponctué sur les lianes, avec la concavité des pleures
lisse et luisante. Atidomcn en ovule trj^s allongé, sessile; premier
segment fortement ponctué en dessus, chartrè en dessous d'une carène
qui se termine par une dent émoussée; second segment grossièrement
ridé-réticulé, marqué sur son disque de deux loru^s impressions longi-
ludiiiales, parallèles, formées par roFFaccmcut de la sculpture et s peu
pK'S aussi distantes l'une de l'autre i|Uo des bords latt'raux; l'arceau
ventfal du même segment est chargé a sa base d'une carène longitu-
dinale et marqué avant son e\trémiti^ d'une profonde impression
transversale; dernier segment muui d'une uire pygi^ale plane, nette-
ment et longitudinalement striée. Tibias inti^trmédiairos et postérieurs
armés d'une rangée de trois ù quatre épines sur leur arête eiteme.
Cap York (Queensland), M. G. Turner; un seul individu.
Cette esptc^ a de U'ès grands rapports avec la formicaria Fab. ; ellii
s'en dislingue surtout par le second segment de son abdomen beau-
i:ûup plus grossièrement sculpté, sans dépression médiane, mais avec
deux dépressions iongiiudiaules, et par l'absence de tache tilanclie sur
le disque de ce même segment.
16. Ephutomorpha Bnrkei Ern. André.
Malilla {Siihiierophlhnlmn) Buikri Anilié, .Mém- Soc. zool. Fr.. VDl
\im5\, \i. 49:t, 9.
9 V\\ petit nombre d'exemplaires de l'ort-itarwin, que j'ai i-eçua de
M. fi. Turner, se distinguent de ceux de Mackay par leur taille plus
faible (7 à 8 mill,), par le dos du thorax passant au bnm rouge lancé,
par la pubi-scence du disque du second segment abdominal plus loca-
lisée, simulant parfois une bande ou une tache longitudinale plus ou
moins vague, qui rappelle, mais avec beaucoup moins de préci^^oa,
l'ornementation de inniiva West*, et passe, comme rhei cette der-
nière, du blanc d'argent ou lirun rouge ou au fauve doré.
MmtUlàées ■■■! f i. 415
BOT. Sp.
5 .1
Aâfin, ûbéêmime ptu WÊÎmmwt nifa-/>i'ifiart»: ffMt^ ahim/tf ar-
HMte rrrtKÎf, ■■înto IramsrvrM mfifmii janpml»nia /-i, ciliifqmf
imierwUkmt^ mikis. ThorÊx $mk^mÊérmtm$, rwie rttiemimtmfy, portire mv*
4îcr Wf rftfff. Abéomem sestiU^ mrmimm, arm pf§iéimli lomfitmâima-
Uttr siriatm. — Long. 6- ii milL
(3 yi§n^èrmmmfv, proik^rmer, M/»i>làc*rf)f , ioUeii^ akdwmimefme pims
wdmmgce ferrm§imei$ rW mfo-^mstmmeis. Cmpmt ptstier mmMimm^ «miji-
iSbmiu exims ohtmsf denMis. Xhéomnk orv/va, tmhttffiU^ $fftmemti
prima apic^ aUno^liato, $^^mèemti$ qmimtû et sejio parcims aikhdliatif.
Aime imfm»nta^, km A^o/mm^. reiimim ndimii trmmrmta^ ceUmUs oibiia-
lAms tribms. Cëitarim mifrm. — Lc^ig. 7-13 mîll.
^ Corps iK»ir. à re\c*^tk»D de Fabdom*^ qui est pins ou moins
d\m iBRiifDieux >c>mbiv sur le &que «lu second segment et sur U.»ute
sa face Tentrale; tubercules antennaires, base des mandibules et des
caisses plus «*u moias rongea très : le reste des pattes ainsi que les an-
tennes d'un brun n«tir. Tèle êparsenient beiissêt^ en dessus de s^n*»?
noires : joues, côtés de b t^te et une hige liande arquée, ass**z vague,
oecopant tout rarrière du vertei. garnis et pubescence s^^yeuse d*un
blanc d'argent. Tb«irax éparsement bérissé en dessus de soies noires:
mésopleun*s et ojtés de la face déclive du métatborax avec de longs
poils blancs. Abdomen hérissé en dessus de poils noirs ; cAlés du pre-
mier segment et des suivants assez densémeut garnis de poils bbucs,
lies quatre premiers s^^gments dorsaux ornés, au milieu de leur bord
apical, d'une tache transvei^^ de pultescence blanche ou launàtre.
Dessous du Corps et pattes avec une |iilosité blanche assez eparst»; épe-
rons bruns.
Tête subquadrangulainf. un peu plus étnûte que le thorax, aM^r h*s
angles postérieurs très arrondis : frtmt et vertex grt>ssièremeni et pi»u
densément ponctués. Yeux hémisphériques, luisants, à facettes indis-
tincteSf plus rapproch/s du vertex (|Ue de larticubtion des mandi-
bules: ces dernières acumimVs au sommet, inermes, mais munies à
leur b<»rd externe d'un*» entaille qui prmiuît pn»s de la hast» une forte
dentobtus4'. Tub«TCules anteunains am»ndi>: antennes robustes, se-
cond article du funicule presque deux fois aussi long que le pn^rairr
et une fois et demi«* aussi Inng que le troisième. Thorax subquadran-
gulaire, son lK»rd antérieur très faiblement arqué a\ec les angles non
saillants; il est S4*nsiblement rétréci en arrièn» et (aiblemennl contracté
latéralement vers son tiers |Kistérieur, inuiqui' |xTpemliculainMuenl
en arrière, très largement ridé-réticulé sur le dos, faiblement p
(36
EBMit
^
sur les lluDfs, qvec k-s pleures assi'i concaves ol prosqur. lisses cl lul-
snQti-s- Abdoraeti ovole, sessUe ; premiep si^gracni large et assez court,
lotlemcnt poncUié eo dessus et muui en dessous d'un appendice tu-
liorciilitorme échancrë; second segment grossièremeut ponclué-rélï-
eiilé en dessus, plus éparseniRut en dessous ofi il est luililemeot ei
innsTcrsalement impressionné n son tiers postérieur; les segmenta
suivants plus tinemenl et plus densément ponctués ; aire pygidiale nel-
teinent et longitudinalement stritV. Tibias intermédiaires ot postérieurs
armés, sur leur arête externe, di' deux rangées d'épines noirâtres.
Porl-Darwiu (M. G. Turner).
Cette femelle est extrêmement voisine de llurkfi André avec la-
quelle elle concorde tout à fait pour la lorme géitérule et pour l'orne-
mcnlation. Elle s'en distingue surtout par la télé plus arrondie en
arrière, moins prolongée derrière les yeux, pur là sculpturt> très diffé-
rente de son thorax qui est réticulé à larges mailles au lieu d'être
ponctué-réticule, par son abdomen en partie terrugineux et orné seu-
lement de quatre taches dorsales de pubesccnee blanchâtre, le cin-
riuiènie segment en étant di'pourvu,
cf Tête noire, ainsi que les manibbules, les antennes et les pallfis;
thorax nc^, à l'exception du prouolum, du niL«onotum, du sculellum
et des écaillellea. qui sont d'un rou^e ferrugineux sombre; abdomen
ferrugineux ou d'un marron plus ou moins rougeâlre, obscurci en
arrière. Tête hérissée de poils blanchâtres mélangés à quelques pcjls
bruns ; joues revêtues de pubescence blanche, vertex et calés de la
tête hérissés de poils argentés. Dorsulum hérissi' de poils noirs, mé-
t«thorax el devant de l'abdnmen avec de longs poils argentés; les
segments deux et suivants plus ou moins den^ii'- ment revêtus en dessus
de pubescence noiri'; hord apical du premier segment étroitement
cilié de blanc, les cinquième cl sixième segments plus éparseuMM
dliès de poils semblables ; pattes avec une pilosité blanche assez iàx>a-
dante. éperons noirs.
Tête arrondie, un pt^u plus étroite que le ihorax, très a itiuée derrière
les yeux, sans angle^s postérieurs distincts: front el vertex densémeni
et assez fortement ponctués. Yeux gros et saillants, en ovale courl^
luisants, sans facettes distinctes, assez distants de l'articulation des
mandibules; ces dernières acumlni^s au sommet, munies d'une forle
dent mousse à leur bord eiU'rne; ocelles petits, les {tostérieurs ud
peu plus rapprochés entre eux i]ue des yeux: second article du luni-
cule des antennes un fH^u plus court que le troisième, Thorax subqua-
drangulaire, plus éiri'll en arriére; proDoluiii lailijemeiH arqué en
MutiUides nouveaux. 437
avant avec les angles antérieurs peu marqués, largement arqué à son
bord postérieur, fortement ponctué-réticule ainsi que le mésonotum
dont les sillons longitudinaux sont peu distincts; écaillettes petites,
ovales, convexes, à bord non réfléchi, marquées de quelques gros
points; scutellum peu convexe, grossièrement ponctué-réticule, avec
les lobes latéraux dentiformes; métanotum subtronqué en arrière, ridé-
réticulé avec les réticulations plus larges sur le disque. Abdomen
ovale, subsessile, acuminée en arrière ; premier segment assez forte-
ment ponctué on dessus, muni >en dessous d^une carène courte et
un peu crénelée; second segment assez densément ponctué en dessus,
plus fortement et plus éparsement en dessous ; les segments suivants
finement ponctués. Ailes hyalines a la base, assez fortement enfumées
sur leurs deux derniers tiers; stigma opaque, d'un brun noir ainsi que
les nervures; cellule radiale assez allongée, tronquée au sommet; trois
cellules cubitales et deux nervures récurrentes dont la première
aboutit vers le milieu de la seconde cellule.cubitale et dont la seconde
est interstitialo avec la troisième nervure transverso-cubitale.
Port-Darwin (M. G. Turner); deux individus.
Ce mâle est extrêmement voisin de castaneirentris André; il s'en
distingue par sa tête beaucoup plus fortement arquée derrière les yeux ,
par les angles antérieurs de son thorax beaucoup plus effacés et non
ou à peine dentiformes, par la couleur rouge de la majeure partie de
son thorax et par les ailes plus hyalines à la base.
Bien que les deux sexes de E. fulrescens n'aient pas été capturés in
cojmla, ils proviennent des mêmes parages et il y a de grandes pré-
somptions pour leur identité spécilique, comme le pense aussi M. G.
Turner. C'est pourquoi j'ai cru devoir les réunir sous le même nom.
0
18. Epbatomorpba nigIdorMiw nov. sp.
? Sigro-brunnen, front e rerticequf toto pallide aure(hsericei8 ; ge-
nis, macula apirali segmentorum l-o riliixque lateralibus albo-sericeis.
Thorax quatlrato-piriformis, rude reticulatux, postice angustior. Ah-
tlomennemle, ovatnni , area pygidiali lougiiudinaliter striata. — Long.
13-15 mill.
Corps d'un noir brun, y compris l<s mandibules, les antcMmes ri les
pattes. Tète éparsement hérissée rn dessus de longues soies noires
mélangées à quelques soies jaunâtres ; joues garnies de pubrscrnce
blajichâtre ; front et vertex ilensément revélns di' pubi'sceno' soyeust*
d'un jaune doré paie. Thorax éparsement liériss<' en dessus de s<ârs
43ft
Eh.xkst André.
noires; mésopleures et cùlèa do la face déclive du mélstliorax hérissas
do hngs poils blancs. Abdomen hiSrissé rai dessus de poils noirs ; câl&s
des sfRnifnls assez densèiupDl pourvus de poils blancs. Les cinq pre-
iiiicrii: si'pneals dorsaux omês, au mUipu dp leur bord upîcal, d'uni-
lachtr (if puliescence blunclie, subcarréo sur le premier segmenl, Irons-
verside sur le. second et le Iroisiéme , el à peu pris aussi liingui^ ijui^
large sur les deux suivnnLs. Dessous du corps et pntU's liériss^s dt>
poils blancs peu sprri^s; laperons bruns,
TSlP subquDdrangulairi', un peu plus t^roile que le Iborax, sensible-
ment prolongée deiTifcro les yeux, avee les angles postÈrieflirs très
arrondis; Iront et verlex grossièrement ponctués, autant que permet
d'en juger l'abondance de la resliture. Yeux hémispbériques, luisants,
â tacetles indistinctes, un pou pbis rapprochés du vertex que de l'ar-
ticulation des mandibules, ces dernières ucumioées au sommet, inermes,
mais munies a leur bord externe d'une enlaille qui produit près de ta
Itase une forte dent obtuse. Tubercules anlennaires .irrondis;antenDe8
robustes, second article du lunlculc prescjui^ deux fois aussi long que
le premier et une lois el demie aussi long quo le troisième. Thorax sub-
pirifonue, sensiblement rétréci on ovaul, beauroup plus eu arrière, son
bord antérieur presque rectiligno avec les an^es non saillants; il est
visiblement contractée apr^s son milieu, tronqué en arrière avec lus
bords bti^Tuux de lu Ironcnluro denticulés; sa Joce dorsale esl très
grossi tremenl et irré-gulièremeut ridée-réticulée , les pleures sont con-
caves, presque lisses et assez luisantes, Abdomen ovule, sessile; pre-
mier segment fortement ponctué en dessus, muni en dessous d'une
cartne courte et assez saillante; second segment fortement lidé^Kmc-
tué en dessus, plus éparsement ponctué en dessous oft il est faiblement
et transversalement impressionné à son tiers postérieur ; aire pfgî^&le
nettement et longiludinalement striée. Les quatre tibias postérieurs
armés sur leur tranche externe de deux rangi'tes d'épines noires.
Cook-Town {Qneensland} : M. G. Tumer: deux individus.
Celti' espèce est, comme In pK'cédenle, extrêmement voisine de
Burifi André, mais s'i-n distingue de suite par son thorax grossi6ro-
menl ridé-réticulé au lieu d'être ponclué-réticulé,etparsa téleenlifere-
meut recouverte en dessus de pubescencc dorée. Le thorax est atisst
un peu moins quadranguluire et se rapproche davantage do l'apparence
pirilorme. RUe se dislinRUe de fulvfsenit qui préci'de, par sa taille plus
grande, par sa teinte générale plus noire, par son thora\ plus pirilorme
et par son abdomen orné de cinq tacbes blancbes au lieu de rpiatre.
Mutillides nouveaux. 439
19. Ephutomorpha morosa Westw.
Mutilla morosa Weslwood, Arcana eut., II, 1843, p. 19, (5.
MutiUa (Sphaerophthalma) morosa André, Mém. Soc. zool. Fr., VIII
[1895], p. 495, 9.
Var. rnfltliorax nov. var. — 9 La E. mowsa est une espèce très
répandue en Australie et extrêmement variable dans les deux sexes.
J*ai eu occasion d'examiner ces variations dans mes précédents mé-
moires (*), mais celle que je signale aujourd'hui est des plus remar-
quables, quoique étant loin d*étre sans exemple chez les Mutilles. Elle
consiste on ce que le thorax, qui d'ordinaire est noir comme le reste
du corps, passe entièrement au rouge sanguin ou au ferrugineux , ce
qui donne à Tinsecte un aspect tout diiïérent. Tous les autres carac-
tères de forme et d'omementatioa étant d'ailleurs les mêmes que chez
les individus typiques, il s'agit évidemment d'une intéressante variété
de cette espèce polymorphe. Les taches et la bande médiane de l'abdo-
men sont d'un blanc d'argent. — Long. 6-7 mill.
J'ai reru de M. Froggatt deux exemplaires de celte variété provenant
de Manilla et Clarence River (N"*-Galles du Sud).
20. Ephutomorpha cordata Smith.
Mutilla cordata Smith, Cat. Hym. Brit. Mus., 1855, p. 28, 9.
Jru/i7/(j cordata Andni, Mém. Soc. zool. Fr., XIV [1901], p. 493, 9.
Mutilla morosa var. albocalcarata André, Mém. Soc. zool. Fr., XI
[1898], p. 262, o^
9 J'ai précisé les caractères de la femelle d'après un individu do ma
collection étiqueté d'Australie , sans indication plus précise. D'autres
exemplaires envoy^'s par M. Froggatt et provenant de Victoria et de la
Nouvelle Galles du Sud, confirment ma description à laquelle je dois
ajouter que la bande médiane longitudinale du second segment do l'ab-
domen est tantôt d'un doré pâle , tantôt d'un beau fauve doré , et que
sa longueur est très variable, parcourant dans certains cas le second
si'gment de la base au sommet, ot, dans d'autres cas, se raccourcissant
plus ou moins, jus(|u'à ne repn'^sontor qu'une tache à l'extrémité du
segment. La UiiUo passe de 6 à 8 millimètres.
c5 Trois couples de cette espèce m'ayanl été envoyé» par M. Froggatt
comme? capturés in copula, je puis en faire connaître le niàle qui n'est
(1) B. André : Mém. Soc. zool. Fr., XI [18981. p. 261; lac. cit., W [1902],
p. 2\H.
440 Ebnbst Andrâ.
autre que celui, que j'ai décrit {loc. cit.) sous le nom de moroêa Westw.
var. albocalcarata André. La ressemblance frappante de ce mâle avec
celui de morosaj dont il ne se distingue que par ses éperons blancs et
non noirs, m'avait fait croire à une simple variété, mais il s'agit bien
d'une espèce distincte, car sa femelle, quoique très VDisine de celle de
morasa par le mode d'ornementation de son abdomen, s'en distingue
tout à fait par la forme, la sculpture et It couleur de son thorax.
21. Bphiitomorpha instabilis Smith.
MutUla insiabUis Smith, Cat. Hym. Brit. Mus., UI, 1855, p. 27, 9
9 Malgré le vague de b description de Smith, je crois reconnaître
son espèce dans un individu de l'Australie méridionale qui correspond
assez exactement au signalement qu'en donne l'auteur anglais. Voici
les principaux caractères do cette Mutillo d'après l'exemplaire que j'ai
sous les yeux.
Noire, avec le disque du thorax et des deux premiers segments de
l'abdomen d'un rouge marron peu foncé; le bord postérieur du pro-.
mier segment est d'une couleur plus claire et testacée; antennes et
pattes rougeatres, cuisses brunes, éperons pales; le second et le troi-
sième segments de l'abdomen sont assez abondamment ciliés de poils
d'un jaune d'or à leur bord apical.
THe subquadrangulaire-arrondie, plus étroite que le thorax , faible-
mcDl arquée en arrière avec les angles arrondis mais sensibles; front
et verl<»x fortement ponctués, assez luisants ; yeux arrondis, médiocre-
ment convexes, pourvus de facettes distinctes, situés vers le milieu
des bords latéraux ; second article du funicule un peu plus long que le
troisième. Thorax très court, subhexagonal, plus large que long, sen-
siblement rétréci en avant, beaucoup plus en arrière, ayant sa plus
grande largeur en son milieu : bord antérieur du pronotum rectiligne
avec les angles bien marqués; métanotum abrupteiuent tronqué en
arrière : le dos du thorax est fortement ponctué-nHiculé, assez luisant.
Abdom(»n ovale, sessile; premier segment très court, aussi large (|ue le
suivant, ponctué en avant, presque lisse en arrière; second sepnnent
fortement ponclut'-réliculê: ilernier segment muni d'une aire pygidiale
plane, mate, longitudinalemenl ridée à la base, linenient chagrinée sur
le reste de sa sin*face. Pattes avec les tibias intermédaires et postérieurs
armés de fortes épines disposées sur deux rangs. — Long. G miU.
Australie du Sud (M. Froggatt); un seul individu.
Par sa forme g(»nénde, celte femelle semble se rapprocher de cordata
MutilHdes nouveaux, 441
Smith, mais le thorax est moins cordiforme, un peu moins rétréci en
arrière, et la couleur ainsi que Tomementation de Tabdomen sont diffé-
rentes.
fÈ. Ephutomorpha rubromaculata Ërn. André.
Mutilla {Sphaerophthalma) iiibromaculata André, Mém. Soc. zool.
Fr., Vm [1895], p. o07, 9.
ç Deux individus de celte espèce, provenant de Clarence River (N*'''-
Galies du Sud), sont sembbbles à ceux du Queensland, sauf que les
taches rouges du second segment sont confluentes et forment par leur
réunion une large bande transversale, fortement et anguleusement
échancrée au milieu de son bord antérieur.
â3. Ephutomorpha Henrici Em. André.
MutiUa Henrici André, Mém. Soc. zool Fr., XI [1898], p. 264, 9.
9 Un individu de Port-Darwin, que m'a envoyé M. G. Turner, se
distingue du type par son aire pygidiale lisse et luisante, sans appa-
.rence de stries longitudinales. Comme je ne puis trouver aucune autre
différence appréciable, je considère cet insecte comme variété de Hen-
nci, car il serait souverainement imprudent d'établir une espèce sur ce
seul caractère et surtout d'après un unique exemplaire.
24. f^pbntomorpba aenelfroiiA nov. sp.
9 Coput et thorax obaeure ferruginea rel rufo^n$tanea , fronte rer-
ticeque aeneo-mirantHnis. Pedes et antennae rufo-brunnea , calcarihus
albig, Caput orato-transrersum, thorare paulo latiu$: thora^r ovato-
elongatus, postire angustior, angulis antieis obaoletis. Abdomen Hubpe-
tiotaium, ovatum, segmento primo fiisco,postice testaceo, secundo cneru-
leo-riridi, lateribux riolaceis , segmentis S- G otfscure cyaneis; primo et
secundo nuirula parva apicnli albo-sericea ornatis; aren pygidiali sub-
conrexa, laevi, nitida. — Lon^'. o mill.
Tète et thorax d'un ferrugineux sombre ou d'un marron clair, front
et vertex avec un reflet bronzé; antennes, mandibules et pattes d'un
brun noirâtre varié de rouj^'eàtre, é|HT(ïns blancs; abdomen avec le
premier segment brunàtrr, bordé de teslacé en arrièn>, second seg-
ment d'un bleu vert, >ioL'icé en avant et sur 1rs cotés, les segments
suivants d'un bleu foncé; le premier et le second segments sont ornés,
au milieu de leur bord apical , d'une p(»tite tache de pub(»sc(»nc<' d'un
iM
Ebnkbt Asdrè.
blunc d'argent. Dessus du corps <!parsnm^iit hérissé dr Ipngs poils
noirs, plus nlxmilaiits sur les spgmenU irois et suivanls de l'nbdoDiRn :
lu second segment est. en nuire, plus denst-raenl garni, sur sb partie
dorsale, d'une pulwseence noipfl un peu soulevée; les c6li-s et le
dessous du corps sont ^pnrsement hérîsst<s de poils blancs; pattes avec
une pilosité éparse, blauche, mt'langée de poils noirs.
Tâle plus largi' que longue et un peu plus large que le llioras, 1res
urqui'v ea arrière immédiatement après les yeux, sms angles postè-
ru'ui's; front et vertex luisants, asseï fortement mais peu densémeat
ponctués; yeux grands, arrondis, très convexes, pourvus de facettes
distinctes, assez distants de rarticulalion des mandibules; tubercules
aniennaires arrondis; mandibules acuminées au sommet; antennes ro-
busu-s, second article du (unlcule n peine plus Icng que le troisiè<ine.
Tliorax en ovale tr&s allongé, plus étroit en arrière, son bord antérieur
tail>lemcnl arqué avei: les angles arrondis; métanoluni obliquement
tronqué, sans arête supérieure et sans onglet sciilellaire ; le thorax est
grossièrement ponclué-réticulé en dessus, passant au ridè-réUculé eu
arriére; la concavitt- des pleures presque lisse et faiblement luisante.
Abdomen ovale, subpéliolé: premier segment beaucoup plus r'-iroit que
te suivant et faiblement contracté à son articulation postérieure, épar-
semeot ponctué en dessus, muni en dessous d'une carène peu sail-
lante; second segment luisant, assez densément ponctué; segment
apicul muni d'une aire pjgidiale un peu convexe, lisse et luisante.
Port-Darwin (M, G. Turner); un seul individu.
Celle (eraelle est exlrémetnenl voisine de E. eonf intima André; ell»
s'en distingue par sa tête plus roiigeâlre avec un reflet bronzé m? le
vertex. par les angles antérieurs de son tliorax beaucoup plus arron-
dis et plus elTacés. par l'abdomen subpéliolé avec le premier segiueot
bien plus étroit, par les deux premiers segments seuls ornés d'une
petite taclie au milieu ili' leur bord apienl, el par l'aire pygidiale lisse
et luisante.
Var. capi-cIvenlrlH no\. viir. — ; In exemplaire reçu de
M. Kroggalt et provenant de Towusville iQueeoslund) se distingue du
type par le dessus du thorax faiblement brouzé commtt la tête, par
l'abdomen bronzé avec un rellel cuivré, par le premier segment un
peu plus large et moins pétioliforme, et par l'aire pygidiale pn-sentant
lies vestiges de stries â sa base. Ne pouvant, d'après ce seul exem-
plaire, apprécier le degré de constance de ces variations, je rattacha
provisoirement cet individu à aerteifron», mais je ne suis pas certain
qu'on ne doive pins lard l'en séparer comme espèce particulière.
Mutillides nouveaux. 443
2o. Ephutomorpha apicalis Smith.
Mutilla apicalis Fr. Smith, Cat. Hym. Brit. Mus., III, I800, p. 23, d-
(S Si je no me trompe pas en rapportant à cetle espèce , très insuf-
fisamment décrite par Smith, deux individus de Berwick (Victoria)
reçus de M. Froggatt, voici quels seraient les principaux caractères de
ce maie :
Noir, avec les tubercules antennaires, les mandibules (sauf le som-
met], les antennes, à Texception des quatre derniers articles qui sont
brunâtres, les pattes, le métathorax, le pétiole du premier segment
abdominal et Tarceau dorsal du dernier segment, ferrugineux, éperons
blanchâtres. Les segments abdominaux sont peu densément ciliés de
poils jaunâtres, plus apparents au bord apical des second et troisième
segments où ils forment des bordures distinctes.
Tôte plus large que longue, à peu près de la largeur du thorax, for-
tement arquée derrière les yeux, sans angles postérieurs distincts;
front et vertex densément ponctués-réticules. Yeux arrondis, con-
vexes, munis de facettes Unes mais visibles; ocelles assez groupés, les
postérieurs beaucoup plus rapprochés Tun do Tautre que des yeux;
mandibules étroites, arquées, falciformes, aiguës au sommet, inermes
à leur bord externe; tubercules antennaires arrondis; second article
du funicule plus long que large, bien plus long que le premier et seu-
lement un peu plus court que le troisième. Thorax ovale, densément
ponctué-réticule , avec le métanotum ridé-réticulé, sillons médians du
mésonotum bien marqués, mais n'atteignant pas le bord antérieur;
scutellum plan, non saillant; écaillettes petites, luisantes, marquées de
quelqu(*s gros points. Abdomen subpétiolé; premier segment plus
étroit que le suivant et sensiblement contracté à son articulation pos-
térieure; il se relie au thorax par une partie grêle, pétioliforme et assi'z
allongée; ce segment est luisimt, éparsemenl ponctué en dessus, peu
distinctement caréné en dessous. Ailes assez uniformément enfumées
dans toute leur étendue; stigma opaque; a'Uule radiale arrondie ou à
peine subtrimquée au sommet; trois cellules cubitales dont la troisième
est parfois ouverte en arrière par suite de Toblitération de la troisième
nervure transverso-cubitale; les d(»ux nervures récurrentes s'insèrent,
la première vers le milieu de la seconde cellule cul)it«iU', vi la s«'Conde
près de Tt'Xtrémité de la troisième cubitale. Patt»'S hérissées de poils
blancs; tibias inermes sur leur aréle externe. — Long. 8-0 mill.
Otte espèce ressemble beaucoup à frngilh Sni.. mais s'(»n éc«irh'
par le premier segment abdominal bien plus large en arrière, par le
444 Ernest André.
second article du fimicule non transversal et plus long que le premier,
par ses écaillettes noires, par ses ailes unilorniément enfumées, sans
tache jaunâtre ou subhyaline avant le sommet, par sa tète plus arquée
et moins anguleusement rétrécie en arrière et par ses éperons blan-
châtres et non brunâtres comme chez fragilis,
26. Ephatomorpba oYiweiitri« nov. sp.
(S Cyanea, partim violascem, ahdominis segmenta primo postice tes-
taceo-marginato, segmentis 3-7 nigris, primo, secundo, tertio et quarto
parce albo-fimbriatis, quinto et sexto nigro-ciliatis, septimo albo-piloso:
antennis tarsisque piceis, calcanbus albis. Thorax sat brevis, subqua-
dratus; abdomen brevitei' ovatum, sessile, segmento pHmo haud lato,
Alae fumatae, cellula radiait truncata^ cellulis cubitalibus tiibus, —
Long. 12 mill.
Tête, thorax, les deux premiers segments de Fabdomen et les pattes
d'un bleu foncé luisant, le dorsulum, les écaillettes, le second segment
de Fabdomen, les cuisses et les tibias plus ou moins violacés, les an-
tennes et les tarses d'un brun noir; premier segment de Fabdomen
bordé de testacé en arrière, les segments trois et suivants entièrement
noirs. Les quatre premiers segments abdominaux peu densément fran-
gés de cils blancs à leur bord postérioOr, les suivants ciliés de noir,
sauf k' dernier qui porte quelques poils blancs. Télé hérissée de poils
blancs niélan«,^<'s à quelques poils noirs, dessus du thorax , des écail-
lettes et du second segment abdominal assez abondaram(»nt garni de
poils noirs semi-couchés; le dessous du corps et les pattes hérissés de
poils blancs ; éperons blancs.
Tête transversale, à peine plus étroite que le thorax, brusquement
rétrécie un peu après les yeux, sans angles postérieurs distincts; front
et vertex densément ponctués; yeux en ovale court, très convexes^
|)ourvus de faceUes distinctes, assez voisins de l'articulation des man-
dibules; ces dernières acuminées au sommet, inermes à leur bord ex-
terne; ocelles rougeàtres, les |)0stérieurs beaucoup plus rapprochés
entre «'U\ que des yeux: antennes avec le second article du funicule
à peine plus long (jue large el un peu plus court (pie le troisième.
Thorax court, subquailrangulaire, un peu plus étroit en arrière; pro-
notuni recliligne en avant avec les angles très arrondis, nnguleusenient
«'chancré à son hoid posléri<»ur, densément ponctué en dessus; inéso-
noluni et scutellun) assez densément ponctués: niétaiiotuni fortement
ponctué-réticule; mésonotuni dépourvu de sillons médians: scutelluni
plan, suhquadrangulaire. lobes latéraux dentiforines mais peu sail-
MutUlideê nauveaua:. 445
lants; ôcaillettes assez grandes, densément ponctuées. Abdomen en
ovale court, très convexe, sessile; premier segment beaucoup plus
étroit que le suivant, mais non contracté en arrière, fortement et peu
densément ponctué en dessus , sa carène inférieure peu saillante; se-
cond segment assez fortement et densément ponctué en dessus, les
suivants fînement et plus éparsement ponctués. Ailes fortement enfu-
mées, à peine plus subhyalines à la base; stigma opaque, d'un brun
noir ainsi que les ner\ures; cellule radiale tronquée au sommet; trois
cellules cubitales et deux nervures réciu'rentes dont la première est
re(;ue après le milieu de la seconde cellule cubitale, et la seconde près
de Textrémité de la troisième cubitale.
S)dney (N*'^-Galles du Sud); M. Froggatt; un seul individu.
Ce mâle est très voisin de cyanescens André, dont il se distingue par
sa taille plus grande, sa statun^ beaucoup plus massive, son thorax et
son abdomen plus courts, ses écailleltes plus grandes, plus velues et
plus densément ponctuées, ainsi que par ses ailes plus obscures.
27. Epliiatomorpba nnironnlii nov. sp.
5 ?figra, iegmento prinio abdominix iesiaceo-marginato, segmentis
omnilms pâtre albo-ciliatis, plus minusve pilis nigris iinmixtis; an tennis
pedibusque nigris, calcarifms albis. Caput reticulato-punctatum, post
oculos arcuatum, nuindiimlis extus inermibus. Thorax ocato-quadraius,
po$tice angusiior. Abdomen subsesHle. Alae hyalinaey vix apice
fumatae, cellula radiali tvunmla, cellalis aibitalibuê duabus. — Long.
G- 7 mill.
Corps noir, ainsi que les mandibules, les antennes et les pattes ;
premier s(»gment de Tabdomen bordé en arrière de testacé et très
éparsement cilié, ainsi que les segments suivants, de poils blanchâtres,
entremêlés de poils noirs, surtout sur les demi(»rs segments; épisttune,
joues, tempes, scutellum, mélanotum, cotés et dessous du corps
hérissés de poils blancs; dessus de la tète et du dorsulum avec une
pilosité noirâtre; patu^s hérissées de poils blancs; éperons blancs.
Télé en ellipse iransverse, de la njéme largeur ou a peine plus
large que le thorax, d«»nsément jx)nctué<^-réticulé*', fiïrlement arquée
en arrière iniuiédiatemenl après h'S yeux, sans angles postérieurs dis-
tincts. Yi'ux assez grands, convexes, pourvus de fact'tles visibles,
très voisins de Tarticulation di*s mandibules; (»c(*lles petits: mandi-
bules aiguës au sonnnot, munies d*iui(' faible dent siib.'ipicale à ItMir
lH»rd interne, inerm(*s à hMir bord externe ; scapt? des antennes creusé
I
Andrk.
itilùrieuroinent il'iin prodmd sillon longitudinal; Iiuiiculti robuste, le
second article un peu plus large quu long ol sensilil émeut plus court
que le ti-oisîème. Thorax subiiuadmiigulaire ou subovale, plus étroit
aa arrière, fortement ot doDsément ponctué, un pou réticule; méLa-
thorox ridé-réticulé; pronntum rectîligDe fin avaat avec les angles
antérieurs pou prononcés, ohtusément échancré en arrière ; méâonoluin
dépourvu de sillons médians; écailleltes assseï petites, grossièrement
ponctuées; scutelhim pbn, loties lalérauK indistincts. Abdomen su)>-
Bessile; premier seginent plus étroit que \e suivant, mais à peine
contracté à son arlicubtiou postérieure, Cortemenl mais peu deiisémenl
ponntut) eu dessus; second segment superflcielleinent ridé et marque
lie points assez tins et peti serrés. Ailes aubLyaUDes, à peina plus
obscures au somaapl; stfgma petit, d'un brun n<»r ainsi <iue les ner-
vures; cellule radiale courte el tronquée au sommet; deux cellules
cubitales lerraées et deux nervures récurrentes dont la première
aboutit vers le milieu de la seconde cellule cubiblc, et dout la seconde
rejoint le prolongement de la nervure cubitale. Pattes avec les tibias
inteimédiairos el postérieurs armés de quelques épines sur leur arête
e s terne -
Uittagony (K'^-Galles du Sud), Tasmanie; 3i. Froggatt.
Ce mâle est très voisin A'udjnms André, du Qufensland, mais il
s'en distingue (ac)lement par les lobes latéraux du scutellum non la-
mellaires ni denlilormes, et par ses ailes pourvus seulement de deux
cellules cubitales. Ce dernier caractère te rapproche A'extgua André,
mais il s'en écarte par sa taille plus grande, par la ponctuation beau-
coup plus forte de la tite, du thorax el des ecailleites, par son premier
segment abdominal plus large et borde de testace, ainsi que par b
cellule radiale plus nettement tronquée.
28. EphutomorplM FroccaMI nuv. sp.
o yigra, abdomnU segmenta primo, apice excepta, frmorUmtqae
rufo-ferrugiueii, calciirtbtts albis. Abdomen iabifisHf, segmente primo
lato, potlice coiistricto, ugmenloram i-i margine npieali /mire albo-
ciliato. Alae ba*i siibhyalinae, apice funuitae, cetlulit iiidiali ad apicem
rolundata, cellulis cubitalibiu tribus. — Long. 9 mill.
Corps entièremi'iit noir ainsi que les antennes et les pattes, à l'ex-
ception des cuisses el du premier segment de l'abdomen <iui sont d'un
rouge ferrugineux; les tibias antérieurs sont aussi en partie rougeâlres
et le premier segment abdominal est étroitement noir en arrière;
MutiUides lumteaux. 447
éperons blancs. Los quatre premiers segments de Fabdomen éparse-
ment ciliés de poils blancs à leur bord postérieur; dessus de la tète et
du dorsuium hérissé do poils bruns, métanotum, premier segment de
Tabdomen, côtés et dessous du corps, ainsi que les pattes, hërisst'^s de
poils blancs.
Tête arrondie, à peu près de la largeiu* du thorax, brusquement et
fortement arquée derrière les yeux, sans angles postérieurs distincts;
front et vertex densément ponctués-réticules. Yeux grands, arrondis,
très convexes, poiu'\'us de facettes distinctes, très voisins de Tarticu-
lation des mandibules; ocelles assez groupés, les postérieurs beaucoup
plus rapprochés entre eux que des yeux ; mandibules inermes à leur
bord externe; antennes robustes, second article du funicule trans-
versal et sensiblement plus court que le troisième. Thorax ovale, plus
étroit en arrière ; pronotum arrondi en avant avec les angles eiïacés,
obtusément anguleux à sou bord postérieur, densément et fortement
ponctué; mésonotum luisant, assez fortement ponctué, dépourvu de
sillons médians; scutellum plan, fortement ponctué; écaillettes de
grandeur moyenne, luisantes, marquées de gros points plus serrés en
arrière; métanotum arrondi, densément ridé-réliculé. Abdomen sub-
sessile; premier segment convexe, étroit en avant, très élargi en
arrière où il est presque aussi large que \o segment suivant, fortement
contracté à son articulation postérieure, ce qui lui donne une appa-
rence largement nodiforme; il est luisant, marqué en dessus do gros
points assez serrés et chargé en dessous d'une carène peu saillante;
second segment assez convexe, luisant, plus (Inement ponctué. Ailes
subhyalines, enfumées au sommet ; stigma opaque, brun ainsi que les
nervures; cellule radiale peu allongée, arrondie au sommet, trois
cellules cubitales et deux nervures récurrentes dont la première est
reçue vers le milieu de la deuxième cellule cubitale et dont la seconde
aboutit près de IVxtrémité de la troisième cubitale. Pattes avec les
tibias intermédiaires et postérieurs faiblement épineux sur leur arête
externe.
Mittagony (Nii^-Galles du Sud); M. Froggatt; un seul individu.
Par la forme de son abdomen celle espèce se rapproche beaucoup
de minuscula André, mais elle s'en distingue de' suite par sa taille plus
grande et par la coloration rouge de ses cuisses et du premier segment
de l'abdomen.
V. — Espaces o'AmébioI'k.
2!). IPypbocICB (laber nov. sp.
Ç Femujinni. nitida, haud ptibfsceuf et pairo pilona; nbdùmini»
Miimmtomm primi ft sfrundi margiiif apirali ai-gentm-ciliato; eukii-
ribwi nthi». — Long. 41 mill.
Eutièremcnl d'un lorrtitnnf'H't peu loncé, assez luisant, sommet ^ft^
aatonnes et dos mandibules noirâtre; les deii\ premiers segments di-
i'abdomen ornés à Imir bord aplcal de cils argunlés, un peu ondulés
cl plus serrés iatéraloment qu'au milieu uil lis disparaissent on parUe.
Pubescence du corps â peu prirs nulle; une pilosité noirâtre, longue
et très éparse, bérisse la partie supérieure du corps et se voit aussi ô
la partie inférieuie où elle est mélan^ ù des puils blancs. Paltt^s
éparsemenl bûrissces de poils noirâtres, éperons blancs; épines des
tibias et des tarses noires.
Tête subquadraDKulaire-arrondic, de la largeur du thorax, finement
et épargement ponctuée; ;eu:ï grands, en ovale allongé, peu convexes,
plus rapprodii^s de l'occiput que de l'articulation des mandibules;
arêtes Irontales incHstincles; mandibules assez étroites, terminées en
pointe mousse; anlfinnes très grêles, scape assez court, tous les arti-
cles du tunicule nltungés, le second article beaucoup plus long que le
premier el à peu près de la longueur du troisième. Thorax nettement
contracté entre le pronotum et le mésonotum ; pronotum en trapèze
renversé, plus étroit en arrière qu'en avant, assez plan en dessus,
llnement el très ôparscment ponctué; le reste du thorax est ovale,
non divisé, arrondi en arrière, faiblement rugueux en avant et sur
les côtés, éparsement ponctué sur le disque. Abdomen allongé, fusi-
forme; premier segment réuni au thorax par un pétiole grêle, cylin-
drique et beaucoup plus court que le reste du segment qui est trian-
gulaire (vu en dessus], sensiblement contracté à son articulation
postérieure, très superlicicUement pond né -ru gueux et portant en
outre quelques gros points très espacés; second segment très fine-
ment et assez densément ponctué ; les segments suivants presque lisses
et plus luisants.
Mexique ; un seul individu.
Celte espèce se distingue facilement de T. peculùim Cresson, type
du genre, par sa coloration plus claire, par sa sculpture plus faible,
el surtout par l'absence totale de la belle pubescence dorée qui recou-
vre la tétc et le pronotum de pecuUnris.
y
Mutillides nouveaux, 449
30. Rhoptromatllla camponotlfoinoils nov. sp.
ç Corpus ferrugineum, supra aureo-sericeum ; pedibus scapoque fer-
rugineis; funiculo^ basi excepta, et mandibularum apiee nigfHs; abdo-
minis segmento secundo maculis duabus magniSybasalibus,brunneis, or-
nato; segmentis tertio et quarto vitta lata, brunnea, in medio laie
interrupta, praeditis. Corpus elangatum, capite post oculos fortiter an-
gustato, fronte carina média, hngitudinali praedita. — Long. 12 mill.
Tout le corps ferrugineux, ainsi que les pattes, le scape des antennes
et les deux premiers articles du funicule; le reste du funicule et le som-
met des mandibules d'un noir brun. Dessus de là tète, du thorax et
de Tabdomen densément revêtu d'une pubescence serrée d'un jaune
d'or soyeux. Second segment de l'abdomen orné de deux grandes ta-
ches basales, arrondies, très rapprochées l'une de l'autre et formées
de pubescence brune ; troisième et quatrième segments ornés chacun
d'une bande de semblable pubescence, assez fortement interrompue en
son milieu. Le dessus du corps est hérissé d'une pilosité jaunâtre ou
brunâtre, courte et peu serrée ; segments ventraux de l'abdomen épar-
sement ciliés de poils jaunâtres; pattes hérissées de poils jaunâtres,
courts et épars; éperons pâles.
Tête assez convexe, un peu plus large que le thorax, longuement
prolongée et fortement rétrécie derrière les yeux, ce qui lui donne une
apparence conique; sa sculpture, ainsi que celle du reste du corps, est
cachée par l'épaisseur de la vestiture dorée qui recouvre ces parties ;
front traversé dans le sens de sa longueur par une carène Une qui n'at-
teint pas tout â fait l'insertion des antennes. Yeux grands, ovales, plus
rapprochés de l'articulation des mandibules que du bord postérieur;
mandibules assez étroit<»s, inermes, terminées en pointe; tubercules
antennaires arrondis; antennes robustes, second article du funicule
un peu plus long que le troisième. Thorax allongé, comprimé, uniformé-
ment arqué d'avant en arrière, arrondi en dessus, sans limite entre sa
face dorsale et ses faces latérales ; il est muni en avant d'un prolongement
coUiforne qui s'articule avec la tête ; il se rétrécit graduellement en ar-
rière, sans face postérieure tronquée et sans onglet scutellaire. Abdo-
men avec le pétiole court, cylindrique, plus large que long, tronqué-
excavé en avant; le reste de l'abdomen en ovale très allongé, avec le
dernier segment convexe, sans aire pygidiale. Pattes grêles, tibias pos-
térieurs et intermédiaires armés d'épines ferrugineuses.
Colombie; un seul exemplaire.
Far sa forme générale, ainsi que par son corps entièrement recou-
Ann. Soc. Ent. Fr., lxxii [1903]. 30
43A Ernest A\ohë.
vert PQ dessus de pubesceoce soyeuse, eolte belli» espèce a une ressent-
blatice assez [rappnnM avec l'ouvrïère minnr du Camponotui sericei-
omlris Guério, fourmi ipcs répandue dans l'Amérique ccBlrale pI
méridionale. H. P. Cameron a di^ril sous lo nom de Sphaerophthitlma
mgritticifùnnis, une autre Mulille amérkiiine qui m'esl inconnue et dont
Il signale aussi la r»ss(?mblsnce avec la même lourmi, mais sa descrip-
tion ne s'accorde pas avec l'iusccle que j'ai sous les yeux, et l'aiiieur
rattache son espèce aus Ephvta {Sphaerophthalim), c'est-à-dire à un
groupe lout diiïérent des RhoptrmautiUa.
'il. TaUlam Konotvi uov. sp.
9 Kigra, llinriKit rittùi duabm UUfralibai, xfyiarnhram uMomina-
liun primi, lecumli et tfrtU lateribu», quarti et quivli irl Innlmii
ijumlimacuia média, pallide flmu-uriceit. AMominii negmrnhiin pri-
mttm macula tramvtna aplcali, tfcundum vilta lata longiluilhuili, tiu-
lia nbbreviala, UrliHmtiuf mai-ula média tubquadrala, aiecinfo-suritfi*
omala. Arra pygidlalis dUtinHa, fnmgin'a, tongitudiiialiUr rugota.
Calcaria atba. — Long. 8 mill.
Télé noire, sans pubescence jaunâtre sur le front et le vertex ou n'en
prtsenlant que des traces le long de l'orbite interne fies yeux. Thorax
noir, trapézoïdal, sensiblement plus étroit en arrière, assez densémenl
revêtu en dessus de pubescence noire, bordé de chaque côté d'une
baude bien dessinée de pubescence argentée ou d'un jaune pâle soyeux,
partant des angles antérieurs ets'avançant en arrière jusqu'à la tronca-
ture postérieure du mélatborax; ces bandes ne sont pas reliées en ar-
rière par une bande transverse. Abdomen ovale, tout à fait sessile;
son premier segment omé, de chaque coté, d'une tache de pubescence
argentée et paré, au milieu de son bord postérieur, d'une grande tacbe
Iransverse d'un rouge doré soyeux ; second segment oITrant, de chaque
coté de son bord postérieur, une tache transversc argentée ou d'un
doré très pâle, et orné en son milieu d'une tache allongée, longitudi-
nale, d'un rouge soyeux, ne rejoignant pas celle du premier segment,
mais se continuant sur le troisième par une tache transverse de même
couleur et un peu plus étroite; le troisième segmeut porte en
outre, de chaque côté, une tache de pubescence argciilée; les qua-
trième et cinquième segments sont dépourvus de taches latérales, mais
oITrent en leur milieu une tacheargeDtée faisant suite à la tache rouge des
second et troisième segments et pouvant parfois manquer sur le qua-
trième. En dessous, les segments deux et trois sont faiblement ci-
liés de poils blanchâtres. Dernier segment dorsal d'un ferrugineux
MutiUidei nouveaux, 431
sombre, pourvu d'une aire pygidiale irrégulièrement rugueuse. Tibias
intermédiaires et postérieurs avec de fortes épines noires disposées
sur deux rangs ; éperons blancs.
République Argentine (Santiago del Estero), un individu recueilli par
M. José Steinbach et que je dois à Tobligeance de M. Fr.-VV. Konow,
ainsi que toutes les espèces de même origine. Un autre exemplaire a été
rapporté par M. G.-A. Baer de Tapia, dans la province de Tucuman.
Celte espèce est très voisine de T. empyrmm Gerst. eipictum André,
mais elle se distingue de la première par les bandes latérales du tho-
rax non réunies en arriére par une bande transverse, et elle s'écarte
de toutes deux par la bande médiane rouge du second segment qui
n'atteint pas son bord antérieur et ne rejoint pas la tache postérieure du
premier segment.
32. Epliwla (Traamatomatilla) lineifera nov. sp.
9 Sigra, nigropUosa ; pleurarum parie infera, thoracix rittis dtMbas
dorsalibuê, subparallelis, saepe in segmenta primo abdominis prolonga-
tis, segmenii secundi, teriii et quarti lateribus, segmentorumque 2',j ma-
cula wtedia longiiudinaliy aurichakeo-sericeii ; ttegmento secundo Uneis
duabus amgustis, subparallellis, basaiibus, Uneaque simili iransversa
iubapicaU,vitieiUnis, laevibus, impunctatiSyOmato, Caput thoraee paulo
mʧustius; thorax elongatus, lateribus tuberculatis, Calearia alba, —
Long. It-iO mill.
Forme gteérale, sculpture ei pilosité tout à fait semblables à celles
de parallela KfUf ; les lignes latérites d'un doré pâle qui parcourent le
dos du thorax sont étroites, presque parallèles, un peu convergentes
en arrière où elles se prolongent jusqu'au bas de la face déclive du mé-
tathorax et se continuent par deux lignes semblables sur le premier
segment abdominal. Ces bandes thoraciques ne divergent pas en avant,
mais auraient plutôt une faible tendance à converger et n'atteignent pas
tout à fait le bord antérieur du pronotum. Second segment orné de
deux bandes linéaires, longitudinales, glabres, lisses, luisantes, ini-
ponctuées, d'un jaune d'œuf, faisant suite aux lignes pubescentes du
premier segment et divergeant un peu en arrière où elles s'arrêtent
vers les deux tiers de la longueur du segment; une bande linénln»
toute semblable, également nu<* et luisante, traverse le second segment,
un peu avant son bord postérieur, formant ainsi im<' ceinture qui
8'arréle avant d'atteindre les bords latéraux, lue tache longitudinale
étroite, formée de pubescenco d'un doré pâle, se voit au milieu du bord
1
133 Ernest Andhè.
postérieur du second segment et se continue par des lucht'S sembkbit»
siirks trois segmeots suivants, lonnaut uinsi une ligiin clair» non iu-
terrompue. En dessous, les segments deux cl suivants sont éparsemenl
riliés de longs poils pâles à leur bord pustériiîur. P>gidiuin grossière-
ment el irrégulièrement rugueus. Éperons blancs.
Par la disposition des bandes linéaires glabres de son second seg-
ment abdominal, celle espèce n'a de rapports qu'avec la r. unimargi-
nata Cresson, qui seule, à ma connaissance, offre une ligne Iransverse
continue avant le bord apical de ce segment. Toutelois, la Unfiffni se
distingue lacilcment de cette dernière par sa taille plus grande, par les
bandes pubcscentes de son thorax beaucoup plus étroites et non d'uu
fauve doré, par les deux ligues nues de la base du second segment
beaucoup plus allongées, et par ses éperons blancs, tandis qu'ils sont
noirs chez unimarginata.
^3. KpbuU (TrnunialoDialillRi InsetiH nov. sp.
9 T. Irisli Khia siiiiillhiut, ««/ mallo miijor. A'ij/fi, nij/ro-pilosa ,
mem- et mftapleurarum parte inferii, meUmoli rillis duiibus pofticù,
tegmenlorum abdominalium i-3 iateribus, marulague média quadrata
tegmentontm S-6 aibo- vel piUlide flaco-iericeit ; tegmento ifcundo ma-
culU quatuor tanguineit, liuvibut, sparsf punctatù, anticit otatu,
potticit subquadratii, ornalo. Caput tkorace pauto angiutittt, thorax
imdice elongatui, iatercditer inermi». Calcaria pallida. — Long.
20-22 mill.
Noire, avec le bas des mésopleures et des métapleures, une bande
longitudinale de chaque côté du métanolum, se prolongeant parfois un
peu sur le mésonotum, les côtés du premier segment abdominal, le
bord latéral du second, une tache de chaque côté du bord apical des
second el troisième segments, une largo frange au bord postérieur des
mêmes segments ventraux, et une ligne médiane longitudinale, com-
posée do tacbos allongées s'étendant sans interruption du sommet du
second segment jusqu'à l'extrémité de l'abdomen, le tout formé de pu-
bescencc soyeuse el serrée d'un blanc argenté ou un peu jaunâtre.
Second segment orné de quatre taches nues, luisantes, grossièrement
mais très éparsement ponctuées, d'un rouge de sang; les deux anté-
rieures ovales, louchant le bord postérieur du premier segment, un
peu divergentes en arrière, les deux postérieures irrégulièrement qua-
drangulaires, distantes du bord postérieur et éloignées l'une de l'autre
Mutiliidn nomtemw. 453
d'un interralle à peu près égal au diamètre transYersal de l'une d^elles.
Coqis reTètu en dessus d'une longue pubescence noire, couchée; plus
éparsemenl hérissé de poils noirs. Pattes avec une pilosité noire, celle
des hanches et du dessous des cuisses hbnchàtre; épines des tibias
noiit^, éperons d'un jaune pâle.
Tète plus étroite que le thorax, ce dernier de la forme ordinaire de
celui des Traumatomutillaj assez robuste, obtusément tubercule sur
les côtés. Abdomen ovale, plus large que le thorax; carène inférieure
du premier segment prolongée en une forte dent ; aire pygidiale indis-
tincte, étant cachée par b pubescence.
République Argentine (Santiago del Estero); M. Steinbach.
Cette espèce se rapproche, pour sa forme et son mode d'oniemen-
tation, de trixtis Klug, mais elle est beaucoup plus grande et surtout
plus massive, et les taches rouges postérieures du second segment ne
sont pas tranversales, mais aussi hautes que larges.
34. Ephata (Tra«BMitoiit«Ulla) ^ravlceps nov. sp.
9 yigra, itigiv et flavo-pilasa; ihoracis ritiis duabus dorsalibus,
antkf abbreviatis, segmentorumque abdominalium i-o macula iwdia
pallide flavo-sfriceis : segmenta secundo maculis quatuor sanguineis,
laetibun, grosse et parce punctatis, ornato. Caput transversum, thorace
latius; thorax sat brevis, postice angustatus, lateraliter inermis. Cal-
caria nigra, — l^»ng. 12 miil.
Noire, avec le mésonotum et le métanotiim ornés de chaque cùté
d*uue bande dorsale, longitudinale, formée de pubescence d'im blanc
jaunâtre soyeux; premier segment sans tache pâle, S4inimet du se-
cond, ainsi que les trois suivants, ornés d'une tache médiane allon^rée,
de semblable pubescence, dont la ri'union forme luie bande longitu-
dinale ininterrompue ; le S4»cond segment esl, en outre, paré de quatre
taches nues, lissi'S, luisantes, d*un rouge de sang, marquées de quel-
ques gros points enfoncés, l(»s deux antérieures arrondii's ou très
brièvement ovales, touchant le bord postérieur du premier segment et
distantes Tune de Tautre d'im intervalle plus grand ipie le di.'unètre
transversal de Tune» d'elles; les deux postérieures irréfriilières, \\n peu
plus hautes que larges, plus étroites en haut ((u'en bas vi laissant
entre elles une distance moindre qui* le» diamètre transv<»rsal de Time
d'elles; segments ventraux î-o assez densément ciliés d<' poils blancs.
Corps dens<»ment re\élude pubescence noire et plus éparsement hé-
rissé de poils noirs sur la tête et le thorax; la pilosité du niétanotinn.
134 ËILNEST ANIIR^.
du proniipr segmpDl abdomiDal el du dessous du corps est hlanchâtr''.
Pâlies bériss^cs de poils noirs mélangés à iguelques poils jnunàlres;
épines des tibias noires ainsi que les éperons.
Tète subquadrangulaire, plus large que longue et plus large que le
Ihorax, ù peu près rectlligiin u son bord postérieur avec les angles ar-
rondis, donsément ponctuéii-réticulée. Yeux assez grands, lisser, lui-
sants, ailués â peu pr^s â égale distance dea mandibules el Ûm angles
postérieurs; mandibules asseî Étroites, ncuinin^es au sommet, munies
d'une dent â leur bord interne; second artlulo du funlcule des anten-
nes à peu près deux lois aussi long que le troisième. Thorax court,
large en avant, IrËs rétréci en arrière, non denté ni tubercule sur les
ct^tés, obUqui^mont déclive en arrière, sans limite entre sa (ace dor-
sale et sa [ace postérieure. Alidomcn pétiole, son premier segment à
peu près lisse et presque glnhre en dessus, marqué de quelques gros
points enfoncés, sa carène ventrale basse, inerme; second segment
tr^s convexe et presque gibbeux à la base, densément ridé-ponctue
en dessus, non caréné et éparsement ponctué en dessous; aire py-
gidiale chagrinée, mate. Tibias Intennêdiaires et postérieurs armés
d'épines disposées sur deux rangs.
République Argentine (Santiago del Eslero);M. Sleinbach;un seul
individu.
Cette espèce est très voisine de vhatu Cresson, du Brésil, à laquelle
la rattache sa forme générale et la grandeur de sa tdte, mais elle s'en
distingue lacilement par les tacbes nues de son second segment qui
sont d'un rouge de sang et non d'un jaune d'œuf, par la présence, au
bord apical de ce même segment, d'une tacbc médiane blanche qui
manque chez vivata, par le bas des pleures dépourvu de pubescence
paie et par ses éperons noirs.
C'est peut-être lu M. diaboiica Gerst., mais l'insucnsance de b des-
cription ne permet pas d'acquérir une certitude à cet égard.
3o. Epbuta (TraamalomutlllK] val ne ri venir!» nov. sp.
iS Corput nîf/rum, iiigro-pilosum, êcwiello, raHanoU Inlerihui abdo-
mittisque irgmnto primo ftavo-hirsutU; srgmfnlo tixuniio Maculi»
duabus magnix, lubquadi-atii, aurantiacU o)iiiito: segmmto Inliu,
quarto et quinto laUraliter flaro-sfricfi*. Capttt pnnum, tbmare mi-
gastiu*; seginenli abdominalis primi ravina inféra dentf magna prne-
dita; legmeiiti secundi foeea vfnlrnlis nulla. Alar funrni^, cellula rn-
diali fruHcata, crltulis cubiUiUbtu tribus. Calcaria nigr». — Long.
17 mill.
MutiUkIfs nouveaux. 455
Corps noir, hérissé de poils noirs ; scutellum , cotés du métanotum
et premier segment de Tabdomen avec des poUs dressés d'un blanc
jaunâtre; second segment orné sur son disque de deux grandes ta-
ches orangées, quadrangulaires, un peu plus larges que hautes, lui-
santes, presque glabres, éparsement ponctuées, situées Tune à côté de
l'autre, plus près du bord apical que de la base du segment et dis-
tantes Tune de Fautre d'une longueur presque égale au diamètre trans-
versal de Tune d'elles; troisième et quatrième segments parés d'une
bande de pubescence jaunâtre largement interrompue en son milieu ;
cinquième segment avec une tache latérale de même pubescence. In-
dépendamment de la pilosité, la tète, le thorax et le dos de l'abdomen
sont plus ou moins garnis de pubescence noire, couchée; les seg-
ments ventraux trois et quatre sont ciliés de poils blanchâtres. Pattes
hérissées de poils noirs; tibias non épineux sur leur arête externe;
éperons noirs.
Tête subarrondie, plus étroite que le thorax , arquée en arrière,
sans angles postérieurs distincts. Yeux assez grands, très convexes,
peu luisants, munis de facettes très fines, assez éloignés de l'articula-
tion des mandibules; ocelles petits et peu visibles; second article du
funicule un peu plus court que le troisième. Thorax court , ovalaire ;
pronotum écliancré en arc postérieurement; sillons du mésonotum peu
marqués; scutellum non saillant, lobes latéraux larges et arrondis;
mésopleures sxins saillies tubercuUformes ; écaillettes petites, luisantes,
éparsement ponctuées; métanotum tronqué-arrondi, grossièrement
ponctué-réticule. Abdomen pétiole; premier segment petit etnodiforme,
sa carène inférieure armée d'une forte dent assez aiguë ; le reste de l'abdo-
men formant un ovale large à la base, très acuminé au sommet ; second
si*gment peu profondément et irrégulièrement ponctué en dessus, plus
éparsement en dessous, sans carène ni fossette médiane. Ailes d'un
brun très foncé, marquées d'une petite tache subhyalino sur leur
disque; cellule radiale tronquée au sommet; trois cellules cubitales
dont la troisième dépasse le niveau de la cellule radiale; les deux ner-
vures récurrentes s'insèrent l'une avant le milieu de la seconde celluh'
cubitale, et l'autre après le milieu de la troisième cubitale.
République ArKontinc* (Santiago del Ëstero) ; un seul individu recueilli
par M. J. Steinbach.
Ce mâle avoisine les cohrata Gersl. (»t lulnerata (iersl., mais sa
taille est plus grande vi il se distinj^ue de la première par sa téti*, s(»ii
pronotum et ses patti's uniformément pourvus de poils noirs, t;iU(lis
que chez rolorata ces parties s<ail revéturs dr poils jaunâtn*s. 11 s'é-
t06 EHMiST Amihk.
loign'i dft vulneriitu par la forme lieaucoup moins allongée de son ab-
domen, par ses pattes hûrisaécs de poils noirs, par son second si>gmenl
abduminul sans pubescence blancht^t ù la baâc el sans lossetlo lomen-
li'use à sa partie ventrale, et enfin p:ir si-s éperons noirs.
M. Kpbula irlllneain nnv. sp.
î Obmtre feiruginfii, abdomini* srgnienli» *(î nigrit, imUnitig pedi-
bmquf tfilaceù. Abdomen t'itti» tribu* longitttdinalibni, argmln-tfri-
ff.it ornatain, seilicet : mnlia htam abdomini* longitudinrm [pygidio
ejfeplo) pereurrente, sed in mfdio iegnienti tecundi intfrrHpla; tatf-
ralibttt duitbîu legmmla i-s percurrentibw. Caput maj'imum, mbtra-
pesoidale, thorace muUo latitu, gmii lemporibtuquf acuU carinatit,
oculi* globoiis, prope mandlbularam articulationiim sitix. Thorax haud
brrrif, îii medio coniitrietu«, pmlief angHnUor et laleraliler dnitiru-
lattu. Abdomen lubuniUe, omilonciiminatuia, srgmento ultimii convrxa,
titif aira pygidiali. Pfde» parer piloii, nounullis xpini» longi» («(ffccM
armali; cakariii pallida. — Long. 8 mill.
EnUèrement d'un lerrugineux brunâtre, saiil lo bord postérieur dos
deux premiers segments abdominaux qui est un pou uolrJIre, le second
arceau ventral qui est en majeure partie noir et les [jualro derniers
segments qui sont en enlîer île crtle couleur; pâlies et antennes testa-
cées. Abdomen orné de trois bandes lon^tndinales de pubescence
cendrée, très line; l'une médinne et plus élrolle, s'élendunt du bord
postérieur du premier segment Jusqu'à l'extrémité du cinquième, mais
assez largement interrompue au milieu du second segment; les deux
latérales plus larges, surtout en arrière, et s'étendant sans interrup^on
jusqu'à l'extrémité du cinquième. Deux lignes obliijues, très vagues,
de pubescence cendrée, parlent du bord interne des yeux pour se réu-
nir ù l'occiput, mais semblent très caduques et sujettes à disparaître
facilement. Pilosité noire et très éparse sur le dessus du corps, btenche
ou jaunâtre en dessous et sur les pattes; éperons blancliâtres.
Tétc grande, su b trapézoïdale, plus étroite en arrière, plus large que
longue et beaucoup plus largeque le thorax, ses bords latéraux presque
rcctilignes, son bord postérieur faiblement échancrù en arc; Iront et
vorlex densétnent ponctués-réticules; joues et tempes bordées d'une
arête vive avec les angles postérieurs arrondis; yeux de grandeur
moyenne, convexes, luisants, situés trt-s près de l'articulation des
mandibules: arêtes frontales Unes, s'étendant jusqu'aux yeux: tuber-
cules antennairesfaiblement saillants et dentiforuies; mandibules larges,
acuminées au sommet, munies d'une forte dent vers le milieu et d'une
MutiUides wmveaiix, 457
petite avant rextrémitê; antennes assez grêles, tous leurs articles plus
longs que larges, le second article du funicule au moins deui fois
aussi long que le troisième. Thorax en forme de violon, contracté vers
son milieu, ses bords latéraux crénelés, ceux de la face déclive dumé-
tathorax armés de quatre dents aiguës; en arriére, le thorax est en
déclivité arrondie, sans limite entre sa face dorsale et sa face posté-
rieure et sans onglet scutellaire ; il est densément ponctué-réticule en
dessus, passant au ridé-réticulé en arrière; pleures concaves, lisses et
luisantes. Abdomen subsessile, en ovale allongé ; premier segment un
peu plus étroit que le suivant, mais non contracté en arrière, éparse-
mont ponctué en dessus, muni en dessous d'une carène basse qui se
termine en avant par un tubercule arrondi; second segment mat, très
densément et longitudinalement rugueux, marqué de points piligères
épars, luisant et peu ponctué en dessous; dernier segment convexe,
sans aire pygidiaie. Tibias intermédiaires et postérieurs armés de 4 ou
5 longues épines sur leur arête externe.
République Argentine (Santiago del Estero); !d. Steinbach; un seul
individu.
Par Tornementation de son abdomen cette espèce rappelle la Counel-
!fi André, du Brésil, mais sa tête est beaucoup plus grande, plus qua-
drangulaire , et de même couleur que le thorax ; ce dernier est plus
allongé, la bande blanche médiane du second segment de Tabdomen
est interrompue en son milieu, les pattes et les antennes sont lesta-
cées, etc.
37. Kphnta hydi*oeepliala nov. sp.
o yiyra, mUennis brunneis, Cnput maximum, thorace latius^ ocuUa
modice convexis, subtvtundif, perapicue areolatix^ mandibulis exius
inermibus. Thorax brevig , subquadratus , postice truncatus. Abdomen
9emle, primo neijmento postice ritta flavo-sericea ornato, segmento ter-
tio viita simili, in medio late interrupta^praedito. Alae riolaceae, basi
subhyalinae, cetluiis cubitalibus tribus. Cakaria paUida. — \jong.
20 mill.
Tout le corps noir, antennes d'un brun roujreâlre avec le scap<» plus
rouge en dessous et au sommet ; éperons filanchàlres. Télé assez épar-,
sèment hérissée de poils noirs, revêtue sur sa moitié anlérienr(»d<» pu-
beseence peu s(»rrée d'un f)Ianc jaunâtre. Tht»rax hérissé dr poils
noirs et densénienl fpirni en di>ssus de pubesrenn» noin», la inajeun»
partie de ses lianes ainsi que la totalité du niétanotuin d('nséin<'nt
n'vêtus d'une pul>esci'nc4» jaunâtre, plus épaisse et plus soyeuse sur
»
\
(58 Ehvest Amikë.
In face basak du niclanotum. Premipr se^raenl do raLdi'int'n orniî à son
b<)rd apical d'une bandis assez étroite ûr [nihescence serrée d'un jaune
pâte; une bande de semblable pubesconco, mais plus large et fortement
inlerronipuo an milieu, Muvre la majeure parlie du troisiJ'me segment.
Tous les segments ventraux, à partir du secoud, sont ciliés de poils
jaunàlres à leur bord apical; les bords lalt'raux du second arceau dor-
sal sont égalemeot cilii^s de poils sembbblcs, formant une étroite bande
longitudinale, visible seulement quand l'insecte est examine en dessous.
Pâlies assez abondamment bériasées de poils jaunâtres.
Tflte très grande, transversale, braucoup plus large que le Iborax,
nUrécie en avant, presque rectiligne en arrière, avec les angles post^--
rieiirs très arrondis; front et vertes luisants, asses lorlemenl mais
éparsemoQl ponctués. Yeux assez petits, arrondis, peu convexes,
munis de facettes Unes mais distinctes, situes plus près de l'articula-
lion des mandibules t^ue des an^es postérieurs de la tête et a^ez
distants des bords laU^raiit ; ocolk'^ petits et très groupés. Epistomr'
prolongé, au milieu de son bord anttfrieur, en un lobe linguiforme,
assez étroit, arrondi au sommet et s'avauçant au-dessus des mandi-
bules. Tubercules aniennaires arrondis; arêtes frontales carrâiformes,
el assez saillaates au voisinage de l'ieil ; un sillon lin et bien marqué
part de l'ocelle antérieur et s'avance jusqu'au niveau de l'insertion des
antennes. Mandibules luisantes, ponctuées à la base, lisses à l'extré-
mité, iuermes en debors, acuminéps au sommet el munies d'une deni
à leur bord inlerne. Antennes robustes, scape aplati et un peu creusé
en dessous; tunicule atténué au sommet, son second article presque
trois fois aussi long que le premier et à peu pri'S une fois et demie
aussi long que le troisième. Thorax court, quadrangiilaire ; pronotum
faiblement arqué en avant avec les angles arrondis , largement mais
peu profondément échancré en arc en arrière, assez densément et for-
tement ponctué; mésonotum fortement rugueux-ponctué, ses sillons
médians indistincts; scutellum convexe ou subconique, fortement
ponctué, avec une ligne longitudinale lisse en son milieu. ËcailletIflS
assez grandes, lisses, luisantes, à bords non relevés, marquées de
quelques gros points. Mélanolum nettement tronqué en arriére, le
bord supérieur de la troncature formant une arélc nette: sa face ba-
sale est parcourue i-n son milieu par une carène longitudinale qui se
termine en arriére par une dent mousse. Abdomen ovale, st'ssile; pre-
mier segment lisse et luisant en dessus, marqué seulemenl de points
épars, sa carène inférieure à peu prés nulle ; second segment luisant,
peu densément ponctué sur les côtés et en arrière, presque lis^e sur
son disque qui est seulement marqué de iioints épars; les s<'ginrnts
MutiUidn lumveaux. 459
suivants plus finement et plus densément ponctués. Ailes très obscures,
violacées, subhyalines à la base; cellule radiale grande, arrondie et
subtronquée au sommet; trois cellules cubitales et deux nervures n*-
currentes respectivement reçues vers le milieu des 2« et 3* cellules
cubitales. Pattes robustes, tibias intermédiaires et postérieurs inermes
sur leur arête externe.
Guyane.(Rivière Lunier) ; un seul individu, recueilli par M. F. Ge^y et
faisant partie des collections du Muséum de Paris.
La place de ce mâle dans b systématique est assez difficile à préciser
en Tabsence de la femelle. Malgré ses yeux peu convexes et pourvus de
facettes distinctes, il me parait appartenir au genre complexe Ephuta,
et la grandeur de sa tète semble le rapprocher du groupe des E. har-
pyia Gersl. et patruelis André, dont les f(»melles seules sont connues.
VOYAGE DE M. LE D' ED. BUGNION
AU VENEZUELA, EN COLOMBIE ET AUX ANTILLES
COLËOPTËRES CLAVICORNBS
p;ir A. (Iiiiht VEI.LI1 et A. Lévkillk.
[Planche VU,]
La plancliL' que nous publions, gràci' an gracit-ux concours di' noire
collègiio M. lo D*" Ed. Bugniou, de Luiisannc, viont complôlpr le mé-
moire paru dans les AitnaUi de la Sociélé, en 1902, pages 461467;
elle contribuera à faire disparaître les incertitudes que nos descriplions
poiirraieut présenter.
Explication de la plancbe.
1 Tenehroùlei Bitgniimi Ia'-s. j^^M
2 r.ryptomen bnliimsi lirons . ■^M
2a id. (dessous de l'abdomen).
'i Camptodfs Foreli Grouv.
3a id. (Crochet des tarses postérieurs}.
4 Penthelùpa injitna Grouv.
5 Gonieoeliu affinii Grouv.
ti Berginus punclatolineatus Grouv.
7 PhaTUxerut Bagnûtni Grouv.
8 Dryops fraUr Grou\ .
COLÉOPTÈRES HÉTÉROIÈRES
RECUEILLIS PAR M. BAER DANS LE HAUT-PÉROU
ET LE TUCUMAN
par L. Fairmaire.
Edrotinws n. g.
L'iasccle qui forme le type de ce nouveau genre ressemble tout à
fait aux Edrotes de TAmérique du Nord; son corps est court, assez
velu, hérissé de soies sur les côtés; la tête assez grosse, convexe,
fortement impressionnée de chaque côté en avant, le chaperon convexe
entre ces impressions et prolongé en avant; son extrémité obtuse;
les antennes sont aussi assez courtes, le 3^ article plus long que le 4%
les derniers plus courts et un peu plus gros; le corselet est aussi
très court, fortement échancré en avant avec les angles marqués, mais
noû aigus et saillants; Técussonest bien visible; les élytres sont aussi
courtes mais un peu moins convexes, les épipleures bien moins larges
n'embrassant pas les côtés do Tabdomen ; le prost<Tnum est médiocre-
ment large, assez acuminé; le mésosternum fourchu ; les pattes un
peu plus robustes et plus longues, les tarses ont des soies à Textrémité
inférieure des articles.
11 est intéressant de retrouver dans le centre de TAmérique aus-
trale un représentant d'un genre particulier à TAmérique du Nord.
Bdrotimis tnonmaniis n. sp. — Long. 8 mill. — Breviter ova-
tus, modice convexus, nigro-fuscus, nitudulus, paulo ferrugineo-vil-
losulus, lateribus longe ferrugineo-selosus ; capite convexo, anlice
biimpresso, clypeo medio lobalo produclo ; prothorace brevi, antiai
laie emarginato, lateribus rectis, fere parallelis, anguUs anticis haud
acute productis, dorso laevi, margine postico medio obtuse angulato;
scutello nitido laevi ; elytris sat brevibus, apice obtusis, dorsi> seria-
(im punctulis setiferis signatis, epipkniris parum latis; subtus uitidior,
pedibus fusco-piceis, pilosulis, tarsorum articulis apice setosis.
Tucuman, Santa-Ana, 300 mètres.
Cacicis AMKRicANts I^c. — l>«»s indlvidus recueillis par M. Baer
à Tapia (600 mètres) diffèrent de ceux des plaines par la laille plus
faible (25 à 32 mill.) et surtout par la forme des élytres qui sunt plus
ovalaû*es, plus conv(»xes, plus courtes, a\ec la côte externe |>rolongée
L. F.
jusqu'à rPKtrt'mitâ ; ce n'est pas une dilTérence (te sexes, les libias
postérieurs d' oit la même lorme, les épaules sont plus pITucécs. Cette
forme que jo DDmma ovipennls se ivtrouve encore plus petite dans une
e entre la République Argentine et le Pérou. Je n'ose pas en (aire
une espèce distincte et je pri-Ière y vnîr le résultai de l'inlluenee du
climat.
L«ptinoderea atrangnlatns d. •>]!. — Long. H mill. — Taille,
torme et coloration du L. taricosu» Germ., en diffère par la lorme du
corselet qui est plus large, (orteinent rétréci a lu base, cette partie Ifv
gèn'ment sinuée, avec 4 tubercules placés transversalement sur le
milieu du disque ; la tâte n'a pas de carcne sur le milieu du chape-
ron ; les antennes ont la même structure, mais le 3" article est plus
épais, les suivants plus brges, plus sern-s, diminuant un peu de lar-
k rex^énûléf Icâ 3 derniers articles également rembrunis;
mais pas plus larges quD les préeédiittls ; les élylres ont aussi les
côtes plus faibles, mais un pi-u plus tulierculées, les fr et 3" plus sail-
lantes, surtout â b base.
Tucuman, îapia, à 600 m. d'altitude, très rare.
Bootobloa dapressicDlUa n. gp. — Long. 17 mill. — Oblongus,
modice convenus, prothorace deplanato, (uscus, siibopacus; capite
inaequati medio conve\o, auiict^ valde impresso, inler oculos iinea
arcuatim clcvata signato, margine antico truneato, angulls rotundalis,
antennis sal crassis, prolhoracis médium paulo superantibus, articulo
tertio haudincrassato, 3 scquentibusconjunctis leiT tongiore ; prothorace
parum transverso, elytris haud angustiore, antice parum angustato,
dorso planiusculo, utrinque late mar^nato-reflexo , postice liaud an-
gustatis, lateribus antice arcuatis, dorso (ère laevi; sculcllo brevi,
apice obtuse rotundato; elytris ovatis, antice vii angustatis, sutura et
utrinque lineis 6 anguste elevatis, sat subtiliter granulatJs, interstiliis
paulo concavis, laso, subtiliter et irregulariter granulalis; subtus
paulo angosulus, prosterno granulalo, pedibus asperalis, sat validis.
Tucuman, Tapia, à 600 mètres.
Remarquable par sa lâle courte, le 3' arlicle des antennes allongé, à
peine plus épais que les suivants, le corselet grand, nullemeu) rétréci
à la base, avec le dos uni, et les clylres finement granulées eu lignes
peu saillantes.
Scotobius elegans n. sp. — Long. 13 à 15 mill. — Res-^imbh'
assez au clathraUts Guér., mais le corselet est plus étroit, peu élargi
Coléoptères hétêromères, 463
et tout à fait en avant, le dos est moins convexe avec quelques petits
reliefs rugueux, les bords latéraux largement relevés, tranchants, les
angles antérieurs un peu saillants, le bord largement échancré; les
élytres sont un peu plus courtes, moins rétrécies en arrière, les côtes
sont faiblement granuleuses, parfois lisses à la base, les intervalles sont
à peine ridés avec des lignes de points moins grands et moins pro-
fonds; les pattes sont plus rugueuses.
Tucuman, Santa Ana, 350 mètres. •
Praocidla n. g.
Ce nouveau genre est voisin des Praocis et des Platesthes, se rap-
prochant davantage des derniers par la saillie sternale arquée en ar-
rière et le dernier article des palpes maxillaires sécuriforme; il en dif-
fère par le corps assez convexe, les yeux transversaux plus saillants,
le corselet aussi large à la base que les élytres, se rétrécissant assez
fortement en avant avec les bords latéraux largement déprimés, les
angles antérieurs très obtus et le bord postérieur presque droit, à peine
sinué avant les angles ; les antennes sont un peu plus longues, attei-
gnant presque la base du corselet.
Le type de ce genre est la Praocis nenosa Fairm. (Bull. Soc. ent. Fr.,
1902, p. 119), décrite sur des 9 ; les c5 sont plus petits, 7 à 9 mill., plus
étroits, couvert d'un enduit cendré sur lequel se détachent les côtes,
souvent avec des ramifications, la bordure externe des élytres est dou-
ble chez les 9, à peu près simple chez les ç5. Ces derniers sont plus
connus dans les environs de Santiago du Pérou, les 9 cependant se
trouvent aussi dans la province d'Otuzco, à 2.100 m. d'altitude.
Psectrasoelis ambigena n. sp. — Long. 12 n 15 mill. —
Ovata, postice paulo ampliata, parum convexa nigrn, nitida: capite
valde rugoso, summo late impresso, antice transversim plicatulo;
prothoracfUransverso, sat brevi, (*lytrishaudangustiore, antice parum
angustato, dorso planiusculo, dense longitudinaliter strigato, strigis
oxlus paulo irregularibus, margine postico fere recto, angulis poslicis
aculï» redis vix relroversis; elylris breviter ovatis, striis paulo inter-
ruplis sat impressis, cicatricosis, inUTvallis modice convexis, inaequa-
libus, paulo plicatulis, undulatis, «^ latiore, margine extiTuo plus mi-
nusve intus impresso; suhtiis strigosn, ad latera fortins, abdomint'
tenuit<T strigosulo aut fen» larvi, pedibus \alde rugosis, proslerno mv-
dio sulcatulo; cj minor, femnribus libiisque iiilus dfnse fulvo-pilosis.
Tucuman, Lara, 4.000 mètres.
Uâ L. FAiEtMAinx.
Bessemblo pour la toruin cl pour la sculpture dos élylriis ù P. uMtni
Btirm., Undis que les Inrtes slrics du coi^elel rappellent If G. mttni-
gmiut.
Vue autre esp&ce venant des m^mos ri^ginns, mais san^ imlicatiim
de localité, est Li suivante :
PsectroBcelia sMnlBtrlffosa n. sp. — Long. 13 mill- — Rea-
st-mhle eKln'memenl à la précédeale, mais un peu plus élroile, moins
coDvext'.'d'un brun noirâtre preS'iuc mat; la l(^to est très rugueuse
c un pli transversal en avant, mais sans dépression à la base; le
corselet a la mémo forme, mais plus déprimée, avec les stries aussi
nombreuses mais un peu moins prolondes; les élytres ont la marne
forme, sont assez liaement et densément ponctuées, ayant cbacunc
i cdtes discoïdules peu saillantes, plus relevées à la liaso, un peu
Inégales, la suture asseï semblable, mais moins relevée, les intervalles
Bout HU peu coriaces ; vers l'extrémité quelques poils lauvcs peu nom-
breux ; le bord marginal à peine marque, le dessfius du corps est fine-
ment striolc, les lémura et les tibias sont aussi garnis en dedans de
poils serrés d'un tauve pâle.
Plloballa alboscrîpta n. sp. — Long. 13 à 14 mill. — Oblongo
uûgiisliil;i. iiisrii, panim convexa. capito prolhoraceque dnereo-pube-
rulis, elytris plcefruigro veluUnls, utrlnquc siriga brevi in mcdio ba-
seos, villa marginal! angustaalbido-sericea, intus medio et posl médium
ramosa, apice latiore et pcr suturain auguste adscendente, subtus cum
pedibus griseo-puberula, Ubiis interdum et antennis plus minusve ru-
fescentibus.
Cet élégant insecte est remarquable par sa vestiturc et sa forme
svelle; h tête et le corselet sont revê.lus d'une fine pubescence cendrée
qui disparaît parfois; le corselet est transversal, fortement arrondi
sur les côtés chez le d, débordant un peu les éljtres, ayant de cbaque
côté à la base une assez forte impression, les angles postérieurs un peu
obtus, les élytres sont assez étroites, rétrécies û la base et à l'extrémité,
les lignes blanches sont bien plus étroites, plus courtes, moins régu-
liËres. Cliez la g le corselet est plus étroit, les côtés sont plus droits
oinsi que les ongles postérieurs et i! y a, au milieu des cotés, une fos-
sette bien marquée, brillante; les élytres sont plus ovalaires avec les
dessins bien marqués.
Pérou, province Oluzco, Choquisongo, 2.100 mètres d'altitude.
Se rapproche de la décora Er. pour le dessin, mais le ciTps est
bien plus étroit, moins ovalaire, moins convexe longiludinalement.
(loléoptèreu héléroineren. 465
Telleos n. g.
Co nouveau genre» est voisin des Suptis dont il diffère par le cor-
selet plus étroit, plus convexe, plus rétréci en avant avec les angles
antérieurs tout à fait tombants et effacés, par la tête plus dégagée, les
yeux plus distants et moins rapprochés du corselet, par les élytres un
peu élargies en arrière, fortement striées ponctuées ; le prostemumest
également arqué avec la pointe acurainée, le mésosternum fortement
é^îhancré en V. Les pattes et les antennes sont semblables.
Telleus oranatus n. sp. — Long. 13 mill. — Oblongus, postice
vix ampliatus, niger, valdc nitidus; capitc lato, prothorace vix an-
gustiore, dense punctato, fere ruguloso, clypeo truncatulo, sutura
clypeali fere recte impressa, antennis prothoracis basin attingentibus
apiC4» paulo crassioribus; prothorace elytris vix angustiore, subqua-
dralo, antice et postice vix angtistato, lateribus fere rectis, dorse dense
punctato, basi tenuiter marginato; elytris ad humeros rotundato-angu-
latis, fortiter punctatostriatis, punctis basi mngis grossis, intervallis
convexis, laevibus; subtus cum pedibus nitidior. punctuhitns. pedibus
sat graritibus.
Tucumau, Sanla-Ana,.*^ mètres.
Stroni^lium cupreocinctum n. sp. — Long. 8 mill. — Sat
elongatum, subcylindricum , caeriileum, metallicum, nitidum, elytro-
rum basi et margine externo sat anguste cupreis, nitidissimis pedibus
caeruleis, femoribus interdum basi rufescentibus; capiU» densi^ subtiliter
punctato. fnmte summa subtibttT striata, oculis parum ^Tossis, distan-
tibus, sutura cl>pe^li forliter impressa, antennis (usas, proth(»racis
basin paulo sup<*rantibus, a|)icem versus btioribus; pnHiiorace sub-
(juadrato, aniice a medio levissime angustato, dense sat subtiliter punc-
tulatts basi utrinque obsoh'te impressn; elytris obKui^is, parallelis,
rrenulato-striatis. intervallis parum conv«»xis, subtiliter coriaceis; sub-
tus subopacum. femoribus laevibus, tibiis punclatis.
Tucuman, Tapia, (MM) mètns.
Voisin pour la forme et la sculpture du S. te.rtum Miikl., mais d*nne
coloration bien différentr.
Pseudomeloe gracUior n. sp. — I^ng. il niill. — Oblongus.
convi»\iusculus, niger, nitidus. nbdomine paulo nnnus: capih* pn»lhi»-
rare vix angustion\ fortiter punctato, rugosulo. anbMinis simplicibus.
«»lylrorum apieem fere allingenlibus,tibsruri» f<*rru>;in«'is. hnsi fuseis. ni-
tidulis, prothorace trausverso. antice dilatato, rotundattKingulato, dorso
Ann. sor. Knt. Kr., lxxii \\W\]. 'M
46(ï L. Fairmairk.
ciiiivcxo, rugoso, punctjs grossis hxe spursuUi, husi medio [ovoa sait-
triangulariter lorliler impressa, utrinque forliler foït-alo, ontice trana-
vt-rsîm imprcsso ; elylris brevissimis, ud auluram basi brovlter junclis.
dcin valdit obliquo diver^ntibus et angustioribus, dorso protuBdi'
pUcato-rugosis, immaculstis ; abdomine aequalî, lapvi, lateribus pliculn
t't marginato; pedibus validis, sat magnis, dense puoctatis, [emoribus
poslîcis abdomiue puiilo longioribns. iiiiguiculis bifldis, tibiarum calca-
ri bu 3 breTÎssimis.
Tiieuman, Liigiinila, ît.OIH» uii^lri'S li'alliludp.
R(^ssemblR un Mfloe Klugii Br. et Er,, mais cr; dernier est riigticu\
sur le corselpl et les élylres, Jonsùment ti lorloment ponctiiri sur ta
Wleavec IcstHylresplusIargi'scl Ins lâches bien marqiii.>cs;llBe trouve
il Motilthid<>i\
Fseudomeloe guttulatus ii. s|>. — LoDg. 13 mill. — Kessemble
tout à fait au graciUm; oiuîs le corsdet esluaguU' sur les câlés va avanl,
proinndèment silloniiè au milieu dans toute sa lon^ieur avec une
iitssetle nmde, fortement tuarqurâ de chaque cât^; les élytres oui la
ni^me loruie, mais sont peu forleuieiil rugueuses, ayaol cbaoïno
3 tacbes fauves, 2 petites à la base, une grande û l'i ilrtiiilrt. irtinr" et
lisses; l'abdomen u de fortes impressions sur le milieu du dos, la base
est ponctuée; les pattes sont un peu moins grandes, les éperons des
tibias sftnt plus grands et les crochets tarsiens aussi profondément
bifides,
Tucuman, la Crlolla, 1.500 mètres d'attitude; également un seul in-
dividu.
Celte espèce est très voisine de P. sexgalUdat Sharp, in Wbymp.
Travels in Great Andes, Appead., p. 43, mais ce dernier est un peu
plus grand, peu ponctué, le corselet est simple et lisse sur les i-oti-s, et
les côtés de l'abdomen sontbrgement teslacés; les élylres sont se m-
blablement tachetées dans les 3 espèces. Pour la coloration de l'abdomen
la dernière se rapprocherait du Mfloe collegiiiHx Audouiii, chez qui l'ab-
domen est d'un rouge orangé avec une liandc noire médiane pbis large
en dessous, et les élytres ornées chacune de '.t taclies, les S basiluin-s
d'un jaune citr<»n, Tapicale orangée ,- la tête est plus largi- que le corselet
qui est élroil et uni ainsi que les élytR's; il a été lron\é au pied du
Cotopa\i,dans les Cordillères de Quito, à une hauleur de 3.160 mètres.
Erichson a décrit dans son Coiupectas Col. l'fruan,. piiblii' dans
Wiegm. Archiv., 1*17, p. li'i, dcuv insectes du même frenre et hir^n
voisins des préo'denls, dont ils diffèrent essentiellement par la culora-
Coiêoptères hétémmères. 467
tion de Tabdomen qui est rouge au milieu au lieu de Tètre sur les cotés.
Voici leurs diagnoses :
M. pusTULATUs. — Long. 10 lignes. — Niger, nitidus, prothorace
canaliculato, utrinque subrugoso, lateribus tuberculato; elytris parvis,
obsolète coriaceis, pustulis 3 elevatis flavis, anterioribus i basalibus.
posteriore oblonga, sublunata; abdomine dorso sanguineo, areis cor-
neis magnis nigris.
M. sTKNOPTERus. — Long 9 lignes. — Niger, nitidus, prothorace
laleribus rotundato, basin versus angiistato, dorso depresso inaequali,
elytris parvis, angustatis, coriaceis, immaculatis; abdomine dorso san-
guineo; areis corneis mediocribus, semi-orbicularibus nigris.
Les localités précises de ces deux insectes n'ont pas été indiquées ; il
t«t probable qu'elles appartiennent aux parties élevées des Andes.
Une autre espèce des mômes régions et voisine des précédentes est
la suivante :
Meloe AxNoensis (iuér., lierue ZooL, 1842, p. 339. — Long. {± mil!.
— Ater, subnitidus ; capite tlioraceque mediocriter p.-ircr punctatis.
Capite canaliculato. Thorace transverso, lateribus anlice truntato, lon-
gitudinaliter canaliculato, antice transverse sulcato. Hlytris minutis,
ni|!«iil^ luteo-trimaculntis, maculis nigro punctatis. Abdomine laevi-
gato, fulvo-car5lHM0, areis magnis aequalibus nigris, longitudinaliter
substrigosis; infra le viUpt subrugoso.
Sommet des Andes.
I^»s épines des jambes postérieures sont stiu^es et très petites, les
crochets des tarses simples.
Pseudomeloe Baeri n. sp. — Long. 10 à !.*> mil!. — Oblou^^'o-
ovalis, niger, paulo nitidulus, elytris utriuque guttulis 3 testacels mi-
nutis signatis; capite prothorace haud aut vix latiore, pariim convexo,
inter oculos fortiter sulcato, antice u trinque forliter fovealo, antennis
crassiusculis, prothoracis basin paulo superantibus; pri»th(>race bre\i,
nutice angulatim dilalalo, antice trans\ersim et medio fortiter sulcato;
sculello magno; elytris angustis, fere a basi divaricalis, grosse pli-
calis fere cbthratis; abdomine o>at(>, lateribus valdf plicato, m^^-
mentis apice phis minusve elevatis; pedibus mediocribus, ralcaribiis
sat longis ; c5 minor, elylris minoribus, abdomine mapis plicato;
V major, capiti» crassion'.
Tucuman, la Criolla. l.»'i(K) métrés, Lara, 4.0(M) mètres.
I
iGS L. Fairmmrk. — Cotêopièret héUromèTe».
Cot iostcle a Ifi iùâcû, liu Mtloe -mirmvt» Brandt, mais avpc l'ab-
domen plus [nrlcnifiil plissé aiir les d'île» el les i'Iylres plus couru>s.
plus rugueuses, avec de potiles tuches rousses.
Outre les espèces précédenlcs ijuiimlété recueillies par M. Baur, je
possède un iadividu pruvenaDt du Ikut-Pérou, mais sans itidicalioii
précise de [ocalilé.
Pseudomeloe sulcift-ouB n. sp. — Loug. 19 mill. — Ressemble
pxU^meineut au pri'cédeiit, mais plus étroit, d'un noir brillant avec les
segments abdominaux roux sur la membrane ba^laire, comme chez le
Mtoe maialii;\& tête a quelques gros points écartés, une profonde im-
pressionsur le front el deux autres entreles yeux réunies transversale-
ment, les antennes dépassent la base du corselet et sont un peu épnis-
sles au milieu; le corselet est plus court, profondément et largement
impressionné en travers en avant, fortement impressionné de chaque
edtè et transTersalement à la base; le bord postérieur est échancn*',
les élytres sont courtes, rétrécie^ vers l'extrémité, très rugueuse et
pltssées, sans tache; l'abdomen est lisse, peu marginé; les pnllas sont
sont assez grêles avec les tarses allongés.
Fseudomeloe snblaevis n. sp. — Long. 12 à 17 mill. — Oblon-
fiur', iiigiT, fcre (ipacup; i.:ipUe, prolliorace paulo latioiv, amvexius-
culo et breviter punclato, clypeo transversim tortiter imprcsso, an-
tennis sat gracilibus, apicem versus paulo crassioribus, articulis 3 et
4 aequalibus ; prothorace transverso, antice paulo dîlato, basi medio et
antice utrinquc Jmpresso, dorso laevi ; clytris brevibus, late divari-
catis, subttlissisme coriaceis; abdomen laevi, haud crispalo, parum
marginato; pedibus sat validis, nitidis, cnlcaribus mediocribus;
d minor. elytris basi maculis 3 minutis et macula ante apicali tes-
taceis, abdomine angusliore, vix marginato; Q major, elytris basi
tantum maculatis, abdomine latiore. magis marginato.
Tucuman, la Criolla, 1.500 mètres d'altitude.
Enfin, pour terminer avec les Méloïdes de l'Amérique méridionale,
en dehors du Chili, il existe une plus grande espèce, longue de
18 mill., trouvée dans la Plata, noire avec 3 grandes taches rouges
sur chaque élytre, .W. minincrn-macahilo Bl', voy. d'Orbign\, el qui
paraît assez li-ise.
>
LE GENRE ACANTHIULUS (MYRIAPODES)
par Ucnry-\V. Brôlemann
(PI. viir.
L'excellente description d'un Acanthiulus nouveau, Ac. Maindroni,
que vient de publier M. le Professeur Bouvier [Bull, Mus. Hist. Nat.
Paris 1903, pp. 263-267, iï. A-D), met sur le tapis la question de la
pbce à assigner au genre Àcanthiulus dans la classification.
Le nom fut créé en 1844 par P. Gervais (Ann. Se, Nat,, ZooL, (3), II,
1844) pour ïlulus Blainvillei Le Guillou. Il l'adopta comme sous-
genre et le caractérisa par les particularités des téguments de son
type(«).
R. J. Pococii, on 1893 (Report upon the Myriapoda of llie < Challen-
ger 1 Expédition, etc. Ann. Mag. Sat. Hist., (6) XI, Febniary 1893),
donne à ce nom une valeur générique, et nous fait connaître une nou-
velle espèce, sous le nom de Acanthiultu Murrayi. Mais, tout en en
donnant une description parfaite, il ne parle pas des caractères sexuels
du mâle; son échantillon semble avoir été une femelle.
C. 0. von Porat, en 1894 (Zur Myriopodenfauna Kameruns. — Bih.
t. K, Sv. Vet,-Akad. Handlingar, XX, Afd. 4, n" 5, 1894), fait abusive-
ment usage de ce nom de genre pour un Spirostreptide, A. tubetru-
tosui, qui depuis a re<;u, en 1896, du D' Silvestri (*), le nom de Tro-
(1) Dtns la note de la page 70, P. Gervais s'exprime en ces termes :
« Je signalerai aussi, comme devant être l'objet d'un sous-genre à part, le
a iuluê Blainvillei (Le Guillou, Bull. Soc. Philom., 1841, p. 80) de la Nou-
a velle-Guinée.
« M. Le Guillou signale, dans celle notice, plusieurs espèces de Diplopodes
•I da genre Polydesinus et lulus; son /. Blainvillei est ctTlainement la plus
a remarquable de toutes. Ce Iule a les yeux agrégés en triangle, les antennes
« de six articles évidents, le septième étant très petit et comme rentré dans
« le sixième. Les anneaux de son corps ont des stries saillanU's, et on re-
(^ marque, sur presque toute la longueur du corps, quatre rangées d'épines
• éqnidistantes, et le commencement d'une cinquième inédio-dorsale. Couleur
M brunâtre. Longueur 0.140. Ce sera notre sous-genre Acvntiiiulik. »
(2) I. Diplopodi. Parte I, Sistematica. Genova; 18%.
Ann. Soc. Ent. Fr., lxxii IlOOi]. 3i
470 Hknhï
iiiliu tubermlo»ui, cl en 1896 ^yalement, de 0. F. Oook {'), cdui dc
^fuuislivplux tuberculofUi.
Jusqu'ici nous socnmcs donc di>meurâ lolalemenl dans l'ignorance
rirs caraclèrea qui distinguent le genre Acantkiuliu. Tout ce que nous
savons est qu'il appartient à la lamille des Spirobolides, par la conTor-
lalioD du gnaUiochilariuiD (examiné par Pooick) et par la disposition
es pattes .■im^ulatoi^es sur les premiers somiles, disposition qui se
traduit par la formule : 1.1.4.1.1.2. etc.
l-es dessins que nous a donoés M, le Prot' Bouvier et ceux que,
grâce à son obligeance, nous avons pu laire nous-mâme sur ses pré-
parations voDt nous documenter sur les points qu'il est intéressant de
connaître, c'est-à-dire sur la structure des pattes copulattices d'.4can-
ihiutta et sur leurs afllnités avpc los organes similaires des autres Spi-
rol)olides (•).
1", C. ASTÉHEEUREs : Acanthîultu. — I^ tamo lentralo [Bouvier,
3, V.), étroite à la base dans les cotés, s'élargit rapidement, lor-
t un lambeau â silhouette ogivale; ses cotés sont écbancrés nu-
ous du milieu, sa pointe est arrondie; elle dépasse noLalilemcnt la
.jjite du coxoîde de la P. C. antérieure.
Celle-ci est du type usuel, c'est-à-dire composée d'un coxoîdo
(Bouv., Hg. 3, //*) bien développé, subrectangulaîre sur b (ace anté-
rieure, dont l'angle supéro-inlerue est rétréci et faiblement prolongé,
d'ailleurs arrondi. Sur la lace postérieure (Bouv., fig. 6, H'), il n'est
visible que sous la forme d'une pièce transversale basse, sur laquelle
est planté le Icmoroïde (F') trapézoïdal, à bord interne concave, h
bord externe convexe, et portant un petit hmbeau triangulaire, à
angles arrondis (peut-être le vestige d'un tibia). Le fémoroide est ra-
battu sur la face postérieure du coxoide, comme de coutume. L'écar-
tement des deux pièces est faible.
Les deux pattes ne sont soudées entre elles sur aucun point; elles
ne sont même pas en contact.
Nous n'avons pas pu constater la présence des poclies trachéennes
de la première paire de P. C. ; néanmoins tout lait supposer qu'elles
(1) Brandtia. Xlil; The gênera of Trachj*lr«pUdae. Hunlinifton, N. Y.; 7 oc-
tobre 1896.
(2) Nous ne |irendrûns en considération que tes fienres Spiraholus, Rhino-
cricui, THgoaiuliis et Spiioboleltiis, dont les P. C. nous sont asseï bien
connues. Nous ne nous occuperons ni de Parns/iirobolut dont nous ne
sommes pas sûr de connaître la forme adulte, ni de Ambli/liolus Cook, Oxj/-
pgge Silv., Tliiroproctus Poe.. Trachelomegalut Sllv., et autres dont les
P. C. n'ont jamais été rigoureuwment étuJièes.
Lf Genre Acanthiultu. 47i
doivent exister, dans ce genre, à la même place que chez les autres
Spirobolides.
Autres Spirobolides. — Pas de différences essentielles à signaler
dans la constitution de ces organes ('); nous ne relevons que des va-
riations dans les rapports des diverses pièces entre elles.
L'écartement du coxoïde et du fémoroïde est beaucoup plus grand
chez Spirobolus {Hg. 1. ), les P. C. postérieures étant très épaisses;
les deux pièces sont presque placées à angle droit Tune par rapport ù
Tautre. L'écartement, chez Rhinocricus (Vig. 3), n'est guère différent
de ce qu'il est chez Acanthiulus, Il est beaucoup plus réduit chez Tri-
çoniulus (flg. 7). Chez Spiroholellm [ïig, 9), les deux pièces sont ap-
pliquées Tune sur l'autre et soudées sur toute leur surface de contact,
la P. C. postérieure demeurant libre.
Chez Spirobolus et Spirobolellus, les deux pattes de la paire anté-
rieure sont indépendantes. Par contre, Rhinocricus présente cette par-
ticularité, que les deux coxoïdes sont soudés par leur angle inléro-in-
terne. En ce qui concerne Triganiulus, nous sommes mal renseigné ;
cependant, si nous nous reportons aux dessins de Yoges (*), nous
avons toutes raisons pour croire que les coxoïdes ne sont pas soudés
bien que pouvant être parfois en contact sur la ligne médiane.
P. C. P08TBRIELRES : Acantkiulus. — Ces organes sont montés sur
une lame ventrale étroite (r. fig. 5 et 6) en forme de V, à branches la-
térales arquées; c'est dans la concavité de ces branches que s'appuient
1<'S poches trachéennes (pt.). tandis que les P. C. sont posées sur leur
convexité.
La patte est divisée en deux parties; l'une courte, dilatée, le coxoïde
(/!.), et l'autre, plus mince, cintrée en faucille (F. -f T.), Le coxoïde,
très épais, est grossièrement tronc-conique ; il présente plusieurs plis
le long du bord concave (supérieur), sur la face antérieure, et deux
plis parallèles au bord opposé, sur la face postiTieure. La face posté-
rieure est en outre échancn^e sur la ligne médiane. Les coxoïdes sont
(1) Les auteurs, qui ont figuré dos P. C. de Trigoniulus, les ont générale*
ment représentées vues par la face antérieure, ce qui ne nous renseigne nul-
lement sur la forme du fémoroïde. Celui-ci paraît ^tre assez compliqué et
pourra probablement fournir des critériums pour le fractionnement de ce
genre. Nous signalerons simplement que, sur deux formes étudiées par nous,
le fémoroïde a perdu complètement la structure subcylindrique, fréquente
cbei RhinocricuSy et s'étale sur la face postérieure du coxoïde jusqu'à être en
contact a?ec son voisin sur la ligne médiane.
(2) Beitrage zur Kentniss der luliden. — Zeitsehr, wiss. Zool., 1878, 2'**
llefl, pi. XIII, fig. 36, 38 el 39.
I
472 fleSRY W. BnuutitAy».
kWH entre eus, non seulement par la laoïR ventrale, mais fncore par
un» outre bride ea V {y), qui joint leurs angles su pêro-iu ternes. Entre
les coxoides, la lame ventrale et la bride supi^rieure, nous n'avons pu
voir «ju'une simple membrane non [ou très faiblement] i-biliaisée.
La soudure de l'articubtion coio-f^morale est complète ; son empla-
cement {a) est toutelois lacilement reconnaissable aux plis qui ceignent
l'organe.
Le reste de la patte est fort simple, en faucille, terminé par un petit
crochet que précède, dans In concavité, une lamelle translucide.
La rainure séminale suit le bord de la concavité dans la premièn*
moitié de l'organe. Son extrémité proximale se perd dans l'éiiaisseur
du coxoïde, sans que nous ayons pu contrdler si elle forme une boucle,
ni si elle se termine dans une ampoule. Pour s'en rendre compte, 11
faudrait faire bouillir une pièce dans la potasse; les matériaux néces-
saires nous ont manqué pour une semblable préparation. D'autre port,
la rainure s{:^minale aboutit l'ntiron à moitié de l'organe dons un en-
tonnoir de faible diamètre lormé par des épaississements cbitineux.
Cet entonnoir est Bc«ompogné d'un épanouissement lamellaire trans-
lucide très peu développé qui fait un peu saillie dans la concavité de
l'organe. Nous sommes porté ô voir dans le point {b). où se termine
la rainure, l'extrémité du fémur, la partie distale de l'organe repré-
sentant le tibia ; ceci, par analogie avec ce que nous voyons cbez les
outres Spirobolides et beaucoup de Polydesmides.
Autres Spimbolides. — La P. C. postérieure de Spirobolui (flg. i)
est composée de deux pièces absolument indépendantes ; un coxoïde
{S) ouvert sur la lace interne, ayant par conséquent perdu la forme
cylindrique iisuel]e,'et un fémoroïde (F) épais et court. L'articulation
coxo-lémorale [a) est libre, ce qui esl tout à fait remarquable; c'est
même le seul cas qui nous soit connu, chez les luloiUes, d'indépen-
dance des éléments constitutifs des P. C. postérieures; chez Rhino-
crieaf, Tiigoniulas, SpiroboUlla», ils sont soudés et plus ou moins
fondus. Chez Rhinocricus (lig. 4) l'articubtion (a) esl encore appa-
rente; elle esl accompagnée d'un sinus de la rainure. Toute trace
d'articulation a disparu dans les P. C. de Trigoiiiului (lig. 8) et de
SpiroMellus [fig. 10) et ce n'est que gn'ice à la courbure île l'organe
qu'on peut la localiser approximativement (a) (').
Le fénioiviïde de Spiroboliis est encore mol connu ; il peut être clivé
(1) Dans la ûg. 8 de Trigoniulun Naiesi Poe, l'emplacemïnt if l'arlicult-
lloii coto- fémorale esl en outre indiifué par un [>1i, mais cette iniliration est-
elle constante? Nous svons lieu d'en douter.
ke Genre Àcanthiulus. 473
en partie, mais ses caractères généraux sont encore insuffisamment
étudiés. La rainure séminale semble déboucher à son extrémité.
Par contre, on sait que le (émoroïde de Rhinoericus est bifurqué ;
Tun des feuillets, celui qui porte la rainure, est plus ou moins tlagel-
liforme, et les analogies qu*il présente avec le feuillet flagelliforme de
certains Strongylosomes sont telles que nous sommes autorisé à le
considérer comme un prolongement du fémur, tandis que le feuillet
secondaire (F) représenterait le tibia. Le point même où les deux
feuillets bifurquent (b) doit donc nous indiquer remplacement d'une
articulation fémorcvtibiale, dont il ne reste d'ailleurs plus trace.
Chez TrigoniuiM, il peut y avoir encore clivage du fémoroïde, mais
nous ne connaissons pas de cas où le feuillet séminal soit flagel-
liforme. n s'agit le plus souvent d'un épanouissement lamellaire, à la
base duquel la rainure séminale s'ouvre dans un entonnoir, à peu près
comme chez Àcanthiulus. Enfin, chez Trigoniulus, la partie do Torgano
assimilable au tibia (7) est généralement moins développée; elle repré-
sente beaucoup moins de la moitié de l'organe.
La P. C. postérieure de Spii-obolellus est plus simplifiée encore (à en
juger par l'unique espèce connue. Sp. cmentatus ). Pas de trace d'ar-
ticulation coxo-fémorale; pas de clivage. C'est une ligelle \\n peu com-
primée, coudée au delà du premier quart de sa longueur et faiblement
cintrée ensuite. Elle est parcourue dans toute sa longueur par la rai-
nure séminale; celle-ci ab4>utit à l'extrémité du membre au centre d'un
champ en fera cheval garni de papilles. Quand au tibia (F), il est
réduit à un épanouissement subarrondi, muni d'un crochet san» im-
portance.
« »
Pour faciliter les comparaisons, nous avons groupé dans le tableau
ci-annexé les différents caractères des pattes copulalrices des divers
genres, en y ajoutant celui tiré dos bâtonnets du dernier article des
antennes. Nous avons ainsi été amené à placer Acanthiulus entre Rhi-
noericus et Trigoniulus.
Les pattes antc*rieures ne nous fournissent ims d'indications précises
à cet effet, si ce n'est peut-être en ce qui concerne Spirobolus. Par
contre, les pattes postérieures, les plus importantes par leurs fonctions,
offrent un enchaînement de formes bien caracti'risé par Têlal de l'arti-
culation coxo-fémorale et par le développement du tibia.
n semblerait que la présence, chez Rhinoericus, d'un pseiulo-llagel-
lum (feuillet flagelliforme), orjrane en apparence bien spécialisi', siûl
de nature à faire placer ce genn» en télé di» tous les aulrrs: mais.
d'aulre pari, l'arliculalion coxo-Iomoralc est encore 1res dislincte et il
nous a s<>mblb quo ce caraclëro devait primer l'aulrc. Ed elTct, si nous
coDsidéroDS les Polydosmides , nous voyons que la pseudu-Da^llum
existe souvent chez Strongjtlotama, forme plutôl simple, alors qu'il
tend à disparaître chez Poludftmm, dont les P. C. sont plus sptkia-
lîsées et qui présente i^videinment un degré d'évolution plus élevé,
n n'y a pas de raison pour ^u'il n'en soit pas de même chez les
Spirobolides.
D'ailleurs, à h réduction graduelle du pseudo-llagellum de Rhino-
cricvi, chei Acanlhialuii et Tiigoniulim [il esl remplacé chez Sphv-
bolelltu par une disposition particulière), corresiiond la réduction du
tibia qui, proportionnellement grand chez les deux premiers, est plus
n'-duit chez Trigmiiulu» et plus encore chez Spii-obolfUuf. Enfin Spiro-
boMlus, par la (usion du (émoroîde avec le coxoîde de la paire anté-
rieure, et par la pré-sencc d'un disposilil spécial à l'extrémité de h
rainure, nous a paru réaliser le degré le plus éleré de l'évolution de ce
groupe.
n est toulelois bon de faire observer, en terminant, que les maté-
riaux sur lesquels nous avons établi nos comparaisons sont peu
abondants. D'Acanthiulut e( de Spirt^lellui nous ne connaissons, en
lait, qu'une espèce, puisque les P. C. des autres espèces créées n'ont
jamais été décrites; nous n'avons eu en mains, jusqu'ici, que deux
échantillons de Spirobohu; enfin, U nous reste beaucoup à apprendre
sur Ithinocrictti et TTigtmiulut, même en ce qui touche celles des
P. C. qui ont été llgurées. Le résultat auquel nous sommes arrivé, s'il
répond à l'état actuel de nos connaissances, ne peut donc être que pro-
visoire, quelque soin que nous ayons apptrrté à apprécier les éléments
que nous avions sous les yeux.
Cannes, 39 oct, 1903.
Le Genre Aeanthiulut.
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1
Le Genre Acanthiuitu. 477
Explication des figures
N. B. — Sur toutes les figures :
a indique remplacement de Farticulation coxofémorale ;
h — Textrémité distale (supposée) du fémur;
F signifie Fémur ou fémoroïde;
H — Hanche ou coxoide;
pt — poclie trachéenne;
T désigne la pièce asshnilée au tibia ;
» — la lame ventrale.
Fig. 1. Spirôbolus marginatus Say, P. C. anf*;
i. — — — P. c. post^*;
3. Rhinocncus ChazaUei Brôl., P. C. ant"**;
4. — pugio Briil., P. C. posl*^ ;
o. Àcanthiulus Maindroni Bouvier, P. C. post"'; face anf*;
6. — — — — facepost**;
7. Trigoniulus AUuaudi Brôl., P. C. anf*;
8. — AVi;mi Pocock, P. C. post'«;
9. Spirobolelbis cruentatus Brôl., P. C. anf';
10. - — — P. C. post«;
VOYAGE DE M. MAURICE MAINDRON
DANS L'INDE MËRIDIONAL£
[mai :"i aovi'inbre 19011.
DASCILLIDES ET MALACODERIRES
DASCILLIDAE.
Pherocladui Amliv
séum].
HALAGODERMIDAE
Lycus (Lyaalomusj ùmilix Hope. — EnviniDS de Main'', Glialcs du
Malabar. 2 ex. 9 [sept. liHHl, acheti's à des correspuDiJanls indigènes
(coll. U. Haindrou et coll. Muséum).
Lycut [LycotUimtts] proeustui Pabr. — Environs do Mahô, chassours
indigènes; Gcnji; Niighiris [Coonoor, luOO à 2000 mètres allilude). —
Nombreux exemplaires d et ? variant sensiblement de taille (long. 10
à 19 miU.]. Coll. du Husoum. Très commun à Genji en septembre. —
Vole en plein jour sur les nopals, par troupes.
Plala-oi {Enlodapkta) dùpellem Walk. — Ceylan [Kandy). Deux
exemplaires d ?. (Uing. S à 6 mill.].
Je rapporte à cette même espèce un exemplaire de (aille plus grande
(long. 7 à 8 mil!.] récolté à Mahé en août et auquel je n'ai pu trouver
d'autre caractère le diiïérencîant du diupeUen».
LampyrldlDl ['].
Lamprophorus tentbroms. Waik. — 1 ex. Genj! (coll. Muséum)
pris la nuit dans la maison; vole en émettant une lumii're verte exlrè-
mcment puissante et continue.
(l) Ces insecles ont été élurtiés par M. Ernest Olirier.
Dascillides et Malacodermes. 479
L. tardas Gorham. — Nous rapportons avec doute à cette grande
espèce deux exemplaires pris dans les Ghates du Malabar en avril 1902
par les chasseurs indigènes de M. Maindron (1 ex. coll. Muséum).
Lucioia oralis, Hope. — Espèce commune à Mahé pendant la saison
des pluies. Vole la nuit en émettant une lumière verdatre, intermit-
tente, paraissant et disparaissant à peu près une fois par seconde (4 ex.
coll. Muséum).
L. reapertina F. — Quelques exemplaires pris à Mahé par les chas-
seurs do M. Deschamps et achetés à M. Donckier.(i ex. coll. Muséum).
L. 5p.? — Coonoor (Nilghiris) (1 ex. coll. Muséum) pris par M. Main-
dron à 1500 mètres d'altitude, en juillet.
L. sp. ? — Mahé, Chasseurs indigènes, même origine que L. vesper-
tina (1 ex. coll. Muséum).
L, tp.'i — Mahé, même origine (2 ex. coll. Muséum).
L. jp.? — Mahé, même originô (2 ex. coll. Muséum).
Ochotiza semiusta Pascœ. — Genji, 1 exempl. pris à la himière en
septembre; n'émettait aucune lueur (coll. Muséum).
Cantbaridloi.
Cantkaris dimidiata Fabr. — Ceylan (Kandy). Quelques exemplaires
cJ et ç. (Coll. Muséum.)
Les caractères sexuels de cette espèce sont les suivants :
(5. Ongle externe des tarses antérieurs et intermédiaires muni à la
base d'une dent mousse et en majeure partie soudée; celui des tarses
postérieurs bilîdf» à Textrémité.
9. Ongle externe des tarses antérieurs et intermédiaires muni à la
base d'une dent bien détachée, presque en hame<;on ; celui des tarses
postérieurs simple comme Finteme.
Le c5 se distingue en outre de la Q par la forme plus allongée, les
yeux un peu plus saillants, les antennes un |)eu plus longues, le
sixième arceau ventral fendu dans toute sa longueur.
Deux individus récoltés à Coonoor, dans les Mlghiris, diffèrent des
exemplaires typiques par les antennes à coloration claire plus étendue
et par les tarses concolores (subsp. rufltarsis Bourg.).
TyloreruM apicallM, sp. nov. — Rufo-testaceus, oculis, antennix
{artirulis hamlibut exc^ptis)^ rlytris macula apirali communi bann
rei'm$ plux minu$ve extema tar$i$que niyriK: prothorare valdf tramt-
l
480 i. Bii(;hGEois.
vmi>, imtife leciifr rotuniltito. latfrUnii »uhpiiralMii, ba*l «ulireetf
iranaitn.
Anlfnni' frrr uuiuf aii apktm prolongnli» ; artieulo primo cra»iu>,
pyrifoj-mi, itllimo prareeilfati rix hngiore: pntUoi-aef aiiyuH* potlieix
dmtkalntit.
Ç. AntfnnU dimidio corpnrin liingitudinr ; arlirulo piiino vix l'nernK-
ialù; protbomer ungulU puntieù rolundalù.
Utu;. 8 inlll.
Voisin Ju bimaculatus Hopp, mais bien distinct par les premier et
Jemier opticles des antennes (d) moins renltés, le premier pyritorme
au lien dVtre cytindrique, et pur les élytres noirs poslèrîeuremont
sur toute leur étendue, tandis que rhci bimaculaliis ils sont seule-
menl marqués cliacun d'une tache isolée, anlêapicale.
Les paltL-s sont entièrement (laves, à l'cxwptiou des tarses qui sont
Doirs. La tache noire postérieure des élylres est sujette à varier de
grandeur. (Coll. du Muséum. Typr c5; ma collection. Type Q).
Ci-yhn (Kandyl. Un exemplaire (S-
MIIIn Halnilrunl, sp. nov. — Eluiigala, miji'". prolliiinirf rufo,
mtdio nigro-miKulitlo, rofrfe trantvertii, ml tntirii rolumlitlii rt iiia'wi-
sato. anlf biuin miirrlalo; fbjtrin ruj/u^xû, rin'rr-o-puhi-icrntibtu,
tib»olelf (oitiitif.
(5. Oculii l'aide prominertUbus ; antennii a tertio arliculo inde flit-
bellatit; prothorttcu anguli» posticis inaequaliter bipnriitis.
2. Ocutis minus promineulibiM; antrnnis 'errnlii; prolbotaci» nn-
gulit poiticiê retuiis tel mbdmttUit.
Long. 6-6 1,2 mUI.
Variât pivlborace omnino iiùjra.
Noir; épistome en partie, joues, mandibules et protlioras roux,
celui-ci plus ou moins maculé de noir dans son milieu, quelquefois
presque entièrement noir. Anlennes dilTérenlcs suivant les sexes : celles
du c5 llabellées, chaque article, û partir du 3° jusiju'au 10°, iacln^ve-
ment, émettant de son sommet im long rameau comprimé, presque
deux lois aussi iong que lui, celles de la 9 simplement serriformes.
Protborax très transversal, plus de deux fois aussi large que long, assez
fortement arrondi sur les côtés, étranglé avant la base, canaliculé dans
son milieu, brillant, presque lisse, avec les angles postérieurs pro-
longés, chez le d. en deux lobes inégaux, l'un supérieur plus grand,
plus large et subarrondi à l'extrémité, l'autre inlérieur plus fîrèle el
spinitorme; ces mêmes angles simples, obtus ou subdenlés ihoz la ?.
Dasditides et Malncodermet. 481
Klytres ruguleux, pubesceDts, avec des traces de côtes longitudinales.
Dc^ssous du corps et pattes noirs.
Nilghiris (Coonoor, ioOO à 2000 m. ail.). Nombreux exemplaires c5.
— La 9, qui parait plus rare, a été récoltée dans les mêmes régions
par M. Andrewes.
Intéressante espèce, remarquable par la conformation antennaire
chez le c5 ("t que je me fais un plaisir de dédiera M. Maurice Maindron.
(Coll. Muséum. Typfs\
DrlllBi.
Driisst Kandyann», sp. nov. — Mger, capiie, ihorace, roxis
anticû genubm^ue rufis: aniennis latiuscuUs, simplicibus: prostenw
brevi. — Long. 5 mill.
Noir, avec la tète et le prothorax roux. Tête transverse, à peine lui-
sante, fortement et assez densément ponctuée avec deux petites im-
pressions sur le front; extrémité des mandibules et palpes rembrunis;
antennes atteignant à peine la moitié du corps, leur !*•■ article subcy-
Undrîque, le 2* très court, transversal, les suivants d'abord assez larges
et obtriangulaires, puis se rétrécissant graduellement jusqu'au dernier,
nullement serriformes. Prothorax en trapèze transversal, une fois et
ilemie aussi large que long, légèrement arrondi à son bord antérieur,
droit sur bs côtés, à peine bisinué à la base, très peu convexe, peu
brillant, aussi denst'ment mais sensiblement moins fortement ponctué
que la tête, angles antérieurs subarrondis, les postérieurs bien mar-
qués, très légèrement saillants en dehors. Écusson semi-circulaire, très
fortement ponctué. Élytres assez brillants, rugueuseinent et assez irré-
gulièrement ponctués, avec des vestiges do stries longitudinales, plus
visibles dans le voisinage de la suture. Dessous du corps et pattes
noirs, à Texception des hanches antiTieures et des genoux qui sont
n^ussâtres; prosliTnum très court, triangulairement prolongé enln» les
hanches antérieures.
Cevian ( KandN i. In exemplaire (Coll. Muséum-.
Cet insecte» ressemble à premièn» \uv à un petit Maiacogaxter Pasue-
rinii Bassl, mais il est glabre, moins brillant, la tête est rousse, le
corselet est on trapèze transversal au lieu d'être subcarré, IVcusson
est fortement ponctué, le proslernuni l'st très court sur les cotés et ne
s*allonge que dans son milieu pour pénétrer triangulairement entre les
hanches antérieures. N ayant eu (|u'un exempbire à ma disposition, je
n*ai pu le dissi»(|uer pour étudier le nhule d'insertion de la languette
et m'assurer s'il apparti'nait réellement au ^^enre Drilus.
IS i. BOIUGEUIS.
■la Halntlronl, .sp. nov. — Ochiiireo-rabni, oatti» elytrii^
ke niyiit:, h'x nigofo-pttaetntis, baad ttriatis, — Long. 6 inîll,
èrement d'un roux-ocracé, à rcscoplion des yeux qui sonl noirs
.a moitié postérieure des i''lytres qui psl lorlemenl rembpunk-.
traasvorse, brièvement pubcscente, ussex brillante, lrë3 linemcnt
H leosément ponciuiic, marquée sur le Iront de deux impressions
'%.,ondies peu proloniles; mandibules rembrunies à l'extrémité;
s grands et assez sailtauls; antennes flabGllées à partir du 3* ar-
je, les rameaux subégaux et ne dépassant pas chacun en longueur
ii^s' articles 3 et 4 réunis. Prothorax en trapèze transversal, légèrement
-n-GDdi à son bord antérieur, presque droit sur les côtés, bisinué â la
">u convexe, assez br&lsnt, pnbeseent, très finement et très peu
I ni ponctué, marqué d'un sillon longitudinal médian abrégé
uremenl, angles ; rieurs arrondis, les postérieurs bien mar-
I lie droits, n nenl dirigés en dehors. Écusson iriangu-
Aiiu bf ss assez brillants, densémeat et très Ilne^
^-ocracé sur un peu plus do leur moitié
âuUc, la couleur foncée remontant un
recouvrir le bord marginal ni b su-
nis_ nv ulièrement ponctués, sans traces de
vos loBgi .«-iD^, —Jlie ueralc assez élevée et prolongée obli-
quement jusque vers le milieu de ril'lylrc, Desàous du corps et pat-
tes roux.
(îenji. Un exemplaire (S- (Coll. Muséum).
Très voisin de S. deeipiens Guér. Ménev. et coloré de même, mais
bien distinct par ses él;tres simplement ponctués-rugueux, sans trace
de stries longitudinales. Les rameaux antennaires sont aussi plus
courts.
RMBeM»l«, sp. ?
Niighiris (Goonoor, 1500 à 2000 mètres altitude). Un exemplaire d.
Le genre Eugeusis, extrêmement remarquable par les dimensions
démesurées du dernier article des palpes maxillaires et labiaux for-
mant une grande lame oblongue, arrondie, plus longue que la léte cl
le protliorax réunis, a été établi par Westwuod sur une espèce du
Bengale ( E. palpitlor Westw.) dont le faciès, comme le dit Laconlaire,
rappelle celui des Colopkotia, de la tribu des Lampyrides.
L'exemplaire récolti- par M. Maindron parait difTérer de l'espùee de
Weslwood par un aspect un peu plus brillant et par les palpes, les
tibias et les tafses fortement rembrunis; mais il est dlflicile de décider,
DaacUlides et Malacodermes. 483
sur un seul individu, si Ton se trouve en présence d*une simple va-
riété ou d'une espèce distincte (CoH. Muséum).
Melyridlnl.
Id^la panctlcollis , sp. nov. — Ab Idgia Cardoni Bourg., cui
fade et pictura simillima, antenniê breviorilms, prothorace angustiori,
elongatiorif fortius et crebrius punctato discedit.
Long. 10-12 mill.
Ressemble à s'y méprendre à mon /. Cardoni du Bengale occidental,
mais facile à distinguer néanmoins par les antennes plus courtes, dé-
passant à peine le niveau des épaules et par le prothorax plus étroit,
plus allongé, presque mat, densément recouvert d'une ponctuation
assez forte et rugueuse, tandis que dans Cardoni le prothorax est assez
luisant, à ponctuation beaucoup plus fine et plus espacée, surtout sur
le disque qui est presque lisse. Les différences sexuelles sont les
mêmes dans les deux espèces.
Mahé, chasseurs indigènes; Pondichéry (juin). Nombreux exem-
plaires (5 et 9. Espèce commune, volant le soir à la lumière. (Coll.
Muséum. Types).
GENKRA ET CATALO&UE
PSÉLAPHIDES
Pau Ach. RAFPIl.AY.
Atec 3 plancbeg {').
La laniille des Psélaphidos \'a chaque jour en atigmcnlaol, û mosuro
(jue sont méthodiquement explorées des régions de notre globe peu
ou pas connues jusqu'alors et il devient indispensable, pour en faci-
liter l'étude , de coordonner les matériaux épars dans lant de recueils
divers.
Le Catalogue de C. ScliaulTusâ, publié en 1888, a rendu déjà de
trf^s grands services, mais U esl disposé par ordre alphabétique et, du
reste, relativement ancien.
J'aurais voulu pouvoir oITrir à mes collègues un cntaiogue descriptif
de cette intéressante lainiilc, mais deux raisons m'ont erapcVhê de
réaliser complètement ce projet. Bien que ma collection renlermc en-
viron les cinq sixièmes des espèces connues, celles que je n'ai pu voir
sont encore rulalivement nombreuses : éloigné comme je le suis, je
ne pouvais demander aux possesseurs de ces types précieux de leur
(aire courir les risques d'un si long voyage pour me les envoyer en
communication; enfin ce travail aurait demande un temps considé-
rable el des loisirs dont je no dispose pas.
J'ai donc restreint, à regret, le cadre que je m'étais tout d'abord
tracé, mais qui n'est pas abandonné complètement pour l'avenir.
Le Gênera que j'ai publié en 1890, dans la Rerue d' Entomologie de
Caen, est resté vrai dans ses grandes lignes, tout en exigeant d'être
considérablement revu et surtoui augmenté. Je suivrai donc la même
classification, l'expérience ne m'en ayant pas depuis suggéré de meil-
leure.
Je donnerai d'abord des tableaux synoptiques des tribus, puis, pour
cliacune d'eiles, les tableaux des genres dont les principaux et sur-
tout les plus nombreux seront eux-mêmes divisés eu groupes carac-
(I) Le» pUnclies pirailront dans le folunii.' I90i.
(2) Gênera et catalogue des Psélaphides, 485
térisés qui en faciliteront Fétude. Des descriptions d'espèces nouvelles
suivront avec des notes sur quelques espèces litigieuses et enfin
viendra le catalogue systématique, bibliographique et géographique de
la tribu.
Le catalogue proprement dit sera divisé lui-même en plusieurs
parties : en première ligne les espèces que j'aurai pu étudier en na-
ture, ou dont les descriptions m'auront fourni des indications suf-
fisantes pour leur assigner une pbce certaine dans Tordre systémati-
que; celles qui auraient laissé quelques doutes seront précédées d'un
point d'interrogation.
Parmi ceUes que je n'aurai pu voir, il faudra encore distinguer :
d'abord ceUes pour lesquelles le genre n'est pas douteux, mais dont
les affinités spécifiques sont impossibles à déterminer; elles seront ca-
taloguées à la suite du genre, sous la rubrique < Espèces inconnues
d'affinités douteuses » : puis celles dont le genre lui-même reste dou-
teux. Il y a, par exemple, un certain nombre d'espèces décrites comme
Euplectus ou Bryaxis et qui n'appartiennent certainement à aucun de
ces deux genres, sans qu*il soit possible de former autre chose que de
lointaines conjectures : on en trouvera la Uste à la suite du genre
auquel elles ont été attribuées, sous la rubrique < £spt*ces inconnues
de genre douteux ».
Je me suis attaché, avec s<»in. aux indications géographiques, sans
cependant entrer dans le détail dos petites localités, qui ofTre plus dln-
térét pour une faune locale.
Quant à la bibliographie, je me suis efforcé de la donner aussi
complète et aussi exacte que possible, mais n'étant pas a proximité
des grandes bibliothèques, je n'ai pas toujours pu b vérifier à la
source originelle : j*ai brgemont utilisé le catalogue alphabétique de
€. Schaufuss et le remarquable travail de L. Ganglbauer, Umit<*
malheureusement a une faune trop restreint!* et trop artificielle.
Pai pensé qu*une Uste alphabétique, par noms d'auti'urs, des princi-
paux travaux sur les Psélaphides, pourrait rendre des services et on
b trouvera à b fin. J'ai fait suivre le catalo^me de la liste alphabéti-
que des Psébphides soi-disant dt'Crits par Motschulsky : ces espèces
n'ont pu être identifiées et ne le siéront probablement jamais, tant
quon naura pas tous les t\pes authentiques de l'auteur russe; elles
sont certainement Ixinnes. mais il est impossible, avec b plus grande
indulgence, de les considérer o>mme décrites.
Enfin il y aura un index alphabétique des noms de tribus, genres
et espèces mentionné> au cours de ce travail.
J*ai intercalé, dans le texte, beaucoup de ligures au trait, daiid 1rs-
Aoo. Soc. Fot. Fr.. Liiii MXi . a.)
Ufi A. lUtTRU.
quelles je idp sciis attaché surlout à indiquer les caractères distincliff
des nspt-eea nouvelles.
Dans dos planches séparées j'ai représenEti un certain nombre de
genres partieuliërcnient curieux, déjà décrits, tuais qui n'avaient pas
encore été ligures.
J'espère que ce travail, malgré les erreurs, les omissions et les im-
perfections qu'il coulient nécessairement, attirera l'attention sur ces
curieux petits insectes et suggérera à mes collègues des améliorations
et des modilicatious dont je leur serai trts reconnaissant de me taire
part.
II me reste l'agréable devoir d'adresser tous mes remerciements à
ceux de nos collègues qui ont bien voulu m'aider de leurs conseils ou
de leurs communications et qui souvent m'ont généreusement aban-
donné des types précieux nu des nouveautés intéi-essantes.
Dans le nombre, je citerai plus particulièrement :
MM. L. Fairmaire, le prol. E.-L. Bouvier, B. Simon, L. Bedel, Ph.
François, A. Grouvelle, Ch. Alluaud, E. Gouuello et G.-A. Baer, de
Paris; A. Fauvel, le Rév- P. M.-J. Belon, B. Oberthflr, J. S"-Clairo Do-
vflle,H. Pic et P. dePeyeriraholI, de France; A. Dodero, d'Italie; A.-L
Montandon, de Roumanie ; E. Brendel, major Tb. Casey et le Rév. Jér.
Schmill, des États-l'nis; Théry, d'Algérie; Boucliard, de Sumatra:
le D'' D.Sharp, de Cambridge; G.-J. Arrow, du British Muséum à Lon-
dres; le D' W. Horn, de Berlin; le D'' G. Horvatb, du Muséum de
Budapest; le Rév. E. Wasmann, de Luxembourg; L. Péringuey,
directeur du South African Muséum, à Cape Xown; le Rév. O'Nell et
le D^ Brauns, du Cap ; G.-K. Marsball, de la Rhodesia ; Arth. hoa et le
Rév. T. Blackburn, d'Australie; Th. Broun, delà Nouvelle-Zélande.
Famille FSELAPHIDAE
Ptelitphii [Pséhphiens) Latreille, Gen. Crust. Ins. 111, 1«0", p. 76. —
Pielaphi Heichenbacli, Mon. Pselapborum, Lipsiae, 1810. — l'.sHiiplii-
rfnsLeach,Zool. Mise. Lond. Ul, 1817, p. 80. — l't^ehiiihi'ltii- \l.Uvnay,
Mou. Psi-I. et Scydm. Bril. Sorwich, 1825. — l'sfinphii Aube, Psel.
Mon. 1833. p. 10 : IViaphiens Aube, Ann. Soc. enl. Kr. 18ii, p. 70.
— Psélaphides Jacq. Buval, Gen. (j)l. d'Eur. I, IS^i", p. 127. —
Pselaphidne et Claiigeridiie Thomson, Skand. Col. Ul. 1801, p. 220.
— - Clarifjei-iil'i'' >.'t l'aeluphidae Saulcy, Bull. Soc. d'bist. luit. Sletz,
Xni, 1874. p. 20. — CJacigmiine el l'aflapliiiliif lleilter. Verh. na-
(4) Gênera et catalogue des Psélaphides. 487
lurl. Ver. Brfinn, XX, 1881, p. 183 : Naturg. Ins. Dcutschl. III, 2,
1882, p. 10. — Pselaphidae Leconle et Horn, Classif. Col. X. Ame-
rica, 1883, p. 84. — Psélaphides RalTray, Rev. d'Enl., 1890, p. 22. -
Pselaphidae Gangibauer, Kâler von Mittclcuropa, II, 1895, p. 771.
Corps généralement court, trapu, convexe, parfois allongé, subli-
néaire, cylindrique ou déprimé. Télé grande, de forme variable, mais
jamais engagée dans le prothorax. Antennes très variables, de 2 à 11
articles, généralement beaucoup plus courtes que le corps, insérées
dans des fossettes frontales anté-oculaires ou sur un tubercule frontal,
distantes ou subcontiguës. Palpes maxillaires généralement très déve-
loppés, de 4 articles, dont le premier très petit, parfois d'un seul ar-
ticle. Palpes labiaux au plus de deux articles. Mandibules grandes,
falciformes ou carrées. Mâchoires à deux lobes, généralement garnis
de spicules, parfois formées de poils en panache. Languette membra-
neuse, à paraglosses très développés, parfois formés de poils en pa-
nache. Prolhorax très variable. Élytres toujours courts, laissant Tab-
domen découvert, d'ailleurs très variables. Abdomen de 6 ou parfois
3 segments en dessus; le premier segment dorsal membraneux reste
caché sous les élytres : 6 segments ventraux et, parfois, 7 chez les
mâles. Pieds robustes. Hanches antérieures plus ou moins coniques,
intermédiaires saillant<^s ou arrondies, postérieures coni(|ues, sub-
triangulaires ou arrondies. Trochanlers variables, longs, en massue ou
courts et obliques. Tarses toujours de trois articles, avec un ou deux
oD^es égaux ou inégaux.
I. Sous-famille PMEL.apHI.\I genaiiii
Pselapki Redtenbacher, Fn. Austr. éd. 1, 1849, p. Vu. — Psélaphides
Lacr>rdaire, Gen. Col. II, p. 1<)3. — Psélaphiles Jacq. Duval, Gen. Col.
d*Eur. I, p. 127. — Pselaphinae Leconte et Horn, Classif. Col. N.
Amer. 1883, p. 86. — Pselaphidae tjennimie RalTra>, ReN. d'Knl. 18ÎH),
p. 81. — Pselaphinae Gangibauer, Kiifer von Milteleuroi», II, 1895,
p. 777.
Caractkres iwahiables. — Boucht* bien développée, mâchoires
et paragl4»ss4*s munis de spicules ou au moins fortement ciliés, profN
à la mastication. Abdomen de 2 à 6 segments en dessus et en desM
Antennes de 5 à 11 articles, le dernier ne présentant jamais, au m
met. de troncature garnie de (xâls tactiles. Il n'y a ni plis ni fasdcu
a la bas»' de Talxlomen, ni a rextrémité i\v< »»l\ires.
Car\«:tkres instables. - Palpe- maxilbires de 4 articles, nn
«8 A. IUfkraï. {S)
ment dt' 3, 1res excpplionacllement de l à i. Premier ariiile des an-
tennes toujours visible, généralement plus grand que les suivants.
Tarses variables, premier article presque toujours pelil, les 2° et 3'
plus grands, variables. Tête 1res variable.
11. Sous-tamillc CLAVISEBINI
C/ni'^m" Redlenbacher, Fn, Austr, éd. I, 1849, p.B8. 647. — Gla
vigérides Lacordaire, Gen. Col. H, 18ri4, p. 178. — Clavigéritos Jacq.
Duval, Gen. Col. d'Eur. I, 1855, p. (2W. — Clavigei-idaf Lecontc,
Ciassif. Col. N. Amer. 1862, p. 55. — Clavigeridae Thomson, Skand.
Col. m, p. 240. - Clarigeridaf Saulr.y, Bull- Soc. d'bist. nst. Heti,
Xin, 1874, p. S». — Clavigeridof Beilter. Natiirg. Ins. Deiitschl. 111,
i. 1882, 2, — aacigerinw Leconle et Horn, Classifiir. Col. N. Amer.
1883, p. 85. - Clmigfridae Raffray, Rev. d'Ent., 1890, pp. 81, 163-
168. — Clavigrrinar Ganglbauer, Kâf. von Mitteteuropa, U, 1893, p. 8ol.
CuiACTÈREs iNVAHiABLKs. — Bouchc atrophlÉe, mâchoires et para-
giosses avec de longs poils en panache, impropres à la masâcatlcn.
Abdomen de 3 segments en dessus et de 6 segments en dessous. An-
tennes de 2 à 6 articles, dont le premier est toujours très petit, cacbé
dans une cavité latérale du front. Les deux premiers articles des
tarses très petits, le 3° allongé, cylindrique : un seul ongle.
Caractères instablss. — Dernier article des antennes ayant pres-
que toujours, au sommet, une troncature garnie de poils tactiles.
Base de l'abdomen et extrémité des élytres le plus souvent plissées et
garnies de faisceaux de poils correspondant à des excavations de la
base de l'abdomen. Télé presque toujours cylindrique, avec l'épl-
stomo et les joues dilatés en avant et latéralement.
I. Sous-famille PSELAPHIKl genuinl
A. Tous les trochauters courts; la cuisse est insérée obliquement sur
le trochunter et conliguO ou subcontiguë à la hanche,
1'" Division Paelaphint Itracbrwcclidae.
B. Troehanlcrs intermédiaires toujours longs, plus nu moins en
massue; la cuissi- est insérée moins obliquement sur l'extrémiti'
du trochanter et loin de la hanche (cette conformation est moins
constante aux autres pieds).
2' Division PHclaplilnl macroMcelldac.
>
(6) Cernera et catnhfue ie$ Ptélapkiies, 489
Tâbleai; des Tmrs
1^ IMvisioD PselapMini iiraciiyseelidae
a 3. Articles des tarses i et 2 petits, subégaux, simples [très ra-
remenf le 2« est diblé et le -3* inséré sur lui}. 3« très
grand : deux ongles égaux. Palpes réguliers et nor-
maux i'* Tribu Far»BlBl.
a 2. Articles des tarses, i petit, 2 presque inriâble, 3 grand,
simple : un seul ong^. Paipes irréguliers, de4artides, se
repliant les uns sur les autres pour se loger dans ime fos-
sette palpaire située à la face supérieure de la tète : un tu-
bercule aniennaire entre les fossettes
if Tribu PjsJclicerial n. trib.
a i. Articles des tarses, i petit, 2 et 3 grands et simples : on-
gles variables.
b i. Hanches postérieures coniques.
r ±, Menton très large, occultant b bouche et recouvrant une
partie des mâchoires dont le cardo, à son côté externe,
est prolongé obliquement en pointe obtuse
3^ Tribu ^uiiiiUn. trib.
c I. Menton normal : cardo des mâchoires simple : palpes ré-
guliers et normaux, 3* article presque toujours très petit.
Tète variable, avec ou sans tubercule antennaire, mab
sans fossette palpaire â la face supérieure.
fi t. Un seul ongle aux tarses, parfois accompagné d*UDe soie
onguiculiforme 4* Tribu Euplerllni.
d i. Deux ongles inégaux aux tarses, le plus petit arqué et ne
pouvant être confondu avec une soie
.V Tribu Trlrh^nyrbioi
b I. Hanches postérieures gl<*l»uk*us4'S ou tout au moins trian-
gulaires.
c t. Alidomen de six sefnnents en d«'ssus t^t en dessous 'le
premier segment dorsal e<l toujours caché sous les élytn*s .
d' t. Premier segment ventral livs oairt. caché sc»us le> hau-
ch4»s p<.»sl«'ri4*urt*> ou n*appaniissant. enln* elles, que commo
un b«>utun ou un bourn'Iet.
e' t. Deux crochets très iné^^auv aux lars*»s. Premier segmen'
i90 A, Hakkiht. (7)
veniral pou apparent. Haoclies pitslûricuros un piiu Irian-
gulaîres.
( i. Tfte sans tubercule anl«iinairo : antennes droites oii
très rarement un peu géniculêes en-dessous
6'' Tribu BaIrUInl.
1. T6te avec un trt's long tubercule onlennaire : anienncs
très lortemf^nt coudées latéralement, le premier article
très long, toiTuanl scape comme chez les Curculionides..
7" Tribu Hotopllni n, trili.
r' i. Un seul ongle aux tarses. Hanches postérieures globuleu-
ses. Premier setrmeot ventral généralement très petit, in-
visible entre les hanches posti-rieures
8" Tribu BpavbrKlntlDi nom. nov.
4' I. Premier sogmentventral plusgrand,dépassanlloujours les
hanches postérieures.
. Antennes droites, de 10 ou de 11 articles. Tarses avec
un seul ongie, ayant parfois en plus une soie onguicu-
liformc. Ti*le variable. Antennes rapprochées ou disEanles.
^ Tribu Tycliinl nom. nov.
«" 1. Antennc3loriementgéniculées,àpremierartidetrèsgrand;
de a à 11 articles. Tête avec un fort tubercule Irontal : joues
et épistome déprimés, ce dernier dilaté en avant ; yeux
situés en avant 10" Tribu Cionlacerlnl .
& 1. Abdomen de deux segments seulement, visibles en des-
sus et en dessous. Antennes droites, de 7 arUcIcs, le der-
nier très gros, trapézoïdal ou transversal. Télé avec un
largo tubercule Ironkil. Un seul ongle aux tarses
11" Tribu Cyaiblserlnl.
i' Division Pselaplilni macroscelldae
II i. Tarses simples, à articles non bilobés.
h 3. In seul ongie aux tarses.
r i. Ti'le gibbeuse en dessous, en arriére de hi pièce pn^ba-
silaire. Premier segment dorsal el if ventral toujours
1res grands. Palpes généralement très grands. Trochaiilers
inlermédiaires et antérieurs très longs
i2" Tribu ■••('iniililnl.
1
(8) Crwra H emî%h§mr 4es PfélmfkUa. IM
r I. Tèle |iiale «s 4i!<â»3«5. Fmaifr segneal di^rsal H î' ^(
tnl pat^ pio» gruris ^joe I» antres. Palpes très p^Hîls
ou, ao plos, ■É^^'cres. Trocbanlcrs iBt«Tiiié£aîfvs rHati-
pe« alkapfs, aalêffinffs cwuts, à îoàertkHi de la
blênle. 11* Tribo ■•■— éHmI m. trik.
ft i. Deax article th^ né^nx am tarses très rarement ilea\
artidfs tpm\ «pn 5»«t aWs très petits. Tête en dess^^os
coBCsvie aa afim et caréaée sur les côtés. Pnbescente
I4r Tribu
6 I. Deux artieks aax tarses < parf»)«s très lêfèrement îBi^aQV.
TiHe TarîaJMe en desâoos. généralement pins t>a moins mo-
cronêe «tw épÉneose sar les o^ês, aa-desiS«>os des yeiuL. «m
aTcc tne carême transrersale va ample, mais fimais gib-
bense. a|r«s de^ la pièce basSaîre.
r 2. Épiiinme grand, btnnbé entre le bbre et b bose itu tuber-
cule mennoire, pins «>a Bk>ins dilaté et souvent auriculè
ou notma yar les o^les^ en avant. Fnbeseenee toufiMirs
écaiDeiiie I3r Tribu
r i ÉpislMni^ BDîns jçraad. tt)U)i>ars simple sur les eM«ês. en
avant, en d^rme de bi>urrelrt entre h» labce et le toberrale
antcnnaére. Pnbescenee b>a}i>«rs simple, seti^i^na^. r»-
remenl c»nrte H ripeuse. mais jamais «^caiOeœe
11^ Tribu
a I. Tardes a artîeies pins «.'H aai:^iiis bïlubés.
b' i. Trofeâême .irtidi^ des tarses entièrement bîlr>b«^. & ns»^ de
deux tam^ v<»rtîcales placées Tmie près *^ fantre. Pa^
pes Baxiilairf^s cr»^ ma^. de 4artkles. C^rps itss*^
17- Tribu Hrfciiif iinrt:
h> I. Demieme artu'ie «^ tardes bik*b^ ei?mme dh»2 les Ont'
ruiionides . Ir rf findripie, slaséraat entre les deu\ b'bes
éa pnnaier. Palper maxiDaires acr>pài»^« «frin seul artidie.
V rrt»s •^aiU»*u-îe.. . . là' Trib^i Artiy
1"" Tribu Faroninl.
Tableau des Grnhes
1. (2). Deuxième arliclc des larses antérieurs dilaté, cordi-
forme, un peu plus loog que lo premier, 3" lon^t un peu
an(ué, iuaérè sur le i' : articles des tarses intermùdiaires
ol postérieurs simples, 1 et 2 subcouiques, 2° un pou plus
long que le premier. 3' long, doux crochets égaux, un
peu coudés à la bnso, près de leur insertion. Tempes
arrondies. Antennes séparées à la base
lieu. Exeirartbra Broun.
i. (1). Tous les articles des larses simples, l eti sultégaux,
un peu coniques, 3 grand, deux ongies égaux non cou-
dés à la base, près de l'insertion.
3. (4). Tempes nulles, yeux 1res gros, tri's saillants
Gcn. FaronidiuB Casej .
4. (3). Tempes très msTepiëes, parfois mucronées ou dila-
tée* arrondies, yeux médiocres, toujours éloignés des tem-
pes.
5. (6). Tempes formant mi angle très aigu et pointu, un peu
relevé et à arôles vives. Antennes très peu distantes ii la
base Gen. Faroous Aube.
C. (5). Tempes arrondies ou dilatées en angle arrondi et dé-
fléchi, plutôt que relevé.
7. (16). Sur la tête il y a un sillon longitudinal qui est com-
plet ou une fossette prolongée en avant, mais le bourrelet
frpnlal est toujours entaillé antérieurement.
- 8. (14). Tète avec un sillon simple qui entaille la marge anté-
rieure du front.
SI. (10). Tète forte, transversale ou à peine plus longue que
large, brusquement atténuée en avant, pour (ormer un
tubercule anlennaire large, aplati, tronqué en avant. Troi-
sième article des antennes seulement un peu plus petit
que le suivant d'il. Sagola Sliarp.
10. (9). Tête relativement plus petite, plus longue que large,
pas abruptement mais régulièrement atténuée en avant,
pour (orraer un tubercule antennaire non tronqué, plus ou
moins acuminé.
(10) Cernera et catalogue det Ptélapkidet. 493
li. (12). Quatre premiers segments dorsaux subégaux. Un sil-
lon longitudinal médian au protborax. Troisième article
des antennes très petit Gen. Prosacola n. gen.
12. (ilft 13). Trois premiers segments suliégaux, le 4* très
grand. Trois sillons longiUuîmaux au prothorax. Troi-
sième article des antennes très petit. . Gen. Smla^osa n. gen.
13. (12). Troisième et 4* segments dorsaux subégaux entre
eux et beaucoup plus grands que le 2*. Pas de sillon lon-
gitudinal médian, mais deux latéraux au protborax. Troi-
sième article des antennes presque aussi torge et seule-
ment un peu plus court que le suivant. . . Gen. Golmsa n. gen.
14. [8). Tète arec une fossette frontale qui se prolonge en
avant en entaillant b marge antérieure du front. Les trois
premiers segments dorsaux subégaux, 4* bien plus i;rrand.
Troisième article des antennes très petit
Gen. M ei^arafonu^ Casey.
15. (7). Sur la tête il y a une grande fossette qui ne se pro-
longe pas en avant, et la marg(* antérieure du front forme
un bourrelet entier qui n*est pas entaillé.
16. (17). Côtés des élytres non rebordés. Fossettes du vertex
libres. Élytres aussi longs que larges. . . Gen. Sonoma Casey.
17. (16). Côtés des élytres rebordés. Fossettes du vertex re-
liées par deux sillons à te fossette frontale. Élytres très
courts Gen. Delenda Croiss.
Notes miR divers Genres.
Gen. Sxeirarthra Broun.
Dans ce genre curieux, le second article des tarses antérieurs est
k»rtement dibté et un peu cordiforme, mais non bilobé. C'est là une
modification fort rare, mais déjà connue chez les Psélaphides, notam-
ment chez les Batrisimi et Brachyglutini :,anciens Bryaxini, . CeUe mo-
dification est exclusivement sexuelle.
Gen. Sacola Sharp.
Dans c«' genre conmie dans les suivants, il arrive que le premier
segment alnlominal supérieur porte une bande de pubescence i^cail-
Itfuse. parfois irisée. Ce caractère rsl purement sevuel *»t d'ailleurs
tr«*s \ariable suivant les espèces : il n*a donc aucune valeur gi'*né-
m A. Raffraï. (U)
ri([ue. TouWs kis ospt'Ciîs sont propres à la No uvelle-Zi^ lande. M. Th.
Broun en a iJécrit un grand nombre qui ne mo soqI pas loulos ron-
nues etj'adopte la dassiflca Lion qu'il en a donnée lui-même, i-n y inter-
calant les espèces que cet e.nlomo logis le a passées sous sileucf.
Tableau du genre Sagola
A î. Ongles des torses postt-rieurs très grands, irré-
guliers.
Antennes avec les articles intermi'diuires plus ou
moins i-enflé^s (liMupi^ 1.
A 1. Ongies des tarses postérieurs simples.
B 2. Prcithorassillonnélongiludinalementdecliaquecîili'. (îroupo II.
B I. Prothorax sans sillons longitudinaux.
Tempes dilatées, arrondies . Groupe Ili.
Tempes carrées Groupe !V.
Tempes arrondies, léle rélréfie en arrière . Groupe V,
Tête brge, angles postérieurs obtus Groupe VI.
Tête aVec les angles postérieurs obtus, tempes droites. Groupe VII.
Tête transversale, arrondie en arrière, armie en des-
sous chez tes mâles Groupe Vin.
Corps étroit allongé : léte large en arrién- Grnupe IX.
Colasa n. gen.
Ce genre nouveau démembré des Sagola en diffère par la télé bien
plus longue que large, peu brusquement atténuée en avant des yeux
et assez obtuse en avant : le sillon longitudinal entier entaille le front.
Le 3* article des antennes est seulement un peu plus petit. Le pro-
tborax a deux sillons lon^ludinaux diffus. Les élytres sont assez
longs. Les segments dorsaux 1 et 2 subégaux, 3 et 4 deux lois plus
grands que le second.
Prosairola n. gen.
Ce genre nouveau, également démembré des Sagolii, en dilTèrc par
la tête beaucoup plus petite et surtout plus allongée, graduellement
atténuée en avant des yeux et un peu rétuse en arrière, prés du cou,
ce qui la rend légèrement triangulaire. Le 3* article des antennes est
très petit. Le prothorax est plus régulièrement cordiforme, moins
arrondi en avant , avec un sillon longitudinal mi-dian. Le pri'mler seg-
ment dorsal est seulement un peu plus petit que le 2' (jui est égal au 3''.
IwilaBOMi n. gen.
Ce nouveau genre est encore démembré des Sagola. La lélc est gra-
duellement atténuée en avant des yeux, moins pointue en avant; le
(12) Gênera et catalogue des Psélaphides. 495
sillon longitudinal entier entaille le front. Le 2r article des antennes
est médiocre. Le prothorax a trois sillons longitudinaux dont le mé-
dian est très marqué et les latéraux diffus. Les élytres sont très courts.
Les segments dorsaux 1, 2, 3, subégaux, le 4*" très grand.
CATALOGUE.
FARONINI
Raffray, Rov. d'Ent. 1890, p. 82: 1893, p. 1. —
iiAxcLBAUER, Kâf. Mitteleur. II, 1895, p. 778.
EXEIRARTHRA
Broun, Man. N. Zeal. Col. Prl. 5, 1893, p. 1054.
enlfraui Broun, loc. cit. p. 1054 S^^-Zélande,
palllda Broun, loc. cit. p. 1424 S^'-Zelande.
FARO.MDIUS
Case Y, Trans. Ent. Soc. Lond. 1887, p. 381. —
Raffray, Rov. d'Ent. 1893, p. 3 : Trans.
S. Afr. Phil. Soc. 1897, p. 47.
mfrîrmmmm Casey, loc. cit. p. 382 et fig. — Raffray,
Rev. d'Ent. 1893, p. 4, pi. I, f. 15 : Trans. S. Afr.
Phil. Soc. 1897, p. 48 Le Cap : Cape Town, ^yelnngton.
■iOBllIs Raffray, Trans. S. Afr. Phil. Soc. 1897,
p. 382 Le Cap : Cape Toivh.
FARO.M'S
AuBé, Ann. Soc. ont. Fr. 1844, p. 157. — Raffr.\y,
Rev. d'Ent. 1893, p. 5. — Ga.nglbauer, Kàf.
Mitteleur. II, 1895, p. 778.
MesmlBl Croiss. Miscel. ent. f , 1893. p. 154, pi. IIl,
f. 14 France centrale,
liafertel Aubk, Ann. Soc. enl. Fr. 1844, p. 158. —
Jacu. Duval, Gen. Co\. Eur. I, pi. 43, f. 212. —
Saulcy, Spec. in Bull. Metz, 1874, p. 85. — Rritter,
Verh. z. h. Ges. Wien, 1881, p. 400. — Raffray,
■ *^' A. nAKFBAl. (13)
Rev. < l. 18fl3, p. 6. — Ganglk.. Kà(. Hllld.
1893, ij. 77!I. France. Espagne. Italie. Grèce. Ali/er. Tunisie.
Aubei Luc. Bull. Soc. ent. Fr, 1854, p. xxxv.
teloneuiù F.MnM. Bull. Soc. ont, Pr. 1860, p. xi.v,
«Imiilicleep* Rkitt. Wit'n. Eat. Zcll. 189.1, p. IT.'I.
Alijnie : liillnii.
pyrenaena Saulgï, Cal. Grenier, Mal. 1867. p. 173 :
Spoc. p. 88. — R.*KFHAY, Bcv. d'Em. 1893, p. 7.
pi. 1, r. 17 Fmner. : W^-Pyi-mêtt.
«roni-ollel RAKFRAYi Rcv. d'Ent. 1893, p. 8, pi. I,
(.19 Fratuf : Siée.
wparlannM Reitt. Di^uls. Ent. Zeils. 1884, p. SI. —
Bafkraï, Rev. d'Ent. 1893, p. 10, pi. I, I. 18
Grèce : Moriv, .1 tliiiue.
nlraen»!*! Sauij:ï, Spec. I, p. 89. — Raffiht, Rev,
dEnl. 1893. p. 10. pi. 1, f, ÎO. — Ganglb. Kâl. Mit-
leleiir. Il, 189.5, p, 779 Franre .■ yke. Corte.
lilapanno Sallcy, Berl. Eut. Zeils. 1870, p. 87 :
.■;pcc, p. 89. — RAFFHAr, Rev. d'Ent, 1803, p. 11,
pi. I, I. 21 Espagne méridionale.
(ravIdBB Reitt. Verh. z. b. Ges. Wlen, 1884, p. 81.
— RAFfR. Rev. d'Ent. 1893, p. 12, pi. I. I. 22
Espagne mnidionate.
EspAces appartanHnt probablement à nn antre genre.
pnnctatn* King, Trions. Enl. Soc. N. S. Wales, 1865,
p. 168 .4tM(r<i/i>.
piceaa King, loc. cit. 1886, p. 361
.ivstralie .■ Paramatta, Camperdown.
TT
SAGOLA
SiiAHP, Trans. Ent, Soc. LoDd. 1874, IV. p. 506,
RAmiAï, Reï. d'Eot. 1893, p, 14.
Gi"Oupe 1.
notabilln ItR'UN, Man. N. Zeal. a>l. Prl. 1, 1880,
p. 1^7 y'Zélande.
(14) Gênera et catalogue det Ptèlapkidet. 497
■tacroayx Brocx, ioc. cit. Prt. 7, 1893, p. 1418 y^-Zèlande,
Rkitt. Verh. oat. Ver. Brûnn, XVm, p. 4.
RjiFFRAT, Rev. d'Enl. 1893, p. 17, pi. I, f. 2^ * ... . y^Zélmde.
Groupe II.
polelira Brocn, Man. N. Zeal. Coi. PU. 1, 1880, p. 137.
y*'Zêlande.
defonnlpes. Bppi.v, ioc. cit. p. 138 S^^-Zelande.
roliasta Brocn, Ioc. cit. Fit. 7, 1893, p. 1420 y^^-Zélande,
Brocn, Ioc. cit. Prt. 4, 1886, p. 884 y^^Zélande,
Broln, Ioc. cit. Prt. 4, 1886, p. 887. . . . y^^-Zélande,
parallela Broun, Ioc. cit. Prt. 5, 1893, p. 1053 S"''Zélande,
ponctBlata Raffr. Rev. d'Ent. 1893, p. 21, pi. I, f. 9. y"*'Zélande,
cItiMi Broun, Ann. Mag. Nat. Hist. XV, 1895, p. 73.. S^'-Zélande.
Groupe III.
Senalls Broun, Man. N. Zeal. Col. Prt. 2, 1881, p. 663.
Raffray, Rev. d'Ent. 1893, p. 19, pi. I, f. 7
y"^Zélande : Auckland.
Inwfl^Bls Broun, Ioc. cit. Prt. 5, 1893, p. 1049
S"*Zêlande : Ile Mokohhnou.
castaaea Broun, Ioc. cit. Prt. 4, 1886, p. 884. —
Raffr. Rev. d'Ent. 1893, p. 20, pi. I, f. 6 y^'-Zélande.
emtaeas Broun, Ann. Mag. Nat. Hist. XV, 1895, p. 75.
y'»*Zêlamle.
Groupe IV.
malor Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond. 1874, p. 507. —
Raffr. Rev. d'Ent. 1893, p. 18, pi. I, f. 1 y'-Zélande.
rwflceps Broun. Man. N. Zeal. Col. Prt. 5, 1893,
p. 1053 S^'^-Zélamle.
OMslass Broun, Ioc. cit. Prt. 4, 1886, p. 885 y^'-ZéUmde,
■ilBilra Broun, ioc. cit. Prt. 7, 1893, p. 1419 y^^'-Zèlande,
pertlsax Broun, Aiin. Mag. .\at. Hisl. XV, 1895, p. 72. .V''-/e7(im/f.
Groupe V.
salcalor Broun, Man. N. Zeal. Col. Prt. 4, 1886,
p. 885 V^'-/JUmde.
A, Hvmiw.
duplicata Hiioln, k<c. tii. l'rt. 4, |i. S9»
I)lrialt« Brui \, loc. cit. Prl, H. 1893, p. Om. . . .
rcetli*em Biioln, Ioc. cil. Prl. 5, p. 1031
blpHuctaia BROL-.N, \oc. cit. Prt. 4, p. 8K7
Uneala Broun, Aon. Mag. .Nat. Uist. XV, 1893, p. :
prlMca SiiAni', Tniiis. Enl. Sol'. Lond. 1874, p. o(l7.
ll.UFR. Bov. d'EDr. 1893, p. «4, pi. [, f. 3
rronlnll* IUff-h. Rev. d'Flnt. 1R93, p. 33, pi. I,f. 14.
brcTlcarnlii Hafpr. Ioc. cîU p. 27, pi. I, I. 13
par«-a Shahi'. Trans. Enl. Soc. Lond. 1874, p. 308. . .
Sharpi R.\Fni. Ioc. cil. p. 36, pi. I, J. 11
mlMclia Shari-, Trans. Bnt. Soc. Lond. 1874, p. 308.
■L>rrlrula Bholn, Ioc, oil. Prl. 4. 188^. p. 832
rovpaiu BRiifN, Ioc. cit Prt. 4, p. 88li
o<inve:«a Bhol'x, Ioc. cil. Prl. 4, p, 889
InMolpn* Bhoi^, Ioc. cil. Prt. 9, p. lOSl
Oavipes Brods, Ioc. cit. Pn. 7, p. 1422 '..
msICrons Bhoiv, Ana. Mag. Nal. Hisl. XV. 189o,
p. 73
Groupe VJ.
elevata Broun, Han. N. Zt-al. Col. Prl. 4, lS8li,
p. 886
ralva Broun, Ioc. cit. Prt. 5, p. 1052
dentIcolIlK Broun, Ioc. cit. Prl. 1, 1880, p. 138
Groupp Vil.
anlsaniira Broin, Ioc. cit. Prl. o, p. 10o3
■innrlata BnoiN , Ioc. cit. Prl. .'i, p. 1032
elongala BmiiN, ioc. cit. Prt. 7, p. 1423
Groupe VIU,
lamlnala llHocN, q, Ioc. cil. Prt. 7. p. 1421.
Ç iininota BMofN. loc. cit. |i. 1422
(15)
S"'-ZèlnHdr .
yX'Zélandi:
y"'-2flatidf.
S^'-ZUnnili-.
y'i'-Zêiaad,:
y'-ZfbtnHf.
S'^-Zéiandt.
NO'-Zélande.
y'-Ztlandt.
S-^-Zilandt.
y"*-Zélnnilf.
y'i-'ZéUmdf.
S"'-Zflim(lf.
S"'-ZèUinde.
K"'-Ziiandf.
S"'-/,élaiidf.
S"'-ZélaHde.
y"'-Zélandf.
S"'-Zêlandf.
S"'-Zé.laude.
y'-Zélande.
y"'-Zèlimde.
(16) Gênera et catalogue des Psélaphides. 499
Groupe IX.
teauls Broun , loc. cit. Prl. 4, p. 888 ^^Zélande.
irracllls Broix, loc. cit. Prt. 7, p. 1424 (n. gen. ?).... N^^'-Zélande.
U
GOLASA
mlcrocepliala Reitt. (Sagola) j Dcuts. Ent. Zcils.
XXVII, 1883, p. o3, pi. I, f. 7. — Raffr. Rev. d'Eut.
1893, p. 21, pi. I, f. 10 Chili : Valdivia.
1
PROSAGOLA
Rlfrldae Reitt. {Sagola), Deuts. Ent. Zeits. 1885,
p. 332. - Raffr. Rev. d'Ent. 1893, p. 23, pi. I,
f. 12 Chili: Valdivia,
1
SALAGOSA
brcvipeBiilii Reitt. {Sagola)yDeuis. Ent. Zeits. 188o,
p. 332. - Raffr. Rev. d'Ent. 1893, p. 22, pi. I, f. 8.
Chili : Valdivm.
SOXOMA
Casky, Bull. Cal. Ac. Se. II, 8, 1887, p. 480 : Col. Not. V,
in Ann. N. Y. Ac. Se. 1893, p. 435.
Rafonus Casey, Col. Xot. V, 1893, p. 441.
laaliellac LEœNTE {Faronus)^ Ann. Lyc. Nat. Hist. Y,
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Amer, sepV'' : Californie.
corticina Casky, Bull. Cal. Ac. Se. 1887, p. 480,
pi. XVI, f. 10 Califoniie.
srandlcepM Casey, Col. Not. V, 1893, p. 437 Californie,
IousIcoIIIm Casky, 1(»c. cit. p. 438 Californie.
MSliwlBilIlM Casey, loc. cit. p. 4^)9 Californie.
rablda Casky, loc. cit. p. 439 Californie.
par%'icepw Makkun [Kuplertux,, Bull. Nat. Mosc. II.
1852, p. 372. — Brendri. (Faronus), Bull. In. lowa,
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Anu'r. nepV'' : Sitkha, Colombie In'Unnnique.
'1
ron« CasKV, Bull Cal. Ac. Se. 1887, p. 481. -
>KL IFai-oniu). Bull. L'n. lowa, 1890, p. 77,
i, [, f, 126. — BAFFn. {Sagola}, Rev. d'Ent. 1893,
p. s», pi. I, [. 16 OiiHfarnir.
ilac Leconte [f'aroniM),Bosl. Joiirn. Nal. Hisl. VI,
i8a(», p. 109. — Bre.\dkl [Faronm], Bull. Uu. lowa,
p. T6, pi. XII, r. 123. — Caseï (flo^OHiM), Col. Not. V,
18113, p. Ml Amfr. sfpV' : Giorgie, Pmsylriiitk, Virginie.
T
MKOAIUFONUS
Caskï. Col. Noi. VII, lu Ann. X. Y. Ac. Se. 1897, p. 530.
-">nlrullB C.tsEï, Joc. ni. ]). 530 iniev. sept"^ .- llrfgan.
DELENDA
Choissandemt. Le Colétipk-risU' 189t. p. 132.
Ettsonoma Reitteh, Wieii. Eot. Zeil. 1893, p. 173.
Carlhaco Croiss. Le Coléopt. p. 132, pi. V, t. 33. Conslmilinopir.
Frinil'hkyî Beitt. Wion. Eiil. Zpil. p, HH. .,
I
2" Tribu l>yxl<llcerlnl n. Irib.
Cette nouvelle tribu correspond au gToupt^l {Rer. rf'Kii/. 1879, p. 204)
J'avais déjà fait prévoir, à cette époque, que ce groupe très iraiiché,
ca raison de la lorme bizarre de ses palpes, devrait former une tribu
distincte.
T.\BLEAl' DES GeNMS ■
1. [2) Fossette palpaîrelermée extérieurement par un prolon-
gement de la joue. Anleuiies de 11 articles, les deux pre-
miers tris gro:i, les intermédiaires lenticulaires, massue
lr«?s lorte. de 2 articles, le dernier turbiné
lien. Pyzidlcerus Motschulsky.
2. (1) Fossellepalpaire ouverte extérieurement, la joue n'étant
pas prolongée en avant des yeux. Les deux premiers ar-
ticles des antennes très gri>s, les Intermédiaires lenticu-
laires, massue lorméc seulement du dernier article qui est
très gros, ovoïde.
(18) Gênera et catalogue des Psélaphides, 501
3. (4) Aotenncs de dix articles Gen. Zethopsus Reitter.
4. (3) Antennes de neuf articles. . Gen. BsrthinopIectTis Reitter.
[Genre qui m'est inconnu et que je crois douteux]
Euplectomorphns (*) Motscbulsky.
Tableaux et Descriptions.
Tableau du genre Pyxidicerus
A i. Trois premiers segments dorsaux bicarénés Groupe I.
A 1. Segments dorsaux simples, sans carènes Groupe II.
Pyxldieeras laeirlpennls n. sp. — Elongatus deplanatus ,
dilute ferrugineuSf pedibus antennarumque articulo ultimo paulo pal-
lidioribus, breviter disperse pubescens, capite prothoraceque mediocnter
punctato, elytris laeribus. Caput transversum, iuberculo antennario
apice rotundato, longitudinaliter sukato. Antennarum articulis î ehn-
ijato, oflindrico, 2 quadrato, 3-9 transversis, iO multo majore, trans-
rerso, il eadem latitudine, breviter obœnico, Irriter turbinato. Protho-
rcur latitudine sua rir longior, antice abt^pte attenu>atus,subcordatus,
angulis anticis fwtatis sed obtusis, lateribus leriter bisinuatis, fovea
média magna y parum profunda, subgeminata, cum foveis latéral ibus
multo minoribus fere juncta, fovea discoidali obsoleta. Ehjtra subqua-
drata, foveis duabus magnis basalibus quarum externa sulcifonni,
Abftomen elytris longius, segment is dorsalibus l et 2 lotis, 3 usque ad
médium, tenuiter bicarinatis. Metasternum convexum, postice sulcatum.
Pedes médiocres, tibiis leviter incrassatis et arcuatis.
c5 Segment is vent rai i bus penultimo transversim paululum impresso,
ultimo subtriangulari et subgibboso, — Long. 1,40-1^50 mill.
Sumatra : Palembang.
Cette espèce diffère de P. Rajah Scliauf., par la ponctuation de la
léle et du prothorax plus Une et par les ëlylres entièrement lisses.
Py^xMIceras lalicollls n. sp. — Pmecedenti valde a f finis sed
magis convexus, punctis in capite et prothorace similibus. Caput magis
convexum, tuberculo antennario angustiure, haud sulcalo, antice leviter
acuminato. Antennae paulo breviores, articulis t quadrato, 2 trans-
1. (> ({enre m'est inconnu et il n'est pas du tout certain qu'il appartienne
à U-triba des Pyxidicerini : l'auteur russe n'a pas signalé la singulière coo-
formatioo des palpes constante dans cette tribu.
En tout cas, les espèces testis et elegans dt^crites par Scliaufuss comme
huptectomorphus, rentrent dans le genre Zethopsus.
Aon. Soc. Ent. Fr., lxiii [1902]. 31
(«1 1
ongitu- I
I baiin I
ndatU. "
li(& A. ItAFt-BAÏ,
Cfrw, «innio /VTr gtoboio. Piiithorax tubeonrrTu», roi-rfiiftw, hngttu-
dine »ua paulo latior, lateribu* rolumtatus, fovea medin jujrta
àita, fmnore, iubtrilobata, libéra. foifU lalnalibw valtdit, rolundatU,
iukodoriali dfficienU. Elylra quadrala, laeviii, paneli» aliquot altii-
tiifn peripicuis ad lalera, sulco dorsali lato, «mlio rvanfteentf. Srg-
mntU donalSbu* tritnu primù totu Ifntiilfr bicarimttis. Tibiit rj-tun
medio inrrai»alis. Irriter ineuirit. — Long. 1,IHI mill.
SiDgapore.
Celle osptcp appartient encore nu groupe ctiM lequel les segmeots
dorsaux de l'abdomen sonl blcarènés; mais elle eal plus convexe, le
Ijrothorax est plus r^gulltreraent cordiforme, la tossetto médiane est
iriis près de In base, les laU'rales sont plus voisines du milieu.
Tableau du genre Zetbopaus.
A 3. Deuxième segment dorsal biluri|iu' Croupe I.
A i. Trois piemiers segments dorsaux bicarénés Groupe 11.
A 1. Trois premiers segments dorsaux sans carènes,
seulement avec une impression transversale plus ou
moins marquée â b base.
B tî. Ponctuation rugueuse et confluente, au moins sur
la l^le cl le protliorax Groupe 111.
B 4. PoDctuaUon grosse, éparse, superllclclle, plus ou
moins ocellée sur la lâle et le protborax, plus rare
sur les él> très Groupe IV.
B 3. Ponctuation profonde, grosse, espacée, nullement
ocellée, sur la lélo et le protborax, nulle sur les
élytres, sauf parfois sur les côtés; corps entièrement
[r^s brillant Groupe V,
B 2. Ponctuation Une Cl très espacée, mais bien marquée
sur b této et le protborax, parfois nulle sur les
élytres , Groupe VI.
B i. Corps eniièremenl lisse et brillant Groupe VH,
XethopsHs punelloeps n, sp. — Etongulus, pnram ilepreiiut,
rafo-ferrugitieuf , parce pubfsceni, capite prothoriieeiiue ronfumtn-
rugoso-punctiito, fiylris liuvibus. Capul riilde traiiarei-iiui», occipitf
rHusnm et arcuatum, (iitercuto antennario lato, deprfsso, apice rrctf
truncato, basi impi-mo. Antennaruiii articulis I maijno, mprii im-
pm»o, 2 i/unrlmlo-rolun'lnto, sequeiilibu» tranaivriii, rompaetis, ttl-
limo niagno, hrniler oralo, obtute (icumhinto. Piothorti.r riiMf cor-
(20)
Gênera et catalogue des Psélaphides,
503
datus, lateribus subobliquis, haud sinuatis, foteh quatuor quarum
baêali majore, discoidali obsoleta. Elytra quadrata, foveis extemis ma-
gnis, sulciformibus. Abdomen elytris longius, segment is primis tribus
basi média profunde transrersim impressis. Pedes médiocres. — Long.
I mili.
Sumatra.
Celle espèce est très voisine de Z. laeiipennis Raffr., le tubercule
aniennaire est plus large, plus nettement tronqué en avant, le i^^ arti-
cle des antennes est plus gros, impressionné en dessus ; le prothorax est
plus étroit, à côtés plus obliques, et plus fortement rétréci en arrière.
BytIilBoplectas acataiiffiilas n. sp. — Oblongus, subparalle-
lus, paiMm convexus, obscure castaneus, elytris pallidioribxis, antennis
pedibusque rufis, nitidus, vix perspicue pubeseens, capite prothoraceque
subtilissime coriaceo, Caput convexum, occipite
transrerso, tuberculo frontali magno, basi constric-
to, supra depresso et in medio minute tuberculato,
apice rotundato, convexo, Antennae crassae, nrticu-
lis l magno, extus leviter rotundato, supra im-
presso, i subgloboso, SS minoribuSy transversis,
compactis, 9 {ultimo) magno, breviter ovato, Protho-
rax irregulariter hexagonus,antice valde et abrupte
attenuattis, angulis anticis acutis, lateribus regu-
lariter obliquis, ad angulos anteriores praesertim
deplanatis, pone médium lateribus foteola parum
conspicua, in disco fovea sulciformi^ ante basin fo-
veolis duabus rotundatis, profundis, approximatis.
Elytra fere trannersa, hutneris nodoso-rotutuiata,
lateribus postice leviter rotundata , basi foveis
duabus magnis, sulciformibus, stria su t u rali in tegra ,
discoidali nulla, margine posteriore flavociliata. Abdomen elytris lon-
gius, segment is dorsalibus aequalibus, duobus primis basi transversim
impressis, Metasternum convexum. Pedes brèves, femoribus leviter in-
crassatis, tibiis omnibus extus rirra médium leviter ampliatis.
(5 Antennat^m articulo 2 intus leviter obliquo et basi obtuse pro-
ducto. — Fig. 1.
Antilles : Grenada.
Celte espèce se distingue de toutes l«*s autres par b forme de son
prothorax dont les cotés sont régulièrement obliques, avec les angles
antérieurs aigus mais à sommet émoussé et la partie antérieure brus-
quement et fortement atténuée en forme de cou.
Fig. I
ho* A. Rakfraï.
B}-iliinoplecla« trauBveralcepao. sp. - Elongatut, panim
latialuf, /i-j-ruf/mniï, cix pertpinu nùHatistime puartatm, ftre
jer, nati-nni» ptdibusqtif pallidioribui. Caput prothiiniff multo la-
t, valdt tnmsvinium et amrfjmm, tubercule frontali mofftto. qua-
aratO,ba»i utriaque impretto tt lovgilwiiwitilrr rarinato. AtiUnnantm
articuli* l luagno. longiladinf tua paulo Uilioiv, fjrlw: mtundato, lupra
ilfplanato, S quadrato. aifttrà romptieiit, magit ac magit trantvertia,
ttllimo maritHo, brmtrr onito. ProUiortix latUadme $ua longtor, irrr-
gahriltr ovalat, latitadiae auirma antf tnetliuiu, fovHt lateralthiu
raliâit. antfbatali mfdia maiima.geminata,iliKoidaliparumprofuHda,
xuleiformi, biui minute, erebre punclata. Elgtra nubquadrala , bofi
paulo lîngutliora, laleiibtu nubobliquit et pottire rolunilnUx. itulco dor-
sali brevùiimo^ Abdomen elyl ri f iontjitts.iuyjnenlif tribuf primin aequa-
Ubut et bâti traiifreriiai imprrssit, 4 mnjorr. Metiifirmum ewivrxum.
l'edea brevet. — Long. I mîU.
Bi^sil : Blumenau.
Cotti' espèce est vcrfsiiie di! D. iiapreuifroti» RalTr., elle en diffère
par la tète bien plus tnmsrersnle et plus couvese; la caréue qui se
trouve à h base du tubercule Irontal est beaucoup plus mince, divisant
eu ûeu\ rimprcssion ; le prothorax est iniponclué et moins corditormc.
CATALOGUE.
PniDICEHIHI.
PyXIDIGERUS
MoTSCHiLSKT, Bull. NaL Mosc. XXVI, 1863, p. 422. —
L.-\V. ScHALTlSs, Tijds. Ent. XXX, 1887, p. 93. - Reitter,
Verh. naturl. Ver. BrOnn. XX, p. 195. — Raffraï, Rev.
d-Ent. 1890, pp. 97. 195 : 1897, p. 2lli.
Groupe I.
«iiHaiarU Raffrav, Ann. Hus. Nat. Hung. 1903,
p. 29 .V'Cuinéc .■ golfe Huon.
Rajali Schal:k[;ss, Tijds, Enl. 1887, XXX, p. %. -
Raffrav, Rev. d'Ent, 1890, pi. il, f. 3 Sumatra sept".
laevlpenal* n. sp Sumatia : Palembang.
lallcollls n. sp. Singapore.
(22) Gênera et catalogue des Piélaphides, 505
Groupe n.
SvltJiB Raffrat, Rev. d'Ent. 1894, p. 206 Singapore.
Bi«Bocertt« Raffrat, Ann. Mus. Nat. Hung. 1903,
p. 30 S^'Guinée : Wilhemhafen,
tetratoBini Raffrat, Rev. d'Ent. 1894, p. 205, pi. I,
f. 19 Singapore,
Espèce inconnue d^afflnitès douteuses.
rmmimneum Mots. Bull. Nat. Mosc. 1863, p. 423 : 1861,
pi. IX, f. 16 Ceylan.
g
ZETHOPSUS
Rkitter, Eut.. Mon. Beri. 1880, p. 85 : Verh. naturf . Ver. Bruno,
XX, p. 195. — Raffrat, Rev. d'Enl. 1887, p. 50 : 1890, pp. 97,
265 : 1894, p. 207 : Ann. Soc. ent. Fr. 1893, p. 444.
Zethus ScHAUFUSs, Nunq. ot. II, p. 246 : Pscl. Siams,
Dresd. 1877, 7, 11.
Groupe I.
fiarcirer Raffrat, Ann. Soc. ent. Fr. 1893, p. 444.
Ceylan : Ntmara-EHya.
Groupe H.
procerws Raffrat, Rev. d^Ent. 1894, p. 207
Singapore. Penang,
•le^ans Schaufuss (Euplectomorphus) , Tijds. Ent.
XXX, p. 159 . Sumatra,
papsMivs Raffrat, Ann. Mus. Nat. Hung. 1903.
p. 30 y -Guinée : Baie df V Astrolabe.
Groupe III.
cordicer Schaitiss {Pyxidiceiiis), Tijds. Ent. XXX,
1887, p. 99 Sumatra.
mwOi^wmlmm Raffrat, Rev. d*Ent. 1894, p. 208 Singapore.
•iaiplieirrmui Reitter, Verh. z. b. Ges. Wicn.
1883, p. 419 Bornéo : Telang.
ïwSÊÊmm ScHAiTUss (Pyxidicerus)y Tijds. Ent. XXX,
p. 98 Sumatra .
amoenus Schaifuss {I^xidicetiis)^ loc. cit. p. 99
A. IUffraï. [»)
ilplirrona Reitteh, Verh. z. I). (Ses. Wien. iSfiîl,
[». 119 Juin : Hahirûi.
opacu» SciiAun:!is, Psel. Siam's, DKSd. 1877, p. 12. Sinm.
tUn* SaiALTUss [Pyxidiwrm), Tijds. Enl. XXX,
p. 'J7. . Suinatrn.
imlIlH Rapfbaï. RfV. d'Ent. 1894, p. Î07 Sîugiipii.r.
■uevlpennln RAi'FHA¥,Aua. Soc.ccit. Fr. lB93,p. 464). Suimilin.
pancliceps n. sp Suinutni.
Dobi-nl IUkfhaï, Roy. d'Enl. 1883, p.248,pl. V, I. 34:
1887. j).51 tlinimiif.
Groupe IV.
niHior R *KFBAi. Aûu. Soc. enl. Fr. 1896, p. Ï28. . . . Zanzibar.
declplen* Raffr.4ï. Hev. d'Iînt. 1887, p. 53 : Ann-
Soi.-. oDl. Fr. 1896, p. i88 Zanzilmi:
Grcupe V.
biroveolalua Raffh\y. Rev. d'Eut. 1894, p. 209. . . S'iiyai>iii-f .
«eml pane (alun Rakfhav, Ioc, cit. p. 209 Shigapori-,
Irlopbtlialmaa Schaltuss (PyxUiicertu), Tijds. Bnt.
XXIX, 1896, p. 96 Sumatra.
Groupe VI.
■ablaevia Raffrav, Ann. Soc. eiU. Fr. 1893, p. 467. Sumatra.
■eatla Schaui'L'ss {Euplectomorphat), Tijds.Ent. XXIX,
p. 281 . . ., Ceyian.
nlUdnlns Rbittrr, Vorh. z. b. Gcs. Wien, 1882,
p. 382 Ceijlaii.
aolcicollls Raffraï, AnD . Soc. eot. Fr. 1896, p. 228 :
Trans. S. Afr. Phil. Soc. 1897, p. 50
Zanzibar. Satiil. Rhodfsia .- Snlisbury.
Groupe VU.
crasaloornls Raffray, Rcv. d'Ent. 1887, p. Si,
pi. II, II. 11, 12; Aun. Soc. onl. Fr. 1896, p. 229... ZaïizitHir.
cornnias Raffraï, Ann. Soc. ent. Fr. 1896, p. 229. Zaïizibat:
n-as»îcornis Raffraï (olim), Rev. d'Eul. 1887, p. 52.
latirrons Raffbav, Ann. Soc. cnt. Fr. 1896, p. 229. Xaiizibar.
(ik) Gênera et catalogue des Psélaphides. 507
làllcepii Raffray. Trans. S. Afr. Phil. Soc. 1897,
p. 50 Rhodesia : Salisbury,
Espèces inconnues, d'affinités douteuses.
Westvroodl Schaufuss, Bull. Soc. ent. Fr. 1882,
p. cxiii Inde. Bhmanie.
liatavianas Sciiauflss, Tijds. Ent. XXV, 1882,
p. 67 : Nol. Leyd. Mus. IV, p. 147 Java : Batavia.
30
BYTHL\OI»LECTUS
Reitter, Verh. nal. Ver. Brûnn, XX, p. 195.
Raffray, Ann. Soc. ent. Fr. 1896, p. 229.
acoiaiii^as n. sp Antilles : Grenada.
denlicoriila Raffray, Ann. Soc. ent. Fr. 1896, \). 230,
pi. X, f. 1 Mexique.
Impresslflrons Raffray, loc. cit. p. 230, pi. X, f.
15 Brésil.
rowealuM Reitter, Deuts. Ent. Zeits. 1883, p. 37 :
1885, pi. m, f. 28 Antilles : S'-Thomas.
IransTersIceps n. sp Brésil : Blumenau.
♦>
EUPLECTOMORPHUS
MOTSCHiLSKY, Bull. Nût. Mosc. 1863, 1, p. 424.
pyymaeus Mors. loc. cit. p. 424 : 1861, p. 9, f. 17.. Ceylan.
T
3* Tribu auMnl n. trib.
(^tte nouvelle tribu correspond au groupe A. 1, de la tribu des
Faronini (Rer. d'Ent. 1893, p. 2), qui diiTère par des caractères si
iiup4»rtants du premier groupe A. 2, «lue je pense qu'il est préfé-
rable d'en faire une tribu séparée.
Tableau des Genres
{. 17). Massue des antenn«»s le plus souvent indistincle, ou
au plus de 5 articles, de proportions normales et bien dis-
tincts les uns des autres.
ï'tfmBAï. "^
2. {!3. Face inlvrkure de la lêle avec doux carêoes obli-
ques, bien accentuées, tranchanles.
3. (6). Tête subitement élranjtli^e avant l'extnJmilÉ, puis di-
latée en museau carr^, face inférieure de la téb' avec les
deux carènes courtes, se rejoignant vers le milieu et lor-
mant un Y qui circonscrit entre ses deux branches un
espace bien délimik'. cmcave.
4. (5), Prolborax avec deux sillons longitudinaux bien accen-
tuis. Forme allongi'e. Antennes allongées, articles plus
longs que larges Ijen. Pselaphomorpbns llotschulsky,
5. [4). Prothorax avec deux simples dépressions longitudi-
nales. Forme bien plus courte. Antennes plus courtes,
compactes, articles en carré transversal. Gen. Kacta RalTray.
a. (3). TèUi allongée, non étranglée en avant, sans museau.
7. Ifi). Face iolérieure de la léle à rebord tranchant sur les
câtés. une llnecartne médimebifurquée en avant. Pmlhonx
campanulitorme, sans sillons longitudinaux, un sillon trans-
versal avant la base qui est subitement atténuée
Gen. ArctophysU Rellter.
8. (7). Face inférieure de la tète plus ou moins convexe, à re-
bord arrondi et non tranchant sur les cotés, deux carènes
obliques partant des deux côtés de la bouche, pour venir
se rejoindre près du cou et formant plus ou moins un V.
9. (12). T6te tronquée en avant, antennes réellement distantes.
10. (11). Foi^e assez allongée. Tubercule tronlal assez large,
tronqué, profondément et largemenlexcavé. Épaules très at-
ténuées. Premier segment abdominal très grand. Antennes
assez longues, à massue trj^ tranchée de quatre articles.
Gen. Jabomorphas Raf^ray.
11. (10). Formecourle,^argie. Tubercule Irontallai^e, non ex-
cavé. Antennes plus courtes, massue distincte de i articles.
Élytres longs, peu atténués aux épaules. Premier segment
dorsal pas beaucoup plus grand que le 2^
Gen. Sebaga Raffray.
12. ,9). Tète atli'nuée en avant. Antennes rapprochées ou très
peu distantes. Forme assez variable. Antennes variables.
Premier segment dorsal plus grand que le 2'' ou égal
Gen. Jubus Srhauluss.
(26) Gênera et catalogue des Psélapkides, o09
13. (2). Face inférieure de la tète plus ou moins bossuée, mais
sans carènes distinctes.
14. (15). Face inférieure de la tète avec trois sillons longitudi-
naux et deux élévations obtuses. Antennes à massue in-
distincte, graduellement épaissies. Prothorax avec un sil-
lon médian longitudinal bien marqué et deux fossettes laté-
rales oblongues Gen. Balega Reitter.
15. (14 et 16). Face inférieure de la tête avec une fossette sur
la pièce prëbasilaire. Antennes à articles régulièrement
carrés. Prothorax cordiforme, échancré postérieurement,
plus long que large, avec deux sillons longitudinaux et un
transversal. Élytres à peine aussi longs que le prothorax.
Corps entièrement couvert d'un duvet fin, long, serré
Gen. Phamisns Aube.
16. (15). Face inférieure de la tète avec un sillon peu marqué
près du cou. Antennes à articles 6-10 fortement trans-
versaux. Prothorax plus large que long, campaniiliforme,
très fortement échancré à la base, lobé sur les côtés. Ély-
tres plus longs que le prothorax. Pubescence assez four-
nie, mais non duveteuse Gen. Stratus Schaufuss.
17. (1). Massue des antennes très grande, très compacte, de 6
à 7 articles peu distincts entre eux.. Gen. Endytocera Sharp.
Tableau et Descriptions
Tableau du genre Jubns
A 2. Premier segment dorsal beaucoup plus grand que
le suivant.
B 2. Tête sans sillons Groupe I.
B 1. Tétc avec deux sillons.
C 2. Massue des antennes très distincte Groupe II.
C 1. Massue des antennes indistincte Groupe III.
A 1 . Premier segment dorsal égal ou subégal au suivant.
B* 2. Sillons céphaliques simples, ne se terminant pas,
en arrière, dans une fossette.
C* 2. Massue antennaire distincte, de 4 articles Groupe IV.
C* 1. Massue antennaire indistincte Groupe V.
B* 1. Sillons céphali<]ues plus ou moins arqués, se ter-
minant, en arrière, dans une grande fossette.
C i- Massue anU-onaire disiiacie, di- H arlidi's Groupa VI.
G' 1. Massue unteuiiaire indistincte Gioupc VII-
Jubus brovlM n. sp. ~ BrfrU, latui, cnitanmii, rlytrii antenni»
liMiliiiMiue paulo diluUoribiu, sut lungr et deme rufo-pubescevt, capitf
priAli<'Vaeei}ue diupene puticlalo. Caput parum eiongatum, lalitudivf
son pimlii lungiut, anliee altfnuattim, temporibat ivtuwlatU, utlcit
•tiwhitx tabpnriUMifi fl iipproxlmati», ait mfdium rfrticU abruplù,
P'isHfr JH.rlii coltum form mtidn medbi. Antmiiae prothoraei» ùatin
iiHinyatri, ralUiii", articulit duobtu primig m^Oribus, 3-7 minutis,
paulo a-f.KenliliiU, 7 IfcUer Inituverto, s- 10 majorihut, guadratit. Il
iitugno, sabconko. iribiu praecedenlihtu limgitudinr aequali. PtvthoriLr
tfvilfr Iratuverm», eapitr lalhi; lateribut et antar nna roiu-adalu*,
pone viedium abruplf ft valdf coiutricttu, ntico fraïuvrrso talido,
angulo laterati rolundal» et mulko. Elylrii tLa pfnpicar punetata,
latitudittf sua paulo lôuyiora, ba*i t-ir altetiaata, trantveiiiiH earinatii,
vùr pertpicue fovtotata, humeril obtute dentata. Abdomru vLr puncta-
lum, f.iylrii ferr brevitu, tfgmmto primo doituli miijnrf. Pedri wrdio-
riM. — Long. 1,70 mill.
Haute-Bolivie : Yuracaris.
Cette l'sptcii diirère ilf J. lilipuluuas RalTr., par sa lailli' beaucoup
plus gi'andp, sa lornie large et L'oui'Ie.
«labas Braclllcornla n. sp. — Obhngtti, lufas, breniter tat
dense pubescent, anlennis testaceii, lotus impunctittus. Capal médio-
cre, subtriangulare, sulcis duobus validis, poitice ampliatit, ante
médium abruptis. Oculi pennagni. Anlennae gmciles, prothoracis basitt
haud attingenUs, articulis duobm primis majoribus, 3-7 minutis,
quadratis, 8-10 nuijoribus, quadralis. Il mbconko, duobus praecedm-
tibui longitudine vix neguali. Prothorax transrersus, capite multo
latior, lateribut ri aiitke ttna rolutulatus, ante basin abrupte amt-
tricltts, aiigulo laterati obtttso et mutico, sulco transverso medio valde
amplialo, utrinque obsoleto. Elytra latiludine sua mutto loiigiora, ati-
trorstim vix attenaaia, basi Iota transrersim carînata, liumeris vtx
deiitala. AMomrn elgtris paulo longius, legiiifnto primo dorsali paulo
majore. Veiles médiocres. Segmeutii ultimo veiitrali arcwitim upiee
emarginalo g'- — Long. 1,81) mill.
Mexique : CItitnbo.
Cette espèce est beaucoup plus aUoDgéi- que /, talicollis BalTr., la
ti^le est plus petite; le sillon transversal du prolliorax est nmins régu-
(28)
Gênera et catalogue des Psélaphides.
511
lier, plus superficiel sur les côtés et dilaté en grande fossette au milieu;
les élytres sont beaucoup plus longs.
J allas davataai n. sp. — Oblongus, subpamllelus et suMepres-
sus, rufus, antennis pedibusque testaceis, tenuissime pubescens, totus,
abdomine excepta, subtUissiine punctàtus. Caput magnum, elongatum,
antice valde attenuatum, lateribus antice leviter sinuatum, t^mporibus
valde rotundatum, margine postica cultrata et medio incisa, supra
antennas binodosum, sulcis duobus approximatis, perparum arcuatis
et postice in depressione communi inter oculos sita desinentibus. Oculi
magni, Antennae brèves, articuHs 2 cylindrico, latitudine sua langiore,
3-7 moniliformibus, data S-articulata, 8-iO transversis, il duobus
praecedentibUs simul sumptis paulo longiore, cylindrico, apice acumi-
nato. Prothorax capite latior, longitudine et latitudine aequali, late-
nbus valde rotundatus, minutissime dentatus, postite valde constrictus,
sulco transverso leviter arcuato. Elytra subquadrato-elongata, humeris
leviter rotundata, basi transrersim obsolète carinata et bifoveata, sulco
dorsali fere nuUo, Abdomen elytris paulo brevius, lateribus parallelum,
postice rotundatum, segmentis dorsalibus primis aequalibus. Metastonum
obsolète sulcatum, Femoribus leviter incrassatis,
(S Segmentis ventralibus medio deplanatis. — Long. 1.20-1,40 mill.
Antilles : Grenada.
Dans cette espèce les sillons céphaliques ne sont pas tout à fait
parallèles et aboutissent, eu arrière, dans une grande dépression ; elle
forme ainsi la transition entre les groupes A.1-B.2 et A.l-B.l de ma
monographie {Rev. d'Knt. 1893, p. 159).
Baleipa itoatata n. sp. — Elongata, rufa,
parce et breviter pubescens. Caput elongatum,
subtriangulare, leviter conrexum, fronte binodosa
et sulcatay sulcis duobus antice conte rgentibus et
cnm sulco frontis connexis, ocripiie supra collum
postice trisinuato et cultrato, tenuiter nigro,
utrinque fasciculato, temporibus rotundatis. Oculi
magni, Antennae brèves, crassae, articulis t et i
quadratiSj 4-7 transrerm et crescentibus, H-tO
paulo majoribuSy inter se aequalibus, transversi/t,
a obiongo-ovato, basi truncato, apice acuminato.
Prothorax latitwiine sua paulo longior, antice
multo magia attenuatus, lateribus rotundatus, pone
médium valde et acute dentatus, dein sinuato^ons-
Fig. 2.
stt
A. R.\FPRAT.
[«) '
irielui, ml tirkluraih fovti» daabu* tuifo Irantrnto viUido, profundo,
rntti, juwAit, ditro mien mnliii longilwiinaU ubnoMot potif âiileum
trannfifum pnrlt bainli liantrrrfim amvi-J-a et tmuilfr infdio cari-
natn. Elytm laUtndinr ma tongtorti, latfribu» vix rotundala, hmtif-
ril mtatû H limtalii, fûVfU daalnu batnlibiu qaantm extei-na majoit,
stria tuturali inirgra, donali nulla. Abdomfn rlytri» pnulo longiut,
$rgmnitit dorialitius aniaalibiit. Mftaslfruaia fulcalum. Pedn graeilf»,
libii» iid api<xm levilrr hicraisulù. — Lodr. 1.40 mill. — Fig. 7.
Mexique.
I^llfi i?spèce ditTère de 0. fUgan» Reîtt., par lo million longitudinal
m^ditiD du prolborax eoticr, mais moins prolond, les articles des
nntenaes plus transversaux, les élylros beaucoup plus loags et lisses.
PbamUaii velallnatt ii. s|i. — Oblovgut. anlrormm atloMO-
Iw, (fiTUfiiiinii, longe i-l d'imf jiuhf awfa rntitu». CapuI mrdiocrr,
tHbtiiiiTtgvlarr, tubemilo anlfnnario Wam-
veno, mrdio tuleato, ato sulat potlite pro-
Inngalo ft ante ofuloi Iriitiigulathii amplialu,
jaxta collum potlice tinuatum. Anlmnar
ttdidae, prolhoracit batin allmgmltt, tmttîm
ad apieem intransatar, clam ineontpicua,
artirvlù i niUndrico, 3-liJ qwidratù, eres-
cmtilHU, Il tubtiinico, duobui praecedenli-
but paahi longiorr. Pivlho}-ax campanulattu,
iinlromum atlenualiu, pont mfdium abniptf
ri nuiiimf roiuli-ictut, angulù lalfralibut
longf dmlali», talco liantrerso rfeto,inleg}-o,
mlch taleralibui Ifvitfr arcualii, lobo lalf-
rali leviter dfplanuto. Elylra disptnf ted
raldf puficttttii, tiilicorinren , Irantverta, an-
lice attentialo, luteribuê ûbUifuit, boit valde
carinata, tntura ba»i depmsa. Abdomen
magnam, tegmento primo dorsali flytrit lon-
gitttdine mbafqwiH et caeUm paulo majore.
Corpom infra, pi-aaertim in eapitr et proilenw, dfimstime aureo-
pabfKfnte. — Long. 2,80 mill. — Fig. 2.
Haulc-Bolivic r Yuracaris.
Cette espèce dilTëre de Ph. Ilfitleri RalTr., par sa (orme plus élargie
en arriére, les antennes plus longues, le prothorai plus court, plus
lorteraenl étranglé, en arrière, avec les angles latéraux encore plus
aigus, les élytres beaucoup plus courts et Irts transversaux.
Fig. 3.
(30) Gênera et catalogue des Psélaphides. 513
CATALOGUE.
JUBINI.
PSELAPHOMORPHUS
MoTSCHULSKY, Et. cnt. 1855, p. 15. — Raffray,
Rev. d*Ent. 1890, pp. 85, 86 : 1893, p. 42.
sewlpturatns Motschllsky, Et. ont. 1855, p. 15,
planche f. 7 Amérique centrale : Panama.
loBfflceps Raffray, Rev. d'Ent. 1890, p. 193, pi. II,
f. 1 : 1893, p. 43, pi. I, f. 23 Brésil : Blumenau,
Bfticroplitlialiii«s Raffray, Aon. Soc. ent. Fr. 1890,
p. 298, pi. Vn, f . 1 : Rev. d'Enl. 1893, p. 44
Venezuela : Colonie Torar.
muticus Raffray, Ann. Soc. ent. Fr. 1890, p. 298
"3"
MACTA
Raffray, Rev. d'Enl. 1890, p. 85 : 1893, p. 45.
coBstricta Raffray, loc. cit. 1890, p. 193, pi. II,
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T
ARCTOPHYSIS
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JUBOM<JRPHUS
Raffray, Ann. Soc. ent. Fr. 1890, p. 299 :
Rev. d'Enl. 1893, p. 47.
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pi. VI, f. 2 : Rev. d*Enl. 1893, p. 48, pi. I, f. 24.. . .
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Groupe I.
laevlcepa Raffray, Rev. d'Enl. 1893, p. 161, pi. Il,
1. 31 Brésil : BluiafnaK.
Groupe II.
TBlvina* Raffray, loc. cit. p. 163, pi. U, II. 31-34.
lirèfil : Blumenau.
brevla d. sp Ilaute-Boliii' .- ïuiacarit.
Illiptâlanaa Rafi^-ray, loc. cit. p. 109. pK II. I. 33..
Rmil : Hlumrnau.
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Eût. XXX, pi. VII, f. la-g. ~ Raffray, Rc-v.
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decipleac Raffrat, Rcv. d'Ënt. 1893, p. 164, pi. II,
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TrouesMirtl Raffrat, Ann. Soc. ent. Fr. 1896, p. 128.
Brésil tnéiidional.
Groupe III.
Arg«» Raffray, Rev. d'Ent. 1893, p. 165, pi. U, f. 29.
Brésil : Blumenau, S^'-Paolo.
lativentHs Raffray, Ioc. cit. p. 165, pi. II, I. 26. . .
Brésil : Blunmiau.
Groupe IV.
loafficoriii» Raffray, Ioc. cit. p. 166, pi. II, f. 10..
Brésil : Blumenau,
letratomuc Reitter (Duciola), Verh. z. b. Ges. Wicn,
1882, p. 384. — Raffray, Ann. Soc. ent. Fr. 1890,
p. 301 : Rev. d'Ent. 1893, p. 167, pi. U, tt. 3,34., Venezuela,
ahhreviatus Raffray, Ann. Soc. ent. Fr. 1890, p. 302.
Meeschkoi Raffray, Rev. d'Ent. 1893, p. 168, pi. II,
f . 33 Brésil : Blumenau.
laUcolIto Raffray, Rev. d'Ënt. 1883, p. 2\6 : 1893,
p. 169, pi. II, f. 17 Venezuela : Caracas.
fradlicorai» n. sp Mexique : Chimbo.
iBermlii Schaufcss, Tijds. Ent. XXX, p. 101. —
Raffray, Rev. d'Ent. 1893, p. 169, pi. n, f. 27. . . Colombie.
•«Iiopaca» SoHALFUss, Nunq. ot. II, p. 456 : Tijds.
Ent. XXX, pi. VII, f. 2 a-b. — Raffray, Rev.
d'Ent. 1893, p. 170, pi. U, f . 2 Colombie.
semiopacus C. Shacfuss, Cat. Psel. in Tijds. Ent. XXXI,
p. 10
p«actiilat«« Raffray, Ann. Soc. ent. Fr. 1890,
p. 303 : Rev. d'Ent. 1893, p. 171, pi. II, f. 13 Venezuela.
•enftipiinrtatns Schaufuss, Nunq. ot. p. 456. — Raf-
fray, Rev. (YEni. 1893, p. 171, pi. R, f. 16 Colombie.
pallidns Raffray, Rev. d'Ent. 1893, p. 172, pi. II,
f . 25 Colombie,
cawiweatriai Raffray, Ann. Soc. ent. Fr. 18iH),
p. 301 : Rev. d'Ent. 1893, p. 173, pi. II, f. 22 Venezuela.
A. IUkkraï. [WJ
Griiupe V.
lonitl|tennl« [Ukfiiw. tlov. d'Bnt. 1883, p. 24t; :
1893, p. 173, pi, U, t. 11 Cotoiiihie : tlogulu.
laeto» Baffhaï, Ann. Soc. enl.Fr. 1890, p. 30Î : I\ev.
d'Enl. 1893, p. 175, pi. Il, f. 7 VnfiHfln.
Groupe V!.
clat'ainN n. sp Antilles .- Creiimlti.
cocrulus Hakkiiay, Ann. Soc, ent, Fr, 1896, p. 128..
Brfiit oiffidiotial.
Inlermedlna Raffrav, Rev. d'Eut. 189:), p. 173,
pl. II. f. 20 Brétil : Blammiiu.
(•roavellel Raffray, loc. cil. p. ITD. . lirtsil.
Groupe VU.
ilonilnulim Ratpraï, Ioc. CÏI. p. 177, p]. U,
t. 6 liiètil ; tllamntau,
gracUis R.\ffrav, Ioc. cil. p. 177, pl. Il, (. 19. Brégil ; Blumenim.
brautiliennim Raftrat, loc. cft. p. 178 Brésil : Rlmnfumi.
quadrtttuw RAFFittT, Ioc. cii. p. 170, pl. II, I. 18. . .
V Brésil : Bliiiiifiiiiu .
blfoMBlata» Raffràt, Ioc. cit. p. 180, pi. n, [. il.
Brésil : Bhimenau.
inicpocephaln* Raffraï, loc. cit. p. 180. pi. H,
I. 12 Brésil : Blamenau.
•ubrectHs Raffray, Ioc. cit. p. 182, pl. 11, 1. 4. Brésil .- Blumenau.
slnnatns Raffraï, loc. cit. p. 181, pl. II, f. 5. Brésil : Blumenau.
micropIiHialuiii» Raffraï, loc. cit. p. 182, pl. II,
II. 8, 9 Brésil : Btumema.
Simonl REtTTEft [Gasola], Dculs. Enl. Zcils. XXVI,
1882, p. 151, pl. V, f. 1. - Raffraï, loc. cil.
p. 183 Brhil : S'-Paolo.
convextuscMlUM Raffraï, loc. cil. p. 184, pi. II,
f. U Brésil : Blaiiienaa.
Espace inconnue d'affinitËS douteuses.
pnncladm Sharp {DuHola], Biol. CcDtr. Am. Col. Il
[1), 1887, p. 43 Mexique : Acapulco.
(34) Gemtra et caUhfme iet Ptélofkidet. 517
Bspèces iBcemBvas de genre dootenx.
Sbabp [l>mcioià\ loc. cit. p. 44
CwaUmala : San Juan, Yera-Paz.
'UÈ ScHAUF. 'CanUM>j Niinq. ot. II, p. 338 . .
S^'Crenade.
etoagata Schauf. iGawèba)^ Nunq. ot. Il, p. 339 :
Tiids. Em. XXX, [0, VIL f. 3a-d
Amer, tnéi* : PoaifMf.
■ ■girelUe Schact. {Gamba). Nunq. ot U, p. 360 :
Tljds. Bat. XXX, pi. xm, f. Im
Amer, mer*' : Pampas.
42
BALEGA
Rkitte» Veiii. naturf. Ver. Brûnn, XX, p. 200. ~
Raffrat, ReT. d'EoL 1803, p. 187.
Rnrmi, Dents. Eut. Zeits, 1883, p. 43. —
Raffeat, Rev. cTEot. 1893, p. 188, pi. II, f. 38. . .
^ Aniiiiet : S^Tkomas.
iiaia d. sp Mexique.
t
PHAMISl'S
Arn (bod SourFcss), Aim. Soc. enu Pr. 1844, p. 04.
- Raffrat, Rer. d*Eal. 1800, pp. 86, 104 : 1893,
p. 138. — Reitter, Deais. Eut. Zdts. XXXn, 1888,
p. 235 (eiTor;.
AcK, Ann. Soc. ent. Fr. 1844, p. 93. C<^mbie.
Raffrat [Jubut], Rer. d*Ent. 1883, p. 247 :
I, pi. n, f. 2 : 1893, p. 189 Colombie : Bogota.
r^mÊÊÊÊimm d. sp Haute-Bolitie : Yuracaris.
3
STRATUS
ScHAUFTSé, Xuiiq. ot. n, pp. 246, 452. » Rqttcr,
Veiii. nalml Ver. Brûnn, XX, p. 194.— Raffrat,
ReT. d-Eot. 1890, p. 90 : 1893, p. 191.
t CaBltoderwi Monca., EL ent. 1853, p. 15, pi. L 6.
Soc ïïM. ?!•<, iMsm IfMl]. m
618 A. Raffiuv. (35)
iirfllDaa Schalt, N'unq. ol. Il, p. 432:Tijds. Ent.
XXIX, 1886, p. 27i. - Raf/ray,Rcv. d'Ent. 1890,
pi. U, [, 32 : 1893, p. 191... Mexique : Teapa. Xmrfll'-Orltvtfis.
'IvUlomm* MoTscH. {Canthodfitt»), Et- ent. iSoS, p. iS. Ptniam».
i
ENDYTOCERA
Sharp, Biol. Cwitr. Am. U (1), 1887, p. 46.
lewIilB SiLARr, loc. cit. p, 46, pi: I, r. 25.
Panama : Volcan dt CMriqui.
cognala Sharp, loc. cit. p. 46 Pannma ; Bubaga .
f
i' Tribu Eaplectinl.
Tableau des Genres
1, [24). Hanches inUTinédi aires plus ou mobs (cartéos, laU-
sonl voir entre elles les processus des méao-et mélasler-
i, (iS). Haoches postérieures écartées, jamais continues.
3. (4). Pas d'yeux. Antennes insérées sous un robord du
front; tète creusée, en dessous, de grandes fossettes pal-
paires Gen. Miras Saulcy.
4. (3). Des yeux. Insertion des antennes normale,
5. (14). Forme épaisse, courte, élargie. Tête beaucoup plus
étroite que le prothorax qui est plus ou moins transversai
et atténué en avant. Élytres longs. Marge de l'abdomen
large, mais peu marquée; abdomen convexe, court, très
obtus, ou même presque tronqué à l'extrémilé.
6. (13). Tempes nulles ou presque nulles. Métastcrnum bica-
caréné.
7. (8). Antennes do 10 articles
Gen. NeodeuteruB Schautuss.
8. (7). Antennes de U articles.
9. (tO). Massue sntennaire de 2 articles. Premier segment
dorsal très grand Gen. PhthartomicruB Scbauluss.
(36) Gênera et catalogue des Psélaphides, 519
10. (9). Massue antennaire de 3 articles. Premier segment dor-
sal égal ou subégal au suivant.
11. (12). Massue des antennes de dimension ordinaire. Pro-
thorax denté sur les côtés Gen. Machanlcns Schaufuss.
12. (11). Massue des antenne^ très grande, aussi longue que
la moitié de Tantenne. Prothorax mutique sur les côtés..
Gen. Intampns Reitter.
13. (6). Tempes .bien marquées, les yeux étant situés seule-
ment en arrière du milieu. Antennes sans massue distincte,
épaisses, à arUcles larges, transversaux. Métasternum
sans carènes Gen. Proterns Raffray.
14. (5). Forme allongée, aplatie (tout a fait euplecttforme).
Tête aussi large que le prothorax qui est cordiforme.
Qytrw eomts. Abdomen long. Métasternum sans carènes.
Eanehes postérieures très écartées. Gen. Psondoterns Raffray.
15. (2 et 16). Hanches postérieures subcontiguës. Marge de
Tabdomen peu large, mais élevée, très marquée. Abdomen
très déprimé, très atténué et acuminé à Textrémité. Tête
petite, avec un tubercule antennaire très accentué
Gen. Pyffoxyon Reitter.
16. (15). Hanches postérieures contiguês.
17. (18). Této atténuée en avant, mais n'ayant pas de véri-
table tubercule antennaire, pas plus large que le prothorax
qui est cordiforme. El y très courts. Antennes à massue de
t articles, le 10** étant aussi large que le dernier
Gen. Apothlnus Sharp.
18. (17). Tète avec un véritable tubercule antennaire plus ou
moins large. Élytres longs.
19. (20). Antennes à massue très grande, de 4 articles. Pros-
ternum non caréné Gen. Acotreba Reitter.
20. (19 et 23). Antennes à massue moyenne, de 3 articles.
Prostemum caréné.
21 . (22). Massue de 3 articles, très tranchée. Tète avec des
tempes très marquées ; yeux assez gros, situés vers le mi-
lieu de la tète Gen. Eaglypins Broun.
22. (21). Massue de 3 articles, peu tranchée. Tète sans tempes;
yeux très gros situés tout à fait en arrière
Gen. Paaaphantas Kiescnwctter.
5M A. IUffhaï. (37)
23. (20). Massue lorin<>e d'uD seularlicle,anlcDnesunpeuaây-
mélrïques, courtes, t'-palssRs, articles transversaux, 9 et i(t
un peu moins larges que les précédents
Geo. Placodlum Ëroun.
24. (1). Hanches intermédiain's conliguJ's, ne laissant pas voir
eatre elles les processus des méso- et métasicrnum qui se
trouvent réduits â des lames très minces cachées par les
hanches. Hanches postérieures contiguj's.
iS. (38). Tétc avec uu tubercule anteanaire.
i6. (31). Premier ardcle des antennes relolivement très long,
i7. (Î8). Tète transversale avec le tubercule Bnlennairc très
long, très étroit. Antennes continues à leur insertion, mas-
sue de 3 articles lien. Rhinoacepais Leconte.
28. (27) Tète triangulaire, tubercule anlennuire beaucoup
moins long, plus large; antennes légèrement distantes à
leur insertion.
29. (30). Corps très déprimé. Prothorax denté au milieu et
étranglé vers sa base. Deuxième segment venlnil plus
grand tpie tous les autres ensemble . .
Geu. AutoplectttB Itaffray .
30. (29). Corps assez convexe. Prothorax mutique sur les cô-
tés, régulièrement cordilorme. Deuxième segment ventral '
à peine plus grand que le suivant. . Gen. RanavaJa Raiïray.
31 . (26). Premier article des antennes égal au suivant, ou pas
beaucoup' plus grand.
32. (35). Premier segment dorsal beaucoup plus grand que le
suivant.
33. (34). Tubercule antennaire simplement bilobé; premier
articledes antennes plus gros que le 2°. Pas de fossette pal-
paire Gen. Horlus Cascy.
34. (33). Tubercule antennaire trilobé; 2° article des antennes
plus gros que le premier. Une fossette palpaire en avant
des yeux qui sont très petits Gen. Mirellus RafTray,
.3ii. (32). Premier segment dorsal égal au suivant. Tubercule
antennaire court, transversal, séparé du Iront par un sillon
transversal entier.
36. (37). Pas de sillons au proUiorax Gen. Apoterus RalTray.
(38) Gênera et catalogue des Psélaphides, SU
37. (36). Trois sillons longitudinaux et un transversal au pro-
thorax Gen. Aalaxns Raiïray.
38. (i5). Tête très variable, triangulaire et atténuée en avant
ou large et plus ou moins trapézoïdale, mais ne présentant
jamais de tubercule antennaire; premier article des an-
tennes de dimensions ordinaires.
39. (40). Dernier article des palpes pas plus grand que le pré- .
cèdent Gen. Basolnm Casey.
40. (39). Dernier article des palpes toujours beaucoup plus
grand que le précédent.
41. (92). Dernier article des antennes très gros, formant à lui
seul la massue.
42. (47). Hanches postérieures distantes.
43. (46). Premier segment dorsal beaucoup plus grand que
les suivants.
44. (45). Tétepetite, triangulaire, assez pointue. Antennes peu
éloignées à leur insertion, premier article plus court que
le 2« Gen. Aphiliops Reilter.
45. (44). Tète moins triangulaire, moins pointue en avant.
Antennes plus distantes à leur insertion, premier article
plus long que le 2* Gen. Sanlcyella Reitter.
46. (43). Premier segment dorsal égal ou subégal aux sui-
vants. Tête beaucoup plus grande, carrée, plus ou moins
aplatie. Forme convexe, cylindrique. Prothorax cordi-
forme, resserré un peu avant la base par un sillon trans-
versal sinué. Yeux situés en arrière du milieu
Gen. Dalmoplectus Raiïray.
47. (42). Hanches postérieures contigu<*s.
48. (49). Antennes de 10 articles Gen. Prophilns Raiïray.
49. (48). Antennes de li articles.
50. (69). Premier segment dorsal plus grand que les suivants.
51. (52). Prothorax avec une carène longitudinale médiane.
Arrière-corps large. Forme convexe, obèse, (un peu bryaxi-
forme) Naodalmns Raiïray.
52. (51). Prothorax ne présentant jamais de carène longitudi-
nale. Forme plus cylindrique, moins élargie.
B2Î A- Baffhav. .(Î9)
.■i3. (38). Épaules itenttea.
B4, (55). AnteDDPS assci grêles cl longiit's, dernier arliclo (or-
maDt SËiil la massue, mais ud pfu moios gros, 10" sîin-
plement moniliforme, transversal. Une slrie dorsale aux
élytres. Une fossette discoidale au prolhorax
Gen. BuplectodJna RalTray.
55. [94). Antennes plus courtes, dernier article très gros et
transversalement triangulaire. Pas de strie dorsale, celle-ci
remplacée par une lossotle un peu oblonguc.
ofi. (57), Colés du protliorax à rcboMs bien marqués, avec
une lossellc large, pubescente, de chaque côté, assez dis-
tante du bord Gen. Cupila Casey.
57. (66). Cdiésdu prolhoras sans rebord marqué, sillon trans-
versal ne se prolongeant pas eji dessous des flancs
Gen. Simplona Case)".
58. (o3) Épaules entières, non dentées.
39. (60). Abdomen lortement rétréci à ta base du premier ser-
ment dorsal qui est très grand. Prothorax et élylres sans
(ossetlcs, siUons, ni stries. Tête petite, Iriangulairt'
Gen. AphUia Reittcr.
60. (S9). Abdomen non ou insensiblement rétréci à h base.
61. (62). Protliorax ovale, sans sillon ni fossettes. Tète petite,
triangulaire Gen. ChaetorhopalnB RalTray.
62. (61). Proihorax ayant au moins un sillon transversal, avec
ou sans fossette latérale.
63. (66). Dixième article des antennes eu triangle transversal,
asymétrique.
64. (66). Tête petite, triangubire, pointue en avant. Antennes
peu distantes a leur insertion. Prothorax presque orbicu-
laire Gen. Ps«udotrliiiium RafTray.
65. (64). Tèlc grosse, plus ou moins tronquée en avant. An-
tennes bien distantes à leur insertion. Prolhorax plus long
que large, cordiforme Gen. Trimium Aube.
66. (63j. Dixième article des antennes simplement lenticu-
laire, symëliique.
67. (68). Télc transversalement convexe en arrière, assci
(40) Gênera et catalogue des Psélaphides 523
brusquement atténuée en avant des yeux, avec deux sil-
lons longitudinaux Gen. Trimiodina Raiïray.
68. (67). Tête plate, avec les rebords assez marqués, réguliè-
rement atténuée en avant, sans sillons, plus ou moins fo-
véoiée Gen. Trimiomelba Casey.
69. (50). Premier segment dorsal égal ou subégal au suivant.
70. (7i). Abdomen en dessous, de 5 segments apparents 9 et
de 6 segments apparents c5 : le 5' segment normal, qui
existe en réalité, est cacbé sous le 4« et c'est à peine si on
en aperçoit la trace sur les côtés.. • Gen. Limonlates RafTray.
71. (70). Abdomen composé toujours de 6 segments apparents,
dans les deux sexes : le plus souvent il y a 7 segments
chez les mâles.
72. (89). Prothorax ayant toujours un sillon transversal re-
liant les fossettes, quand il y en a.
73. (80). Épaules dentées.
74. (77). SiUon susépipleural des élytres très profond, marge
latérale des élytres dilatée et tranchante.
75. (76). Tête carrée. Prothorax très ovoïde. Marge latérale
des élytres très dilatée. Antennes grêles, 2« article plus
long, mais pas si gros que le premier. Abdomen acuminé-
en arrière Gen. AJoxomidus RafTray
76. (75). Tête transversale. Protborax cordiforme. Marge des
élytres bien moins dilatée, peu tranchante. Antennes
courtes, compactes, f^ article beaucoup plus gros que le
premier. Abdomen très acuminé en arrière
Gen. Calarus Raffray.
77. (74). Sillon susépipleural des élytres peu marqué, marge
des élytres nullement dilatée en tranchant.
Antennes épaisses, articles pénultièmes lenticulaires.
78. (79). Forme assez allongée. Épaules dentées, mais non
gibbeuses. Base des élytres simple Gen. Actium Casey.
79. (78). Antennes assez grêles, articles pénultièmes monili-
formes. Forme courte, épaisse, convexe. Épaules dentées
et gibbeuses. Base des élytres avec une carène transver-
sale Gen. Actionoma Raiïray.
80. (73). Épaules non dentées.
j^r
tSi A. Rakitlo-. (M)
81. (88). Tâte toujours plus ou moiiis grande et plus OU moins
tronquée en uvanl, avec des sillons cl des fossettes. Ély-
tro3 avec les épaules arrondies, non dcnties, mais bien
marquées.
Si. (87]> Côtùs du prolhoraK ayant un rebord bleu marqué,
presque caréné et, en dedans de ce rebord, une fossette
latérale dans laquelle aboulil le sillon transversal.
83. (84). TÛlo bien plus large que le prolhoras. Disj^me arti-
cle des antennes très (orlement triangulaire el asjmc-
irîque. Forme cylindrique Gen. Trimiopais Reiltcr.
M. (83). Tète su moins aussi longue, mais pas plus large que
le prolhorax. Dixième article des antennes simple, symé-
trique. Forme cylindrique.
8o. (86). Forme très allongée, aplatie. Télé sculptée en dessus.
Antennes à articles intermédiaires lùcbes, 2* plus étroit que
le premier. Prothorax à câti>s sinués et tubercules, auprès
de la losselte latérale Gen. Omotlmns o. grn.
86. (83). Forme plus courte, très convexe. Tête sans sculp-
ture supérieure. Prothoras sans sinucsilo prts de la (os-
sctto lati'rale. Antennes à articles intermédiaires très com-
pacts, f un peu fias gros que le premier
Gen. TrimiOsella Raffray.
87. (82). Côtés du prolhorax arrondis, sans rebord, sillon
transversal se prolongeant sur les flancs où il se termine .
par une tossette plus ou moins accentuée, située sur les
flancs et invisible eu dessus Gen. H«lbft Casey.
88. (81). Télé petite, triangulaire, acuminée en avant, sans
sillons ni fossettes. Élytres graduellement rélrécis vers b
base, épaules absolument nulles. Dixième article des an- ,
tonnes fortement en triangle transversal, asymétrique
Gen. Zibni Saulcy.
89. (72). Prothorax sans sillon transversal, fossettes libres.
Tête grande, plus largo que le prothorax.
ÎIO. (91). Forme allongée, cylindrique. Fossettes du prolliorax .
obsolètes, sulcilormes. Élylres allongés, avec deux fos-
settes basâtes Gen. Trimiomorptias Raffray.
91. (90). Forme courte, parallèle, aplatie. Fossettes latérales
du prolliorax très lorles. Éljtres carrés, avec trois fos-
(42} Cenem et catalogue des Psélaphides. 525
settes basales, épaules très marquées
Gen. Amudrocerus Raffrav.
92. (41). Dernier article des antennes moins gros, massue très
distinctement formée de plusieurs articles ou grossissant
insensiblement de la base au sommet.
93. (187}. Derniers segments dorsaux déclives, plus ou moins
arrondis ou obtus, jamais borizonlaux comme chez les
Stapbylinides.
94. (103). Premier segment dorsal plus grand que les sui-
vants.
95. (i02). Prothorax sans sillons longitudinaux.
96. (99). Tète petite, plus étroite que le prothorax et surtout
beaucoup plus courte que lui.
97. (98). Tète notablement plus étroite que le prothorax, ré-
gulièrement atténuée en avant. Antennes assez longues et
lâches. Prothorax allongé, cordiforme. Faciès de Trimium.
Gen. Trimioplectus Brendel.
98. (97). Tète brusquement atténuée devant les yeux; an-
tenues courtes compactes. Prothorax presque orbiculairo.
Faciès de Bibloplectut Gen. Philiopais RafTra) .
99. (96). Tète grande, aussi large et parfois aussi longue que
le protborax.
100. (101). Prothorax très cordiforme, arrondi sur les côtés.
Tète grosse, largo, mais un peu plus courte que le protho-
rax. Élytres courts, épaules très dentées. Forme épaisse,
convexe Gen. Prodalma Raiïray.
101 . (100). Prothorax plus long que brge, atténué en avant et
en arrière, un peu anguleux sur les côtés. Tète aussi longue '
et presque aussi large que le prothorax. Élytres assez
longs, épaules marquées , mais nuUement dentées. Forme
aplatie , allongée Gen. Stenoplectus Raflray .
102. (95). Prothorax avec un sillon longitudinal entier coupant
le sillon transversal à angle droit. Forme très aplatie, très
parallèle. Tète aussi brge que le prothorax, très transver-
sale. Prothorax assez long, atténué en avant et en arrière.
Élytres à peine plus longs que le prothorax
Gen. Adro|^ast«r Raiïray.
103. (01). Premier segment dorsal ùgal ou subégal au suivant
104. (Uf ). Deuxième scgmeot veotral plusgrand que les autres.
105. (109). Forme assez, épaisse, cylindrique. Pas de sillons lon-
gitudinaux au prothorax.
lOfi, (107). Télé transversale. Prolhorax ovoide. Élytres beau-
coup plus longs que le prothorax. Antennes couipacles,
courtes, dernier article très gros, if un peu plus gros que
le premier , tien. Periplectua Rallra),
107, (106 ei 108). Tëtc grande, Impéxoidale , plus longue que
large. Prolhorax cordilorme. Élylres à peine plus longs ijue
le prothorax. Antiinnes assez longues, grêles, Lîches, le
dernier article de grosseur normale, à peine aussi gros que
le premier, massue à peine visitjlement Iriarlîculée
Gen. Trimiodytos llallray.
108. (107). Tète assez petite, triangulaire. Antennes petites,
grêles, compactes, t' article un peu plus gros que le pre-
mier, massue fortement triarticulée , dernier article de
grosseur normale. Prolhorax légèrement cordilorme, pres-
que ovoide. Élytres â peine plus longs que le prothorax..
..... fien. Dlarrogua RaUmv.
109 (103 et 110). Forme allongée, cylindrique. Teie et prothorax
hexagonaux; pas de sillon sur la Idtc; un simple sillon
transversal au prothorax. Élytres sans stries ni fossettes.
Gen. Capaites RalTray.
110. (109). Forme aplatie. Trois sillons longitudinaux raccour-
cis au protliorax qui est lorlement cordilorme. Tête petite,
transversale, moins large que le prolhorax
Gen. Euplectina Baiïray.
111. (104). Deuxième segment ventral égal au suivant.
112. (113). Les quatre premiers segments dorsaux égaux.
Massue ant«nnaire de 5 articles Gen. Hethoriua n. gen.
113. (112 et 118). Troisième cl quatrième segments dorsaux
plus grands que les autres.
114. (113). Premier segment ventral très grand, aplati. Trois
fossettes basales et deux stries dorsales aux élylres. Pro-
stemum caréné (!cn. Oropodes Casev.
113. (114). Premier segment veulral petit, plus ou moins ca-
réné entre les hanches postérieures.
Vi) I
(44} Gênera et catalogue des Psêlaphides, 527
ii6. (117). Prolhorax oblong ou cordiforme, avec une fossette
discoïdale oblongue ou un sillon longitudinal plus ou moins
entier. Quatre fossettes basales aux élytres et une strie
dorsale raccourcie. Prostemum caréné
Gen. Buplectopsis RafTray.
117. (116). Prothorax carré, à angles arrondis ou orbiculaires,
avec ou sans fossette discoïdale. Trois fossettes basales aux
élytres, mais pas de strie dorsale. Prostemum non caréné.
Gen. Asymoplectus RafTray.
118. (113 et 143). Quatrième segment dorsal seul plus grand
que les autres.
119. (136). Un sillon transversal au prothorax.
120. (133). Prostemum non caréné.
121. (130). Pas de sillons longitudinaux au prothorax, mais
souvent une fossette discoïdale oblongue.
122. (123). Tête aussi grande que le prothorax, tronquée en
avant, à côtés obliques, tempes en angle aigu ù sommet
émoussé. Massue des antennes indistincte. Prothorax cor-
diforme, sillon transversal très sinué, un vestige de sillon
longitudinal médian, mais pas de fossette discoïdale, fos-
settes latérales grandes, un peu sulciformes. Strie dorsale
raccourcie, mais bien marquée Gen. Gabata RafTray.
123. (122 et 126). Tète grande, généralement plus large que le
prothorax, mais au moins toujours aussi large que lui,
carrée ou un peu transversale, peu ou pas rétrécie en
avant, aplatie, tempes très grandes, arrondies. Massue des
antennes peu marquée. Une fossette discoïdale au prothorax
qui est plus ou moins cordiforme, mais jamais étranglé à
la hauteur du sillon transversal qui lui-même ne fait jamais
complètement défaut. Élytres avec une strie dorsale va-
riable. Forme aplatie, plus ou moins large, à côtés paral-
lèles.
124. (125). Pas d'yeux. Élytres plus courts
Gon. Scotoplectus Reitter.
125. (124). Des yeux. Élytres plus longs... Gen. Buplectus Leach.
126. (123 et 127). Tête grande, pas plus large que le protho-
rax, allongée, rétrécie en avant, assez convexe, tempes
grandes, arrondies. Massue antennaire peu marquée. Pro-
(<qV
Iborax allongé cordilormc , sans étranglomcnl el sans fos-
sette discoïdalc. Quatre to 930 (tes basalcs aux ély très, strie
dorsale très courte el très obsolète. Forme assez allongée,
plus ou moins aplatie, moîDS parallèle. Gen. Tidamns RalTray.
127. (H6), Tèle bien plus pellle, plus étroite et plus courlc que
le prolliorax, toujours assez fortement alténuéc en avant.
avec les côtés obliques, jamais aplatie, Terlex plus nu
moins convexe transversalemeut, leiapos beaucoup plus
petites, formant un angle aigu à sommet arrondi. Strie
dorsale très variable, mais ne faisant jamais complëlemenl
di-[aul.
an. (129). Prolhorax eordilorme, sans étranglement, ayant tou-
jours une fossette discoidale. Massue des antennes triarli-
culée, tr^s tranchée, plus forte Gen. Theslftstes Gasey.
1Î9. (188;. Prothorax très cordiforme, asseï fortement étranglé
à la hauteur du sillon transversal, la fossette latérale étant
située sur le bord même des flancs, nulle trace de fossette
discoïdale. Massue des antennes moins tranchée
Oen. HeUcerla Raffray.
130. (121). Des sillons longitudinaux au prolliorax.
131. (132). Deux sillons btéraux fins au prothorax, mais bien
marqués, avec une petite fossette discoidale sur le pro-
thorax qui est transversal et en trapèze renversé. Tèie
petite, transversale. Une assez longue strie dorsale aux
élytres, line et bien marquée Gen. Sampia RalTray.
132. (131). Trois sillons larges et profonds au prothorax, le
médian un peu raccourci; prothorax cordilorme. Tétc
asset grande. Pas de strie dorsale aux élytres, mais la fos-
sette basale externe très grande Gen. Olastns Rafiray.
133. (130). Prostemum caréné.
134. (135), Tête grande, plus longue que large, mais plus
étroite que le prothorax, à peine rétrécie en avant, aplatie,
tempes peu arrondies. Prothorax cordiforme, un sillon lon-
gitudinal médian entier, de chaque côté deux fossettes,
dont l'une terminant le sillon transversal el l'autre basale,
entre les deux une dent obtuse. Quatre tosselles basales
aux élytres, pas de strie dorsale. Gen. Dlastlctulus nom. nov.
135. (134). Tête plus grande que le prothorax, atténuée en
(46) Cenera et catalogue des Psélaphides. 529
avant, tempes grandes, arrondies. Prothorax plus ou moins
cordiforme, sans fossette discoïdale, mais avec un vestige
de sillon sur le disque et un court sillon longitudinal
médian entre la base et le sillon transversal. Quatre fos-
settes basales aux ély très, pas de strie dorsale
Gen. Macroplectus Raffray.
i36. (ii9). Pas de sillon transversal au prothorax.
i37. (140). Prostemum non caréné.
i38. (i39). Un seul sillon médian au prothorax. Tête grande,
avec une large fovéole centrale émettant en arrière un
sillon et, sur le vertex, deux fossettes libres. Forme plus
ou moins linéaire Gen. Octomicrus Schaufuss.
139. (138). Pas de sillon médian au prothorax, mais seulement
trois fossettes basales libres. Gen. Acolonia Gasey.
140. (137). Prostemum caréné.
141. (142). Trois sillons longitudinaux plus ou moins entiers
au prothorax et pas de sillon transversal. Tête petite.
Deuxième article des antennes aussi long mais pas plus
gros que le premier Gen. Bibloporus Thomson.
142. (141). Pas de sillons longitudinaux au prothorax, mais un
sillon transversal angulé au milieu , reliant deux grandes
fossettes latérales. Tête assez grande, transversale.
Deuxième article des antennes plus gros que le premier. .
Gen. Biblomimus n. gen.
143. (118). Les quatre premiers segments dorsaux subégaux.
144. (154). Pas de strie dorsale aux élytres; fréquemment la
fossette externe est accentiforme, d'autres fois les deux
fossettes externes sont réunies dans une dépression com-
mune un peu allongée, mais qui ne peut être considérée
comme une strie.
145. (150). Segments ventraux 2, 3, 4 subégaux.
146. (147). Prothorax carré à angles arrondis, sans aucune trace
de fossette ni de sillon sur le disque. Forme asssez aplatie
et allongée Gen. Bibloplectus Reitter.
147. (146 et 148). Prothorax cordiforme, avec une trace de
sillon sur le disque. Forme aplatie plus large
Gen. Anoplectus Raiïray.
s» A. RAtfHAV. {47)
148, [147 rt i49). Prothorax très cordiforme, indistioclemcnt
dimtt! sur les cotés au milieu, et de là à la base, un peu
OchflDcré, udl' Fossetie discoidale sulciformc. Forme plus
épaisse Geu. Fteroplectns BalTr;ij .
lis. (148). Prothorax très fortement échancnî carrémeni et
resserré après lo milieu, une dent mousse au-dessus de
l'éuhancruro. Antennes compactée, petites, massue à peioe
npparenle , formée presque exclusivement du dernier 8^
licle, quoique les articles 9 et 10 soient visiblement plus
^os que les précédents Gen. Epithenatos RalTray.
130. (145). Segments ventraux 2 et 3 subé^^aux, 4 plus petit.
loi. (1S2). Prolborax à peu près carré, à angles arrondis, sans
aucune trac^ de lossette ni de sillon sur le disque. Forme
aplatie et parallèle Gen. Psendoplectus Reitler.
132. (151 f\ 153). Prothorax très cordilorme, sans trace de
sillon ni de fossette sur le disque. Forme très aplatie et pa-
rallèle Gen. Lloplectna RalTni) .
ISt. {152). Prolborax ovale ou un peu cordirormc. avec un
sillon lonf^ludinal raccDurci sur lo disque. Forme assez pa-
rallèle et légèrement aplatie G^'n, Protoplectus Halîray.
154. (144). Ëlytres ayant toufouis au moins une strie dorsale
(parfois plusieurs) raccourcie, large, difTuse ou longue,
nne et très nette
155. (177). Une atrte dorsale raccourcie avant le milieu, génc-
rrieOKilt largo et diffuse, peu profonde, parfois cependant
ssseï nette, mais courte.
156. (163). Tête transversale, plus étroite et beaucoup plus
courte que le prottiorax.
137. (160). Antennes grêles ou Unes, plus ou moins courtes
ou allongées. Pas de sillon latéral, mais une grande fos-
sette de chaque côté.
158. (159). l'n sillon médian raccourci au prothorax. Télé non
réirécie en avant, ù côtés parallèles. Antennes allongées,
grêles Gen. Plectusodes Baffray.
139. (158). Pas de sillon ni de fossette m/'diane au prothorax.
Tète très atténuée en avant, côtés très obliques. Antennes
lines, courtes Gen. Ramecia Case>.
(48) Gênera et catalogue des Psélaphides, 53i
160. (157). Antennes épaisses.
161. (162). Trois sillons longitudinaux au prothorax, latéraux
très marqués, médian très fin. Strie dorsale très courte,
très diffuse Gen. Dalma Sharp.
162. (161). Un seul siUoa longitudinal médian au prothorax.
Strie dorsale large, profonde, mais très nette, atteignant
le milieu Gen. Eutyphlus Leconte.
163. (156). Tète beaucoup plus grande, au moins aussi longue
que large, plus ou moins atténuée en avant, tantôt moins,
tantôt plus large que le prothorax.
164. (174). Tète avec les tubercules antennaires normaux.
165. (171). Tète atténuée en avant.
166. (167). Deux fossettes basales aux élytres. Tête bien plus
longue que large, presque aussi longue que le prothorax
qui est cordiforme et sans sillon longitudinal. Strie dorsale
assez fine, peu profonde Gen. Xenogyna Raiïray .
167. (166 et 170). Trois fossettes basales aux élytres, strie dor-
sale profonde, bien nette, ayant pour base une fossette uni-
que, assez longue, épaules effacées mutiques, pas de sil-
lon susépipleural. Prothorax cordiforme, assez allongé ou
presque ovale.
168. (169). Front tronqué carrément en dessus de Tépistome,
vertex tranversal, tète brusquement rétrécie en avant des
yeux, deux sillons céphaliques convergents en avant. . . .
Gen. Microplectas RafTray.
169. (168). Front non tronqué, mais très déclive, pas de sillons
céphaliques, mais une excavation entre le vertex et le front.
Gen. Bpiplectus RafTray.
170. (167). Quatre fossettes à la base des élytres, strie dorsale
très courte, diffuse, presr|ue géminée, ayant pour base
deux fossettes, épaules carrées, dentées, avec un sillon
susépipleural. Prothorax brièvement cordiforme
Gen. Pteracmes Raiïray ,
171. (165). Tête à peine ou nullement atténuée en avant.
172. (173). Un très fort sillon longitudinal au prothorax. Tête
plus étroite que le prothorax.. Gen. Plectomorphas Raiïra>
173. (172). Pas de sillon longitudinal médian au prothorax.
533 A. Raffuat.
Tête au moins aussi large que le prolhorax
Gen. SagolonuB Raftray,
174. [164). Télé prolongée en avant des yeux, aveu tes tuber-
cules anlennaires Ir&s développés.
17.!. (176). Antennes avec le premier arUcIe aussi long que les
trois suivants réunis, assez rapprochées h la base
Gen. Dalmisna Sliarp.
17€. [17S). Antennes avec le premier article carré, à peine aussi
Isng que le 3r, très distantes à leur base; ie froul est lar-
gement concave entre les tubercules antennaires
Gen. BrouDl«lla nom. nov.
177. (153 (ît 18S). Une Strie dorsale très nette el très longue,
atteignant le plus sauvent l'extrémitë des élytres.
178. [179). Ni sillon longitudinal ni lossette sur le disque du
prothorai, ce dernier très cordilorme. Tëto transversale.
Antennes courtes, dernier article au moins aussi long que
les quatre précédents réunis. Deux fossettes basales aux
élytres, strie dorsale atteignant au moins les 3/4 de la lon-
gueur Gen. Tomoplectns Raffray.
179. (178 et 180). Pas de silloB longitudinal, mais une fossette
discoïdale au prothorax qui est un peu cordilorme, mais
plus atténué en avant qu'en arrière. Tête transversale. An-
tennes compactes, dernier article plus long que les deux
précédents réunis. Trois fossettes basales aux élytres,
strie dorsale atteignant au moins le milieu des élytres. . .
Gen, Amlnoaimns Rallray.
180. (179). Trois sillons longitudinaux bien marqués au pro-
thorax.
181. (184). Bords latéraux du prothorax très légèrement ou
même nullement slnués à la hauteur du sillon transversal.
Tête transversale ou pas plus longue que large. Quatre
losseltesàla base des élytres, sirie dorsale le plus souvent
presque entière.
18i. (183). Proslemum caréné Gen. Enploctops Reitler.
183. (182). Prosiernum non caréné... Gen. ParaplectuaRalTray.
18*. (181). Bords latéraux du prolhorax largement et profondd-
ment sinués et entaillés à taliauteur du sillon transversal.
Tête notablement plus longue que large. Deux fossettes à la
(50) Cenfm et catalogue des Psélaphides. 2^3
base des êlytres, strie dorsale dépassant le milieu
Gen. Deroplectas Raiïray .
185. (i77 et 186). Deux stries dorsales très nettes , fines, rap-
prochées Tune de l'autre et semblant géminées. Tète mé-
diocre, atténuée en avant. Prothorax presque ovale
Gen. Trychioplectus Raffray.
186. (185). Deux stries dorsales larges, confuses, éloignées
Tune de Tautre, avec la trace d'une troisième strie externe,
les intervalles assez convexes. Prothorax cordiforme assez
large. Tète grande, à peine atténuée en avant
Gen. Zelandius Raiïray.
187. (93). Derniers segments dorsaux et ventraux horizontaux,
acuminés comme chez les Staphilinides
^ Gen. Bleusomatus Raiïrav.
Tableaux et Descriptions
Tableau du genre Trimium
A 2. Deux strioles plus ou moins écartées ou rappro-
chées à la base du premier segment dorsal.
B i. Strioles de la base du premier segment dorsal éloi-
gnées Tune de Tautre, renfermant 1/3 ou 14 de
la largeur.
C 2. Espace compris entre les deux strioles du pre-
mier segment dorsal non creusé en fossette,
parfois simplement un |)eu déprimé tout à fait à
la base.
I) i. Les trois fossettes du prothorax très grandes, la
médiane s<''parée des latérales seulement par une
petite carène longitudinale Groupe I.
I) 1. Les trois fossettes du prothorax normales, ivliées
par un sillon transversal Groupe II.
C 1. Espace entre les deux strioles du premier segment
dorsal plus ou moins creusé en fossette Groupe III.
B i. Strioles du premier segment dorsal très rapprochées
Tune de l'autre, l'espace compris entre elles ni
impressionné ni fovéolé Groupe IV.
A 1. Strioles basâtes du premier segment dorsal absitlu-
ment invisibles (iroupe V.
Ann. Soc. Ent. Fr., Ltxii [1903]. 3C
su A. Raffkaï. (Slj
Trlmlnm lonslvenlre n. sp. — Tettaeeum. Capal tniujaum,
iinliorfum iillnniiilum, fivnlr rugoto-puncliila, iiilfr iteulo* forni
ilnnlia» ri sulcu jmTuMkn, oreipilr «ifiliii lireviMime impreim. An-
Uiinae brree», arliculU S primo omjurr, i/uiutivlo, tet/iirnlilitu nm-
piictit. Irriter Irantvfriit, T-iU gradalim latUiutinf rrencentibu» ri
rwi0i> ne rnagi» trauwemig, tO ieviifr atywrlrko H intiu crassiort.
It brrrilfr eonko. ProlhortiT eordalus, mpiti latiludine vLr afgualit,
lalrrilim rntutuliilut, foveii tribut mrnialibttt quorum mnlia lecitrr
iukiformi, mim trnntefno janetit. Elyliii pivitioi-aci* ft luar Uttilu-
ilini longitudine tir ai^iialiii, bâti miviu altânualit, iiitrrihuK roluii-
ilata, Aunwru nutiitit. Abitomen flytri» fere Iripln limgiu*, ifymmtti
primo Horiali ffqwnlr rix iHmiiHo nuyorr, striiili* banalibui hrfri»ti-
mit, trrliam partnn iUkI inrluiirnUbit*. inttr etu diico bawl (gvfata.
Meloiterawn fCmtf.Tum. Sfunu-iito milnili tali- et oriiliter impinso. —
\^g. 1,30-1.40 miU.
TrfliiscBUCUsir : M'' Tijljili.
Cette ospèce si- rapproclu- de T. expunduia Iteitt,, par Iwaiicotip ili-
puiiiU; mais les antenti^s sont plus épaitisea avec ]ps derniers articles
plus transversaux, les élytres sont plus courts, tandis quo l'abdomeu
est Iri'S grand, convexe, un peu arrondi sur li-s cott'S et trt-s li'giTe-
itii'iii n'iPiM:! à la base et atlénui^ à IVxtrt-initi'.
Tableau du genre Actinm
A ;!. Deux striolcs à la base des premiers segments
dorsaux ; trois lossctles à la base des élytres. . . Groupe I.
A 2. Deux strioles à la base du premier segment dorsal
seulement.
B i. Trois fossettes à la base des élj 1res Groupe n.
B 1. Deux fossettes basales aux élyiri's Groupe III.
A 1. Pas de strioles à b base des segments dorsaux. . . Groupe I\'.
Oniotimus n. gen.
Hhiiiiitlas, mixl'planalas. QipuI anticr allenuiilam, prothoracr aa-
guxliim, l'ititii'lini' tua hiiiyiuf, pr'ifunile scalpluraluiii. l'nlpi maxtlla-
rei itiiiiali, iirlinilo -3 tjliibuhs», 4 UrerUfr orul'i. Aiiti-iimie sal ftoH-
H'itif, fliirit iiiiiiirlîriiliita, arlieuliti i primo non majore, neqaeniibui
moniliformil'H*, imriiiii coiiipnclix, 10 leriter Iniiiirersn, Il mediocri,
oraln. Vrolborn-r ctirilatm, foreis tiilfratibm "upni liiteni ri iiifux
nilis, Idirre jiiila c(i.i siiiuiito et luberculalu. sulro Iriiiisrerfo iniijutalo.
(5«)
Gênera et catalogue des Psélaphides.
53^
Elytra elongata, hutneris notatis sed non den-
tatis, suko epipleurali déficiente. Atfdomen elytris
non longius sed teviter angustim, segmentis dor-
salibus sulmequalibus, 1 basi impresso, ventrali-
bus 1 brevissitno, 2, 3 inter se aequalibus, majo-
ribus, i minore, 5 dimiflio minore, 6 magno,7 snt
magno, triangutari, leriter transverso. Proster-
num haud carinatum. — Fig. 3.
Ce genre que j'avais confondu avec Trimio-
dijtes, est en réalilé plus voisin de Melba et appar-
tient à ce groupe dans lequel la massue des
antennes n'est formée que par le dernier article.
La figure ci dessus représente la seule espèce du
genre, Omotimus sulcifrons RafTray.
Tableau du genre Melba
f
T
Fig. 3.
A 2. Antennes plus courtes, plus épaisses, articles 3-8
transversaux, 9 et 10 lenticulaires, 10 asymé-
trique Groupe I.
A 1. Antennes plus longues, plus grêles, articles 9 et 10
seuls transversaux, symétriques.
B i. Tète rétrécie en avant des yeux, dans les deux sexes.
C 2. Fronl non prolongé en avant au-dessus de Tépi-
stome, plus ou moins tronqué en avant Groupe II.
C 1. Front prolongé au-dessus de Tépistome plus forte-
ment d, moins fortement 9 Groupe III.
B 1. Tête carrée, souvent dilatée et môme auriculée en
avant chez les mâles Groupe IV.
Melba iri^MadensIs n. sp. — Brevîter oblonga, snt crassa,
convejra, rufescens, antennis peftibusque testaceis, subtitissime pubescens.
Caput latitudine sua longius, antice atttnuatum, lateribus obliquis,
supra antennas binodosum, in front is medio deplanatum, foreis duabus
oblongis inter ocuhs anterius sitis et magis inter se quam ab oculis
distantibus, temporihus rotundatiSy occipite valde sulcato. Oculi mé-
diocres. Antennae brèves, graciles, articulis 2 magno, subquadrato,
nequentibus minutis, inonilifonnibus, compartis, 9, 10 transversis.
Il m^diocri, ovato, acuminato. Prothorax capite latior^ lateribus
valde rotundatus et suko transverso leviter sinuatus, isto sulco angu-
lato, valida. Klijtra magna, lateribus votundata, tiumeris notatis.
SX A. llAKVHAÏ. (Ml
fovfis battilibiu ilutibw nifiynù, ejlcriio mlrifiirtui. AMomen elylrl»
poulo brei:iiii, poiticf obtasttni. Metoite muni lieplanatam. Pedn erasBi.
<S Sfgiiifntvi venlralibtts S-S calde decrweiitlbus, 6 magn», liimi-
peritm ter^iter impresio, 7 toto operealato, irt-fgHlarUfr tranmrrrim
rhomboidali; femoribuii crassioiibut. inltrmfdiit tupra tumidU, infra
Imiter nttuatU, libm intfnnediis apice ititus ubtute et brrvH»' cnlca-
ralU. — Long. 0,aO-l raiU.
Antilles : Grenada.
Celle espèce est très voisinu de il. sulcatuh Casçy, mais olle est
plus cuurli' et plus urrondie sur les côtés : le dernier article des anleu-
noB est plus court, plus ovoïde, tes cuisses intennédisircs, chez le
mille, sont moins n-nflécs ; elle ressemble davantage encore h M. d^n-
lipea rjiii est décrllc ci-apW.'S, mois les antennes sont plus grf'k's cl
les tiliias iDlermédûiires ne soni pas dentés au milieu.
Hellia. donllpei) n. sp. — Ubluugo, fat cittuu, ainiyj^it, iitfts-
r.mi, iinlennix pedibuxque piiltidiorilm», mblilistiim jnthrfCfm. Caput
iublrùmgKlitrf, tnnpuribun vnide rututtdatù, ticripitf stilaito, foceU
daabui àitff se magii ^unrn nb nculi* diiitmlibtu, suki* profundû,
leviter oMi^uit, antice angiUatit, ttlriniitte rupm antfnnai nodoÊum.
IMiUi }aagni. .intnnaf captif longiom, arliculî» I quadmlo, 9 innjui-i;
obovalo, (éviter tumitlo, 3-9 moniliformibm, 10 tranttferso. If ovato.
Prathomx capite pauh Inltoi; conlatas, laleribut rallie rotundatut et
postke perpm-um sinuatas, xulco tràniitrto ralido, aiigulato Elytra
magna, Inleribus leciter rotundata, humeris notatit, fovei» duabiu
magnis, tulco dortati mullo ant<' médium abbreriato. Abdotiten elglrif
paulo breviat, poitice rolundatum. Metastemum sulcatum. Segmentis
rentralibus ?, 3, 4 aegualibus, -ï medio fere incoHipicuo, G magno,
bâti tramverslm impre/to, 7 toto opereulalo, transrersim irregulariter
ntbomto. Pedvm aaticorum femoribui crassi», ttbiis apice incrasgatii,
tntermedioram femoribus iumidi$, extas rotuiidatis, intui leciter si-
ituati», libiii inttu medio dente valida sublriangutari armatis, potti-
rorum femoribits parum crassis, tibiis p<irain incrasfatis (S. — Loug.
1,10 mill.
Amérique septentrionale : Pensylvanie, S'-Vincenl.
Celle espèce est très voisine de .V. sulcatuln Case\ , mais elle est plus
convexe, plus épaisse, les tibias intermédiaires sont armés d'une dent
un peu en bamci^on, tandis que dans .V. xutcatula ils sont simplement
un peu dilatés et comprimés.
(S4)
Gênera et catalogue des Psélaphides,
537
Fig. 8.
MelUa 4«adriroveata n. sp. — Oblonga, ovata, conrexa, i^fa,
nitida, viœ perspicue pubescens. Caput validum, antice attenuatum,
lateribus obliquis, fvonte tmncatum , occipite
medio leviter conrexo, postice sinuato, foveis qua-
tuor ralidis et inter se aequalibus, multo magis
in ter se quam a latere distantibus. Àntennarum
articulis 2 primo majore, ovaio, sequentibus
monitiformibus y leviter iransversis, 10 lenticu-
lari, symetrico. il magno, ovato. Prothorax
capite paulo latior, ralde cordntus, latitudine sua
perparum longior, lateribus ante médium valde
rotundatuSy foveis lateralibus validis, sulco trans-
t^rso sat profundo, medio angulato, haud am-
pliato. Elytra subquadrata, lateribus peiyarum
rotundata , hun^eris obtuse nointis, basi foveis
duabus magnis et profundis , angulis extemis
posticis leviter truncatis. Abdomen elytris longius,
Pedes sat graciles. Metaste9*num convexum ç. — I^ng. i mill. —
FiR.8.
Antilles : S^-Thomas.
Celte espèce diffère de toutes les autres par les 4 fossettes très mar-
quées de la tête et Tabsence de tout sillon.
Metliorlas n. gen.
Mediocriter elongatus, subparallelus. Caput minutum, antice atte-
nuatum , lateribus obliquis. Oculi magni, pane
médium siti. Palporum articula ultimo ovato.
Àntennae crassae, articulis /, 2 magnis, 3-6
minutis, 7' îî dimidiam partem àntennae ae-
quantibus et clavam quinque-articulatam for-
mantibus. Prothorax transversuSy capite multo
latior, foveis tribus glatidulosis , sulco trans-
verso junctis, e.r ternis supra la tus et intus
sitis. Elytra magna, basi haud attenuata, hu-
meris subdentatis, sulco susepi pleural i conspi-
cuo, foveis tribus basalibus quaruni e.rterna
sulriformi, stria dorsali attamen déficiente,
Segmentis dorsalibus aequalibus, ventralibus
I minuta, inter coxas carinato, 9, 3 aequalibus,
i minore, .1 minutissimo, G magno, septimum ovalem et operculatum
Fig. 4.
A. llAFKilAl
lia)
iimplivlmlt. 'farii fraui, limes, ariieiili» l ronim, -i rgti
lidrr; wnyuf iiiJiM magtio. — Fig. 4.
J'avais ran^o à h<n parmi les Pniplrrlus Vespkve uiiiqtio qui renUr^
dans ce goure tr^s caraclt-risé par ia massue dr ses anlPimea aussi
longue que ta looitii^ do l'antenne et composée de cinq articles.
(lelle espèce, Mrlhoriia Mruhr H.ilTr. [suit l'rripIrrlHx), iist repn--
senlêe ici.
AMymoulecta» naBellaMM n. sp. — SiibpafalMui , minut
••Ifingatut, Irciter conveicus, bruimfut nel piem-brumuus, eliftrontm
ilitco iiiixieeHte, iintennis pniibuaiiaf Inliteeû. Capul pi-othorace angtit-
liut, latituiline a/^i/ailongum, nnliee nitmuatum , lateriba* oblii/uit ,
m linnt média oeulantm fmrit duabwi luiiximi*, tulrùi ihtohu» jiitriil-
Mù cum tubv fnmtaU Irannersii juwtii, [rnnlf utriw/ue >upra tin-
Unna» Iniify ruxlitsa. AnltnvM riUidni', clam btTie notata. iirlkulu
:t-8 momlifurmilm», 9, 10 majoribiu, rix traïutfriis. Il niMiocri,
ovato, itcwainato. Prolhoroj-capUe rir longior, latiludine aeqailottgtu.
latfribM «ubrolutifJritu» , potliff Initer angastior, foeeH liiUraliba»
magui», mico tramvfrto vatido, parum »inualo, pottertux nu^io pro-
longnln, foita diteoiduli ilffkitnlt. El'itra Uni lummoilii latihtilinr fini
longiora, Intfrihut ntbifcta.
d Srgmentif donalibui -ï prafCfdente dupla
longiore, f Urtiutu vix arquante, cmU-al^ut 4
Irantrertim el mxuaiim profttndimme taleata
et nigrthmacuJato , .', jnedio angustùiituo, vix
impretso, minute bitubfrculato, 6 mtdia vir
eonxpicuo, utrinque fiageHam apicem atlivgen-
tem et septimum legentem emittente, iitit fla-
geilit mgmetrieit, dextra longiore et mbrecto,
(id sinisti-am brrriore et biai angulato, 7 magno
ogirali, longitHâitiiilitrr ran'nnto. — Fig. 5. —
Umg. i.ll5-l,l.'> iiiill.
Le Cap : Slellenl)oscli .
Celle espi'ce se distingue de toules les aiiires par lu petitesse de la
léle, el par l'armalure abdumlnalc chez le c. pl'is conipliquéfl encore
que dans les autres espèces : le 4'' segment veiilral porte un très pro
fond sillon semi-circulaire, le S- est très étroit au milieu, proéminent
sur les côtés, le tî" est à peine visible au milieu, développé asymétri-
quement sur tes crtiés qui émettent chacun lui apjiendice flagelliforme
Fig. G.
(.VO) (Mènera et catiUogue des Psêlaphides. 539
aussi long que le 7"^ segment, celui de gauche étant plus court, plus
coudé à la base, celui de droite plus long et plus droit.
Tableau du genre Euplectus
A i. Corps allongé, mais non linéaire ; massue des an-
tennes toujours nettement triarticulée; sillon trans-
versal reliant les trois fossettes protboraciques tou-
jours bien marqué.
B 3. Premier et deuxième segments dorsaux sans strio-
les basales.
C 2. Prothorax sans sinuosité et sans tubercule sur les
côtés à la hauteur de la fossette médiane (subg.
Plectophloeus Reitt.) Groupe I.
G 1. Prolhorax a\ec une sinuosité et un tubercule sur
le côté, à la fossette latérale Groupe 11.
B 2. Premier segment dorsal seul avec une impression
basale (iroupe 111.
B 1. Les deux premiers segments dorsaux avec deux
strioles à leur base.
O 2. Côtés du prothorax sans sinuosité ni tubercule sur
le côté, à la hauteur de b fossette latérale.
1) 2. Tôte avec deux fossettes sur le vertex, sillons cé-
phaliques variables, généralement obsolètes, sou-
vent une grande fossette frontale; dernier article
des antennes ovoïde, plus ou moins acuminé.
Espèces palèarctlques.
E 2. Strioles dorsales des deux premiers segments dor-
saux longues, dépassant le milieu Groupe IV.
K 1. Strioles dorsales des deux premiers segments dor-
saux très Courtes Groupe V.
Espèces américaines.
F 3. Tôle large, plate, généralement plus large que le
prothorax, un peu ou pas atténuée en avant; d(T-
nier article des antennes assez court, ovale Groupe VI.
F 2. Tête avec deux sillons parallèles réunis en avant
â un sillon transversal. Espèce inconnue, prolmbh'-
ment très voisine du groupe précédent.
(f;. siynifer Reitt.) (;roupe VII,
F i. Tête un peu moins large, très légèrement atténuée
1
(«71 I
MO A. IUffhaï. (37}
en avant, deux n'es forts sUioos subparallëles rùu-
nis ù un sillon transversal, mîUeii du vertex ot cd-
lés de la téti' un peu conTcxes; deniier article des
antennes plus long, nu pou cylindrique, obtus au
sommet {l>ynioplfcttt» Css,) Groupe VIII.
D I. Tête avec deui: torts sillons obliques ri^unis angu-
leusemenl en avant, dernier article des antennes
asst'Z gros, ovoïde Groupe IX.
C 1. Côtés du prolhorax IrÈâ légèrement sintiés avec tin
tuborcule plus ou moins marqui.' à la hauteur de la
la>>setle latérale.
D' î. Sinuosité et tubercule du côté du prothorax tr^s
peu marquifs; lùte portant, tout à fait en avant, un
sillon transversal entier allant d'un bfird à l'outre.. Groupe X.
D' I . Sinuosité et liibercnlc du prolhoraK très marqués ;
lét« sans sillon transversal entier sur le Iront liroupe XI.
A I. Corps très étroit, lini^airo; massue des antennes à
peine triarticuléo, arUcles 9 et III Irts transversaux,
11 brusquement tr^s gros; sillon tran versai du pro-
thorax très superficiel Groupe XII.
Enplectn* Kcbmlttl n. sp. — Eiovgntui, pai-alMus, deplanatut.
Mus rufm, hreriler pubescens, eum settt aliquot longioribus. Caput
lateribus subragose punctalum, magnum. Imiter li^ansvenum, anticr
peiparum atlenualum, temporifnu rolundatis, occipHf posticf bmiter
tutcatum, in fivnte sulco trartsveno mirgro, medio angulalo, in rw-
tice fovm duabus inter se et ab oculis aeqaaliter distantibus, tnicis
duobttt rrctit cum mlco transcerso junctis. Antennae irudiocres, arti-
culis I cyliiuliico, 2 ovato, 3-7 moniliformibiis, 8 paulo minore el
tabtrantveno, 9, topauio majoribus/subtransmm. Il oblongo-ovalo,
basi truncttto, npice obitao. Protborax capUi latitwlîne aeqaaUi et ta-
tiludiiie iwi aeguilongus, mbhexagonui, aittice plus alteiiuatus, foveis
Intemlibus iiieiiia piialo majoïibus, suie» Iransrerso ohsoirlo, sulco dis-
roidali tfitui , antice abbrn-iato. Elgirn i/uadralo-elongnta , liiteribus
subrirUi et parallelii, foreis duabus ftwciim extern» iiuigna. atrin dor-
inti ohsoleiii, asquf ad vtetlium perspicmi. Abdomen elytris paulo Ion-
gins, lulrribus leviler ohliquis, in segmeiitis duabus piimis dorsalibus
strivlit duabus divergeulibus, tertiam pnrtem ditei includeatibus. Me-
taslenuiiu conrexuiii. l'edes brèves, femorihus aiims, libiis leritei- nd
apifem mci-assatis.
(3 Femoribus otnnibm, praesertiin intermediis, mullo rrnssioribus.
(58) Gmera et caialofue des Psêîaphides. 541
tibiis intermediis apice valde sed obsolète ralcaratis, trochanterihus pos-
ticis carinatis. Segmentis ventralibus 6 arcuatim' obsolète impresso,
7 tran^rerso, oblique carinato. — Long. 1,60-1,70 mill.
Amérique septentrionale : Pensylvanie.
Celte espèce est voisine de JE. elongatus Brendel, mais le prothorax
est très différent et les cuisses sont beaucoup plus renflées.
Je me fais un plaisir de dédier cette espèce au Rév. Jérôme Schmilt
(|ui Fa découverte et à qui j'en dois la communication.
Evplectas Infossus n. sp. — Subehngatus, sat convexus, t^fo-
testaceuê, breviter sed subhirsute pubescens. Caput laeve, in marginibtis
attamen irregulariter et subrugose, parce punctatum, subquadratum ,
anticevix attenuatum, temporibus brenbus et obliquis, occipite conve.ro
simplire, in vertice, pane médium, foceis duabus in ter se magis quam
nb oculis distantibus, sulcis duobus subrectis et antice angulatim junc-
tis. Atitennae sat elongatae, articulis 1 quadrato, 2 angustiore sed
longiore, subcylindrico, 3-9 moniliformibus , latitudine perparum
crescentibus, 10 duplo latiorej transverso, Il oblongo-subovato , l)asi
truncato, apice obtuso et leviter turbinato. Prothorax capite et longi-
tudine sua paulo latior, convexus, rotundato-cordatus, foveis tribut
quarum lateralibus rotundatis, medi^i minuta, punctiformi, sulco trans
verso, medio ampliato et profundo, lateribus obsoleto et inter foveas
vir perspicuo, fovea discoidali minuta sed profunda, leviter oblongn,
basi ipsa plurifoveolata. Ehjtra latitudine sua longiora^ parum convexa,
lateribus leviter rotundata, humeris notatis, basi foveis tribus quarum
externa majore, sulco dorsal i lato, paulo an te médium attenuato. Ab-
domen ehjtris paulo longius, lateribus parallelum, postice obtusum ;
xegmentis duobus primis basi, inter striolas- vix perspicuas et tertiam
partent disri includentes, impressis. Metaster-
num obsolète sulcatum. Segmentis ventralilnts
i parte média postica deflexa et excarat a,
medio lobo quadrato et utiinque dentihus
obtusis quarum internis fasciculatis, .V mar-
gine super iore valde trisinuata, (i leviter
transrersim impresso, 7 transversim rliom- ^'*g- 6-
hoidati et medio carinato. Pedes médiocres
/Htrum incrassati, tibiis posticis perparum sinuatis q. - Long.
1,40 mill. — Fig. (î.
Amérique septentrionale : Pensylvanie.
La moitié postérieure du 4* segment ventral est défléchie et creusée :
,J^
su A. RAFKBAi. :Sïf
uu milieu il y u un lobe cam- qui vient s'appliquer l'vaclemenl dans
l'i^chancmre médicuie du 3* i-l, de chaque côté, deux donts obtuses,
dont l'interue est fasciculée et qui correspondent à la sinuosité dépri-
uhV du S' segmenl.
Cette espèce est évidcmuieni trf s voisine de t. lextialu Cas(^ , que je
ne connais pas irnlheureu sèment, mai!), daprea la description, elle eu
dilTËre cerbinement par l'armature des segmeuft >cnlrau\ chei le
mâle.
M. Casey a lail erreur en comptant les segnirnls vontnuv ceux qu'il
indique comme étant les 3", 4', .)' et fi- '^egmenUi centraux sont en
réaliti' les 4', n', &■ et 7'.
Enpleclus {Pycnoplecttti) ejLigutân n sp — blongatu» mtijni-
viilMuK, parum come-ru», i-uftu , byeruttmf ml dfnxf fl mblmU pu-
lietcfm. CaptU magnum, hititudiue suu fe-ie longiut, uulioigum attf-
matiiiii, latfiilmt ohtiqtium, tempoithus obUquis, ku/i(^ antfnniU
nbtolek nodotam, oecipitr Iransvertn, pùther obsuMe imprfitu, foeeit
Uaahut tiitu/nit intrr te ri ab dcuIù arquiilittr tlhtaiitibus, sain para-
bolico, lalfrihu» rrclo, mtkf qvndnito-tratiwfno. Antrnnat breen,
artiailu I, ? i/wulratù, majoribut, S-S minutis, tHoniliformibtu , !>•
10 mulln majoribut, tiuu-'tnf tranivenii, tl mfdiorri, ovnto. Prothoriu-
rniiUi Milmrqnalix, antief ri po»tUe mboequaliln- altfiiitiifus, Inleribw
i-oluitdatiu, fofm magnit, lateralibut rolundalU, mtdia trattserna,
iliscoidali oblonga, talco tramverso valido. Elytra latitudine ttia multo
loiigiora, lateribui subpaiallela, mleo domali brevi. Sfgmentts donali-
Imi 1 basiptvfitnde impresso, ciliato, ista imprestione tertiam partem
diici baud incladmle, 1 obsolète timililer impmso. MHoilernum pro-
fonde sulcatum. Segmentii renli-alibui ximpUeibu», 6 ntagno, profonde
rmarginato, 7 iri-egulariler et bm'ittr omto, vix prrspicue carinalo.
Pedn médiocres ^ ffiiwribus intermfdiû paulo magis ùicrastatù c5- —
Long. 1 mill.
Antilles ; Saint- Vincent.
Celte espèce se distingue de E. Uiiellut Casey, |>ar sa li^le plus grande
et surtout plus longue et par la massue des antennes, le plus grand
(liumèlre du 11' article étant à peine égal à celui du 10*.
EHplcclHH lllepMiis n. sp. — Elongatiis, piiralMits, subdepla-
ii'iltis,i-ubni-riut(iueu>. antennh pedibumiue rup.t , iiiirrissime ptibrscens.
Ciiput magnum, qutiifratum , iinguli* omttibnn rotuiidnlis. otvipilf sûl-
mlo,in fmiite talco Iransvi-rso hitfgni.iiilrrocHlns medio foins duabus
Mer se H ab oculn itrifUnliUr distaxtibus, suiro iHirnboliro intlerius
(60) (,enera et catalogue des Psêlaphides, 543
cum sulco frontali traiisversojuncto. OcuU médiocres, ÀHtennae crassae,
articuHs i subcylindrico, 2 quadrato, minore, 3-8 paulo minoribus, mo-
niiiformibus et perparum tramcersis, 9, 10 paulo majoribus, fere duplo
latioribus, transversis, leviter crescentibwf, il basi tt^ncato, ovatOy
apice obtuso. Prothorax capite paulo latior, coMatus, lattribuê rotun-
datui et pone médium leviter sinuatus, foreis tribus validiSy quarum
média majore, sulco transrersoangulato junctis, sulco discoidaliUmgitu-
dinali postice in foveam mediam desinente, antice paululum abbirviato.
Elytra subquadrato^longata, lateribus subparallela, sulco dorsali bre-
visiimo. Segtnentis dorsalibus i, 2 basi transversim impressis; ventra-
libus 4 transversim foveato, 5 basi impresso, 6 angulatim emarginato,
7 magno, rkomboidali, leviter oblique carinato. Metastemum sulcatum.
Femonbus sat crassis (5. — Long. 1,40 mill.
Antilles : Grenada.
Cette espèce, avec le sillon frontal transversal entier et entaillant les
bords, se rapproche de E. inhonestus RaflTr., et forme la transition entre
cette dernière et les espèces américaines du groifpe de E. confluens
Lee, auxquelles elle ressemble, en réalité, davantage.
Tableau du genre Thesiastes
A 2. Tête au moins aussi longue que large.
B 2. Les deux premiers segments dorsaux impression-
nés transversalement à la base ; corps convexe ;
cuisses simples.
C 2. Tête relativement petite, assez fortement atténuée
en avant, massue des antennes plus grande, articles
9 et 10 plus ou moins transversaux Groupe I.
C I. Tète relativement plus grande, peu atténuée en
avant, massue des antennes grande, lâche, articles
9 et ÎO carrés Groupe 11.
B 1. I^s deux premiers segments dorsaux sans impres-
sion à leur base; corps plus convexe; cuisses an-
térieures et intermédiaires très renflées, surtout
chez les mâles Groupe 111.
A I. Tête plus courte, presque transversale, très largi»
en arrière, très nlt4»nuée en avant ; corps large,
court, aplati («roupc IV.
TbesUisies lllIpiiCaiiiiM n. sp. — Obhngus, sat parallelu»,
conre.rus, /fallide rufexrrns, antentiis peilihusque testaceix, tenuissime
I
S44 A. IUf^hav.
pubeKnu. Citpttt ti-apeznidalf , frre Irimmersum. tatnibu» valde obli-
qui», frontf trunealn, uliimjttf tiipi-a antennm Irvitrr «oiloM el «tfdio
flemto, tfiuporilnu brrrilnu, tubi/iuidrali*, inter walon anl^ria* fowii
diiabw oblongii intrr le mugi* qwtm ah oealit dittaniiitta, et cum
xuko frontali tranirrrio, vnlidti, junetis, oocipitt conrfxo, sukalo.
OmISimgHi. Antennar mfdioeret, artkulis 1 , i quadratis, SU nunufû,
tuonitifiirmibuSy 9, lOmallo majnrilMâ.transvfrtit, Il orato. Prothorar
cainli mlmequali», longiladine ina iatior, lateribat param ratundaUt.
/'otyrù mrdiocribu» rotundalU,mlco IraMverio, tiilido, pafttm anguialo
junetit, foi'ia ditmidali magna, Mongo. Ktytra mhiiaadrato-fiotiçata,
tuko dorimli anU mnlium abbnnMo. Segmtntit dortaUhtu i, 3 btui
traturfrsim imprrai» ri bmtimmu bimrinutit, f*(« carinit ptut qtuitn
Iniitim partfm dUri incluAmtibtu. Melnilemum tnU impreaum. Sfg-
mniti» vfnti-alibuê 6 armalim trmiwerm, 1 nmgvo, Hungrtlo, tubtrian-
yuluH. l'tdn brevet, (emoribui tat era»»i» d. — Long. 0.90 mill.
AnlUli'S : Gmnada,
Celle espi^cc est bf^nucoup plus pellu- (jiip T. fimuUilus Urendel, mais
c'psl d'elle qu'clb so rapproche le plus : ctpcndanl la télo est eacore
plus nll^miée en avant, b massue plus forle l'I In fossette discoîdale
du prcthorax beaucoup plus grande.
Hacroplectas ManianicuH d. sp. — Elongatus, sabpai-aUêlut,
tix coHvrxtti, rufo-catlaneus, antmnit pedibuique rulis,$ablililer parce
pubeiceitt. Caput magnum, temporibus tuagnis, rotundatis, antire vafde
altfnuatam, lateribiu (éviter tinualum, supra anlennat obtuse nodo-
sum, pone oeulos foveit duabus magnit, inter te el a lalere suba^qualiler
distaiitibus, sulcis duobas lemter arctmtit in fronte anterius angulatim
juHclis. Antennae médiocres, articulis I cyliudrico, i minore, quadrato-
elongnio, H obconieo, 4-J breviler ovatis, S pauh minore, quadrato-
globoso, Qpauio vtajove et leviler transcerso, 10 simili sed adhue majore,
il breviler ovato,acuminato. Protborax cordalus, antice piM etpottiee
minus atlenuatus, disco simplice, (oteis lalemlibus magnis, antrortum
el postice prodttctis, shIco Uansverso valido, meilio ungulalo et nmpliato,
posliee usque ad basin sulro longitudinali producto, liasi ipsa ulrinque
ilepressa. Ehjlra disperse, sut grosse punclata, litliludine sua mullo Ion-
giora. laleribus suhparnllela, hameris oMiqais, parum notatis, basi
qundnfoveatn, siilco dorsaii lalo, tix pempicuo. Abdomen elylris fere
brevius,pnstire obtusum,segmenlis donitlibus tribus prîmis aeqaaiibus,
l paulu majore. Metaslernum eiinre.rum. l'edes simplires Q. — Long.
i mill.
Tasmanie.
(62) Gênera et catalogue des Psélaphides. 545
Cette espèce est très voisine de .V. cepkalotes Raiïray, mais la léte
est plus atténuée en avant et les ëlytres sont ponctués.
BUiloinliiiu» n. gen.
Oblongus, subparallelus, œnvexus. Caput médiocre, antice valde atte-
nuatum, lateribus obliquum, impi'esmm. Oculi nMgni. Palpi minuti,
articulo ultimo ovato, leviter acuminato. Àntennae médiocres, articulis
duolms primis magnis, i primo majore, sequeiiiibus minutiSy clava
biariiculata. Protkorax cordatus, foveis tribus sulco transverso, angu-
lato, junctis, Elytra basi trifoveata, stria suturali intégra, sulco dor-
sali abbreviato, hutneris notatis. Segmentis dorsalibus i, 2, 3 aequali-
bus, 4 majore, 5 mucmnato. Prosternum carinatum. Segmentis ventra-
libus 1 inter coxas deplanato, i, 3, 4 aequalibuSy 3 minore, 6 magno.
Ce nouveau genre est très voisin de Bibloporus, dont il diffère par
fabseuce de sillons longitudinaux au prothorax et la présence, au con-
traire, d*un sUlon transversal reliant trois fossettes.
Ce caractère est peu important en apparence, mais Texpérience
démontre qu'il est toujours Tindice de modifications plus profondes
dans la structure ventrale du mâle, sexe qui reste malheureusement
encore inconnu pour ce genre.
BIMoHiliiiws mioutus n. sp. — Rufescens, antennis pedibusque
testaceis, minutissime pubescens. Caput trapézoïdale, lateribus valde
oblîquum, antice recte truncntum, occipite transversim convexo et pos-
tice impresso, in vertice utrinque depressione magna, fundo subïtigosa.
Antennae médiocres, articulis i brevi, 2 quadrato, 3-9 minoribus, mo-
niliformibus, 8, 9 leviter transversis, iO fere duplo latiore, valde
transverso, il magno, basi truncato, subcylindriro, apice rotundato.
Oculi magni. Prothoraf capiti [cum oculis) aequilatus, latitudine sua
paulo longior, lateribus rotundatus et setis breiibus hirsntis subcrenu-
latus, sulco transverso valde angulato. Elytra latitudine sua longiora,
antice posticeque aequaliter pamm attenuata. Abdomen paulo longins,
segmentis dorsalibus i basi transversim via* perspicue impresso, o acute
producto. Metastemum deplanatum. Paies médiocres, femoribus leviter
incrassatis Ç. — Long. 1 mill.
Antilles : S*-Vincent.
BIMoplectiis parvlceps n. sp. — Sat brevis, convexus, niger,
nitidus, margine frontali et segmentis ultimis ventralibus rufescenti-
bus, ore, antennis pedibusque obscure rufis, Caput minutum, latitudine
340
Hua pimto loiigiut, mie ocalot abraptr nttrnuatam, ilein ml frantem
lateribuii ftit paratMam, inttr oeuliii fovei» duubiii maximi», aulru
parabolico mm iw/m frtmlaH tranurfiso, profunttn, janclts, fronlf
letiltr Hrvttlu tl nupi'a anlmnat nudotii. occipiU nulmto. Anlmnaf
tnediacrea, ftrticuUi I, i tmignin, :i-8 mmUtifontUbus, 9 pru*mlfntr
hiiud MHlh m^OTf, leritirr Iranm-rrun, f(l viuUn mojoiY, rîx Iraituvertii,
Il laedioeri, nvato, acuminato. holhorax ntpilr mitlto jmijor, latUtt-
ilinr lua perparum Infvior, latitudinr maxima antf mn/i'unt, poilkf
puulo angtutior, latei'ibui ntttndatus, fwH» tribut tmigni* tulco tran»-
lYrcn piiivrii angninto, leiipontiee mrrfi'o Utiter prudurto, janelh. EIgtra
htituilinf ma pauln loiiyhra, laUribiil Ifiiter rotundata. SeyiiifutiH
dorsiilibuf arqaalitiuii.
ij S*gmmitit cetitralibus r, miniUimimo . 7 Iriniigitliiri, coM* tran»-
vfi'to, ûpercttlo lubqnaitrnto. liilUti'Hiir mm vi.r hmiinrr. — Lonf;. 0,85-
1.15 mill-
Le Cap : Tilenhage.
Comparé aux uiilKs espèces ntricuines, R. paiTÎreps ea dilTtrc à
premi&re vue par sa couleur 1res Joocée, sa loniie plus courte el plus
t'paisse, mais surtout par la petitesse de sa t^te qui est plus étroite et
[jluâ courte qui' le proltioraï.
BMtTpblvs liclimitll n. sp. — Eutypklo limili vaide proxi-
mus.Afilennaepaulol<mgiores,arliculh9, lOpau-
lulum magit tramverm. Ocuti (ère duplo majoret,
facetia piuribu» et miautU cotislantei. Segmentit
ventralibus ralde intricatâ, 3 medio lobato et
ulringue laleribut toto et maxime excavato, 4
ulrinque lateribu» transverxim maxiiM excavato,
angulit externit poiticis valde acutis , 5 mi-
nore, tttrin<iae Iratixceriim excavato, 6 limplice,
7 mintilo, trantverfim rkomboidali, operrulo oblongo praedito cJ. —
Fig. 9.
Le 3' segment ventral est enliéremeni creusé sur les côtés, jusqu'à
la marge, celte excavatioa s'éteodant un peu obliquement à la base de
f3<;on à laisser, nu luilieu, un grand lobe transversal, un pou plus
l'troit à la base oi'i il est déprimé; le 4' est également e\cavé transver-
salement, sur les cotés, et le lobe médian du'^t' déhorde de chaque
côté au-dessus de cette excavation ; les angles poslérieurs du 4' sont
très aigus, proéminents, débordent sur la marge latérale externe et
sont môme visibles en dessus: le .">'■ est plus petit, creusé encore de
(64) (lenera et catalogue des Psêlaphideg, 547
chaque côté, sous h marge postérieure du 4**; le 6'' est simple, le 7*
petit, transversalement en losange, avec un opercule oblong qui occupe
toute sa longueur.
Amérique septentrionale : Pensylvanie, S*-Vincent.
Les matériaux dont je dispose pour Tétude des espèces si curieuses
du genre Eutyphliu se composent d'abord d'une quinzaine de femelles
reçues de M. Brendel, sous le nom de E. similis Leconte, ensuite d'un
mâle étiqueté Mrothaeus tibialis Casey, provenant de la collection
Schaufuss, enOn de 5 femelles et 2 mâles qui m'ont été envoyés par
le Rév. J. Schmitt, de S»-Vincent.
Il n'y a absolument aucune différence entre les femelles reçues de
M. Brendel, qui provenaient d'ailleurs de Pensylvanie, et celles du Rév.
J. Schmitt, également de Pensylvanie : elles appartiennent sans aucun
doute possible à la même espèce qui, d'après Brendel, serait E, similis.
D'autre part Casey a reconnu lui-même que son Nicothaeus tibiaiis est
identique à E, similis. Mais les mâles que m'a envoyés le Rév. J.
Schmitt et qui ont été pris avec les femelles, sont très différents de
Mcothaeus tibiaiis et présentent une structure abdominale si étrange
et si compliquée qu'elle n'aurait pu échapper ni à Brendel, ni à Le.
conte, ni à Casey.
Voilà donc deux mâles très différents se rapportant à des femelles
identiques. La femelle de E. similis reste-t-elle inconnue ou bien y
a-t-il deux formes de mâles pour une seule femelle? Le fait n'est pas
rare et les deux hypothèses sont admissibles.
Néanmoins la différence entre les mâles est si considérable et si pro-
fonde qu'il est difficile d'admettre la polyandrie et je serais plutôt porté
â croire qu'il est pratiquement impossible de distinguer les femelles
entre elles, ce qui n'est pas non plus sans exemple.
Les mâles sont tellement rares comparativement aux femelles (car
le Rév. J. Schmitt m'écrit qu'il a pris un seul mâle pour 300 femelles}.
<|ue la question ne peut être encore complètt»nienl résolue et pour
le moment, je me borne à décrire le mâle qui m'a été si généreus<»-
menl donné par le Rév. J. SchmiU.
n con>ient aussi de noter que M. Casey a décrit une autre esp(*<e.
Eutyphhis prominens de Virginie [Col. Sot. V, p. 460). mais il n a
caractérisé que la îemellr fjui diffère par la forme de la léte et l(»s
striol«»s du premier s<*gment dorsal aussi bien de E. similis l>*c., que
de celte nouvelle fonne de mâle qn<* je uoiimie E. Srluuitti, en l'hon-
neur du zélé entomologiste qui Fa découverte.
Eleasoiamiis u. j^od.
Ubl&ngm. Caput «ui(/uirfrn(Min, in uhvgur ic.iu dmimiU. liruli
imtgui, média titi. Paipi mittuli, arliculo uttimo
lei^iler eoniùo. Autmiuie tnediocra, articttlit duo-
liUiprimismigoribu«,s«gwenlihtiiimmiliformibut,
penultimis gtvdtitim nuiiorUmn H iramvfiti»,
rlavn pnntm con»pirua, ullinw conieo, rnfiUocri.
Piothuiur brerittr tubcordatn», foveit dtuibuir
fiilco transveno junftit, fnrta iliseoidali valida.
Elylm fjuadrat(Mlo»gata. kuiiieris subdenlatu,
tutci) siufpipleui'ali obtoleto, biui tramirfrtim
l'Ile sed parum allé mrinata, biearinata, lulcu
ilonnli liilo brrei. Alxhmrn iiottice grtulatim et
riildf. nfjrauutuM, ttegiHentii itormlibut tuiud de-
flinitlit. Kupra rotupiruii, /, S, 3 dtcrenctnUbia,
4 hngior» **H nngutto, S tnuilo minore, mira-
libm (S li, Ç S inilmetvm, primo inttr atxa»
minuta H piano, t, 3. t dnrfieentibiu, S prarce-
dnite triplo longiore. S wato, dtplanalo t3. Se-
rwulo, H, -I dectegrenlibus , 4 muUo tongiorf,
ainirn, itpke iippi-niliculù miiiiito nriductum fimulniilf ri mpra i-t
infra contpicue pmedito î. ProtUmo haud carinato. — Fig, 10.
La conlormalion de l'ubdomca est loul ù fait anormale, pour un
Psclapbide et ressemble davaolage ù celle d'un Staphylinide. Les
segments dorsaux, au lieu d'être recourbés ca dessous comme «t'ha-
bilude, sont horizontaux et tous complètement visibles en dessus; ils
doivent être probablement un peu mobiles. La léle est diiïéremment
sculplée dans les deux sexes et tes antennes sont aussi un peu diffé-
rentes. M. Broun, de qui j'en ai roçu des exemplaires autbenliquea,
avait pris les deux seies pour deu-v espèces diiïérenles. Eleusomatut
c5 allocephalus el 5 catulatus Broun (sub Euplecltis).
I-iB. lu.
(66) Gênera et catalogue des Psélaphides. 549
CATALOGUE.
EUPLECTINI
Raffray, Rev. d'Enl. 1890, pp. 82, 91 : 1897, p. 198. —
Ganglbauer, KâL Mittolour. II, lK9o, p. 779.
MIRUS
Saulcy, Pet. Nouv. enl. 1877, p. 169. —
Raffray, Rev. d'Enl. 1890, pp. 91, 97.
perailnui Saixcy, loc. cit. p. 169. — Reitter, Deuts.
Enl. Zeits. l88o, pi. III, f. 33 Corse.
1
XEODELTERIJS
Schaufuss, Tijds. Entom. XXX, p. loi. —
Raffray, Rev. d'Enl. 1890, pp. 92, 99.
adflilranclaii Schalfuss, loc. cit. p. ioi Sumatra.
alter Schaufuss, loc. cil. p. 153. — Raffray, Rev,
d>:nl. 1890, pi. Il, f. 18 Sumatra.
2
PHTIIARTOMICRLIS
Schalfuss, Tijds. Eotom. XXX, p. 151. — Raffray, Rev.
d'Ent. 1890, pp. 92, 99 : Ann. Soc. eut. Fr. 1893, p. 468.
externus Schaufuss, loc. cil. p. 156 Sumatm.
1
MECIlAMCrS
S<:haufuss, Tijds. Enlora. XXX, p. 158. — R.4ffr.\y,
Rev. d'Enl. 1890, pp. 92, 98 : Ann. S^c. enl. Fr. 1893, p. 465.
crlbraliiv Raffray, Rev. d'Enl. 1893, p. 210, pi. I,
f . 21 Singapore.
ehlamldoplioras Schaufuss, Tijds. Eut. XXX,
p. 158. — Raffray, Rev. d'Enl. 1890, pi. II, f. 17. Sumatra.
piilieM€9eiis Raffray [Phthnrtomirrus, error), Rev.
dTInl. 18ÎK), p. 194, pi. II, f. 4 : Ann. Soc. enl. Fr.
1893, p. 468 Sumatra.
papaanii» Raffray, Ann. Mus. .Nal. liun^. 1903,
p. 31 S'^'-'Guinêe : Wilhemhafni.
4
Ann. Soc. Ent. Fr., lxxii [1903]. .T?
im A. R.utRAV. (97)
INTEMPIS
ilKiTTEH, Verli. nalurf. Ver. Brrinn, XX. p. VXi.
Bafkraï, Hcv. d'Ent. 1890, pp. 92, 99.
puDvtallsaliuas Reitter, Deuls. Enl. Zeit». 1B83,
p. .1.17, pi. III. (. a? Mauitif.
I
t'ROTERUS
R\KFHAï, Ann. Soc. eut. Fr. 1896. p. 231.
panrtaiuM RAPKBAr, loc. cit. p. i'H, pi. X, f. !P. . . ,
Sttiiiatni ,■ l'iilnitb-iinj.
T
PYGOXYdK
RwTTKn, Verh. z. b. Ges. Wion, 1880 :188i. — Rafkhaï.
Rev, d'Enl. 1890, pp. 9i, 99. — Gasoubal kh, Kor.
MUlPl.-ur. Il, 189.1, p. 797.
i«<:74linnt^nirurineItRiTTGB, Verh. i. b. Ges. Wien,
1880, p, oOa Cmcmi',
lalhriaiirorme Rkittëb, Oeuts. Ent. ZeJts. 1881,
p. iOO, pi. VI, IT. 1, î. - Gasglhaiteh, Kâl. Mille-
leur, H, 1893, p. 797 Dalmatie. Herzégovine. Monténégro.
zelllrhl GANGLB.AITER, Wien. EdI. ZoH. 1902, p. $1 . .
Dalmatie méridionale-
bythlBirorme Reittkr, Wien. Enl. Zeit. 1888, p. 317. CircanU.
Apfelbeckl Ganglhaurb, Wiss. Mitth. Bosn. Hcrc. V,
1897, p. 493 Herzégovine. Monténégro.
lychloromc Reiiter, Ann. Mus. Civ. Gen. 1884,
p. 370. — Ganglbackr, Kâl. MUteleur. II, 1895,
p. 798 Iialie : Ligarir.
H
EUGLYPTUS
DmiLN, Slan. N. Zeal. Col. Prl. 7, I8!);i, p. 14H.
Uicrotyrus Bbocx, Ioc. cil. p. 1413.
vlcgans BuoLS, loc. cil. p. 1412 S"'-'/.élande,
««Nlifer Bri.i:\, Aiin. Mag. Nal. Hisl. 1893, p. llia... y^-Zélande.
panrl«tii» Uflw.v {Microlyrun'', Mau. N. Zeal. Col.
Pri. 7, 1893, p. 1413 S"'-m,ntlf.
(68) Centra et catalogue des Psêlaphkies, .^51
PSEIDOTERUS
Raffhay, Aon. Soc. enl. Fr. 1893, p. 469.
lis Raffray, Ioc. cit. p. 469, pi. X, f. :i. . SuiMatm.
APOTHESTS
i
Sh.vrp, Biol. Cenlr. Amer. Col. II (1). p. 3o. —
Raffray, Rev. d'Enl. 1898, p. 219.
Thesium C\sey, Contr. Descr. Col. N. Amer. 1884,
p. 94. — Brendel, Bull. Un. lowa, U, 1890, p. 48.
lailcolllii Casey (Thesium)^ Ioc. cit. p. 118 : Bull.
Cal. Ac. Se. 1887, pi. XVI, f. 9. — Brendel, BuU.
Un. lowa, II, p. 49 Àfinér, sept**' : Lousiane, lomi,
ImpresslfroMs Sharp, Biol. Centr. Amer. Col. II (1),
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tsrewteoUîs Raffr.\y, Rev. d'Ent. 1898, p. 221
Yucatan y TeapaY youveHeOrléansy.
rawlfronn Leconte {Euplectus), New. Spec. Col. I,
1863, p. 28. — MoTSCHiLSKY (in litt.). Et. enl. 1856,
p. 7. — Casey, Conlr. Descr. Col. N. Amer. H, 1884,
p. 117. — Brendel, Bull. Un. lowa, IL p. 48, pi. XI,
f. 194 Amer, sept'' : y^^'Orléans^ Mississipi^ PensylvaHie.
Insl^Bls Raffray, Rev. d'Ent. 1898, p. 220. . . Brésil ; Blumetiau,
oto«c«r«s Sharp, Biol. Centr. Am. Col. II (1) p. 36,
pi. I, f. 19 Guaietnalam
elavatutt Raffray, Rev. d'Ent. 1898, p. 222 Mexique.
libarpl Raffray, Ioc. cit. p. 221 Mexique,
H
ACOTREBA
Reittkr, Verh. naturf. Ver. Brfinn, XX, p. 19o : Deuls.
Ent. Zeils. 1883, p. o2. — Raffhay, Rev.
d'Ent. 1890, pp. 93, 99 : 1897, p. iOT).
Slmonl Rkittkr, Deutâ. Ent. Zeits. 1893, p. 52, pi. I,
_ H. 4-6 Chili.
1
1
SBI A. Baithaï,
PLACODIl'M
BnMN, Mjd. N. Zeal. Col. i893, Prl. 7. p. 1431,
sennrthniin Brocx, loc. cit. p. U31 ,.,. S"- -Zèlnnàr.
l
PANAPHANTUS
KiESEXwRTTEH, Berl. Enl. Zoils, 1858, p. 4H.
îw. IM. cit. p. 49. pi. m, I. 4. — Baf-
, Rev. d'Knt. 1890, pi. m, 1. 38
rcf »!''»■'' .- llyèTff. Grkf. Tunisie. Lenkornn. Trameaucmif.
BHINOSCKPSIS
LKr.o>TB , Proc. Amer. Phil. Sm-. 1878, p. 38Î. —
Haffhat, Bev. li'Eiit. i8it7. p. 223,
ntilnoBcepUs C. Schaufiss, Cut. Pi^nl. p. 83.
nutrlaM UniiNTK, Proc. Am. Phil. Soc. 1878. p. 382.
— Bhknlikl. Bull. Lin. lowa. J, p. 251, pi. VU. t. 32.
— Baffray, Bev. d'Knt. 1898, p. 223
sracllls Si^iiAt'Frss (Pun(i;iAan(i(x),KuDq. ol. U, p. 261,
— Baffluy. Rev. d'Eul. 1898, p. 22;t : 1890, pi. B[,
f. 39. — Bresdel, Ent. News, V, 1894, pi. V, f. 3.
mllItarlB Schacfuss (Panaphanltu) Niinq. Ot. II,
p. 261. — Raffhaï, Rev. d'Enl. 1898, p. 224
i Raffrat, Rev. d'Enl. 1898, p. 224
Amaioitei.
Amazonet.
AUTOPLECTUS
Raffhaï, Rev. d'Ent. 1883, p. 248 : 1898, p. 224.
(orlIcornlH Baffrav, I^C cil. 1883, p. 349, pi. V,
II. 20-29 Madutjitsciir : Amboudwn.
HA.NAVALA
Raffhaï, Bev. d'Ent, 1898. p. 224.
iBtegritfollW Baffray (Aulopleclus) , Rev. d'Ent.
1887, p. 30 yailaijnsrni- .■
(70} Gênera et cnUdogue des P$êlapkides. 5S^
MIRELLIS
Raffrat, Rev. d*Ent. 1894, p. 204.
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■
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■e ! Lusrr
" [1],
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pi. XII, f. 123 Uiièr. sept'* : Illinois.
T
PIIILIOPSfS
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A. Baffrai
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1903, p. :W X'''-r.ttinrr .- (Mff llmm.
T
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loni^lpenni» Raffiiav, loc. cil. p. l'.lo. pi. H, f. •'>.-.
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|ial«slrl« Hakfhaï, loc. cil, p. bi, pi. XVI. t. 18 :
1898, p. :i83 Afr. australe ; Le Cap.
Nelir^T R.U'FRAV, loc. cit. i897,p. 127 : 18it8,pl. XVII,
f. 21 .' Afr. australe .-SMlfiibosch.
^rnrlIlM H.aFBAï, loc. cit. 1898, p. 384
.■. . .ifr. australe : i'ileiiliiig'; PorI Elizabeth.
brevi|ienni!t IUkfhaï, loc. cil. 1898, p. 384
\fr. utislriilr : l'ilenliagf.
[SE) Gênera et catalogue des Psélaphides. (^
cepbalofeM Raffray, Ioc. cit. 1898, p. 385, pi. XVII,
f. 20 Àfr. australe : Port EUzabeth.
. CAPMTES
Raffray, Rev. d'Ent. 1898, p. 245.
a«ipMl«s Raffray, Ioc. cit. p. 246 Madagascar : Imerina.
T
DIARROGUS
Raffray, Adq. Mus. Nat. Hung. Budapest, 1903, p. 36.
pubeflureDii "Raffray, Ioc. cit. p. 36, pi. I, f. 1
y^'Guinée : Baie de V Astrolabe^ Golfe Huon, Berlinhafen.
{
EITLECTIXA
Raffray, Rev. d'Ent. 1894, p. 216.
roBrolor Raffray, Ioc. cit. p. 217, pi. I, f. 2 Singapore.
ni^ripenBlA Raffray, Ioc. cit. p. 216 Singapore,
T
METHORIUS
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Ra/frayi Brendel {Euplectus), Ent. News, Phil. V.
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mierorephala Reitter {TrichonijAr), Vorh. naturf.
Ver. Briinn, XVUI, p. 5 y'^-Zélande.
Aon. Soc. Ent. Fr., lxxii [1903). 38
A. Rafkiiaï.
ioiisIcoIIIh Hkitter (Trichontp:), loc. cil. p. 4, —
liAKFRAï (/tri((c/-0Mr/iNiM),neï. il'EQt. 1890, p. iOi. S"''ZtlawU.
rotundlfolil» Reittbh {Trichonyx), loc. cil. p. 6. , . y-Zélandt.
irivhonyformls Heitter [Eupleetui], loc. cit. p 7. S"'-ZMnniif.
brevirullls Heitteh [Trichowjx), loc. cit. p. 6 S"'-Zflaniif.
Insclla Brocn lEuplfetm),.ilm. N. Zeal. Col. Prt. 7,
1893. p. 1«8 y"'-ZHandf.
pntraeiln Beioi-n {Eupleclm), Man. N. Zeol. Col. Prt.
-i, i88fî, p. fltR S"'-Zflandf.
monlivoln Brous (Euptivtiii), loc. cit.. p. 920 X"'-Zélaniif.
KBpèces Inconnues décrites comme EupUftus, appartenant
probablement au genre EuplfClO/isî:!,
nvillinra^t Biii>rN, Mail. IS. Zeîil. Col. Prl 4, 18«i,
p. "JiO y"'-ZêUiH'le.
obnlsa Brous, loc. cil. p. 921 N"'-Zèlandf.
lamipe* Bhoun, Adq. M.ig. Nal. Hist. XV, 189S, p. 76. S"'-Zélan4lf.
Iiarvnln Bhois, loc. cit. p. 7ti y"'-Z^lande.
matienln Bmiu\, Inc. cit. p. 78 y"'-Zrlitrulr.
craM«lpe« Broln, Mod. N'. Zeal. Col. Prt. 4, p. 919. . N"'-Zélande.
n
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•enlpiineiataw Raffrav, Ann. S. Air. Mus. 1901,
p. 120 Afr. auitmle . SUlknboKh.
airatna Raffrav, Trans. S. Afr. Phil. Soc. 1897, p. .)9,
pi. XVI, I. 24 Afr. australe : Stellmbotrli.
Unsum Haffrav, Ann. S. Afr. Mus. 1901, p. 121
Afr. amlrttle : Sleltenbmch.
aierrlmns RAhTHAV, Trans. 8. Air. Pliil. Soc. 1897,
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p. 53 : Trans. S. Air. Phil. Soc. 1897, p. 55, pi. XVI,
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Ivetvosus Raffray, Trans. S. Air. Phil. Soc. 1897,
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fla^ellatvfi n. sp Afr. australe : Stellenhosch.
antennatvs Raffray {Euplectus), Rev. d'Ent. 1882,
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irreyularifi Raffray, Trans. S. Air. Phil. Soc. 1897,
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W
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1881, p. 452. — Ganglbauer, Kàl. Mitteleur. II, 1895,
p. 780. — Raffray, Rov. d'Enl. 1898, p. 248.
Pycnoplectus Casey, Col. Not. VIII, in Ann. N. Y.
Ac. Se. 1897, p. 552.
Subg. Plectophloeus ReiU.
(iroupe I.
Erichi»OBi Aube, Ann. Soc. ont. Fr. 1844, p. 14^1. —
Reitter, Verh. z. b. Ges. Wien. 1881, p. 521. —
Ganglbauer, Ivaf. Milleleur. II, 1895, |k 782
Saxe. Silfsie. Croatie. Caucase
Muliig^eBa Reitter, Verh. naturf. Ver. RrOnn, XV,
1876, p. 13 : Verh. z. b. Ges. Wien, 1881, \). 522.
— Ganglbauer, Kàf. Milleleur. II, 1895, p. 783...
.... Allnn. moyenne et mér'\ Hongrie. Transglranie. Caucase.
■ilidas Fairmaire, Ann. Soc. cnl. Fr. 1857, p. 736.
^^-
^^
^1
1 A, llAFFllAV,
1^
— Reittei
GtJILLEB. I
Kâ[. Hitte]
i, Vorh. ï. 1). Ces. Wien. 1881, p. 322. —
tev. d'Ent. 1888, p. 214. - Gasolbalkh.
1
mhoufg.
' ; Lyon.
IMI-I'
Beyi GWLLKB, Rev. d'Eût. i888, p. 214.
. . . . Fmncé
tnberciilfMi
p. 2U, pi.
tubercuiatus
p, 52Î.
nu ToL'iiMER, Ann. Soc. (-Ut. Fr.
lë67,
SHix*r
, Bkltter, Verh. z. b. Ges.
. Wien,
,1881,
rhenanns Reittkb, Verh. z. 1). Ges.
Wien,
1884,
tenulrornl» llEiTTEn, Vorh. i. b. Ges
. Wieo
,1884,
Flttcberi Ai
Anu. Soc.
Ka(. Hittel
BK, Psel. Mon. 1833, p. .Ï4,
enl. Fr. 1844, p, 144, —
our. 11, p 784 . .
pi. 91, t. 3 :
Ganglb.ai;eh,
Itu*iie.
Allemagne. Autriche.
Herzégovine. A!pes-
Tisehfri Heer, Fauna Htlv. I, p. :)63. — Reitter,
j.. b. Ges. Wien, 1881, p. 322.
, Verh. *
coriil«alata« Reittbr, Wien. Ent. Zeit. 1902, p. 4,
pi. I, I. 7 Botnie : Volujak.
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madagascnriciisis Raffr.u', Ann. Soc. ont. Fr.
1903, p. 327 .Vatlagamii- .- Fort-Dauphin.
Siibg. Euplectua s. str.
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France : Pyr, Orientales,
Groupe IV.
iB«s Reitter, Verh. z. b. Ges. Wien, 1881,
p. 523 Allemagne : Mecklembourg,
ie«s Grimmer, Steierm. Col. 1841. — Reittrr,
Verh. z. b. Ges. Wien, 1881, p. 524. — Gangleauer,
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Kunzei Aube, Add. Soc. ent. Fr. 1844, p. 142. —
Chaidoir, Bul. Nat. Mosc. 1845, 10, p. 165.
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Frivaldsfcyl Saulct, Deuts. Ent. Zeits. 1878, p. 44.
— Reitter, Verh. z. b. Ges. Wien, 1881, p. 524. .
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Abeillei Guilleb. Rev. d'Ent. 1888, p. 216 Fi-ance : Lyon,
0«po«tl Aube, Psel. Mon. 1833, p. 57, pi. 92, f. 4. —
Reitter, Verh. z. b. Ges. Wien, 1^1, p. 524. —
(lAXtiLBAUER, Kàf. Mitteleur. II, p. 785
France. Silésie. Croatie. Hongrie. Moravie.
Felacliel Reitter, Deuts. Ent. Zeits. 1887, XXXI,
p. 505 Sardaigne.
Fauweli Glilleb. Rev. d'Ent. 1888, p. 219 France.
iH^srldtaA Reitter^ Verh. z. b. Ges. Wien, 1881,
p. 524 Silésie. Moravie.
Pelopi» Reitter, Deuts. Ent. Zeits. 1884, p. 51 :
Verh. z. b. Ges. Wien, 1884, p. 80 Grèce : Morée.
picevM MoTscHL'LSKY, Nouv. Mena. Mosc. IV, 1835,
p. 320, pi. XI, f. i. — K^iTTER, Verh. z. b. Ges.
Wien, 1881, p. 525. — GANtiLBAUER, Kàf. Mitteleur.
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Europe $fpV^ et moyenne : France, Angleterre, Hu.t.tie.
Iknnyi Waterholse, Trans. Ent. So(r. Lond. 1861,
p. 2 : 1862, p. 46. . .
nigricanx Chaudoir, Bull. Nat. Mosc. 1845, D, p. 169.
sulcatulHx Saulcy.
A, lUhTii.M, <85)
ri!B, Vorli. I. II. Gi'S. Wien. 1881, p. SSÎ, —
«^iLL88. Rev. d'Enl. 1888, p. Sli. - Ganoliiaikh,
Ki(. MlUeleur, U, 1803, p. 783
Fi-aiicf Kic'c", Corie. Hnklfinlmuif/.
B. Rev. d'Ent. 1888, p. 214 Fiaitre .- tf/OH.
IV -■•■a*n« TniTHMEu, Auq. Soc. onl. fr. iHtiï.
r. a*, pi. la, I, i. Suixw.
tubercittatux, Rëittrii, Vt'ili. ï. b! ût!s. Wi^n, 1861,
p. sa.
rhcnanu* EIeittkh, Vi'rh. i. Ij. GfS, Wien, 1884,
[t. W) flarif'ir .• lhirrkn.H.
ft-nuicorMii» Heitteb, Verh. e. 1>. Ges. Wien, 1884,
p. 8fl Himijrif : Itanal.
FlMrhcri AiBK. I>s.-I, M.ui, ISIia. p. M. pi, !tf, t, :t :
Add. Soc. ent. Fr. 18(4, p. 144. — Ganglbaueb,
Kâl. Mittdeur. I!, p, 784
Allemwjiii: .Uih-irlu: ll--rzru'iihi': Mpr-^. Itii«,'\
Thrh'-n l\i-iT. KriiitKi ll.-Iv. I. p. Mi. — Hkitikh. V.tIi-
?.. h. ii.'s. wi.'ii. (MSj. 11. :>ii.
rnrni4'Mliitu« TtKim:i<. Wii'ti. Kiil. Zi-il. lIKiâ. p. i.
[il- I. 1. 7 ... Ih.tiii-- : YnUii-d
. V.Th. /.- I), lit-. Wii-ii, ISKI,
JKH, Kiir. Miltrli-iir. 11. ISïi;>,
c>nf|>iillilcus llKi
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.{uilmiiii'il-nikii -
**ulrltonlfi<> (i
\,iu(ie-le>-fl,iii,^^
(M) Cfnera H calaiogue det Ptéiapkidet. 568
«■lUeheawl Xambbi , Rev. d'Bot. 1889. p. 239. . . .
France : l'f/r.-OrieHtalet.
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p. SSD Allemaçnf : Mrfklemboury.
ftrmaeaM Gumher, Sloirna. Col. 1841. — Reittiii,
Verh. z. b. Ges. Wiea, 1881,p. 524. — Uanolbauer,
Kâf. Uitleleur. II, p. 78d Kui-ope ifpP' et auyennf.
Kunzfi AuBÉ, Ano. Sur. rot. Fr. 1844, p. 142. —
CHAiimiR, But. .Nal. Musc. 1843, 111, p. 165.
ErkktOKi Thohkon, Skand. Col. III, p. 237.
rrlT«l«afc7l Saixct. Deuls. Ent. Zvits. 1878, p. U.
- Rbittbh, Verh. i. b. Ces. Wicn, 1881, p. 524. .
Ilongrif : Harmaro*.
Afcelllel Ui iLi>.B. Ri-\. à'Eal. I8H8, p. 211) Fmner . I.ijou.
■■PAMII AuBK, Ps«'l. Hun. 1833, p. 57, |>1. !)2, t. 4. —
Rkittkr, Vi'rti. I. b. f.i-i. WicD, 18H1, p. S2i. —
lîAMiLHAïKii, Kiil. Miltrli'iir. Il, p. 785. ...
France. Silétif. Croatie. Hongrie. Morarie.
FetocliPl Rkitti'.h. Ih'iils. Htit. Zt-U». 1887. X\XI.
p. 505 Santaigne.
raovell Ui illku. Itcv. d'fcliil. 18H8, p. 219 Fmnre.
keM-ldlHH Rrittkh. V<-rfa. i. h. (ii'$. WJcn, 1881.
p. .124 Siiéfie. Morarie.
retopin RKiTTKn. Ut-ut». Kut. Zcits. 1HH4, p. ."il :
Vprti. I. b. Cos. Wii'ii, 1884. p. m Urère .- Morèe.
ItlcTHM M»TS)jitr.sKV. .N'ouv. Mi-rii. .Uosr. IV. IKl"),
p, 320, (>l. XI, (. I. -- IU:iTTKR, Vt'fh. z. b. (ïi-s.
Wlen, I8H1, p. .12.'!. — <iA><;LiiAi k«, Kiil. Miiu-liiir.
II. 1895, p. 78fi
F.uivpe tejiV- et mofienHe : France, \ug\rterre, Hu'iie.
Iknnui Watrrhoi si:, Trans. Km. SoC. I>'nd. 180t,
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nigrican» UiaïKlxir, Riill. .Nnl. M»sc. 184.'>, II. p. I<>9.
imJaKn/im Saiilcy.
A. lUrtnAT. (K
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Kirhyi Dkx-iï. Mon. Psi-I. p, It, pi. 2. f. 1. - Wa-
TKBHOt-SK, Traiis. Bnl. Soc. Lund. 1862. p. &8 : EaU
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[., h:i. — (iMi.i.Kii. [i.'\. (iKiK. ifWH. |i. m
l'nim-f ,»,■••'■ t:
«■ornit'iio. tii 11.11. n. Il<'\. <I'l-:iLl. ISKH. |). :illi ... ..
nii<lei-»i llKiTTKii, Ami .Mii>. l'iv. tii'ji, IMKI. |i. :t7ll.
4>ooit>ili)li» IU:iiTKii. V.'jIi. /. Ii. Ii<'~. Wini. iHHI.
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■.inderl IEeittkh. Ih'utr,. Ktit. /.i'il> ISSi. p. lit : \.-t\,.
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1881, |i. 'm i;,N,;iiMiKr,. h.ii. .Mill.-l.-iir. 11.
ISII.-;, p, 7K«
V;ir. y-'U-nis <,\i,..\. VitIj. u.'.Kirf. V-t. IImiiki. XVI.
1H78. p. i:t7.. .
alKnaïu'H IU.ii.iikmmi ii. .M.. h. V~.\. |.. 7:<, pi. i. I. ^:^.
— AïKK l'~.'l. M.n. In:i:i. \: ."iti. pi, llï. (. ;l : Ahh.
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pi. XVUI, ff. 4, 5 Afr. australe : Port Elizabeth.
qiuidrlcep« Raffray, ioc. cit. 1897, p. 54.. Hhodesia : Salisbury.
4 A. lUrriiAv. (9t)
eaBH* lUFfHAï. [tcv. d'EDt. 11^98, p. 231. Abyuiiiw : Endfria,
/allée rfw Mareb. Ile dt Zanzibar. \{r. orieutnlf : Bagamùyo.
innmila IUitraï, loc. cit. p. 251... Antinm : Huf.
lUKlbanni Raffrat. loc. fil. p. 2fil Ile dr Zanzibar,
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inilIcH* Schmidt, Beitr. Mon. Psel. p. (0, pi. Il, I. 6..
Me : Calcalla.
neUillIrna Schmidt, Inc. cil. p. 11, pi. II, I. 7, . , Indr ; Catntlta.
Espèces Inconnues n'appai^enant pas. probablement,
an genre Kniiterliix.
onmlnaUis Si:haij>-l'ss, Tijds. Ival. X\Y. |i. II!) :
Nol. Leyd. Mus. IV. p. 149 J-u-n : Hatnrin.
brMllleDMs ScHAiTLss, loc. cil. XXX, p. 154 Brétit.
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persanata» Broun, Ioc, cil. Prl. 5, p. lOol) .V'-Zélande.
acrnposna Broln, loc. cil. p. 1037 S"'-Zélandr.
nalcaa Broun, loc. cil. p. 1060 S"'-Zélande.
varnas Bnous, loc. cil. Pi1. 4, p. 921 y'-Zétande.
iDcomplus Broun, toc. cit. p. 922 y"'-Zé1ande.
Iracondaa Bhoin, loc. cit. Prl. 7, p. 142!t S"--Zèlan(lr.
ovlcollla BfloiN, loc. cil. Prl 1, p. .W9. .V"'-Zrf(i»rfc.
lepIphorD»* Br(h>-, loc. ctl. Prl. 5, p. 10511 .S"--ZéleiHde.
veriicalls Broun, loc. cil, p. lOtil \"'--Zelaiide.
clavlcer Broun, loc. cit. l'rt. 7, p. 1439 S"'-Zélande.
(92) Gênera et catalogue des Psélaphides. 575
•c«lptaral«9 Broi'n, loc. cit. Prt. i, p. 142 y^'-Zélande.
foveolatas Brolx, loc. cit. p. 143 y"'Zékmde.
lirevilarsis Broux, loc. cit. p. 143 S"^'Zélande.
long^alM» Broun, loc. cit. p. 141 X^^Zélande.
nronealls Broun, loc. cit. p. 142 S^'-Zélande.
InM^erus Broux, loc. cit Prt. 3, p. 760 y"'-Zélande.
mlrilIciM Broun, loc. cit. Prt 4, p. 922 N"''Zélande.
pvsillns Broun, Add. Mag. Nat. Hist. 1895, p. 82. . . N^^Zélande.
•emlopacMs Broun, loc. cit. p. 81 N"'-Zélande,
1Ô6
VIDAMUS
Raffray, Rev. d'Ent. 1898, p. 252.
couvexus Sharp [Euplectus], Trans. Ent. Soc. Lond.
1874, p. 509 iV'^-Zélande,
Incertvs Reittkr {Eupleciwf) j Verh. naturf. Ver.
Brfinn, XVIII, p. 8 N^'^Zélande,
▼alidu» Broux (Euplectus)^ Man. N. Zeal. Col. Prt 5,
p. 1050 y"''Zélande,
Espèces inconnaes décrites comme Euplfctus et rentrant
probablement dans le genre Vidamus.
? IJ-Impressaii Broun, Mao. N. Zoal. Col. Prt. 4,
p. 922 y"'-Zêtande.
? cerevs Broun, loc. cit. p. 923 y"'''Zêlande,
GABATA
Raffray, Trans. S. Afr. Phil. Soc. 1898, p. 387.
AemlpnncUiCa Raffray, 1o(\ cit. p. «')88, pi. XVIII,
ff. 6, 7 Afr.auxtmlf : Port ElizaMh.
1
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lï
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Corfou.
T
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T
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i
IL\CROPLECTrS
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ralraratvs Raffrat, Ioc. cit. p. 255 Kustralif : Victoria,
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T
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i
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c5 intfrruptns StMAiFiss. k>c. cit. .SHmatni .
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I
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AuBK. Psel. Mon. 1833, p. 59, pi. 93, f. 3.
ruficornis Stepiiens, III. Bril. V, p. 428.
Delberinl Giilleb. Rev. d'Ent. 1888, p. 379 France centrale.
CenebroMuii Reitter, Verh. z. b. Ges. Wien, 1880,
p. 218 : 1881, p. 530 France. Dahnatie. Roumanie.
nkknmUmminku» AvHk{Euplectus)jPse\, Mon. 18,')3,
p. 59, pi. 93, f. 4. — Reitter, Verh. z. b. Ges.
Wien. 1881 , p. 5:30. — Gulleb. Rev. d'Enl. 1888,
p. 211. — Ganglbaikr, Kîif. Mitteleur. II, p. 790..
France. Angleterre. Europe méridionale.
(iarneijsi Kowlkr, Ent. .\lt)nth. Mag. XVI, p. 158
«euleatUM (îiilleb. Rev. d'Eut. 1888, p. 380 France centrale.
aranl» GriiXKH. lue. cit. p. 212 France mér^'^ et centrale,
MeICCerl Gviller. loc. cit. p. 212 France centrale.
oMuMUM (iiiKLEB. loc. cil. p. 213 Ikilmatic. Corse.
Espèces de rAmèrique du Nord.
rallrepn Le<:onte [Euplectu»), New Spec. (j»1. 1, 18()3,
Q A. ItArrRAï. (»7)
p. «B. — Caskï. lioùtr. Descr. Col. S. AuiiT. 11.
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.jfcriim» CASEr, Col NoI. Vn, 18ÎI7, p. ."(55
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Solslïj'' SaiALFi'.'^s {Euplectux], Pscl. Sinms. 1877,
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pumilio Reitteh, Verti. i. b. Ges. Wieo, 1882. p. 2118.
Jiira ; BnliHÛi.
borain» Hai'PHat, Rev. d'En!. 1894, p. Î21
. . Singapoit. Suviatra.
Espèces aCHcaioes.
rlahilis ItAPFHAV. Uov. [l'Eiil. 1898, p. 3S8 7n«2ibiir.
■iDlrolor ItAPPRAY, loc. dt. p. SS8 Z<in:if,<\i-
ansastalDS RAFh-iLW, Ann. S. A(r. Mus. II, IWl,
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parvlcep» d. sp Afr. australe : Uitmhage.
biromls Reitter, DcuIs. EdI. Zcits. 1882, p. )93. .
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20
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Rafkraï, Trans. S. Air. Phil. Soc. 1897, p. 39 :
. Rev. d'Enl. 1898, p. 239.
■Iffer Raffray, loc. cil. p. 60 Afr. australe : StellenboKh.
T
PTEROPLECTIS
Raffhav, Rev. J'Enl. 1898, p. 2.ÏI1.
graniltcornlM SaiAVFl'ss [Eaplecltu), .Nun.'i. l'i. III.
p. oOG Chili.
(98) Genem et catalogue des P$élapkide$, 581
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Raffray, Add. Mus. Nat. HuDg. Budapest, 1903, p. 39.
nicidu» Raffray, loc. cit. 1903, p. 40, pi. I, f. 9
y"^-Cuinée : Golfe Huon.
1
PSEUbOPLECTUS
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— GuiLLEBEAU, Rov. d'Ent. 1888, p. 290. — Raffray,
Rev. d'Ent. 1890, pp. 95, 101 : 1898, p. 259. —
Ganglbauer, Kâf. Mitteleur H, p. 792.
perplexuM Jacq. Duval (Euplectus), Bull. Soc. ont.
Fr. 1854, p. xxx\i : Gen. Col. Eur. 1, pi. 43, f. 211.
— Reitter, Verh. z.b. Ges. Wien, 1881, p. 531. —
Ganglbauer, Kâf. Miltcl. II, p. 792. . . France. Espagne. Tunisie.
? MlyBatlcornls Guilleb. Rev. d'Ent. 1888, p. 211. . . France.
elavatuH Raffray {Euplectus), Rev. d'Ent. 1882, p. 84.
Àbifssinie.
3
UOPLECTUS
Raffray, Rcv. d'Enl. 1898, p. 260.
nitidVM Raffray, loc. cit. p. 260 Amer, mêr^*^ : Pampas.
T
PROTOPLECTUS
Raffray, Rev. d'Ent. 1898, p. 261.
pabeiirens Raffray, loc. cit. p. Î61
Australie : Sew South Wales.
1
PLECTUSODES
Raffray, Rev. d'Eot. 1898, p. 261.
brewlceps Raffray, loc. cil. p. 262 Australie : Forest Reef.
T
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Ann. Soc. Ent. Fr., lxxii [1903]. 30
m)
( CT. Col. N. Amer. 18»*, p. IH
Amer, ifpf' : Michigim, Virginie.
ini 1 Casev {Eupleetiu), Cootr. Dcscp. Col.
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ONTE iEaplectut), Bost. Journ. Nal. Hist.
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1 . lis Amer. UpV' ; Géorgie, Virginie.
di»c SBY, Col. Noi. V, 1893, p,4S!
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décora C .-j uu. ui-avi. Col.N. AmiT.
1884, |] Amér, xepi'-' .- Tmiiï.
denllveni i3, |i. VU
Amn: nepi'' ,- Virginie.
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Q sordidu SciiAiTl'ss [Trickimija!], Nuoq. ol. III,
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leiMi Casby, Col. Sot VII, p. 460. Àniêr. sept^ : Virginie,
^i^MmltCi. n, sp An^r, sepV"^ : Pensyhame,
XEXOGYNA
Raffray, Trais. S. Afr. Phil. Soc. 1897, p. 60.
beterocera Raffray, loc^ cit. p. 61, pi. XVI, f. 17.
Afr, australe : Le Cap.
1
MICROMfCTUS
Raffray, Rcv. d*Ettl. 1898, p. 264.
exlyuus Raffray, loc. cit. p. 264 Singapore.
YavepuBelatas Raffray, Ann. Mus. Xit. Hung.
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N^^Guinee : BerH^hafen, Golfe Huon.
oerlpICallM Raffray, loc. cit. p. 41, pi. II, f. 9
y^'^-Guinée : i?/ii> de F Astrolabe.
roweleeps Raffray, loc. cit. p. 42, pi. II, f. 10
y^^'Guinée : WUhemhafen.
MlrlaluM Raffray, loc. cit. p. 42, pi. II, fig. 6
y^'-Guinée : .V" llansemann.
lonKlrep» Raffray, \(k\ cit. p. 4<'{, pi. II, fig. 7
S^f- Guinée : Baie de V Astrolabe.
EPIPLECTUS
Raffray, Rev. d'Enl. 1898, p. 264.
eavirron» Raffray {PhUiopsis)^ Rov. d^Eiit. 1894.
p. 213, pi. 1, f. 23 Singapore,
1
PTERACMES
Raffray, Rev. d'Ent. 1890, pp. 9;i, im.
UeËÈtimiummi Raffray, loc. cil. p. 196, pi. II, f. 25... (.AiVi.
T
A. Hapfrav. (tôt)
PLECTOMOIIPHUS
ItAFKHAï, Rev. d'Eînt. 1898, p. 263,
Nplnifer BnûiN lEapieclus), Uau. N. Zeal Col. Prt. 7,
p. i42ti S'<--7Jlnn-h.
frtsalclcollis Mwv^ [Eupledut], loc. cil. Prt. 1,
p. 140 .V'-Zplaiirff.
HHurof Smir^ [EuptKlat], loc. cil. Prl. 7, p. 1U6.
y"'-Zélttn4i!.
â
SAGOLOMS
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5, p. 1(160 y"'-Zflatulr.
arobaensls Broun (EupUctut), Ann. Mag. Nst. Hisl.
_ XV, 1893, p. 79 .V'/eïawrf*-.
2
BHOUNiELLA
Bronnia || Rakfhav, Rev. d'Enl. 1808, p. ÎOÙ.
■«evirroBs BHOtN {Euplfctut), Man. N. Zeal. Col.
_ Prt. 7, p. 1423 y"'-Zébinde.
1
TOMOPLECTUS
Raffhat, Rev. il'Em. 1898, p. 266.
cordlcollls Raffraï, loc. cit. p. 267 Mexique.
T
AUINOSIHUS
Raffrat, Rev. d'Ent. 1898, p. 267.
Bi«dasa8carlen«ls Raffhav, loc. cit. p. 267
Madagascar ; foret de Samaloum.
1
ËUPLECTOPS
Reitter, Verli. nalurt. Ver. Rrflnii, XX, p. 197. —
Rafkh.*y, Rev. d'Ent. 1898, p. 268.
Odewabnt King {Eaplectus), Trans. EdI. Soc. N. S.
Walcs, 1, 1886, p. 314 Auslralig.
(102) Gênera et catalogue des Psélapkides. 585
? linearls King {Euplectm), loc. cit. 1863, p. 46,
pi. 16, f. 7»> Atistralie.^
? «c«lpt«9 King (Euplectm), loc. cit. 1863, p. 49. —
Raffray, Rev. d'Enl. 1898, p. 268 Australie : Donylnvok.
3
PARAPLECTUS
Raffray, Rev. d'Ent. 1898, p. 269.
pvnctnlatas Raffray, loc. cit. p. 269 Australie .* Victoria.
metwklwsmm Raffray, loc. cit. p. 270 Tasmanie,
blplaftatas Raffray, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales,
1900, p. 132, pi. X, f. 23 Australie : Swan River,
intascalas Raffray, loc. cit. p. 133 Australie : Pinjarrah.
T
DEROPLECTUS
Raffray, Rev. d'Eot. 1898, p. 271.
excisas King (Euplectus) Trans. Eot. Soc. N. S.
Wales, 1866, p. 313. — Raffray, Rev. d'Ent. 1898,
p. 271 Australie : Donybrook, Bridge Toirn.
1
TRYCHIOPLECTUS
Raffray, Rev. d'Ent. 1898, p. 272.
yemlBalas Raffray, loc. cit. p. 272 Australie : Virtorin.
T
ZELANDIUS
Raffray, Rev. d'Ent. 1898, p. 272.
olMM^ara» Broun (Euplectus) y Mao. N. Zeal. Col.
Prt. 7, p. 1427 S^^Zélande.
eoxalis Broun (Euplectus), loc. cit. Prt. o, p. 1060. . S^'-Zélande.
moeren» Broun (Euplectus), loc. cit. p. 1055 N'^-Zélande.
Espèces inconnaes décrites comme Euplectus^
appartenant probablement an ipenre Zelandius,
on à des genres nouveaux.
aaper Broun (Euplectus), Man. X. Zeal. Col. Prt. 7,
p. 1401 S"''Zélande.
Handaserl Broun (Euplectiu), lue. cit. l'rt. S.
p. 1059 .V'-ZpJ/Hnrff.
fovcioepB Rroln {Euplecttu), Ann. Mag. Nat. Hist.
i89o, p. 80 .\"--Z''lanil<'-
cleTedoneDftla Bhuix {Ettpttcttu), Mon. >'. /eal. Col.
Prl. S, p. lOt» S"'-yjlnndi-.
anlIqHUsBHOttN (Eupfcdu«], loc. dt. p. l()6t S"'-Zélanilr.
8
ELEUSOMATrS
«llwcepiialuH Broun [Euplerliu), Man. N. Zcal. Col.
Prl. 5, p. 1037 d y"'-Zéla«df.
Q caudala» Broun, toc. cit. Prl. 7, p. 1422.
acHinliutlaa Broun [Eupifct»*). loc- cil. Prl. S,
p. 1038 \"--Zélande.
■')" Tribu Trlclionyctaiiil.
T.iBLEAl- DES GENRKS
I. (4). Hanches postérieures écartées.
3. (3). Les trois premiers segmeots ventraux subégaux
Gen. Trichonyx Chaudoir.
3. (%). Deuxième segmeot ventral plus grand que les ^xfvé-
denta Gen. Amauponyx Beitter.
4. (1). Hanches postérieures coatigufs, au moins à leur base.
•"i. (6). Premier segment ventral encore grand et très appa-
rent, triangulaire entre les hanches postérieures qui sont
contigui^s à leur base, mais très divergentes
Gen. TrogaBter Sharp.
6. [5). Premier segment ventral très petit entre les hanches
poslt'rieures beaucoup moins divergentes, n'apparaissant
plus que comme un bouton ou une carène.
7 . (8). Prolhorax bilobé. Antennes géniculées
Gen. Rhexius Leconle.
8. {7i-t2i). Prothorax atténué et parfois presque étranglé en
avaut, mais jamais bilobé.
(104) Gênera et catalogue des Psélaphidei, 587
9. (21). ÂDtennes toujours plus ou moins géniculées, à premier
article toujours assez long. Tète transversale.
10. (20). Prothorax atténué en arrière, mais sans échancrure
brusque après le milieu.
11. (14). Prothorax toujours plus ou moins denticulé ou au
moins crénelé sur les côtés.
12. (13). Premier segment dorsal à peine plus grand que le
suivant. Prothorax denté sur les côtés. Gen. Burhexins Sharp .
13. (12). Premier segment dorsal très grand. Prothorax sim-
plement crénelé sur les côtés Gen. Aporhexius n. gen.
14. (11 et 15). Prothorax avec une seule dent latérale au-des-
sous du sillon transversal. Premier segment dorsal égal ou
subégal au suivant Gen. Oropns Casey.
15. (14). Prothorax absolument mutique sur les côtés.
16. (17). Premier segment dorsal très grand. Sillon longitu-
dinal du prothorax très obsolète.... Gen. Rhexinla Haiïray.
17. (16). Premier segment dorsal égal ou subégal au suivant.
18. (19). Corps assez court, convexe. Prothorax presque trans-
versal. Tête grande transversale, bien qu'un peu plus
étroite que le prothorax. Premier segment dorsal légère-
ment plus grand Gen. Anarmodins Raiïray.
19. (18). Corps allongé, aplati. Prothorax beaucoup plus long
que large, plus ou moins ovoïde. Tête petite, légèrement
transversale, mais plus étroite que le prothorax. Premier
segment dorsal égal ou subégal au suivant
Gen. Mesoplatus Raffray.
20. (10). Prolhorax avec une très brusque et profonde échan-
crure après le milieu et Tangle latéral fortement denté.
Premier segment dorsal très grand (îen. Xherius Raiïray.
21. (9). Premier article des antennes normal, à |)eine plus
long que le suivant. Tête transversale. Gen. Rhexidius Casey.
22. (8). Prothorax simplement et normalement cordifomie.
23. (30;. Tt^le normale, le front ne recouvrant pas l'épislome.
24. (25). Antennes à articles intermédiaires pi uridentés. Forme
assez épaisse, généralement plus ou moins parallèle
(ien. Ralfrayia Reitler
A. Raffrav,
m. [ii). Auli'nnes à articles inlermédiairps mutiques.
26. (27}. Antennes sans massue, avec les articles inlerrat.'-
diaires toujours un peu plus gros ?, plus ou moins
noueux d. Tête noimale. Gen. Dalmiiia Haffray.
27. (2t!}. Antennes avoc une. massue bien marquéi?.
3R. (29). T^te normale. Segments ventraux 2 cl 3 beaucoup
plus grands que les autres. Premier article des antennes
pas beaucoup plus long que le suivant —
(Jen. Faronoma HafTmy.
iit. (28). Tète allongée, atlénuèe en avant. .Segments ventraux
2, 3, 4, 5, subégBUi. Premier article des auleunes gms <*t
beaucoup plus long que le suivant Geo. Adalmus Reitl«r.
30. (23). Tête très grande, front recouvrant plus ou moins
l'('.pistome. Antennes insérées sous le front.
31. (32). Forme très allongée, parallèle, un peu cylindrique.
YcuK placés tout â lail en avant, près de la bouclio, à la
faceinfériourede la té to, invisibles cndessus.Élj très pres-
que deux fois aussi longs que larges. Abdomen étroitement
marginé el seulemenl jusqu'à la moitié du 3° segment qui
efil plus grand que les autres. Deux onfiles très inéjraux
aux tarses Gen. Mltraoephala RafTrsy.
32. (31). Forme robuste, large. Yeux situés en arrière, visi-
bles en dessus. Élytres pas plus longs que larges, leur an-
glu apical externe très fortement échancré, laissant appa-
raître la marge du premier segment dorsal vrai, qui est
réellement cacbé sous les élytres. Deux ongles presque
égaux aux tarses Gen. Ptategnomns RafTray.
TABLBAUX ET DESCRIPTIONS.
Tableau du genre Eurbexlua
A 2. Trois fosseltes basales aux élj très Groupe I.
A l. Quatre fossettes basales aux élytres.
B 2. Prolhorax avec une dentieulation latérale en forme
de dents bien marquées.
C 2. Tempes à angle postérieur aigu, presque denté. . . Groupe 11.
C 1. Tempes à angle postérieur arrondi.
(106) Gênera et catalogue des Psélaphides. 589
D 2. Articles des antennes 3-iO au moins aussi longs
que larges Groupe IIl.
D 1. Articles des antennes 3-8 transversaux Groupe lY .
B i. Prothorax avec une denticulation latérale mousse,
en forme de tubercules Groupe V.
Fig. 11.
Earliexluii sexpuBclatwtf n. sp. — OblonguSy sat convexus^
obscure ferrugineus, sat longe brunneo-pubescens.
Caput valde transversum, prothoract latitudine
aequale, foveis duabus in linea média ocuhrum
sitiSy sulcis obliquis in f rente depressa conver-
gentibus, supra antennas nodosum, postice jtixta
collum brevissiine sulcatum. Antennae médiocres,
tix geniculatae, articulis 1 elongato, cylindrico,
2 ovato, 3-5 moniliformibus, 9, iO paulo majo-
ribus, subquadratis, il oblongo^rato , Protho-
rax latitudine aequilongus , lateiibus acute den-
ticulatus, an tire valde, haud abrupte attenuatus,
postice paulo minus attenuatus, sulcis longitu-
dinali et transverso foreisque validis. Elytra
disperse punctulata, latitudine sua breviora,
basi trifoteata et attenuata, sulco dorsali bre-
tissimo. Abdomen elytris longius, convexum,
latenbus leviter rotundatum , medio paulo ampliatum , segmentis dor-
salibus subaequalibus. Metastemum convexum et brevissimum. Segmente
ultime ventrali leviter impresso 9 ?. — Long. 1 mill. — Fig. 11.
Rrt'sil : Blumonau.
Cette espèce est la seule qui n'ait que trois fossettes à la base des
élytres : elle ressemble un peu à un Annrmediun, mais la KHq est
grande, très transversale, le prothorax est denticulé sur les côtés et les
élytres n'ont pas de strie dorsale.
Eurbextan lonnlcornls n. sp. — Elongnius, subdepressus ,
ru fus, parce pubescens. Caput l ransversum, prêt horaci latitudine aequale,
ante eculos abrupte coarctatum, supra antennafi utrinque leviter nodo-
sum^ foveis duabus mediocribus pone lineam mediam oculorum sitis,
sulco intègre in f rente arcuato junctis , postice juxta collum birvissime
sulcatum. Antennae médiocres, vir geniculatae^ artiailis 1 elongato,
cglindrico, 'i ovato. 3H moniliformibus, 0, iO paulo majeribus, subqua-
dratis. Il oblongO'Ovato. Prethorax latitudine et longitudine aequalis ,
S9Q A. ItAfPKAV. (107]
latmbuii Miite ilrnlicalaltu, aniice ruldf kM luttul iibrupte allninntut,
poxtîr* [laulo minui altnualun, tiilch iungitudiniiH ri IraMVfnn (o-
veimittr riilidù. Elytra ititptrse puuclulala, IiiUIhiUm lua brniora,
linti Irifoi'niUn H aUmuata, mtco dormli brrrmïnut. Abdomen elgtri»
longiM, convexum, lalfribui IfvUer rotvmdatum et ntedto paulo amplia-
iam, legtMnti* dorialibu» mtbaequalibui. StflMernum coiive.cum et
brevitiimiim. Segmettlo ullitiut rentriili leriUr impmao Q ?, — Long.
imm.
Itri'sil : Blumcnaii.
Ollo rspJ"ce, ainsi (juc la pn-cëdoDle, sont les seules qui n'uicnl que
trnis lossctlos à ta base des éhlres : elle ressemble ud peu. comme
(orme générale, à un Anatioodius , mais la l^le est grande, trts trans-
versale, le protborax est denliculé sur les ci^li'sot les élylivs n'ont pas
de sirie diii-sale.
EurhexiHM megacepUalnM n. sp. — Obhngui, pantia am-
rr.rui; mfo-castaneu», nilidus, itit longe pubticevi. Caput magnum, /«i-
iiim imnivfruum, liapfstmiale, anlnrmm hnuti abmptf cotalrietum,
laUHbu* obliquant, fronU média depietium, lapra
antennat havd nodomm, in liiua anteriori oailù-
i-um fùreif duabut ntleo aivuato jitnetit, temporibtu
minus ntluHiJalis el poslUrg pi-ominulia sed ubluiis.
Anlrntine ml elongntae, haud genicvliilue, artiealis
t minu* ehngalo, cgiindrko, 3 ocalo, 3-8 manili'
fmiaihuii rt Inngitudinf dea'etcentiliat , Iniitudine
ïUd tnninmmodu longioiibui, !>, 10 majoribu* ont-
lit. Il majorr. orato. Prothorax rapite lalior el
latitiidine sua longior, anticf valde tt pottice multn
miwis alle»uatui,sulcis longiludiiiali et Iranirerso
validit, ialtribus minute ted acuU deuUculatu*,
EUjtra .fAsolete subntgoiula, lalitudine tua longio-
ra, bâti leviter altenuata, laleribHs tubobligaa,
nalco dortali brecissimo. Ab/lonien elytris cùv longiu« sed paulo latiut,
liitfribas levUer rolundalum. Femonbus anlicis uifdio iiifra carinatit,
Setjmenloullimorentrali IransvenimlerilrriMprftsoc^. — Long.ianl).
- Fig. li-
Brésil : Jlalto (irosso.
Celte esp6ce est remarquable par sa ('"■le licaucoup moins transver-
sale que rhez les autres espèces.
(108) Generê et cat(Uogue de$ Psélaphides. 59i
EurlieiLlws QwadriteViMMM n. sp. — Oblangus^ sat crasgus,
obscure ftiTugineuê^ rufopubescens. Ci^t valde tramrersum et j^iviko-
raci latittidine subaequaiey postice foveis émibus liberis, antice in fronte
foveis duabîM alierUmagis approximatis^ su^ frotUali In^evi et arcuaio
junctiê, supra antennas haud nodosum, occipitejuxta cotlum brevissime
et obsolète sulcatum, Antennae crassae, articulis i crasse, cylmdrico,
i obcanico, 3, 8 moniliformibus, 9, 10 majoribus, 9 globoso , 10 leviter
transversOy 11 ovato, acuminato. Prothorax obsolète punctatus, latitu-
dine sua tix longior, antice sat abrupte et valde attenuatus, lateribus
valde et acute denticulatuSy sulcis ralidis, Elytra obsolète punctulata,
quadrata, lateribus leviter rotundata, basi vLv attenuata, sulco dorsali
brevissimo. Abdomen elytris longius, vix latius, Segmento ultimo ven-
trali punctaio et transversim depresso 9 ?. — Long. 2^40 mill.
Brésil.
Cette espèce est facile à reconnaitre par ses fossettes céphaliques, dont
deux sont placées tout à fait en arrière et libres et deux autres sur le
front, plus rapprochées et reliées par un sillon transversal et un peu
arqué.
Ewrliexlas laevls n. sp. — Brevior sat latus et crassus,rufus,
totus laevis, parce pubescens. Caput leviter transversum, prothoracis
latitudine paulo angustius, ante oculos magnos abrupte coarctatum^
foveis duabus in linea anteriore oculorum sitis, sulco utrinque juxta
foveas obsoleto, in fronte profundo, postice média profunde sulcatum,
Antennae médiocres, articulis 1 elongato, cglindrico, i ovato, 3-8 la-
titudine aequilongis, clarn panim conspicua, 9 paru m longiore, 10 sub-
quadraio, H regulariter ovato. Prothorax latitudine sua vix longior,
antice sat abrupte atientiatus, lateribun rotundatus et mediocriter den-
ticulatuSy sulcis et foveis ralidis. Elytra latitudine sua paulo longiora,
basi vix attenuata, lateribus poparum rotundata. Abdomen elytris vix
longius, convexum, segmento dorsali 3 apice medio breviter bispinoao^
in ter spinas leviter depresso, apice paululum emarginato. Metasternum
obsolète sulcatum. Segmento ultimo rentrali transversim impresso. Fe-
tnoribus anticis infra breviter rarinatis rj . — Long, i mill.
Brésil : Bahia.
\ji forme est courte et large et la massue très peu marquée.
Rarliexias sabacwmlnafaw n. sp. — Brevis, latus, convexus,
nibro-piceus, antennis pedibusquc ferriigineis y parce pubescens, Caput
valde tninsversum^prothorace perparum angustius^ante oculos abrupte
roarctatum, supra antennas leviter nodosum, foveis duabus in linea
SM A. ftAFFnAv. (109)
Mfdia matorttm silin , tulco antice profundiorr, juxta cttllum «ufrafuni
ft utringue ronrexum. AHtfnjuie brei^rs, artitalig I elojigato, cylindrico,
8 btffiter ocatn, 3-8 monilifonaibas tt trarmwsii, 9, 10 laalumtaoïbi
paulo majoribu» , tublrans^-irtis, ti magno, ocalo, acuminato. frotko-
nw latitudin» ma pauto tongior, antice vnUf ft tat abrupte atUnua-
tut, loteribus rotwidalm tt ralde denticulalus, boii grour punrtatm,
mkit valùtis. Elfflra tubquadrata. lei-ilrr mnrr-xa, tuai allenuala, la-
tfritmt Imitfr rotunHata. Abdomm eîytrù tulMciualK, frgmenlo uttinui
vfntrali traniteytim impmto. Fimoribtu tinticn erauioi-ibu* ft infra
mt Imgf earinati» ij . — Umg. 2 mill.
BrOsil : Bliimcnaii.
C(?ll<> espJ^ce se disliuguo par s.i couleur loncée, su toriuc nnirU',
convexe et In petitesse rebtive des articles des nnleiines dont le der-
nier esl, au contraire, Irts gros.
Eurbexlni» octapHiacUilnB n. sp. — Sal el<insialit», Irritfr
convfxut, rufus.parum pubaceiu. Caput vitlde tiannvrmm, prolhtn-a-
cit Uititudinr, anlirevaldfiedmtnufabraplfroarctatam.fovriidunbiu
anlf oculo» ùti». lulco antta mnlto piofundiore, temporibu» lertttr
quadrati», oceipitt emvfxo, }vxta collum ptofundt taùato. Antennof
brfvfg, Uvïtrr grixieulalat , aritcviu l thngatù, eylindiiai, tvalidii,
ornlo,3-S Ininivergis, 9, 10 malto majoubiis, lyatui'fr*i>. tl ocato.
bâti truttcato. Prothorax latitudinf tua longior, antice poilùxque
tubarqualiter attenaatut, latenbut valde denticulatut , boii para ru-
goto-punetalui, tulei* validis. Elytra ttirnsverta , bâti attenuata , tulco
dorsali obioUlo et ante médium evanetcente. Abdomen confftrum, elylrit
multo hngius, Femoribas anticis infra breiiter carinalis 5. — Long.
1,80 mill.
Brésil : Blumenau.
La tête est transversale et convexe, le sillon très obsolète auprès lies
fossettes, les articles des antennes sont nettement transversaux et la
massue bien marquée.
EnrbexiDs Reltterl n. sp. — Sat elongatun, leciter mnrexut,
rtifuf, parce pubeirnis. Caput ti-apezoidate, muUo minus, trantrersum.
prolhnrace angustiut, imte oculot tuiud abrupte altenualum, foreis dun
bun in linea anteiiore oculonnn sitis, sulco aiitire profaudiort, Ante»-
nue lei'itfr genifulalae, articuiis I elongato, cylindrico, i quadrato, 3-
H moHilifonnibu! , tramreriiit, 0, 10 duplo majoribus, tvbtrauttersit,
îl breriifr ovnto. Pivthoraj- laliUidine tua longior, antice posticeque
tvbacqualiter atleiiiiatiix, latcribut raldf denliculnlus. Elytra latita-
(110)
Get^era et catalogue des Psélapkidet.
593
dine tua Um§iora, basé Uciter atteuuata, lateribut subrotundala, sulco
dorsali obmUeto et brevissituo. Abdomen elgtris Umgius, contexum, seg-
menta ultiwM rentrtUi ob$olete impretto. Femoribus antkis crastis et
infra breviter carinatis c5. — Long. 1,90 mill.
Brésil : Blumenau.
Très voisine de la précédente dont on pourrait supposer quelle est
le mâle, mais elle est différente par la forme de la tète.
C«rheiLl«s Meolor n. sp. — Obscure ferrugineus, antennis
pedibusque diiute rufis, tenuiter sat longe subkir-
sutus. Caput ralde transtersum, trapézoïdale, pro-
tkorace paulo angustius, ante oculos sat ébrupie
attenuatum, inter oculos foteis duabus sulco angu-
lato junctis, occipite tertkegue una sukato, occi-
pite postke sinuatum. Antennarum artûnlis i elon-
gato, cylindrico, f subquadrato, 3-8 minutis,
moniliformibus, 9, 10 tripla majoribus, transtersis,
il magna ^ ocato. Prothorax subo€atus, antice plus
attenuatus, lateribus quinguenlenticulalus , sulco
longitudinali paulo ante basin abbreciato, trans-
verso , in medio angulato^ foteis lateralibus magnis,
letiter obliquis. Elytra latitudine sua perparum longiora, ad basin allé-
nuata, lateribus letiter rotundatis, kumeris notatis, basi foteis qua-
tuor magnis, sulco dorsali déficiente. Abdomen
elytris paulo majus, concexum. Pedes médiocres,
tibiis subgracilibus. — Long. 1.80 mill. —
Fig 13.
Haute-Bolivie : Yuracaris.
Cette espi»ce voisine de la précédente en diffère
par la couleur plus foncée du corps, le premier
article des antennes plus long, les 9*' et iO** plus
transversaux, le 11* plus gros.
Je donne ci-contre [fig. i4) un dessin de VEu-
rkexius muticus Haffray. Celte espèce a été décrite
dans la Hetue d'Entomologie (T. II, 1883. p. 2o0).
Elle provient de Colombie : Bogota.
Fig. 13.
Fig. 14.
AporlieiLiws n. gen.
Aniennae haud geniculatae, articula l sequente longiore. Caput
transtersum, temporibus talidis. Prothorax latitudine sua longiov.
A. lUKtRAl.
(lil)
antiee mt iibrupir atlnuatug, pogliu ntlmmilu*, lalrrihuK totumUitu»
et mmutf rrmuliUm, lulfo infdio longitu/tinaU rtilido. Elj/trit hati
trifoeeata. luldf ilmbiu t>iyi"iii>i«iii. ttria MtHraU intfçra. Segmenta
primo doitali trqufnir multù miijare.
Ce geiiro rappelle beaucoup le gcurc Eurhfxiuit, iiinis In miirgc hu--
ralf! du prolhorsx esi siinpl(>moul crénplw! ut le prcniiur sogint-al
dorsal esl beaucoup plus grand (|ue le suivant; il dUTirc de Rhfxinia
par le siilou longitudinal iiu'-dian du prolliorax .
Ap»rhexlKs pubeMccn» n. spec. ~- Crmuut, luUpiiralMtu,
ob»eurf (erriigiiifu*, imtfnwn pfdUmsifW dilutmiiba», den» H liingr
grmihpubncen.t. Ca/mt tranireriuvi, tfmporibia nMgnh, rotunitatii si
pallidf utùiii, oeeipite tramveniiM «mi'Aro,
pottice irtuto, lucdio biwilfr mkato. intfi
onilot fovtii daiilnu, frtmlf lait dfjdanala,
marginr iinliea inemaata ft mtpi-a aiiletiHat
fei-f tttbereubilii, infra dfptatialam, eonfer-
tint ru^so-pttiKlutUtn, bmgittulinaUffr tul-
talum. Antenniu nU Hongatiie, nrUcttlin l
nijirf», S ovatv, :i-8 latiludinf ma paulo
lonçiorUms rt UmgituàiHf crtKmlibtu, data
triiirticulata, magiui , Ifriltr compmsa,
longe hirtula, U, l<l erfucfiitibu» H *ub-
ovatit. Il magno_ irregaluriler ovalo, f.rliu
rotandaîim amplialo, apiceuculo. Prothoraj:
fig, li. capiti lalitudine mbaeguali», pottice atU-
iiiiatu», anlice coiittrktut, tateribui minulc
crènulnluf et rotunduliu, $ulco medio longitudinali antiee rt praeter-
tim pottice ampliiilo, utrinque potticf fovea magna et iulco tratuterto
cii-cvmpfxo parum profundo. Etgtm latitudine tua longiora, coticexa,
latfribttt rotundata, ba$i foveù tribut validii et tuleit duobut bretisti-
mit, quorum extemo longiore. Abdomen elytrii paulo brevitu et an-
giisliue, ugmmto primo dorsalt sequeiile fere duplo tnngiovf. Metaiier-
uum obsolète tukalum. Segmenta ultimo ventrali ralde impretto et
fundo glabro (j. — Long. 1,90 mill. — Fig. 13.
Haute-Bolivie : Yuracaris.
Tableau du genre Rafrrajria
A i. l'reiuier segment dorsal beaucoup plus grand que
le suivant Croupe I.
(112) Gênera et catalogue des Psêlaphides. 595
A 1. Premier segment dorsal égal aux suivants.
B 2. Prothorax variable, mais jamais dilaté transversa-
lement, ni plus large que les éiytres.
C 2. Tète avec deux fossettes et des sillons.
D 2. Antennes avec, au moins, les articles intermédiai-
res transversaux Groupe II.
D 1. Antennes allongées, articles carrés ou plus longs
que larges Groupe III.
C 1. Tôte sans fossettes ni sillons Groupe IV.
Il 1. Prothorax très transversal, dilaté sur les côtés et
plus large que les éiytres Groupe V.
WUkVrwiyiB. opara n. sp. — Oblonga, subparallela, parum con-
vexa, castanea vel rufihcastanea, tota minute granulosa, opaca, $at
dense pube$cens. Caput latitudine sua brevius, antice valde attenuatum,
supra ocuios subnodosum, fronte impressum, inter oculos postenus
foreis duabus magnis, sulcis obsoletis cum impressione frontali jutwtis,
occipite ienuiter carinato, Antennae validae, articulis l quadraio-
eUmgato, 2 paulo minore, subquudrato, 3 breviter obconico, 4-8 trans-
versiSy i-o cresceiitihus, 6-8 decrescentibus, 9, 10 paulo majoribus,
crescentibus, transrersis, il breviter conico, turbinato. Prothorax
capite et longitudine sua latior, subcordatus^ lateribus medio rotun-
datus, pone médium profunde sinuatus, foveis laterilms tnagnis, sulci-
formibus, sulco transverso recto, longitudinali déficiente, Elytra sub-
quadraio-elongata, humeris notatis et dentatis, lateribus vix rotundatis,
stria dorsali medio abbreriata. Segment is dorsal ibus tribus primis sub-
aequalibus, in primo basi striolis duabus brevissimis, divergentibus,
tertiam partem disci includentibus. Metastemum convexum. Pedes mé-
diocres.
d" Metastemum obsolète sulcatum, Segmento ultimo ventrali laie et
apice profunde impresso. Tibiis intennediis apice breviter et obtuse,
posticis longe et acute calcaratis, — Long. 1,70 mill.
Ia' Cap : Uitenhage.
Otte espèce est voisine de R, natalensis Haiïray, mais elle eu diffère,
comme de toutes les autres, par sa fine granulation qui la rend
opaque.
CATALOGUE.
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pi. V, f. 3 Brésil : S'^-Paolo.
Groupe III.
procerws Reitter, loc. cit. 1882, p. 146, pi. V, f. 2.
Brésil : SO'Paolo.
meffaceplialws n. sp Brésil : Matto Grosso.
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L
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HHEXI.MA
j
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XHEHIUS
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Tasmauie. Amtmlie : .Vfic S(
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7
RAFFRAYIA
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Groupe I.
cawiccps Raffrat, Traus. S. Afr. Phil. Soc. 1897,
p. 64, pi. XVI, f. 1 Le Cap : Stellenbosch.
dieplaBata Raffrat, loc. cit. p. 65, pi. XVI, f. 5...
Le Cap : Cape Town.
lyoataliM Raffrat, loc. cit. 1898, p. 391, pi. XVIII,
f. 3 Le Cap : Cape Town.
calcarata Raffrat, loc. cit. 1897, p. 68, pi. XVI,
f. 6 Le Cap : Cape Town.
iBccria Raffrat, loc. cit. p. 65, pi. XVI, f. 4
Le Cap : Cape Town.
wariaMUtt Raffrat, loc. cit. p. 66, pi. XVI, f. 3.. .
^ Le Cap : Sewlands.
Var. ?. c5 Raffrat, loc. cit. p. 66.
Var. y. cJ Raffrat, loc. cils p. 66.
arMata Raffrat, loc. cit. p. 69, pi. XVI, Li
^ LeCap : Cape Town.
■a«afa Raffrat, loc. cit. p. 67, pi. XVI, f. 10
Le Cap : Cape Town.
craciafa Raffrat, loc. cit. p. XVI, f. 7 Le Cap : Cape Town.
aolcatala Raffrat, loc. cit. 1898, p. 392. Le Cap : Cape. Town.
602 A. RArt-RAV. (119)
Groupe II.
anlennaia IUkkhav {Trifbmyx), Itcv. Mag. Zool.
1877, p. 293, pi. m, f. 16 : Rrv. d'Eiil. 1887, p. 43.
, Abyiisinie : Uamaeen, Vallée du Maivli.
lallcoiils Uaffraï, Trans. 5. Air. Pliil. Soc. 1897,
p. 73, pi. XVI, 1. lu U Cap .Sienenlio$ch.
rnsosnla Raffbaï, Rev. d'Ent. 1887, p. 46 : Trans.
S. A(r. Phil. Soc. 1897, p. 78 Lf Cap : StellmboKh.
■najorlna Raffrav, Rev. d'Bnt. 1887, p. 44, pi. Il,
If. 4, 5 : TraoB. S. Afr. Phil. Soc. 1897, p. 70,
pi. X\l. 1. 8 Le Cap : Romlebonrh .
paltiduln Raffraï, loc. cit. p. 44.
Jilcolor Rapfrat, Trans. 8. Afr. Phil. Soc. 1897, p. 71,
pi. XVI, f. 14. Le Cap : Cape Town.
muniaaa Raffray, loc. cil. 1898, p. 393... Le Cap : Cape Tonn.
natalenHii> RaffrAï, loc. cil. 1897. p. 75, pi. XVI,
I. 9 : 1898, p. 397.. Satal. Le Cap .■ L'itenhage, Puil Elizabelh.
opava n. sp Le Cap : Uileiihage.
pilnnella Raffr.V¥, loc. dl. 1897, p. 74, pi. XVI, f. l.t.
Le Cap : Cape Town.
alMloasInalls Raffray, loc. cit. p. 74 Le Cap ; Capt Town.
capeMsl» Raffray, loc. cit. 1898, p. 393 Le Cap : Cape Town.
aiSoeMsiB Raffray, loc. cit. 1898, p. 394. Le Cap : l'ort EUzabeth.
iiilcr(»cepbBla Raffray, loc. cit. 1897,p. 76, pi. XVI,
1. lï Le Cap : Cape Town.
obscara Raffray, loc. cit. 1897, p. 77 Le Cap : Muizenberg.
■odoaa Raffray, loc. cit. p. 70, pi. XVI, f. 11
Le Cap : Cape Town.
Groupe 01.
loHKiila Raffray, Rev. d'Ent. 1887, p. 4d : Trans.
S. Air. Phil. Soc. 1897, p. 78, pi. XVI, 1. 13
Le Cap : Stellenbotch, Cajie Town.
Groupe IV.
niTnnecopbila Raffray, lor. cit. 1898, p. 393,
pi. XVin, I. î - Le Cap : Port EUzabeth.
{ÊM) Gênera et caialogw des Pselaphides, 603
Groupe V.
«Uateta Raffray, Ioc. cit. 1898, p. 396, pi. XVni,
f. 1 Le Cap : Port Elizabeth,
DALMLNA
Raffray, Rev. d'Ent. 1887, p. 46 : Trans. S. Afr.
PhU. Soc. 1897, p. 78.
KioMwUcomIs Raffray, Rev. d*Ent. 1887, p. 47,
pi. n, f. 6, 7 : 1890, pi. m, f. 40 : Trans. S. Afr.
PhU. Soc. 1897, p. 79 : 1898, pi. XVI, f. 8
Le Cap : Newlands, Stellenbosch, Cape Town,
ellmaHetlutBa Raffray, Trans. S. Afr. PhU. Soc.
1897, p. lîl : 1898, p. 379, pi. XVIU, f. 9
Le Cap : Port Elizabeth,
9rmiUmMmÈm Raffray, Ioc. cit. 1897, p. 70 : 1898,
pi. XVra, f. 10 Le Cap: Steilenbosch,
coMcolor Raffray, Ioc. cit. 1897, p. 80 yatai : Firre.
Irreipmlaris Raffray, Ioc. cit. 1897, p. 81 Satal : Frère.
ele^aas Raffray, Ioc. cit. 1897, p. 82, pi. XVII,
f. 1 Le Cap : Sewlands,
T
ADALMUS
Reittkr, Vorh. naturf. Ver. Brûnn. XX, p. 197. —
Raffray, Rev. d'Enl. 1890, 107.
welMtUiv» Reittkr, Deuts. Ent. Zeits. 1885, p. 338,
pi. m, f. 31 S'**'Zêlande.
T
FARONOMA
Raffray, Rev. d'Ent. 1894, p. 259.
cavABi^a RsiTTER(%6axâ), Wien. Ent. Zeit. VI11«
p. »î, pi. I, f. 5. — Raffray, Rev. d'Ent. 1894,
p. t59 Chili : Valdma.
T
Hi^^^^l
^^^^1
^^^^
A. lUfTRAlf.
MITRACEPHALA
UFBAï, Rov. d'Enl. 1890, pp. 10*, 107.
louKlpoi IM IUffhaï, loc. rit. p. 198. |.l. II. r. 8. . ,
T
puTEamms
1
BrrsiL
i
Rafkha' " "1" ■"■
Oberlbnri Raffray, |
■«80 Wasma-ns, Ven
ISfli, p.jn
Inermift Was»a5N, loi!.
u, p. IV*, iUJ.
i)i.n,r.7
ATXhT. Bn-liD,
~r
1
TABLE ALPHABÉTIQUE PAR NOMS D'AUTEURS
DES
TRAVAUX CONTENUS DANS CE VOLUME
Abeillk de Perrin (Elzkar). — Notice nécrologique sur FraDcisque
Guillel>eau, 353.
André (Ernest). •— Miitillides nouvt'aux ou im|)arfaitenient connus dt'
divers pays, 417.
B(»i'CHARD (J). — Ins4»cles n'cui'illis par M. le prof. D' Forsler à Bor-
ate, Java et Sumatra (PalciiilKing) : Coléoptères Carabiques, 169.
Id. — Contributions à IVtude des Carabiques de Sumatm, 177.
BcH'BGEois (J.). -- Vo>age de M. Maurice Maindron dans llndo mé-
ridionale, mai à novembre 190! : Dascillides et Malacodermes, 478.
Brôlemann (H.-W.). — Myriapodes recueillis àfisla de Cocos par M Je
prof. P. Hiolle) Ipl. 1], 128.
Id. — Le genre Àcanthiulus (Myria|K)des [pi. VII!], 469.
Bt'Yitsox (H. Dt). — Monographie des (îut^pes ou Veitpa, 260.
Chrktiex (P.). — Description d*un L('*pidoptèn* nouveau d*Rspagiie
[pi. V, llg. 5], 4ai.
Deviixs ;J. Salntk-Clairk}. — h^tude sur divers Plaly$ma des Alpes
occidentales. {Àdditionn et lifrtifirationM)^ 413.
DcMONT (Const). —Description d*une aberration nouvelle d*(^oiiij/M
quatlra 9 ;pl. V, fig. G), iOO.
Fairmauie (L.). — Matériaux pour la faum» coléopt^'rique de la région
malgache ,/6'' iwtr], 181.
II
DBS
TRIBUS. GENRES. SOUS-fiENRES. ESPECES, ETC.
DECRITS DANS CE VOLUIE
Nota. — Les noiiiH en caractères noriiiands di^gnent \en tribun nou-
wUei. — Loi» noms en caractèros éiryptionH désignent les genres ou
sous-genres nouveaux. — Les noms en caractères italiques d^^signent
les espèce» et variêt4'« nouvelle».
ARACHNIDES
Agorius formicinuê B. Siiii., 307.
Boli>stromus Hiteti Ë. Sim., 314.
CodeU Bonrhardi K. Sim., 308.
Copocrossa karpina E. Sim., 306.
Cosmophasis umbratim K. Sim.,
308.
Gasteracantha Bouckanii K. Sim.,
30«.
Mandent E. Sim , 303.
Harmonicon Riteii B. Sim., 314.
Ubpo alboguUata B. Sim., 306.
Linyphia Lekmanni E. Sim., 311.
Li|Kiroti)ma auu»enum E. Sim.,
313.
Panaretus ninmensit E. Sim., 304.
Smermisia TuiigrfniE, Sim., 311.
Telamoola leucatpis E. Sim., 307.
TMmopisthes aetkiopê E. S., 3lt
COLÈOPTlRKS
Aclypeà êculpturata Groiiv., 12.^.
Actooodes pyropyga Kairm., iOO.
Ac>lop8elaphus AHuaudi Itaiïr..
' 3i9.
claratus Baiïr., 3i9.
cranicomii Raiïr., 32H.
madagoirarieHiii Haiïr., 3i7.
Adavius Perrieri Fairm., im.
Adislns Fairmaift\ 230.
Pertieri Foirai.. 231.
piceoluê Fairm., 230.
i^/lnui Fairm., 230.
AihIous marginatui Fàirm., 248.
Aethina nigroeattanêa Grau v. , 1 15 .
ryiineipennii Grotiv., 116.
Acraphjrdrus RégimlMrt. 33.
punetateUui Beg., 34.
Alcides 6iV)rmi<iit Fairm., 231.
AlituruH gr%$fopubf»rtn» Fainn..
2:)2.
lonsipcnnif» Ra)
A. llAFFJUÏ.
ilITRACEPlULA
i!\. d'Eiit. 1890, pp. 104, 107.
IM. cil. p. 198. |)1. II, I. 8...
Brésil.
PHTEGMJMUS
Rafkbaï, Itev. d'Enl. 1890, p. lui, 107,
Obfriliiirf IUfkbaï, Ioc. cil. p. 19S, pi. Il, I. 7 imuz'men.
nawo Wasmans, Veri. Mypin. Torm. Arlhr. Berlin,
1894, p. 2i:( Venfzuflu.
EUASN, loc. cil. p. 211 - Vimezuela,
ï
TABLE ALPHABETIQUE PAR NOMS D'AUTEURS
DES
TRAVAUX CONTENUS DANS CE VOLUME
Arbille de Perrin (Elzéar). — Notice nécrologique sur Francisque
Guillebeau, 393.
André (Erxest). — Mutillidos nouveaux ou imparfaitement connus de
divers pays, 417.
Bouchard (J.). — Insectes recueillis par M. le prof. D'' Forsler à Bor-
néo, Java cl Sumatra (Palembang) : Coléoptères Carabiques, 1G9.
Id. — Contributions à Tétude des Carabiques de Sumatra, 177.
BocRGBOis (J.). — Voyage de M. Maurice Maindron dans Tlnde mé-
ridionale, mai à novembre 1901 : Dascillides et Malacodermes, 478.
Brôlemann (H.-W.). — Myriapodes recueillis àTisla de Cocos par M, le
prof. P. Biolley [pi. 1], li8.
Id. — Le genre Acanthiulus (Myriapodes] [pi. Vlll], 409.
BuTssox (R. du). — Monographie des Guêpes ou Vespa, 200.
Chrétien (P.). — Description d*un Lc'pidoptère nouveau d*Es|)agne
[pi. V, (Ig. 5], 405.
DsviLLB (J. Sainte-Clairk). — Étude sur divers Platysma des Alpes
occidentales. {Additions et /(/vr/i/Srd/ionx), 413.
DcMONT (CoîCST.). — Description dMine aberration nouvelle dVjronix/ix
quadra 9 [pi. V, flg. 0], 400.
Fairmaire (L.). — Matériaux pour la faune coléoptc'rique de la n'^gion
malgache [tG^ note)j 181.
606 Talilf litx aulfiin.
Paihkairb (L.). — Coléoptères Hi^t^pomèrps recueillis par M, Bacr
dans le Haut-Pérou e\ le Tucuman, 461,
(Jrolvellk [A). — Coléoptères de llnde r(H:ueillis par MM. H.-L. An-
drewos et T.-R.-D. Bell, 1Ï5.
1d. -~ Voyage de M. Maurice Uaiudron dans l'Inde méridionale, mai
à novembre 1901 : Coléoptères chvicomps [lig], 340.
Ghol'vkllb (A.) et LévRiLLé [A.). — Voyage de H. le D' Ed. Bugoion
au Venezuela, en Colombie el dux Anlilles : Coiéoptèrea cla\i
cornes Ipl. VII], 460.
iHEBiMi {RoDOLPHo VON). — Conlributioii à l'étude des Vespides de
l'Aoïériiiue du Sud, 144.
Lucas (Damsl). — Notes sur quelques Lépidoptères, 401.
OuiGNT (H. d'). — Noies sur divers Ontbophagides de l'Atrique aus-
trale, 289.
Pic [Haurice), -- fJoniribution â l'étude générale des Hylopbilidaf,6H.
Id. — Voyage de M. Maurice Maindron dans l'Inde méridionale : An-
thicides, 348.
PoHTKViN (G.). — Clavicornes nouveaux du groupe des Nécropljagi^s
[pi. in. iss.
PouLTON (Edward-B.). — La signiRcation bionomique dos taches ocel-
laires chez les Salyrinae et Si/mphalinae [pi. VI], 407,
ttAFFRAT (AcH.). — Psélapliides recueillis dans le Sud de Madagascar
par M. Ch. AUuaud [flg.], 315.
Id, — Gênera et catalogue des Psébphldes (fig.], 484.
HiGOiBAnT (D'' M.). — Coléoptères aquatiques recueillis dans le Sud
de Madagascar par M. AUuaud, 1.
Id. — Contribution a la taune Indo-Cbiooise ((9^ mémoire) : Hydro-
phitidae, S2.
Id. — Voyage de M. Maurice Maindron dans l'Inde méridionale [f'nie-
moire] : Dytiscidcs, Gyrinides et Palpicorncs, 331.
S[MON (E.). — Éludes aracbnolo^qucs (3i' mênuiire), 301.
Vachal fJ.), — Hyménoptères du Congo (rançais rapportés par l'in-
génieur i. Bouvssou, ;(o8.
n
ESKCES, ETt«
M3MTS lilS CE fOLME
XoTA. — Les noms tm r^rwMres normands dt^paeut les tribus non-
Vfffltt. — Le» noms en canciêrvs ê^-ptiens désignent les genn"^ ou
»Ott»-ggnm noomax. — Les noms en cAractères italiqut^ d<^si|nkent
les ojpèce* H variéiés noureiles.
Aforius formieimms E. SiiD.« 907.
Bolostrûmus Rketi E. Sim.« 314.
CodeU BoMckaréi E. Sim., 305.
Copocros» karpima E. Sîoi., 306.
Cosmopluais umbraliat E. Sim.,
Gastenctntlia Bouekardi E. Sim..
302.
E. ffim., 303.
Hannonicon Rirrii E. Sim.. 314.
ffispo aiboguttata E. Sim., 306.
Linyphb L^Amaiiiii E. Sim.« 311.
Liparotoma amaenitm E. Sim..
313.
Panaretus uinmenjtis E. Sim., 304.
Smermisia Tuligreni E. Sim., 311.
Telamoola leucafpis E. Sim., 307.
Tn.»mo|)tsthes aetkiopt E. S.» 3li
goi«*optArbs
Adypea teulpturata Grouv.. 125.
Actenodes pipropff§a Fairm., 200.
Acjiopselaphus ÀUuaudi Raiïr..
329.
ciatûtus Raffr., 329.
crauicomiâ Raffr., 328.
mada§aieane9im Raffr., 327.
AdiWus Perrieri Fairm., 208.
Adtolu Fairmaire, 230.
P^rrfen Falrro., 231.
picrolui Fairm., 230.
infinus Fairm., 230.
Aodcus marginalu* Fairm.. 248.
Aethina niVrorojr/dNAi (îrini V . , U.N .
cydHfipfHHîs Grckiiv.. 116.
A^raphjdras Ri'gimbart. 33.
puHctateUun Ri^g.. 34.
Alcidcs biornalus Fainn.. 231.
Alituriis grisfopHbencfHx Fnirin.,
252.
Ainphiops antiamitii Ri'g., 113.
cutifums Rég., 43.
liitinùles Rég., 44.
litlrrilius Fairm., 1S3.
sHtiiiiIreiisU Rég., 61.
rarioloiuë Rég. (var.), 63.
Ancylistcs itigrozonatui Fairm.,
tss.
Anisogaster tityriKhcalm Fairm.,
Sol.
AniHion cunicifrons Fairm.. IKH-
Anlhicus argenlatu» Pic, 350.
carmrtita Fairm., 215.
ri-anicollis ¥3\rm., 217.
cribfllatus Fairm,, 316.
gibbosuiat Fairm., 216.
Mauritii Pic, 351.
lao^etu Fairm., 817.
striclicollit Fainn., 217.
uninotatui Pic (var.), 350.
^L Aphodius latfcinctu» Fairm., IBfi-
picficent Fairm., 187.
Uiberifroiië Fairm., 187.
Aporhexius HalTr., a!l3.
pubetcnig Raflr., 594.
Arfaolda Fainnuiru, 2o6.
mactala Fairm., 257.
Arrbythmus Perrieri Fairm., 249.
Asymoplcclus pagrilntus RalTr.,
538.
Aiilacophora oitittta Fairm., 359.
Aulonogynis crUtalut Ri-g., 21.
Aviranus apicatut Fairm., 240.
Balega deutata RalTr., 311.
Barianus scabivitu Fairm., 321.
BarysBUB Fairmaire, 238.
ralUpijgus Fairm., 336.
Batrisoroina RalTray, 316.
strigicollâ RalTr., :)16.
Bcrosus cariniceps Rég., 37.
diluius Rég. {var.), 39.
murminlas Rég.. 3
nigropieluf Rég., 60.
viilomliu Rég., 39.
BiblomiinnB, RalTray, 54^.
miiiulut Raffr., 545.
Bililoplectiis ;iaiTt»j(i Raffr., 543.
DJdessus craMifrmt Rég., 331.
longivitlit Rég., 10.
mysorensii Rég., 333.
Bracliygluta trochnlU RaiTr., ;aO.
llrarhrillatinl (sub Brynxini)
RalTray, 490.
Bradiylatus ohUqwpkiui Fairm..
2S6.
Brounlella(âiibfii'uunùi) BalTr.,
.Ï33.
BryaxoUa RalTray, 319.
i^prclrali» RalTr., 319.
Bytliiuuplecliis aculiiiigulu» RalTr. ,
503.
Irausvfrsicepi RalTr., 604,
Taedius brrriit Fairm., 207,
Calobrinm Fairmairi', 351.
Pnriei-i Fairm., 251.
Camariodcs suluiatut Fairm..
209.
Cantharis iv fit unis Bourg.
(suhsp,), 479.
CaDlhydrus fiaeo%ignnUK llég..
13.
Cardiophorus tripartitm Fairm.,
204.
Hardiotarsusnpù^dfui Fairm., 204.
Carpopliilus oblongf^uiictaluit
Grouv., 108.
Calops dixpar Port., 167.
intfger PoH.. 167,
ntpcolH» P.iri.. liiO.
Simaai Port., 167.
Ccdrosius caerulans Fairm.. 209.
Cercyon ci-evntoslriiitm Rég., 30.
Table des genres, etc.
<>09
erenulatus^hg., 337.
dieganus^è^., 48.
dilutus Rég., 338.
flavocinctus Rég., 49.
kova Rég., 47.
laticoilis Rég., 48.
Maindnmi Rég., 337.
nigerrimus Rég., 49.
oftômûrtis Rég., 48.
procerus Rég., 48.
Cerylon humeridens Grouv., 121.
Cionus compactus Fairm., 24^.
coriaceus Fairm., 242.
griseus Fairm. (var.). 242.
tuberosus Fairm., 241.
Clivina lignicola J. Bouch., 169.
Glypaaria Fairmairo, 194.
prutnosa Fairm., 194.
Clypeodyles sordidipennisVièg., 6.
Coelostoma aeneolum Rég., 337.
pkalaenrides Rég., 44.
Colasposoma caelestinum Fairm..
257.
citpreolum Fairm., 257.
scapulatum Fairm., 258.
ntblaete Fairm., 258.
Goloonephcs Fôrsteri J. Boucli.,
476.
Copebtus disUnguendus Rég., 20.
strigulifer Rég., 17.
unguicularis Rég., 19.
Goptomia discipennis Fainn.,
199.
Goreoaalns Fairmairo, 222.
brevieeps Fairm., 222.
Cryptarciui Lesnei Grouv.. 118.
Cryptohypnus micros Fairm.. 2<)4.
rufogutlatus Fairm., 2()3.
triitiM Fairm., 203.
Cyclosomusftima/r^NXMj. Bouch. ,
174.
Dactylostemum pygnuieum Rég..
45.
Desmidophorus dorsatus Fairm..
232.
omissus Fairm.. 232.
Diadelia lateritia Fairm., 255.
Diastictalus (sub Singhnla),
Raffray, 528.
Diphyllus Maindroni Grouv., 34i.
Dissochaetus Portevin, 159.
curtus Port., 162.
Heischkoi Port. 161.
marulatua Port., 160.
Murratfi Port., 161.
obscurus Port.. 162.
PhUippi Porl., 159.
sanguinicellis Port., 160.
Dolomius Fairmaire, 250.
Perrievi Fairm., 2'>0.
Dorygonus holomelns Fairm., 203.
Drilus Kandyanus Bourg., 481.
Edrotinus Fairmairo. 4()1.
turumanus Fairm., 461.
Eleu8omatu8 Raiïray, 548.
Enaria rarinulata Fairm., 195.
specuUfera Fairm., 195.
Encya densevestiia Fairm.. 194.
Entomogastor cyanipeunis Fairm..
201.
En lomoscolis d^^ nsep u iicta i a
Fairm, 259.
Epimotopus Maindroni Rég., 338.
Epipliylax clathnitus Fainn., 242.
rariegatus Fairm., 243.
Epuraoa apiralis Grou\.. 110.
rrihrata (irouv., 111.
ornata Grouv.. 109.
suborhnirea Grouv., 111.
EsUdia Fairmairo. 183.
capito Fairm., 184.
Eacatops Porto\in, 162.
alfr Port.. 104.
mrvipesPon.. Ifi.'J.
r.nmrelleiViJTL, ICi.
(iWoiijMï Port., 164.
TufeicemPorl., 164.
Budromus Prrrieri Fairm., 181.
Euplectus fxigitut HalTr., Ski.
iltepidus RalTr., 342.
itifoaius RafTr., oil.
nuulagatcarieiuit IlalTr., 315.
.SrhmiMi RafTr., S44.
Eurhyxius fticotor Raffr., 593.
ioruruRsIIr., 591.
/OTigicorrirt Bnffr.. 38!!.
megiicfphnlu» RnlTr., SDH.
iKlopiinc(afiM RuITr., S!)2.
i/aadrifocealui Roffr-, 5D1,
/(fit(?r( HalTr,, SSi.
ttapuactatut Itniïr., S8<J.
tubaaimmatiu RiOr., SOI.
Europs Uaitiiaudi Gronv., 133.
mliai Groiiv., 124.
Kuloctiiu liiliji''» Fairm,, 208.
opalriïwidei Fairm., 2U8.
EulyphUiS Sckinitli Roffr.. 346.
Formicomus iitbipes Fairm., Sl-'i.
Maindroiii Pic, 349.
Mfmiopafu» Pic, 349.
Globaria stiftopoca ili^g., 41.
Ulycia cafTuûscfM Fairm., 18Ï.
Golasa RalTray. 494.
Haliplus Mluiiutli Règ.. 1.
Hdochares aUmcen» R^g., 27.
alro-pùeut R^g-, 33.
(■rcHd/Mlrifi''" Rég. (var.), 28.
rreiuitut R^g., 54.
xechelli-nsi» Rég. (var), 27.
mriafctÏMili^gr., 23.
Horophydrus pkturatus Ri'g., 4.
pceiltu Réw-. 3.
llolrrclus confutH^ Grouv., 346.
Kraatzi Gfouv., 108.
Heterocerus Maindi-aiU (irunv..
:)4.5.
Ht'lerciphana dUsiiuilis Kairni.,
197.
HoloBodlnl RalTray, 4111,
HomaeoDychus fttucialwi Fairni..
228,
fuscorttfut Fairm., 228.
proximiu Fairm., 229.
Bomaloptops iluptiratiis Fairm.,
229.
Hoplia aibosparia Fairm., £91.
iisperatit Fairm., 191.
bruchoide» Fairm., 193.
cirmimumtttta Fairm., 192.
lugvbrù Fairm., 189.
plicata Fairm., 190.
pruiw)»a Fuirm., 190.
lUbiginea Fairm., 189.
riifopuben' Foirm., 190,
stiijm'iti'-a Fairm., 193.
Iftiutlursùi Fairm.. 192.
riilidfi Fairm., 189.
lloplochflus oblonniilus Fnirni.,
197.
tfiiitrpttiictatuêfatTm., 196.
Hydracna TitargiiiicoUia Rég.. 51.
Hydroblus flir*M/« Rég.. 33.
Hydrochus anvamita Rég., 64.
I^riuiv Fairm., 185.
ï{)Aroph\\ii&cambùdinisisRèg.,5i.
ntHrifa-H<-S;3!i.
tlydrovalus ciinfiaus Rég., 12.
mailagatcariftifisivg.. 11.
Hyphoponis H%Airinw Réç., 331.
IT^phydnis minutimmus Rég., 5.
Idernua Fairmaîro, 234.
l'Iniiialai Fairm., 234.
Idgia pundimllis Bourg,. 48.'!.
Jnblnl ltaiïra> . 489.
Tabie des genres^ etc.
611
Jubus brevis Raffr., 510.
clavatus RafTr., 511.
gracilicornis RafTr., 510.
Labromimus Harmandi Grouv.,
120.
LacGobius curvipes Rég., 35.
di$ekoUis Rég., 58 et 336.
parumpunetatus Rég., 34.
roseietpt Rég., 59.
rotundatus Rég., 59.
Laccophilus elongatux Rég., 15.
Lacon fallax Fairni., 202.
({uadricoUis Fairm., 202.
scutellatus Fairm., 202.
Laemophloeus Harmandi Grouv.,
122.
inUrceptus Grouv., 122.
Laffocanlus Fairmaire, 223.
fettioratuê Fairm., 224.
latifrom Fairm., 223.
Lebia acutangula Fairm., 182.
U^piïnodoTds strangulatus Fairm..
462.
Limnobius l'ufipennii Rég., 336.
Unopodius longicoHi$ Fairm. , 252.
linotarsia cincticoUis Fairm.. 197.
Luciola Perrieri Fairm., 205.
Ifacratria ttrictula Fairm., 214.
Macroplectus tasmnnictis Raiïr..
544.
Mataxus angu$tu$ Fairm., 237.
binigratus Fairm., 2.')5.
criUripennis Fairm., 235.
fulroductu$ Fairm., 236.
interMtitialis Fairm., 236.
laiîu$culu$ Fairm., 236.
longulwt Fairm., 237.
poMticut Fairm., 237.
MecyDotarsus noiatux Pic, 3i8.
Mcgalomma punrtipenne Fairm..
181.
Megamastus apicaius Fairm., 233.
Melba dentipes Raffr., 536.
grenadensis Raiïr., 535.
quadrifoveata Raiïr., 537.
Meligetbes mstanescens Grouv..
114.
rubricollis Grouv., 125.
Mesltlnns Fairmaire, 246.
sulcirostris Fairm., 246.
Messallns Fairmaire, 247.
albidosparsusFviiTm,^ 247.
Metopiliil Raiïray. 490.
Methorins Raiïray, 537.
Melopiestes indicuê Grouv., 126.
MicrovoDUS montanus Grouv..
121.
Micurus obliquatus Fairm., 254.
Musius fuscicoi^is Fairm., 249.
Nanophyes inaequnlia Fairm., 241.
linefUus Fairm. (var.), 241.
tinctus Fairm., 241.
Nargus algivicus Port., 157.
semirufusVoTi.y 157.
Nemoslira bicolor Fairm., 213.
tenuicoilis Fairm., 213.
Neploslernus Alluniuli Rég., 16.
Oberthun Rég., 15.
Nesogena angustn Fairm., 212.
basicollis Fairm., 211.
cinctipennis Fairm.. 212.
simplirifrom Fairm., 211.
violacea Fairm., 211.
Oclilhebius Alluaudi Rég.. 50.
Oliabus Fairmaire, 244.
grandicollh Fairm.. 245.
Omosila onuitn (irouv., 112.
Omotimus Raiïnn. 53 i.
Ophionea Fnnteri L Houch., 172.
Oreclogyrus nttmuatus Rég.. 23.
meridionalis i;ég. (\ar.î, 24.
Pachycytes Fainnnire. 252.
1
613 .1»»^
rafotestitui Fairin.. i'i'A.
Pachynectea Kégiiubarl, 7.
i-Mtuliftr Ut-g,. 8.
nrdimlus Rég. (var. 9). 8.
eenlrieosus Rég., 8.
Pachyoovx inarqualis Fairm..
238.'
l'allodes Hurmaniti Grouv., ilï.
partiM GrouT., 117.
Paracymus rAnfrifuf Etég., 3:2.
lillipatunu» Règ.. 33.
iKirtor 11^.. .'13.
Paralûcus tm-iyrtini» Fairm., 249.
Parwatus dorsuplicatas Fairm.,
206.
ParyonychuB Fairm aire, 239.
Mlotuliu Fnirra.. 23».
Phamisus r^IulJniM RafTr., £12.
fharaionota indica Grouy., 127.
l'heloticus inUrruptut Fstrm.,
2.t8.
PhilartnoslM nmtexrfroni Fairm..
1H8.
piMa Fnirni., 188.
Philliydrus erassiu Rt;,'. iUi.
irribrosui Rêg., 28
frrrugatus Rt'g., 57.
fliwiatniRég.. 36.
longittscutui R^g.. 31.
malaèarensù Rog., 33a.
iftnrfrrntco/fii R^., 30.
tnargipalleni Rég., 2S.
iriuurififrUM R^g.. 30.
mollit Rég., 32.
nigrilulas Rùg., S7.
picinui Rég., 29.
nibrieollis Rêg., 58.
fubronnrluj Rtg,, îiti.
ni^MiiM Rég-, 31.
«ri-iV((usB(-{î.. 28.
/'7rnî;nVu^Rpg., 335.
• lim.
PlijsoL'rotaphiis int'naediax
J, Houch.. 180.
montanm J. Boucli.. 180.
sylmticuii. Boucb., 180.
Pilobatia iilbotn-ipht Fairm., i64.
Plectrascolis (imbigmn Fairm..
463.
ffmitlrigosa Fairm., 4fii.
Pocadius //'ii-nuiiirf< Grouv,, 11-4
Poljbolhris pyropasha Fairm..
200.
seiiiipolita Fairm., 200.
Praocidia Fairmairc, 463.
Praonelha? apirata Fairm,. 234.
ProagosU^ruus rubiginm* Fairm.,
196.
Priiicloâ pktu» Fairm., 220.
Prosagola RalTray, 41t4.
Protonterns Fairmairc, 247.
longitanii Fainu., 248.
Pseiidobalaninus melatltt-nalii
Fairm.. 210.
Pseudocamp Iodes movtitints
Grouv.,126.
oryuiifM Fairm., 210.
Pseudogena altrraant Fairm..
210.
Pseudomeloe Baeri Fairm., 467 .
gyacilior Fairm., 465.
guttulatas Fairm., 466.
utblanis Fairm., 468.
itikifroni Fairm., 468,
Paendostira Fairmaire, 213.
Iiifvîpennii Fairm., 213. .
Pj'gora biticulata Fairm., 108.
n-ui-ato Fairm., 198.
dirgana Fairm., 199,
immarulala Fairm., 198,
Pyxldlcerlnl Raliray, 489.
Py\idiceriis Ineripennis Uairr. ,
SOI.
Table de$ genres, etc.
613
laticoUU Haffr., 501.
Habvxis claraia Raiïr.. :{17.
m
heterocera Raiïr., 318.
simplex Raiïr., 317.
Raiïrayîa opaca Raiïr., 595.
Reicbenbachia ÀUuandi Raiïr.,
324.
bifo$M Raiïr., 321.
cùxalù Raiïr., 325.
ecarinata Raiïr., 322.
innalenm Raiïr., 323.
Rhyiichomys Fairuairo, 221.
hngiconûM Fairm., 222.
Sala^sa Raiïray« 494.
Saarophthalmus Fairmain* .
224.
axyops Faimi., 224.
Scotobius deprr$siroUi* Fairm.,
462.
elegans Fairm., 462.
Selasia Maindroni Bourg., 482.
Siiis costulaia Fairm., 205.
foveicoUis Fairm., 206.
Ifaim/rofif Bourg., 480.
Sipalus madecaMus Fainu.. 245.
Soronia impeiialis Grouv., 113.
mininm (irouv.. 113.
Sostea crib)'Wta GrouN., 345.
tnaculatn Grouv., 344.
Spathosternam PorU*Nin, 1(>5.
kaemorrhoidnie Port, p. 165.
Spercheus horanun Fairm., 186.
Sphaerocaulus laerkollit Fairm..
210.
Sphenophorus mbcostalux Fairm..
245.
Stenophylax Fairmaire, 243.
kylattoides Fairm., 2ii.
Stenoteliis J. Bouchard, 17i.
itpneu$ J. BoucIl, 175.
Ann. 8or. tiil. Kr., lwii |l«w»|.
Stigmatrachelus tingnlifer Fairm..
225.
biavcuatHs Fairm.. 225.
quadripicia$ Fairm., 226.
scutulatus Fairm., 226.
StroDgyliumciipréociNC/umFairm.,
465.
Sympiozopus alboniger Fairm.,
233.
SynaulQs Porloviu (sub Mijnne-
cobîHs), 157.
S\z>gops Coijurrrlii Fairm., 219.
laterivireiis Fairm., 219.
Taphrorhlnus Fairmain'. 220.
brericonns Fairm., 221.
Tarphiosoma Rouvieh (irouv.,
119.
Teleslnus Fuirmairc, 214.
ijrisfus Fainu., 215.
Telleus Fairmaire, 465.
creHutus Fairm., 465.
Touebrio tririalis Fainu., 209.
Thesiasles UliputanuJt Raiïr., 5^W.
Tomarops Grouvelio, 343.
pnnctntux Grouv., 343.
Trachys pustulom Fairm., 201.
Tnig*>rephala hiplnyiala Fairm. .
253.
Penieri Fairm. (var.\253.
Traph<'C(»r>nus inpatiis Fainu.,
232.
Triuiiuui lontjiventre Ilaffr., 534.
Tn|»lax aziirimi Fainu., 184.
piceRcens Fairui., 18.'),
Tyc'binl (sub lUjthiniui) HalTr..
490.
TyJonTUS npiralis Bourg., 479.
XylolaiMUUs hulirus invons., 119.
Zi'lhojisus punrtirqts UalTr., .'iOi.
u
1
au .i"'"-'-
/ww.
1
HYMËNOPTËRBS
All'Klap.- Bomjtmii Vaehal, 386,
(nj/cn* H. André, 432,
(Mitrii\M±a\ (var.l, .180.
Uuelffrn K, André, 4.51.
ietl* Vachal, 387.
trilinfata E. Andn^, 45ti.
hUrrupta Vsctial. 3IW.
twiiurn'nmtriii Ë. Audré, 454.
nigrkoUii Vachnl. 387.
pttlln Vachal, 388.
André, Ul.
/lo/ÎHi Vachal. 3â7.
rfirrn Vach.il, ;tH«.
cupreiemtrU E. André [>ar,),
Anthidiuui hffujuHnixr Varlinl,
448.
374.
^uf(iMK«H« K. Andi^, 4»S.
BoMy»MHJ VachaJ, 373.
Froygatli E. André, 44ti
.SrtwmJ Vachal, 37i,
/dii-mrtfOffMfro y, Aiidri-, 431,
oricmtrû K. Andn'. 444,
wr/i(M(i Vachal, ;t78.
rufilhoriLcE. AndnV [var,l. 43'J.
Centin-i urmla Vachal, 38.1.
rugi4oriU E, André. 437,
BoujfHuui Vachnl, 3»3.
MB'yormM E. André, 445.
CTfWMi Vachal, 383.
w
erùto Vachal, 384.
Halictus Alluaudi Vaebal, 39S.
lineola Vachal, 38S,
«/.■irm Vachal, 391.
")
Moerenlwuti Vaclwl, 384,
Cuetioxys Boiiyumnii Vachal, 375.
lanufiinea Vucliol, 376.
iiigiipei Vachal. 370.
Crociaa aroiatti Vachal, .181.
ajUiari» Vaclial, 37fi.
Boaytxoui Vachal, IWl.
nUcarata Vnchul, 382,
calceaia Vaclial, 380.
deluiHbata Vadml, 38i.
hgaliKata Vachal, 381.
inlfiTUpUi Vachal, 38Î.
nifripff \'achal, 380.
pi-artrrlu Vnrhril, 37!t.
scoitufiin Vnrtial, 3711.
TKhofffin VncliBl, 381.
Dasjlubris Sartfi E, Andn- {suh
mtprfUi). 437.
Kphula •ji-iuirep» V.. Andii'. V>;(.
Uij'lrmn'l"<l'i li. .\iJi
■, -i:.7
iiiittnilif Vaclint, 391,
Imrbiitm Vuchal, 391.
Bouyuotti Vachal. 39i.
rapnopiu Vachal, 391.
'Tociinw Y.ichnl. 389.
Ihtpmitî Vachal, 3WI.
nitnidus Vachal, 31)3,
Hiiiifi Vachal, 3<.t3.
hoiiiilluê Vachal, 3!l:j.
«ofoni Vachal. 38(1,
mixUscapii Vachal. 3!i:i.
Hudulut VachuI, ;<9li.
imftumit» Vafli.'il, Wd.
«mÈ(,« v.iciini. :tsn.
junfus VufJKil. :t!<l
l.iihurgus iiulliiim N ai'hal. 3
kji'^t'hilo altfiii V.ichal, :i7(i
.ini-iUatn Vachal, 378,
Uiittfi V;icli;il, 3t;i,
lî'm'pfmi V;m'Ii;iI, :tiiS.
T*tbl^ Hff yfnrff. etc.
M5
briffkiden» Vaclial. ^67.
tiftfxa VactiaU 3H1.
buponti Vachal. 361.
rx^ta Vacbal. 365.
Ueoitf Yarhal. 371.
koplitiJt Vaohal. 371.
Loosi Vadial. 366.
maritawla Vacbal. 1^66 .
itieles Vacbal. 371.
mwtama Vadial « ^167.
pnllorfa Vacbal, 368.
ntêuùi Vachal, 367.
%emierma Vacbal, ^kiS.
xo%in Vacbal. 371.
strictipnlmh Vacbal. 37(».
xiuppffi Varlial, 34)i.
trichora Vaclial, tMJo.
utra Vaclial. 370.
HHipoiia Bou\i$$oui Vaclial. 360.
rearina Vaclial, 3-'$9.
Demiti Vaclial, m).
ogouewsi* Vacbal. 3o9.
MiiUlla Ivwtifera K. Andrô, 4*3.
M^rcfti K. Aiidrô, ilO.
i-ufoêqumuulaia K. André '\ar. »,
«1.
SrkHlzi E. Aiidrô, 4«.
inexmtntn K. André, 4î^4.
NVtarinia bucralaumi H. Ihoriiifî.
i:>4.
Nomia ampliata Vaclial, 307.
andirmiidei Vacbal, 308.
fitrinercis Vacbal, 30.>.
I
blamlnlrt Vacbal, l^J7.
HoMiffUiHi Vaclial. 'M^k.
ri ml a Vacbal, ^WS.
coUarif VacliaL 39!».
ciiiSfulii Vacbal. *ft*S.
fhivirurpti Vaclial. ,'ttHv
tjrauHhitti Vacbal. ^itVi.
lactinfii Vaohal, »Wî>.
hitifrvNK Vaclial. ,'W7.
Ugata Vaclial, :W7.
Martini Vaclial, 'MH\.
mrlauopnKN Vacbal. 3îHî.
pristis Vaclial, 3îU.
nifiriu'ix Vaclial. 304.
tn-xa Vacbal, 306.
Thomat* Vaclial, im.
Odi>nto!iiiitilla fikkimt'Hsis K. .Vn-
div, W6.
0!naclitlios//(i/x>Nf*iKtM Vaclial. 38:î.
Pnlislos Cnmlidoi W. Ilu'rinjr, U4.
Limai H. IHiiiniJ:. U*>.
l>olyl)ia M/aK. Ihorinji:, 146.
Hnyuxoni H. llicriuK^ l*)l.
rafsnnumja 11. Iborini?, ii6.
VM/n/ii h. Ibi»r. ;>ar.\ l')3.
Pst»iiduilU'lh<»ca .riplêtu/inithn ]].
André. 4:J8.
Kboptroniiitilla ramiHmoti/tn mis
K. André, ÏV.I.
Spht'CiMli'S (////« rc/iv/v Vaclial. .'J'.ML
Talliiiin Komnri K. Aiidiv, i.*i0.
Typhnch's ///«/»f'r 10. André, 448.
LÉPIDOPTÈRES
Agndis non-marginatn 1). Lucas
(ab.\ 40i.
OccdpboRi nratjonfUa C.lirétitMi,
4a->.
ih*n\6[\> ronfla fHxC. iJiiilioiit ah.\
Orrlindia Slaiidiii;;«'ri (irasi. rht'
uillr I). Lucas, W\.
I*nlia rain*srrn< Diip. [rhrnilh' \).
Lucas, M)\.
r
MYRIAPODES
Epinannolene BrôlBinaiiii. 1.1^. 1 UiuUnji Brôlm., \M.
/'(■/(l'i'i Brôlm-, 136. l-cplodcsmus folium brùk'iu
Eurbinocricas (siibg.) Brûli-- I3R.
III
ERRATA ET CORRIGENDA
l'îigi' 77, ligrir iti. uit lieu •!<■ : cmiipoiics, liff : coiapospiîB.
IWI, — ii"f, iiu lira ilr. : itimillù, lirf ; timilin.
— 218, — 26, nu Uni itf .- Dksjahdim', Hit .- Dusiahiiinsi
— 300, — y. uM lieu de ; Fanin. lirf : Fairai.
~ las, — 27. au lieu de : deeUvi, lire : deelîte.
— :m, ~ t. >ia lifu <le .- n. lire : 2:i7.
~ 327, — 18, ou lieu de .- ■lada|;aH<rariensl», lire .- ma-
daca«carlcnsi!«.
l'ngo 327, ligne 31, au lieu de : Communia, lire : communiB.
— 32K, — 13, iiu lieu de : Cras!<tlcoriifR, lire : «-raiisl-
Pagc 329, ligne 37, nu liea de : Clavalns, lire : rlavalnM.
— 330, — il. (.
rtt lieu de
: Galcaratas, lire .■ calcaratus.
- 3.16, - 3, f
m liea de .-
p. 58.
n. sp., lire : Ann. Suc. eiil. Fr.. i9Q:i,
Page 357, ligne 35, f,
ru lieu de
: MUS, lire ,- tous.
- 371, - 11, .1
m lieu de .
bopllUI>, lire . taoplllls.
- 374. — 3!l, '1
i« lien 'Ir .
leniie.
■ bensMClcnNiH, lire : benanc-
Vagi- 37tl. ligiH.- IS. >i
« lie,, de ;
pi'ctexla, lire : |ii*nel<'xla.
~ 4U;i, — !l. (1
u lieu lie :
orenatus, lire : cr«natus.
1
BULLETIN
M. l.\
f t
SOCIETE ENTOMOLOCilOlE
DE FRANCE
Article SG des Statitts et du ItfeGLEiiENT. — Los opinions i:iiiiscs
dans If Bullflin sont pntiprpm(>nl propres â leurs auteurs; la Société
iiViiU-nd aiiciinoRienl eu a£sumf!r Is responsabitilé.
BULLETIN
IIK l^A
SOGIËTÉ ENTOHOLOGIQVE
DE FRANCE
FONDÉE 1,1-: au KliVRIKU 1833
REOON^IUE COMME IKSTITUTION n'tTTII.ITÉ PfBI.iqrE
PIH DÉCHET DU au HOUT I8T8
ANNÉE 1903
PARIS
AU SlÈaXC IIK I^A. BOCISTÙ
28, Rue Serpente, 23
l!Hi;i
BULLETIN
DE LA
BOCrÉTÊ EXTOMOIXXjIQTJE I>E FRANCE
MEMBRES DU BIHEAU POIH 1903
Présent MM. F. Hexxbt.it.
Vùt'PrHidfnt P. Mabille.
Sfcrétairt Ch. Alliaid.
f Secrétaire adjoint P. CuABANArn.
i' Secrétaire adjoint A. MÊvjncxtïx.
Trt$orier Ch. L.vHArs:HMS.
Arckirifte-Bibliotkécaire A. Lkn'eillê.
Arrhiciste-Bibliotkécaire adjoint . J. Magxix.
CONSEIL
MM. J. DE JuAXXis. — H. d'Orbuîxy. — E. SiMox 'Membres irs-
tantx : — H. Desb(»rdes, — C. Dumuxt, — J. Mvr.xiN ^.VrwifriYx
nouveaux , — et les Membres titulaires du Bureau.
COMMISSION DE PUBUCATION
MM. A. Grouvelle, — M. Maindron. — P. Marciial, — E. Simox.
— L. Viard, — et les Membres titulaires du Bureau.
COMMISSION DE LA BIBLlOTHÈgiE
MM. L. Bedel, — J. DE JuAXMs, — p. Mabille — et les .Mem-
bres titulaires du Bureau.
COMMISSION DES COLLECTIONS
MM. L. Bedel. — E. D«>n<;k, — J. de (i aille, — J. de Joaxnis. —
Ph. (jRorVELLE, — J. MaIiNIX, — (i.-.\. PoiJADK.
COMMISSION Dr PIU.\ DOLLFl'S
MM. Ch. Allial'd, — E.-L. I^h\ij:h, — \\. Dr Hiyss^in, — A. Cha.m-
l'BXoi», — E. I>»XGÉ, — J. DE Caille, — A. liivF.nxK, P. .Maiullk,
— G. -A. Poi'iADE.
Bull. Soc ent. Fr., 11M)3. N« 1.
VP* ■ f
iHiii dr la Sonet'' r-nliimiilvgiijHr ilr France.
séance dn II Janvier I003.
Prtaideocedo M. F. IIENNKGUy
tyerimiiolf (de Uigni'] assislc ù b Si/ance.
wJture et l'adoption du procès-verbal de la s^^ance précé-
, 1 crélaire donne lecture de la lettre suivante adressée par
,. ii.-\v. Broleinann, PrMdent de 190Î, à M. F.Henneguy, Pn"'-
lidenlpour 1903.
Cannes, it janvier IMS.
Mon clier Présidciil.
^o souvent je me suis pris à regretter de ne plus pouvoir me ren-
iix séances de notre chère Société entoniologique, mais ces re-
preoaent une inlenslî^ plus granité à l'approche du jour où j'au-
iû, suivant l'usage consacré, vous remettre les pouvoirs qui
«lent élé couGès et dont j'ai s) peu lait usage,
m'eni élé agréable de saisir celle occasion pour me taire l'écho de
V pensées à tous et dire la haute estime dans laquelle sont tenus vos
ravaux, votre scienc*, voire aménilé qui vous désignent si bien pour
Jlriger les travaux de notre Société.
Il m'eflt été agréable aussi de dire encore une fois à nos collègues
mes sentiments do vive gratitude pour l'honneur qu'ils avaient jugé à
propos de me décerner.
Elais-jc digne en tous points d'une telle distinction? — En y rétlé-
cbissanl, j'en doute; mais n'approfondissons pas, il m'est si agréable
de le supposer et je remercie de loul cœur mes collègues de m'avoir
donné cette illusion.
Ne pouvant être des vôtres mercredi prochain, puis je. sans abuser
de vous, vous demander d'élre mon inlerprèlc auprès d'eux, de serrer
les mains qui se tendaient si cordiales vers moi lorsque j'avais le
plaisir d'assister aux séances, de dire à tous mon chagrin d'être loin,
mais aussi l'espoir que j'entretiens de pouvoir un jour, trop lointain à
mon gré, acquitter en partie au moins la dette de reconnaissance que
j'ai contractée envers notre chère Soeiélé et emcrs chacun de ses
Membres ?
En ce laisant, vous me rendrez un service signalé et Je vous prie
d'eu accepter par avance mes meilleurs remcrciments, eu même temps
que je vous demande de croini, mon cher Président, à l'expression
bien cordiale de mes sentiments de haute eslime.
Henrv-W. Bnilemann.
Séance du 14 janrier 1903. 3
M. F. Henneguy, Président, prend ensuite la parole en ces
termes :
Mes chers Confrères,
L'année dernière, à pareille époque, M. Brôlemann nous disait que
Tun de ses rêves de jeunesse était de diriger un jour les travaux de
notre compagnie. Moins ambitieux que lui, je dois vous confesser que
jamais je n*ai osé formuler un vœu semblable et que le plus surpris de
me voir aujourd'hui occuper le fauteuil présidentiel de la Société ento-
mologique de France, c'est assurément moi. Nouveau venu parmi vous
et mes occupations m'ayant empêché jusqu'ici de prendre une part
effective à vos travaux, je me suis demandé ce qui me valait une fa-
veur aussi insigne, à laquelle je ne pouvais même songer et que tant
d'autres que moi méritaient à plus juste titre. J'ai compris que, vous
appropriant les paroles du poète latin, vous vous étiez dit : a Nous som-
mes entomologistes et rien de ce qui touclie aux Insectes ne nous est
étranger •, et que, en me donnant Tune des plus liautes marques d*es-
time dont vous disposez, ce n'est pas ma modeste personne (|ue vous
avez voulu honorer, mais bien la branche de la science que je repré-
sente ici, l'histologie et l'embryologie des Arthropodes. Déjà, en appe-
lant successivement à la présidence les maîtres les plus autorisés de
rétude de groupes s|KHriaux, des Crustacés, des Arachnides, des My-
riapodes, vous a\ez montré que Tentomologie , la science du grand
group<* des "Evcoixa d'Aristote, ne comprend pas que les Ins<*ctes de
La treille : en me choisissant comme représentant de l'anatomie, vous
avez voulu prouver une fois de plus que vous comptez parmi les
vôtres ceux qui, comme vous, bien quen suivant une \o\e un peu
difTén»nte, cherchent à élargir le cercle de nos connaissances sur les
animaux articulés. Je suis donc très touché du grand honneur que
vous m'avez fait; au nom des spécialistes de nia partie je vous en
remercie cordialement.
L'anni'e qui vient d<î s'écouler peut compter panni les plus heu-
reuses de notre S4>ciété.
La liste de nos collègues s'i»st augmentée <1«» il n(»ms nouveaux et
nous n'avons eu à regretter que 5 démissions, contre io en 1901.
A une société aussi nomhrt*use (jue la nôtre, la marche du temps
impose chaque annéts d'une manière inéluctable, la p<>rte cruelh* d'un
certain nombre de ses membres; mais niremeut la m(»rl a été iii(»iiis
sévère poiu* nous. Nous n'avims heureusement vu disparaître que cinq
de nos collègues : un de nos mtMubn^s à \ie, Alfred Hla \ y , d<> Mont-
|iellier, qui s'occupait spécialement des lar\es aquati(}ues d'Insectes;
4 BitUftin di la Société enlomoU>gique â« France.
Henry Julia qui d i-lc Ava nôtres â pHoc un an, enlevi'- iirùmstiirt-
menl à ralTocUun des sk'ns et à la sdnnce; Louis Hnntlllol, ^
upparlcnait à noire Société depuis plus do trente ans, i-l dont les no-
vragcs d« vulgarisation, écrits d'une manif^ro couscioïK'ii'uso. soni ei
les mains de beaucoup do débutants ; h l'étranger, Carlos D e rj; , lËrt-
tour du .M us(''e national de Buenos-Ayres ot l<^ prolisseur Tarfrioni-
ToKielti, i'éniineiit directeur de lu station unlomologiqu*? agricdr d^
h'Iureua', dont les travaux do zoologie applùjuéc et les belles rttcbit
<'.hes sur les Cucbenilles sont universellenieut connus, (^otntue Je n-
gn'tui ttiieyaux: États-l'nis, Targioni-Toxzelll consacra la fiât
gniiido partie de ractiTité de sa longue carrière à organiser et â dirigir
i'uu de ces services en tomo logiques si utiles à ragrlculturi' ri qw) b
Pmnce, parmi les uations civilisées, no possède encore qu'à IVlat ra-
dimentain>.
Après ce trop bref hommage rendu â la mémoire de reux qui w
sont plus, nous devons applaudir avec joie au\ distinctions neeëtûh*
h quelques-uns de nos collègues ainsi qu'aux n''coinprnses quo Uiirobl
values leurs travaux.
M. le capitaine Tliouvenin a revu h croix de la U-gion d'Ilonnrwr;
UM. Alluuud, Bordage, Lesni- el Malnqiiin on) élé promus ofO-
ciers de riiislmcliou Publique.
La nomination de M. le professeur Boulier à l'Aciidémie des
sciences, dont nous avons tous été beuruux et liers, est viiiie :ij<ti
un lustre iiouvi:au a notre SoclétiS qui compte uctuellemeot jinmii les
siens la moltii' dos membres de lu section d'Auat^>iuio ot de Zotdo^.
La Soriélé linnéeane du Londres, après tant d'nutras céV-brce cour-
pagnies, a conféré le titre de membre honoraire à noire ancien ei fnt-
nent président U. Uiard.
A l'Académie des sciences, le prix Thore, attribué tous les deux
ans au meilleur travail sur les mteurs et l'analomie d'une e^jtf'ce d^
secU-s d'Europe, semble être devenu l'apanage de nitln- SociêU] U i
élê ilécerDé, en liWS, à H. Koberl de Sliiéty pour ses Iniércsanus
recherches ^ur l'analouiu' di-s l'Iiasme.^. M. 1'. Harrhiil .1 >'bleDii pitur
$<^vs curieuses découvertes sur le développemout des llv ménuptèreâ pa-
rofiiles I'uu des prix les plus importouls et les plus n-cherchés dont
dispose l'Académie, le prix Serres.
Ealln H. Houard a reçu le prix Trémont de n'ulversllé un Parft
pour sa th6sc sur les Cêeidies des tiges, el M. Iloulbert le S> prii.
Marie Pelluefaei pour son étude sur les Insectes ennemis des livres.
Vous jKtrIerai-jc de la siluatiou de noire Soi'iétéf vous savez (iiua
ilu'eQetMi des plus prosp^Tos. Je vous rappeltemi que, i'autii^dt.Tirïifc
Séfmee du i4 janvier i903. 5
m membres odI pris part au Congrès annuel et au banquet; ce chiffre
n'avait pas enctire élé allebt ; cspêmns que, le mois proctiain, nous te
verrons d^pasai^.
il sutm tlo parcourir nos Bulleliitt pour constater que les communi-
cations y devii-nnent de plus en plus intéressantes par leur variété
mf me. Je me bornerai a vous citer celles di: DOlre président, H. Brôle-
maan, sur les Myriapodes, de M. Bouvier sur les Prripalut, de
M. Altuaud sur b (aune de Madagascar, etc. ; il me faudrait les énu-
iDM>r toutes. Je liens cependant à appel<T particulièrement votre atten-
tion sur les recherches de dos IntallKables collègues P. de Peyerimohtt
et J. Sainte-Claire Devitle dont les di-couverles dans le Midi
sont véritablement surprenantes pour la (aune Irancalse.
BulMin et Ànnain (larais^tent K'giilièrement grâce ao dévnuemeut
el à ractivilé de notre s<-crétaire, M. Alhiaud, qui, de loin comme de
près, tout l'u iMursuivaol ses travaux personnels, tient à rteur d'assu-
rer le bon (oncllonnemenl de Doln> Société et assume pour lut seul un
labeur Ingrat el assujé lissa ni duul unus m- saurions trop lui être re-
connaissants.
Le lèlu intelligent di- M. l^ahaussiiis,(|ul silt joindre b fermeté du
tn'^iriera l'alTabililé du ci>lli-guu et Liche de pratiquer sans douleur
et avi-c sucri'S IV\|rarik<ii toujours pt'uilile des cotisations arrit'rées,
assiiri- II- b>iii l'ial de nos linanct-s.
.\iis <'i>|]rctii>iis vn \<'ie Ui' forinalloa aitirent déjà un grand nombri'
de jviiui-s. l'^iHiir ili- rciilxmnloKii' tram.'ais)' , i|ui se groupent presque
chaque j<iur aiitouj' ilu plus léli- des fundali'urs de nos cotlecUons,
H. Philif>|ii' <ir><iiM'llf. 1,'afllm'nce eonllnuellp de travailleurs à la
salle des r»lli'Clii<n- ri /> la bibliolht'-que affirme la ^ ibiilé croissante d<-
noire ei'iii[iaKnii-.
(ju'-din-il.-tiotr.' d<'\.>ué liil>li<>lh<'i-airr. M. Lé veillé, le fldèk> gar-
dien (II- ii<i-> ric)i<'>>es et di- nos Inidilions? ]>•> termes que je pourrai
employer pinir tain- sou éloge seraient au-dess4Uis de b sincérité des
S4-ntini>-iils d'esliuii' et d<- gratitude que nous avons tous pour lui; di-
sons siiuplcui'-nl qui- imus at ons le prviond regret de le savoir empéclié
par b iiiabilii- dVin' 3iiji>iird'luii au milieu de nous, et envoyons-lui
nos Vieux ili' iJMiiqit ri-tabU>s<'iut-iit. Puisque nous parlons de uiabdie,
adn'^S'ins w Nuitli-iirs s.nihaiis ile giiéris<iu à nos syin|»athlques col
lègues H. ilnrhif;'!) n-irmi l'iii dr nous di'puls phi>i'-iirs mois, el
I'. Li'-iii- qui :i ilil -■■-li'ipiiiT [l'iiir qu'lqiie Iciiqii A>' l'aris à la reclier-
chi- it'iiji .-!.'] |.hi. rlrmeiii.
M>"* rlur-i li.inlnTi's. \iius ui'aMi im|h>s>'- une lnunle lâche, Appi'lé,
l'anui'i' d'Tiii'ii'. .'■ r<'iii|ilai'E'r iii>tre pn-sident qui a dU nous quitter à
mwr
tetin de la Société entomologiquf de Franr.t.
» "Hin: fonction, ]*ai (ail preuve d'unp grande inexiiérieinco que
If-gur du bureau ont bien voulu pallier de leur bienveillnnt
itui'i. do )c leur suis très reconnaissant. Ayant lait mon appren-
' épcns, j'espËre Être à l'avenir un peu plus à b hautetir
que vous m'avez conHei?. J'ai cependant nncorc besoin
ndulgence ; connaissant les solides liens Ae conlra terni to
eut tous, j'espère qu'ulle ne in<< fera pas dt^faut ; aussi
»u plus d'assurance que j'ose m'asscoir à celte place on
1 1)1 pri^ci lanl de savants et éminents collègues.
La Sûcli''tu — -" ■■- -"■-' ->t unanimes applaudissenienls
la lellre deM - vi;iu discours de M. F. Hennetruy.
ineapondanci.. ~ MM. G. Dnrboux, de Lyon, R. Harlin, du
;, V. Mayel. de Montpellier, M. Nibelle, ite Rouen, se lont in-
riscrîre comme devant prendre part aux travaux du Congrès de 1903
au Baniuot commémora tif de la fondation de la Sociéti!'.
'istincUoBs boBoriûqaea. — Le Président annonce que M. P.
la, prolessi'ur â l'instilut national agronomique, vient d'être promu ■
^ade d'olAcier de la Légion d'Honneur et que H. B.-L. Bouvier,
i)iirfesseup de Zûoto^'ii' au Muséum d'Histoire naturelle, vient d'être
nommé chevalier de la Légion d'Honneur.
Voyage. — M. Ch. Alluaud donne lecture d'une lettre qu'il a
rci.'ue de M. P. Lesne dans laqucUe notre collègue annonce qu'il est
arrivé a Las Palmas (Hes Canaries], et qu'il va prochainement com-
mencer des recherches enlomologiquesà l'intërieur' de l'Ile de la Grande
Canarie.
Changeiaents d'adresses. — i. Manon, médecln-major, chef de
service au 3* Dragons, .Nantes (Loire-Inférieure).
— M. Emile Oustalct, professeur au Muséum d'Histoire naturelle,
37, rue Cuvier, Paris, 3'.
— M. L. T h ou venin, capitaine au 80" de ligne, Tulle (Corrèie).
Démissions. — H. le l>' H. Jacob de Cordemo> et M. M.
Oberrietli ont adressé au Président leur démission de membres do
la Société.
Dépôt d'Annales. — Li- Secrétaire dépose sur le bureau le
:!'■ trimestre des Annales de m±
Bagdet. — M. Oh. Laliaussois, Trr:>orier, iloniic lecture du son
rapport financier pour l'exercice 1902.
Séance du i4 janvier 1903, 7
EXERCICE 1902
RECETTES
En caisse au 3i décembre 190! 4.953 fr. ii c.
Cotisations
Tirages à part
Vente des Annales et du Bulletin
Abonnements aux Annales et au Bulletin
Faune Bedel
Tables
Souscription du Ministère de rinstruction publique 500 )
— — de TAgriculture 480 )
Annonces
Vente d'ouvrages divers
Devenus
Rxon(^rations de six sociétaires
Versement à valoir sur une exonération
Remboursement de 1 obligation Ouest 3 0/0 ancienne.
Bonification de conversion de la rente 3 i'i 0/0 en
rente 3 0/0 126 55
Divers 230 45
0..5U4
»
368
55
71
95
577
•
200
»
34
50
980
1
163
»
24
•
3.578
85
1.800
•
100
»
491
90
Total des recettes 22.003 fr.87 c.
1.306
20
.760
43
688
»
760
90
520
45
800
•
DEPENSES
Loyer, assurance, impôts 2.125 fr. 17 c.
Frais d'impression des Annales et du Bulletin 9.306
Planches et gravures
Frais d'envois
Administration et correspondance
Bibliothèque (achats, abonnements, reliures)
Traitement de Tagent
Achat de 5 obligations Ouest 3 0 Oanciennes, et frais de
conversions 2.321 15
Total des dépenst^s 17.282fr. 30 c.
BALANCE
Recettes 22.003 fr.87 c.
Dépenses 17.282 30
£n caisse au 31 d<^cembre 1902 4.721 fr. 57 c.
4 etin de la Société entomotagique de Fratier,
Henry Julia qui o été dos nôtres ù peine un an, enlevé prêmaluré-
ment à l'alTection <les siens et à la science; Louis Hoalillot, qui
appurlenail ii uotre Sociétii depuis plus de troole ans, et dont les ou-
vrages de vulgarisation. Écrits d'unt' nianiérc consciencieuse, sont entre
les muins de beaucoup do débutants; à l'étranger, Carlos Berg, direc-
teur du Musit* nultonal de Buenos-Ayres et le professeur Torgioni-
Toizolti, l'éminent directeur de la station cntomologiquc agricole de
FlureDCc, dont les travaux de zoologie uppliiiuéo et les belles recher-
ches sur les Cocbenilles sont universellement connus. Comme le re-
gretté Kiley auK Élata-i;nis, Targioni-Toiictti consacra la plus
grande partie de l'activité de sa longue carrière h organiser et à diriger
l'un de ces services enlomologiques si utiles à l'agriculture ei que la
franco, parmi les nations civilisées, no possède encore qu'à l'état ru-
dimentaire.
Après ce trop bref tinniroage rendu â la mémoire de ceux qui ne
sont plus, nous devons applaudir avec joie aux distinctions accordées
à quelques-uns de nos collègues ainsi qu'aux récompenses que leur ont
values leurs travaux.
M. le capitaine Thou venin a reçu lu croix de la Wgion d'Honneur;
MM. Alluuud, Bordage, Lesne el Malaquin ont él^ promus otll-
cinrsdc l'in^tmclion Publique.
La nomination ÙR M. le professeur Bouvier à l'Académie des
sciences, dont nous avons tous été heureux et fiers, est venue ajouter
un lustre nouveau â notre Société qui compte aclucllemenl parmi les
siens la moitié des membres de lu section d'Analomie el de Zoologie.
La Société linnéejine de Londres, a|>rL's tant d'autres a-lèbres com-
pagnies, a conféré le titre de membre honoraire à notre ancien et émi-
nenl président H. G lard.
A l'Académie des sciences, le prix Thore, attribué tous les deux
ans au meilleur travail sur les mœurs el l'anatomie d'une espèce d'In-
secles d'Europe, semble être devenu l'apanage de notre Société; il a
été décerné, on 1902, à H.Robert de Sinéty pour ses intéressantes
rt'Clierches sur l'anatomie des l'hasmes. M. 1'. Marchai a nblenu pour
ses curieuses découvertes surio développement des Hyménoptères pa-
rasites l'un des prix les plus imponanta el les plus riTiierrhés dont
dispose l'Académie, le prix Serres.
Ënlin M. Houard a rei;n le |iri.v Trémont de ITriiM-r^ité de i'aris
pour sa thèse sur les Cécidies des liges, el SI. Houlhcri le i- prix
Marie Pelluchel pour son élude sur les Insectes ennemis des livres.
Vous parlerai-je de la situation de notre Suriélé? vous s-jm-i tous
qu'elle est des plus prospères. Je vous ra|»pellerai que, l'année dernière.
Sémmee ém ti jamrier i903.
S± meaibffvs obI pris part aa Congrès annuel et an banquet: ce chiiïrc
BâTait pas encore été atteint: espérons que. le mois prochain, nous k"
Terrons dépassé.
n suffit de parcourir nos Bmiietims pour constater que les communia
catioBS y deviennent de plus en plus intéressantes par leur variété
même. Je meiiomerai à vous dter celles de notre président. M. Brôle-
mann, sur les Myriapodes, de M. Bouvier sur les PeriptU^u. de
M. Alloaud siu* la (aune de Madagascar, etc.: il me faudrait les énu-
mérer toutes. Je tiens cependant à appeler particulièrement votre atten-
tion sur les recherches de nos infatigables collègues P. de Peyerimohf f
et J. Sainte -Claire De ville dont les découvertes dans le Midi
sont véritablement surprenantes pour la faune française.
Bmilftim et Annaln paraissent régulièrement gràct^ au dévouement
el à Tactivité de notre secrétaire. M. Alluaud. qui. de loin comme do
près, tout en poursuivant ses travaux personnels, tient à cceur d*assu>
rer le bon fonctionnement de notre Société et assume pour lui seul uu
labeur ingrat et assujétissant dont nous ne saurions trop lui étn^ n*-
connaissants.
Le xèle intelligent de M. Lahaussois.qui sait joindre la fermeté du
trésorier â raffabilité du Ci^lègue et tâche de pratiquer sans d^»uleur
et avec succès IVxtraction toujours pénible des cotisations arriérées,
assure le bon état de nos finances.
Nos collections en voie de formation attirent déjà un grand nombre
de jeunes, espoir de Fentomologie française' , qui se grou|»ent presqui*
chaque jour autoiu* du plus zélé des fondateurs de nos collectiims,
M. Philippe Grouvelle. L^aftluence continuelle de travailleurs à la
salle des adlections et à la bibliothiK]ue affirme la vitalité croissante de
notre ci»mpagnie.
Que dire de notre dévoué bibliothécaire, M. Lé v eillé, le fidèle ^m-
dien de nos richesses et de nos traditions? bs termes qiu» je pourrais
employer pour fain* son éloge seraient au-dessous de la sincérité des
sentiments d'estime et de gratitude que nous avons tous pour lui; di-
sons simplement que nous avons le profond regn*t de le savoir empêché
par b maladie d'être aujourd'hui au milieu de nous, et en>o>ons-lin
nos vœu\ de prompt rétablissement. Puis(|ue nous parlons dt* maladie,
adressons nos meilleurs souhaits deguérison à nos sympathiques col
lègues H. d'Orbigny retenu h»in de nous di'piiis plusieurs mois, et
P. Lesne qui a drt sVloigner pour quelque temps de Paris à la nvlier-
che d*un ciel plus clément.
Mi»s chers Confrères, >ous m'avez imposé une Kairde làehe. Appeh's
Tannée dernière, à remplacer notre présidi'nl qui a drt nous quitter à
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGUQUE DE FRANCE
MEMBRES DU BUREAU POUR 1903
Président MM. F. Hexxeguy.
Vice-Président P. Mabille.
Secrétaire Ch. Alluaud.
i»"" Secrétaire adjoint P. Chabanaud.
2^ Secrétaire adjoint A. Méquignon.
Trésorier Gh. Lahaussois.
Archiviste-Bibliothécaire A. Lé\'eillé.
Archiviste-Bibliothécaire adjoint , J. Magxin.
CONSEIL
MM. J. DK JoANNis, — H. d'Orbigxy. — E. Simon [Membres res-
tants}; — H. Desbordes, — C. Dumont, — J. Magxin (Membres
nouceaux)j — ol les Membres titulaires du Bureau.
COMMISSION DE PUBLICATION
MM. A. Grolvelle, — M. Maindron, — P. Marchal, — E. Simon,
— L. ViARD, — et les Membres titulaires du Bureau.
COMMISSION DE LA BIBLIOTHÈQUE
MM. L. Bkdel, — J. DE Joannis, — P. Mabille — et les Mem-
bres titulaires du Bureau.
COMMISSION DES COLLECTIONS
MM. L. Bkdel. - E. Dongk, — J. dk (Jaulle, — J. de Joannis, —
Ph. Grouvelle, — J. Magnin, — G.-A. Pouade.
COMMISSION DU PRIX DOLLFUS
MM. Ch. Alliaijd, — E.-L. Boi;\ h:r, — R. ni; Biysson. — A. Cham-
penois, — E. Dongk, — J. de Gaillk, — A. L*:vkillk. P. Mabille.
— G.-A. POUJADE.
Bull. Soc ent. Fr., 1903. N« 1.
ktr niluntolnji'iiu- ilr Fnmcr.
Diagnoses d'un Hylopbilaa et de deux Scraptia [Col.J
de Madagascar
|wr M\u)I(:k l'ir, {'].
HylophlluH pygidlalla. n. sp, — Satû brevit et mhwlu*, opnnu,
grimi-puhfscms, nign; rlytris aiUice /lavomanAilit, nnlfUnù jiiitiba»-
i/iie lff,lnci'i»;rapitr Imiienln, uru/t'n mnltocribu», tatis dittimtthtu ; an-
lennU mMioci-ibiu.aHiailo S' brfrii,globttloui,J'-î' fltmgatU.ai'quiilibui,
ultiino ililalato; apùx oblùiue tmaatlo; thoracf breci, ammo; tcHtflle
triannulari-.elytrû latit hrmibug.pogt mrdium atlmwatù, tub humtroi
[laiit-maculfitu : pfdibui poitifit pouf a brecibun et rymsiusmlit ; pygidio
prodiuilu, suhamminato. — Loni;. 2mill.
Bassin diiHandr3n'\ Tsilamnlinna (Alliiaud. février, 1901).
Espôce deK plus disliuct<^s par la slructiire de son pygidiura donl b
[orme »e rapprocha un |ieu de corlaias Mordellides eL aussi par sa co-
lorallon parlicuiiére.
Scraptla bovana, n. sp. — Subfhngata ft lUbdtprfMa, niliHa,
grisfii-piliixa , lestiirm,oculitnigriii;nntnnifmti» hrrrilnisri grarilibHf,
UstiKtis; thornce brevi, traniveno, flijtrù ferf aegunli, ifistinrte tm-
presio; mvtfllo minulo, mhtriaagularr ; thjtris subsinuntis, forlitfr
punctali», posl meitium piitilulum iitlmuntis, npkr tntnriiti" ; prilibux
mfdiocribus. — Long. 2 niill.
Eavirons de Forl-Daupliin (Alluaud, déceoibre, I9i)0).
Voisin de S. anaspina Fairm., forme un peu moins allongée, pro-
tlioras plus court à impressions Iri^s marquéis.
Scraptla soai>ezica, n. sp- — Elongata, tnodici- anguHiitn, sith-
convfxa, IttUo-piloMfi, tetlacm, elytrù nilidû, piillidioribux ; eapiie et
thoracr rufiJi, $ubopan*, antennis tnlaeea, elongatu H grnrilibut; tho-
rncf brfri, guhtranxrri'M, imtîre nabarruato, ad haxiu et Inteinliler im-
prfKO, dijtris pnutuia angusUorf ; aculrlh »abnrrmiU< ; fhitrit (orliltr
puiicliili.1, eliingiilir, poH mfdium mndire attriititilh el iipire siihlninm-
lin, nutice miKike, imprfms ; pr.dibux mfdiorribuK. — [^uij:. Il rnill.
Diego-Siiaffï. (AUiiaiid, mai 1893).
(1) Les in$<>c(f$ faisant l'objet <te cet article ont été reciii'illU |iar .M. Cli.
.\lluaud elltfs types font parlie «le sa collection; Si-.iiiylkt hotaan fait éga-
lement partit! de la mienne.
Séance dm U janvier t903. 13
Espèce biea foeile à distinguer par son ayant-corps à ponctuation très
dense, ce qui lui donne Taspect opaque, les yeux clairs, etc. Peut se
placer près de S. impremcollis Pair m.
des îles Séchelles
rtenHIis par M. Oh. Allaaad ea 1892. [Col.]
par E. Flkutiaux (*).
1. Agrypnus fuse ip es F. — Mahé et La Digue. — Madagascar;
Mascareignes; Hindoustan, Ceyian.
2. Agrypnus aequalis Cand. (punctatus Cand., sondaicus
Cand., insularis Fairm.). — Mahé et La Digue. — Indo-Malaisic.
3.* Àlaus mahenus Fairm., 1892, Ànn. Soc. ent. Fr. [1892],
Buli., p. CLi. — Mahé et La Digue.
4 * Psephos illlaaadi, n. sp. — Long. 12 mill. — Oblong, peu
convexe; un pou clair sur les élytres; puboscenco jaunr pas trrs ser-
rée. Tête fortement et densëment ponctuée. Antennes ferrugineuses;
troisième article subégal au suivant. Pronolum aussi long que large,
arrondi sur les c6tés, graduellement rétréci en avant; ponctuation
forte, moins serrée que celle de la tête; angles postérieurs aigus,
non divergents, can*nés. Écusson plan, subpentagonal. Élytres paral-
lèles, rétrécis en arrière seulement dans leur tiers postérieur, ponc-
tués-striés; interstries convexes. Dessous de la même couleur; ponc-
tuation forte et peu serré*» ; pulM»scence gris clair. Hanches postérieures
faiblement dilatées en dedans. Pattes d'un ferrugineux clair.
Iles Séchelles : Mahé (Alluaud, 1892), sa collection.
Espèce voisine do P. ineptusCtind.; en diffère par la forme géné-
rale moins allongtV et moins convexe, le rebord du front moins sail
lant, le pronotum plus court et subdéprimé, sa ponctuation profonde
au lieu d'être superficielle et ombiliquée, los inlerstries drs <''Iyln»s ru
gueusement ponctués.
5. Melanoxanthux mehntorephnlus F. — Mahé. - Madagîis-
car; Mascareignrs ; Zan/ibar; etc. (Cosmopolite tropicale
(I) Cette note comprend lonto« les espaces signalées jusqu'à re jour des Iles
Séchelles. L'astérisque Indique les espèt-es qui n'ont |»as encore été retrouvées
en dehors de cet archipel.
Itiilli-lin itK lu Sorirlr rnlmaologiqi"- ili- Fravee.
0. ■ Sf elanoxanthus cplbpicollls, n- $P- — Long, o mitt. —
Ovale allonj^r; juiine [wlc, légèremenl obiiriirri sur la léle et le prci-
ntflum; (in? [nibescencii jaune clair. TSto ri^gulièremeiit couvoxe, ar-
rondie en avant, criblée de j^ros poinla serrés. Antennes n'aUeignanl pas
la buse du tborax, légèrement i^largics vers ie bout, jaunes, avec les
derniers articles rougeâlres; 3* et 4" articles subégsux. Pronolum plus
long que brgc à la base, graduellement fiftréci en avant, brusquement
déprimé le long de la base, criblé de içroi points serrts comme la lète ;
angles postérieurs aigus, non diTergeota, unicarénés. Écusaon triangu-
laire. Ëlytres atténués en arrière, arrondit au sommet, lorli-ment ponc-
tués-striés; inlerstrles pians et ruguem, Dessous jaune sur le pni-
peclus, rougeùlre sur les autres partiej, Prostemum criblé de gros
points DsseE serrés; saillie longue, subparallèle, rétrécie en pointe au
sommet. Propleurea couvertes d'une ponctuation grosse et écartée,
nulle en arrière et bordée latéralement par une série de points moins
gros, rapprochés. Ëpisl'?meB métatliorsnques légèrement rétrécis en
arriére. Hanches postérieures faiblemeiit dilatées en dedans; leur bord
extcrou plus large que le bord inlérietlT des épisternes. Pattes jaune
clair.
Iles Sëcholles : La Digue (Alluaud, 1802), sa collection.
Celte espèce peut être rapprochée de M. frtietoi Cnnd.. de la Ma-
laisie; mais elle est plus allongée et ovaiaire, au lieu d'être atténuée en
arrière; sa coloration est uniforme, insensililement rembrunie sur la
télc et le pronotùm; son écusson beaucoup plus petit.
Note sur PhyUomorpba laciaiata Vill. [llKMriT.]
par VALiinï Maïet,
-M. Lamberlie a donné récemment (llull. Soc. mt., 10 déc. IWi)
des détails sur l'habitat de Phijllomoritha lactninta et conclut par ses
observations, laites en hiver au pied d'un Pommier, que cet arbre
parait être le végétal prt'téré pcr cet insecte. Nous avons souvent, dans
nus chasses d'été et d'hiver, rencontré ce bizarre (.A>réide. .Vnus l'avuris
toujours Irouvé en été sur des coteaux incuites exposés au niidi, aM-c
ou sans arbres, tanldt sur des Gramim'rs, lantél sui' des Carduacées 'lu
d'autres plantes. Kn aoilt deruier,aux environs de L\on, n Muutagin pris
GiM'rs (Rhône), dans une clairière de laillis de Chêne rouvre nous en
prenions deux en laucbant sur des llélianllièmes. \ .Muiilpellier. ce
SéÊmee eu ii janvier tSOS. I«%
umX nos eoUines calcûres ioculles avec bouqiicHs do Chènos vort$ ga-
ngues) qui en juin et juillet nous donnent HnstH^te toujours isi>lê, d<^
même à CoDioure les bms très clairsemés de Chéoes liège.
Pour le trouver abondanunent il faut le chercher de no> embre à mars,
dans ses abris dliiver qui sont, à Montpellier et à Collioure, le pitnl des
murs et des rochers bien exposés au soleil, loin de t^^ute végi'tation ar-
borescente. .A (k»UioiuY, par exemple. c>st contre les murs des forts
Carré et de FÉtoile, dominant b mer, loin de tout arbre, que nous les
avons pris en arrachant les touffes de Graminées sèches et en sec^>uant
celles^i dans notre parapluie.
En décembre 1881, accompagné de feu Cl. Rey, dans une stV>nce
de moins de deux heures, nous en avons bien trouvé une trentaine
dans cette localité, sans les chercher spécialement, puisque nous u arra-
chions les touffes que pour en tamiser la terre et y reolierclier tout au-
tre chose.
Nous croyons donc qu'en novembre le pied du tronc de Pommier de
St-Médard d'Eyrans, exposé au sud et garni d'herbes tiUifTues, nVtait
que Tabri dliiver de la Phyllomorpha.
Remrqies sir qnalqies ÊlatériéM [Col.]
par H. DU BuYssoN.
1. Cardiophorus febriens Cand. — Je n'ai pas à n»venlr sur ce
que j'ai écrit au sujet de cette espèce (.t?iM. Soc. eut. Fr., p. 4îtô, lîH)i),
mais je peux ajouter que Candèze (Mon., 111, p. 197) au bas de s«'i
description nous dit : i Je n'ai vu cette es|Nîce que dans la collection
de M. de Hcyden. » C'est donc exactement le type visé par Candèze
que j'ai reçu en communication et c'est à ce type (pie j'ai nssimilé hs
exemplaires récoltés par M. de Peycrimhoff en Arahie Pélrée.
Quant à l'exemplaire déterminé par moi sous ce nom à feu Leprieu \\
je n'en ai guère gardé souvenance el je ne puis dire de suite à (piol 11
se rapporte exactement. A celle époque il ne m'était pas iiossihir dt>
donner sur cet insect<» d'autn»s renseijjnemenls (') el c'csi a\<'C dout»»
que je l'avais ainsi classé.
(1) KIrby et Spence ont plact'^ en t<>le de leur Introduction ^> Entomn^
lùffif U maxime suivante : « Diex diein docet »; nous en reconnaift<<Mi!i Ioiih
là vértdté excepté celui qui s'étonne que je revienne aujourd'hui sur (|Ufl
qoes détermioations difliciles, donnA«*H jadis comme douleunen ou (^a|)r^H Ut'^
noms de collection non encore contrôlés.
Iti Uiilteliii de lu Sorirlé mUimutoyi^Uf de Fraur
i. Cardiophurut Bontiairei Buyss. — Jp n'a! encore vu qn'une
smile foritif pour IVspi-ce que j'ai décrite sous co nom. Quaul ù la co-
loration, si la tache obscure fusifonne disparaît cnlièrcinent ou devient
à piîine iodiqu('«, la suture sur toute sa longueur reste toujours plus
foncrà que le reste des élytrcs chez les exemplaires plus clairs aux-
quels H. Pic a voulu imposer un nom de variété'.
3. Cantiopkoittu bipunctalun ¥. — Lu variélé que H. Pic a
baptisée du nom du ftrriiii [VÉ^hange, n" 1«7, •). i**, 1893 ('), i colo-
raUon géni^ralc lunette avec les élylres à peine marqués de roux sur-
Ujut sur la suture; ULiiaset tarses roussâtrcs,etc., • ne se trouve pas
«xouUtnient mentionnée sur la list^ des variéltVs que j'ai signalées
[Atm. Sor. ent. f'r,, p. 4311, 1U02). Je l'aurais iranscrilc assurément
si la note de M. Pic avait éti'i dépourvue d'un tapxus calami.
4. Cardiophoru» conformix ? Desbr. var. Carod* Leprieur.
— {L'fiekimge, vf 107. p. iH, t8»3.) — Sous cette rubrique assM IjV-
anv un trouve un nom de variét4^ appliqui^ à une esp^e dont on
ne connuit mSmo pas t'oxacte dètermiaaUon. Je bisse les gens cbir-
voyanls donner leur avis à co sujet. U. Pic a publié un simulacre
de description et il on résulta- que le nom de Lcprieur qu'il a voulu
ajouter à la suite du nom Catvli est à remplacer par celui de Pic. car
une descnption bumie ou mauvaise prime kiujourï le • m mmro >.
H. Pic est toujours trop pressé. En quoi a-t-il rendu service en pu
bliant les lignes auxquelles je renvoie le lecteur? Il etlt bien mieux lait
là encore de s'abstenir. Les types des auteurs venant à disparaître, à
quoi seraient bonnes ces descriptions écourtées, privtVs des carac-
tères importants sans lesquels on ne peut reconnaître une espi-Ci-?
Pourquoi M. Pic a-t-il omis aussi de signaler la localité de cette variété?
Il est cependant utile de la donner; elle provient de Bou-Saàda et a été
récoltée en 1875, d'après les notes que j'ai conservées.
5. Cardiophorvi Lfprieuri Pic. [Soc. ent. Fi:, Bull. 190Î,
p. 305). Sous ce nom, M. Pic a voulu décrire comme n. sp. un Cai-
diophoi-us de la collection Leprieur que jadis j'avais nommé avec doute
febrieiiit Cand. ainsi que je l'ai dit plus haut, me basant à cette
époque sur ce que j'en savais ou sur ce que j'a*ais pu voir dans les
colleclions. Je «'trouve en elTel sur mes notes les traces île l'examen
du cet insi'Cle, envoyé en unique exemplaire, provenant île Bou
(I) Il n'e^t guère admissible que ce soit une coquille de l'imprimeur, car en
composition typographique le mol bipanclalM» ne rejseiiiMe guère â bioia-
cululms.ii; pcacherais |)lu(ùt pour le Inpsus colomi.
Séance du 14 janvier 1903. 17
Saàda 1875 {h' Lep rieur), mesurant 8 miU. et le tout appuyé par
un fort point de doute. En rappelant mes souvenirs, je crois me rap<
peler que cette béte était identique à une autre, de coloration plus
foncée, que je possède toujours, et je suis porté à croire que le nom
donné par M. Pic risque fort de venir enrichir la synonymie d*une
espèce depuis longtemps décrite, mais mal identifiée dans les collec-
tions. M. Pic, qui a largement le temps et les moyens de le faire, nous
rendrait grand service en allant consulter les types d'Eric hson; il
jugerait alors par lui-môme de la validité de son espèce de même que
de la détermination que je lui ai donnée plus récemment pour un Car-
diophanu de ses chasses à Brusse (14 mai 1899) et que je lui ai re-
tourné sous le nom ûeextinctus Er. Pour celte dernière espèce, il serait
aussi bon de vérifier sur le type si elle a les ongles dentés ou simples.
La longueur des sillons basilaires du pronotum et une définition exacte
do la nature des gros points de la ponctuation prothoracique sont des
caractères qu'il est généralement indispensable de connaître.
6. Cardiophorus hoploderusCsïnû. — Dans la plupart des collec-
tions parisiennes se trouvaient rangés sous ce nom. soit le C, Donnai rei
Buyss., soit C. stoliger Buyss. et à l'époque dont parie M. Pic, je ne
pouvais que les déterminer sous ce nom-là. Dans la suite, trouvant
qu'il ne répondaient pas à la description de l'auteur, j'ai cherché à voir
d'autres bétes s'y adaptant mieux. Finalement dans la collection Che-
vrolat(> Fleutiaux) j'ai trouvé le C. hoplodenis Cand. vrai qui est
fort remarquable par son tubercule bien visible, acuminé, redressé,
situé en face de l'écusson sur la base du pronotum. Depuis cette époque
seulement, je suis fixé sur cette espèce décrite du Sénégal et probabh»-
ment signalée à tort d'Algérie ou du Maroc.
7. Cardiophorus flavus Er. — Espérant amener quelques éclair-
cissements sur cette autre espèce, je peux dire que je ne suis pas en-
core très Hxi" à son sujet. Je lui rapporte pour 1<^ moment un Cni^io-
phorus d*Obock récolté par le Commandant Laligant et donné jadis
par M. Maurice Dollé. iv crois, en effet, que jVn avais rapproché à
tort, ce que j'ai décrit dans la suite sous le nom dv Chobnnîi, car la
forme gibbeuse constante de Técusson de c«» dernier m'a prouvé que
cette réunion n'était pas valable. J'ai donc fait ce qu'il y avait à faire.
Si, contrahrement à ce qui» je pense, mon Cnrd. pavus n'élait |)as l'es-
pèce d'Eric h son, et que ce soit au contraire h' (Ihobnuti qu'on tloivi'
lui assimiler, je serais très heureux il'avoir des détails f)récis à l'appui
de cette rectification.
8. Cardiophorus Erichsoni Bu>ss. — Olle esi)èce, quoique
I
BiillHin df la Société entomologique de Frinue.
peu abondante, Dst cependant répandue dans toute la France cl surtout
dans 1" cenlpp. Tous les ans j'en récolle quelques exemplaires autour
de chez moi en battant les Pins en fleur. Je no vois pas quo sa capture
par M. Pic à CliaiirraiUes (Saône-pl-Loire) soil particulièrement intéres-
sante. Je constate seulement que c'est une négligence de ma part
de n'avoir pas ajouté l'indicatiun de celle localité au moment où j'ai
corrigé le* épreuves des Élatrrida gallo-rkinam. M. Pie se montre
par trop exigeant, car je puis l'informer que mon manuscrit était entre
les mains de H, Pouvei bien avant la publication du Bulletin de la
Soeièlf (ta SalttralùitM d'Aulun. D'ailleurs un supplément à mes Éln-
IfTidfi sera là pour les omissions que je jugerai bon de combler.
9. Itidus Lelounieujri Pic (S = Movfli Bey d- — Si je suis
revenu sur certaines déterminations de jadis, je peux cependant en
confirmer le plus grand nombre. Feu Leprieur, en son temps, me
communiqua 2 c5 de Hàmli- (iSgj'ple) qui sont assun'menl les tvpes de
la description de M. Pic {VÊcUnge, n° 214, p. Ci, 190Ï], et je n'y ai
rien trouvé qui méritât d'en faire une espèce nouielle. Jusqu'à preuve
du contraire, on doit Inscrire en synonymie le nom de /. Lfloameuxi
Pic, qui n'a été donné <iue pour désigner des déformations prothoracS-
ques Insuftleanles pour valider cette dénomination.
II). M. Pic fera bien aussi de donner quelques éclaircissements sur
les yariëlés vitlalithorax et neosuturalis faites aux dépens do ce qu'il
regardait comme C. Aop'orfrrus Cand., car ce n'est pas mol qui devi-
nerai à quoi elles s'appliquent. (Cf. L'Echange, W 213, p. 72, 1902.) Il
ne m'est pas possible pour lo moment de les enregistrer.
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vision o[ Entomolngy. VI (lig. cl pL).
A. L.
Le Secrétaire-gérant : Cm, i
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOaiQTJK DTG FRANCE
fliéance du tH janvier 1903.
Présidence de M. F. HKNNEGUY.
Correspondance, — Se sont' fait inscrire comme devant prendre
part au Coogrès et au Bau(iuet commémuralif de 1903 :
MM. M. Bailliot,— J. Bourgeois, — A. Degors, — H. Gadeau
de Kerviile, — L. de Joannis, — E. Olivier, — Ch. Pêrez, —
M. Pic, — G. Portevin, — H. Portevin, — G. Sérullaz et son
frère M. V. Sérullaz, — J. Thibaut, - J. Vaclial, — L. Villard,
— P. Voisin.
Nécrologie, — M. le Président a le regret d'annoncer la mort de
M. Joliannes Faust, ingénieur, décédé le 18 jan\ier ilK)3 à Pirna
(Saxe).
J. Faust avait publié de nombreux mémoires sur les Colétiplères,
spécialement sur les Curculionid«*s, et ses travaux étiiient tout particu-
li«>rement estimés. Kn 1902 il avait mis la dernièn» main à une revision
des Clé*»nides, préparée de longue dat(» et dont la publication fera cer-
taineuieut grand honneur à sa ménuûn*.
Sa Collection de Curculionides, Puni* des plus consid/'rables et des
mieux classées qui existent, a été acquise en 18î>9 par le Must'e Zoolo-
gique de Dresde.
PréseDiaiiODS. — M. A. Bonnet, licenci»'* es sciences, préparateur
à la Faculté des Sciences, iîi, place Bellecour, I.yon. présenté |>ar M. G.
Darboux. — Commissaires-ra|»porleurs : MM. (^h. Alluaud et E.
Simon.
— M. E. Pelletier, iOl, rue de Vaugirard, Paris i.V. présenlé par
M. P. Mabille. — Commissaires-rapporteurs : MM. Ph. François et
G.-A. Poujade.
DémiBBiona, — MM. K. Brenske, 11. Kieffer, et G. Ducour-
tioux (assistaDt) enxûentleur démission.
Bull. Soc enl. Fr.. 1903. N» i
ifî Hullflin de (a S(»:û-lf eniumvlogiqur de Fi
Prix DoUras 1901 si 190S. — Au niim de la CouuDissioQ du
Prix Uolllus, M. K. nou(!é dnimc locturQ du rapporl siiivanl :
Messieurs.
La Commission dii Prix Llnllliis s'csl nninie li- iiKTirrdi il jiiii-
viep 1903.
Bien que la Sociélé. qui, wi(('vriprdiTiiier,availrésiTvê le Prix 1901,
se ti'ouvo pouvoir disposer acInuUoment de deux annuités, aucuD
ouvrage présenté diPDClemont par l'auleur n'a i^U? soumis à sun appn*-
ciuliou.
Mais une œuvre d'une haute valeur sneuliliiiue a depuis luiiglemps
attiré l'alleolion des eutuinol'igisle» :,
H, P. Lcsne a entrepris lïlude gfuérnle des Uimtiyrliidiif, Famille
de Coléoptères bien peu connue jusqu'alors , tandis i|ue d'autres sy-
lopliagos, comme les Scolylides, ont eu le p^lvil^ge de provoquer à
maintes reprises les recliorches des moungraplies.
Vous cûimaisscz tous, Messieurs, les premiers méuiiiii'i's âiir les
Uoslryc.tudi's, que l'auteur a taU paraJIro dans nos Annales (181I()-1!>I>1;
el, en même temps que vous, admiriez les descriptions si claires et si
complètes, les dessins si merveitlouscment exacts qui nous ont révéU^
bnt de pariicularilds de structure et de si curieuses Fonnes d'adapia-
lion, vous étiez frappés de la somme de travail (jn'tmt dil exiger de si
longues et si patientes recherches. La monographie généiale des Bos-
Irychides n'est pas encore achevée, mais l'auleur a eu l'heiircnse ins-
piration d'en détacher une élude très complète et d'un intérêt Irès
pratique, limili-e aux seuls Boilnjcbidae de l'Europe et des contrées
limitrophes.
Ce travail, qui a paru dans le volume XXX de L'Abeille, a été publié
au cours de ISOi, lenniné eu 19l)J, et se trouve remplir toutes les con-
ditions prévues par le Règlement.
Lii Commission a donc pensé que l'œuvre de M. P. Lesne était
digne d'une distinction exceptionnelle et, à l'unanimité, elle \i)us pro-
pose de la couronner tout entière en accordant i\ l'auteur le Prix Doll-
ius, annuités IHOlet i'JU2 réunies, pour son Syimiisi.f ih-s hoslnjrliiilex
piiléinrIiiiKes.
— Après la lectun- de ce rapport, lel'résidenl r;i|i|ielle iju'aiix lermes
de^ ;irlieles 14 et HK du llèglement,le M>le [wur le !'ri\ Di.lUus l'Jdl
et l'Mi ;nira lieu à l;i séani-e du Congrès, le â.'i lévrier IW.i.
Tous les meinbres Iram^'ais ont le dr<iil de prendre ji.iri au vole ijui
aura lieu au scriiliti secret, soit directement, soil par con-espundance.
Séance du 2S janvier 1903. 27
(Le vole par correspondance doit être mis sous double enveloppe fer-
mée; l'enveloppe intérieure contenant le bulletin doit porter fx/frw'M-
rement la signature lisible du votant et la mention : Prix Dollfus.)
Les votes devront parvenir entre les mains du Président de la So-
ciété, au Siège social (28, rue Serpente, Paris (i*^), au plus tard le mer-
credi 25 février 1903, à 8 heures du soir.
Observations diverses.
Note d'habitat. — M. E. Olivier indique que Phifilomorpha laci-
Hiaia Vill. existe dans le département de TAliier. Voici ce qu'il dit à
ce sujet dans sa Faune de FAUier, t. III, p. 41 : t On le rencontre rare-
ment, eà et là sur les feuilles des arbres ou sous les pierres. Mulsant
dit qu'il est principalement crépusculaire ou nocturne. — La»s Ramil-
lens, Brout-Vernet, Digoin, Combronde entre Hioui et Ganat. >»
Communications
Notes et synonymies relatives aux « Byrrhidae » de Reitter [doi..]
par Maurice Pic.
(Contrairement à Topinion de Reiller (Beslimm. Tab. XLVII, p. 7),
IMobia anijustior Pic ne dtut pas être considéré comme une simple va-
riéléde magnipra lieitt. En outre du dessin élylral biendilîérent,//.ww-
gustior Pic diffère de maguifim Reil t. .J t>pe.par la fi»rme plus élruile,
moins atténuée ou moins acuminée au sommet, le prothora\ à impres-
siiïiis plus petilt»s, cet organe largement pubescent de gris de chaque
côtt'*, les élytres dépourvue de nombreuses rangées de soies couchées.
D'ailleurs lie il ter n'a pas connu //. atiyustior Pic en nature, du
moins je ne l'ai pas \u dans sa collerlion, et la note qu'il a écrite au
sujet decet insecte prou veiju'il ne Ta pasexactemenl compris; cette note
laisse enlendn» que angustior est analogue à la >ariété snw.r Kraatz
de imperialhL.f ciM|ui est inexact car le dessin des bandes chez senf.r
est V(>ilé et ntm modifié par la pubesceiice gri^e générale (|ui h» re-
couvre, tandis qu(» celui di* angustior Pic est tout antre.
I/CS noms (1. C. p. 10 et IH) ilr Ihuleli, lUf/nuiri, rcdri (i^^enre Ennthius)
doivent être altribuésà Keitter. Il <*st regrellabh' (pu* Fauteur in liltrris
de ces noms ait cru de\oir substituer sa personnalité à celle de collè-
gues méritant d'être cités les |M'emi<Ts. A ce pn»pos, je signalerai un
r
i
Bulletin de la SorirW nitomologique ik F.
cas pxn'pllonncl t los tijpefàt^ Eiiiobius Bedfti Reiltcr ne so trouvoiil
pas plus duns la collcctiou Bedi?! (') que dans la collée lion RcJtterac-
lupllemfnt <-n ma possmsion.
tVnobriM anQUtlimtlinBatz. et tabiilm Kiesw. sont synonymes; 1p
pn-mier esl 11? spspd,le2' le sfxo T d'une luiiquo espèce quidoil pren-
dre li' nom le plus ancien de uiitfiM/icoHrji RoU. Eiln outre, d'après Re y
(L'Ëehange n" ^], E.piuTkdlUf M. R, sa raitporie h anguiticollù Rali;,
synonymie indiqui'e.d'Hiitrcpnrl. par de Marseul dans son catalogue.
Sctiilsky {Kaeler Europa's XXXVI) a bien à tort scpani spècinijue-
nient ces trois noms, séparations que Reiltepu mallieureusemenl ac-
ceptées sans les contrôler, en rééditant pres((ue textuellemenl, dans sc^s
Tabellen XLVTI, l'êtudo anlérieure de l'autour berlinois.
Tlifca {Anonwtlifm) Rrilteri Schils, (Kneler Europa's XXXVl n" 40,
décembre 1890) = Theca latior l'ie {Bull. Soc. Hist. Nal. Aulun, \>. i(i7,
juillet, 1899]. Colle esp&ee a également pour synonytno doivalomoùli'*
Reitter(1885] (').
Deux Noctuelles patéarctiques nouvetles ffe la soug-familte
dea Agrotin&e (')
par l'abbé J. de Joanms.
Euxoapolyb«la(']n.sp. —31 mlll. — AuticistriangiUitribus; gri-
sm-fiaridis, abigur lineù; mu(nlix,iatunilioribm, taldf dixUïKti» ; re-
ndormi partim, nigro cincla, orbîculari cum ipm conntjia; clariforini
longa, nigro mni-ginnla, nltnaquf. macula, bamli, ipsam praecedenle ;
iitaculis sagitlttlispromiuenlibits, nigro sigaatis ; marginf f-rtfmo dilu-
iiore: minyine iniertto mturatiore, Hi-igit brevi tiigra tiolalo. l'otlicis
ftHvido-albi4is,sqaatuii fiiteis ani'pfisis, luuulii dtm-oiitnli [aura, mur-
(I) C«tle espKCe existe bien dans la coll. I
grâce â la générasilé de notre collègue, mai
<lie par M. Kcitter.
al En lest [DU. Ent. Zeits., p. H7)Reillcra aecril,sousl
tout Bull ei's|ii'ce.
(3} Sir G.-K. liaTnpsun.qui prépare la rèvUïon delà iom
liiiae, a bien Toulu eianilner cet deux espèces «I m'indi'|iic
quels elles délaient être i'ap|>ortê«s. Eltesseroat ligurcesdar
(1) no).û;, noiubreui; ^ÉXa;, triîl, IIËchc.
Séance du 28 janvier 1903. 29
gine punctis nigrii notnto. Subtus : anticisgriseix, margine paUidiore;
posticit flavido-albidis ; in ut risqua hmula discoidali ralde apparenti.
Capite, coUari,scapuUs,abdomine, concoloribus ; thorace et pectorepal-
lidioribus.
Supérieures triangulaires, côte droite, apex assez aigu, bord externe
droit jusqu'à la nervure 4, au delà arrondi. Fond gris jaunâtre, sans
lig^ies, lâches très marquées et plus foncées. Orbiculaire un peu allongée
et rejoignant la réniforme, c?lle-ci lisérée de noir à Tex teneur, un au-
tre liséré noir à la partie supérieure du trait de jonction des deux taches
en remontant le long d3 la réni forme. Un liséré clair longe Tensemble
des deux taches en dessous. Claviforme très longue, lisérée de noir des
deux côtés et contiguë, du côté de la base, à une tache plus foncée ;
une ombre noire à la jonction de ces deux taches. Traits saglttés au
nombre de huit, en ligne parallèle au bord et un peu convexe vers la
base au dessous de la nervure 2; contenant chacun un petit trait noir
à leur base, réduit à quelques écailles dans les deux plus voisins du bord
interne. Nervures très finement relevées de brun des deux côtés, très
saillantes en particulier dans la réniforme. Pli dorsal traversant en clair
la claviforme et la tache qui la précède. A la base, près de la côte, deux
petits traits parallèles, Tinférieur plus long, plus foncés (|ue le fond.
Bord interne également plus foncé et marqué d'un trait noir près de la
base. Espace terminal clair, une série de petits traits noirâtres avant
le bord. Frange brune, traversc'e par une ligne noire lisérée de blanc
de chaque côté.
Inférieures blanc jaunâtre, sau|)oudré(»s d'écaillés noirâtres, plus
nombreuses au bord interne, d<s d(Mix côtés de la nervure transverse
et le long d'une ligne subterminale vagur; une série de points noirs au
bord ; frange blanc jaunâtre.
Dessous : supérieures gris brunâtn», côte et bord externe plus clairs.
Inférieures plus claires c|u'en dessus. Lunules discoïdales très appa-
rentes aux quatre ailes, traversées par la nervun» en clair et précédées.
aux inférieures, par un trait noir, venant de la base, le long du pli.
Tôte , collier, ptérygodes, abdomen concolores. Thorax et poitrine
plus cbirs. Deuxième article des palp<'s et lourdes yeux garnis de poils
brun noirâtre.
Une Ç, prise par M. A. Théry près de Philippeville (Al^^érie;.
Lycopho lia fldelis (') n. sp. — 37 mill. — Antiris yrims: lineix
ad coitam tantum benesigiuitix, ejcepta nubtermiiuili, obliqua, nd imiigi-
(I) PrU lui environs du collège do S'. Fiel; fiel en |K)rlu^ai>) -- lidèlo.
30 UiiUelin ilr lu Swirlr i-iilumiihigiqur di- f
nnii rfiriirlii ml rnim :i et i; innitiinf oluifuriiiii ; rfgiime Mrr titb-
tfrmÎHiilrm ri im>tmnlinnn nllirirnilr. Orbifalurî IrvUrr triiinj/uinri.
iufrii «otnlii UnfU nigm veraiu bimm pi'educta ; ipta orbirulari ot rifai-
forwi aibo votatis iidpiirti-m iHfrrior^m-.rlarlformilinra nîgra ad ba-
tita tiytinta. Ciliit aibo uiniiiqvt nuf alit. Potticis albit,margiw erUrno
{mffifmti. SublM anlichgriseU,pestieis albù; r((n'»'/ue iilbo gri/eoguir
cmtpfrtii ad mlam.
CttpiU, collari, nntpnlit, IhmaK^iiue cinn-fis : mllun i-l *riipulis linm
nigrit noliitir. Atidimiinr ri ptvtiiit pallidivrihai .
Suporioiires liigi-rcmeiil t'Itu-Rii'S vrrs l'cxlréinilo ; càlc dnAlo, boni
(■xtom<! arrondi, oblique. Grlsdo ti>r; (]emi-lîgBi> (inirqiH'V par un Emit
coalal; pas d'ombre mi'-diano, f>xlriibaMlnirf cl remûi'v bien innr(|néeï
S la C(Me, ail (leW Irôs indisliniips : ^iiM. riniii:.!. ■tiliim , :■. nlrviiil \er»
le boni sur les nervures :t I'! i.jM.'- ■; . ■ :i ■ ■ li.ilrc;
espnce leriuiD.ilpIiis-Idni't' ijiii' II' i.'[i i i:'< i .ii-;ililc5
ilnns les tnliTvnlle-s î n li d |iiM!.iii{:i- jin- ih-- n .m- m..;i- jiK(|()',i la
Irange. Tflcla>s uritinnin-s à peine plus t:l;iirea >|uu le fuuil; riuilurniK
M ortitculaire èclairi-cs do Wonu à leur partie iiilûrieure ; orbicululiv
tin peu ;illi'iif;èi' .-n puiiile \ it^ h hna- ri ^niilijfni'v il'un trait noir qui
se in.i'-iiLj. ' . I. !■■ I !!■ '■■ -/L |i;irtie ccnlrnle.
«ne !■■ I -- li'iTd v\ Sf fiiii-
dant d(iii> l;i zi^rif h\r.-: im- -.■>■: .wh- •khin-h- -rnililable entre lu mé-
diane el h cl;i\ilijrLue; celle-ci lisi'n'e de unir fl tiaiersée par une
lifine nuire, ait-dessiis de laquelle l;i base est [dus claire. Nervures lé-
(tèreiueni iuarf|uêes en noir; bord exiei'iii' [iréeédé de petits IniiU
noirs et d"uni' ligne claire; [range entrecoupée de biancliàlre.
Infi-rieures blanches, avec une bordure enliimée ij'élargissanl un
peu de l'angle iiilerneà la ciile; frange hlancbe, traversée par une ligne
noirâtre.
Dessous : supérieures grises, inférieures blanclics; les unes et les
autres saupoudrées de gris bbocliùlre it la côte.
Tête, collier, plérygodes, lliorax gris; le bord de la touiïe troniale
uoir, Cdilivr et ptérygodes marijués d'une Waav ni>ire. Alidotnen |>lus
clair ainsi que la poitrine. Anlenues légiTeinent créneléis et fa^ci-
CUlél'S.
Di-u\ .5 dont un dans ma colleclion; envoyés par M. C. .Mi'odcs d<-
Soallieira l'i l'Iiigalj.
S^ifMY Jm iS jH-iurrr /**?. 31
Dcscfi^îM de irmx BKVcsn fcvts it Cyiipides
jor rnltî^- J. J KiF_rrF-R.
n. g. — O- grKT\^ i^- 'ii-:ij-'r!i»- !<■ O.»» *«-:t.*. aij.;ii.l j** r3v:.i>
d*alK*rd r*^ni. fcr !•-> cirK''>.r-> >iii\:i!i:> : O n-s n- n îrij-u. iikii>
alk*ii^ r'*iiiii]t- cbt-z Sjtwf*.-*!*. Kr ijî «-x- .^v^^ îm^rr^* |v:r jî».* rirèlo
mniuiie el I«'ii^tudii:i:)}«- «.ui >".-Vnd d-- !'•-'•% !f ïntrniï"-«îir'iri- ju5-
quVntiv Ir? aDl^ont'f' ri |. rni»- 3îD<i ilt^ix f.-<M*Urf K-niT.ui tir.oW.
Mi->i*slrTDuiu aît Dp' %'\ muni *!<• lr« is an'î.> l'-isriliidinalos <•! loniî-
IH-'S. dt'Dl le> dru\ Jalrraît^ s-nt |«Îji> 0"Urlr> «juo î:i uirdiaiio. Han-
ch«"5 an;rrw'«rt-> M-par«V-> dr^ ir.li'nijoîbir\> \<tT uiu- dif*aîio«* -jîh d.-
|»as5>«' k-iir lt<Ujni*-ur. Aivl«-> dn iii'*lnn «hiiQ rirOMn>ori^;:nl u\h' air«* ru
tra|i«*zt*. S^iNiod 5«^'iUfiit akHl«ihiiiai i'-)!«>l «n ti*'*'> •}** ra)**î"iiM ii. 1*'>
riu«i Mn\aa!> |»rv»"-iii!iit'ii!s i-l «r«gaîi.* i- i:i:n»-ur. T.. ihnif d:in> 1- i:fiiiv
Gi//irAy/ïi, b l'flhi!*' mdialr r<\ •uxtTlf. !n ki>- d:i ><'ii!t'ilinii intiiii*
de dru\ fi»f>iUi'>. i«*> i-ff il 1^ »îf> !:iï>*> >i!:i|']t>, ]••> >i .•:!> |»:»î:4*-
sidaiix \Au^ K»n iu«*:ns f\an««iii>fnn^:i!it ri Ta! «1< ;i;< n :t^•'0 uiir ^{iinKr
^fiitralr.
O iii*u\raii ffrun» a |'«'Ur îyj»r un in>i cl-* m-ïiI h î.'1:m-- npuir ?îi":i
rlr rn\i»}iV d'al^Td j-ar M. Fi "Fi, j'i.'S>-»îîr :i rriii\rî>iîr •!»• U.-
litguf, puis |cir M- Mariaiii. s«*ii-:ii-|i.vtrnr dt < l'n\> a Nf.lrlri;
j'ai d«"'cril crllr dcriiirrt* s«'iiî !•* ii«iii ili* f.'ti.irhhtis V«rf'f'fff*f. Ui
f»»rnio >fXUtV, «jiir j'ai d» or.lr ^.•^l^ U- ii..in do i.'tHirh^^tis V''i<M«>r#. a
•'•U* Mbtrnue de jrallrs |»r«*dinlt'> à IJitohr |«ar 1rs ins» rlr> acaubs «jiir
j'avai> reçus d*lialif.
■«ielinia n p. — -\iit»*nn«^- il»* b fiMiirlîo iN.iii|h.<t'-r> d»- It» arii^ir-i.
Pri»nii(iin] rrtrr<;i rn liïrnr au iniliru. Mrsniuiiuin li>>r. irbluv, a >iîl"ii>
panipsidauK prrcurrriiis. F">^rHr> dr la l»a>«* «!♦* rrriix-,.ii indiini.i'^
sruh'menl |iar drux l«'îr«T«'S di'prrs>iiiii> rli»i::nrr^ Inur do Taulrr.
S«rund >4*giiiriit alMluiiiiiial iraltriL'nanl pas la umitir dr ralHloinrn:
los cinq s«'g!in'nls <ui\ant> prorminriils: spimilo \«'nlnilr oouri»'. t'i'i-
chHs dos tarses suuplrs, «liiliilr railialo .«uNrîii'
Li* l}p«» de IV jrrnrr, d«»iil la di'^rripli-'ii parailni pr-MiiainriihMJt
dans UH autre lra\ail. fumir ^nr /r-wi V/.iy»/»//** dr> j:allr> plinil.Mii
laifrs qui n'ont êtô n|i>rr\rrs jti^ipriri «in'iii Saiilai«rnr «l «pii oui «i»'
dé<*riles d'alMird par lo !>'<'.. Ma>^al.iii«.'t» .Nu«»\,. (nmiialr li.'lanii'.»
Italiano, 1895, p. iniiui, |>1. :\
I I
^^ ^i llulUUn (le la Sodi-lr enli.uMl-yi'iue de t'ntnrr. ^^H
^H p~^ Sur des formes nouvelles de zoocecidies ^^^H
"^ par K, LKiiKi;. ^^*
Ali mois ild mars dernier M. Lrbouclior, Vice-Prt'sidpnl (itr la So-
cK't»: «rHorliculliirL' lic rOrii(>, irouvoît des exrroissain'es ou [irocéfi-
dïDs sur les raraoaux inlôricurs de pn':ique loiis ks urbres et arbustes
poussant sur les bnrds du ruisseou, dtt du Gui^-de-Génes, qui Iraverso
sa proprîi'l(^ sise â Alcncon (Orne). A la mCme époque, je trouvais
duns l'une de mes pi^piniËri'S les munies délormations sur Snlix vimf-
niitâ L. J'envoyai Ins i^cliuntillons à M. l'abbt- Kiellnr, le savant c^ct-
dologue. qui m'^rivlt, le Ui mars 191)2, la n^ponse suivante.
• lialle nouvelle! Je vous donne une descrlpUon détaillée que vous
[wurre* publier :
Dossctcllfs Irits nombreuses sur les rameaux, n'a t teignant môme
pas la groseuur d'un ^'''^in de millet, ordinairement alignées dans le
sejis de l'axe du rameau. A cbai]uo tiusseletle com^spond une loge
ovalalre ou ellipaoidulc un peu brunie, contenant un ou deux corps
jaunes. (usiTormes, à extri^niités brunes, longs de l,S mill. et larges
de 0,4() mill. En l'examinant au miseroscepe, on reconnaît que ce
eorps liisilornie n'est autre chose qu'un œul ellipsoïdal, sans doute
(l'une Tenllirédinide, et qu'il est entouré d'une enveloppe fusilorme,
brune aux deux bouts, plus longue que lui et fendue plus ou moins
largement sur le dessous dans le sens de sa longueur.
Celle enveloppe est probablement le résultat d'un liquide gluant
dont l'u>utaété entouré au moment de la ponte et qui s'est durci à l'air.
Quelques exemplaires des «puis n'offrent encore aucune trace de seg-
mentation à leur intérieur ; d'autres renferment un embryon avec une
segmentation distincte et même deux grosses loches brun ronge com-
posées de petits points et qui sont les yeux composés de la (ulure larve.
La cavité est lonjtmrs situéct en dessous de l'épiderme, dans la cou-
che corticale, et n'atteint pas la couche ligneuse >.
D'après les indications de M. Kielter, mms avon*. M, Lebouciier
et moi, cherché à obtenir l'insecte auteur de ces iléfur ma lions . mais
nous n'avons pu y parvenir. M. Kieller lui-même n'ii pas été plus
heureux, ainsi qu'il résulte de la noie publiée à ce sujet dans Allegr-
iiifiue Zfiischrift fin- Eiilomotogif, Bd. VII, HWi, t.i, \>. 4!i:i-i!i7.
A ce qui précède j'ajouterai : Les bosselettes ne se troiivenl que sur
les rameaux placés directement au-dessus du cours d'e;iu, |irincipale-
nienl à la (an- inlérieiire, (]uel([uelois. mais plus rarement, à la face su-
périeure. Les branches s'élevant verticalement, ou o]ipi.isèes au cours
Smuet du 98 jamrier 1903. 3a
d*eau« D^en portent aucune trace. Seuls sont atteints k^ rameaux de
l*année. La ponte doit se faire à une époque assez avanctV. lorsque les
rameaux sont presque entièremt'ot développais, les déformations se
trcKivant presque toujours à la partit* supérieure. Tout i^^rle à croin*
que la lar^e, une fois éclose. quitte la cécidie el achè\e sa transforma-
tion dans 1 eau.
Voici sur quels arbres et arbustes elles ont été lrouvéi*s :
.4/iiiff glmtiHO$a G<prtn., CrnU^egut monagijnn Jacq., Evon»jmu$ fH-
ropœusL., Fraxinuf excdsior L., LigHsti-vm nilgarf L., Prnnns spinom
L., Stilix albfi L., S, capre*i L.. S. rîmimiUs L., Sambuetis tiigra L.,
Solanum duleamara L., Vihurnum hntann L., Mburnum opulu^ L.
Le Peuplier n>n porte aucune trace.
Dans im autre envoi que \v lui lis. M. Kieffer me signala comme
formes nouvelles qu*il n'aurait jamais vues :
1** SnT^AckiUeaMillefoiium L. : pousses arrêtées el changées en une
agglomération de petites galles en tubes produites par HhoiHilomijia
millefolii H. Liôw.
t* Sur le même, forme souterraine; chaque pousse soulerraiin'
changi'e en une galle charnue d'un noir bleuâtre ou rougeàtre plus
grande et plus épaisse que les normales et à peiue lohéi': parfois feniiée
à Textrémité. Rhopaiomyia millefolii H. Low.
3" Sur Vicea orienUilis déformation d'un coté du rameau ayant beau-
coup d'analogie avec celle produite par Adrlyes abietis. L.es aiguilles
ont la partie basale seule déformée, fortement épaissie, sans cavité al-
véolaire.
Bulletin bibliographique.
ALLrAL'i) (t^ii ) : Note sur les Hipiphorides de Madagascar JUill. Stir.
EhL de Finncf), lOOi, 3 p.*
fiKi/)N (R. P.) : Description d'un genre nouveau de Longicornes Afri-
cains [Anii. Sdc, Uni, Itrlg.), 1Î)I)2, 3 p. - Don de M. A. (îroii-
velle.
Id. : Colcoptera Clavicornia, Fani. Lalhridiidae J,n\. lnsectorum),
1902, 40 p., i pi. n. — Don de M. A. (iri>u\elle.
HiNDs (W. E.) : (Contribution to a Monograph of tlie Inserts of the
Order Thysanoptera iuhabiling Norlh America VnH\ V. S. Mus.\
1902, 160 p., H pi. n.*
r
Uiitlrlin dr la Sofiiètr enloiiwiogiqiu de l'i
K
Hiistl : Coutribulo alb eouuscGnia dcllu Bvlkhopudageniealiila ((I. (i.
Ojsla); Rend. S. M. f^omb.), i902, 22 p., 1 pi. - Don di- M. L.
Iliilei.
Plathait (F.) : L'alitalioD des Aniennes chez les Ftourdons et lesnppr»'-
ciations d'A. Forel {Ami. Sw. Ent. B^tg.). ISIOÏ, « ij*
lu. ; Observa lions sur les erreurs commises par les Hyménopléres visi-
tait les llfurs iloc. rit.], 1902, 17 p.»
In. : Id'S Pavots dticolorés et les Insi<ctes visiteurs. Expérinnctis sur le
fiipavfr firienInU 1..: Bruxelles, l!Kia, 30 p. [BuU. Sur. H. Hfl-
I
AMUe {t'), XXX. IWIÎ. — T-. Bkkkl : C.iiU-ilogiiP raisonné îles Coléo-
ptères du Nord de l'Afriiiue, pp. 20«-2!W.
Acailftnif dft Scinicn (C. H. hfhdnm. ien .ScVhitm), liWi, II. 2S26;
iJW3, 1. 1-3, — J. P.».>TEL el R, i>E Surm : Sur l'origine du Neben-
kern ot li>s monvoiueDls nucléinleos dans la siiermatido de iVoto-
neeta glauta. — L. Brdntk : Sur la pri^seiice de reins labiaun et
d'un iirgunc phagocyiaire chez les lti|ilopodo3. — J. Buh-MBR : Sur
dum types nouveaux d'Épicarîdcs, parasites d'un Cumacé el d'ua
Schizopode.
Aeadhnir drs firiencm de SlPitetubourg [Annuiiirf du yiuȏ.e zoologi-
que], 1902, 3. — V. KirLCzïNSKi : Zoologisclic Ergebnisse der Hus-
siscben Expedilioncn nocb Spitzbergen. Aranoac l'i Oi'ilialidae (pi.),
Aaidemy of Xtitunil Seknres of Philndelphin. — 1° Jnuniiil. Ser. II,
vol. XII, 1-2, IStOÏO - 2° Proeeedittijf, LIV. 19(12. — T. D.-A.
CocKEiiEU. : The Classi II cation of the Alcyrodidae {pi.). — T,-H.
MosTiioMERï : Descriptions ol Ljcosidae und Oxynpiilae ol Phila-
delphia and Vidnity (pi.).
Aeiidemy o{ Science o{ St-Loais [TninMCttom']. XII, 1-8, IMi.Q
Agrii-ullunit Cfizelle of S. S. Wnles (Tft^), décembre 1902.0
.\me,i'-an Mateim of Siilural Jlixtunj {Jintlflin}, XVIII, 1. ItMli.©
Anmih and M-igiizine of Satunil I/islonj, S(T. VII, V. XI, til. l!)0:i, —
A.-.\l. Xuhman ; Not.s on thc Xalnral History ol Knsl l-'inniark. pi. —
I', l'icK.^HO-C.AMimmiiK : A He^isinn o( iln' Aroni'jii' or Spiders,
«Mil Hel.Tfni;e o! their Typo Species. — ('..V. \l\\iy>ns : Xew
piiniis iif l'.M'alidac Ironi Spain. — K. Pii:K.\Hi)-r.^Mim!iiiiK : On
siinie seciHidary si'\»al (^baraciers in llie liciiiis Anim'ii 1.. ,li,i,'.;.
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— tu. (ioossKNs : Iconi)grapliie des Chenilles. — F. Lk Cerk : Note
sur quelques aberrations -de Lépidoptères. — Not(> sur quelques
variations de Zygaena transalpina Esp., \ar. Asiragali Bkh. aux
environs de Paris. — M. Royer : Sur un phénomène téralolo
gique observé chez Raphigaster nebulom Poda (Hém.). — Nouvelle
remarque sur le mode d'apparition du pigment noir chez Pijrrho-
coris apterus L. (Hém.). — G. Rey : Note concernant une épidémie
meurtrière sur Caloptenus italicm L., Stenobothrus biguttulm L.
el puivinatus Fisch., et Œdipoda coentlescens L. — F. Hiygue :
Capture d'Kunjgaster nigmcucuUaia Goeze (Hem.) el de la variété
picta d'Antess., à l'intérieur de Paris. — Note sur la capture de
Poecilus punctuldtus Sch. (Col.).
Biologia Ceittrali Àmericana. — Coleopleni, IV, p. 4, 1902. —
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lk*râtU*lse till K. l^ndlbruksst\relsen An^'Sende Versinnheten ^id
Slatens Entouiologiska anstalt uuder àr 1901 lig.,. — Vara inom
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iiiiigar olver aunuan (L'jmaHtrin numaeha L.) dess parasiter och
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odiT weuiff Lekaflnle CijluipEei'a Longicornia (tlg.). — H. Frii!«r :
Ai)id3c uns Kamonin, W. Abika, wctchu Prot. Y. SjôsU'dl au!
spinor Reise 1890-92 liwbachlele (lig.)- — G. Adi-ehz : [akllagcIsiT
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diug Cage (pi.). — M. Burr : A Ic.Vi Orlhopli-ra froni Sw iizerlaud.
— (i.-ll. Raï.nor : Notes on Abiiuiis ijtvssiiliiriala aod lunv to rcar
il. — 11. DoMSTHoHi'K : Fiiilher ex|n!riiufnts wilh Myriin'copNiloiis
Col eop ter a, etc. — L.-B. Prolt : Sherboru's i Indi's Aniniuliiim ■.
— T.-A. CiiAi'MAN : Contributions lu Ihi- Kaiiiia ol Spaiu : ik'jar,
Avila, ele. — Notes diverses.
La Secréiaire-gérant : P. Cuaban^ud.
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOIiCXjUQUE IDE FRANCE
Séance du 1 1 février 1003.
Présidence de M. F. HENNEGUY.
Distinction honoriûque. — M. le Président annonce que M. Ga-
lieo Mingaud, conservateur du Muséuu) d'Histoire naturelle de
Nîmes, vient d'être nommé Chevalier du Mérite Agricole.
Changement d'adresse. — H. E. Massé, 31, rue d'Annonay,
Saint-Élienne (Loire).
Admissions. — M. A. Bonnet, licencié es sciences, préparateur
a b Faculté des Sciences, 15, place Bt»llecour, Lyon [Arariens].
— M. E. Loppé, étudiant en médecine, 240, rue de Vaugirard,
Paris 15* (Arachnides) ; prés**nté par M. E. Simon comme membre as-
sistant.
— M. E. Pelletier, 201, rue de Vaugirard, Paris 15' {Coléoptères
et Lépidoptères],
Présentations, — M. le Professeur D"* E.-A. Goeldi, Directeur
du Mus(V Goeldi, caixa do (ilorreio 399, Para (Brésil), présenté par
MM. Il.-W. Brôlemann et E. Simon.
C4»mmissain*s*rapport<'urs : MM. Pli. François et H. du Bu>sson.
— M. Rodolfo Ihering, conser>alî»ur des collections enlomolo-
giques, au MuS4^e Paulista, caixa do Correio TKM), Saô Paulo (Brésil),
présenté par M. B. du Bu\ sson.
Commissaires-rapporteurs : MM. J. de Gaulle et A. Pou jade.
Démissions. — L<» frère Apollinaire-Marie et M. A. de Monl-
leznn ont envoyé leur démission.
Observations diverses.
Capture. — M. Ch. Alluaud annonce à la Société <in*il vient de
capturer un exemplaire \ivant de Cime.r Mularius L. sur le tapis du
bureau, au début de la séance.
BulL Soc ent. Fr., i«J03. N** 3.
Min de la Socifté i^tomologiquf de France.
n
Observation biologique, ~ M. Gaston dn la ttnrri' tnil imsâcr
3US les yeux dp la Socit'li^, des liois de Saule (avec gnlli's] ulliiqut-s
par des inseclcs et recueillis par lui en 1002 (comniunos de Itibeiifint
le Sis«y, dans t'Aison).
i^aaiei pria ci paiement réclosion (juio-juillot) dans ces bois d'un
nombre de Sma foi-mUoefoituU, L/pidopU-rn dAjâ signalé par
i>L- de Saint-Qucnlin.
M. do la Barre [ail remarquer que les galles n'apparaissent jaiuab
ijue sur los liois de deux ans. Y aurait-il là une corrélation aVBC la vie
ùvululive de la Sesia i\»\ est ègaleuiral de deux ans?
Communications.
Nouvelles remarques sur quelques Elaléridea [Coi..]
pyr Mourice l'u;.
e plais à constalnr Uiut d'abord que. M. H. du Ruyssun a con-
Irme récemment dans divers paragraphes {Bull. Fr., 1903, p. IS à 18)
]uelqnes-uneâ de ses anciennes erreurs de délemiinution, errvurs dont
j'avais cru devoir parler incidemment {Bull. Fr., i!(02, p. SOC), l'occa-
sion s'en présenlanl, non pour les reprocher, mais pour les rappeler à
notre collègue qui, je le croyais |)ar ses écrits, les avait complètement
oubliées. Si j'ai rappelé quelque oubli que je ctoyaU regrettable, ce
n'est nullement pour déprécier le savoir de notre coUégui.-, que je me
plais à constater quand il y a lieu, mais simplement pour lui laisser
entendre, sans esprit de malveillance, je l'cspéniis du moins, qu'il avait
eu tort d'attributT à cei'tains entomobigistes des découvertes revenant
à d'autres,
D'apr6s les notes du H. du Buysson, il semblerait ([ue le droit de
constater les divergences ou les difTérences m'est tout aussi contesté
que celui de décrire des variétés (1). Ke serait-ce pas trop exclusil?
Je ne me pose pas eu spécialiste pour l'étude des Éialérides, et c'est
pour cela sans doute que je n'ai pas à revenir ici sur mes délermiua-
tions personnelles : mais je me crois lependaul possesseur de capacités
eiiti'uioli Iniques suflisanles pour reconnailre que, si ileu\ uuins ont été
donnés successivement à un seul Cnidwidinnis, lim de ces noms est
erroné ou supertlu.el je nie juge capable il'écnre à m.m leur îles notes
(I] Allirsion à larlic]« (Ri:ï. d'KiiloiiLolo(jlff, l'.iel, |..'jji j.nini ,|o dvi)arlde
notre pseiido-polcmiti ne. Tout ce qui' j'ai pu écrire dejiui,*, jr l'ai liiil, suit |i,ir
droit de ri'iiuuse, soit par raï&on de Jereiitc.
Séance du 11 février 1903, 39
complémentaires ou rectificatives sur un sujet que f ni pu étudier au
moins aussi sérieusement que l'a fait tout d'abord mon prédécesseur.
i** Cardiophorus febriem Cand.et Leprieuri Pic. — M. H. du
Buysson (Bull. Fr., 1903, p. 15) dit ne pouvoir se prononcer exacte-
ment au sujet de l'insecte de la collection Le p r i e u r [febriem^ olim), et
cependant plus loin (p. 16) notre collègxic prétend que C. Leprieuri Pic,
autrement dit le même insecte, doit tomber en synonymie. Je regrette
que M. du Buysson ne dise pas exactement à quelle espèce doit se
rapporter C. Leprieuri, Serait-ce à extinctus Er. (1)?
N'ayant pas ù réfuter une synonymie qui, en somme, n'est pas sé-
rieusement présentée, je n'en dirai pas plus long; je juge ma description
(Bull. Fr., 1902, p. 305) suf lisante pour faire connaître C, Leprieuri.
±* Cardiophorus Bonnairei Buyss. — Si M. du Buysson (sa
note 2 peut nous le laisser entendre) juge que ma variété laghouatensis
est insignifiante et mérite d'être supprimée, je suis tout disposé à me
ranger à son a\is; mais, au préalable, je lui demanderai de supprimer
les variétés analogues qu'il a nommées antérieurement, par exemple
Athous var. inipalleiix (1^* Coléoptériste, p. 243) Cnnliophorus var. saa-
demin (Ann. Fr., 1902, p. 420).
3" J'accepte le lnp$m calami pour C. biptuirtatus F., si ce lapsus
doit excuser M. du B u y sson dans l'omission qu'il a faite d'une variété
inUVessante.
k"Cardiophorus conformisDeshr.?\'.CaroliVïc. — En effet le
nom de CaroliUi été donné par Le prieur in litteris et doit m'étre Jïttri-
buécomInedescripleur,mais celui de ro/i/'o /•//»> est un nom d'autn'f<»is
de M. d u B u y s s 0 n : c'est dirr (|ue le point de (h mie qui s'y rapporte n'rst
vraisemblablement pas dépincé ni superllu et, si noire collègue n'(»n
connaît pas, comme il le prétendit, c, p. If»), l'i'xacte délcrminalion
aujourd'hui, c'est sans doute parce qu'il a retrouvé une ancienne note
sur cet insecte. Il pourrait se faire que CaroU soit une bonm» espèce.
J'en reparlerai plus tard quand j'nurni vu les t>pes d'Erichson (2), me
(1) M. da Baysson me conseille daller étudier les ly|)es d'Kriclison,
c*c«t une élude que notre coll^^ue ferait peul-jUre bien dVnl reprendre loul le
premier. Ses nolen laissent entendre, je crois, que Je ne connais pas les Klalr-
rides. I>ès lors, à quoi me servirait l'étude des types (fue je ne saurais pas
étudier f mieux vaut que cette élude soit faite par quelqu'un doué d'un coup
d'œil sûr et immuable.
{?.) Klant donné que la consultation de C4>â l)|»es doit seule permettre à
M. da Baysson de comjirendre mes diagnoses ou de ne plus interpréter va-
r
Bulletin de la Société Enlomologûii
conlt'nturit aujourd'hui d'ullor au plus prcssi!', c'csl-à-diro do rtidiler une
(inrliu des graves griels qui me sont reprochns. M, du Buysson me
trouve trop pressé d'avoir Aôcùl en 18!I3 uq insecte dont il ne constate
la description insufllsante qu'eu l'JO!t, dix ans oprès. Si j'ai ét^' trop
pressa pour dt^criro, notre coll6gue no l'a gakn: èlé pour publier sa
criliqiie; ce dont je ne potix que le remercier, car eu retard m'a laissé
pondant un eerlain nombre d'années rillusioa d'avoir été capable de
publier une description sans mériter de reproches. Au sujet du même
insecte U. du Buysson dil : ■ Une description bonne ou mauvaise
prime toujours le in musm v, ce qui exprime précisi^ment le contraire
do ce qui a puftrcdiià un autre moment (Bull. Fr., 1!I(K), p. 303)d.ins
une circonstance analogue. Les noies seraient-elles, eomme les insecli^s,
continuel lemenl variables?
M. du Buysson a eu raison de mentionner la provenance de Bou-
Saada, omise à l'impression, mais notre coll^guo aurait pu ajoiik'r,
pour Cire plus complet, que les exemplaires piles dont j'ai parlé (L'É-
change, n" i07), clqu 'il avait aiilrefois nommés eonformiii,se rapjiorleDt
aux insectes décrits depuis sous le nom de bgasmtdfnsiii.
3° tsidu* Lftaurnfuxi Pic. — Je ne puis accepter la synonymie
de M. du Buysson : /. Lttourneaxi Pic (S = Korrli Rey <5. Je ne
sache pas qUe les angles postéricursp/iiinii/lfinto du prothorax puissent
passer pour des délonnations, puisque les caractères du plus ou moins
sont employés par les auteurs dans la systématique. A quel heureux
hasard M. du Buysson, à qui la collectiim Lepiieur est redevable
de plusieurs déterminations erronées, devrait il r>-xactilude exception-
nelliî du nom de Moreli? En décrivant /. Lelournni.ri (L'Échange,
n" 214), j'ai cité plusieurs caractères pour distinguer ma nouveault' de
/. Moreli Bey. Donc, si la déformation prolhoracique existe, comme le
dit M. du Buysson, elle n'est pas seule; d'ailleurs une déformation
propre à plusitfurs individus d'une même origine me semble bien près
d'ètri- une déformation spèrifiqut. Derniéremenl M. Fleutiaux a vu
un de mes /. Letountfuxî (un des exemplaires indiqués comme c5 pdr
M. du Buysson), il me l'a relourné étiqueté « .I/ficWi ç? « ; eslH'e à
dire que j'ai eu allaire non à une espèce nouvi-lle, connue je le pen-
sais, maiâ à un lierniuphrodite?
Au lieu de la synonymie supposée par M. du Biivsson j'' présen-
terai la siiivaiile, plus \rïiiseniblahle: hidus .VnjWôJtujss.) iiec Hey
= LelourHm.TiVic.
riablemenl Ips insectes du la calkilion Lejiricur. je souhaite de pouvoir
cnlrepreudrc celte consuilalion le jilii!' lui |>ossiblc.
Séance du 11 février 1903. 4i
Note 8ur de8 chenilles de Saturnia cynthia attaquées
par Vespa vulgaris L. [Hymen.]
par L. DE LA Porte.
J'ai été à même de constater à différentes reprises un fait que je
crois utile de rapprocher des observations présentées par M. A. Giar d,
â la séance du 14 janvier dernier, au sujet de Tinstinct carnassier de
Vespa vulgaris L. (voir Bulletin n® 1, 1903).
Il s'agit de la prédilection particulière de cet Hyménoplère pour les
chenilles de Saturnia cynthia, principalement lorsqu'elles ont atteint
tout leur développement.
Mes nombreuses tentatives pour acclimater Saturnia cynthia sur
quelques Allantes que je possède dans le département de la Vienne
ont toujours été inutiles. J'ai essayé successivement de lâcher des fe-
melles fécondées ou de placer des œufs et de jeunes chenilles sur les
feuilles, mais je n'ai jamais pu conserver de chenilles qu'en les en-
fermant, avec les branches sur lesquelles elles se trouvaient, dans
des sacs de forte mousseline. A cette condition elles prospéraient ad-
mirablement, tandis que toutes celles que je laissais à Tétat libre ont
toujours disparu sans m'a voir donné un seul cocon.
Je mettais d'abord cette disparition sur le compte presque exclusif
des Ichneumons pour un peu et des oiseaux pour beaucoup, mais j'ai
pu me convaincre que les Guêpes communes avaient leur lourde part
de responsabilité dans le carnage. J'en voyais souvent roder autour
des Allantes et, dès qu'on enlevait les sacs, elles cherchaient à se jeter
sur mes élèves. Maintes fois, après avoir laissé à un certain moment
toutes mes chenilles intactes, je trouvais le lendemain quelque s;ic
percé et l'habitante qu'il avait contenu entièrement dévorée. J'ai
fréquemment surpris l'Hyménoptère à l'intérieur de la mousseline,
surtout lorsqu'il y restait encore quelques débris de la chenille; je
m'en emparais alors aisément et, comme dans le cas cité par M. G i a r d ,
c'était toujours un petit individu de Veiipa rulyaris. Souvent aussi le
sac était complètement vide et, â la place de Thabitiinte, je ne trouvais
phis qu'une sorte de bouillie informe. Dans l'un et l'autn» cas l'ouver-
ture pratiquée par la Guêpe dans la mousseline était facile â constatiT.
(le trou n'était pas assez grand pour livrer passage à plusieurs (luèpts
simultanément.
J'ai peine à mVxpliquer conmient l'anéantissement compU't d'une
chenille si volumineuse^ pouvait s'accomplir dans un temps très court
~1
\
i3 BuUetin de la Socielè mtomologûiuf de Frai
(ii Ii<'ur95 et mémo DioLns, si oa UenL compU< du repos de la iniil).
OiiriiIjieD aurail-il fallu de voyages à un seul Hyménoplèro pour irans-
poricr par morceaux une pareillu proie, api*s l'avoir dépecéf 7 Je n'ai
eu, je l'avoue et je le regrette, ni le loisir, ni la patience d'assister d'un
bout à l'autre & cette œuvre de desiructioa, mais je me proniels d<'
l'étudier plus en détail à la première occasion.
Une autre parUcuIarit^ digne de remaniuo, c'est que les Guêpes
paraissaient se soucier assez peu dos chenilles d'autres espèces que j'é-
levais dans le même temps. J'avais notamment un très grand nombre
de chenillosde Saturniapiri S cijiiï. sur un Poirier peu éloigné de mes
Allâmes et qu'elles avalent à peu prés complètement dépouillé de ses
feuilles ; bien qu'elles fussent ainsi on ne peut plus apparentes, et que
rien ne les protégeât, je ne me suis point aperçu qu'elles lussent
attaquées par Yespa rulgaris.
Descriptions de quelques genres
des Avioularlldes [Ai
par R. SiMi
)v. gen, — A Itessia Pocock, cui remimiliUr af-
fine est, iiHprmis differt arra ocuhrum tantum duplo latiore guam
tongiorf, oculis niftiis anticis laleralibus paulo minoribus, parte labiali
apice denliculit quatuor unisfriatis munila et ungue tarsorum iule-
riore deatibui bisrrialis armato,
B. pardalina, sp. nov. $ long. 12 mill. — Céphalothorax lanh et
fere ginber, fusco-olivaceus , poslice leviter dilutior. Area oculorum ni-
gra, AMomfn ocatttm, supra nigrinum et letosum, macvlit tetlaceis,
puruiii eipressis seriati», in parte apicali notalum, tubtui et in latfii-
bus dilatius H fulco-testaceuia. Chelae fuscae, denlibus raHelli iiumf-
rosh, H-IO, ittlus sriisim loagioribm, uiiiseriath. Parles orîs, slfraum
coTufqui- fuiro-rufescfnlia. Pedes fulro-oliracet , tihîis /' paris aotleis
hugis, selifurmihu>i binis unisfrialîs, melalarsîs aculeis ratiilioribus
fxtiis i, iiitus l, apicali, subtus armatis. Pedes postici, praesertim
3' paris iiiimerose aculeati. — Proiii. liuaae Hpfi!
Clciioneiiin« , nov. gen. ~ A liemmerr differt ocnlig t/uatuor
aniicis intrr sr nequir, in liiieiiin li.r procurraiii , parti' Inbiali dnili-
culis i-3 fere iiwrdiniitis muiiitii, sterni siyillis poslicix ihutîs subru-
Smmtt ém ti fêrrier I»». 43
tmméis^ m mèQFfime tpmtio ti§ilh kmai mmore Jisiamtibms. pt^ilms «»-
iiris lomfhrièmSy mèeimimrm ^ paris imims &d ^ipkem pfriimr^ tr sftis
fontigmis fwtimùr comfotiiù, mmmito.
C. pactiaicer. sp. ik«t. ; long. 13 mill. — Cfpkalotikfnw loffis ft
smbglaber^ ftuco-castmmfms , posiice lerit^r éUmtior^ arta oathrmm mi-
gra, AUotmen ormimm, tettatmm^ amtic^ laie miçrum^ pctstic^ ptircf
pmnrt ai mmy arembms tramsrertis sériât is limeaque wnfdia atrchliridis m^-
tatwm, smbtms albkkhifsiacemm. Ckelae fmscae^ éemiibms rasMH hngis
pâmât mniserialis. Sltrmmm pHesqme fmiro-rmfetcfntia rei o/ironm, ti-
biis anticis lomgis, setis tpimiformibus apicalibus binis aiqme^ ai «Ntr-
ginem extehorem bimis, smbims mmmiiis, metaiarsis hngis. setosis^
aculfis raMis et lomgis^ extms 3 rW -1. imtus }, smbtus armatis. Pedes
3* paris meîatartmsgue f paris mumerose acuieati. — Africa anstr. :
Xatiesfootein!
BAfliarrlK^es. nov. geo. — ADamarcko imprimis differt sigillis
tterni cmnctis minutiuimis et sabmnrginalibus ^ parte lalnati mutica^
ratée crinita ^ muito latiore qmam lomyiore, metatarfisqne anticis bre-
rioribms msque ad basin scopmiatis,
D. PnrcellL sp. Dov., ç ^pullus' long. 10 mill. — Ceplinlotliorax
tongas, parum conrexus, fmscus, sat longe et crebre fericeo-pubesteHS,
linea temmi migra cimctms, area oculorum migra. Abitomen lomge oblom-
gum^ supra fusco-liridmm, pitosum, ralde et crebre tettaceo-mirmora-
tmm et guttulaimm^ smbtus albidmm. Cketae fuscae, apice crebir crimitae,
demtibus rastelti nmmerosis sat brevibms. Sternum pedetque fuiro-ru-
fmia, tilnis amtkis fere muticis, utis spinifurmibus apicalibus binis,
atque ad margimem exteriorem dttubus, subtus munitis, metatarsis
usquf ad apieem crebre scopulatis, aculeis brevissimis subbasilaribus
bimis apicalibusque bimis instrwtis. Pedes postici ralde et numerose
acuieati. — Africa austr. : SU^lleobosch!
mlopelHMi. Dov. gen. — .46 ïscknocolo differt tarsiscunc-
tis setulosis, amticis utrinque leriter scopulntis, tibia /' paris miris
apice ampliata et bicalcarata, tano pedum-tHaxilInriam brevioir, apice
obtuse et aequaliter bilobato,
A. macellnm, sp. nov. c* loujr. iO mill. — Céphalothorax fasrus,
pilis promis^ longis, fuiro-rufulis, setis spinifurmibus itiixtis, restilus,
Abdowàem fuscum, subtus dilutius, fulnhrufuh^-pabescens. Chelae pe-
dnque fusri, fulro-pubescentes et kirsuti. Tibia, P paris apice ampliata,
rakaribus binis, inferiore gracili, lunyo, leriter pexMosuairttto, in-
■ (tin de la Soeittè entomologigue de France.
re muiUt minorr, comprfiso et trancalo, annula. Pedei-inojiil-
.<• rùbttiti, tibia mutiea eratia, non multo itmgiui-e quam taliitre. —
domina : Mine l'iirnio.
Bulletin bibliographique-
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Verwaiidsehafl des Otilhophagm Àmyntas 01. — Ergiinzung und
Bericbligung. — G.-W. Kihkaldt : Eiiiige neue und ueiiig bckan^
noie lUiyucholen (llg.). — E. Heittkr : Uebersiclit der Arlon der
Colco])tercn-Galtung Entoiiwgonuii Si'l. — M. liy.ui : leber Oilli-
iMi/ia-n'tiHkowiczi Schnalil uiid Agatliomin attmnliwn ISezïi (Dipl.).
— Fr. Haiithan.v : Scue exolisclie iliisselkaler. — E. Hkittkh :
Olcoplerologisebe Ni'liïcn. — L.-1'. CiinaM ; Zii \iilIioiii'i:n iind
hrlimmyz't.
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOHiOaiQUE DE FRANCE
CONGRES ANNUEL
séance il« 9S réwrierl90S.
Présideoee de M. F. HEXKEGLY
MM. M. Bnillol de Tours , — F. de BoauchôDo de VilnW —
A. Belle voye (de Reims\ — J. Bourgeois (de S'*-Marie-aux-Mines\
— Briol (de Wimereux), — G. Darboux ;de Lyon\ — A. Dubois
(de Versailh^;, —A. Fauvel do Caen\ — H. Gadeaudo Kerville
;de Rouen , — G. Gerber ;de MarstMlle), — A. Gru>el de Bor-
deaux), — V. Mayel (de Montpellier), — L. Mesmiu do Bussière-
Poitevine), — M. Nibelle (deRouon), — M. Pic (do Digoiii . — J. Thi-
bault (de Caudebec-les-Elbouf:, — L. Villard ^de Lvon, assistent à
h séance.
Après b lecture et Tadoption du procès- verbal de la séanoo préiv-
dente, M. F. Henneguy, Prt'sident de la Société, pnnionci» rallocutioii
suivante :
Messieurs et chers ('ollègues.
Je décbre ouverte la s«*anco du Ll*" (Congrès annuel di» la Sooiéié en-
tomologique de France».
En décidant, il y douze ans, sur Tinitiativo Je nos collègars A wUn n o
Grouvelle et J. Gazagnaire, de convior à Paris ceux ilo sos luoni-
bres habitant la province pour célébrer Tannixorsairo do sa fondation
en s<* réunissant en assemblée génénilo, notre Société a oré»'* uno ins-
Utution dont Tutiliti'î est altostéo par lo succès.
Chaque année notre Congrès prend uno iniportanc<* plu> graiido par
suite du nombre des adhérents et de coini dos coniiiinnii'ati«»ns <pii \
sont faites. Je suis particuiièronionl heureux do constator (|U(' nos col-
lègues des départements s«^ montrent do plus on pins assidus àot'tlo réu
Di4m. Nous tirons ^^rand prollt do leur frécpiontation v{ nt»ns m* san-
rk»ns trop leur ^tre reconnaissants do la pi'ino (ju'il> prcnniMil d»* s»*
nuit. Soc. enl. Fr., IW.J. N" i.
Hullelin de la Socifli: Eiiloimtlojiiiiue de Friiiii
\
déranger pour vonir irous pulrctenir do leurs Iruvaux. Au nom âe lu
Société, je les en renierclp et je leur souhaite une cordiale bieuveouc.
Mais je suis persuadé qu'eux-ni^mes De refrrellenl jibs leur déplace-
ment et (ju'lls y trouvent aussi quelque avantage.
LVntomologisie, en elîol, comme Urnt autre savani, ne peut vivn-
aujourd'hui complèlement isolé. Les progrés conlinus et rapides des
conDaissaurcs humaines forcunl chacun de nous à su spâcialiser plus
ou moins dans uoo braucbn déterminée, de la science. A ne con^dérer
le vasie domaine do l'Arthropodologie, le temps des Malpighi, des
Swaminerdam, desltéaumur, desde Geer ot des La treille est
hien passé. Do nos jours, rares sont les esprits assez vastes pour eu-
hrasser l'onsemhle de l'un de» groupes les plus importants du rtgnc
animal. Ceux-là seuls qui poursuivent avec méthode el persévérance
l'élude d'iuie quesUon spéciale arrivent â la notoriété scientitique et
peuvent se flotler d'avoir (ait œuvre ulile, si, travailleurs modestes, ib
sont parvenus à extraire de la carrière quelque bloc solide, de premier
choix, capable de résister à l'épreuve du temps el destiné à IV^lilice de
la science.
Mais, si la spécialisation est devenue fatale et inilispens.ible, elle pré-
sente un grave inconvénient : elle nous réduit parfois au rùle du ma-
nceuvr» qui, loin du chantier, équartil son bloc et ignore à peu près
r(puvre à laquelle il collabore. Trop souvent ceux qui sn livrent à des
travaux spéciaux, faute de notions générales assez étendues, n'oni pas
l'idée de l'ensemble qui seul donne du prix à leurs recherches.
Le but des sociétés scientifiques et des congrès est pri'cisément de
réunir les spéciaUsles, de manière à leur permettre d'échanger leurs
vues personnelles et surtout d'augmenter leur bagage scientifique en
entendant parler d'autre chost^ que de ce qui fait l'objet de leurs tra-
vaux liabituels.
Bien que spéciale, noire Société renferme les éléments les plus di-
vers; les uns se cantonnent dans l'étude sysiémalique d'un ordre ou
seulement d'une famille d'Insectes, les autres dans celle des mœurs
d'un groupe particulier, d'autres dans celle de faunes locales plus ou
moins étendues, d'autres enfin dans des recherches d'ordre |)uremenl
analomique. Faute d'enlenle commune, beaucoup il'i observations in-
léressantes se trouvent perdues, parce que ceux i|ui suiil à même de
les faire ne considèrent que le but spécial qu'ils pour^iiivenl, ignorant
l'importance qu'elles peuvent avoir pour ceux qui en\isagenl les élns
organisés à un autre point di' vue. Que de lois n'e.'Ji-il jiasnrrivéà cha-
cun de nous, demandant à un collègue s'il a eu Toccasion de trouver
ou d'observer tel ou tel animal, de recevoir c<*lle n'^ponje loplque :
SAtnce du 95 fétrier 101)3. 51
« Oui, je rai trooTé, mais comme je ne m'eo occupe pas, je ne Tai pas
conservé; si j^avais su qu'il pût vous intéresser, je vous Taurais
mis de côté. >
Notre Société ne comprend pas que des savants et des maîtres : elle
admet uo grand nombre de jeunes travailleurs qui, «rabord simples
curieux de la nature, viennent pour ainsi dire y chercher leur voie.
Se conriendrait-il pas de les y aider en leur montrant les points de vue
bim différents, mais concourant tous à un même hut, sous les^|Uels se
présente Fétude des animaux articulés? Cest ce que je me suis demandé
phis d'une fois en présidant nos séances. Certes ceux de m»s collèges
qui se bornent à suivre de loin nos travaux et a lire notre BuUftin. sont
fersnadés, à en juger parles notes substantielles et variées qu'il contient,
i|Mnos séances sont toujours bien remplies: il faut avouer cependant
que stuvent noire réunion manqu<- un peu dlntérét. Après la lecture
du proete-rerbai, le dépouillement de la correspondance qui n^ crm-
prend queiqwfrjis que des changements d'adresse, b présentation ou
îadmission àb c^41êgnes nouveaux. I<^ membres qui ont une corn-
BUBicatiiin à faire se bornent le plus souvent à dép^rs^r une n< *tf ma-
Boscrile d«>nt ils ne donnent que le titre, et votr»* fH>'*sit]^ril ^ \oit h
grand regret oMigé de lever b séance. pers«inne ne d^^mandant la pa-
role. Ooel profit m^ jeuaes collègues peu^^^nt-ils tirer d#- ces séances?
Xe pensez-vous pas. eomae 0[K4. qu'il serait bcile de doon^Y â n«>s réu-
WÊfms un peu plus d^ viiafilê et d*animati<*n en inscrivant de temps ^
kvi|ks à notre tjrdr^ du jour une qiH^ti<4i générak*. qui serait traitée
pw Tan de n*ms coDfpélettt «^ b matière?
I ne s'agirait pas bM entendu d'un»r l«>ngu*f Conféivoci^ qui r^u-^-
rail aalatf d'»mmni à ri^ui qui b prépanrait qu^ Af Micni*' ^ r^u\
qui rentesdrnem, mai? «fun^ simple mi^ au pi«rnt *l^ critaîn* «u-
fià. qœ bmiD:«op de «fi^-râlisirs ne c»nnais?«'nt qvi»* ^ riguennf nt.
fanfe de leni^pixir les -^«dii^- •>* w^rtn àt caus^Ti^-^ ;- fim'v-tit -fr-
MiÎM de dJscns:».'»^. 4r d<Dând<^ 4*=* H'ni^ignt^menir r^tupU^ïf-tf
lair», éMâ liPTaientgnnd tr-fii n- n s^j^men: ]r* ^nn*^ débriLini*.
■aâs aosâ erai *pn w- vrii:«%: po« i:fn'>r''r «^ «lematj'i'i'^m'^t l'Ut ci^
qu n'e^ pas é^ 4.4Diaîâr V a ir^ofh»^ d*- «i *<v«. r- .-^n i».* >- «Iri^^nr
On 'jèycfcra pt^n^tr^ 'i*^ >• .i»*^'i'/û' t *i 绫im;*-r.t ^ nn-r a^^i
à c» caoseri^îî *• n; -^ jCibc- j^zai- -t •; .r i--a* .^ i .r.- ;•.- •• *>
«fKwe«: cède *jéfncz^ a i** iv can.: w^ f. r.-V^ Mjjifp. . .^ .r-^ . ,- -
^r • " "
dr*fc»pe«l«HDn>. «mal -1 ''.**m.j'- •!— çr* :- •-. . .. i n> ->
I
5
m *llelin de lu Sorirtc Kutomologique de Ft-nni-f.
(jud^uelois, à moîiis d'un uu d'inUTtalle, die iHturrait, sans inconvo-
uleut. ?lre remise à l'ordre du jour.
J'aurais désiré, pour donner l'exemple et innover b réforme que je
propo^i', vous entretenir ce soir des phénomfines intimes de ta mêla-
morpliDse des Insectes. C'est un sujet d'actualité et que nos collègues
J. Anglas, Cil. PÉTv,?. et L. Terre, suivuni les U'aces de leurs de-
vanciers Kûnckcl d'Herculais el Viallanes, ont abordé aïec
succès, mais qui est encore plein d'obscuriU'. Le programme do notre
»^nco générale iutnuelle étant toujours très ctiargé et ne manquant
jumais d'intérêt, je n'ai pas voulu vous faire perdre un temps précieux
qui seni mieux employé à écouter les communiations originales qui
ïnnt BOUS être laites, el je n'ai pas osé prendre l'initiative d'une inno-
vation sans avoir au préalable votre approbation.
Si ma proposition était agréée, nous ne terioiis que suivre la tradi-
tion do sociétés steurs étrangères, dont les membres ne se contentent
pas d'exposer à leurs compatriotes les résultats généraux auxquels les
ont conduits leurs recherches spéciales, mais qui encore, moins casa-
niers Que nous, no craignent pas de se déplacer pour faire connaître â
leurs collègues des pajs voisins l'ensemble de leurs travaux.
A ce propos, je suis heureux de vous annoncer queït. le Professeur
E. Poullou. d'Oxford, Président de la Société en tomologique delxm-
dres, veut bien nous taire le grand honneur de venir nous entretenir,
dans notre sé'ance de 22 avril prochain, de ses Soucellesreclifrchet sur
le mhiiètUmf chez les Insectes et le diiuoiphitme cliez les PapUtont de
l'Afrique aastrale. Nous aurons tous â cteur de faire à notre ùminent
collègue une réception digne de lui. Puisse-t-il avoir de nombreux imi-
tateurs! c'est ce que je souhaite ardemment pour lu bonne renommée
de notre compagnie.
Excusez-moi de vous avoir entretenu si longuement d'un projet qui
n'aura peut-être pas de suite. Si je l'ai fait, c'est que j'ai cru quil était
de mon devoir de vous signaler tout ce que je pense pouvoir augmen-
ter la prospérité toujours grandlssimte de notre Sociéh- dont j'ai l'hon-
neur dïtre aujourd'hui le porle-drapenu.
Correspondance, — M. le Président donne lecture d'une letlri' di*
M. Iv Pi'iillun, Président de la Sni'iété enlomulogiqnc de Londres,
aimiinnuil qu'il iissislera à notre séaiiri' du H avril prnchain et Icrn
une connuunienlion, accompagnée de projections, sur ses nouvelles
recherches relatives au mimétisme chez les Insectes et an dimorplnsnie
cbei les i/'pidoplères de l'Afrique australe.
— M. E. Pelletier rrniercie la Société de son udmis<i>in.
Séance du îo fêtrier 1903. 53
Admissions. — M. le IKE-'A. Gocldi, directeur du musée Gc»eldi,
caiia do Correio 399, Para (Brésil). Faune du Brésil.
— M. Rodolfo Jhering, cooservateur des colleclions entomologi-
qucs au musée Paulista, caixa do Correio 500. Saô PauJo (Brésil).
Entomologie générale.
Frésontaiions. — M. Georges Guénaux. répétiteur à Tlostitut
agronomique, 124, rue Picpus, Paris, présenté par M. P. Marchai. —
Commissaires rapporteurs : MM. E.-L. Bouvier et R. du Buysson.
— M. Ange Jauberi, maître répétiteur au Collège RoDin, Dampierre
(Seine-et-Oise), présenté par M. F. Henneguy. — Commissain»s rap-
porteurs : MM. A. Lécaillon et Ph. François.
Voymges. — M. Maurice Maindron annonce à la Société qull a
reçu les meilleures nouvelles de notre excellent confrère M. lî.-A.
Baér. A la date du 16 janvier dernier celui-ci lui iHrrivait de Tapia
(Tucuman) pour lui apprendre que la bonoe saison pour les Insectes
n*était pas encore commencée, mais que par contre, les Oiseaux étaient
abondants, et en nombre et en rares espèces. M. Baér s*était tenu
jusque4â à d'assez faibles altitudes et avait heureusement échappé aux
accès de fiè\Te paludéenne qui ne sont que trop fréquents dans la
contrée et qui sont dus tant aux émanations du sol qu*aux difTérences
extraordinaires de température. Dans un mémo jour b chaleur atteint
41'' centigrades pour faire place, la nuit, à la gcléi* blanche.
M. Ba^r se félicite du bon accueil qu*il a trouvé partout <^*âce aux
recommandations de nos confrères MM. Giard et Kûnckel d'Her-
culais. Mais il donne de curieux renseignements sur b mnnière dont
les gens de TArgentine et du Tucuman appnk*ient lactivité entomoUw
gique :
« Tai pu constater toutefois que dans toute la République Ai^entine
le naturaliste est plutôt regardé comme une es|)èce de fou. et Ton m*a
dté à cet égard quelques exemples typiques. Ainsi il y a quelques
années Burmeister, le savant Directeur du Musée de Uuenos-Ayres.
s était aperçu de Tapparitiou dans la ville d^ii) Papillon, assez i-nre
d'ordinaire, et le soir il avait envoyé dhers employés du Musée.
munis de filets, chasser cet insecU» pn>s des lampes électriques des
squares.
• Les chasseurs ont été pris pour des fous et accueillis a coups de
pierres et de bâtons, de sorte que Ton en ramena plusieurs fort mal-
traités stir des brancards. Deux naturalistes do Tucuman, hinelli t^t
Girard, ont été arrêtés plusieurs fois par la police, chassant auprès
~ ButJelin de ta. Seeiélé entomfilogUfue de Frmue.
Aoi laiDpps êk-ctriqiies de la place principale. Une tois, l'arrestation a
eu lieu prJ'S de h ctthédrale, à t'iusUgation du curé qui croyait à mte
nifmiation autirtiligieuse. ■
H. Bat>r lermiiia sa lettre en enroyant ses meilleurs sourenlra i
loiis ans confri-ji'» de h Société enlomotoglque.
~ M. E.'L, Dciavier donne de bonnes nouvelles de notre codËgne
U. P. Lt'suL-, qui s'est Installé à Taflra près de Las Palmas (Grande
Canarie).
— H. L. Hesmtn annonce qu'il part demain pour le Caucase où U
compte explorer la région comprise entre TiQIs et Bakou. ' -
Badgat. — M. M. Deabordes, au nom du Conseil de la Sodété,
donne lecture du rapport suivant sur b gestion financière du TrésMier
pendant l'exercice IWX :
Messifurs,
Voire Conseil m'a lail l'Iionni'ur de mi' charger dp prt-aenter le
rapport d'usBgu sur les comptes di> Icxcrcicti 190Î, pi je vîuns m'ac-
(|uiltpr do f«He mission, d'ailleurs spécialement agréable, élaul donn^,
d'une paiH, que l'ordre parlait qui règne dans notre comptabUilé rend
les vérilicalions (odles et rapides, d'aulre part, que la situation de
notre Société devient, au point de vue de l'argent, meilleure d'année
en année.
Je ne reprendrai pas le détail des chilli-es lournis par M. Labaus-
sois. Chacun d'eux est rigoureuse meut exact, et il serait au moins
inutile de vous en lulliger une seconde lecture. Je me contenterai de
(aire remarquer que la Société a [>ayé en 19Ui six trimestres d'Àiituiln,
pour une somme de 9.30(i (rancs, alors qu'elle n'en avait payé que
trois, pour une somme de 4.931 francs, en 1901, et que, maigre cette
dépense supplémentaire de 4.3m Inmcs, il nous restait en caisse, au
31 décembre 1902, une somme de 4.721 Iraocs s<'nsit)tement égale à
l'encaisse de 4.9.^ Irancs cKislant au 31 décembre 1901. Celle situation
provient en grande partie d'un accroissement d'environ 2..'iOO Irancs
au chapitre des recettes, et elle nous permet d'espérer qui' nous pour-
rons augmenler très sensiblement riniporlance de nos pulilicallous dès
que nous aurous atteint le jour, — el ce Tooiuent esl pinirliain, — oi'i
la distribution des Annales sera au courant.
Notre capital, qui dépasse Ho. 000 francs, <<'st aii};nienl<'- de
I.S(H) francs, provenant de l'exonération de si\ sociétaires.
Votre rapporteur, Messieui-s. n'a que des l'ioges à adresser' â l'habile
et dévoué Trésorier qui adminislre si correctement noire avoir, el il
Séance du 2o févner 1903, 53
vous propose de vous associer à lui pour remercier M. Lahaussois
(le son excellente gestion en 1902.
La Société accueille et ratifie par d'unanimes applaudissements la
conclusion du rapporteur du budget.
Prix Dollfas de 1901 et de 1902. — Conformément aux articles
j4 et 63 de son Règlement, la Société procède au vote sur les con-
clusions du rapporteur de la Commission du Prix Dollfls, rapport
lu à la séance du 28 janvier et imprimé dans le Bulletin n*" 2, p. 26.
Soixante-dix-huit membres prennent part au vote soit directement
soit par correspondance, ce sont :
MAI. Cil. Alluaud, — E. André, — M. Bailliot. — G.' de la Barre, —
F. de Beauchène^ — L. Bedel, — A. Bellevoye, — M,-J. Belon, <—
Ch. Benoit, — (j. Bohn, — R.-M. de Boissy, — A. Boucomont, —
J. Bourgeois, — E.-L. Bouvier, — E. Brabant, — Briot, — H. du
Buysson, — R. du Buysson, — P. Cliabanaud, — A. Champenois, —
J. Clermont, — P. Daguin, — G. Darboux, — H. Desbordes, — L.-A.
Dessale, — E. Dungé, — A. Dubois, -— J. Duchaine, — C. Dumout,
— P. Dumont, — L. Fairmaire, -- A. Fauvel, — Ch. Ferlon, — Ph.
François, — H. (îadeau de Kerville, — J. de Gaulle, — C. (îerher, —
A. Grouxelle, — J. (îrouvelle, — Ph. Grouvelle, — A. (iruvel, —
F. llennegu). — M. -A. Jeanson, — J. de Joannis, — J. Kunckel d'Her-
culais, — Ch. Lahaussois, — A. l^amey, — E. Lamy, — A. Lécaillon,
— L. L('*ger, — Ch. L<»Hardolay, — A. Léveillé, — D. Lucas, — J. Ma-
gnin, — M. MaiiidnMi, — P. Marchai, — J. Martin, — V. Mayet, —
A. Méquignon, — L. Me.smin, — M.Nihelle, — H. Normand. — E. Pel-
letier, — H. Peschet, — P. de PeyerimholT, — M. Pic, — Tabbé Pierre,
— H. Pierson, — L. Pottier. — G. -A. Poujade, — A. Puton, —
M. Royer, — M. Sédillot, — Th. Seebold, — E. Simon, - J. Thibaut,
— L. Viard, — L. Villard.
Le dépouillement dfs votes donne le résultat suivant :
M. P. Lesne [pour les deux annuités liK)i et 1902] : 77 voix
M. E. André (Mutillides d'Europe) : 1 voix
M. P. Lesne est proclamé lauréat du Prix Dollkis (annuités 11H)1
et 1902 réunies) pour son travail sur les Ifoxtriirhhtes pnlhrrtiques.
Bulletin de la SoeUti enhmoSogiqKe de Frattcf.
Observations diverses.
Sur une byménoptérocécidia. — M. Gcrber iiri'schU- au Congrès
des galles de la lige de Centnurm mpera. Ces t'hues, produilcs par un
Cjnipidu upparlenant au genre Aulaa-, semlileat bien différentes de
celles observées par Giraiid sur la ligp de Centaureu sfabiom par
Avlax icabiosae Giraud, â en juger par les exemplaires t[\Uf H.
GerbiT soumet ou Congrès grâce à j'obligeance de M.E.-L.Bouïier.
L'auteur de c^s galles ditn>re également d'.Au/nx scablotue uiusi qu'il
résullfi d im examenauqueiM,!!. du Buysson n bien voulu selivrer.
M. Gerber distribue des pliologr.iphiesdesh)inùno[iti^rocêeidies de
la tige de Cmtaurea atpera et prt-senU- un eertaiu n'uubri' d'Hyiué-
noptôrcs parasites de l'aulenr de lu galle.
Nota cêcidologlque. — U. G. de IU>cqulgn) -Adanson écrit :
Depuis le savant article de M. l'abbé Pierre • i^ur In ponte d'un
yévnplfif eèciduzoon [Lrilf» riridit vgu der Lînii.) ». publié dons le
Duméro nov.-dêe. ItHJX de la Revm »cif»t(fyag du BourbonnaU et du
Centrede la France (l),nou8 avons encore roncontr»' un certain nombre
d'espèces végétales prësenliint les lésions earaL-léristiiiiiri
Nous citerons entre autres :
Actr p»evdoplatanuf L. — Aeirului i'u6i>unrfnLnis. — Amelanckier
sp., caiiadenià Médik.? — Aztika sp., viscom L ? — Cornu* florida
h. —- Cototuoiter sp., buxifolia Wall.? — Cj/(ii«» (nftuinwm L. —
Deutzia crenata Sieb. et Zucc. — Evonymu* latifotius Scop. — llex
nquifoliwa L. — Jaglatu ivgia L. — Liquidambar iirirnUilis Hitl. —
Piniu itiobtts L. — Plri-ocarya caucasica G. A. Mey. — Satuburu*
migra L, — Suringa sp.?
Toutes ces espèces appartiennent au parc de Baleine (Allier).
L:i plupart des lésions ont été ^ujumiscs à M. l'ubbé Pierroiiui se n.--
serve d'examiner plus attentive ment ccriaines délorni.-itioiis |iardissant,
au premier abord, (Mre l'œuvre d'espèces différenles de Lrslm.
Il) Eit-i] nécessaire Je rappeler que c'est M. laLbé Pierre, le récidoloRoe
mouljnoij, <|iii a découvert, le ?3 se|>ternbre 190^. au ]>ari' de tlaleiDU, l'ori-
gine de.s bosselellea ou bourrelets, dus a laclion de i.rstes riridU. et'
adribués antérieurement par les ceeidologues à de^ TetitbrrdinidP''. conime
M. Lemée 1 écrit encore dans le n* du lluilttin de la Sociiti' enloiiiologique
de France (IS lévrier 1903}?
Sénnce du ^ô février 1903. o7
Troie cécidologique. — A propos des bossclellos signalées par
M. E. Lemée {Bull. n« «, 1903, p. 32 et 33), M. TablK» Pierre écrit :
« Les observations, déjà anciennes, de M. Lemée, et relatées dans le
dernier Bulletin, m'ont vivement intéressé. La liste des arbres ou ar-
bustes qui présenteront les déformations en question est loin d*ôtre
close. Dans un rapport de quelques pages [Revue scient, du Baurb.
nov.-déc. 1902) j'ai essayé d'établir, à Taide de nombreuses formes, le
type de la déformation que je préfère nommer bourrelet. Usera pos-
sible d'y lire aussi que les prévisions de M. Lemée se trouvent véri-
fiées : des pontes, en effet, ont été observées en septembre et en octobre ;
de plus, comme l'insecte est Lestes riridis, il est silr que la larve se
développa dans l'eau.
( Désormais il ne saurait être question de Ténthrédinide. Les obser-
vations de M. Lemée se réfèrent évidemment aux mêmes cécidies que
les miennes. M. l'abbé Kieffer d'ailleurs, dans la publication citée
par M. Lemée {Alleg. Zeits. fiir Ent., Bd., Vif, 1902, n*» 23, p. 497,
note du bas de la page) identifie les cas, en signalant Tobservation de
la ponte do Lestes riridis, gentil et délicat Névroplère qui ne ment
point à son nom ».
Sur Phyllomorpha laciniata VilL — M. Tabbé Pierre envoie ses
observations sur cet Hémiptére dont le Bulletin nous a entret(*nu déjà
plusieurs fois.
« En août, je l'ai trouvé abondant sur un mamelon granitique, à
Montsvicq (Allier). Il pnMiait ses ébats, entre les plantes basses, sur les
sables qui résultent de la désagrégation du granit. Ses couleurs variées
le dissimulent parfaitement quand il est immobile au milieu des grains
de quartz, des cristaux de feldspath et des lamelles de mica. Je me
suis contenté de capturer une dizaine dVxempiaires d, ?, adultes et
larves. Plusieurs adultes, tant le ; que la 9, portaient des ceufs sur le
dos, près de l'extrémité, (les œufs étaient éclos, ou en voie dVclosion :
ainsi, en collection, j'ai un indi^idu qui porte deux (eufs, Pun éclos,
Tautre avec la jetme larve de PhnUomot^ha presque dégagée des en-
veloppes, où elle est encore prise par les pattes, l^s épines dcmt sont
munies les expansions foliacées de l'abdomiMi et le relèvement en
dessu.<deces mêmes expansions, assurent le inaiiilien des (inifs. »
M Bulletin de la Société enUmolofiique de Frana.
. Gommniiîc&tioiu.
8ir b tiiilleatiDi ém «abn éM H|H0ita vnrtrux IAtm al M
HBfen dn luillfM Mrvwx de l'aMomi ohu In MiaptkrM
~ par P. DB PiTBHIHHOPV.
On mesure souveDt le dogré d'éTohition des Coléoptères à deux i.;i-
raetères pouvant se diiff)«r, et parUculiëremeot expn:'ssir:> par i:unsi>
quent : le nombre des segments ventraux libres, et le nrunbre des
gansons nerveux de l'abdomen. Plus ces nombres snnt élevés, plus
U tonne considérée est ancienne. En taisant usage, comme Paul
Mayer par exemple, des deux quantités à la lois, on parait supposer
qu'dles varient de concert, qu'elles ont, par consèqueat, la même si-
gnification, et personne, que je sache, n'a cherché a savoir si cet
accwd existait réellement.
Il n'en est rien, et l'on s'en rendra compte aisément à exambier le '
tableau suivant, où ces deux nombres ont été confrontés pour les pria-
tipales tamilles de l'ordre :
"f^r
SOWMl
C RAB.O,ï
mllrachiriun-S)
J .Orytelini SI
5'
. Nilidiila neaea r.inn. . isee. Blandianl, .
(f) D'opri's Blanchard, compliîlii [)ai'
les i^anfilioas, d'aprùs Leconlc et llorn po
ventraux.
Séance du 25 féviier 1903.
59
TTPCS EXAMINÉS
MTCEToraAciOAC, EitonruDAB {Triplax, Tri-
iomut)
Endomychuê coecitieus
COCCmtLLIDAR.
Btmhidai {byrrhuê), Dermrstioae {Der-
mêitei)
HT0ROPUUDA E ( Hydroph ilus , Hydrou* .
Sphaeridium)
Scirtet haemitphaericHM
BopftcsmiAK.
Elatuiioai.
CElftlOniDAE
CuwiOAR, Dasttioae, Malicoidaf.
Apate capueina
PnHiDAE (Pltnut}, Aromioae {Anobium}.».
bjtf TRlOAt, CAICTHAIIIDAE
DidifQfiierug sanguineu»
SCARABàlIBAl.
1«CASII»AB....
Teremuoridai
Diapeni bokti,
Cleniopmê flavuM
Laçria kir ta
Pyroehroa eoccinea
Oedtmera
Melodab {ÇantharUt Meloè, Mylabris) . . .
CUAHtTCIDAE
CClCCUOniOAE, AïlTIIRIBIOAE
Cam'racMULnAE [Ikmacia, Crioceriê, Cryp-
ioeephtUut, Eumoipus, ChryêomeVi ,
Goêiroidêat Luperut, Galeruca, Al tien,
CoMsida)
Lina
NOMIIRE
DF.8 GANGUOTIS
NERVEl'X
ADOOMIMAIX
ROMDBB
DES SEGMENTS
VENTRAUX LIDIIES
7
4
5
7
5
7
»
8
7
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li
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8
i
6
7 ; Tenebrio 8
Blanchard, 6
Brandt).
4
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sec.
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I
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5 {Pleganophor, 0
HiHyperaspisQ-l
5
5 iLimnebiuâ 7,
CyUidium 4)
a
5
5
G
S
Apatidae b-û
5
78
'/ 8, ? 7
6 (rarement 5}
5
5
5
5
5
.%
6 (6 r lie/, quelques
:»
L'inspection de cos chifrres sugg(Te quelques rupproclH'iiH^nts inté-
ressants. Ainsi le nombre des ganglions neneux est tantôt supc^rieur
[Silphidae, Trogosita, ByturiM, Bijrrhùiae, Dermentidae^ EhUevidae,
l>ateUlidae, Ptinidtie, Tenebrionidae, etc.), tantôt inférieur {(iijrinidaf,
Hiitendae, Bupreitidaf, Scarabaeidaey Meloidne, Curculionidne, eh.) à
l n i/i" lu Socii'lé Eiiloiiiotogùiue de fianrf
celui des stguifiils ventraux. Lo minimum des ganglions ('] peut se
reufdnlrer dans un niOmc organisme [Giirintu] avec un nomhiv de
s ODts (7) voisin du maximum ; et inversemenl le minimum des
s «""s (3) peul se rencontrer (Trogosita) avec le maximum des
i (8). Dans la sfrie des Clavicornia, où les segments ventraux
>i, sauf quelques cas trJ.'S rare^, au nombre de 5, la chaîne ueneusc
it vaiier, quant au nombre des (ganglions, du minimum au ma\i-
■■■lim (1-8). Citez les Scaraboidm, qui iormenl un groupe parlailement
liomogt'ne, les Lw^nidae ont S segmenta ventraux et 6 ganglions.
ttudis que les Searabii^idae ont lî s(>gmenl3 et un seul ganglion.
Comme on le voit, lu discordance, ou, pour mieu\ dire, l'indépen-
dance est lolle, que lorsque los \ariations des segments et des gan-
sons s'exercent dans la m^mo direction, il semble qu'il n'j ait là
qu'une coïncidence accidentelle. Ces deux caractt'res n'ont donc pas la
même signification. Au point de vue ptaylogénique , il en est un au
qui est pratiquement dépourvu de valeur, et il n'est pas suis
de rechercher lequel des deus doit (>lre éliminé, ou tout au
Liiâ alTaibli.
Un se soutiendra tout d'abord que lu comjiosilion de l'abdomen esi
soumise ù deux sortes do variations : celle portant sur les anneaux
ventraux des premiers segments (urites) qui ))euvent disparaître,
tandis que les anneaux dorsaux (tergites] correspondants sont toujours
présents, — et celle portant sur les derniers segments qui, à la vérité,
sont toujours présents, mais invaginés dans le corps, et plus ou moius
adaptés à des rôles physiologiques variés.
Ces deux réductions sont loin d'avoir la même signification. Celle
qui concerne les premiers urites, de beaucoup la plus importante, est
une marque d'évolution avancée. Elle est essentielle et dérmitivo. On
l'observe chez tous les Cotéopléres : la majorité ont perdu les deux
premiers urites; un petit nombre, tels que tes Caraboideii. la plupart
àm JUiilarodfnmiUi, et beaucoup de .Vn'i'opftaqfl, ont encore le deuxième
urite visible.
Celle qui eoneerne les derniers segments de l'alidomeii n'est qu'appa-
rente. (Test une simple adaptation. Qu'ils soienl visibles ou inclus dans
le corps, les s<>gments abdominaux sont toujours jnvsi-nts. eu nombre
constant i,') (10 selon VerhoeK, 9 selon Peyloureun). « II n'est pas
( I) Certaines reiiielles <lc Cuiculioniilne ont seules un cliill'rc de segments
înTérieur d'une unité au chilTre l;pî<iuc.
Séance du io février 1903. 61
plus scientifique, dit Peytoureau (p. 196) de compter uniquement
chez un Arthropode, le nombre des segments visibles extérieurement
et de tabler ensuite sur cette donnée, que de ne pas tenir compte des
réductions et diffusions d'anneaux capables do dénaturer le schéma
ordinaire. >
Les formes peu évoluées [Malacoderniata, Setrophaga, etc.) ont à la
vérité un grand nombre de segments apparents et ce grand nombre en
effet, coexiste presque toujours avec des caractères primitifs. Mais
dans certains cas, il semble être, tout au contraire, le signe d'une évo-
lution très avancée. Chez les Coléoptères du genre Rhipidius, dont le
parasitisme est intense, le mâle a 7 ou 8 segments, et la femelle 9. Cet
accroissement du nombre des segments ventraux parait être en corré-
lation avec rétbologie, puisque les Rhipiphoridae voisins, assujettis a
un parasitisme moûis étroit, présentent au plus 6 segments {Myiodes).
Chez les Strepsiptères, encore plus modifiés, et que l'on incline à con-
sidérer comme des Coléoptères dérivés des Rhipiphoridae, la segmen-
tation de l'abdomen est poussée au maximum, le mâle a de 7 à 9 seg-
ments abdominaux, et la femejle 10. Il est difficile cependant, de trouver
des insectes plus dégradés, et Ton sait aussi, depuis les recherches d«»
N.Naço no w, que leur système nerveux abdominal, extrêmement centra-
lisé, est réduit à un ganglion unique accolé au ganglion métathoracique.
On peut interpréter ces faits dans le sens d'un arrêt ontogénique, mais
au point de vue phylogénique, il y a eu évolution régressive, et les seg-
ments de Tabdomen, primitivement inclus, sont réapparus sous fonne
de segments libres.
On pourra objecter, par exemple, le cas des Staphylinidae et celui
de YÀtraetoceruf. Le premier me parait devoir être écaité par ce fait,
que les Staphylinidae, à tous les points de vue autres que le nombre
des segments ^entraux libres, sont nettement plus évolués que les
SUphidae^ qui ont le même nombre de ganglions nerveux. Kn particu-
lier, ces Staphf/linidne ont perdu, sauf une seule tribu ;ies (lrytelini\
le i* urite, encore présent chez les Silphidae, en sorte que leur grand
nombre de segments apparents porte exchisivement sur les derniers.
Quant à YÀtractocerus, qui est aux veux de M. Lanieere la forme la
plus primitive de Tordre, le cas est plus embarrassant. On n\a (Tail-
leurs sur cet insecte, aucune donnée anatc»mique. Son aberrance, la
réduction des élytres. la simplification de la nervation, et pn'Kriséinent
le grand nombre des segments ap|)areuts, m'ont p(»rté a croire qu'il s'a-
gissait là d'une forme parasite, et j'ai constaté réei'mment (pie c'était
aussi Fopinion de Gorliam. Je inainti(mdrni donc, jiis(prâ nouvel
ordre, les considérations (pii préc(*dent.
ftin de h Société Entumologù/i
Ainsi, lorsqu'on purle du • nombre ili^s soirmcnls v«>ulr3UX > on
confond cl'al>ord deux variables bion distincics par la nature el la si-
gnilicalion, el eusuitr on néglige les segments invagiUL^s qui. ajoutt^s
aux apparents, constilucnl toujours un nombre constant. En outre, si
le grand nombre dos segments visililcs est d'babitude un critérium
d'ancienneté, il peut dans certains cas, signifier tout le contraire.
Ces considérations démonirent que l'on s'est exagéré l'importance
du caractère pliylogénique fourni par b composition extérieure de l'ab-
domeu. Le nombre des ganglions nerveux, par contre, ne tombe sous
aucune crllifjue. 11 constitue certainement ime excellente mesure du
I I d'éTolution, et en bonne interprétation, ses indicationi; devront
loir toutes les (ois qu'elles seront contradictoires avec celles lour-
lar le nombre des segments ventraux apparents.
Ribliugriijihie.
1, mayer, P. — leberOntogeuiou. Phylogenieder InsckleniMmiic/if
Zeittchr., X. 1871), 18ti).
t. Ittiinchard, Em. — Du système nerveux des Insectes. Mémoire
sur les ColéoptLTca [Xnn. Sr. mil. ZoolcHjif, 1. V, 18*6, âTJl;,
;t, Itrandt, Ed. — Ver^'l. anat, l'ntersucb. des Nervensyslems der
Kàler ^Cl>leoptera) {Hoviif Soc. atlom. rossirac, t, XV, 1871»,
Si).
i. Leconle, John L. and Elorn, George H. — Classil. of Ihe Cn-
leopleraotXorlb America. Wiifkhtffton^Smiths. Inîtit., ISSIt.
"i. Vcrhoell. — Vergl. Untersucb. ilbcr die Abdominal-Segmente, etc.
{Deulsehf Kntom. Zeitscbrift, I89:i, 209).
ti, Peyloureau, A. — Contribution à l'étude île la morphologie de
l'armure génitale des Insecles. l'nris, i89S.
7. Nai-onow, .\,-V. — Posilion des Slrepsiptères . elz. [b^uriéme
Coiigivs lie Zmhigie, Moscou i893, 1, 179).
H. LamiM're, Aug. — Xotes pour la Ciassilicalimi de? lU'léiiptiTes
[Anii. Soe. fui. Behi., t. XLIV, dWW, S.'i.T.
!l. (inrliam. Rev. ll.-S. JHologiii ccHlmli-m.in-ir.uin. lus. Col. III,
piirl. 2, Miiliiaulenifild, 111 .
Séance du 25 février 1903, 63
D*oii vient le Laemosienus complanatus ?
par Albert Fauvel.
Peu d'entomologistes ont la bonne fortune d'avoir leur entrée libre
dans les Catacombes et d'y chasser le Trechus micros qu'un auteur
figure dêflguré par le transformisme au point d'être devenu tétramère.
Mais, à défaut de ce privilège, presque tous nous possédons au moins
une cave plus ou moins bonne pour les Coléoptères et Articulés d'autn»
sorte, et plusieurs collègues, à Paris môme, y ont fait d'inU^ressantes
captures.
C'est d'un habitant de ces lieux obscurs qu<» je me propose de vous
entretenir, et cet hypogé est aussi un Carabique, mais non transformé
et bien pentamère, le Laeinostenm complanatus.
De Jean, qui Ta décrit le premier, le signale en Portugal, Espagne»,
France méridionale, Itali(% Sicile, Barbarie et Egypte. Il ajoute que
Lacordaire l'a trouvé assez commun au Chili, sous les pierres, dans
les montagnes (près de Valparaiso].
En 1833 Gorv le décrit à nouveau dans nos Annales sous le nom
de ehilensis et le déclare « le seul exotique du genre ». Puis vient la
description de Curtis (1839;, qui Tindique du Détroit de Magellan
sous le nom de rufiinrsis; celle de Wollaston (1854), qui le note
de Madère et de Porto-Santo sous le nom d'alatus; celle de Raffra>
(1870), qui l'appelle Beloni, d*Alger; celle de Fairmaire (1877), qui le
nomme crassicomis, de Collo; enfin celle de Black burn (1889), qui
le baptise australis, d'Australie.
Au total, sept noms difTén»nls p<Mir le momtMit. Et |)eut-étre il en
éclora encore !
Aux patries déjà citées Schaufuss ajoute la Ors^*. In Sardaigue. la
Dalmatîe et le Pérou; Wollaston, Ws Canaries, Saint<»-Hélène et le»
Açores. Les auteurs américains et angLiLs le signalent aux ÉtalH-rnis,
surtout en Californie, aux Berinudes. en Irlande et en Angleterre.
En France il n^était connu que de M<»rlaix. Brest, Bègies (lironde},
Port-Vendres, La >'ou\elle 'Audei. B«'»zier3, Vendres Hérault,. .Mmes
(dans les arènes;, Toulon ei Fréjus. et notre vivant collègue Bedel,
qui cannait sur le liout du doigt S4»n bassin de Li S^'ine, ne mentionne
dans sa Faune qiie le terricola.
Nous en étions là de ces reuM'igiiements lorsque, il > a une di/iiine
d'années, notre coll**gue le capitaine de B«'auehéne m';jp|>ort;j Iroin
eompUmatms qui venaient d*étre pris s^^us les pierre-^, aux environs di-
64 in dé la Soctrté Eiiloiiuihgiiim de Fi-an».
Danvuu (Calvados). locaiilé siluée à envipoo 50 kilomètres du lilloral
Un lieu plus lard, j'en trouvais moi-mdme deux autres exemplaires ;i
Cati), et, depuis quatre ans, je le retrouve souveot daus la cavo di- ma
vcllc Tnaîson, ronslruile depuis trente ans seulemenl, tandis que,
l'ancienne, vieille de plus d'un siècle, je ne prenais que li-
la.
jlis en »?veil par celle observation, je priai ces tumps derniers un
jeune collectionneur caennais de visilcrle dépôt des ordures méiiaffèri's
de la ville, et, chose étrange, à chaque visite il prend le foiapInnalM et
jamais le Itrricola.
Jadis il y avait dans le Calvados, sortoul à Caen, des amateurs di-
CoWopl^res; j'ai étudie leure collections; elles ne conlenaienl que le
tetricola. 11 est Lien permis de croire qu'à celte époque le comptanalun
it pas encore arrive' chez nous. Son Introduction parait donc foule
nte, et copeudant c'est aujourd'hui le plus commun; c'est même.
' ri^èle, le seul qu'on trouve au dépôt des ordures provenant dr
es les maisons de la ville et, si ce n'est d^jà lait, il semhie en traiiL
a exproprier son congénère Urrieohi.
k Paris, vous ne le soupi.'oanez pas encore. Mois Paris est |)resquc
rt de mer, ol, avant <iu'll le aoH toutàtail, j'imagine que le cotii-
pimaliiit sera installé intm murox. Descende:: donc, je vouïi prie, dans
vos caves — cela est bien permis, sui'lout à des entomologistes —
et voyez si c'est encore le Urricolu qui les habile.
Haintenanl, Messieurs, penne Itez-uioi de lirer de ce pelit fiiil, si petii
qu'il soit, quelques remarques générales,
D'oO vient ce LannostmKt fomplaniittisy
li est d'un genre essentiellement paléarctique ; ce genre est assez
nombreux, et cependani, seul de ses congénères, il a lail son leur du
monde, londant ses colonies à droite et ;i gauche dans les ri'gions
plus ou moins lempéries, ne s'éloignanl guère du littoral et conllné
dans les ports maritimes ou leurs zones voisines. De sorte que partout
il semble importé, et pourtant c'est à peine si on l'a pris une ou deux
fols dans un navire.
Si, pour déterminer, son point de dépari, nous clierehou^ dans
quel pays il esl le plus commun, ri>us tnmvons Madère. Sainte-Hé-
lène et je Chili. A Madère cl à PorIfvSanIo, je l'ai pris en grand nombre.
à Funciial surtout el aux environs; loulelois il ne paraît pas exister
dans rintérieur. A Sainle-llélène, d'apiv> Wulbslon, il serait plus
commun encore. Mais Saiiile-Hélène el le Chili sont l<iiii <]<■ l;i région
paléarcliqu'' et il laiit liien conclure qu'il y a él'' iiilroduil. Itnsteul
.Madère et l'i>rt"-Saiiti> cnmiiic dépendances de ui.lr<' lanne.
Séance du 25 féviHer 1903. 65
Est-ce là sa patrie d'origine? Remarquez qu'il n'y a pas oOO ans que
ces Iles sont connues ; elles élaient inhabitées quand les Porlugais les
ont découvertes et, pendant un siècle ou deux, elles ont reçu et ren-
Toyéà peine quelques pauvres caravelles. Il n'est guère admissible que
le complanatus en soit parti pour émigrer en Europe ou eu Barbarie et
de là un peu partout, tandis que le tenicola, son voisin, de mœurs iden-
tiques^reste depuis tant de siècles confiné dans notre Europe tempérée.
Faut41 donc évoquer l'hypothèse de la fameuse Atlantide, dont
Madère ne serait qu'une crête émergée de l'Océan? Les fervents de
ce continent disparu affirment qu'il se prolongeait justement au nord
vers la Bretagne, le Pays de Galles et l'Irlande. Admettez le compta-
natu9 comme une espèce de cette Atlantide palé^irctique et tout s'ex-
plique. Il en est venu s'échouer au nord à Brest, à Morlaix et sur les
côtes de la Grande-Bretagne; au sud, il est resté nombreux à Madère.
Et seul il n'a pas eu le bonheur d'échapper au naufrage. Un petit Cha
rcnçon, le Cathormiocerus curvipe$ Woll., commun aussi à Madère, et
d'autres encore, ont presque la même distribution géographique dans
l'Europe occidentale.
Pour n'être pas déclarés en faillite d'arj^uinents, accept4>ns provisoi-
rement cette liquidation plus ou moins judicieuse de TafTaire. Aussi bien
cela nous dispense de recourir à la solution de Lacordaire [Introd. h
VEnlam,, 1838, II, p. 548), qui déclare nécessaire d'admettre que « l'es-
pèce a eu deux souches primitives » ~ Tune au Chili, l'antre en Eu-
rope ~ « qui se sont propagées chacune de leur côté 1 1
Il n'en reste pas moins certain que la répartition géographie des
êtres, notamment des Insectes, se pose fréquemment en problèmes
inextricables.
D'abord, cette répartition, telle que nous la constatons aujourd'hui,
ne ressemble pas à ce qu'elle fut jadis, même à ce qu'elle était il y a
quelques centaines d*années.
Quels insectes habitaient déjà la région parisienne dans l'ancii'nne
(îaule? Qu'était la faune de la Normandie, il y a dix siècles seulement,
quand mes ancêtres Scandinaves débarquaient à l'embouchure de la
Seine et de l'Orne? Nous l'ignorons absolument.
Rien que pour les Coléoptères, je pourrais rapp<'ler une masse d'es-
pèces dont la distribution sur le glohe est inexplicabh». Elles semblent
tombées du ciel, et de fait elles en tombent parf(»is, eniportiMS par le
sir«>cco ou de s<'mblables ouragans à des distances énonnes.
Mais, sans même invoquer ces perturbations de raUnosphère, ne
voyons-nous pas à bref délai la faune se transformer natiirellemenl
sous nos yeux? Je vous en citerai deux exemples au has^ird.
••
7
(il) llutletin lie la Soeiélé fntomologii/ue de Fiant
U \ a uav treiitaiDc d'anniies nous avions dans le Calv»dc<ft les tiiAmcs
fWlit^ bois de pins qu'aujourd'hui. En les battant «a ne prennlt rii>ii
du »|)^dul. El mninlenant ils s'enrichlssenl rapidement des espèces
particulières à ces arbres dans les aulres pays de France.
Et une jareille invasion petii êlre estrèraement rapide, mi^me pour
des pspi^ces indilTêrenles â lel ou li'l vt-gt-ial. En voici une preuve cu-
rieuse.
Wullaston et sea colbborateurs onl , pendant dix ans, si bien es-
pion- la tanne madtVlL'nne qu'ils n'ont presque rien laissé à découvrir
par leurs successeurs. Or vous connaîsscE tous le Vwwtp*» Walioni,
ce iielii (Charançon qui vil dans les mousses de nos bois. Dans ses
pn'niiers ouvrages sur Hadën-, Wollaston ne rile pas l'espèce, el
seulement en 1871, dans son supplément linal, il annonce sa capture
aux environs de Punchal. Bh bien, après lui je n'ai iras seconi^ lA-bas
une mousse, un nid d'oiseau, un amas de vé^riVlaut humides sans
trouver en ramilles le €imi(ip*û Wnlloni. Cm un des Colî'opt^i'es les
plus communs do l'Ile et il n'a pas mis ^ ans à s'y multiplier. J'ai ool^
dans mon catalogue de Madère une série d'espèces dans le m^nie cas,
arrivées depuis l'épo^pie de WoIIaston et quelques-unes voni peul-
Atre s'} développer comme le Conopui».
Les anciens auieurs n'avaient aucune idée de celle extension pos-
sible des espèces. Klug el Erichson ont décrit par exemple 34 Sla-
pliylinides de Madagascar et les donnent tous comme exclusivement
malgaches. Aujourd'hui, grâce surtout à notre aussi bon secrélaJro
qu'excellent voyageur Alluaud, on en connaît près de 500 el nous
conslalons qu'il en est venu de partout dans l'Ile, autant de l'Inde que
d'AFrique et iiiéiue d'Europe, L'.4/ft>cft(iivi paberuta, entre .lulres. que
vous prent'z à Paris, a été décrite d'abord par Klug comme propre à
Hadiigascar.
Certains pa^s, sans que nous sachions poun|uoi, semblent des
terres promises aux envahisseurs. J'^ donné la liste de 30 espèces de
Stapb>linides d'Europe acclimatées en Nouvelle-Zélande, dont plusieurs
sont devenues là-bas plus communes que chez nous, et cependant les
ivlatioiis suivies avec ces antipodes ne daleni pas d'un siècle!
l.i'S ilrs Hawai sont une véritahle colonie »l 'immigrés. Pourquoi
plutôt que d'aulres? Nous n'en savons rien.
Pouri|uiâ certaines laniilles de Ci'léoplères tendenH'Ites surtout au
eosuiopolitisme? Nous ne l'expliquons guère. Notre ciillègiin Régim-
bart, le lin connaisseur des Dvtiscides, nous montre toute une pha-
lange de ces carnassiers d'eau douce rayonnant sous tous les climats,
comme Yt-'.inifeles slii-licw, a la poursuite de proies jiiissi variées que
Séance du 2Jj février 1903. «7
les latitudes, et mettant en pratique cet axiome de la sagesse des ex-
plorateurs : Vivœ de la vie du pays et s'accommoder toujours dii menu
indigène.
D'autres, au contraire, — mauvais globe-trotteurs, '- rayonnonl peu
ou ne rayonnent point. Ainsi, pendant que les Dytiscides vagabondent,
leurs cousins germains, les Gyrinides, ne voyagent pas. Kst-ce par C(*t
attachement au sol natal que U' poète latin a célébré en un si joli dis-
tique, ou parce que, depuis qu'ils sont au monde, ils ont passé leur
temps à danser en rond?
Je ne me charge pas de résoudn* ces problèmes, aussi ribscurs que
les caves d'où vient le Laeinotienun complanntui.
DtseriiptieM de qielqies Coléoptèret de la ftiie nalgtobe
par L. Faihmairk.
M egalomma bigattalam, n. sp. — I»ng. 9 mill. — Funnih fo^rw-
IfHiH, leriter s^ricans, ptirum nitidum, elijlriM ulrinqup ntanila dinroi-
dalif roluwia aurnntinca: cnpiU m^lio depr^nm», an lire Irnnnrfruim
fortiter plicato, oculi» rnlde ew$erltx, gloffunîn, lahro pireo, nitith, rald^
comrfxo, apicf nrulo, an tennis gracUihuM, fu»ri%; prothornre qflindriro,
elfflris fere dimidio anguMtiorf, laterihuM frr^ reeti*, anlire et tniui mar-
gimato, di$co Unifia hngitiêHinaH rij- ili»tinijufnda : $rutflh trinng^
tari; eltftriê obiongis, nuhparalUHn, *id kum^roM angniatiJi, anU a/nr^m
amgmstûtiM, apite tnênratHiist, dorxo MuhiUinnime aup^rnlif , nnU me-
dimm trmm9rertim imprenniê, iuturn $at elrrnUi, ////fi depr^nniu^ruln:
MMkiMi mitidius^ pedifm$ grfirilihtu, pir^iM, rage rtteruieit HnrtiM. — yU-
dagiscar: ma collection.
Oite «prc^ '-ji bien r»^i»nnai''-nbl*' aux i Uic.h*'^ htTkUp'i-K d^^
él>trf4. qui tranrbeot ^ur b* fond bl^-u *}\r*c\\T d#' b ^ol«>ntion f>r H,
mmi§miMmm Pair m. a aii?si deux fncb^. njai-» phlf^ et plnr^#-^ *Hr le
brifd nnneiiial d^ «Hytn-^.
L — L>fijr. 3il miil — fp^fitti^gH^, mhU fom*
rejw», fmam^^f, m»t»dmji: e,spkU 'it^ttre />,.» Irniunih^ rornv hr^n^
I, difpt» irm^Tftimio: protkonwe p^taJo fr*s0trerf*,, ehffr*i hf/n/f
7
b8 Bulletin Je la SoctéU eiitmmUigique de Fiance.
an/ti), tniiiticf rtfrnto, protbortice lateiibut grotte riigtiio, bmi viulto
Ineriiire; trutrllii triatigalnri, taeri: rlylris arato-subiiuaih'iitii , »uhe-
riatim foiymli» lnin%Vfrti» iinfiream, ulriai/ue birnslulalii, foreolit et
cotMi» poit médium oblileralit, humeri* laeribtu. tlria tuturali forli-
ter imprett»; propijgidio mblilistimr dente trantrerxim ttriijosHlo, jiy-
gidia loevi, bâti Utnlum punctulalo tpettorr ivforilltitn, iiMimiine laeri,
pedibu» ralidii, tibiit aiilicii latr tridmtatii, jualirit brerilmt, conici*.
romprinis, dente ne grotte gninutali», apiee ntit brfrilm» dente rorotia-
lit, tarimram articuh t' longiore. apice angulntim dilitlnlo. ~ Fara-
Fangana (Bliichoau).
Hemarquable pr In doiprossion large, pru proruiuk-, ijui occiipi'
l>rfls(|up loul 1p corsplct ol dont Ir-s bords inôdiocivim-iit ciin'-nés ne
sont saillanis t\n'li la base
Philenrus bovanns. — Uiug. âU niill. — tHiloiiyiu, <imre.rit*.
futf(i-nitj/-r, iiilidut, gliiber, fieeture, mbtiliter lulvii-pulietrriiie! cnpite
%at minulo, nnlice nngtutato, rljipen apice breriter reriiiTO-nruminah ;
prolkoraee Iritnwtnu, ehjlrit haud imgmtiiire. Uilevibm ii medio ro-
Huulatit, riorto mbliliter cariaceo, diteo iiwlio iiblnmje tut profunde
eseeacalo, antke profundim, marginiba* katid acule eleriitii, antiei le-
riter hituberotit, tuberrutit ntilicii iid miirginem tilk el raidr approji-
lualii, biisi itiarginiiUi, ulrinqae Irtiusvertim rahie impretta, aaguli*
[ère redis, anlirit breribux, deflexis; scutelio puiictatti, iiblute ogirali;
elglrit tut breribus, piinillelîs, apice rotundalit, grotte puuclato-tub-
strinlu, iiitenallis coiirexis, ulleriiatiiii magit elevatit, nalit dÎKoid/i-
libm el exleniis apice oblilerali», ralUs piitticii liieribus, parle apùrali
rugoso-pHnctiilit; pygidio piceo, dente tubtiliter slriijotitlo, t imitceiiim
ferebiyibbotulo; pectore siiblitiler ragntaloet breriler fiilrc-jiubetcenle ;
abdominr laeri, niliilo, pedibut fit viiliilît, femoribiis sal latit, corn--
pretsiusculis, laeribas, Uueu puuctala ejxeplii. — Miida}ns(':ir ; ma col-
lection.
Itcsscmblc un P. rerrex Ituriti., du Urésil. ni iliiïèn- par la ii^W
sans cnMcs Iransvci-salos, avi-c un tulierfulc au sunirtii'i du front, le
corsclel assez In r;;!'! ne ni ri [orl.'iiicnt e\cav.> au rui!ii'ii. les tibias plus
■gnMos. I.'S pusk-iieurs plus foMemeiil dciiti's au ttiilii'ii y[ plus sinués
eiiSTiitt'.
[| est ('uneux (lt> tnuiver ;i Madaffascar une espi'ce d'un gi-ure amé-
ricain, liicn (|ue i|ueliiiies-iines soii'nt inditiiiérs de la llliiin'; mais ces
derriiiros onI ini laeiès assez spécial laniks que c-elle lr..ihée a Mada-
gascar a Idul à (ail le laciés des espèces ainéricaine^;.
Séance du fo février 1903. 69
Pro»odlilla«9 n. g-
Caput brerr, Iruncatum. OcuU latérales, anyuxti, integrl, Inbmm
exsertum , mbquadratuiH , integrum, mandibulae anguintiin arcuatae,
paipi sat gracile*, articulis elongatis, apicein versus ptiulo latioribus,
uUimo obtuse Iruncatulo. Àntennae brèves, prothoracis médium paulo
superantes, articulo 3° quarto paulo longiore, céleris [ère moniliatis.
Protkorax paru m transversus,postice obtuse biconvexo;scutello sat mi-
nuta. Elytra -f elongata, compressa , lateribus acute marginata, Ç am-
pla, oratuliMplflouga , tenuiter marginata, Prostemum latum; {ère
ptauum, apire obtuse angutosum,mesostemum lato, concavo, metastemo
brecissimo, caris gtobosis, posticis in ter se distantibuSj sed ad coxas me-
dianas eontiguis, processu intercoxali latissimo. Pedes J magni, ralidi,
postici longiores, tibiae omnes apice leviter inrurrae et breriter bispi-
nasae, tarsi elongati,subtus dense pilosi, articulo t* secundo parum lon-
giore, î pedes breviores, gracilioribns, tarsis brerioribus.
D' nouveau genre de Ténêbriooide est fort intéressant à raison de la
différence des deux sexes ; le :5 rosseml}le à certains Prosodes dont les
<; sont assez différentes. Mais je crois que sa place est plutôt près des
Petecypkorus et des Asidestkes.
ProsodidJns Perrieri, n. sp. — Long. :' ±2 a 24 mill., ; 22 à
Î7 miU. — c Elongatus subparallelus , lateribus compressus, elytris
ptamatis, fere comcaris, lateribus acute et valde carinatis, nigro-fuscus,
parmm uitidus, ntbtuscum peilibus nitidus, kis picescentibus ; capite sat
lato, sat fortiter pUHCtalo, interantennas transrertim impresso, antire
iruneato, labro transrerso, Iruncato, punctato, mento apire leriter
emargùMto, palpis sat trrerihus, articulo ultimo obUmgo, truncatulo,
ftcuUt anguttis^ autennis piceis, fere notitUosis, articula .'/■ quarto lon-
giore, ultimo globtfSO: prolhorare ptirum tntusrerso, basi elijtris paulo
latiore, lateribus sat rotundatis et sat acute margiuatis, dorso sat dense
aspero-punctato , meilio fnrtiler sulrato, sulri lateribus postire magis
ronrtxo, basi fere recta, angulis obi u sis: scutelh sat parro, cordato, po-
Mo: elytris eloagalis, dors»» planai is, utrinque ro*lulis i angustis, ante
apicfm oblitérât is. sutura minus et f rata, interstitiis n,riacei%^ i^irU
latemli nitidiore, asperulo-punctata : subtus ru m petHhus dcns^ punr-
iuimio-^sperulus, pedihus posticis htngioribus, femuribns omnibus rnhl^
imcrassatis, tibiis posticis paulo undulatis.
Ç Mmjor. oralo-obl'/ng*i, mtjdice conresa , jtaulo nilidior: rapite d^uniut
pumctMtù, (tuttce ntrinqu^ ris impr^*siu%rulo, anUum* brer ioribu* . pro-
îkêtûtis médium kaud suyerantilntf : protkornr^ IroH'rerut, fimtiit^r
ti lU la Société fiiliiinolMjiqui' de Franc
nturitto, latiorf, liiltribus magit }-oluiiilaUs: levtrllo polito, ttd
iM triniMto; fh/trî* ooiito^ibtongig, Ircilrr cmrtxis, tublililtr eo-
•o-anifruli*, utringar evnliit i modice rUiiilit, nmln niai-ginali
* flfrata, mttuiti tnaàice elrratn, pnrif liilfnilt ttilidjorr, nn-
'"*a: tabtvi cum pfdibui nUidior, mtigh pio'a; abdomine
«fdibu» ijraeilioribM, Im-m potikit inimu elottgalu. —
,1 I. Perrior); trouvé au bord de la Bctsiboka dans un
liiuL sous des feuilles et dans le saille. Dnit Aire norturne ;
atoDP is, u. »p. — Long. 22 mi!l. {roilr. r.rel.). — Elon-
, (I ice gradatiia angtutatas, futcosvbmetal-
ir^triiiî, 1 , rotlrogae atrinqur liiirii jialtida oculi»
drrujw/n..» », i»«», iiftHu youlo ivfncmle, pivtkoriKi- nnlu-i- cl lalr-
I ni0; nifnicntlr; icuifllo rufn, flf/tris fHIii mnrghiiiU nifa ati/ur
^pkem omiitù, tuhltu cum iirdihui tniuilrr rvfu-i.ulifiulun; rrrtir.r
Ur wpf •" ImniMnim rafiigriinaln , i'o*ln) m
^ar- <i tiluolM'- imprntv ; proibiiiwf Imnt-
•e, u inni rotuiidatim vaille angattiita, tab-
le gra\ o, iiiitief jmiuIo fortm, bâti recta, lubtiliter
.jK„gHiata: teuMlo fen rotundo: elytrU mlde ehngali*, ad hum«rûa
avgulittix, deiii gmdatim atigmliiliK, opire i-'injuiirlim nilaiidiilii, dnrto
modice liueuto-punelatis, inlercallit planix, mbtititer granuloso; abdo-
mine meiliopauh denudalu, pedibus ci-a-im, rugosrs, femoribiif miliei*
inpalis, tttbitu dente talido acuto aniialis. — Ile Maurice; donné par
M. Bovie que je remercie de sa générosité.
Ccl insecte est bien remarquable par sa taille e( sa forme ichtliyo-
morphe, assez étrange dans le genre dont il ofTre tous les caractères
et (|iii dn reste rcnlerme une ou deui espèces piscilormes.
Description d'un Trechus nouveau de Corse |Coi..]
par J. Saintk-Ci.airk l>Kvu,r.t.
Tr«chus VarendorfÛ, n.ép. — T. beliiniiizei l'and. riilde ximilit.
Piceo^aslnneiis, /lalpi', iiiitennît pfdibmque rufotexlweis, eliilivrum
margine sittunuiue iilisrure nifescentibus. f'iijiul pronoto <iiig>isliut:
oculi pui'UMi priimitiuli, Imipiiribuf, ilinmeiri wuinris lUmhlinm parleiu
fere negnaiilibu» ; frans in meiliii parte ptiiirto utiico iinifiiiidiusciih
Séance du 2o févner 190S. 74
i^structa, Anicnnae médiocres, articulo secundo tertio évident er minore,
quartum aequante. Pronotum rix transrersum, subcordiforme, ejusdem
basi versus angulos posticos l éviter at évidente r oblique er.^ecta, utrin
que fovea profundn instructn. Coleoptera parum conrejca, ad Ifasin
subtruneata, humeris obtuse rotundatis, striis laevibus, tribus intenr.^
sai profundis, ceteris obsoletis, octara in média parte mnnino er.aneA-
eenie, — Lon^'. 3 mill.
Habitat in montibus altissiuiis Corsieae,
Corse : sommet du Monte Ronoso, au bord des névés, i v 'de Va-
rendorff!); bergeries de Cappiajola, dans le même massif, (in aotlt.
également au bord d'un névé, 1(5 (Vodozî).
Je suis heureux de dédier cette espèce à M. de VarendorlT, mn-
gistrat à Guhrau (Silésie), qui a bien vimiIu me la communi(pHT pnr
rintcrmédiaire de M. Vodoz, et nf abandonner l'un des deux exMu-
plaires qu'il a capturés.
Ce nouveau Trechus ressembla beaucoup aux exemplaires foncj's du
r. Delarouzei Pand., avec l(»quel il a d'ailleurs une réelle afiinilé. Sa
forme est un peu plus allongée que celle de ce derniiT, sa tailU*
moyenne aussi un peu plus grande. La tôte est légèrement chagrinée,
moins brillante, les yeux un peu plus p<'tits et surtout à fac(>tt(s moins
nombreuses et plus grossièn»s: h»s pores orbit;iin»3 dispos<'\s à peu
près de la même îaeon; enfin h's trois indi>idus que j'ai pu examiniT
présentent sur le milieu du front un gros point isolé (*). 1^ difTérenc<*
de longueur entre le 3« article des antennes et ses deux voisins est
bien plus accusée. La base du corselet, au lieu d'être à peu près rec-
tiligne, est obliquement cou|)ée vers les angles postérieurs, rnnmii*
chez le 7. quadristriatus, bien que d'une manière moins accvntuéc. La
disposition des stries élytrales est abs4»lument la même que rhez le
r. Delarouzei: comme chez ce dernier, b 8* strie est absolument
eflTacée dans sa partie moyenne, entrt* les séries ombiliquéf*s siibhumé-
rple et apicale ^ .
L'exemplaire pris |>ar M. Vodoz prési*nt«* une particularité \ntén$
santé : la marge prothorarique porte du c«*»tè gauchf* dt*u\ pr>re$ aél
{t) Le nême caractère s'ob<^rfe chez divers B^mbidiutn. notammn
B. Dùhli F.
(2) CImi oae espèce des Alpes Maritimes, r. Putieyti Puml. ta H' sirh
eil ao cooiraire très biea tracée et bien téparée du bord latéral ttii nituav
des preadert se^meats abdoinioaui. Je oe rrois \fê% que t/t 4 Ht a* l^rn ait 6ié
n de la Soeiélé mlomohgiaiu de France.
jumelés nu lieu d'un pore unique comme dans le cas normal.
borne uujourd'tiui :i signaler cclli' uiioaialii-, compLant revenir
..^ ^1-11 pliiii lard sur la valeur phylogéniqiie du caraelére on iiueslioa
■ il inlérèt de la découverte de M. de Varendortf esl
ime uuiit- à la lauuc alpine de la Coi^jc, justprici repn'^
..H. (loi un très pelil nombre de formes [Sebriii Laicguiei, Btmbi-
nium ngilr, IMchotrachelus Koziorowiczi, elc.)- U n'est pas indifT^nt
de retnari|uer que, si la Nebria des montagnes de In Corse est presque
Dti<it]L' k une espfce des Abruitzes, leur Trechus esl intinimenl
in de «Juî des Alpes Provençales. Au reste, la dispersion de nos
._, ■= s'esl assuromenl beaucoup modifiée depuis la lin de la période
teriia : c'est pourquoi la comparaison de la faune actuelle de la
TjM^e avec celles des continents voisins nous donne siu- les allinités
(■ fjune des indications si diverses el paraissant si souvent Ineon-
Diagaose d'une espèce nouvelle île C/cincfels [Col.]
par Ed. Fleltiaix el H. Maindhon.
Clcindela malabftrlca, n. sp. — Ohscure afaea, itupolita, capite
tkorofeque ciipreis. Labro Iriingvfrso, iiigmcfiite, furiatt lateo-signalo;
antfnni) lougi*; pronolo subquadralo. forliter et iletisf nigmo, angulis
poititis rerliS! etijtrii letitn- sat parce gmimloti»; pfdibiis longistimU.
— I-ong. 7 mill. 12-9 inill. 1/2.
IlabHiit in ripin flutahtis Mahcsiae, in terra mnlabaricn.
Les types de cette espèce, voisine Ao C. timom Siiund.. dont nous
donnerons une ligure et une description plus complète dans un pro-
chain mémoire [') sur le dernier voyage de M. Maurice Maindron
dans rinde méridionale, sont déposés au Muséum d'ilislolre naturelle
de Paris et dans nos deux collections.
Il) re travail, presque complèleiiicnt terminé, est destiné aux Annales de
lit Suciéli', ainsi que ceux ilu 0' ttegiinbarl sur \t^ Carnassiers aquatiques
et le? ralpicornes, el de M. .Xuloinc Grouvclle sur li's Cl.ivjcorne^.
Séance du îo février 19U3. 73
N«fet Mr qielqies espèces de Malacodemes
de la fuie aéditernuiéeinie [Col.]
par J. Bourgeois (*}.
i. Cantkaris puUcaria F. — Espagne : Gr^oade, avril, sur Lu-
plo, C 9. i^y Bugnion}.
2. C. deportata Fairm. — Algérie : C, Medjez-Amar. mai (D' Cho-
baut).
3. C. colona Er. — Algérie : A., Teniel-el Uaad, juin 'D' Chobaul}.
Dans le nombre, un ex. à pattes et abdomen entièrement
roux.
4. C. emrta Mars. — Algérie : A., Teniet-el-Haad, juin (D' Clio-
baut].
5. C. contexirollis Fairm., var. nov. Cliapelierl. — Alg»'*rie :
C, Fhiiipp<*^ iile. mai: Mont-Edougb. juin D<^ Chobaut^.
Cette TariêCê, à laquelle je conserve le nom sous lequel Reiche,
qui h cc»nsîdêrait comme espèce nouvelle, lavait désignée dans sa
ci»llectîon. diffère du type par une plus grande extension de b C4.»lo-
ration noire :
i*) Sur la tête. Dans les ex. typiques, la coloration n4:»ire posté-
ritHire s'arrête au nivi'au di^ veux et le front est marqué de deux
taches médianes n<(ires: dans la var. Chapelieri, la cok»ration ncôre
recoQTre toute b partie postérieure de b tête jusqu'aux tondus et se
prolonge entre les antennes jusque sur répisti»me ;
2*] Sur le promotum. Celui-ci ne présente, dans le t>pe, qu'une tacbe
fii^îan^ noire élargie (Kistérieun^ment, tandis que dans b variété, il
cal eatièranent noir, a lexception d un On liséré antérieur et d'une
bordore bférale dun flave pâle :
3*) Sot les pattes. Dans le type, les patti^ antérieures sont en
entier d'un jaune roussâtr\ à IVxc4'ption de b tran^be supérieure df'S
cuisses, et les tlbbs intermédbires sont également eu grande partie
de celte même couleur, tandiâ que dans b variété, les pattes s<.»ut
(Il Cet neler. d Mlrrft furmieat géographique, oat trait à divertef e>fi«c«s
de MalaoeéEnBes r<canllies. dias Cd« deni>!re» aooen. par y. U: D' C iioLa u I
on A%érie dfsr M. k D* Bogoioa «a £»jta^tir. Skil^f «t Ai{;efir.
Âkf^éHalimmi : O., protisor d Orao: A.. |>ru«ioi« d Al^rr ; C. proiiDoe d<*
74 BullfUn df ta Société entomologigue de Fmnee.
toutes eiitiéremeul d'un nair bruDâlrc, à l'exception des genoux pt
des tarses i|ui sont souvent uu peu plus clairs;
4'] Sur les antennninA eontjauDes, à l'ext^eplion de revlrémilè,
chex le type, tandis qu'elles sont enliéremenl rembrunies {sauf le
dessous des deux ou trois premiers arliclesl dans la variété;
5°] Butin sur Vabdumeii qui est l>eaucoup moins largement bordé
de jaune dans la variété que dans le type.
Il existe d'ailleurs de nombreux passages entre ces modes exln'nies
de coloration.
0. C. mauritunica Lue. — Algérie : 0., Tlenicen, aux Cascades,
sur ombeilifères, avril {D' Bugnion]; Mekalis, mai (D' Chn
baul); A., Marguerltle, Médéali, Lugliouat, mai; Tcaiet-el-
llaad, juin [D' Chobaut].
7. (.'. prufciix Gêné. — Sicile: Païenne (D' Bugnion).
8. Ukagonychit fosiulatu Luc. — Algéiîe : A., Bou-Berak, près
Dellys; C-, Djebel-Aurès (D' Chobaul).
ïl. R. barbara Luc. — Algérie : 0., Oran, mai; A., Bou-Berak,
prbs Deltys; Hargueritle, mai; Tcniot-el-Haad, juin; C, Dje-
bi'1-Aurès; f'iii lippe ville, mai; Mout-Edougli, juin [D' Cho-
baut).
10. /{. hiTÈirn Mars. — AlgcTle : Bou-Berak, près Dellys; Marguc-
ritte, mai; C, Saint-Cliarles, Pliilippe ville, Mcdjez-Amur, mai ;
Monl-Edough, juin (\)' Chobaut).
11. /{, quadricollis Kiesw. — iiuirgiiiella Baudi. ~ limbipeniin
Mars. — Espagne : Grenade, avril, sur Yeuse {D' Bugnion).
— Aussi en Algérie : A., Bogliar (Rallray); Tenlelel-Haad
(Bcdel).
12. W. oniaticollis Mars. — Algérie : A., Ilammam-Kira , mars,
sur leutisques (D' Bugnion); Tenict-cl-Haad, juin(D'Cbo-
baulj.
13. /(. querceli Kiesw., subsp. BuRulonl, m. — Algt'rie : (I.,
Tlcmcen, aux Cascades, sur omljellirèivs; Les Trembles, sur
Piuiis, avril (D"" Bugnion).
fi querceti Kiesft. a élé dt'crit d'Andalousie [Sierra de Jaen) el
n'avail pas encore élé, que je sache, signalé d'Algérie. l,rs exemplaires
récollés par -M. le D' Bugnion se rapportent en luiis points à l'espèce
typique (dont je possède deux individus provenant de Kiesenwel-
ler), à l'exceplion loutelois de quelques particularités do forme el de
Séance du 55 février 1903, 73
coloration qui m*ont paru constantes. Jo suis d'avis do Jes considérer
comme constituant une sous-espèce ou race africaine de A. querceti (*),
caractérisée oomme suit :
1**) Forme générale plus allongée, surtout chez le d".
f") Antennes à articles plus grôles (d), les basilaires entièrement
noires. Chez gi4^r«?/f sens, str., les articles 1 et 2 sont d'un testacc plus
ou moins clair, le premier légèrement marqué de noirâtre en dessus.
3°) Coloration noire postérieure de la tète s'avançant largement et
sans interruption entre les torulus jusque sur Tépislome. Chez queiceti
sens, str., cette coloration noire s'arrête à peu près au niveau du mi-
lieu des torulus et le devant de la tète est jaune, avec le milieu de Té-
pistome seulement maculé de brunâtre.
4^) Palpes entièrement noirs. Chez querceti s^am. str. ils sont testacés
avec le dernier article légèrement rembruni à l'extrémité.
0**) Trochanters en grande partie et extrémité des hanches d'un jaune
testacé. Chez querceti sens, str., les hanches et les trochanters sont
d'un noir brunâtre comme les pattes.
6°) Chez querceti sens. str. les ara'aux ventraux de l'abdomen sont
bordés de testacé pâle postérieurement et sur les côtés, tandis que
dans Bugnwni, 'ds le sont seulement postérieurement (c5} et nullement
sur les côtés.
11. Progeutei longipennis Luc. — Algérie : 0., Hamman-Bou-
Hadjar, avril (D^ Bugnion); A., Marguerilte, mai (D<' Cho-
baut\ Parmi ces derniers, un ex. â élytres entièrement
fauvi»s.
12. P. longipMinix var. niy ripes Bourg., liée. trEntom., 1897,
p. 40. — Algérie : A., Margueritte, mai; Teniel-el-Haad, juin
(D'Chobaut).
13. P. longipennii var. nov. flailranM. — Algérie : C, Bi.skra,
mai (D*" Chobaut .
(I) Dans le sens que l'on altarbe «ujoard'hui à ces expressions. Voir i ce
lujel : GANCUiAceii . Der Artenomfang in der Orinocarnhitx-Gruppe ond no-
mefleUlortfebe Yonicblage ( Verhandlungender K.K. zootog.'holan.' (ietrlU'
chafi im Wien, 1901, p. 791 et «uir.;; p. de Pe^erimhofT. Sur l'état delà
S/stématiqiie ea estoinologie, priacifialefnpnt ciipz \t% OikofitprcA (f'ruilU
des Jeunes Haluratisles, n" )8T. l** jaorier l'iol, p. :<7 et %u\x. -. S. Ha i nie-
Claire Defille. Ptatytma des Alpes occidentales 'Ann. Soc. rut. t"r , Vl^ri,
p. (M d iviv.}.
:n de la Société eitlomohgiqur île t'ramr.
lar. nigrtpfi osl une var. pnr pxc&s d(^ la coloration noire ; ia
jlaeiennt fst une Tariélf par di'taiiL. Comme la pn^cédenlc, elle
atloctc Ips deux soxes. L^ l<^te esl jaune, a\pc tmo lâche noire posté-
piimdec)ia(|iiB cdlé, tantôt n'atieignaot pastenivtaiides yens, tanWt
ré itiuo vers leur milieu; les deux premiers urlicles des sn-
■,., ^n partie jaunes; le prenoliim est largemenl jaune dans
u; les élylres sont <;hacuQ loDgiUidinalemenl pareouriis par
l._. iianae llave plus ou moins ]argc ; les lémurs sont jaunes à IVxcep-
lion de leur sommet; l'abdomen i-sl jaune, il peine macule de noir
sur les côti^s des segments.
!4, llalthinut irriptut vap. filieornii Kiesw. — Sicile : Pa-
Icrme (D' Bugnion]; Algérie : A. Tenlet-el-Haad, juin; C,
Mont-Edough, juin (D' Chobaiit}.
lo. «. tcriptu». color. inlorm. (Bourg,. Bull. Soc. tnt. Fr., 1900,
p. 302). — Algérie : A.. Margiieritle, Guelt-es-SIcI, mai;
C, Philippeville, mai {D' Chohait).
1/. oÈïcuripci Kiesw. — Espagne ; Aguitas, lin mars [D' Bn-
gnion).
17. H. nigribueeii Mars. (tJ raras Bourg.]. — Algérie : A., Sidi-
Slndanl-les- Gorges, mal ; Tcniet-el naad,iiiln ; C, , Saint-Charles,
avril-mai; Philippeville, mat; MonlFdough, juin (D' Cho-
baul).
18, M. fiiicipes Bourg, et var. obxcurior Bourg. {Rn: d'En-
tom., 1807, p. «). — Algérie : A,, Margiierille, mai; C,
Sainl-Charles, avril-mal (D' Choliaut).
13? .W. ffmoralis Pif, L-Kchnnge, 19(H), p. 87. — Algérie : A.,
Margueritte, mai; C, Saint- Charles, mai (D"- Chobaul).
ÏO. M. dryocoetPi Bollb. — Sicile : Palerme, au pied du Monte Pe-
Icgrino, sur Eiiphorbia marilima en Heurs, avril {D' u-
gnion).
21. .W, sirniius Kiesw. — Sicile : Palerme, au pierl du Mnnte Pele-
griiio, datis les mêmes CdUililitnis ipie le préi'i'Uenl (D'' Uti-
gnion).
22. Mnllhoiirn rbetifi-r Kiesw. — li>;pagne : Ban-elone; ('.aideras,
mars (U'- Biigiiioii;.
i:i. ». Infiirriitu* Kstt. lar. ;i él>rres larliés de jjiiuie ;i IVMré-
niilé!. Sicile : Païenne, inriliD'' Biigiii.m .
i\. .w, i-irtirollis K^w. - Celle esprce, décrile d'ilalie méridionale
Séance du 23 février t903. 11
et do Sicile, habite aussi rAljçérie : A., Mar^uorilte, mai;
Tenict-el-Haad, juin; C, SaiQt-Charles, mai (D** Chohaul);
Biskra, fin avril (D^ Bugnion). — Je la possédais déjà de
Médéah et de Djelfa (A.).
25. M, pulchellus Luc. — Algérie : A., Hammann-R'ira, mars; Tu-
nisie : Gardimaou, avril; Béja (D** Bu gui on).
26. M, laciniatus Kiew. — àSicile : Palerme, sur Euphorbia imri-
lima^ avril (D'' Bugnion).
27. .V. ruralis Kiesw. — Sicile : Palerme, sur Euphorbia imuitiiiia,
avril (D"" Bugnion). — Aussi à Taormina et à Bronle (P. de
Peyerimhoff).
Okservatioos sar le genre Heterosoma [Col. Céton.]
et description d'une espèce nouveMe
par Ch. Alllaud.
Le genre Heterosoma sVsl augmenté dans ces dernières années
d'un nombre important d'espèces du Nord, do TOuest et d(» l'extrémcî
Sud de Madagascar, mais il est bon de remarquer que les trois an-
ciennes espèces : //. collât um G or y et Perch., //. Cuerini Westw.
Qi H, Polleni Snellen n'ont pas été retrouvées, ou plus exactement
n'ont pu être identifiées à aucune des espèces récemment décrites.
ËD considérant que Eticatheta bicarinata Fairm. est sOremcnl une
9 d'/ieterosoina (*) et que le genre Traclnjchlaenia Kraatz uv peut
guère être considéré comme distinct ù'Hrterosonui, nous arrivons à un
total de 10 espèces décrites dans ce genre :
1. Alloandi Kraatz [Trachychlaenia], Deutsche eut, Zeitsc/ir., 1H<.)5,
p. 219, et I8U7, p. 331. — Diego-Suarpz , Montagne d'Ambre [Ch.
Altuaud).
2. «ttanaatum Fairm., Bull. Soc. ent. Fr., IOj»?, p. r>A. — Majunga.
3. bicarinatuzn Fairm. [Eucalheta], Ann. Soc. eut. Ileftj., t8U4, p. llo
et 18D7, p. llo. — Madagascar (sans localité précise).
4. brève Fairm., Soles Leyl. Mus., XXIII, rJ02, p. 07. — Pd>s Androy-
Sud [ly Drrorse et (h. Altuaud;.
(1) Mais Je ne ciois pas que ce soit la ^^ d//. syrophanta Fairm. nmimc
l'a toppoié l'auteur (.171/1. .Soc. ent. licbj. 18*.(7, p. llo;.
78 » 'If la Sirirlr enlwiolojfiiiiie de. France.
'j. collatum Corjr el rvrcli, {Ctlonia] Silberm. Bfv. enl.. Itl. JSX.,
p, l;!r.. — Srbaum, Ann.Sor. enl. /V., 1841, p. 3U0. pi. X. lig. 3.
— Coq'jerel, Ana. Soc. ml. Fr. l«:.ï, p. 3;9. — Kûnckel in
lïraiididier iParaclHlia], Hitl. Madag., Col., (.1, III, (fc;. 3, —
Manaranisoa (D. Coman] (').
r,. «xasperatum Fairm.. NoIki Uf/d. Mus., XXIll, igoî, p. 6C, — l'ay»
AnUro)-Sud ID- Oeeorsc et Ch. AU-uaiid).
7. Guerinl We«lw. [Scflisoriftinn], Xrcona eni., I, IS41. p. Iï7. pi. XXXII.
«■{. ï. — Coquerel, vlnii. Aoc. rnt. Fr., 185ï, p. 3S0. — KUnckel
in UrsDdîdier [Parachilia], Hiit. Madag., Cul., pi. V. Ùg. Ti. —
Kalrm,, ^nn. Soc. enl. Belg., 1807. p. IIU. — Madastasur (sans la-
ça li lé précise).
8, PoUeni Snellen [Porachitia], Beeh. sur la fuune de Madag., 1869,
p. U, pi. 1, fig. S. — No8î-B<- [Pollen el van Dam).
U. suturale Fairm., Le Saliiralis/e, 1!Wî, p. î8B [n* :!7n, l."i décemlire
1903). — HndagHSCur (probablemenl Moiilagne d'Ambre) {").
«jcophanta Fairm.. Jnn. Soc. enl. Belg., I89T, p. loi). — Hsssin de
llktip {Scainbre, H. Perrierj.
S(.baiim admi'ttail que H. eoilatitm était la V dp H. Garrhii: Cn-
i| u (' tv 1 a roIu3<3 de s'ussocW k celte muiiif^rc de voir.
La ligure de //. Polleni Snollen, de mhne qucla llguri' Ht- II. Cif-
rini, duDnée parWeslwood, ra]ipellenl singulièrpraciil //. sijcopbanln
Fairm.
U.ejriuperalum Fairm. semble avoir de i'analogic a\ec la figure
dfi II. collalum Gory et Perclicron, mais l'espèce de Fairmaire a
réchancrure du lalire remarquablement étroite et profonde.
Enlln //. brève Fairm. et ff. elepkax a. sp., ((ue je décris plus bas,
(ormenl un grtiupe très dlsiinet qui ne peut Stre confondu avec aucun
autre en raison de la dilTcrence on sidéra Me qui existe entre le r^ et lu
î. Les d) comparés aux d des autres espèces, sont proportionnelle-
ment plus larges aux épaules, plus courts, et onl des ? qui leur res-
semblent peu, Irts peu atténuées en arrière, convexes, massives. Dans
ce groupi', les cùtés des èlytres deso" ne lomboul pas perpendiculaire-
ment el encore bien moins chcï les î.
Heterosoma elephas, n. sp. — S Lonjr. iXf'iK mill. — Itesscmble
beaiicniip au d de U. birrc Fairm,, mais plus grand el iinipurlion-
il) Cil,>c par Walerhouse, Enl. monllil. Mag.. imi7, p. 8i.
(*!) Kspèce ressi'iiililant lieaiicoiip il Triicliijrhlnonia Ml\iaii<h Aani aWv
n'c»l|ieul-élre i|u'iinerdw.
Séance du i^ février 1903. 79
Deliement moins court, plus fortement sculpté, surtout le protliorax
dont la ponctuation est plus forte, moins serrée et moins régulière. Les
impressions des élytres sont un peu plus fortes, les carènes latérales
beaucoup moins marquées, presque obsolètes au milieu, par consé-
quent les côtés ne tombent pas abruptement. (Chez //. ^r^r^le bord in-
fléchi n'est pas perpendiculaire, mais la carène est élevée, nette et lisse
sur sa tranche). Le labre a les cx)tés légèrement arrondis en dehors (pa-
rallèles chez H. brete). La couleur varie du brun rouge au noir.
ç Long. 23-26 miU. — Beaucoup plus forte que la 9 de H. brève,
Échancrure plus profonde au labre qui est plus élargi en avant avec
les bords plus épais. Sculpture du prothorax plus espacée et plus ré-
gulière; sculpture des élytres notablement plus forte. Carène latérale
moins marquée, mais une ligne lisse entre la suture et la carène mieux
indiquée. Côtés du prothorax plus régulièrement arrondis. Pattes très
robustes, surtout les fémurs et les tibias postérieurs ént>rmes. Toutes
les ç que j*ai vues sont noires.
H, eUphas vil dans la même localité que //. brève, mais est beaucoup
plus rare. LeD'^Decorseet moi en avons pris un petit nombre près
d'Amboviimbé au Sud du plateau de TAndroy (extrême Sud-Est de
Madagascar.
Les Beterosoma volent pendant peu de temps avant le coucher du
soleil (vers o heures) ; leur vol est rapide et n'a lieu que pendant quel-
ques jours de chaque année.
Notes entoaelogiqaes
par Maurice Pic.
L Notes synonymiques ou rectificatives sur divers
Coléoptères du Sud-algérien.
La récente étude de Ueitter ;Bestini. Ta belle 50, Melolonthidae] m'a
rappelé que le D*^ Chobaut avait mentionné en 1898. dans s:i bro-
chure • Voyagt» eh 'z l«'.s Bi'ni-M'.ab •, p. 74, plusieurs espèc«'S de
Packydemii qu'il a\ait alors jugées nouvelles et nt»nimée> s;ins les di'»-
crire : Letoumeujri, mozahita, hayouuei. Quel(jnes reuseignenienls au
sujet de ces iusecti^s ne seront pas inutiles.
1 lie. lu Sd^itfit' cnloinoluyiinir île Fi-iiiux.
P. LflouifruxiChoti. [t'ludit'd'api*sdps exemplaires des chasses tin
liiurniiux crimiu II niques par moi) serait d'après Relttep, àqiii je
lai soumis, Lelhierryi Luc. minor. — F. Tiiozabilii Chob. doit dire saus
doute l'espèce signalée par Roitter^. 111, ;«ous1ë nom de mosdtwiuù
Chob. )H litlerit et porté en synonymie de pliyllopfrlhoiàa Reiller.
— P. Biujonnei Cbob. — Dourn Luc. (ex. Reiller, p. 109).
Puisiiuo j'ai DCcasioQ de parler du curieux (') \oyage du Docteur, je
n« td'gu liendrai pas aux faehydtma seulement, plusieurs autres în-
soi'li'S cités, uu nommés par ce voyageur, mérileni d'iMre corrigés nu
cnntl'ùli'-S :
l'ii u»*as art hiops Blanch. {p. 73^ est P. K-ihinw Bcdi-I, ex Bnlel
[Bull. Fr. 1900, p. «78).
Euruplnm Itayonnei Chob. = gracile Mars,, d'après Bi-del inlil-
"t 11 oit 1er (Tab. KO, p. 96) (jiii considi^reà tort liayoniifi tamtan
mmowtiiut Chnhtiuti d'flrb. =^ laevicollù Klug. (ex. Cloui't, in
. Soc. Ent. Bolg.. l'JOO, p. ii et 15).
'•'Après la récente t^tudesynoplique de CI ouct, le liiilmequl m'a été
pssé par le D' Cliobaut (p. 74), au sujet de cet insecte, n'e-^t pas
lucrilii (■).
Ciirdiophoru» dilutm Er. (p. 7.)) ne dnit pas Èlre celle espèce, mais
plutôt C CMbnutitMcrW. par H. du Bu\ sson (Bull. Fr. 18!)9, p. 213).
C.periiiodifus Faid. (p, 75) n'est sans doute pus celte espèce.
Xijloperlha Aub^rtiCïiob. {Bull. Fr. 1897, p. 170)= forfiruin Fairm.
(ex. Lcsne in Mon. p. 106 ('], et non iws forfieuliita comme l'écrit le
D''Chobaut (Voyage Deni-Mzab, p. 73).
Xyloperlhn Lemri Chob. (Hev. d'Knl. 1808, p. 81) — Irispinosut
variété [ex. Lesne, 107).
Je ne parle pas, bien entendu, de plusieurs espèces ini'-dîtes : ffaplo-
cnema* mirabilicoitih, Th'jliicitet mozabriim, etc., sur li'squelles il
m'est naturellement impossible de me prononcer, et je ne signale pas
loul ce qui rai/rilerait d'élre relevé, aliu de ne pas .illi.mger trop cet
article.
(0 ie dU r.uricui parce que la reblion conlii'ii
If
uelijues (uri.
jsii^i, lar
ei<.-m;>ie la lUte des Ortbi>|)ti'rei {\>. m) oii iic ll^u
t que des noi
ms de to-
léorlrrM.
(2) Ceil du reste le cas |>our plusifurs autres »
eiia
lit de la mt»
le origine.
pir e\fin|ile ceiii eonccnunt Tetrojiioims.
i:i; L'Abeille, X.\.\, liloa.
Séance du 55 févriei- 1903. 81
n. Notes sur plusieurs Anobiidae d'Afrique.
J'ai trouvé dans la colleclion des Anobiidae de F. An ce y, sous le
nom dMfio^'tfifi abys8inicum,\e /f/pp d'une espèce, provenant des chasses
de Raffray en Abyssinie, dont je n'ai pu retrouver la description, es-
pèce qui doit prendre place dans le genre Metkokus Du val. Parait
diiïérer de cylindricus Germ. par le prothorax distinctement élargi en
arrière (vu de dessus), les élytres ayant des traces do côtes, à stries la-
térales plus marquées.
Le genre Oligomerus Redtb. se retrouve en Algérie : Philippeville
(Théry) et Tunisie : Ain Draham, où il est représenté par une espc*cc
ayant les yeu\ ciliés et les antennes de ii articles, caractères dési-
gnant le Reyi Bris., d'après le récent synopsis de Reitter.
M. A. Thér>' et moi avons capturé en Algérie , a Sl-Charles près de
Philippeville, une Tlieca { numidica m.) qui me parait devoir être con-
sMérée comme une sous-espèce nouvelle de cribricollis Aube. La
sous-esp*Ve numidica présente b forme de cribrirollis Aube, mais est
seulement un peu plus robuste et a une ponctuation protboraciquetine
ou indistincte i*t par la se distingue de cribricdli» à ponctuation plus
ou moins forte; diffère en outre : de batnenni$ Pic, |*ar le rebord pro-
thoracique plus large; de remota Reitt., parlap^mctuation latérale des
élvtres moins forte.
Tkeca breriu9cula?:i\vm. d'Obock, dont je possède le type fex. coll.
DoUé) est beaucoup plus robuste que les autn*s es|*èces africaines et
méine plus large que latior Pic, de Syrie, et distincte, à première vue,
par sa forme robuste et S4^»n aspect brillant.
111. Noti' sur Anamca, heluanensU Pic.
Dans LÈckuHqe n ' 197, 1901. p. 3i. jVi donné b dbgnos<* d'une nou-
veauk* fïtkdeiHihdne, de mes chai^ses en Kg>ple, que j'ai nommée tu-
Imunensis. A ce OKmieiit j<* ne c<»imni>>ai> pas Attaura tpurratiroUiM
Fairm.. d'Obork et, par b description, j»* «Toyais r«'>pt'<-4' de Fair-
maire très voisine d«* la mienne, tandis qu'4*u rénljt** ei. type d«* la
coll. DoUé ^' cc»ll. Pic) elle est différente par plu>i4Mir> caractères 1res
nets, miiaiiiflient par la forme du corps plus brgf. !«' proth<irax bril-
knt (à dessin différnut . moins lon$f d plus élarjd «'ii avant. A. k^iua-
«mm est plus alk*ng«' qu«* Colobtj$tomu9 crispent itft* Fairm.. d*( ^b* tck
(doot les types Si*nt aussi maintenant dan> ma rolWlion . Ne> >«'iix
s<NitiDfii&s gros et plu^ tran>versaleuj«*nt pbc»*s. >«s t-Uln^ paralKl«*s.
1 de la Sof-irir rntomologiqiu df France.
, Noli! sur (|ui'lc[ii<?s Pedilas Fiscli. pali'arcliij ui-s.
Il bloque k> Pfdîlui mongoUcut Ri-itlfr, rràpmmcDl
itable fUfftii lie Fischer, à couse de son aMomeii à
'i>; (tans loua les eus, le fuieus signalé (lar Ileilior,
(Wion. EnX. Zeil. 1901, p. 116], pe peut être l'capècc
|i^, lier, et doit ftre considéré comme uac variété de
^ i.-pèci', ^ ^use de son abdomen entièrement loncé; )e proposa
'■''gnor cet inseclit souâ le nom nouveau de Reltterl.
iltiie prnvisoireuient à P. paltidipennin Sem,, à litre de vorî('-li''
e nom de lateobaciiPiis on exemplaire de ma collecliou, prove-
Jp Perse, ayant une coloration générale (oncfe, los élytres obs-
ciR autéricuremetit et légJ^remcnt roussàtres à leur exlrcuiiti', In tâte
'tant une impression tr^ distincte entre l<is yeux, caractère juste-
ibué au paUidiiieaim par Semenow.
Le co1!n£:c des insectes sur le milieu d'un carton qui les déborde de
tous les côtés a un inconvénient sérieux pour l'étude ('), celui de ne
rendre étudiabte qu'une partie de l'insecte, et c'est pour remédier Cn
partie à cet inconvénient, ipie depuis longtemps je prépare mes in-
sectes débordant le carton en avant, car de écrite façon un peut étudier
en même tcmjis que le dessus une partie du dessous du corps de l'in-
secte. J'avoue que ce mode de préparation n'est pas gracieux au coup
d'ceil el, il ce point de vue, mérite d'être critiqué. Alin de tenter de
concilier les exigences de l'étude et celles de l'esthétiqui', j'ai ajouté
dernièrement un carton supplémentaire vide piqué à l'épingle et qui,
placé peu en dessous de l'insecte, lui donne l'illusion d'être préparé
d'une luçon normale; ainsi ce mode de préparation reste pratique,
tout en perdant de son imperfection première.
Il] A ce propos je conseilla la lecture d'une |>age l'crile iiar M. Dcsliro-
chers di-,s Logi.'!i (I* Frelon Vit n» C-7. ]■. 82f qui raille avec beaucoop d'à
propos ce, nouveau mode de préparalion un peu trop eiclusif, |>our ter-
tains enliiinnlogiites, ce système de préparation est praiieux sans doulc au
coup d'ieJl, mais peu pratique pour l'étuile.
Sémice du 2o février t903. 83
VI. Description d'un Notoxus de Djibouti.
Notoxas Martini, n. sp. — Elongatus, nitidun, griseo H Kpane
pubescent, testaceiu, elytris nigro bimaculatis, macula prima ad humé-
rus j Mecunda paulo post médium sita, hiê brevibus; pectore Interaliter
nigro maeulato.
Allongé, atténué à Textrémité. brillant, orné de poils clairs esparés,
en partie redressés ; insecte entièrement testacé ou roussàtre avec les
élytres bimaculés de foncé. Tête un peu roussàtre, yeux noirs; an-
tennes moyennes, roussâtres, â premiers articles plus clairs; prothorax
à peine rétréci en arrière, subglobuleux, corne longue et assez étroite,
indistinctement dentelée sur les côtés, un peu creus<*e et relevée vers
rcxtrémité: éhtres un peu plus larges que le protborax, relativement
longs, atténués après le milieu, courtement tronqués au sommet, à
ponctuation moyenne espacée, ces organes testacés avec deux macules
foncées, une humérale, Tautre près du milieu, celles-ci is^>bVs du iKird
externe et de b suture. Dessous du corps testacé avec la poitrine ma-
culée de wAt; pattes testacées. — L^ong. 3,3 miD. — Kl ffadj '\y Mar-
tin .
Par son dessin, parait se rapprocher tic dîMtigma Fairni. Ann. Fr
1893, p. 156 , du Sénégal, mais b forme élytrale e«t différente' H la
macule foncée médiane n'est pas marginal*'.
■MveNc ëe la mm^fuMe été AgrotiuM
par K. F>f w*^T.
Ckrvtictti n. jp. -- (0/ mtlf, \tn^ nnprr'yrm fn^rip-w ioityjtn^ ,
eimertiM Hfmtmis irnsp^rm^ iim^ hnttlnru mjufit^ a4 m^k^ithm rjnriform^m
émtêm et $ifmft jmmriéÊ knfftformi. Marmia rnuprrmiM fmJlrn^ (ttuft p9tptl
imtm et $pmtm tritimfuJ^Ën tm^i^tta, /i»^«f tmhUnmim'ifiM ^f/9>r/Ahr. n4 fhu
tmm éSktâ/ÊÎm^ f^it^ ^mrm HLM^>t^ ^ m^rrttm 2, 4^m^^ nt^fm^ //// marn
mtÈiÊU ttk^imm^ m^r^a mt^ru a^rt/tm f»m/fr»n fvbfiur^, f.mf^> *mUr
fWftmHlêrm ««fr** nrmmdwl^ V^ %mf^r»ftr't fmfn^ ; '^him n"tt
I lif la Sociclf riUmnokiyiqiu île hriiacr.
Fiùnt et thortLc chierfi; collarr mite fiitco-nigra prnfdiluin,
fenvginn lulro inter»n-ti.
' ad Granjn tn Bitpaniii cnpia.
Supérieures roctangulaires, rAu> droite ol sailhnlo sur les
.ijiiers tiers, s'eiïar^ en s'innéi'hissaDt iL'gèremcnl jus<|u'n
L, vi^lui-ci assez aigu ; bord exleme iL-gèrcmenl arruDdi. Fond des
■heures d'un gris lirun violacé, saupoudré de blaDcljâlre sur lequel
ira ijchcs brunes ressoriout très vivemenl.
. basilaîre c"'" "'^"•"•f iri-s llnemenl jusqu'à la claviformr
.pal! Il en ptiinle; à leur point de joncliou,
3 * ..ails lins reviennent obliquement en
m lonl le 1er serait dirigé vers le bord ex-
la reu ne fauve, lortement pu|)illéo do brun,
igL ...s nellemcut écrit en noir et dont la
<i au centre de lu cellule ; en dessus avant
,!• pelilP dent s'en détache obliquement, ren*
u i>oinie , .u unse du triangle est appuyée sur un trait noir
4^ occupiii» ospaa- entre les nt-rvures 6 et 7, lormaul ainsi l'i-
f d'une plquo pourvue de sa Imnipe.
i^'intflrvalle des nervures 2el 3 d'un brun fonc<> fnrme une lâche
oblongue très en relief.
Subterminale de h couleur du lond, dilatée et enFucnée à la côte, li-
mitée intérieurement par des traits sagiltés-noirs ; elle [orme une courbe
légère jusqu'à la nervure S, là, elle s'indéchit brusquement jusque
sous ia réniforme où deux traits sagittés se réunissent pour former
une g: couchée 4ont le premier et le dermer jambage plus long
s'appuient sur la ner\ ure 1 et 2.
Espace (ermînal gris blanchâtre très finement coupé de noir au pas-
sage des nervures. S'étend de la nervure 1 jusqu'à l'apex, celui-ci en-
fumé avec une petite éclaircie à la côte. Frange brunâtre, entrecoupée
de jaunâtre et précodée d'un liséré noir, légèrement festonné.
Nervures très finement, mais tri'S neltinnent écriles en noir, bordées
de blanc sur leur longueur. Intérieures brunâtre unifnrme, frange plus
claire. Dessous des supérieures lirunàlre clair, assez fortement Irisé',
bandes du dessus, assez nettement dessinées. Inlérieures de même
couleur, avec une ligne coudée plus foncée.
La lunule est visible sur les 4 ailes, plus lurlemeul niaripiée .iuk
luférleures. l'alpes droits, garnis en dessous d'une lnulTe ■'iiaisse de
poils noirs, dernier nrlicle :ii*umiiit'>, noir en dessoiLS, dessus blanc jau-
nâtre : anlenne,- lilifuniies. noires : lonpi-t frimlal, collier cl plerygodes
Séance du t1 frvrirv 1903. H.S
gris blanchâtre, collier marqué au sommet d'un trait crucial brunâtre.
Thorax et dessus de l'abdomen gris^ dessous brun, poitrine vi^liie;
pattes brun ferrugineux, entrecoupé de jaimâlre.
Je dédie cette espèce à mon savant collègue et.nmi M. (llirétien,
mon compagnon de chasse de Tannée dernière à la (iranja.
Un seul exemplaire 9 dans ma collection, trouvé au commencement
de juin a la Granja, près de Ségovie.
Cette espèce examinée par sir G.-F. Hampson sera Hgurée dnnn
le travail qu'il prépare sur les Agrotinae.
L'aeeoHpIeaeiit des ForicHlides [OrthoftkbkkJ
par Henri G a de a c de Kerville.
Après avoir étudié les généralités do l'accouplement de» OAmy^rt'.%^
des Lépidoptères et des Hémiptèn*s. au suj^'t dé*^\\ic\\(':> j'af <'ij rbon
niMir de publier, dans le Bulletin de la S^K*iété ent/>molo^îqfj#' de YmncÂ*,
ano. 1900. p. 101: ann. 1901, p. 76, H ann. 10(Kf, p, 67 « un tiKp<U'^U'.
résainë accompagné de figurer. j*ai fait Tan dernier, tenant a roritififi«T
mes études sur cetti* que?ti«>n, dfs rrTh#Tcb#-* •ur IVc/iupl*'«M'ni d**»
F*ytàcuMès.
Ces iimiiipl^-nf?. o*naM5 vuljrairpni^'nl -^^u- U' tuAu de l'frrf iprtnlUfk^
UtrwÊgmi on gr<ipe bif^ lK>aKig*fiir«. îj* plij« r/nufriuo, daiM w4rtr iftjn^
e?l le F^rfmki awrintUiha L.. qui habita- %îiy Xr'*^. trnn^ fan'y 4^
n*4rr phm !/■ H éupçmtnt' U*n bî'-n b captif it/^. '-n W- nf^irn*r*:§ui »*#'/'
éi^ fniiB f4i d'aatr»^ fub^taur/-» \*-f^]f-^: um* W ta- U^t pr,. i^jrli'
rer ée hn 4«tt^ &f la D-^jrhfrjf'-. car. ain-i qfj^ >*' r>i "/fi-t;»t^, <^''
FefBMJreîflrt éri'C*- partHlf-ri>^: a»j b^- i/j, «^j r»p<fi*;V, •>-• m^i*-
tar-. ^'c**' ir--.-'- i •. . l-i-î. ,* ' . - -r. '^r* >,?/**'
4p b ^ÉaAnr Dsa.- â '-^^ ^ '-- a .r^-' ^ > • -- ^ <--. •
r
llulUlin 'le. la Swifle enliunuliM/niun dr f ,
1.300 ei 1.600 mètres, en des poinls oit ta nciKe recouvre le sol p^n-
daut uiie partie de l'anni^, fail nullement ttonnant car uji trouve, h
des altitudes beaucoup plus ilevees encore d autrts e-.pi'ojs de Pcrci*-
Oreilles.
Hes obM^rvuliooâ sur l'accouple me al des Forllculidés u'odI porti'^
i|ue sur le Forfiaita iiuricularin. Bien que le (ail soil lr^s possible,
étant donnée la grande homogénéité de la lumille des F'orllr.-ulid^, il
serait noanmoias imprudent de dire que Taccouplemeiit s'op<ïro de
la mSmo lapon difz toutes les espfces de Perce-Oreillea. Hais il me
parait fort légitime de penser (jue le mode d'aecouplemenl du Ftiificulii
avrinilariti est le même chez beaucoup d'autres espèces de Forlicu-
lidt'S.
Quand il di-sire s'accoupler, le ForficHla aurimlm-ia niàle s'approche
d'une lemelie, va et vient auprbs d'elle, avance M recule, contourne son
abdomen en dilTérents seus, et parait chercher A saisir lu teroelle avec
sa pinte, qui, en réalité, — j'insiste sur ce point — semble ne lui f tre
utile ui dans les préliminaires de l'accouplement, ni pendant cet acte.
Sans jamais, pour le coït, monter sur le dos de la lomelle, il con-
tourne son abdomen de manit^ro à ce que son extrémité postérieure et
les deux branches do la pince passent en dessous do l'alHlomeu et des
deux blanches de la pince de la lemclle. Lorsque, après plus ou
moins de tentatives intruclueuses, il a réussi t mettre sou organe gé-
nital en conbct avec l'organe génital féminin, et que le coït a lieu, son
corps est coqtourné. La partie postérieure de son abdomen est en
l'air ou sur le côté. Le mouvement de torsion du mule se produit
parfois jusqu'à I9 télc inclusivement, tandis que, seule, la partie pos-
térieure de l'abdomen de la lemelle est plus ou moins faiblement con-
tournée. Les branches de la pince du mâle sont en dessous du corps
de la femelle ou légi'remcnt de côté; colles de la pince de la lemelle
sont en dessus do l'abdomen du niàle ou latéralement. Pendant la co-
pulation, dans les deux sexes, la partie basilaire des deux branches
de la pince d'un individu touclie
l'abdomen de l'autre, et la partie
termin;ile de ces br.niiches en est
plus ou moins i)rf's.
La (Ifjiiro ri-jiijiiio, qui repré-
senlf,. un peiigr'>ssi, l'accouple-
ment du Fnrficulii niirkiil'iriiiL.,
montre netlejiiciil la posUiou du
mâle et de la femelle pendani raccouplemenl.
l^ mâle esl l'indhitln dont les branches de In piuo> si>iit Us plus
ém n f'frryrr t»M$. «"
ém^^fmt ft kn aiab f .-«nèKw par »->4ry i^iorOp^i H 4ft$C£af^K <^:^>çœ
M. A.-L. CI^B^Bt.
or^^pè^ «■ oit^jôm Ëfimàn- éit l.cf. SAîf yr Dr v'fsx jot^ âire q^r v^af
li^ik' 1*- 11»- iaïunof 4irf t ÇD**r»*^ ^^i ••ji**'^ • i»?-r ■■.itj-L' '•^^ jiHî^r^'r :.
« Tm l'u fnpr «ïijii»*!!!*!!! d»- ^>*^ iiiv^r*'*' L* uiî »*" r'î.;*j«r ••ii*- h ?*•'■.-
b<- fim 11 Iiiui'* jnr un* imni» ou ^ ••* ô». :: mu^Tj»! û- ;»*'1i:lj
<J*ÏU* }*(<¥Uti' VL. il )Hur* dt Uiîi»*' •î;*îiiiq '.••*► ': «l'ir* i* "«-L'-r* o* :;
■ôAf. |y^ f•«TDH.lr»'lllM^ ^tu* jii ifr ;•:« c:îii - ..II' Ui-'j-i» lïiii» .: ;•*•.•
Af ftiii i*iiini*«** (fui ''I»!* . *•* '.•»*1j* û* îil'j* ou '. -i' •:•:♦•'••
Lk lip. £• d* iî jm***'^ ^* û'»- '• ''^'' "^ '.•♦•<i -i ''';»*'"^'i..-
b*.iiL. ^ mitK- *•; it W'UHfli» oi /■ •/*••*- 1* /-r''"!!.' •♦/ ;«.ï ■> .!»•
Vtl*^ iurii*'* 1 ♦•s: lit'- i*^-:»' •"lî!:**
i
Il*"'-
I Hf In Socittr niloinologiiiuf de Friiitrr.
-iptian ae ' éoptères anomaux des genres Meoinus et Gaterita,
et u Lépidoptères albins du genre Ocnen'a
pur Html (ituKAi dr Kkhyii.lk.
. >lrNi«(er Hbst. — La Iri-s inlpivssanlf niuimalie
,.; Ii;iiirllc (le ccHc csp((ce consirtU^ tm ct^ qiio la tiiU'i'sl
,..,n(:éi' priiilnit;ix. li>qui'l pnSspnlc lu lomic d'un siinr-au un
,11^11 aplali aupLTWuIi'ricurt'iui'nt et donl les deux cxlrt-milés, termi-
aiitia en poinUi obtu&c. si' rpjûîgncal, sans loutt-tols so toucher, sur la
Jf^iie li>Dgitudiu8le supfro-uiédiaai' de l'inserte. D'ailleur». b Itfiuro I.
qui rtiprëseate ce Ciirculionidi', mo disiieiise d'entrer dans de plus
iiniplcs di^Iaiiti sur »>lte curieuâr; niiomatio Aonl, à ma coniiaîssanei*,
i tv exemple serablabli- n'a éli! publié jusqu'alors.
La llgiire 1 mdnln', gn)ssi 8 lob li-
n^aircmeul, ce Mteinmipiratler ilh»l.
anomal, capturé, au hameau de GbU-
gny, à Versailles { Sel iien'l -Oise), par
notre cullègue M. Alherl llubuis,
qui me l'a donné Fort aioublt^iuent, el
auquel JB liens « reniiuveler l'ossu-
niiiCf do [ua ^ivl' (^miimli'.
IjS liKiirn i i-i'présf-iitc grossis 7 (tiis
linêairemenl, la léle et li' pmlhorai
f'B- 1- t'i»- ^ d'un individu normal de la même
espèce.
Ces deux spécimejis ont été dclenninéîi par noire éminenl collègue
H Albert Fauvel, et res deuv ligures dessinées avec pn-cision par
noire lalenluoux collègue M. A.-L. Clément.
ii^'tialerlta K^ptodt^ra Chaud. [G. ijnicilU Miut.V — l'n in-
dividu femelle de celle espèce [irésente au sunimel du stcund article
(lu l'unlenne droite — Inrmée de onze articles liienliijiies ;i reux de
l'antenne gauchi' normale — deux articles snppléliienlaiii"-i|ui. léunis,
ont une longueur égale à celle du troisième arlirle ili- l'iinlciuie dmlle
Le inènie iLidi\idu |uvsi'nli', dajis la parlii' MU'dL:iiii' du li'ninr de Ui
pâlie anlérietire ilroile. une expansion cliilini-U>i' •liri'.'r'i' l'U liant el
lermhiéi- en poijile :irri>ndie. Celte e\pansii<n rsl |ier|ieiidi<'ulnire an
Séance du t^ fèvrirr UMKi. H\)
dernier et, comme lui, do coultmr noiiv. ( j' sinViincn tira M(S whWfjt^mw
ment détermine par notre savant socréinire, M. (!hnrl(*i« Allitniid.
L'entomologie possède la description d*iin rorlaiii immlint di« cin
d'artkles antcnnaires supplémentaires v\ dVxpnnsloHH rhlIIntMiMim
analogues à ceux que montn* ce Gnlerita IfpUulem (llinuil. |irnviMuiiil
de Siem-Leone (Afrique i>ccidentale}, et (pH> jf (loin i\ rolilItfcniK*!*
de notre collègue M. Fernand de Ben uctif^ne, à qui je rélt^re uw%
vifs rnnerneoients.
3* •meria tfispar L. — Cinq indi\i<]ti,n niâkii i\t* vm f/pid'»
plère préseoli^t de Falbinlsme partiel. Il» montrent, a iJeiu^ k {rtt\% tm
aux qeatn^ aik^, àt< tache^i tilancli#'^ aminial#^ &i'U'.nAtU' Ir^ t/^
rhèle, rc4ivtfTt«s d'écaillé romnv; Ur iv^nt U-a fjturti^ thU^^^ hM\U'^
qui B*a«l fOi di^ p^gmeal.
L'caTcffpm^ da piiii:^- pHit màV- t-y^i d^ -'^1 nniilifAHr^^^ ^t tj-Mé^ t\n
ptegnaiéfi*!}.
b^ pte |«til flUAi^ frt'jVMC dbi^ fk>€lU .%Ci«^me^pA#r ^ <»t. TtïT) 4b^ ^IK
4rt ar '«*• .iii'fip»**-
tMT (toi rjwunun ifini tatfi»>
uni* \, ftKi.i.»<v.iv,î
|fl>4» (Ut» .nUHtr^ .UleiiiAMitfi. î|»»îr: •sti^r;»'; li» '^n-iti»- mi )ri/fnif*t*ftfii
lies- aiMttiMtl^ lit ■•v^iT»fK>anr;^ .icfn«*'iM< )>ii< «m imùii^^ rr%«/i/f)«»:^
Hnwttlk* tNffft :4iirnai|m- •! ^irfiftaon llVI^dl ^u />7t > ; :ti>.
iMUM^>4:i':à •*s;aU*m#Yit vnr.'ntn- iir **'' v-^iii»*: m --;;•- .'!••*"' **'***
iBK'<il« ittimllle^ 1^ VrsiA iiriMf tu -.': '.nn<'«»^ »».'«»- •►•''^' -^•*'' •**
JiK* gant ;Mr"frf* '.iiihiir r*- •.•n»- •*.•.-.. i-rin,*». '..m p f^-rr».»- #*#•♦♦
^tmoi<iit' x^nnMiXT^ '.'rtorln»^
If' flkBIlCkfllg il^tntrf- -Ui»: iw-rjr : t* r- r.^f, im,,.. ,t i .t. ■ •.-» ♦••*
ttllllBn*<lH i*ftlf|iMM\ -t (•i-f'»nr « ,'ij»-» » ».* ,.-.'
!W Bnllrlin tle la Socièle entoimlogi^ue de Fraurt.
f L'a cprlaiu Dooibre de cheDill<>s ayaat d'abûrd vécu dans li' ca-
nal mc'diilhire cl Irouvant sur son passage \e ci'iUD' ou la racioc d'iiix-
escrnissance , cnlrpnl dans cette t'icroissance, s'en niiurrisseiit et s'j-
transfomiPiil.
3° EdIIh, et voilà ce qui me rend perplexe, dans quelijiii'S excrois-
sancs mangées par les ciienilles de St^sie, je ae irouvc pitâ trac« di'
leur passage dnnâ le L'anal médullaire du Saule; k chenille me pa-
rait ovoir vécu seulement dans l'excroissance, l'ne lemelle de Sétin
aurai! donc pondu un ceui dans celte excroissance et 1» chenille n'en
serait sortie ù l'état de papillon que la t' année?
Je n'ai pu observer d'accouplements des Snia fonnimefoniUs qui
sont édoses chez moi; je n^a) par conséquent pu observer de pontes;
peut-être ({uelques-iins de nos collègues s'occupant spécialement de
Lépidoptères pourront me renseigniu* sur la manière dont se lait celle
opération cliez les Smïu.
Celte espèce éclôt pendant toute la duivc du mois de juin et elle a
probablement pour parasite un Hyménoptére qui éclôt quelque pou
avant, c'est !<' Lmnoln impremor Grav, doni un certain nombre sont
(■clos dans les bi>(tes contenant les branches de Saules attaquées par
les larves do Sétiti.
La oyola évelitifdu Polygnotus minutus (Lindm.)
par le D'" Paui. MAnr.nAL.
Les observations antérieures que j'avais laites sur ce parasite de la
Céddoravie destructive {') m'avaient depuis plusieurs années déjà porté
à penser qu'il présentait un nouveau cas de polyeiiibryonic compa-
rable a celui de VEnci/rfu* fuscicollii.
Des malériaiixd'étiiiie.qiiej'ai reçus l'année dernière du Loir-et-Cher
par l'ubliiteant intermédiaire de M. Veziu, piMfesseur d'Agriculture
départemental, m'ont permis de cnmpléler l'hisloire du cycle évolutif
du Poliji/unlas miiinius et de coiislaler qu'un ?eul leiif de ce parasite
donne direcleiuenl naissance à une dmizaiiie d'indi\idus.
i;'est aux premiers jours d'avril, suit dans Treuf lui-même de la Cé-
cidomyie, soit dans la larve primaire l<nit de suite après l'éclosion.
i 11 l*s Cécidoiiiïies lii's ciiréaleiel IcLirs jjïrasilei (Ihii. Soc. Uni. t'i\, 18H7,
Séance du i.> ferrier VML iH
que seffectue la ponte du parasite. L'œuf de ce dernier se iroiiVH ton
[ours dans Testomac de la larve de b Cécidoin> ie, et comme il a û ca\
moment une grande réfringence et un cont4^)ur très acciailué, il (*Ht
malgré sa petite taille très visible. C'est un spectacle curieux auquel on
assiste, lorsque Ton observe par transparence au microscope une larve
Tivante de Cécidomyie ainsi parasitée, après Ta voir Si>u mise â am l/*gêre
compression : Tœuf du parasite S4* trouve en effet brassa'; par U% ron*
tFXtîoiis de l'estomac, et est lancé comme une balle d'une (rxtrémité
à l'autre de TorgaiR*.
Oo observe sou\ent deu\, tn>i>. eica'ptionnelkmi.'Ol quatre tf*%\U
daas le mèm^ esliMoac : mais tou> ni' s«' dévekipfieut pa», (tn lii^o U-^
brres qui sr*Dt ainsi parasitét;s d'un^* fa<>Hi t^xo^se fioifjWfOl y»r
aoofir. de s«>rte que par b suilr on ne trrmvera plu^ qu'un >^il if ni
par sac çasinque é>c Céddt>m> w. Au premier :^tad^r '4Her%«^« tm trouf i'
â nm^ffinrar dt- fijeaf une dizaine d#f n*;>au\ irrégulierem^tut diAtritifi>^
d sembbMej efllre^ rui. Puis br n'>mbre de« fr'>au\ ^ muliipti<»' d^
briM a c«4islili»rr uft^ ««jfli^ ^ mE>:ï^ UMnUjfîUÊ' d'iUÈf- lïmfV^iù^r A^-
is. G^nx J^ b priipèipéflV' -î-litrttii di»-* autr«rf H afF^/^t^<»rûi i^aw «*'
p»-Qr o -«âlitwr 1^ n»>>atti a£iui>4iqur^. '>rii d/à 'T'^iftiif)^ :)ir<
0G«é4itift4it mar- akkè:««^ aHWlifr>fTn»r «ci^Erkrr. "Ihjû. •^•'iOi^ (Lim.tt s^>^ pr^-
i<i<it'. «*«' ftmnîi^^auii^ 4^ bi^>a> » 4^4iai^ •rcai>']| .«'i: 'Hdi bio^B&^ -'.^ùi-ïil'nïtf^ ^r-
b\-«I Â'^^'-.ft 'Çv' lUi !ii ,màr> -6* .t)niiiii*ti xuôuijiiiau i^-iiw ''.u*rr«;fM»'.vrv»' nau»-
mîië' fff(*i*gu^ ^!riiiHli*-.. nurwpttVTir >n.+*«i.V" |>ir:-.«T»*^'i->mi*nj: -ft*- "mib*
for oniliD^dmfii u Ih limut^ -«viueitr.^ ^r itn"mittHT)«»mi»Tii fi> ii *n ^ii>
wamûf- jntH"Hli^ ^ ine.iïiianea^ >iw; r^'ti*^ iteiiit i ti.iuii*r (iMtui;! »^'
WÊtaû N n If ftiannuitH b^m-. W ILi*. f " . ftîfK: :)l 4.. i^ç 1' ^
n'^sûs^xrvà jiitf [in' itmtf i* ÙMuii ùi ti*-^ ♦ii.o»)»*'U»Mir (i* •.;*h ti»mu*»*»** *î
je me •D^oUnuHni tt» lûr*» uu* 'îineutii* t* vimVnie *n un* jp»Uri* nr • »
fnmiur»'.. .cnni*ri»rH»»f» mr u* i:naitr ^r »'ntM:^ luuiitihutnir'»'^ >< ^
-lig. W J^ m iuitim*m .' (Mil iminii «nu» »îi m »..ini)*»»'.*** )».i""»nm»*7 «v
iBârf"<db|f{i«ifttii: 1 ttiHini \\\ ■ huuii* ••mrn»» »t **.*;u)»» mi» )*rtiM •..m.
fiiAeirttlIM- i- 'rnn*renr (•» *»siiim;u* li» ;« iW'^ 1»* .-'id »n •• ;V-
^mlkin'tiw i»imi;|iiouii**i (im.^ un* u:^^»* )i' d o'^t'^tuiim** '.mumuu» >««\
» lût Rtm^fUrdili*. WUI ^i^nV U nrUi* i '.''li* «H mlii'n d» .'«MIU^M»» :'.•)(
«Wipîklbeh b^-mUir^illK t4* .'i{<i#*'7rM.v *♦ mi •••)»• «m»:»!.» ♦» >r» »t,v)»nv;MVi
^ue dant* [i«.<i- <tt^i>ff *:{^ d* u»* '•titf)r)'*ni«*tii ^itt* •ruiit* >tiiif«ir> 'tiimii»
sue l^lilidrviiluiliMt* in.*^ «n un* ni*rnUriii<* >«•" i)»i«';''ni)i* mUc <w
92 Ballftinde la Société fnlomologtque de France.
iioe masse nutritive ricbo en malic-res grasses dans laquelle se iroii-
veDl noj es les embryons. Les noyaux amuioliques persistent d'ailleurs
toujours au nombre de 12 à 15 el se présentent sous la forme de dis-
ques géants se rolorant en rose ni par le carmin ('),
Lorsque les lames primaires sont entièrement constituées, b masse
nutritive qui les entoure devient do plus en plus diMIufnle, h luem
bnine externe qui la circonscrit finit par cMer, et, sous llnfluence des
contractions énergiques de l'estomac qui refirent et le déforment dans
tous les sens, tout le complexe se dissocie et les larves parasites sont
mises en liberté dans la cavité gastrique de la larve de Cécidomjie qui
est arrivée au terme de sa croissance. Idles se nourrissent pendant
quelque temps encore nus dépens de la masse nutritive, puis rompent
la paroi de l'estomac el passi-nt dans le« .inlres lissus qu'elles se nid-
tent 3 consommer.
Vers le 20 juin, |eÀ larges du Polygnolui tninitliM passent h leur
deuxième forme larvaire {loc. ni. pi, 8, fig. 50), puis elles atteignent
hientél leur taille délluitîve el iH'cupenl alors toute la cavité du corps
de la iarve de O^idomyie i|iii .i ;illeint un volume plutôt supérieur i
la normale et dont il ne restf plus que l'enveloppe tégumentalrc. La
cuticule de cette larie est distendue par les parasites qu'elle contient,
el chacun de ccui-cl repousse la surlace en y laissant son empreinte,
de sorte que tout l'ensemble se trouve parlagé en aulant de petites
loges. Cette dépouille ainsi bourrée de parasites se trouve d'ailleurs
elle-même logi*, comme toutes les larves de Céeidomyie desiruclive
normales qui ont terminé leur croissance, dans un puparium dur el
d'un brun foncé, comparable à une graine de lin. De ce [juparium on
voit sortir soit à b fin de juin, soit plus tardivement, 10 à 13 Pobfgno-
fux minutât. Un bon nombre passent l'iiiver dans le puparium pour
n'écioro iju'au printemps suivant et dans ce cas il n'y a iju'une généra-
tion annuelle.
11 résulte de ce qui précède (]iii' la ijerminngonir peut si- pré-
'1) Il convient du noter ici que le complexe polyerobr}oanaire du l'oly-
ijnotiis mitttilus n'est entouré d'aucun follicule épiltiéliat comparable i celui
qui limite eitérieuretncut le rordon de l'Kncjrtus. Ainsi qu'il résuUc de mes
ileniiéres obïervatians, le follicule é|iitbelia1 de l'Encjrtus, con Irai renient à
ce que j'avilis d'abord pensé, ne peut Être en cITel assimilé â ua ainnios : la
masse nutritive avec les gros nojaui qu'elle contient a seule cette signilica-
tion: quant au rutticule. il représente un kyste adventice qui se constitue dès
les premiers slades du dércloppcmenl. 11 est donc tout naturel de voir colle
enveloppe kystique Taire défaut pour l'irurdu Polygnotu'i viini'lm. qui n'es!
en rapport avec aucun élément conjonrtif de l'IiOle,
SéÊmte ém n fftrier ISI0. 93
s^wler BOB seukseat thez les Qnkîdiefts, mais eBCiHV diei les Pnv-
totnpides, H 91e 4aAS les drax cas eDe s^ manifeste avec «les came-
tères très oonpinbles. L*aliseiice chez le iyyy»o#itf mimmiiu da
foliicale épitkciBl adTcMice que Vvn reoccmti^ diei FEiiryrlitf est
UQ fût cooDexe de h localisatkiii de r«puf du pumsile dans l'estomac
de lliùle. i^es autres faits principaniL qui <fistiiigueiit le dêveloppemeoi
du P. mûmmims de celui de rEmcfrtm* OHOsistent dans b diSeivndatîon
plus tardive des noyaux amniotiques, dans h nott-multipUcatî<*n et
I augmentation de v«4ume de ces derniers, dans la formation de blas-
tulas typiques au lieu de mondas, fl importe aussi d'attiœr Fattention
sur le mifieu nourricier dans lequel se dêvelopi^e foraf du Poi^gmoi^s
Miniifatf, oeuf qui d*abord minuscule et sans réserves nutritives s'accroît
ensuite dans d'énormes proportions. Ce milieu est en effet très diffè-
rent du milieu habituel, et c'est uniquement aux dépens de la sève du
blé modiûée par les sécrétions gastriques que se constitue la douiaine
de larves primaires du parasite : ce cas. mieux qu'aucun autre, est
de nature â montrer le rôle d'intermédiaire que remplit, au p^ànt do
vue de l'assimilation, la substance amniotique qui englobe les embr} ons.
Mites iiyéntiitértiaiiyies
par l'abbé J.-J. Kieffer.
I. Observations sur les EvaHînlae.
On peut répartir la sous-famille des Casteruptioninae dans les trois
genres suivants :
I . Ailes antérieures sans cellule discoïdale fermét*
Pseadofoenus K io IT.
— Ailes antérieures avec une «Tllule discoidale ferm<V
i. Cellule dlsci»ïdale située a\ant la cellule sons-médiane in-
terae; pédicule de labdomen lixé à une prot'»uiinence
du segment médiaire Hypllouawter n. jr.
— Cellule discoidale située à côté de la cellule sous-médiane
Interne ; p«^dicide de Fabdomcn non insén* à une pnv-
minence du segment médiairo Gasteruptlon La ir.
1 lie- In Soc-iftf Kiiliinuihgi'iNt <lr Fi
lit I genre Uyptiogmter nura pour l>pe G. ern»»ieefit
I K-tt.. auquel il faut ajouter les espèces Buivonlcs : C. aulennale
oU,, iiu*hale Weslw., Dani'inii West»., fallii.r Schlell.,
fi!-" Uuêr., humnvie Schlett., infunuitam Scljifll.. uinrra
'II., jilicntum Schletl. et i-Hfitm Wi'Slw.
n. Observatii>HS sur [es Cynipidur.
Dans h description du genre TimaspU Ma; r nous lisoos • i|UO les
BDlennes sont « sÉt's de 14 articles et que le promiep article du
funicule est de is aussi long que le second », tandis guo chez
Aular [ A nés peuvent avoir moins de 14 arUcles
et le pT.. .- lie est au madmuui un peu plus long
q c seci'i •> ..^i^es décrites r^'ceuiment sous les noms
â il fi) i. HroKp#rHi( Kiefl. ont d'uncpartrécusson
msis d'auln> part les antennes sont
, _ première et de 14 chez h seconde,
L uj (iremier a , lîculc agi, ciiez l'une et l'autre, à peine plus
^ que le second, comme c'est le eu pour .ialax. Je range ces deux
«tes dans le genre Timatpit, dont la diagnose générique devra
auiiir la modilication suivante : Antennes de l.'l nu de 14 articles;
premier article du fuDÎcule plus long que le second. — Quant à Ti-
m<upi$ urospermi, dont je n'ai donné qu'une courte diagnose faite
d'après un échantillon desséché et extrait d'une galle (.4nn. Soc. cnf.
Fr., 1902, p. 548), en voici la descripUon détaillée : d ?■ Noir; genoux,
tibias et tarses roux; abdomen d'un brun marron plus ou moins
sombre ou noir. Tète chagrinée, plus large que le thorax ; face line-
ment striée; joues non traversées par un sillon, aussi longues que les
yeux. Antennes de 14 articles dans les deux sexes; premier article un
peu plus long que le second, celui-ci un peu plus long que gros; troi-
ùènie dépassant d'un quart la longueur du suivant, trois lois aussi
long que gros, courbé chez le mâle; le li* et le 14' deux lois aussi
longs que gros, le i^ une (ois el demie. Pronotum non rétréci au
milieu, Hesonotuni luisant, glabre, et chagriné; sillons parapsidaux
n'atteignant que te miheu du mesonottini. I^cusson mat et chagriné;
fossettes très petites, transversales, en fi>rnie de silh-n el séparées
|iar une arête. Crochets des tarses simples. Ailes ciliées; cellule
radiale ouverte à la marge, lennée à la base et au si>miiiel; nervures
noii'es, > compris le cubitus qui atteint presque le bord i<lair>'. Taille :
1,3 ù 2 imll.
Sé&mtt ém ES fmrier t9(0. 99
M. Bril<*BaBB«M.G«$>l H^jr nmieuTatë^Kamct et mwiarmftr
le KM et Fmirim far hqaH ft ^îeats et dèâgMr ua M«T<aii
et CyÊÊfàÊt&. a t%t tmflkfifé «a 1898 |nr P. SilT<>5tri |iic«r ua
et ihÛMfùéesz it €ÈKâm^ àemc ctik' émimimaiàim «a cHIt et
et Cfcao^Jectim
J. V
».4«* oe$ éwx peans SiC«t râni^. oe a'est p»
4«x b AcôÉTP attâlr, k firi'Mifr «tus tns xô»
têt nfipr(«cké for Fr. Ssith te çnre Jlf ftyâr Pr^. H |É»oê
le» laitfmtttfar Lindb . Jtm Imn «Sfiètts <«l me lârf d^alàai
oïê» •KÔÉraftidfS &t riirîfw trcfkaAe « PetôB H au
jniraff par flBÉP. b peanasak ia*c«^cttD<tfie ^ fiuriâiiei
et b SaUfiK* 4f é^ b MttaaèsM' : 4t ⧠(«t ea c«xry- 1« b rcnmiDMr
dtPt ate£Aaiaait laéccaBOS.
•OKKre M. Williasi H. Jlfiiai^ad. «aâraiicikfssae
fèâênl i WaflfaïaçSkaL « jndifi^ àanf TTiiifaiC3î(tt§ Imer. «liksiL Sor.
XXTL mgj ifM. MHS k tim* A^ : « iJ}bfi£3ficHt>(<B ctf tbf- ^h^. (r tb»"
jlpKiAcai • «le tiéïk' fiiiaiftâ^ac «Ac lu» V« çwres Cj!'
CBmm» jmquiàiïï^ iw il }ihiOf 1^ Atmv ^nr»^ 4i«il il f nisi 4mk(
é» friafi» éiatt «^rkâamMaU iif ne ^nnfat bîre jm^.
BBaapia<»4'rit. iii M^oiirtHt' d £ ALnt d VlHf«it$d . su IP^iiL
%imt r%xÈanû& Mna o»- gui «• ra|9#(«v au f qu^ <**'rfiu»-cL«'r j»-
iiepKr«(àr cuniitL h- r Qu'il di»uii*- t cm*- ii:iu**di»- »*s)»*iW' *niun
•Êtfràcatimmt ^m . luiiH- |r<éiidil* tfMf XAn^.M'.tfc hmnn* ht]
La-Capao^ Au jmut!- juitv * n*nm^ ^''rr vuûmth . f*îll» â» « imu^ .
«ânsiMU! liiut tt)ipH^!L )iii**ui j» •llhiu'»*T* rij*tr h : Lî o**>(njiij»L Ai
n de la Swiéiè mlomologiqae de FniiW'
s'en que ce genre ne difTère du gt-urc Sfflii Pz. i]ue pap la
.' en lome liorizonlalf du scutellum, comme Ànthidium hieolor f
anwm <3] dlIT(Te du rcslc des ^iifAft/iiiiu, et nussî par le bas
ronl on relief.
loue â tort que M. A^hmcad [loe. Ht.) collotiue ce genre
laiDille Megachilùlae, au lieu de sa famille SttUdat nù esi sii
Ti-rii3iiie place, lellomeal près de Htelit, qu'à la rigueur il pournilt
n'en êlre qu'un sous-genre.
En 1858, notre éniinenl eoUêgue SI. Fairuiairc, ne pouvanl con-
Dailre le IraTail de Gerslaecker qui venait à peine de paraître, a
créé un nouveau genre DilohopfUU, absolumenl synonyme de Emuph
[in Arcluves entom. de Tbomson U, ISoS) pour une espèce qu'il
croyait nouvelle DU. fntcipeimU, (jui est Ewnpii itbilominuHs Fabr.
ou Euaipit rufirenti-U Gersl.
1B74 Ritsema ayant à décrire une espèce nouvelle qu'il iruu-
;ongt!-nérique de SlulU caibonnriii S m. et de Sttlit abdomtnalU
'econnut la proche pareaU: de ces trois espèces avec le genre
i.maisdélouriié parla languette fntftcufairequeGerstaecker
...ail à ce dernier genre, il crut nécessaire do consUluer un nou-
geiire, que, pour afllnuer sa robtion avec Euatpit, il dénonuua
k tvK/it*, et décrivit une nouvelle espèce : Parfratpit biiinlis, du
japon.
Il constata que tous les mâles connus avaient la valve anale dorsale
tri demie ulée.
De ce qui précède il résulte que le genre Eu(jx;)(s Uerst. 1857 a pour
synonyme Dilobopeltii Fairmairc 1838 et l'areKosp» Hils. i873.
Les caractères de ce genre doivent être établis de la manière sui-
vante :
Caractères essentiels. — Bouche de Stelit a\ec 2 palpes max.
(toujours?); aile A' Anthidium et de SIeiit.
Bas du Iront limité jusqu'à la racine des antennes par deux arèles
saillantes se réunissant à la cariuule du scutum nasale, et formant une
aire surélevée un peu comme dans les Cmiiponotiis (Formicidae).
offrant un peu l'aspect de l'aire pygidiale des Cerceris iSpliecidae).
Uord du elinperon à peu près tronqué dépassant plus ou moins le
uivcau du coin antérieur de la base de la mandibule,
Écusson prolongé en lame horizonlale en arrière ayant ses boi'ds
latéraux plus ou moins dn>its et plus ou moins cun^ergruls en arrière,
plus ou moins échancré ou siuué on du moins écrasé lovéolé au milieu
du bord a|>ical.
4m K Imrker ma. ir
Caractères f*c-i-îii'*ai5r'»'4w — T^n»-- irv«tc nivô» -fttdkçnHtiiif If
— Jim MÔr I f ^ʱ JUiL ... . £ mi*1l««fr&r*c ii Ui
■l»- Uni»- >• 11 ffl |«f TU W!IK •*ÎJ#^.>
t. JJiAtfiitt9! <3ifMPHiii»sii niti^ :;
— fflj iianH- Tiiu^ 1 li mil A ww//;*? 1 . • .-.
Zt Ecusëmi mniTi «ivi Inni! a|tica! iiiiiH'Ii»*ui ImuciiauL intir-
t^Érniueni «fCÉancr» ittanitM siu niib^'u Ilial^ ïau^ i(»^>'*U' >•
«âtf* :: iiyam utH* ii|n«»- KiufntufiiiiaH iiMfdtau* ii»» m i^'i
suri»' duqu* ftir ui** J««>?*'U' "itij^^tvi •* j'v* .lua*» u»»'
•u iiniirnliriii o» cii;iqii* *.m- .*- ;; iv*- i« ^
* mm.
Bulletin de la SociéU entotnologiipu
4. bciissciH ç alisiiliimi'iiL et i-ntièrement noir; di&laact.- lïaw
ocelle postérieure à h base du scapc sensiblement iVgiklc n
lu ilîsiauce du scape au bord apical du chaperon. Ét'usson
moins disliuclement pimclué que le mésonodim. — 14-
ib mill E. mpmiirU Gersi.
I ',' du Nul.i] dos L-hasses du D'.M.irlin. Du.Mouimbii|Ut'{<ierst.J-
Ji- ne coimuis pas le cj.
— Ëcusaou ayant ses bords latéraux et apical décolorés traos-
paronls; distance do l'ocolle postérieur au Mnjtû ptu>
courte que du scape au bord upii-al du cbaperoo. Écus-
son aussi disUnclemeul pouclué que le mésoïKitiun. —
iC-i8 mill K. iiMiiminali» Fab.
II ^ de Lambaréné, Lnstourville et Bntnb, Coag^ Kran';Bis ; des
chasses de H. ringênieur Bouy^nu.
Je ne connais pas le o'-
Cclle espèce a pour synonymies pi-obablos Dilobopeltù fuKipennit
Fairiu.. et Paiernupii Eruthros Meunier {in Bull. Soc. entom. lla-
tisDa, anno XXI, 1889, p. llS-lt7], â moins que ce dernier nom ne
s'applique à E. nifinentrit Gcrsl. H sera facile de distinguer jlntAfiiitiiii
nfrkanam d Sm., des Eufixpis (j, en ce que les espi-ees ù'Euaspii onl
la tête, le tronc et les patles noirs, tandis tju'.l. africnnum a des ma-
cules jaimàires au li'guraent de la léle et des mandibules, et les patles
en majeure parlic rouges. Kn outre, l'écusson A'Anthidium n'est pa*
plus long que le tiers de sa base.
Ctenoplectra Sm. — Journal ol the Linnean Society U, novembre
ISoT, p. 44. — De mime que Bhophitef guinquespinof us S pin,, malgré
la forme de ses palpes labiaux, est placé dans la section des Hym. mtl-
lifera à submentum long; de même il pourrait se taire que Ctenoplrr-
tra, malgré la lorine de ses palpes labiau^i (ayant leurs 4 articles subé-
^aux] dût être placée dans les Helliferu à submentum court à côté de
AncijlaLvp.oi peut-être de Teliapedia Kl. Ace propos je dois dire que
la liguro donnée par le col. Itingham ^t'auua of Uiilisli Indiu, p. 4lil)
représente l'arlicle premier du palpe labial beaucoup trop n'nllé; dans
la réalité il est ;i peine plus épais et à peine plus long que le second.
En tout cas. malgré le développement des trangi's apkales des trois
derniers segments ventraux des Ç, ce genre ne peut à aucuu litre être
placé, comme il l'a été par M. Ashmead {loc. fit., p. 77) dans les
Hegachilidac. sous-fnmille .Megachilinae, pas plus du reste que le «enre
Steyamimun Uils. dont les espèces ne sont que des Noniia à deux cel-
dm ES frrna- tmx, $$
hÊÊes €!aÈâtait^zi Bc4(fr aussi qat )t fKare JTmm a f%t ic^iàè par W«s}-
mo(«i 5W OB f à aMmws xift(4ft§4niefises do fiesrt 0»llfi/ff Latr. «4
4k4t s'appr4er CÀJieif* frhtmf ti me peut ^^tre pboé cciouw dan> TcH^
m^ ér M. Asbmf'ad à oc4f^ dMârt«« ^ 4f .\V»»r«,
M. A$hm^ad a ^ mteH «« ffiror far la dff siik^pâqu^ des
gram érpsârr par le ccL BiBf ham lar. rU.^ p. ki^\ «k par luie fr-
rmr qaà nz fas ttt rf^rc^duHef* ÂniaMvit ks caracifèns de^ |9»res
Cl4mftfiéifire H Stffwmmmur è^. cii,^ p. M) f\ 4^1 . ces deux £if«iy$
i4il <^lr }iboes daB> Ir- para^raplie Bt* a : < Abdi«iDeo ; muni d\iBt*
brt«Sâ^ ci4k^noe Tf^lrak*: aM^«iDeii f éesAir au bnit t.
«>^;oîTeiit k« d«s<Tiplk«s d'une ; H d'un :~ de deux espèces &im-
veDes, qui §i«l ûitérrssaBU par kfir Inbital extrèaie et du cf de O.
AmUmmii Gfiti.
Ci. ItevUB ;. n. §p. — -VÂfni, «ifro-iHjMf. ntjHfe ft mffmrmto
iMg. 9-10: aJ. t< mîli.
1 ; de llt«a-PiB. répc«o de Pékin abbé Darid , au musée de Paris.
mJmrUms mfrgrrmlislms: fmnri et promuU piiis fmhidis. pêJis brrrfhu
extermU pfémm «/^e«w/4k«it. Fwm* fi fmfnmuU amtica part pmmrtis
rnrèm, me$njilmrQTmm et ■wsnwtfertfi cnwautrihms ^ àcmidlé imnionèms
êeé aui/to Ummiorilms: proM^rti lotugi. pn^lflamc 3 iaittméimf mltrm
émpU kmfiorf. FrmK^ra pmetica ûatkr pmmcMn. Alof s>qwaliiw^ mrtTi*
mê§n$. Sfftmmimm i imciémm Umra tra$isr<rM tmedia pmmrfMJomm ton-
tmm imacmij^mm: t^ $fifumtia orrmJtc ttasi Hruse puwtulata, deprrs-
tmmf apicaU lettré: 9m* 7 fmroato.
LoQiroeur jusqu'au b«iat >eulement du deuvît-me Sf^ok-nt T,ô xuill. :
aL 6, 5-7 mfll
I / d'Assink- A 1 1 u a u «i dans la ci»ll. d <• <» a u 1 1 e.
Se di>tiii^e dt- tt. Anlittvrh _ jiar >a taillt* plu> grandt* an nioîn>
8^ miU. . ses aiks grisa ir^i^. l^ur> ihtv un*s iK»irfS, >es pa1U*5 r\ >»•>
éperoos n(fir>. k pr«.»u»larse 3 pn»fM.«rlioiiUfll«MiK'Ut U-auccaip phi< \**ïl:,
la pooctuatk'O de b partie ba>alf du >rgTiifiU i. l'anns fourchu, *\c
Lj découvert*' d»- c^tl»- ♦•^p#-rv »'i*Mjd lair»- d»* In di>|>t*rsi"ii du cmn'
josqu a rAUantiqij* .
et. Aatiaorii . Grib. Afin. Mu-. Ci\. di <;»-Du\a S»T. i*. V^l 1.
aelt. 18KI. p. 2K4.
cf 7 III. PatU** *'i »p*'r«'ij> plu- «u iji«in>r.uîr»'rilrr>: uj<*>"Ii«'!uiii. sur-
tOO Butktin de In SociAf entomologiqm lU Franar.
Inut eh nvant aussi kirlcmenl et densi^tneol pondue qui> le front, mî'-
sopicures et mésasternum à ponclunlion plus grossn et moins dcnso;
prololarso 3 pus beaucoup plus long que large au bout; toutes les
pattes ù duvet court blaoetaùtre è la Inc^ externe; les decix segments
banaux lisses ayant tout au plus quel<{ues rares points sur les cotes;
tmces des Iran^ea ventrales do la ? aux segmejils ventraux npicaux.
Vu S î el S d de l'Ouganda (H. P. Dnnoil) au Musée Royal de
Dnixelles.
Los espèces connues du genre peuvent ^Iru placées ainsi :
1 . Abdomen noir ou noir do poix . . i.
—■ — bleuâtre, au moins en partie.. G.
2. Chaperon de la î ayant une corne de chaijue côté, rornuta Grill.
— 9 inerme, le tiout des lobi^s latéraux tout au plus rcnllû.. 3.
3. Sexe'Ç..,. 4.
— Sexe 0 3,
(. Brosse Ubiale noirâuxt (Nord de la Uliinej. Uin-idi n. ïip.
— Brosse. Irange anale et frangin ventrales fauve dor^, 10 juill.
de l'Afrique orientale [Abyssinîe. Ouganda) \)ithiorii (ïrib,
5. Taille plus grande, au moins 8,5 milL, aile 6,5-7 mill. Pallcs
et nervuivs noires, ailes enfumons. Prototarse 3 au moins
deux lois plus long que large ((iuiiiée) Alluaudi n. sp
— Taille moins grande [7 mill.) ; aile o,3 6 mill. Pattes et'nervu-
rcs plus ou moins décolorées, ailes hyalines. Prololarse 3
plus court que deux fois sa largeur. Segment dorsal 1 sans
points âur son milieu r' de Aiiiîjtorii G ri II
I). Abdomen ayant son bout ferrugineux ut vêtu de poils lau-
vcs. Brosse libiale noire. 0 mill. Du Natal '. lermiualî» Sni.
— Abdomen ayant les dépressions apicales des segments i-i
hruii-marrOQ brillant. Vulve anale dorsale trilobée. Le tîbin
postérieur loiiyuemeiil (rangé de noir 14-15 niili. Itirnia-
nie i apii-iilrs Sm.
— Abdomen ayant ses dépressions apicales bleues comme la
liasc des sejcnients, Hrosse tibiale, frange anale et franges
ventrales noires, II-IU mill. Indo-Chine, archipel de la
Sonde, Nouvelle-C.uinée ... c rhuliilfa Sm.
,r*limii}-cft«i mUeU] Âtucwn.}
Ce Téttianiie, qop it- a^ f
iCTer
lit en Siwi^ siir rAJHDr rfûrtii
Il apinrlicDl a b M-clmu -I-ï îftnMnyrhi trimii. Il n-tMruri' on rffcl
b planli'. iiir Lii)Ui*ll*' Il a l'iti iloiiiii'ili-, ilc loiii-s blan chaires, » tissu
Ti-. [inrlots trH iVb-ndiii-;:», ala-ii tiu'xii iwiit l'u iii|{iT d'apn'^
[ uni- i»b>-l<>gni|ilii'' j'jiiiti' à c';Ut< uoli-, i-t qui a i-lé pri^e ^iir un pied il a-
I {itflc di- ma pruprit-k-.
Ce» triles servent d'abri à de* c<»tonics nt>mbR>us?s dit TétmijqiiP^,
I cmn|inui3ul des niàles, des fenieJtes. des larve» lufiapoduii et ili>:< .ru^
\ k loilles les pi-rtiMjes de déi eloppeinenl.
liC» mates, que p' uVi reiin^nins '[>!>' dniis la h-'l|.> ui^Mi. soat beau-
Ilallelin de la Socièlc mloiiioloniquf de Frt.
aut Ccylon gesammelU'D ChrysoœulidPo. — Alrikanlsclte Galeruci-
nea [pi.)- — 0. Schwarz : Sécha orup nordamenkanischc ElaUTî-
den. — Noue Elatcriden aus Sfidamerika. — Apndrrung diT CvA-
liiugsuumens Gattrimargut Schw. — G Breddin : Ad cognilionem
ffia. Cosmoatrlar SIfll [Hemi|lt. homopt.). — H. VuifiTs : Ni'uc
OsU und SDdalrikaaiuhe Zmain-ix. — J, Wiisk : Varopxùlrrnn
ttriala nov. spec. — F. Hartmann : Vicr nciip Arten der Gattung
yiphadtj Pasc. (CiirciilioBidac), — D' M. Beanhaleh : Die Staphy-
llniden-Tritius Lepiothirina oubsl analytischen Bcstimiaiingstabol-
len der GuUuagF'n und Arien. —J. Wkise : rtilicr dio mil lich^ni»
Richter verwandlen Chrysotnelen, — Bem^rkiingen liber die ersleii
Ealwicklungsstaclipn der Coccinrlla amghbata ],. — D' K.-H. IIel-
LKH ; Eino oma Art der Celonidi-n-Gattnng Botbmrrhina aus Ma-
dagoskar [Ag.]. — H.-S GfntHAM : Fam. Cleridao. Fmir new Prlo-
Hia Ironi Bratil. — J, Wbisb : Htlota Pauli n. sp. — D' G. Kbaatz :
Noli(.-e nécrologique sur Cl. UQIler (portniit).
Ecbtmge (L'), Annô» iWH, K" ÎOS-îie, - Dou de M. M. Pic.
Entoiuologùft Record and Joaniat o{ VmialUm {The), XV, 2, 1903.
— L.-R. PnOfT : Heirùspm:! ul a Lepidoplorist tur tflOÏ. —
T.-H. Beahb : Hetruspect cl a C(*li>opteri3t for VM>i. — J.~E. Collin :
Hnlmspert ol a ni|iti-risl du- mvi. — T.-A CfiAi'MAN : Contribu-
tions lo llie Fauna ot Spain : Bejar, Avila, etc. — E.-J.-B. Sopp :
The Migration and Dispersai ot Iiisecls. — J.-W. Titt : Some Gê-
nera ol ihe Amorptiid and Hemarid Sphingids. — T.-A. Cu.^puan :
On Winsleness in Winler Molbs. — Notes diverses.
Koiigliga Svmika Ytinuknps-.ikademirng. 1" Bîbnng, XXVII, 1-4, 1902.
— A. TuLLGRKS : On the Spiderj coUoclcd in Fiorida by D^ E. Lônn-
berg, (892-93 (I pl.l. — Y Sjjstkdt : Loeiistodeen aus Kamerun
und Congo (4 pi.). — Chr. Ahivillius : On Ibe Elhiopian Gênera
ol Ihe Family Sliiphnopterygidac (Hg. et H pi.). — A. Ohlin :
Arclic Crusiacca coQecled during tho Swedish Arclic Expéditions
1898-19<K) under Ihe Direction o( Prof. A,-(;. Nalliorsl and
M.-G. KolthiilT, Il Decapoda, Scliizi>peda [3 pi.;. — J. TR-\(iABnii :
Zur Kenntniss der litoralen Arien Jer (i.-iltiui^ lltlella iMr. {i pi.].
— i' llandliiKjnr, XXXV. l!*0i-2. — W. Leluebciik; : Synopsis Spe-
cicrum hue usqiii- in Siiefia ol)S.Tv;itarum Gfncris Cyclopii'S,
(i pi.;,
A, !..
Supplément au BULLETIN 1903. W 4.
fie la Société entomologique de France.
BANQUET ANNUEL
Lp banquet annuel commémoralif du 71* anniversaire de la fonda-
lion de la Société a eu lieu le samedi 28 février 1903, au restaurant
Champeaux (*), sous la présidence de M. le prof. F. Henneguy.
Cinquante et un membres étaient présents, MM. :
Alluaud, — Bailjiot, — de la Barre, — de Beauchéne,
Béguin Billecocq, — Benoit, — Boileau, — Bourgeois,
— Bouvier, — Chabanaud, — Champenois, — de Cla> broke,
— Clermont, — Daguin, — Dessalle, — Dongé, — Dubois,
— Duchaine, — C. Dumont, — Dupont, — Fau\el, — Fleu-
tiaux, — François, — Cadeau de Kerville, — de Caulle, —
J. Grouvelle, — Ph. Grouvelle, — Guerry, — lîenneguy, —
Kunckel d'Herculais, — Lahaussois, — Laniey, — Le Hnr-
delay, — Léveillé, — Maindron, — R. Martin, — Mnyel, —
Méquignon, — Nadar, — Nibelle, — Pic, — Poujade, — Hé-
gimbart, — Royer, — Sédillot, — Seebold, — G. Sérullaz.
— V. Sérullaz, — Simon, — Villeneuve, — Vollon.
Au Champagne, le Président prononce l'alloculion suivante :
« Mes chers Collègues.
Présider notre banquet annuel est un honneur eu même temps iprun
véritable plaisir pour votre président : h» présider deux fois de suite
est une faveur rare dont j'apprécie aujourd'hui tout le prix. Je l'ap-
pn»cie d'autant plus que jamais, ainsi qui' je vous le disais récenunent,
je n'aurais pu penser jouir un jour de cette faveur.
Lorsque je commençais mes études d'histoire naturelle, certains ani-
maux, loin de m'attirer, m'inspiraient unest>rtede répulsion. En ttuite
autre circonstance je n'oserais vous dire quels étaient ces animaux,
mais ici, entre nous, inter pocula, j(» vnus a\out'nii quf c'étaient
les Ins<»cles. Deux raisons m'éloignaienl de leur élude : d'abord leur
(I) Les organisateurs du Banquet, devant la difTicultô croissante de faire
accepter notre prix de 10 fr. 5o aux grands restaura teur'«, informent les mem-
bres de la Société que, par la suite, le prix de la cotisation |)our le banquet
annacl sera porté à 12 (r. 50.
ïansidoRiblprt In difliciillf dcIcsdétirniiTii'r. puis Inmatiraifo
0 dPS (■ntmnologUlPS. Jp m'^tnis laissé dire que l'oiitomoln-
rai PB g^n^ral un ^tre grinchpus, dp commerce susm d^saKiy-nblp
les petites bAtes qu'il passe son temps ù irajispercpr de ses l'pin-
^ ii'niiRiis j.imaU osé in'aJresscr à l'un de ces hommes pour
p aux mystères de sa science.
■ne imnip du sort ! Vous me voyez iiujouislliui heureux et lier
H . neeis à cplto tflble, Btitoiir de laquelle se pri'ssc l'éliie de nos en-
,es. C'est que je suis r\fi1iilioriiii*(e. que je ne miis pas n la
[li.... ...iiiilioii et que je uf 'n- i.iii;..ii:- uu-iU' des idées priToncues.
Certes, je n'ai jamais i"'-- 'I' ' i :< ' ihi MÎiiUible enlomologisie,
ni poursuivi iivec ardeur l.i ■ ■[■'■■'■■ ,: |>>'ii[s ^tre^ qui Innt l'ohjet
lie vus chères études el ijiu ■ i ■!■ ■ ■ .i ■■i\'r'- v.iu^ miiH i-lterehep,
au péril de leur vie, sim- !■ - ■ i' ■,: ■ ' ■., i li ■!■ n'.'inus
e» inesplorées. Mai-; !'■ ;■ '.; ■■ i .1 : ■■ ■ : ■ -. :■ .1 ii.--
. d'un peu plus près n - inlri,-- ,nl- -iiniifui^. un ii-[iiil-n.}i ,Vsl
lV) en admiration et jamais je n'ai mieux cumprii ta pensée de
K, que noire société a prise pour épigraphe " Natura maxime
miranda m luinimh •. C'est alors aussi que j'ai compris l'inanité do
ma sotte prévoutioa à l'égard de ceux qui consacrent leur temps et
leur inlelligence à l'éturfe des Arthnipodes. Le jour 01I j'ai eu lo loisir
(le les Irt'quenler, j'ai pu dire avec l'héroïne ilc Corneille :
Je ï<Ms, jo sais, ju crois, je suis diii^abusii.
Je n'ai trouvé, en effet, que d'aimables collègues, pleins d'airuliililé.
empresssi'S à mettre leur science au service d'un ignorant, sachanl de
temps en ti'mps éire de jojeux com|)agnons, amis de la vieille et saine
gatté gauloise, comme en (ont preuve nos amis poêles qui vont tout à
l'heure, je l'espère, nous n'ciler -quelques-unes de leurs charmantes
compositions. Kniin je me suis convaincu que si l'entnniologisle so sert
quelquefois de ses cruelles épingles autrement que pour fixer ses pré-
cieuses captures, il se borne à produire quelques légères égratignures
i|ue cicatrise rapidement une cordiale poignée de main.
Je suis donc venu à vous non pas poussé p;ir la mi-.niion, mais con-
quis peu a peu par l'iuléiVl qiu' [irésenlcnl vos éiuiles el par le charme
de Vdire roniuierce. Je tenais à vous faire une cmlessi.in. l'éihé avoué
vaut niieuv que péché raché. Vous me r;i\e7 déj.'i pardonné en nie
donnant dniil de rilé parmi vous. Vuus ave^ fait plu-, mes chers Col-
lègues: pour me faire regri'lter [■ncoro davantage num erreur passée,
vos avcî LULs h- comble .'i ma confusion en m'appela ni à la plus hante
niagi-tralnre de \ulrc laborieuse et paisiiili' petite tépiiblii|ue. Je puis
Dan'/uH annueL 3
vous affirmer que vous n'aurez jamais à me reprocher mon ingrati-
tude. Désormais il existe entre vous et moi un lien plus solide que celui
que crée la consanguinité, celui qui résulte de Testime réciproque et
de ta véritable «imitié.
Nous létons aujourd'hui le 71'' anniversaire de notre Société. Vous
parler de sa prospérité serait banal , elle est la plus prospère des so-
ciétés similaires. Mais ne nous laissons pas éblouir par notre succès.
Travaillons, si possible, à augmenter cette prospérité. Vous me trou-
verez sans doute bien exigeant et par trop révolutionnaire. L'année
dernière je vous proposais de tenir une seconde séance annuelle en prcv
vince, et voici que, celle année, je vous soumettais, dans notre con-
grès, un nouveau projet d'innovation. Pardonnez à l'ardeur d'un néo-
phyte dont la foi est encore intaclf, qui ne croit pas que le mieux soit
l'ennemi du bien, et que n'a pas encore désabusé la cruelle expériences
que donne la longue pratique des hommes et des choses.
Laissez-moi, mes chers Confrères, croire à mon idéal. Buvons en-
semble au développement continu et toujours croissant de la Société
enlomologique de France, à la santé de nos anciens présidents (|ui ont
consacré leur activité à en assurer la \itnlité, à celle de noln* président
d'honneur, M. Fairmaire, notre vénéré et vaillant doyen ».
Quand les chaleureux applaudissements qui accueillent la péronûson
de l'allocution du Président se sont calmés, les toasts particuliers sui-
vent leur cours :
— M. J. Kiinckel d'flerculais envoir tout d'abord un souvenir
à ceux qui sont au loin et boit a la santé dr nos collègues : G. -A. Baer
(|ui étudie la faune de régions peu connues de la Républi(|ue Argen-
tine,—E. Gounelle qui poursuit ses recherches au Brésil, — P. Lesne
dont le séjour aux îles Canaries sera certainement prolilable à l'ento-
mologie.
— M. Ch. Alluaud ajoute aux noms de ces voyageurs ceux de nc^s
collègues que leur situation retient au loin,not<immentMM. A.Haffray,
consul général de France au Cap de H(»nne-Kspéranre, — A. Sicard,
nirdnin fiinr à Diego Suarrz, — .M. de Va u loger, chef du service
géographique dé rannée au Tonkin.
— M. E.-L. Bouvier recule encore les bornes des deux toasts pré-
cédents et re<;oit l'approbation de tons en kjvanl son verre en souvenir
de tous les absents de l'étranger, de la province et de Paris.
— M. K. Simon vide ime coupe, el son exemple est suivi par tous,
en rhonneur du Président, M. le professeur F. Ilennegux.
>* H. GadpaudeKprTÏlte. comnip clinqiift iionée, apporU* n la
I If sqIiiI rpsp<fcliipux el cordial dp b Socif'l^ dps Amis dps
xs dp Roiion > dont ilostle Pr(^Ri<)i<nt et rbaiiu* • Icbunrdonnanl
' dans un sonupt «jui laisse tous Ip3 assislanls sous Ir charmp do
u Cm heurciii myrmidong de la Iraope himpodr. u
M. P. Chabanaiid boit au Secr('tairo, M. Ch, Alhimid >'t nu
iiPS du vo>.>go qu'il complo pntroprondro cotld unniV.
— M. M. Pic, nprvs avoir bu aux orgatitsal«urs du bsnqufl. HH. lî,
Dong<ipl Ph. Grûuvellp olaii\ mpmtirDS parisions, nous apprend
dans ime i chanson sans air > qui! pst, ■ parall-il, citct d'^oli>! >
— M. M, Maindron. dans une spiriluolk^ iinprovisaticn porlP la
S!"''''' do ceus « qui ne décrivent pas asspï i Pl crtlÈbrp druK événr-
i Koologîqiips d'iniportancp différente, mais dont nous dpvons
nous ii^jonir : I''1p retour parmi nous de U.H..Si^dillol;ï' t'en-
Inilive du • Urand Serppnt de Hor ■ dans le domaine seJentillipie.
U. le D' Bsilliol, sur un nir connu, ihautr les Médecins.
a Psu»re» Mwi'cins,
11a «ont bii-n trïulcs, vos deslins,
Trou U la la U
Allfzt — Congressez!... ■
— M. Clermont, un de ees jeunes et lins poêles que lait éckire
notre beau soleil du Midi, récite le " Rêve de l'entomologiste >; n've
troublé pr la barbare introduction des épingles à travers la chitine de
milliers de corps, mais
« I.c r^'ogi^s veut parrois de telles hécatombes.., •
— M. M. Royer,au nomde l'Associalion des NaluralistesdeLeval-
lois-Perrel, Itoit à la prospérité de la Soeiélé enlomolo^que de France.
— M. M. Maind ron recueille tous les snlTrages en porl;m( la santé
de noire collègue M. L. Bedel qu'une indisposition a empêché de se
joindri' ;i nous ce soir.
— Kniiii M. A. Fau\el, comme liiujourà en de lort bons vers, cé-
lèbre 11' silence el semble donner sa démission de poète lavori de nos
rédiiiuiis. M:iis:i\:iutdi- quitter la labb- de
" Ce lianqurl, grandi; séanre liuniide ».
Inuleslis loupe-i se lèvenl el, dans unecbaleureuse pri>leslalion, celle
déuii-sii>u e-1 i'e[H)U>sét.' â l'unaniiuilé.
i:(i. A.
BULLETIN
DE LA
SCXXLÉTÉ ENTOMOIXXjUQUE DE inRANCE
Séanee d« Il mars I908.
PrêsideDce de M. P. MABILLE
Vic€-Présidcnl.
MM. F. deBeauchône (do VitK*), H. du Buysson (de BroiU-
Vernet) et M. Ni belle (de Rouen) assistent à la séance.
CorrespoDd&Dce. — M. A. Bonnet se fait inscrire comme Membre
a \ie et envoie sa photographie.
•
— M. F. Lécuru remercie la Société de son admission et envoie
sa photographie.
Changement d'adresse. — M. le D** J. Manon est affecté en qua-
lité de chef de servie* au i'M cuirassiers à Chartres (Eure-et-Loir).
Admissions. — M. Georges Guénaux, répétiteur à Tlnslitut
agronomique, 124, rue de Picpus, Paris 12*. Entomologie générale.
■— M. Ange Jaubert, maître répétiteur au collège Hollin, Dam-
pierre (Seine-elOise). Métamorphoses des Insectes.
— M.André d^Aldin, place de la (^lathédrale, Sentis (Oise), pré-
s<*nté par MM. L. Fairmaire etCh. Alluaud, est admis comme Mem-
bre assistant. Coléoptères et Lépidoptères.
Présentations. — M. le l)'' Changeux, rue de la Terrasse, Cré-
teil (Seine), présenté par MM. A. (iuimond et Ph. Grouvelle. —
Commissaires rapporteurs : MM. P. Kstiot et E. Dongé.
— M. Postt»lle, directeur des Écoles communales, Créteil (Seine), pré-
senté par MM. A. (iuimond et l*h. (ircuivelle. — Commissaires rap-
porteurs : MM. A. Bourgoin et A. MécpiigniJU.
Voyage. — L'expédition arctique française dirij-ée par le
IK J.'B. Charcot et le cuuuuandaiil de (ierlache. coiiqirendra six
naturalistes français, parmi ies(|uels nos cdllégues MM. J. Ht» ri nier et
Ch. Pérez.
Bull. Soc. i^nt. Fr., r.»03. ^o ...
\
Ilttlteliii lU la Société ento»ioUnjiiiui- de Finnn.
lliniirairu. — L'a xptdi lion explorera le Spiliber^;, h mor du Ba-
runls et le, nord-oupsl de la Nnwv<'Up-Zemblp, demetiri- presque cotu-
IMt-menl inconnu. C'esl la première exjii'dilion se leDti M que française
lie ce gpnro.
Qui. — Études océan ograpluques, zooloftîque^s, gi^olo^ques, palikm-
tolijgjquca, mi^téoriilo^qui's, googi-uphiqucs, t't réunion do collections
destinées aux Musées nationaux.
Malorielet moyens de travail. — Bateau de 300 tonneaus cons-
truit spécialement pour la navigation dans les glaces. Équipage de
10 hommes. Outillage scienttllqiiu complet pour dragages, chasses, pè-
ches. Vivres pour dix-huit mois; vêtements d'hivernage.
Durée. — Si les circonstances sont tavoraljles, la durt-e do l'expé-
dition sera de 6 mois, lo dernier mois étant consacré à visiter les ts-
buratoires maritimes et scientillquos de le Norvège, de l'Alleniagn» et
du Danemark. Hais les travaux ou les clrcoiistances peuvent obliger »
un hivernage, qui est prévu. (Départ lo 15 mai 1903.)
tUidgel. — Le bateau est payé ot armé par lo dodour Ctaarcot
(140.000 francs}. Pour le reste : achats d'instruments, vivres, vèto-
ments, gages d'équipage, etc., IS.OOO francs seront versés par l'Aca-
démie di-s Sciences, le Muséum d'histoire naturelle, et la Commission des
Missions. Hais il manque encore une somme de 70.000 francs pour
pouvoir couvrir les dépenses imprévues, hes souscriptions sont reçues
à la Société de Géographie, 184, boulevard Saint-Germain.
1
")
Observations diverses.
Laboratoire d'Entomologie da Muséum. — A l'occasion d'arti-
cles de journaux relatifs à la collecliou de Lépidoplères du globe que
M. Eug. Boullet, banquier à Corbie (Somme), vient d'offrir au Mu-
scumetdontleConseil d'État autorise l'acceptation, M. Poujade ditque
celenlomologislea mis vingt-quatre ans à faire cette collecliou qui com-
prend surtout les Diurnes, et lui revenait, l'anuéo dernière â environ
(iO.OOO francs. M. Boullet a le bon esprit de ne poser aucune condi-
tion d'installation et a commencé par envoyer les Salyrides dont les
deu\ tiers sont déjà rungi'S dans les meubles. De |du:(, toutes les es-
pèces de ce groujH} <iui manquaient à b collection du Musi''um et dans
In si.-nne, ou qui éiaienl insulfisamment représentées, ont été achelées
à Slaiidinger. Swinboe.elc, parle gracieux donateur. Plus tai-d il
donnera d'autres lamiUes, toujours avec la nicmc inéihode iulelligente
qui lui fait le plu:; grand honneur.
Séance du 11 mars 1903. 107
Communications.
Diagnose d'un Temnochilide nouvenu [Col.]
par A. LÉ VEILLÉ.
Gaarambe Fairmairei, n. sp. — Oblongo-arata , supra vix pia-
nota, corpore infra, prothoracis elytroimmque lateribus et pedibus brun-
neis, supra nîgra, bi^unneo-rariegata mm pilis albiâo-testaceis et ni-
gris, in elytris regularitervaiiegatis, maculas formantibus, vixcurvatis,
gracilibus, sat elongatis, apicem versus irregulariter directis; capite
prothoraceque irregulariter et fortiter punctatis, submgosis^ hoc ely-
Irti latiore, antice sat angustato, medio plus minusve laevi, lateribus
rohmdatis, subexplanatis, angulis anticis vix productis, posticis sub-
rotund^ÊÊU, margine basali utrinque sinuato; scutello rotundato, dense
albido-pilomi elytris sat fortiter biseriato-punctatis , intervallis minus
angustis quan^ m Colobicoide Fairm., planis, lineis dorso regularibus,
ad latera confusi^. Ànteimarum clava nigra vel nigrescente. — Long.
5, lat. 2,5 mill.
Madagascar: Suberbleirtile ; M. Perrier do la Bathic; (coll.
AUuaud, Fairmairc, Ofouvelle^ la micnno).
Description d'un genre nouveau d^Klatéride de Madagascar [(]ol.]
par E. Fleltiaux.
Pnradoxon n. g.
Allongé) convexe. Front assez fortement soulevé par Tinsertion des
antennes; carène antérieure nulle. Lahre étroit, transverse. Mandibules
falciforines, saillantes. Antennes courtes. Pronotum faiblement limité
latéralement, quadrangulaire, plus large que long. Klytros très longs,
ovalaires. Saillie prosternale abaissée derrière les hanches antérieures.
Épistcrnes métathoraciques étroits, subparallèles. Épimères luétathora-
ciques triangulaires. Hanches postérieures étroites, rétrècies en dehors.
Dernier segment abdominal abaissé, les autres emboîtant fortement le
rebord des élytres. Pattes assez robustes.
Ce genre est voisin d(» Vachyelntrr et de Hemiopinus : il forme un
nouveau chaînon entre les Klaterinae et les Cebrioninae. [j's anfennes
sont fines, à article 4 à 10 très courts, elles sont remarquables par la
longueur du dernier article, qui est aussi long â lui seul qut' h'S quatre
ou cinq précédents réunis. Il dilTère de Vachijelntey par sa lèlc moins
IIIS BuHi-tin Af lu Soriété entonuilog
convexo, Ir labre plus ^ipparoal, les anlciineâ de unze articles ; le pm-
uulum moins grsai, limiti' laléralcincnl, et moins convexe ; les êlyti'es
Itenucoup plus longs, ovalaires, Htlénués en arrière; Il's épitntres nié-
lalhoraciqiiGs visiblps; les hanches pnstirieuros étroites, en lame dis-
lincle, DilTpm de llemiopinui par ses ant<!nnes a articles 4 a iO lri''S
courts, le onii^me beaucoup plus I ag que Ip précédents ; le dernier
des palpes moins long; le pron tim (|uadra igubire, moins bien li-
miU'' Liléralemenl et l'absence de pubetcence
P. ant«ana1e, n. Sp, — Long H a IS mlli — Allongé, convexe,
ovalairt^; d'uu brun roux plus ou i ins clair Této plane, rugueuse-
ment. mais peu deast^ment ponctuée int un « jaunes, Unes, ('.ylindri-
(|ues, ne dépassant pas to base du tboras premier article Épais, prcs-
ijue aussi long que lesdeu:^ suivants réunis; deuxième petit ; troisième
aussi long que les deux suivants; quatrième à dixième b'ès courts
comme le deuxième, rétrécis à la base ; onziËme et denïier en fuseau
étroit, aussi long que les quatre et mémo les cinq précédents réunis.
Pronolum convexe, lisse, brillant; bord antt'-riear bisinué ; angles pos-
térieurs courts. Ëlytres si lionnes- s triés à la hase; stries à pondu.ition
lie plus en plus forte vers le bout.- Dessous de m^me couleur.
l>iego-Suarez. Ilnçii par H. Donckîer. Ma collection, deux exem-
plaires.
Observation.
En étudiant quelques Élutérides de la même provenance, j'ai cons-
taté que le genre Diplophtmkun Cand. a douze articles aux antennes
et non onze, comme le dit l'auteur, de même que le Pyiapr(Klus bi-
pfrtitticomù Fleut.
Ce ne sont pas la les seules exceptions dans cette ramillc ; voici quel-
ques auires exemples de la variabilité du nombre des articles des an-
tennes qui montreront l'insullisancc de ce caractère, cependant impor-
tant : les Hemirhipm, d'Amérique , ont douze articles, ainsi que les
mâles de Cltniceia et de Lijcorfua ocuUpmni» Fairm. et L. Dfromri
Fleut., tous deux de Madagascar. L^ genre Eallinsaniii* Lee. et le
Conjmhites tmpfzium Lee, de l'Amérique du Nord ont aussi douze
articles; cliez le second, le douzième est [lelil, mais di>ltncl. yi/clero-
liiiiipti!' fliithiiin Fleiil,, de Niuivelle-Calédoiiie, a éfîali'ment douze
articles. Chfi le genre l'Ierlitisli-rniiJi inde-nialais, le dou/ième article
e-t siiiiuli' d (iiii' l.ii.'"ii ii'rii,in|iialil.', mai* ii'exisle ]ias en réalilé. Le
r;.> IV [UUS C(irnu\ i;-1 Celui du l'iiiliyliil,-i-, ijui ii';i <|Ue jiuil ;ii'licles.
1
Séance du ii mars 1903. 109
Dtteri^i <*■■• Miveiie espèce û'OdoDtochila [Col.]
par E. FLEUTiArx.
Grâce à Tobligeance de M. Maindron, j'ai pu étudier les Cicindé-
lides rapporti^ du Pérou par notre collègue M. G.-A. Baer et je donne
CHaprès b description d'une espèce nouvelle que je suis heureux de
lui dédier. Dans le Bulletin de la S<Kiété entomologique de France,
1901, p. tSôj M. Baer résume lui-même les observations qu'il a faites
sur la distribution géographique des insectes de cette famille au Pérou ;
il les a rencontrés jusqu'à une altitude de 4.000 mètres.
OdoBtochila Baeri, n. sp. — Long, ii a 13 mill. — Cuivreux,
noirâtre sur le milieu de la tète et du pronotum. Labre bisillonné,
bordé de jaune latéralement. Tète noirâtre avec le bord antérieur cui-
vreux, deux légi»res taches entre les yeux et une ligne derrière eux
de b même couleur, cette dernière accompagnée d'une bande margi-
nale violette. Pronotum rugueux, cuivreux, surtout sur les cùl<'*s en
arrière, bordé btéralement de \iolet. Élytres densément et fortement
ponctués, cuivreux ;d'un bleu \iulacé \us d'arrière en avant ou en
dessus, leur extrémité en avant;, bordés d'une bande \ii»lHte devenant
verte â l'intérieur, ornés d'une petite tache jaune prè3 du l)ord, au
delà de b moitié. Dessous violet. Pattes d'un \iolet noirâtn*.
Pérou, province de Huallaga. Rio Mixiollo, 1.200 mètres, juillet-août,
1900 {collection Maindron et la mienne^.
Voisine de 0. ckiriquina H.-\V. Bâtes, forme générale moins con-
vexe^ aspect plus cui\reux: tête et pronotum plus rugueux: él\tres
avec une bande violette latérale assez brge.
Deecriytiene etaMûret de Dercidee loivetix [Oh..'
par H. BijiLEAr ,V-
GMtphiUorjx capreolus. n. sp. - Vi»i-in du C. mtl^f Voll. et
du G, »piniîdu$ H ope. mais plii> (M^tit.
insecte d*un brun foncé rnut:««;*itrr «'nluTi-m*'!!! cou\erl ilf [N.iiit<
squamifères H de poils.
fn Voir les troU notes \>rt€*'dtn\rH dành\es fiufUttHS s • IT. 1k et Tidf r>''.
1
110 BulMin Hn la SociéU enloinologique de France.
d- Ti^lP transversale, borabtje, portanl une corne riidimerilaire nu
milU'Uile la région IranEalo. Hi^nic chez des exemplaires de plusgrandn
taille que celui que je possiide, cul appendice doit fire luiu d'atteindre
le développement qu'il prend cbez G. miles, mnis il esl plus proncmct^
i|ue chez G. tqmlidus. Les canthus sonl plus larges et plus salllanls en
arrière que dans ces esptccs, et les joues ne fonnent pas d'expansion
lalérale bien sensible derrière les yeuï.
Les ma;idibulcs, aussi longues que la t^te. sont moins lortes que
celles du G. miln ; elles sont velues, plus symétriques que chez G. sqna-
lUm. lortement carénées sur leur Lord supérieur etleme, et portent,
sur leur hurd interne un dcnliciilc mal Aé[\a\, voisin de la hase, cl deux
denticules assez rapprocliés, bu delà du milieu. A la pointe U existe un
dtiuticule supérieur, bien apparent sur la mandibule droite, qui est un
|ieu plus courte que la gauche, presque effacé sur celle-ci.
1^ lè>re supérieure, oblusément trident*^, est assez large.
Le prothorai est analogue, comme forme, à celui du C. mile», mais
moins transversal, déptiurvu de tosselle au voisinage des angles anté-
rieurs, Ceux-i^i soiH plus arrondis. La ligne mi*diane n'est pas appa-
rente.
Les élytrcs perlent une ponctuation plus grosse et moins régulière-
ment disposée que chez C. miÏM. Le menton esl grand, Irapf'zoîdal,
dépoli el ponctué. Les tibias des pattes médianes et posli'rieures.sont
armés d'une laible épine vers leur milieu.
$. Aussi grande que le (5 mais bien inlérieiire comme taiUe aux 9
du G. mite». La tête est 'plus liombée, avec les canthus plus torts, le
protborax presque semblable, mais avec les régions 'déprimées plus
marquées et les angles antérieurs plus avancés; les éiylres sont plus
étroites et plus arrondies à l'angle buniéral; les tibias postérieurs et
médians sont armés d'une laible épine vers le milieu; les autres diffé-
rences sont peu apparentes.
Pontianak, Bornéo, un couple.
Long, totale, maad. incl., cî 16 miil., ç U roill. — Largeur maxima,
^ l't 9 t) mill.
Gnaphaloryx miles. v;ir. laticornis. n. var. — Lo '.*. iiiilex est
rep IV sente en Sou\elle-tiiiiiiéi; [wr une variélii qui s'éciirte du tj[H'
par l 'e \ a ^'é ration de ciTtains caractères, déjà 1res marqués chez ce-
lui-ci.
Lt taille esl l;i même, mais l'insecte de .V'uvelle-C.uiuéi- r.st un peu
plus large et d'aspect piusluunl. Les mandibules snut \i[\\i lortes, avec
la dent inlermédîaire supérieure plus large et plus saillante. 1.^ corne
Séamee dm il mart 1903. iii
céphalique, aussi longue, mais un peu plus courbée, est beaucoup plus
large et plus épaisse. Entre les yeux et la base de la corne la surface
est fortement creusée, au lieu d'être simplement en pente; enfin les
saillies des joues derrière les yeux sont un peu plus fortes.
Le prothorax a les angles latéraux antérieurs moins nettement tron-
qués, les côtés latéraux sont plus parallèles; les élylres sont plus
larges.*
Les exemplaires que je possède 'Cinq couples), viennent tous de Fly-
River, et ont été rapportés par M. d*Albertis.
Dmx PtiiMft exatiqies ■•■vemnt [Col.]
par Maurice Pic.
PtiBus in a ila^:ascariensts, n sp. — Minutus, %nti$ latuf, niti-
dus, niger, pauiuium metalliau, flaro-hirsytus, immntulatus.
Petit, assez laige, brillant, noir à faibles reflets métallicjues. nmé de
poils flaves en partie redressés. Tête larg** et courte, p<»u pulxscente.
yeux assez saiUants: ant4*nnes noires, l<»ngue<, épaissies au sommet;
dernier article plus long que le prêc«*drnt: pn>tborax plus long qu<*
large, faiblement étranglé devant la bas<*, sans ortâllettes pih'uses, for-
tement ponctué même sur la base: écuss^m grand, pubescent: élytn*s
assez courts, bien plus larges que le prothorax, à épaules dnâti^s et
marquées, fortement stri('*s^*nctués avt'C les interstries étn»its et un
peu saillants et d(*s rangées de poils clairs soulevés : |»att4*s p(*tites rt
grêles, noires. Long. 1,7 mill.
Madagascar : Majunga T. de Tscbitscberine, in c**\\. Alluaud;.
Par la forme de ses antennes et crlle du prothorax <«• rappn»ch«* de
metaUkui Pic, mais bien différrnt. en plus de rahs4Mic<' Jrs (ascies
ély traies, par le protborax plus court et 1«*> élyir«*s plus largrs.
Ptinss siibTiolaeeiis. n. sp. — Latus, nitifinf, nhyr, grif^tpu-
bneens et Umge kinmtus: gcutelto albido; ehfthM fuhriolareUt, aute H
po$t médium alMo-méimlatis,
Large, brilbnt, noir a\«*c les éhlres faihlt'iiirnt Niobcrs, «»rnr d'iiiH-
pubescence grise l(»ngu<* «•! «'spac»'*** et df tP'S h*ui:< p^ils n^ln*-^»''-.
Tête assez longue. fn»iif en parti»* oriJ«'* d«* piilM'>r«'nr«' l»l;inrtiMtrf. \«mi\
tré> sailbnts: ant4*niies nnin*s, I«»n;:inv. iohn-ti'>, :i ilfriii»T^ ;iMicl«s
nHiins épais; pn»thorax plus long t\iu' lar-g«', forti mviit «trangU* dcNant
m ISutli'liii ili- lu Sorii'lr i-ntomoloi/i^jae île Fiiitiir.
lu bii-ic,!!^:» Iirillant, urcc ({iidqiies pfliiila lorts en avani L<t surlaba»!:
êciissiia alloDgi^, rovâtu d'un» pubesconce blandie dense; élytres
courts, bipo plus larges que 1o pmihorav, à épaules droiU-s ut sail-
lantes, modërémeni strîés-ponclués, la iMnctualion bien plus lorli- sur
les côlés, avec les interstries en grandn pariie diipriiués et modôré-
ment larges, ces organes ornés chacun de deux macules arrondies
faites d'une épaisse pubescence éMiUeusc blanche, l'une avant, l'autre
[ci'lle-ci plus interne) apnVs le milieu; poitrine plus ou moins ornée
de pubesconce blanche; pattes noires, assez robustes et omiVs d'une
puliescencK blnnchiilre. Long. 2,8-3 niill. environ.
Nouvelles-Hébrides : MalUcolo (Ph- François, in coll. Friimois et
Pic).
Par sa lorme se rapproche de nigerrimut Boiold. ei espi'-ces voi-
siner dont il se distinguo, à premif.'rn vue, par la coloration un peu
violacée des élytres et les macules blnnches; avec sud dessein blanc a
quelques rapports avec P. atbuiniiculnlas Hael., d'Australie, mais II'
prolborax de iobviotacrut est tout uuLre, la forme du corps est plus
largo, eulia les élylres ont une macule, et non une fascie, posl<''rieure.
Note inr la Concbylls saatolinana Stgr- [Léi>.]
par P. CiiHÉTiKN'.
A San lldeFonso (Segovia), on trouve, sur les tiges de Sanlolinu
rosmarinifolia, des n-ntlemen1s lusitormes de 30 à 40 milllm. de lon-
gueur sur 3 à 5 de largeur, produits par la chenille d'une Concki/lit.
Staudinger, qui les a le premier observés, supposait qu'ils étaient
habités par b chenille de sa Concbijlis santoliiianii {Brrl. enl. Zeit.,
1870, p. 279).
D'un autre coté. Lord Wiilsingham, qui a obtenu une nouvelle
f.onfhifli^ de galles de Sanlolina rhiimier'jiiarixsus, en Corse, était d'avis
•|Un les gidles dont parlait Staudinger ne devaient pns être altribnées
a la Coiirhijlis tanlolniiimi SIgr., mais plutôt probablement ;i la ('- cor-
niMiia Walsgbm. {Eatom. iiionlhhj Mny. 18!I8, p. 17!i;.
Kn ivalité, les galles de San Ildelonsu donnent naissance à une nou-
velle espèce de Conchylis, plus voisine île C. imicfiliimiiin Uag. que
de toute autre. Je l'ai noniniée iiHxIrhiiiiiii et décrile dans le yiilum-
liitf itii 1.» novenilii-e llWa.
U qiiestJL'n de ces {.Mlles éjuridée, re>lait telle di>s premiers élal>
Séante du II mar$ 1903. 113
de C. santoiimima Stgr. Cette Couchylis est bien cécidogène, mais
d'une faroD qu'on ne soupçonnait pas.
D'un opuf pondu au sommet de la tige d** santoiina rosmarinifolmy
la petite chenille sort et pénètre ensuite dans la calathide naissante, se
loge dans le placenta ou réceptacle dont elle dévore le centn». puis
gagne la tige dans laquelle elle avance rarement au delà de o mill.
A part ceux du centre de la calathide, elle ne touche pas aux
achaines. Si, dans la suite, on trouve ceux-ci jK^rforés et rongés, ils
Font été par la chenille de Clfodorn UnmteUa.
Dans les premiers jours de jtiillet, on \oit avec surprise un grand
nombre de Calathides jaunes de Santolina chargiVs de p<'tits grains
noirs : ce sont les excn^ments de la chenille. En août, ils dimi-
nuent, disparaissent même. Entre temps, un léger n^nflement sVst
produit à la base de la calathide, dans la partie de la tige attaquée et
vidée par la chenille, et le centre du placenta, devenu noir, s'est durci.
En Si*ptembre, la chenille, qui jusque-là s'était tenue la tête en bas,
se retourne et, après avoir tapissé sa demeure de soie blanche, attend
la métamorphose dans la calathide même. La chrysalide, formée en
iKTlobre, passe l'hiver et le papillon Mô\ en mars et avril suivants.
Tri»s souvent, la même lige de Santolina porte la galle de Conchylis
amsirimama et celle de MnioUnana, Eu général, ces galles simt st'^iKi-
nVs, distantes; mais, quelquefois, elles sont conligués et. dans ce cas,
il semble n'y avoir qu'une seule cécidie, dont la longueur peut dépasst»r
oO mill.
Tne troisième Conch>lis se prend sur la SantoHtta tvsmarinifoUn :
c'est b jolie C. perfUîann Kennel. qui commence à ap|Kiraltre quand
la C. MnioUnana finit. J'avais es|)éré un moment en faire Téducation,
mais, par suite d'un accident malenc(»ntreu\, le plant de Santolina^
sur lequel j'avais mis une ponte de pfrpdana.'A péri. Les premiers étals
de cette Conchvlis restent inconnus.
Il y a bien, sur les tiges de SVin/o/ina, une troisième espèce de galle.
baccifonne, de la grosseur d'un pins, t»l de consistance molle: mais
elle n'est pas prmiuite par une chenille de L»'*pidoptrn\ Je n'ai pas |)ar
conséquent à m'en occiifNT.
La chenille et la chr>s;dide C. %nntoVnmna seront décrites ullerieu-
rement.
lialMi» •!>■ h Sor
Discussions enlomotos'ques
|wr H ilM Bi.;ïss.jn.
1"— D'un cdûiuimi nccuril avi'c M. l'ic, nous laJi^ons tn^vo avec ci^s
ink'i'UJinabU's diaciissioDS ([Ui nv sonl d'aucun iiniIlL (Kiut la science!.
H. Pic a voulu m'étre désagréable en menlionnant quelqui-s «rreuts
àe âiHormlnationque j'ai commises jadis. Cda ne m'a pas blessù. cor je
ii'ai janiulâ eu b prétentioD dV^tre tnlailliUle, c'est surtout di- l'intcutiou
que je mx suis formalisé- De son L-dlù, il dit a^ol^ aussi à se plaindra
de iDiii. Brel, nous snitimes d'avis de c«s»er de part et d'autre ces récti-
minations qui dp servenlqu'à supprimer la cordialité qui doit exister
dans les rapports que tous ceui qui travailleat, doivent avoir eaVf
eux.
Je prolile Je l'oecnsion pour dùii que l'ou rencontre parfois de ces
déterminations errouées qui se perpétuent de collections en collections
et d'auteurs on auteurs; il arrive même qu'on soit oliligé ausai de
les patronner quoique temps en attendant que, par do longues et minu-
tieuses recborcbt;», on puisse arriver à les rectilier. Telle estia situation
d'un grand Athout, que l'on a eu le tort de rapporter à iinQ espèce de
Laportc du l'aslelnau; si j'avais terminé les rccberches que je fais a sou
sujet, j'aurais pu le signaler Abs aujouid'tiui, mais rien ne presse et je
réserverai peut élrc cette étude pour la Fiiune gallo-rhénane.
Je liens ausîi a exposer ici que je ne suis pas jaloux (comme on a
voulu l'insinuer] de ce que des confrères travaillent au même groupe
que moi ou décrivent des espèces nouvelles. J'ai seulement exprimé
le désir que ce tnivail soit suffisant et ne fasse pas plulùt obstacle aux
progrès de la science. Si l'on avait davantage étudié les Élati'rides,
j'aurais éprouvé bien moins de difficultés et j'en aurais été très satis-
fait; cette partie de la Faune gatto-rhéaune serait alors terminée depuis
longtemps. Je désire donc qu'on ne dénature pas les senUmonts qui
m'ont toujours guidé jusqu'à ce jour.
2° — Kn n-Iisani une Démarque sur quelques Canlioiihoiui'
\Aiiii. Fr. l'M)i, p, W4. ligin- lli), j'ai vu que j'avais donné le litre de
!)'■ a V;ilil cl j'ai clierclié comment ci'tte faute avait |iti ètn- nmimise.
Kiie imnieiil IimiI sini|ili'iiieul île ee ([n'en rele\;)iil la de>eri|i1io|i de
Kal)riciusj';tvais écrit pour siinplilier n,V;ihl au lieinle I) Vahl
et [n;ieliinaleiiieiil iti iriiïniil nn>u majiiisiTil j'ai écril D' au lir^ii i\f M.
Quanta «Uizi'ile en li;spat'ne>,plusii'
is collègues ont clieirhé
Smmee ém II man i9U3. 115
infnirlueuseini'Ot les tnees de cette localité en Espagm*. Il ma été
êgalemcot impi»S5ible de b trouver inscrite quelque part. J*ai consulté
le Dictionnaire des localités étrangères mis par la Direction des Postes
au service de ses empk>>és et je n'y ai vu que Bizerte en Tunisie.
Force sera peut-^tre de conclure que Fabricius a commis une
erreur en prenant cette indicatirm de VabI pour une localité du terri-
t4:>ire espagnol. Dans ce cas, il est peu proliabli' que rinse^ii* visé
puisse se rappc:rter au C. flraëUsi Cand. comme je le supposais.
Balletin bibliographique.
Beuxh 'R. p. . : Description d'un Longiciime inédit de Boli\ie BuU.
Sor.Ent.Fr], 1902. 2 p.*
Id. : Description de plusieurs Lr»ngicom<s de B4.»lî\i4* appartenant au
genre Ad^tHM L. C. tmi. Sor. Ent, B^lg. iîW, IM j».*
CocKCRELL T.-D.-A.* : Directii»ns for coll#-ctJMjr aud pn^seninj? Seal»*
Insects O^cidae; ( . S. Sal. Muk \ 1897, 9 p.*
Gi\iLLE F.-^l.' : Directions for colk^ctin» SfM'cmK'ns aud lijformnti«*n
illustrating the ab«*rigiual l'>e> «»f Planta /. r. . iK9*i, 8 p.*
EiiMEBEZ !« CIbamkit D. u : Ii«^»r1 fn*m th^ Sp«''ial A!i'Si>tant tottM*
SulM>mmitte«' h» tbe Chainnan, Mnlnha Kfiqiiin (^•mInit^n' Mal.
IfNf . fAtmm. . 19ÏI2. 15 p.*
Fairmaibe \jhi\ ; D***^ripli«»n>d«' quHqii»-i H«'l«'T«»iii^TVi n— ii#*illi^ jiar
M. Fruhstorfer dan- l*- Haut T'»nkiii li»f» V^. Eni. It^Uj. , I9i«,
8 p.*
FuaTiAix Ed. : Élatérid**- d«'^ ilrs S«'Mb»'llo- n-^in-illi'i par M. «>h.
Alluaud en I89i Hnll. Sor, Eut. Er. . VMi'A, H p.*
H4«v%Tii TK G. : I>^-<c ri f»ti« Ml ^ ..f Nrw H*'iijif»t«'ni fn»uj NV^ S'.'iiib
WaV-s Urm. F»i: . VMH. ii p* * ♦viiipl. .
Lu BiAVx îy S. : TU*' M«*th««d- ♦•uipl-'Vfd at lin Napl«-> Z»*-l«»;:ic.*il
Stati<Mj f'*r tb«* Pn*^T\al'.'«n ^-f mariu»* -\iiiijiftU I . S. }i>it V#i*. .
1899. 41 p.. i pi.* Trjd. Ko H u»)
McuuLL ii -P : Dir«*'*li'»ii- \**r c-H'-cliii;: Hink* and f i Ui* Tr- p.ir:»-
iMtky of Tbiii S*cii«iTi* /. r. , iH[C». |:# p., ij:: '
Milles i». S. : DmMii.in- f.»r f»r«*fi:irint' >uu\\ Sp*'iîii» n- •■! SMi::il
Manuuab /. r . iiiii.fT, p.* i
110 lluilfliu il'' la Sneièlr nilnmilo'jique dif- Friivcf.
Nbediian {J--(>.) : DitVClitiiiB fur collecling aud re;iiiiig Dra^înii Flirs
and May FUps (/. r.), 1H9», 9 p., lig.»
Pu: (M.) : Colpoptcrs HPtepomcro. Fnm. Hylophiiîilflc {dm. lux.), 1902,
14 p., I pi. col*
Scin;iiHiiRT (Cii.) : Din'ctiniis tur fullwliiig and pn>paring Fossils {U.
S. sai. Mu>.), mn. ai p., llK»
Tassin (W.) : Direcllotia lor cnltpclliig Mln.Tals [l. c), 1895,6 p.'O
Ariutéminift Sdmrei [C. fi. hebtt, lir» Si'ancf»)^ 1903,1,6-9. — A. Costk
et C. V*NB\ ; Siii la stniclurt* ûe la cellule Irachéale d'ûËsIre ol
l'itrigiup dus lormations prgaUtplasitiMiups,
Ariulrmif drt Sciencei dr t'.rarovie (BulMin mtemalioml], 1903, I, 0-9.
— Vl. KrucjiïNSKi : Ai'aiieanitn cl Opitionum S|iecies insula Crnla
a CdmiUte D*" C. Att«ns culk^lao, 1 pi. — T. Uïducm : Mntorîalien
ïu einer Isnpodeiifaïuia (iallziens (lig.). — J.-L.-M. Lomnicki : Elater
WUniowikii (lig.). — Otîoniiynckus bitiilratu» F., eine fûr die
Kilerlauna Galiacns ncuo Art. — F. Schillg : Die Lcpidopleren-
tauoa des Poprad-Tales und Seini>r ZuQQsae, V, m, — S. Smrbc>
ITKBKI : Orlhiipf rologisclip Nulizra aus dcm J. 1901. — E.-L. Nib-
zARiTowsKi : M.iIcrialk'D zur Vespidcn-Fnuna Guliziens. — S.
KLEHENiiiRwicz ; Ucbrr ncuc und wenig hfkanntc Arien dcr gulîzi-
schen SchmolU'rlings[auna,3'Suppl. (lig.).— F. Schii.lk : Malpria-
lien zur .Nt'iiro-und Orlhnplcrenfauna rtrs Poprad-Talrs.
AmeriaiH .Vuteum of Saturai IlUloiii. — 1" Ruilftin, XVI, 1902. —
W. Bevtknhl'llbr : Descriplions of Somo Lar\ac of (hc (ienus Ca-
loritla (1 pi.). — Thfi earlier Slagps ol soino Molhs. — Di-sfriptlvc
(dialogue <»f Ihc NocUiidac Inuiid wUhin lilly mik-s of New York
Cily. 11 (i pi.). — 2" List ol Papers m Un- PapiTS and Mi'moirs ol
thp Amrrican Miiscura ol Xaliirai Hlslory. Vol. 1 XVI, 1881-1902.
Aijrirullurair.tizpltfof y. S. l»i/«, 1903,1.0
Kiitoiimldijk'il Soi-iety iif Wmbiiiijtim {l'rnceeiluujs). V, 1-2, 190i-3. —
A.-I). HocKFMis : Soiiir .Ni'U'S on tlic p^nns Itmilrurtonm. — H.-T..
DvAii : A lU'ViPW .il ttii' Spi'ci.'s of llniilnu. — 0. Hkmikîiann : Noies
lin IMmuThilin nnmciiiis Siiy. — II. -II. IIymi ; Tu whal Sppcii-s
ïilioillil Ihl' .Niinii- Arninfirtii bnimiiiielix Vivn-wi- lie aii|ili('d, —
n,-F. I/K* : Kvoluliimriry Irifi-rcnci-s Imm the Diplnpoila. — V-Al.
Santikhsiin : Nolis n|iiin Ihi- SiriiCluvi' and Ckissiriolion of (:hrysi>-
mclid L;ir\ae (lig,). — ll.-G. Uïaji : Doscriplion of llie Larva of
Séance du il mnra iOOS. iîl
Triprocri$ Smithsonianus Clemcns. — A.-D. Hopkins : A new Gonus
of Scolytids from Florida (fig.). — H.-G. Dyar : A new Fonu of
Clisiocampa from Colorado. — Synoptic Table of Ihe North Ame-
rican Species of Chionobas. — A U^pidoplerous Lana on a Leaf-
Hupper {Epipyrops bnrberinna n. sp. — Noies on Mosquitoes al
Long Isiand, N. York. — III usira lions of Ihe early Slages of some
Dipteni (pi.). — C.-W. Stiles : The Caille Ticks of N. America. —
H.-G. Dyar : The Colleclion of Lepidoplera in Ihe National Muséum.
— C.-B. Simpson : The alimentary Canal of certain Lepidoplerous
I^rvae. — A.-N. Caidkll : Somelnsecls from Ihe Summil of Pike*s
Peak found on Snow. — C.-B. SiMi*sf>x : Noies on Ihe Life-Hislory
of Ihe Codling Molh. — O.-F. Cook : The Earwigs Forceps and Ihe
Philogeny of Insecls. — C.-B. Simpson : Pholographing Nels of
Hydropsyche (i pi.). — H. G. Dyar : Noie on Arachnis Brd. — The
Loy-Cabin Builder. — Noie on a Californian Fruit Worm. — - N.
Banks : Sccondary sexual Characlers in Spiders. — J.-D. Mitchkll :
Observations on ihe Habits of Iwo Cicindelidae. — C.-L. Marl.\tt :
(^»lh'ClingNoU»s on Mosquitoes in Oriental Countries. — Notes on
Ihe Pcriodical Ciauia in the District of Columbia in 19U2. — An
early Record of the Periodical Cicada. — H.-G. Dyar : Synopsis of
Ihi» Norlh American Species of Krebiti. — Synopsis of the Norlh
American Sp<*cies of Brnithis. — The Life llislory of a second Epi-
plemid, Callizin amorata. — (^.-L. Mari.att : A Chalcidid parasil of
the Asiatic Lady-Bird. — H.-(i. Dyar : Notes on Mosquitoes in New
Hampshin* (1 pi.,. — J. Kotinsky : Ttie (Irst Norlh American Iii»af-
Gall Diaspine. — N. Banks : Ne^^ Sminthuri«lae from the District of
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Say and Descriptii»n of Perigimex fallax, a in*w Sp(»cies. — .\.-N.
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Eniomoiogisrhe Litterniurblatter, 1903, 3.
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of Lyraena Àrion. - W. Henton : Species of the gênera Emme-
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— H.-J. Hanskn : On thi* .Mori>hH|ojr\ and ('las>ititali(»u of Ihe Au-
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West Ciiasl of North Aiiioricn.
A. L.
Le Secrè.tairc-gcra
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOIjOGIQUE DK FRAXCK
ftêaare d« 9& mani 1S#S.
Présidence de M. F. HENNEGUT.
MM. H. du Bu^sson do Broiil-\VnK»t\ — M. NiboIIo ih'RiniiMi,.
— A. Jauhort dv Daiiipionv;, — J. Vachal d'Aiyenlal , as>isU*nl
a la sôaDiV.
Correspondance, — M. An^* J aube ri romorcit» la S«K:ii'*li* <l«* son
idroissîon.
— M. le ProfesseurCiueldi s'tsl fail inscrire conanie ni«Miilire ;j >!«'.
Admissions. — M. le I)'" <lhaii?eux. rue d«* la Trrni>s«». Or-
teil (Seine". Colfoptèffx.)
— M. Poslelle, din»cleiir dfS Écoles communales. O'Iril S**in<' .
Coleupth'es.
Présentations, — M. Roger V«''ril\. 1, ^ia L<»on<' Hi^cimn. Fb»-
n*nce iJtalie;, pn'^senU* par M. lablM** dcJoannis. — (Iommi><ain*s-
liap|K)rleurs : MM. Donckiert't Viard.
— - M. Jules Buisson, naturaliste, %. placi' St-.Mieli«'l, l*:iris, t;-.
pn'*s«*nl«* par M. Ch. Lahaus<«>is. — r.Mmmissaire>-ni|»|Htrleiir< :
MM. Dessalle et Jeanson.
Voyage. — M. Cli. Alluaud aniiMiirr qu'il \iiMit «lêln' cli:ir;î«*
d*une nouvelle uii>Hon scien(i(i(|ue p.'ir le Miiii>tr4' de riii^ini4'li<<ii pu-
bliipie. Noin* collègue s«* |in«p«»se de n'Miiiir «le< clUrlioU'» L'f«.|Mi.'i-
qups, lH*taDiqueset7.<Mil«igi(|neNdestiii/M*^ au Mn>éu(ii(rhi^tniriMi;itiiii||e
(bns U* Fn»te<*iorat aiidais de l'HM Afrieain. |»riri«ip:tl.ni.iit min' M.«:ii-
hasa et le Lac Victoria Nx.inza, a\iM* »'\iMir<i«'ii au KiliiiiamJjan».
Au cours de ce \n\age, qui durera une année. M. .Mluaml \i-i
t«*ra surtout les «piatre rt''ri«»n> suixanle^ ir.-^ •lilTiniite^ i*iili'* ill«- :
i' La zi»nedês«*rtique ««ntre M«»inl»a-a it !•• Wa-Tiiia.
jt» La grande dêpre-^Ninn ei»m|iri*^* l'iilr»* le^ ••>rar|ieiiniii> h-'i"»i'^(lf
Bail. S.ir. ent. Fr.. r.Niî. N"' »i
m
UtiUi-lin de ta SuriiHr eiitamaîuijii^ue ite fn.
r
Kikuyu i^t de Mau et dont In tond osl pnrsumt' di- [iflits Lies plus "a
moins suliis.
3" Les rives du Lac Victoria Njuiizy {surinul li- Imid de la liaie di'
Kuvîrondo) .
4" Le Kilimundjaru qui dresse à 0.010 tnMrcs d'altitude sa calolto de
glacps âlemelles soub r^qiint<<ur. L'exploration dp CPltc monlagiio, on
a'étagPDt des zones de vi^gélation des plus diverses et dont la flore sculf
jusqu'ici a été Étudlik;, doit présenter un grand iiitérâl au point de vuo
do la itisIritJiillou verUcnle dns Mre$.
Observations diverses.
Synonymie, — M. li.-A. l'oiijadi' (ait h n-L'Iiliolion suivnnie ;
Walkeradècril en laWdaris le IJit. Lr,i.hrifi: II. H. wmZi-uzrrn
Iranrwta {G" Duornitui BiUl.) <nii n'ysl outi-e cbosc (|ue Conmtpfr-
aona dCcnl par Le Guillou en 1841 dans lu RevHf zoolagiqiif.
la (tlagnosc latine, trf^s brève, est pnsséB Inaperçue (aulc de liffutv,
loais le lype t<sistant au Miiseuiu do ^Isso aucun doute,
Celle espéee t[ui se trouve à Java, à Ceylan et aux Indes, devra
parler le nom : Co»ms persmia Le Guillou — Zeuzera leucanotn
Walivcr.
Note sur Ses chrysalides du genre Thais. — M. Tl-A. Poujade
hit connaître le mode de suspension des rhrysalidcs de Thais Huminn,
l*tilij.r^na et Cerisyi (|ui consiste en ce qu'elles ne sont ]ias ceinturées
comme celles des Papilio et des PierU, mais llxées aux extrémités par
de la soie. La léle de la ctirysalidc est munie à cet elTet de deux pe-
liles éralnencos garnies d'imperceptibles crochets plus courts et moins
nombreux que ceux de la partie anale et qui la lua In tiennent suspen-
due à Li cordelette de soie lllée par l;i elienilli'.
M. l'oiijade cioiipte
l'-teiiilu s
Cl' SUJl't.
Srance du îo itmis 1903. ii3
DetcriptioM de quelques geires louveaix de l'Ordre des Araneae
par E. Simon.
PaniMtrophlaM, nov. g(*n. — .4 Strophio differt area ocuhruia
mfdiorum paulo hngiore quam hitiore et tintirt» quam poatice multo
anguêtiore, abdomine Umgiore qunm latiore, nntice rotundOy pontice
nen%im amplinto et obtu$f prominnlo.
P. echinosoma, sp. nov. î long. (] inill. — Céphalothorax coria-
ceus, parce nigra-setoxux, fuxo>-rufe$cen$, parte cephalica dilutiore
luteo rariegata et triUneata, tlioracica utrinqne rittis radiantîttux
nigris abbreviatix notata, margine clypei aeth brevibus /? annato.
Abdomen rinereum, rufalo-variatunij utrinque late albido-marglnatum
pontice altudo-segmentatum et maculis biuis magnis nigris notatum.
Chelae fascae, xetijt Jtpinifonnibux brecibus hirsutae. Sternnm pedexqiie
obsntre fuira ^ femoribujt rufulo-punrtatis, tibiis metatarsisqiie antiris
late fusco-annulatis. — Africa occid. : (^îiiuorot^n.
RMiple»l*ffOBaM, nov. giMi. — A Psciidoporrhopi differt oculis
lateralibn* utrinque parris, aeqttis, nec tuberrulatix ner prominulif,
orulis mediix aream saltem quintupla latiorem quam longiorein ocru-
pantibujt, po$tiris minutissimix, abdoinine mngno, antire obtuxo, postier
ampliato et obtuse trunrato.
E. striatus, sp. nn>. •; long. 4 niill. — Ceplialothora.r nigricans^
ronfuite fusctyrufulo-marmoratus^ ad marginem rlgpei late testareus,
rrebre granulosus et albido-pilosus. \Momen fulnhtestaeeuin, Ineriter
flarido-pilosumy leriter fuseo-rariatum et postiee liueulis transrersis
nigri* $egmentatum . Chelae, partes oris, sternum roxaeque niyra. Pedes
brerissimi, breriter pilosi, albidntestaeei, femorihus ad apieem t en ai ter
nigrorinctis, patellis nigro-lineatis, — Nossi-Ht*.
Dlpl*tyrhaM« nov. p-n. — A IMKi<*no{H)nKiti di/fert cephaUdhnrare
kumilit paulo longinre quam latiore et anttre quam pnstire amjuslinn\
rlypet) oculis lateralibus antiris mediis ferf quadrupln majorUms
latiore, pedibus antiris longioribus et grarilinrilnis: A LNCMpn.li ri
Scoplico differt oculmum linea nntira rrria.
D. longulns, sp. nov, ? (piiUli»] long. 4 mill. — Fulro-lntaeeu*.
lulifi-iltui iH-iiliii-am liiieritlium nigrit. Abdomen anffiitlum rt luni/am,
tmiicf IriincalHia. Pale* unliri linigi, frnwrr f pari» afulrU IrnuHiuf
longimmi» ri rr/vlù Irinî» Mit» munilu, libin pieliilitmiqur acalfis
limilibiu 3-3 tabtu» institwtu, Ubiii amlrft Mni» nigrii tfnuibux ned
leviter lanefolatii tt mHatitrtt) aculeu ilmili ntbiimlin, intui nimatin.
— Htuliigmear : Antongll (Hocquprya).
IuIiocIi'hIm, nov. gon, — A Trichopngi diffi-rl ni-'n in-uloruni
mnUoniiu hit\iUu-t quaiu liiliore H aiitief qunm fintliri- i«iuli> luliiiir,
iimlif infdiit piutirif mhiuthitimifi, clirliirum miirgiw inj'evùirr iiiutini,
Inrtn pfdmii auis-UInyittm friuhuii' liiiail ililutalii.
I. flchinipea, 8|i. nciv. ç luiig. 9 mill, — OphnlMuriis niijellu*.
ritln mnliii dihiliun. postia deatala, mUltut, atriaceui, pUi$ birfibus
fulrit obtusi» reitilus, et tubfrculi» tabrolujultt iiifuiif cotapfrsu»,
urm ocutorum in vudio tabfivtilti gtninatis binin conici* armala,
miiryiiir clypei wtit tfrialû lotigimmi» s muitita. Ahthmi-n Imigiut
qaam liiliax, pontife »n>Siim amplialiim, (ii»fû trilitrfuia, tulilu* hir
dilatitti, mprii pili* nblmis lutrin vnlitwm rt tulirrculif lonfir tpÏHiferi»
eoMpertmn. Chrlnr vi-jrtir. litrvei, ititm inl bntin nctUiâi 4-S armaUw.
Strrnum laeve, fuirum, od marginem inftucalum. Pain futri, vaMe
rt lalr nigro futcoi/ue anaulati, [enmribus palrllix tihiisque nnlicit
tubeiruli» ipinifrris pauciii mpra annati», libii» melntnrsiitqur xnblus
biseriittim arutruti». — Mmlagascar : Anlongil (Mfn'ijuer; si.
Tafanat nov. gon. — Ab ADypliauiia diffrrt tibiis milicis ncuiro
ptino mrdio iuleiiurr, mrtaliirsis tmliris, vsijue ad bti*îtt scopulalii,
aculeii ba»ihiiibm biais laiitum armatix, Irgumeiitis rfir/wris rt iirtttitm
srtis loiigis Maais et errctis coimpersis.
T. RÎTetl.sp.nov. 9 long. 43 mill. — Crphnlothmiix fuitfo-mstimrux
subliliirr coriacms. .Xbdofiien tuteo-tnlacrutu, iiigriranti-iiunctalum,
pmtke ffnsiiii iiifasnittiiii. Cheliir iiiijfur, riilidiir ri hmgnr, nmrginr
xuprriiirr xtilri ilriilibits frimilis biiiis /" mnjorr, iiifrriiirr drnlibiis
juirrif: ri nhliifis (, iiniiiilis. Peilrs fiilro-nifiili, iinlici iî.r t'bsnniiiirs.
Plii'/ii iiniiliilis fiisoi, nnii'sii i-l pilnsa. fnrni titniMeixii liit/iirhii iiii-
).rm.(, - h:n„i.hr .- -ton:! Il' iii\.'ri.
Séance du 2j nwn 1903. Ho
Étude sur quelques Diptères.
par lo D*" J. Villeneuve.
I. Bombylius semi/ïiscus Moi g.
OHIc espèce est représentée, dans la colleclion Meigendu Muséum
de Paris, par un couple en excellent éUit de conservation et remarqua-
ble par kl coloration identique des ailes chez le (5 et la 9. A un examen
plus attentif, on reconnaît tout de suite la présence, chez B. semifm-
rus, d'une toulTe de poils noirs aux angles postérieurs des 3® et
V segments abdominaux et tous les caractères d'une espèce décrite
par M. Becker sous le nom de Bombylius cincinnatu>s.
Grâce à Tobligeance de mon vénéré et savant ami, j'ai pu avoir en
communication deux types {cS 9) de B. cincinnatus, capturés en Suisse.
La femelle seule a été décrite, mais le c5 que j'ai reçu, présente ce ca-
ractère particulier d'avoir les pattes entièrement noirâtres. Il n'en est
pas exactement de même chez le c5deMeigen qui possède, comme nous
l'apprend, du reste, la description, des pattes plus claires et pres(|ue
semblables à celles de la 9. La teinte des ailes est aussi plus claire
et je pense volontiers que le type de Meij^^en était encore immature
ou que la vétusté a produit ce résultat, comme je l'ai constaté sur
d'autres Bombyles de Meigen.
Quoi qu'il en soit, tout le reste est semblable chez fi, semifusrus (5 et
B. rincinnatus ç^: quant au\ femelles, eUes st»nt bien id<*ntiques.
En outre, B. seiuifuscus doit encore être la même espèce^ que M. le
Prof. Slrohl a décrite dans le t<»me IV des « Dipthrs de Sti/ri^ »,
sous le nom de B. niijripes : c'est un mâle qui ne dlITère di' B. cinriu-
na/tixBeck. que» par la couleur des pattes qui <'St entièrement noire.
C'est précisément ce cpril y a\ait de remnn|uahle cIh'z le :' de B. du-
cinnatus (inédit).
Enfin, parmi (|uel(|u:'s Bomhvles de la collection Pokorn\ {am\-
muniqués par .M. Kestész et provenant de la Silésie autrichienne),
j'ai trouvé moi-même i o aux i»altes noins que j'aurais pu étiquetera
\olonté « B. uiyripcs Struhl >» ou < //. rturhnHilits Beck *.
En conséquence, je propose la synon\mie suisante :
B. semifusrus Meig. typ»»5 c* ? -- B. cinrinn'itns Beck. types :J ?
r-r B. nignprs S t r o b l / .
N. B. Je ferai remanpier que Macquart a décrit également un Bom-
tin ilr lu Sueieti' l'nliiiwloyiiiii'' île Fiiinee.
ri tonguiuB, sp. nov. 5 (piilliis) long. 4 mill. — Fuln-UitoefUt,
Mf iicuinrttm liiUralium niyri*. Aluhmm iitigu$lum ri liinnum,
•ce IriiMalum. Pedet itnUri longi, fnmrf V pari* nmlrin tenuilmn
•mil et erecii» trinit intim munilu, tibia mi-tiitnrttiquf aciileis
• -'<-? mbltu inttrwti*. tibia aailfix binit nigri» tenaibun ned
■\lati» et mftatiirxo oru/nr iimili ntbiiirilio. inlu» nrmatit.
laa iT : Anlongil (Moctiucryti),
l|ili !|«nI«, nov. gon. — A Trichopagî diU'i-vl nrra, ueutormii
ilim-.^ lùngiare qnam tatiori- et antice ijttam {Kiitier pnnln liiliori;
'i iiinJiis ponlicix minutiniiiMis, rÂrlarum manjinr iufeiioir matim.
,1 jifdiHiimixillaiiHin feminne biiiut tltliitiilo.
t. echlnl' I. ï long, S inill. — CrphnluthuiiiT nii/ella*,
" .u. •»iiee drntiilii, jiotalut, coriacntt, }iHi» brfvibui
M tubercali» lubrotundit fvfulii eontperrus,
.^-. I F tubei'catit gemivati» bini* eomtit amtata,
.nr lU trii-tli» loiigiisimi» H munilo. Altdi)mni hngiut
... liil.„, (.^«.xe tetuiiii amptiutum, fatro teslaefum, nulitui lalr
(iui, twpra pilii ubluiit luteit vrtlitum el tuhemttis tongr spinifrrtt
— •pertttm. Chttat nigrae, Ituvei, m/tu» ad bati« acitleit 4-S ormatae-
Slfi-i'Uin liirvr, fiilrum. ait manjinfiii iiifmcalum. Peiin falfi, riilile
et laie nigro [mcoiiue unnulati, fentoribus palellis liliiiiijue anticit
lubeirulis ipiniffria paucis mprii armatix, tibii» metalnrmqae itnbtus
bineriatim aeutealis. — Hmiagascar : Antongil (Mncqucrj s).
TaTana, nov. goa. — Ab Aiiypliauua diff^erl libiis nnficii aevleo
pmro medio îatenore, melalnrjiis aniiris. vniue ad biisiu seojiutatit,
aailei" liiixilimlius bims tanluiii aniialin, tegiimentii rnrpom ri iiitumn
setis Imiyis ublusis el ereclis compersis.
T. RlTetl,sp.nov. Ç long, i'i mill. — CepliiilolhiiniJ^fasro-castaneu*
subtititer coriaceus. .ibdtimeu luleo-leidaceum, iiigrîcauii-puiwtatum,
pijsiire sriniiii iiifasralum. Clietaf niyrae, niliiliii- fl hmgnp, margiae
xaperiiirr suld dentiba' rnuolis binis 1" mnjiiii-, hifrnmr ilentitim
punis et (ihhisis !, nriiiiiliii. t'eilrs fiilin-riifiili, iiiilici lir dlisriirlinri.
l'Inipi griiil'llif fiixiii, viiifisa H pihsii. jinrii lioiimri.iit liiiiwlni iiii-
,:,rss(i'. - Eniwl»!- : Tii.y:i If Hi\i-(',
Séance du ^1 nuin 1903, Ho
Étude sur quelques Diptères.
par lo D*" J. Villeneuve.
I. Bombylius semi/ïiscus Moi g.
OUle espace est roprésontc'o, dans la collection Meigendu Muséum
de Paris, par un couple en excellent éUit de conservation et remarqua-
ble parla coloration identique des ailes chez le (5 et la 9. A un examen
plus attentif, on reconnaît tout de suite la présence, chez B. semifun-
rus, d'une toulTe de poils noirs aux angles postérieurs des 3« et
4' segments abdominaux et tous les caractères d*une espèce décrite
par M. Beckersous le nom de Bombylius cincinuatus.
(îrâce à Tobligeance de mon vénéré et savant ami, j'ai pu avoir en
communication deux types (c5 î) de B. cincinnatus, capturés en Suisse.
La femelle seule a étt» décrite, mais le (5 que j'ai re(;u, présente ce ca-
ractère particulier d'avoir les pattes entièrement noirâtres. Il n'en est
pas exactement de même chez le (5deMeigen qui possède, comme nous
l'apprend, du reste, la description, des pattes plus claires et presque
semblables à celles de la 9. Lh'i teinte des ailes est aussi plus claire
el je pense volontiers que le type de Meii^^en était encore immature
ou que la vétusté a produit ce résultat, comme je l'ai constaté sur
d'autres Bombyles di» Meigen.
Quoi qu'il en soit, tout le reste est semblable chez B. semifusrus (j et
B. rinrinnatus cî: quant au\ femelles, elles sont bien identi(|ues.
En outre, B. semifusrus doit encore être la même espèce que M. le
Prof. StrobI a décrito dans \v tome IV des « Dipthrs de Stifrie »,
sous le nom de //. nujnpes : c'est un mâle qui ne dilTère d<' B. cinrin-
li/i/tixBeck. qu(» |iar la couleur des pattes qui est eiilièrcment nt»ire.
C'est précisément <'e (pfil y avait d«' remaniuablc rhez h» : de B. du-
cinnatus finédit\
Enlin, parmi quelqui's H(»mb\les de la colhrlion lN»kt»rn\ (com-
muniqués par .M. Kestész et provenant de la Silésie autrichienne),
j'ai trouvé moi-méuu» i r" aux pattes noires que j'aurais pu étiquetera
volonté € B. niy ripes StrohI » ou < //. rinritinatus Beck «.
En conséquence, je propose la synonymie suivante :
B. semifuscus Meifj. types :' ? — //. ciurinwitm Beck. types ,* 9
— B. nigtipes S t r o b l ;' .
N. B. Je ferai remarquer qui» Macquart a décrit également un Bom-
d Hl letin itr lu S'iriètr ntUiiui'liiijiiiw
byliai nigripei {Suit, ii Uuff.. I, ;i79, H) (|iii pjmi! iMn- une aiUrf ps-
pt^p que celle de Slrobl.
B. innlfuteM Mdg.. (|ui est une espèn' de miinlagne, senibie asjoz
rf^pandu dans les Alpes,
II. Anthrax Paniscus Itussi.
Les espèces A'.knlhriir: voisines A'A. fiaiiu Meig. sunl (liFliciles à
ilistiaguer. et cela, pour plusieurs motifs. Le polj!nor|>liisine des espî--
ces, r.'i'P'-'t ilHT'MV'iii dfi dpux sexes, lu caducité de leur livrée ^uî
non,- 1 1' - pliysionomies variaUes, lap^nurïcdcscarac
iM's <i < uiiribue âdunneràceâ Moiielies uneslabilîlé
(Sqiiii"i]iii' i-i [Il iih' ili' •.iirpriws. C'esl piir une longiin HnAi; faite sur
d'abondants mulOriauv, (ju'on poiivnit osptjreir Utini Is lumitrc sur ce
groupe dilllcile. Aussi en ce (jui concerne Anthnix Pnniicfu, il ne faut
pas s'étonner outre mesure do le voir confondu avec A. cingulatu»
Bleig., d'abord par Meigeu lui-tni^me. puis par .Se biner, Jifonicki!
el plus près de nous par (îrlffiul, dans sa moui>^npbie def AHlhrtLe
du Piéiiiunl.
Cl! duTaier, losutllsamment renseigné sur les travaux do ses devan-
ciers, a mcon augmenté la confusion en réunissant toutes ces espèces
avec .1. parui sous le nom unique de ' HoUentolu» >, sans arriver
davanlage â reconnaître les variétés de lai^ou précise. Car, dès 1883,
Kowarz avait séparé nettement les AïilUrax du groupi^' A. flarus el
créé même une nouvelle espèce : A. haltritilii. Les recherches que
j'ai pu faire, confirment cette manière de voir.
En examinant les types do Meigen, on constate que A. PaiiUcug c5
est représenli- par A. motlntut (en très bon étal); c|uc A. cingulalm
Meig.est représflulé par un cî et une ç éjialeinent bien conservés;
mais si le premier est bien .4. cinguliitiisc}, tel que Meigen l'a figuré,
la Femelle, au contraire, avec ses d<'U\ bandes abdominales seulement
et les ailes targeinenl rembrunies, se nipporte, non à A. cingutalus,
mais II .t. mmlnlim, c'esl-à-dire est la [emelle d".t. l'uniseus Rossi.
Kiifiji, ! r èire cmiiplet, j'ajouterai qui' sur 4 exeniphiivs d'A. cii--
niiiiihliis, nu si'ul.ci'lui qui \i''fi<- IVliqui'lli-, >i' rapporte à A. drnuii-
.l'ilii--: Mei^'. ap. Ko« urz; luais les ;i autres apiiarlieuneiit â A. Iiiil-
ti'l'lli^ Knw.
m. Criorrhina flavicaiida Marq.
M. Vrn-all sV\|Miuir aiu>i â |inip,» ,1c <:- S\\-\.[\u\.- : . It is umsi
pruliable tlL;ii C. Ilavi'-aii.hi willi ils lickvueil k-uiora is ^uly an ..ld and
4h i", mars lOffS. 127
wiirn \arii^\ in mhirb tbt' liairs on Ihe thorax bad b«Nri:»ni*> ni>lv and
Ihal Schioer bas corrccth a^nsidered. i Briiisk Flits^ t. Vill.
p. 579.
Jl|nK«iv si a*5 auUMir> i»nl t?u en l»'ur p«"»sso>>iô.n r»*sp«.»ce doni il
>*asit. mais rijpini«*n qulls ont êmist* me perniol d'on d«'UU'r.
Ten pi>55«l^ 3 beaux exempbiivs capluré? aux **nvin»ns de Pari< a
b roêfiie ^f»>iae qne ilriorrhina rnfiniuiin, \to<ês de prêfên*n4'i» ?«r Ii*>
ln»nfs d'artMvs bien en5«»leill«'*>. Gs captures iml eu lieu : à SainMi»T-
luain KO La>e, !•* 1 1 avril une ; , — à Êlamp»s. le l'' mai un :' , — à
Clamart. le 4 avril un :" . tir, le dernitT sujfi frakhemenl écl«»>, vi.in'
iD^iDe imiDatun'. pi«<5«*tle dt'jà la livrée di*> alm^. en si:»rte que ces
!n»i> pMT^s *i*o% |orfaiti*menl sembbbles. Rien donc n'auli»ri>«' a les
Ci'nsidêfvr c*'*nimK une fi>rni«^ sênile de C mframin. Mais **n p«*ul. à
b vêrilt^, remanier IW|i^f d** M a «-quart c«Hainie un»» varieti* ^mtabl»*
au m^me tîtn^. par «^X'^'Oiple. que Vo/if^//«i pinutnln ^is-à-^is «1»»
I'. Bomhyiams. Il n'y a. «^n •'flel, h«^rmis la livr«'v. rien ilt* difTt-renl dans
les d^ux ^'Sp'^*^. ijiianl a IVpaississ«*m»'Ut des fémurs pt'>tt''ri»-urs
sisnalr [«ar Macquart. il n'apparti**nt |*a< vn pn^pn» à T. flarénw^tt.
mais a UmI*^ ^s •xi-'fTbines vt*ri tablas, et c'est certain'-uit'nl ce «lur
Jlarquart a v.>ulij din*.
■•!•• MT tfivcri Lioderes et syMaysies de tfe«x ■•■veaix
|or M Pi. .
U^smt'^'i Vrkmt F>it:r-r IIi-^n tint. /^«r. X\ll. l!«ia. {.. W. .
d*É^plt* : !>• i]-air»- ^'i^r^t'm't p:'m>tta Fabr. — If'K^-f w^i /^i -
i«ali F. *-M un.» •-•if-y^ \:ïri-»!tî'* ••t P|'inÏ!i»* dan- î'A'riq:!»- *■»•?:-
Irai'', elle #-«1 ^iJm^l^ du S»'n'.nî. J i M ?.-i::il':î'i'. jf b j* -**Hlt- d"A-
bys^nir t*!. Ra((ra> »t M Y M3>»-t l'.i r»-*-!!»- •!•• T.ri'U'Uct u •■'
dlvinpte : Zaï-azisr ^
Li rê««le d*-CTipli'-fj •!•• Oj.ViV/fM»*! /.»^/^*" ft-Z-^H*'» '. i P.'itï» r
t H. K«»1b %/*f'i* / r /'»' ;»-i * f-^âr-- ;*-.f <•'.'.•- »•«; t " J' i .-.•
oo imiî 4e menh^^m*^* ■ *' 'i' ••"•■*•{ -^ *:•- ',- •'»* i *:••.■• •••■.* .
llulhdH fie tu Société eiiloiaoloyiijUf de Fin
\
{Wirii. Elit. Zeit. XKIJ, p. M) a attira mon uttcntiuu sur le& iiiscclcs
(Iv i^> groupu qui3 jo itnssêdi! uL vuici cp que j'ai conslato. la polll^-
lualion lîilérale du proihurax varie cliia Liodri-n Kolluri Heilt., elle
esl laolôt plus lorte, Uintôl égslo ù cclkt du dessus de ci'l organt-,
pnfin parfois mémo l'Ilf deviuDt rugiikusc. Ju possède en colk^clion
uuo quûi^îiio de hiodtre» Kultari de dilTârenles provenances, dont un
ik' (irf^ct) autrnlois soumis ù M. Gangltiauer, tous ces iosectes pn^
si'uleiit dt's impressions prolliorudques plus luaiiiiiéos que i-bfi b
ruct" SjTioDQC nuQtméo (lar mui nigripn {Echange, if^i, 1891, p. 102),
ontin tous ODt le dessous du corps lustuct!- nu roussùtre, taudis i|ul'
ctieE les trois exemplaires de Syrie que jo puss4fde, dont un à pattes
clnii-e.s, le dessous du corps est entii-reioenl, nu au moins eu partie,
liiiio': ces deux caractères sont-ils sufllsants pour motiver la distiiic-
lion S|n'Tilique, ou sous-s|it''cilîque, de uigripn Picî Peul-flirc. Daus
fous les cas. cV'sl une race iielle el Iranobée à laijui'lle ou ddt vrai-
semblsbleiiii'iil rapporter comiui- «yuunjiue le Bodemttjeri Heiltcr.
Reilter m siguale aucun caractère pour distinguer Bodfmeyrri des
Koilari Dedt. ut Turki Gangib. et, d'après la description, je ne re-
lève que des dilTércnces de coloration. ililTérences ijui su retrouvent
lustament cbcz Higriptt IMc, dont M. Iteiller ne [larle pus non plus.
Pour rao prononcer d^linitiveraent sur les Liiulere» H me resterait à
('■Uidlrr en nature /.. Turki llangib. qui ne lu'i-st connu que par la
description.
J'ai dit que la coloration noire du dessous du corijs était plus ou
moins élenduc chez nigripes, ainsi je possède un exonipbire ayant lo
dessous du prolliorav noir, un autre ayant cet organe entièrement rou\.
]'.a n'sumé. je ne crois pas me tromper en considérant L. Bodtmfijerî
Reitl. (1903) comme synonyme de niV^rip» Pic (18111) et en indiquant,
pour distinguer lUjfripnAe Kotlari, les caractères suivants r
Prothorax distinctement impressionné sur le disque avec, antérieu-
ri'UK-iit, une forte iuipressitin orUluairemenl su b triangulaire; dessous
du corps lestaoé ou roussàlre. Kotlari Bedt.
Protliorax non, ou indislincli'mcnl impressionné sur le disque,
avec antérieurement une ou iI'*li\ laibles dépressions transversales;
dessous du corps plus on iiikIns loncé; pnlles tantôt foncées (niijriprs
s. str.), tantôt Icslacées ,s. \. itiiiiiniiin]. rai'i- iiùjripfx Pic.
D'après la description Calliiliii,,, {l.hilrrei. ïiirli (ianglb. {Vrrli.
■/.. H. ï.w, H'i-ii XXXV. IHSB, p. 51") se distinguerait de Kotlari Red t.,
l'W dcliuLs lie kl colunilinn. surliml par les éhires mm ini|iresâionnés
cl par le dernier article des ruiteinies |iln> long, le prolliora\ plus
Srmur dm 23 mar$ 19^. ii9
larg^*. elc. Crtle esçirc^\ bien que décrite du Taunis Buljfar-Dagti .
ligure eopendant dans le LntaUfgus Coieopter^rum Enropur, i)^i.
D<8CiipUii ë*Me Msvelle espèce ë*Élaférttfe
Cardiophorus <>*l.]
|iar 11. du Bn>N».\.
Cardiophoms PoAcji, d. sp. — Sa [Mi rai M ms, hh Itérai i^tstifritir-
riUr nttfnmatm*, parmm ilrflfjrns .* aiy^r, ptirum ttitidus^ tUnsf sHblUi-
îfrque futrC'Céneiyp-pmkttreus, AMlrHui$ fuxcis cmn artirnUs l et i vut^
N«MO, «f/#M (ff OitfiH h.m^ rmbidif, jtnfthvntrh fmmËHUm aHiinhium
aiiimyrMtilmM ., hume unu afticnU* svpeniutibHf '. f*n»/lr«»i>K^ ♦m/ir*'
H p(i$iêc^ ui rortilémm t-ubi'h fimnl ac fpist^i'Hvm : UUitwUu^ longim^ ',
lougituiline latitif^ ; . dnk$^. tuhtiliUr ar dupUnifr punctalo: mitlr-
imtf otmrex'i^ p^'^tire n^f^tltt^ </ bs'rritrr ainaUruUiU» : striis ffUfalitms
bifrîssimis. Xhilumini* nltimif ffijm^Htis f^-sti^f pÎHt MtttHfr^ f^iffUji-
m fi*. Pfdibus Oiêtmtto Ht n*mlimm rubvlis. iHyuirulif fiutplinbHf. —
1^*0^:. 6.5' H.o: lai. 2-3 niill.
\armt ut ttt umutm* m'^^r, p^iihus sutlummuti** nhftlut^ t-nbédis nr
amtrmmnrum mtiruti* l ^i i ^t nia* nd Uitin ^W^w n*lnr^, Y tir, /m-
§itamu$ ,
N«»lr. subpanll*'!*', ass-'Z bri^\i*m*'nl atlrnu/' tii a\anl «-1 t-n arrit*rv,
|êgèreiD«'Dt di'prim^ >iir ]«^ di.»>: pr>>n<*tiini d'nu lM*nu r<*ugi* di* conil
••rn** rn a^ant du iijiJi<'U. d*' cba<{ii** i*<'*U- du di>4|u«' d'iinr tacht* ••Mi-
qw Irans^iTM* «M qua^lransnibir*' d^'ïil Taufrl** |»">l»-ri«Mir mU-ru*- s'al
b«om* au pi»iiH d«' l«'U«-h»T •*! d«* C'-iifluvr ax»^ la !a«b«* «lui lui ••-! 'î'>-
iDt*lri<|U4*: o* qui lai^i** »*ii a\inl i-t «-uln* r»-< îa.-hf> un «»>|iao«* r*«Mpi*
eo (unuf d'ao^l* iilu»- «u iiixiii" .•'i\ff1. <>-> laclj»>, auLaij*-iitaiit ••!
«'«•nfluaut da^auta^f «-uin' i-lî*-. arri^'Ul ril-T- a f-ni^-r un»' haii*1«* tnii*-
%«Tsale bisîDut'*'^ >nr -**> Kt*!* «pii ^'t'U'ii"! vij\«*!it ju^«|ii»' *tir ]•**
fi •!•■*. d«'-bi:>rd«* («arfoi^ *iir !••> flanc* pr"tb"r:j«'i'|'it'* •■! finit ni»-»ii'- jor
«o^abirb*ut |i* |«r<'fi<>tijni «mj d«*^*ll^ ♦*! iii-'Hi»- ••!! d»--"»i*. Kh'j'** pr-'-
th«*ran<|u<-s yrm^mUm^tt d'un b-on r- «i«r«- d» «• mî •' niiii»- 1« l 'i**-
antérieure H U* ?-'11jUj*-i du i-rin- tiiUj : if*t,f.i j». *!.r:*ur «iti pr- u- i<iîn
et rarroe d*-* anjrV*^ l»-ijit«-* d»* n* ir. L»-* W- 1* -l'-riii» r* -^-ifii»'îjt* iiW. -
rninaui plu* « u u*"in* r<'nt:i*itr«- » n rirri* r-- !*• ii» - •-nt:.r> iii» nt d*:.!i
krao rtHifEe de C'-raii. AiJîeiiij«> l-uj urr :i\'-c b*? «It-iix j»r.'iiii«r- --r-
lao
iiiiUeUn dt la tiucMi'
ticles rout;tfs k-s siiivniits rciuliniiiis au ï^omiuct ou loiit au \ilas sur la
moiliù de leur lonj^u.iir, iiiifiRnaiii Ir sommet des nngicts poslérieiirs
du pronotum cluv !■■ . . i- 'l'ii.'-ini -l'ulcment d'un article chM le d-
Pubeseoncelliic.il' ■ ■ ..■■i iiciiicitni àreflefscendrés. Prouniiira
un poil iilus Ion- ijii !-i IiiTiir quiHnrgi* on plus larg« qufl
long Ctin la ?. lrj;,ii' ni -.iIlLiiur "11 -in't-Ti> [Finrlrrf'mrn! Convexe.
couvcri il'uni' iniiitliiaMi'u liiii' .■[ il, i,-. i.; ■■. i"iinlillé tri^s lin
surlei|url iiiKii"'n'iiii III» -l'iiii-iil" |i"iii' ■■ ■■ ;' in-iii plus gros.
rcgulilTClLli'iil diSS('>iiiiliùj; silliUlS Ijh-iI.i!;.-- I:iIi.,,ii- Irr. coilpls; SU-
lures Iali5rak's longues, asseï niguliiTL'nu'ul arquiVs s'ûtemlaRt sur les
Lrois quarts de la longueur des flancs protlioraciciiies. Élylrra Ivgbrc-
luent dAprimiis sur li> dos, siibtinralJèles cItoK h ?, moins olitnst'mi'nt
alti^nui^s chez le [J; sirips nii''diiicromeut profondes, forl«'mi'nl ponc-
luM; tutcrvslli's pno ronvexos, couverts d'un poinlillè irt-s fin el
double,
Yar. EntSiTorneut noir, abdomen ferrugineux soulemonl stir le honl
dea deux derniers segments; paltcs toujours entièrement rouges; nii-
tennes avec les deux premiers articles ronges ; les autres articles rouges
h la base, seulement noirs A l'angle externe et souvent aussi sur toute
la tereenr ()ti sommvit. {Var. tingHnnat.)
Celte esptce se mppmcbe par la colnration du C. rolltirii Er. mais
s'en distingue par un système de coloration dilTêrent; chez ce dernier
la bande noire est produite par l'épanouissement d'une seule laclie
discale prenant son expansion oljliqiiement en avant, en ménageant le
bord antérieur ou m^me en l'envahissant complètement même sur les
angles. La coloration des pattes ol des antennes peut aider à la distin-
guer également. — Ou pourrait aussi le confondre avec le C. tangui-
iiicollis Kr. du Natal et du Cap de Benne-Hspérance, tuais celui-ci a
l'abdomen entièrement rouge avec les deux premiers segments parfois
obscurs dans leur milieu et le pronotum est marqué d'une seule tactie
à bords difTus située en avant du disque et sa surface est couverte
d'un pointillé bien moins lin, ce qui rend le si>mis de pniuts plus gros
plusdidkileà reconnaître. La forme générale du (,'. famjiihiirollis Er.
est beaucoup moins l*rii'M'meiU atiéimée eu avant et en arriiTe, les
stries desêlytres sont plus prll[olldl'^, t'nn>r>' plits fortement ponctuées,
les inlervalles plus cmivi'^es. nnneils diiii pointillé riLgtilcu\ et égal.
Ici, comme pour le C. nilliiiis \ir,. la mliiratioii des artii'les îles au-
temies est d'un i*\^tème iinersf. c'est le sonimel des arlieles qui est
feiTUgiiieu\ et le i' article est i^uLiveul tfiiité de unir eu soli milieu.
A cause de s.,ii uinde ûi- ci>lojatiim prntliorariijiii'. îles proportions
identiques duu:^ la luDgU''tu' des antennes et de la pouctualiou pro-
Séance du À> tmirs I9f)3. 131
thoradque analogue on le prendrait volontiers pour une variété du
C. argioius Gêné, mais en voyant beaucoup d'exenipbires des deux
espèces, on demeure convaincu qu'elles sont cependant éloignées Tune
de l'aulre el que c'est surtout près du C. colla ris Et. qu'elle doit être
placée à cause de la couleur foncière des téguments qui est t^Hjjours
du plus beau noir et de b pubescence brune à reflet cendré, bien plus
line que cbez le C. argioius Gêné et toujours uniforme sans bande su-
turale chatoyante ('), n'ofîrant jamais que quelques poils épars <»bli-
ques qui n'en changent pas l'aspi^t. Les pattes sont toujours franche-
ment rouges jus4iue sur les tarses, et les deux premii'rs articles des
antennes toujours également du plus beau rouge. Enfin le pointillé
des intervalles des strii^ peut être dit double, tandis qu'il est seub*-
m«*nt inégal rhez Vnrgiolus G«*né.
Tanger: coll. E. Poney, la mienne.
Je di*is b connaissance exacte de cette <*>p^.'ce et de sa varii'lé â
M. E. poney qui a bien voulu m'en donner un nombre préciiMjx
d'exemplaires. J'avab cependant la \ariét«^ depuis l«*ngtemps en c<>|-
Kvtii*o p«>rtant l'étiquette Tau^ners : Olcèse 1888. mais il ne m'avait
|«s été [M.*ssible di? b déterminer *'xactemenl.
IMe tar tes mmmrt é* Elasmotethus giiseas Lim.
= intentJDCtas Beat. 'Hémikt/
par l'abt^ Piehke.
3^ éifis à r«*bIig»^D<»- dr M. Mauho- R •>% er. b déiernjinati«>n précis
d*- cet AmmtkMf'miem^ qui parait c^uvr-r Sé-s lfuf^. M. R">^r eut b
CMinpbisaoc*' Jt- iD*r «ignal^r r»'b-^r^aiî«,»n dr d-- <*«'•- r. »•* c»-!!*- d-'»
aut/urs du CàUi'.^È*' «Je* H^mipt*T^ dAl<v:«^l>.-rr3în»'.
D'âpre Amy--C Hk»imrkot^. p. ><*î"i> . d^ ij»'*-r a«iraii *ij K. 'jn-
9^m$ L \ « r»nl-r ?*-* f^tit- •vxaj*' «n- j-'Ul»- '^♦- f^.'U*îîD». p^-ur
r9§ms G<«f #*■! we ■/ 1. •Jlc^o*<*. i.* . î >: : . /. *'• v r i-tf i yf» '(r^^'-^r *: ■» / ic» î' «
ièr.imfmmt. \^l0f*a.}. X\ jçr** ï î *^' • ts ** i^ "z; -•*'.•.»*..
riflfe <« ëniat H vt jût-. ii: : t* t:r .k * * ' .•* > l-ii :* '. •. >•--? » •.*' 't '
lire - ftrm0*i •n* '* i-i'ir* -*: '-»i j#':'" '. * '*», p"- '•.» f*--^
••< kmm4^ fmwf^f #1 ♦ î ft --.•:•/■•*' r î '/ « ' ; • :■•..*'•'.;-• ^ * ■ * .' ^'^
I^tâ llultelhi lie la SociHe niloiiuihgiiiue île Fmtuf-
li-s iiréscrvtT surkiul di's ulUiqni^s rtu cT i]iii tcnlo de les dàilniire ».
lii'calalogueUesHmiplm'sd'Alsaco-Lorraine deReiberel Puton,
p. S7, ntlaclie la mention suivante à E. intersUiieltu L. = £. gi-iteua
L, : I une Q couvanL ses pelils Iraluiiement édos sur une leuille do
knileau ».
Voici mes proiires obsenalious : le B juin 190Î, dans le buis qui
nvoisfiip le pure de Bnlnincû Viltcneuve (Allier), ji' remarquai nombre
<le fouilles do Brtala pméula II o l h. dont le di'ssous portait un E. gri-
»rv» L. 9 complèlemenl immobile- L'insecle recouvrait asseï exacti>menl
une musse d'wiils, plane, sensiblement ovulaire; je le touchai, te pous-
5iii. il tint bon, ne se dérangea pas, et lit à peine un mouvemoal
d'antennes; aueitnt odrur uf tr itpniif/nt de ton rofpt. Je cueillis six de
pos (euUles que je consiT^ai les unes ea boite (ermée.les autres à dé-
rouvert sur un meuble. Lt^s œuFs, à en juger par les teintes diiïêrentes,
l'tnûml à des degrés divers d'a\-ancement. Je relève dans mon registre
li's t 11 siTi|i lions suivantes :
Li' li juin je trouve un E. grvirux mort, en dehors de sa Feuille qu'il
;i stiii* ilimh' ipiitl^^ Bpri'S l'éclosion des ivak qulivraonle à quelques
lieun'S. Hilégiigf Mfur dàagréahle eonHue.
Le là juin, j'arraclini de force un insecte à su couvée : il n'y est pas
retourné.
Le même jour, un E. grUeu» quitte les U-'ufs avant l'éclosion et va
périr d;ins quelque coin de b chambre.
I>' 14 juin, deu\ E. griseus sont cncoir à leur poste, chacun sur sa
couviH^' récemment éclose, dans l'immobilité lu plus absolue. Du 17 au
18, l'un (ies dpu\ a quitté sa famille de petites lanes et se promène
dans lu boite : il a pou de vie. J'essaye d'arracher l'autre à son poste;
il lient bon. l*: 83, les deux étaient morts.
Une nouvelle expi-rience me pcrmellra peut-être de dégager la fino-
lité de celle atlitude. Je la lenlerni en juin prochain. En eiïel, quel que
soil l'enchaincment des n'Ileves nerveux qui y conduisent l'insecte
:i|irès la ponte, cet élut a un liut : à en juj!iT par les apparences, ce but
'■si sans doute la proteclion fpcciiile dont les œufs ont besoin ; mais en
qni'i consiste ce besoin siiivinl!'
^
Sêmmtt ém fr, mt^irs I9ft. 133
Bulletin biMiograpliîqiie.
Barbois Th. : Noies | rt^timiiiair» sur b Faune des e^u\ 6»<hk^ àf^
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Bi'scK LA.i : Noies ••o Ameritao Tineiiu Jomm. .V. F. F»/. Vr. .
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Chsvketx Ed. : CampogDes <4rieiitiiii|oes de S. .%. le Prince Albert I- '
de Homco. DescripCk« d'un AiDphip«>de nurin appartenant au
G. J7ya/Wto Smith BmIL S^r. z*»l. Fr. . 190:2. 5 p.. rîg.*
Faiulube L. : Hisli>ire nalureile de b France. 04ri>pt«-res : \ ' vd *"
avec 27 pi. en o>uieur: Paris. 1902. 2(36. — Don des rdit»>iirs.
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— D.»n de M. L. Bed«L
GhCkb A.> et a. Wci>m.%\x : Tt-bt-r •-îni^r- iit*fi** ««^iv-r ub^>-IIk<*mni*'n
leekannte Daphnidrn B^r. *>rA. mntmrf. f>f. Fr-n'». i. «i. . |STT,
67 p., 5 pi. — I>.'n de M. L btr«JH.
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Li'f:A> H. : Ob-iefTalii'Hi <^ c\t*-n}l\r* \«'riii»- apr> d»* \i.-I»-ïitt- d-«ii-
It-urs intestinal»^ M^m. ,\^. l'k*' \^,i»iu . |Hi*;. i p — d^ j, «i.-
M. L Red'^.
M%ni*jiA.%D E- : l»»-î--ripli-ii •!•• d»ii\ Arihr j--!— n •iV'iiix \t ••-
nant du Srti«bn franoi*. Tfj' H"i'j*jHf» L- ! *( l:>t't;nt>*.'in'.
Id. : lB%eBlair»* dr T**othr>-diiiid''? •••i M iKh--* » --i* H;.r:i. «.h*! -•
rvcufiUis aux »'n\îr>ri« d»- Nnnrr-*, .-ti*. ..• .-.r . r.*»^. û\ y *
Mirvici fR., : N«*l** ^iruu*- ll>*ln«'briiti«' lu-thri'* X'/fi^/t'^-Afi'i *i*i»^t n
rm tthlUlin de la Saàètr mlumoloppK te |
niuHi.n p. n. *!>■ !"'«■■ Wirf. A.prrf. /■rJ. 1888. $p,, l)g. — Don de
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lli<,l„.J.
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J.-S-H: Edm. Baynes
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Séance du tS mars 1903. 135
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s<^ts of the year fig.]. — H. Lymax : A few Nolt»s on I>anais Ar-
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Province of Québec [lig... — A. Gibs^jx : Some interesting Habits
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n. g. L(*pl(»p4»dariim .Mclolnnlliidar, CiiliMipirra . — C. Kiiiv».'- :
rnn*gi*lniassige Hnt>\irk]un^M)«'i liomhfi.r iiut'irns. — K. Sihili.k :
Kin Beitra^' ziir S(iiim*iti'rrui':^hi«»l«»'ri«*. — IV Honv : \W\\w K\-
kursion von VM)i.
13ti Bulktm ik la SoctéU nlamologtqHt de h-aMe.
Sùciftè (l'Élude d» Scifneei Xalurdies de S'imei {Bulletin], \XIX.
F, Hazai'ric : Noie sur la (aiine ties Grotloa ili> Tralmi; prfs Mialpt
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Soriélfi de» Scimcts nalurellei et d'Enteignft>ieiU jMtpulaiiv de Tnrare
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Slettiiier Eiitomlogigcbr ZeSImg. LXIV. 1. 11KB. - A, Fichs : Npup
KleinlaltiT des MilWineerfîebiets." — S. ScaENKUSii ; EInige nciip
Clprkleu îles SlteUioer MiMcums. — H. BRii>HArEK : Eieitmg lur
Slaphylinidonfauiia von Oslin dieu iiriil den Siuidniosetu. — A. RrK-
SBN :ZumHeiina1ljs-Nachwuis \oii Agrotis fugaj^Tr. -~ E. Hehim::
Ut-bersiehl der SuiDalra-Pyralidac, III, i pi, — Neue Pyraliden ans
dem Ipopisi'heu Païuietigebki. — H. Auret! : Zur Keiintuiss dcr
Aplfipygoleii-Faiina Sùd-Schwfdons (pi.).
Vnion iipicaU {L'), (i-vricr cl mars 1903. — A.-D. : Enlomi'ktgii' ;igri-
Vmrersité de Rennes [Travau-i: icientifique»), I, 3, ISOÏ.©
Vnmerie {La], II. il, 1902. — G. nu la Barre : DéfenSP des Oscraios
contre li'S Insectes (lig-).
Wiener Entomologisehe Zeitung, XX!I, 2, l!in3 (2 exempl.). — J. Vil-
LRNRL'\i! : Élude sur le genre Onjplera. — J. Bis<:HnpF : Neue Dl-
ptercn ans Afrika. — E. Heittrr : Secli7«linlcr Beiirag zur Coleo-
ptcreu-Faima von Europa iind den angronzenden Liindem. — G.
SruAKOw : Diagnosen ncuer Colcopleren aus dem Kaukasus. —
K. Pktri : Agiibug regali», eine noue Art aus der VerwandtschaR
(li'S hipustuliUun L. und Solieri Aube, — Macrotarsus nimiti* n, sp.
— Einigt! Berirliligungen zur Miinugraphie dits Colenplorcn-Tribus
llyperini. — V. A('kk[.hki;k : O/ibonus Sulurifer RHltcr ist —
I). f;lltu\*cyr.^ Sutunilh Q\:m\. - E. IIkittkr : tlphomis fallnr
jVvr. — Sutunilif Kliaud. isl walirsclieinlii'li eine Knrui von pla-
niritllis Dej., abiT isl k.inm mil xntnrifei- identrscli. — I'. Karn :
Kini^'ei zur Syiiimyinie des Ihiniltnniia nriniilas m,
A. L.
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQXJJE DE I^raNCE
«éance du « avril lOOS.
Présidence de M. P. MABILLG,
Vice-Président.
MM. A. Barbey (de Montcheraiid, Suisse), — II. du Buysson (de
BroiU-Vernel), — L. Dupont (du Havre), assistent à la séance.
Correspondance. — M. le Président lit la lettre suivante de M. P.
Lesne, lauréat du Prix Dollfus pour les années WOl et 1902.
Tafira ((fraude Canarie), le ai mars lîM)i.
Monsieur Xv Président,
M. Alluaud et M. le Professeur Bouvier nf annoncent qu<', dans
sa réunion du Congrès aniuiel, la Société entoni(»logique de France m'a
fait rii(»nneur de couronner mou opuscule intitulé « Synopsis des Bos-
trychid(*s paléarctiques » et de nf attribuer les deux annuités 1901 et
1902 du Prix Dollfus.
Je ne saurais vous dire combien je suis ému et combien je suis (latte
d'une telle marque d'estimt; Nenant de mes collègues, et ils peuv<4it
^•ire assurés qu'elle sera pour moi le plus précieux encouragement à
poursuivre mes travaux dans la voie où je les ai commencés.
Je vous prie. Monsieur le Président, de vouloir bien exprimer à nos
collègues ma gratitude et mes plus cordiaux remerciements et d'agréer,
p4mr \ous, Fassurance de mes sentiments les plus dévoués.
P. LtSMi.
Admissions. — M. Roger Vérity, i, viaLeono D<'Cimo, Florence
Italie). Lêpidopthrs.
— M.Jules Buisson, naturaliste, 4, [»lace Saint-Michel, Paris 0".
Entomologie générale.
Changements d'adresse. —M. le D'' P. Portier, II. rue di* la
WUé, Paris 5*.
Bull. Soc ent. Fr., PJU3. N<» 7.
13S Min de lu Soeiel^ euloniologique de Vrawr.
— M. William Scliaiis, Trenlhani Housi'.Twickcnliani (Angli--
— M. Cil. Iludckiol, 77. rue liu l'Ory, Lk'gc (Bolgiqii.<).
— H. E. RRcd , dIrecU'ur du Miia<'-p, ConcL-ption [Chili).
Voyages. — M. Ch. Alitiuud n m'" <'gnlciuoiil une Irllro <le noliv
collègue M. P. Lpsoe, où, api*3avoir renouvelé ses remcrciemejils à
la Société et partie ulitremout aus Membres de la Commission du Prix
Oolirus, il donne des renseignements intéressants sur ses chasses.
Il Apriïs svmr ^êjourué plus d'un mois à Las Palmas, je suis venu
mu livL'i' u TaSra dont j'ai pu exploivr avec suin les environs immè-
ilinUs; mais mon étal dosanlé, qui n'a pas toujours été aussi salisfaiâanl
ijue je l'aurais désiré, ne m'a pais poniiis de rayonner à quelque dîs-
lunce et je n'ai eneure vu ni Teror ni même San Uateo. Dans la pe-
tite parlle de l'île que j'ai explorée, sans avoir pénétré dans Hnlérieur
il unn altitude de plus da 400 mMres et sans avoir visité la Isleta dont
l'accès est aujourd'hui interdit, j'ai pu réunir environ US à 330 m-
ptos de Coléoptères et peul-étre .710 espéees d'autres Arthropodes. •
Notre collègue lermlno en su rappelniil au Iton souvenir des amis et
collèpies de la Boeiélé enlomologique et en onvisageanl la perspeetive
d'aller se lixer pmeliainemcnt dans le sud de llîppagm-.
Observations diverses,
ObservationbloIogiqae. — iS. Maindron, qui, en mai et juin 1896,
trouvait à BouIlay-les-Troux (S.-et-O.) cliaijue malin des cadavres de
Itrosniii cephniotfi ayant l'abdomen perloré, se demande si l'auleur du
meurtre est connu. Ij» présence de soies ft la blessure semblait prouver
fpie ces Gara bique s avaient été vicllmes d'une Araignée,
Lo même [ait a élécouslaté à Troyes (Aube) par W, Maurice Royer.
Captures. — M, Maindron signale, comme captures deCsrnbiques
intéressants pour la faune îles environs immédiats dr Paris, celles
de «ms'-u.ï ceiilialotrs h. , Htau IS aoilt 1808, UouUaj -ies-Troux (.S.-el-O.),
fossés de drainage di' la (iTiiie de Houlbran, iionibreiix individus vi-
vants et moris: /'(iwi7M.*jJM»r(M/(i(((jSchall.,Cernay-la-Ville et plaine
de Boulay-les-Tnmx, jiiillel i>t aiiHl 1807, iiui'lques iudiviiliis; Lypnti-
xoiuug nieirimin Herbsl, 4 jiiilh't 18ÎI3, 1 inditidii, Cliaville, en
piélinant la vase; l'rilim iiMifqiMlin Marsh,, (lernay-io-Ville, juillet
1808; l'vhjfliriw roune.nn Feiircr.. il août WD.'i, im individu à la
1
Séance du 8 avril 19()3. 139
lumière, ptaco de rObservaloire ; Melandnjacnrabotdes L. iOaoïU 1897,
un individu pris au vol, Ccrna> -la- Ville; Compaipus testaceus Oliv.,
Cernay-la-Ville, un individu sur un Chêne creux, près de l'étang,
juillet 1898.
Communications
Notes coléoptérologiques
par Valéry Mayet.
i® Description d'une espèce nouvelle du genre DiAprysius.
Dans l'élude des Silphidae cavernicoles voisins des Plwleuon , nous
sommes loin des trois genres uni(|ues des anciens catalogues. Les Le-
pU)derus, PholfuoH ci Oryotus sont devenus des groupes de gejires, des
sous-tribus de la tribu des Leptodérites.
En se conformant à peu près aux Tableaux anal\ tiques de Reitter
dont une traduction française a été donnée ('), on peut, des espèces
françaises, dresser le petit tableau suivant, établi [in Ut t.) par notre ami
Sainte-Claire De ville et auquel nous ne pou>ons que donner
notre approbation :
Élytrcs transversalement slriolés (Formes pyriMiéeunes) : Ànthn)rhtiri9,
Trockarenin^ Troglophyrs.
i Strie suturale marquée (Formes alpines) :
Ély 1res non strioléstrans ver- ) Isereus, Cytodromus, Truylodromus.
salement j Strie siiturale nulle (Formes ce vénoh^) :
\ Ditipnjxius,
L'espèce ci-après décrite a été placée par nous dans le «;enre Din
prytiusoii b rangeaient de suite l'absence de strioles trans>er>ales sur
les élylres, de strie sntiu'ale et la carèiu^ més<»sternale nmnii» d'une
dent. Les Diaprysius sont cévenols, les deux pn'iniers connus sont
des montagnes de TArdèche, le nôtre provient d<* celles du (îanl. A>anl
personnellement découvert la première espèce décrite />. randatm* Ah.,
Dous avons tenu a décrire la troisième.
Diaprysins MazauricL n. sp. — Long. iJ") mill. à '*l mil)., lar-
(I) Revue sciend/iqite (lu Itoutbonnais, siippIéiiuMit, avec préfan» par .M. Kr-
oettOlifier, UouUoft 18V0.
'nl<jimli)gi<iiie de Fmwe.
gpiir l,3â mill. Corpt d'un roux paie brillant, obloog, rende dans son
inilii'u, visiblomcnt atuWé en Dr^i^pe, s'éloigiinnt des deux espèces
décritcâ pur sa convt^xiti!, l'absence dn prolongcmenl de^ élyti^s au
delà du pygidium cl la largeur comparée à h longueur; la courte pu-
bescj.'nce grise le recouvrant, sauf dans la partie avoîsinanl récusson,
parail plus dense et disposée en rangées longitudinales plus régulières.
Tèlf petite, proportionnée a l'otroitesse antérieure du protborax, an-
tennes atleiguant la longueur du cor|)s chez le tJ, un peu moins cboE
la <i. Vrothorax ivnflé, aussi long que largo à la base, 3/4 do mill.
environ, la base k peu pr6s droite, à angles postérieurs presque droits,
lûgèrtinienl aigus cependant par suite de l'atténuation progressive de
la partie auli'rieure, ciMés uetlemeut arrondis vers le sommet, i\ éflinn-
iTuru Inlèrale laible, ponctuation tellement line qu'elle n'est visible ù la
loupe que chez certains individus. Pinh longs, tarses de 3 articles, les
antérieurs du (5 aux articles 1 n 3 plus faiblement dilatés que chez les
congénères. Carène mésoslernale portant en avant une pointe tt+a
saillante, mais mousse. Èl^irfs à ponctuation très fine, mais Mon vi-
sible, rcuHés, brusquement atténués en arrière, ne dépassant presque
pas le pygidium, un peu déhiscents à l'extrémité qui est arrondie, su-
ture rembrunie tirant souvent sur le rouge, sans trace de strie.
L'insecte nous a été communiqué par notre collègue M. M ingaud (de
Nimes), comme trouvé en aoiU 1902 dans la grotte dcThnraux (Gard)
par M. Mazauric (de Mmes) auquel nous nous faisons un plaisir de le
dédier,
2" Sur l'aire de dispersion de quelques Coléoptères.
Dans son étude sur les Platysma des Alpes occidentales {Ann.
Soe. fini. 1902, p. 606), à propos de i». /^fiiiora/u»», notre ami Sainte-
Claire Dcville suppose qu'il y a eu de notre part conhision de loca-
lité quand nous avons indiqué (') une station de cette torme cévenole,
dans la forêt de Saoïl, versant ouest de la montagne de Rocbecourbe
;i)i-.iine}.
Nous n'aïnns pas eu de peine à con^aincri' l'auteur de l'article en
lui euvovant nos types de provenance autheiilî(|ue et nous l'avons
bien plus étonné cnci>re eu hii souuietlani, par la nième occasion, plu-
sieureexemplaires d'une espèce alpine, le /'/. Pn-msli, capturés égale-
ment (wr noiis-iuème a\]\ environs de lliicauv ;Audi') , c'isl ;Wlire en
pleines Corbière.-;, montagnes secondaires se ralliicliant aii\ l'yrénées.
\a\ yédgrapliii' ziiolu^ique uiïre de ces surprises dans ci- ([u'mi pinil
^\ , t:s>aî 'le Gvwjraph-c :oohiiOi>ii' -Ir rih-iai'll, iUmf[n-\[k-r, I83s. |>. ll.V
Séance du H an il i903. 144
appeler des Ilots détachés de l'aire géographique. Ce sont des colonies
fondées à des époques qui nous échappent et qui n'ont pu s'étendre,
par suite de la présence d'espèces préoccupantes mieux adaptées au
milieu, plus combattives et plu$ prolifiques.
Dans la Drôme l'espèce cévenole a à lutter contre PL Honnorati qui
est très abondant, s'y trouvant dans la proportion de 4 contre 1 femo-
ratum : dans l'Aude le PL Prerosti est dans les proportions de 1 contre 5
rrintatus et 2 Xatarti,
Comme le vieil adage testis untis... est toujours vrai, nous ajoute-
rons que, dans la Drôme, nous étions accompagné de notre ami Argod
(de Crest) et, dans l'Aude, d'un autre ami, notre collègue Cam-
bournac (de Narbonne).
Dans le même ordre d'idées n'avons-nous pas signalé {HulL Soc.
Ent,, 1898, p. 136] un îlot du Carabus hispanus dans les Corbières,
aux envirvins de Rennes-les-Bains? L'espèce cévenole a rencontré là le
Carabus t^tiUms, un Pyrénéen qui lui a barré la route. Le DoHchus
haiensis, si commun au Japon, n'est-il pas disséminé en Europe sous
forme d'îlots. VAphodius canjugatus, un Autrichien, n'a en France
que les deux stations du Bhône et de la Gironde. U Entomoscelis ado-
nidU, si commune en Orient, n'est-elle pas chez nous sous forme d'îlots
qu'on peut même appeler flottants? N'assistons-nous pas en ce moment,
à propos d'un petit Charançon aquatique d'origine américaine, le Ste-
nopelmus rufinasus, à la formation en France de plusieurs îlots?
D'abord signalée dans les Charentes par nos collègues De go r s et
Champenois, voilà qu'on trouve Tespèce à Montpellier, toujours
fidèle à sa plante nourricière, VAzolla caroliniana. Un autre Charançon,
l'introuvable EcAinomoiT^Auf Ravouxi Jacquet, venu on ne sait d'où(*),
primitivement cantonné dans le bois mort d'un seul Noyer aux environs
de Nyons (Drôme), parait avoir chez nous d'autres îlots plus ou moins
récents; d'abord celui de Montpellier où, il y a quelques années, un \ieil
Arbre de Judée {Cercû siliquastiiim) nous en donnait une vingtaine,
puis ceux des Alpes-Maritimes où notre collègue Sainte-Claire De-
vllle l'a rencontré sur trois points dans l'arrondissement de (brasse
vivant dans le bois mort de l'Érable et du Chêne. Nous pourrions
multiplier les exemples.
3* Coléoptères nouveaux pour la faune égyptienne.
La faune égyptienne est mal connue et l'auteur d'un Essai de
Catalogue (espt»rons-le prochain) rendra service à ceux, et ils sont
(I) M. J. Daniel ttrou?é une station à Goritz(lll>rie).
btft Bultetin de ta Société fiiUiinologique de Ffance.
Qombreux, qui s'oecupeûl do IVnseiiibii< do h tniiiie circ3-t0('ditcrra-
néenne. Depuis trente ans sp sont t'tablies dans io pays de nombreuse»
espèces doat l'introduction a été lavoriséo par le transit i^nonDe créé
par le canal de Suez, rouvtrliiro do la li^e lerrêe d'Alouindrie û
Kartbouia et l'introduction dans le pays d'une loale de végétaux t'iran-
gers. Ces réflexions nous sont sutCK^ré'^s par un potoi rérent de Co-
léoptères reçus de la Bas^^-Égypll'.
Panni les espèces les plus snillanU-s, ne llgurant pas sur lo Cata-
togue d'Europe et œntréa limUropkei de di'Marsciul [188!!]. nous
pouvons rignaler parmi les Cambiques Cahtoma rugotum I>ep«i>r;
connue LameUiOH'ne, Cathnriiiti Eteocln Cas t. pX, eorome I»nKioorne,
Macrotoma palmata F. ; ces Iroim espaces capturées anx environs de
Zagazig. Mous pouvons ajtiiiitr un autre Loogicorne, Xifftrnr^ni gUt-
teia 01.', capturéen plusieurs; i'x>>inplaires â Ismaïlia (canal de Sur^K)
et que nous tenons de Dnirv ixccllent coUJ^ic et ami, li< gi-ni^rnl
Paare-Blguet, gouverneur iln H.iris. L'apparition îles deux I»ngi-
corues, espèces en quelque ^nrte typiques do la (aune tropicale atri-
caioe, est due à l'introduvliuii dans lu Bassi'-Ëgypte du nombreux
Acacias gommilères qui nourri:>^t'iil la prcmièro espèce dans I^ur Imnc,
b seconde dans leurs brarirlies. Uf, deux viennent In soir li la
lumière.
Note sur quelques Coléoptères algériens
par André Thkhï.
.Mici-ofjpA /a» Th<r;/tGuill.,BHH. &or. ent.. Fc, 1897, p. 2». —
Celte espèce n"est autre que VAnitliu Magdalenae Ab. J'avais envoyé
à Guillcbeau 4 exemplaires de cette espéci; pour sa collection et je
ne puis m'expliquer par suite de quelle distracllon il a renommé et
m'a retourné celle espèce,
PtntsxiisOlcesi'iFTm.— Ci;tte espèce, prise primitivement au Ma-
roc, puis, si je ne me trompe, par M. Pie en Kabylie, vient d'être rtiprise
l'an dernier, je ne sais dans quelles conditions, àAïn-Heïda; ellea donc
une aire de dispersion assez éieuduc, mais parait (on rare partout.
Genre G no ri m us. — Ce genre, mm encore signalé d'Algérie, existe
au mont Baber. U^ capllalne Vauloger et moi, en mai llfOt, a\ons
trouvé des débris (élylres el abdomen) d'Iuseeles de ce genre. Les
élytres sont noirs, manpiés de points blancs, el ne paraissent pas se
rapporter au Ciifirimiix variahilis L.
Séance du 8 nvril 1903, 143
Deterifition d*Hn Salpingide noHveaa du nord de la Tunisie [Col.]
par le D' A. Chobait.
Rbinosiinns elephas, d. sp. — Allongé, glabro, faiblement cou>
Toxe, d'un noir brunâtre bronzé, avec le rostre roux, ainsi que la
bouche, les antennes et les pattes. Tète brillante, fortement ponctuée,
ainsi quo le rostre. Antennes dépassant un peu le milieu du prothorax,
aUant en grossissant de la base à rextrémité, ayant leurs six derniers
articles plus gros, et le dernier plus grand encore, ovoïdo-conique ;
insérées en avant du milieu du rostre; rembrunies vers Textrémité.
Rostre très long, mince, <|uatre fois plus long (|u'il n*est large au ni-
veau de Tinsertion des antennes, dilaté brusquement au-devant de la
bouche. Pa]p<*s maxillaires à dernier article allongé, ogival. Pront»tum
déprimé en dessus, coupé carrément en avant, fortement dilaté au
niveau de son quart antéileur, brillant, non denticulé latéralement,
plus profondément |)onctué que la tête, mais moins densément, a\ec
deux faibles impressions latérales de chaque cùté. Klytres allon^^és,
déprimés autour de lecusson et en dessous de iVpaub*, dilatés après
leiu* milieu, à stries ponctuées régulières, embrouillé<'S ù la base, la
strie sutura le enfoncée sur le dernier tiers.
Long., avec le rostre, 4,3 mill.
Un seul exemplaire 'probablement c ) capturé dans la Tunisie s«»p-
tentrionale, à Aîn-Draham, en no\embre 1899, en tamisant dt*s cham-
pignons ligneux, par mon confrère le D'' Normand, dans la collection
duquel il figure.
Évidemment voisin de Hhinasimus tapiras Ab., il s'(>n distingue |>ar
la taille plus forte, le rostre plus allongé et plus grêle, It* pronotuni
plus large antérieurement, etc.
Nouveaux Coléoptères provenant de Madagascar
par Maurice Pic.
Acanthocnemns brevicornis, n. sp. — Khntjnian, sahparallelus.
niiiduSy nigro-pilosujf, anirnnix, thnrace liitfrnlit**i\ pedibumiue rufes-
eentibuM.
Allongé, subparallèle, brillant, noir de \m\\ avec l(>s côtés du pro-
thorax, les antennes et les pattes ntussàtres, fortement ponctué. Tête
(in rf<- lii Siicirtr enlomnloyii/iie ite Fn
ivcnnc, (firtemcnl el irn^guliêronipEl pouttuée, Ironl dL^primt, ji'ux
js; uDtennes roossâires, aileigTianl seulfmcnt le milieu du pro-
iiiarax, à 3' arliclr^ plus long quo les siiivonts (|uî sonl plus ou moins
globuleux, trois derniers pins largus el un peu plus longs; prolhoniK
t versai, peu élarijl en arrière, crénelé et plus clair sur les côtés,
■lUe lisse sur sou milieu, fortement ponctué sur le reste ; écusson
?, impressionné au milieu ; élytres longs, un pou plus larges ijue
te protbornx, peu alti-nués au sommet, ud peu explonés et ciliés laté-
ralement, loriemcnt ponctués en rongées presque régulières avec des
traces de faibles côtes; pattes moyennes, roussàtres, Ubins antérieurs
garnis de soies. — Long. S mil!. Sud de Madagascar : Pays Andro\
(Alluaud).
Diffère des ciliatur Perris et '•'■"' Pic, par les ciMés distinc-
tement crénelés du pr""''irax, les 'S plus courtes; de Kraatzl
Schlls. (ox descr'"*' ■"- Ipf ■■■ s du prolhorax éiroilemenl
relevés et la forie i yt
Trois esp(>ce9 de enles des espèces connues,
soit par l'absence l. ^ éljlres, soit jiar leur colo-
ration à peu près uni ^.^ii du h me) sur le protborax et les
élytres, se distinguen.-. .„cilenL, ... à l'a.-e îles dilTérenci's n'Siiraées
dans le tableau suivant :
1. Élytres sans impression, ou avec une laible impression
postliumémle ; prothorax peu convexe; forme relative-
ment large; coloration brune ou d'un noir de poix; par-
lois plus clair sur le pourtour des élytres. î.
i' Élytres ayant une forte impression postliumérale transverse;
prothorax trèsconvexe;(ormerelativement allongée, sub-
parallèle; coloration franchement noire. — Long. 3mili.
Baie d'Anlongil (Mocquerys,in coll. Pic), elongatus n.sp.
2. Pubescence flave avec des poils dressés clairs; prolhorax
très brillant; ponctuation élytrale moins forle et lorme
moins trapue; coloration uniforme, d'un brun roussàtre,
létc comprise. — Long, i,5 mlll. Diégo-Suarez (Al-
luaud. in coll. Alluiiu.il Iirituneuxii. sp.
i' Pubi'SCi'nce grise avec des poils dressés oitscurs; prollio-
rai peu brillant; ponetualinn elytrale furie el forme ira-
pue; télé toujours plus ou moins foncée et coloralion
passant du noir de |ioi\ au rmix, avec le rebord élylral
plus ou muins teslaiv. — Long. 2.8.3 iiiill. Pays Au-
Séance du 8 nvnl 1903. itë
droy et Fort-Dauphin (Alluaud, in coll. A 11 u an dot
Pic) ÀUunudi n. s\i.
Scraptia (Trotommideomorpha) trifasclata. — Puruin elon-
gatus, subparallelus, subnitidus, testaceus, antennis pallidis, nrUculLs
pi'imîs excepiis, his brunneis ; elyti^is brunneo-trifasciatis.
Peu allongé, subparallèle, peu brillant, testacé avec les élylres ayant
trois fascies brunâtres, les antennes pâles à 2 premiers articles rem-
brunis. Tête assez large, yeux noirs; antennes n'atteignant pas le
milieu des élylres, assez épaisses, à 2« article long et épais, 3« long
et mince; prothorax court et large, densément ponctué, impressionné
sur le milieu et les côtés ; écusson large ; élytres un peu plus larges
que le prothorax, assez longs, un peu infléchis et subanguleusement
arrondis au sommet, fortement ponctués, à faible dépression posthumé-
raie, ornés de trois fascies brunes transversales, une près de la bas**,
Tautre au milieu, la 3* avant le sommet; pattes as<ez robustes. —
Long. 2 mill. Forêt Tanab (Alluaud;.
Espèce très distincte |Kir sa forme, jointe à son dessin élytnil.
Hylophilns Falsoleielvii V semiopacns. — SubovatuM, ru ftp-
brunnrus^ subiipaau, ebjtrU fnUido-faxrintiM^ antennùi, pro majorr
parte, pfdibtts/pi^ irstarris.
Subovalaire, brun roux, pre^ijue opaqiji' sur ravant-corfi», ély-
lres légèrement brillants et fas^iés. anti'riru's en majeur** partie' et
pattes, testacées. Tête mc»yf une. déb^^rdant la parti** niiWw'ur** du pn>-
thttrax, yeux n«»irs. peu gT**y. éicarti^, mai* atttf^i^jant pr^-^gue U* b^^rd
postérieur; anteDoes afstr k»ngu#^, i**^làcètt^ a**^ !'*•> 3 «mj laïaut-
derniers articles î^b^curri?. le 4*^u'n'r yr^W: pn^b«»rai {uru**, «m |^u
rétréci en avaDt. ayant un** f«»Sî^tte de *hAi\n** coU* d<' la ban-: *'/.•u^-
son nul; élytres C4»nvexei>. ^uU^^alain**. a «^paul*'* nu p*'U #'ffacé<'-.
subacumiiiés au s^tmuMfX. f* 'rVitt^-nt f>'»ttriu*- : r^^ nrjjani^-is li'tm r*/tn
obscurci, ornés d»* i fasci**^ u^li^r^**"r a\#^' U- /«-J^^Td api'*;fl «J*- ttAt^Ui^-
coloratiou] : la premier*' fayi»- aiil»'ii*^di<(ii*'. uu \p*n onjijw- ♦^u î)^'4îi\,
remonte vers l'épauV >«'U* l«.»rui»' d*- tacl**': h t. |*''*i!ii»-dturi«' «i
sinuée, S4* réanit a l'hi^icbi*' par b Mjtgfi-: p-^ui-- if-Ui'>«'. I«* j» -i*
rieures uo peu épaiï-4vr -- lyuy. J..> aiij' l^o}- AiidJ •> AJiu- ud
fis, cet orgaa€» iax r»<> nur i»: ff»^! ♦•t *«*ii' d«- j»-us >««ir ii* '.••i» «•-.rt» ..»•
da prolkorai «ir k» uiUr*.
14G ISuilflin dp lu Socirlt' ml'imiyliuji'iar dr Vmnrr.
Espiifc des plus dislincU's par sa lurme, son tivaiit-corps ili'usû-
mt'nt poDCluiS ce qui le rend sul)opai|ue , ses dlyla's ô épaules un pou
elTacéos.
I
Bulletin bibliographique.
Barcauli (1',) : Adi)lfn Targioui Tozzellî. — Ricordl [BiiU. S«c. Enl.
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BrL'ntidi delle région! dei Dalacchi independenli (Sumatra). —
(1, nEL GuBiicio : Coulribuxioni allô Studio dei Diaspini dell' Olivo
(lig). — Intorno ad iina nuova altorazionc dei rami del Pero e ad
nna minalilce dei ramei dell'OJivo allaccati dalla rogua (lig- et pi.].
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Sociftà det Srirncai naturirlhi de l'Oaal rie la frnuff {Hulleiiu), 190Ï,
III-IV, — E. UADiaiAND : Inveiilairu des TeiilhrMuuides ou
Mouches à Scie (HyincDoptera Clialaslogastra) ri'cueillis aui envi-
rons do Nantes, suivi de notices sur quelques espèces parliculiére-
nipnl nuisibles. — I>eseriplion de deiu Ai-lliropodcs nouveaux
provenant du Soudan [ran(;ais'(rrftr Borgnynoi [Col.] et Po(. [Pola-
monautcs Ecoyssei [CnjSl.] (pi.).
Tijdsckrift ovn- Planletizieltr», VUE, 1002. — J. Bitzema Bos : Pliyto-
patiiologisch Laboratorium WilUo Commelin Scliollen. Versiag over
onderzoettingen, gcdaan in-cn over inlichlingen gegeven van wege
bovengcnoemd Laboralorium in licl jaar lUOl. — G. Staks : Mis-
vonudo hopljL'Ilen.
A. L.
BULLETIN
DE LA
80CŒÉTÉ KNTOMOIjCKxIQUE DE FRANC^K
Aëavre d« 99 awril ■•OS.
Préftideoce de M. F. HENNEGUY, .
M. E.-B. Poulton, professeur deZo«»logie à ITniversité d^Oxford,
président de la Société eDtoniol4»gi(|ue de Londres, est inviu* à prendre
place au bureau.
M. A. Fauvel -de Caen) assiste à la S4'*ance.
Nécrologie, — U» Président a le regret d'annoncer le dérés, à
Aiaccio, de M. Tht>nias Ansell Marshall, membre de notn» Société
depuis 1894.
L4^ Pn-sidcnt annonce égal<*nient la u)(»rt de M. Paul (luurret de
Mars(*ille\ D<>ct«Mir es s<'ience>, cht*valier de la L<Vi^»n d'honneur, pn>-
fesseur a TÉcole d<* MtWlecine et sttiis-dirtrteiir à la Station zoolojriquf
d*Endt»unie. M. P. Cfourrrt était notn* collègue depuis 18tlll.
Correspondance. — MM. André dWldin, CirorKes (îuénaux
et Edouard Poslell»* renirrcient la S<K"iété de leur admission.
Voyages. — M. L. B<*dei a n.M;u une lettre de nuire collj'guf*
M. Va u loger de Beaupré qui est actuellement a Lan}:St»n en par-
faite santé et qui fsl heureux de str rap(K*ler au S4»u venir d»* S4's ct»l-
lègues de la Société.
Changement d'adresse. — M. .\d. VVarnier est revenu ;i >un
dumicile, 8. rue dfs Templiers. Hf*im>.
Admission et présentations. — M.\l. .\. (iiard (*t F. Ilennt*ffii\
présentent M. H.-B. Poultun dont l'admission a lieu séance tenant»*
par acclamation sur la prop4»siti«»n du Présidnii.
M. le D*" Man|ui> (Àiusfppe lian^oni, M<»d«*na Italit* . pré^i'iité
par M. J. tllermont. iioiiiiiiiss.'iin*s-nipportf'nrs : MM. L. H^dd
et A. Fauvel.
Excursion entomoïogique. Sur la pri*|>«*>itioii <!«• M !•* Prr>i-
dent une «•xcuriifm rntomitlugiqni* «'st llxéc p^nr !<• (lim:in<*h(* 7 juin.
a Ijird\. Départ dt* la ^^in* du Ponl-Sl Mich«*l a 7 li 'Xi du iintiii.
Messieurs les (.'\cur>iunni>tH^ >Mnt prié>d'i'Uip<'iU'r ifordéj«-un<'r.
BoU. Soc cot. Fr., 1903. N** S.
Communications.
Description d'un genre nouvaau de Goliathides ll'ni.]
|i;ir L. KAiitM\iiiK.
Hyt-lcropla* fimv. (ft-ii.) proboscidens, ii. sp. - Long. IIU mill.
6; Si mill. ■'.'.
Ce Douvoau gi^irc de Colla Lhidos esl bien ililTéroiit de kiiis coiix
qui composent ce groupe. H f a de l'attînilÉ hvoc \e genre IMinlhinvn
Thom3.,inais seulement pour b [orme générale; il piulîiri'TP notable-
ment par la structure de h ti^te du mâle. Du vcrlex ou plulùt du tnmi,
part une corne urquée presque aussi longue que le torsplet, concave
en defisoua, (tirig^ de haut en bas, lortomenl convexe, presque renfliV
en dessus, armée de chaque ei\\i\ avant je milieu, d'une (lenlsniUaiil/^,
aiguC et déclive; l'i^Kirémilé lorme une ancre à branches cumpriniiVs
M It'gi'remeril arquées; en dessous le cfaoperonest obliquemenldiVIive,
Inrgitnient arqué, sinuè de cliaque cùté avant les angles: t'eu\-(â suot
prolongée obliquement en dciil saitlanle. Le corselet eH transversal,
iortemenl arrondi sur les col^s en avant, largement IûIm' â la base,
iMUune chez les l^o/i'rf/iu.t, :iveclt?:inglcs jmslérleurs oMii^, mais mur
qués ; la ponctuation est peu forte et peu serrée. La saillie mésoslemale
esl lin peu moins prononcée que chez Colialhus. Les tibias antérieurs
ont une faible dent avant rextivmilé. La couleur est noire, brillante
sur lu tète et le corselet, celui-ci bordé latéralement d'un étroit ^llon
liséré de gris-jaune. L'écnsson et les élytres sont mats, le premier
bordé d'une li^ne étroite de couleur (auve, les dernières parsemées de
points et de très petites Liclies fauves, plus Unes vers la base oi'i elles
disparaissent, un peu en lignes sur le di£(|ue, un peu plus larges vers
rextn'-milé des côtés et de la suture; la poitrine, les cotés, l'abdomen
el le pygidium sont couverts de poils fauves assez serrés.
1.^1 ? ne diffère que par la slriicliire dp la léle qui est irrégulièrement
o\alalri', rrlpurdét' latéralement et plus torienient co a\aiit, li' corselet
plus jioiHltié. ayani, dans b nmilié anlérii'nri', nue inipressimi oblongiie,
peu prolmidi' el une saillie relevée :iu milieu iln linnl antérieur; la
|ml)i'M'rnt.-i' bine iliL dessous esl plus Inrie el les lit>ia> aiilérieiirs sont
noniialemriit Iridenlés.
i;e iiiiieiiv (ii>li;iilii<le provient dii Cameroun el m'a éié iibliyeam-
meiil r.^nimunliiiK' pai .M. II. Duiu-k ii-r.
Seauce du n acrii 1903. 151
Mr quelques Bapreetidee firançiie [Cm..]
par R. MoLLANDiN de Boissr.
Dic^rca a/nt Fi se h. —J*ai pris Tannée dernière cet insecte à deux
reprises (21 avril, i ex. ; 8 juin, 4 ex.), au Beausset (Var), sur le Noi-
setier {Corylus avellana), et j*ai observé sur le tronc de ces arbres
de nombreux trous de sortie qui, indubitablement, avaient donné pas-
sage à c^ Bupreste.
Ànthaxia parallela Lap. — Je prends communément cette es-
pèce au Beausset sur des branches mortes de Pin [Pinus kalepenm).
Je n*ai pu encore Tobtenir d*éclosion, mais il est plus que proltable que,
dans notre région, elle opère ses transformations dans le Ikhs mort de
cet arbre.
Anthaxia mille folii F. —Obtenu de branches mortes de Chêne
{Quercus ilex), en juin-juillet.
Antkaxia umbellatarum F. — Avec la préc<»denle et à la même
époque.
Ànthaxia manca Un. — J'ai constaté au mois de juin 1900, à
Seurre (Côte-d*Or), la présence de larves de cette espèce dans un pi-
quet de bois de Tremble [Popultin tremula). Le pi(|uet ayant été im-
mergé pendant assez longtemps, ces larves étaient mortes, mais de
nombreux adultes restés à rentrée de leurs trous de sortie, prt»u\ aient
suffisamment que cette esptV^ avait opéré ses transformations dans ce
liois.
Anthaxia midas Kiosw. — Se prend à la Sainte-Baume (Var)î
dans un seul endroit de la forêt et je Ty ai capturt* plusieurs fuis; mais
je n'ai pu encore constater dans (|uel bois se passe sa vie larvaire. Tou-
tefois, j*ai observé Tannée dernière (l'"' août), sur un tronc mort de
lilleul, de cinq centimétn^s de diamètre environ, des trous de sortie
d*un Buprestide, correspondant exactement aux dimeusious et à la
f4>rme de cette espèce, (jue n'offre aui'un autre Hupreslide de la région.
De plus, cet arbre s(^ trouvait à coté de Tendroit précis on Ton prend
liNJs les ans, au mois de mai, VAiitha,na midas. Il ne serait pas él4>n-
uaol que le bois mort dt» Tilleul soit un de ceux qui nourrissent la
larve de notre Bupn*ste; mais \v fait demande à être continué.
Ànthaxia semicuprca Kùst. — J'ai trouvé des débris de cette
\lletin de ta Soi-iclé rnHniuilvgique de Frante.
Anihn.Tia oans ses Irous de sorlîe, sur un assoi: grus tronc mon à'È-
ral)le (Siiiut<>-B3uiiii3, l"aoiU].
Anlhaj;ia nitidtila. Lin. — Olitenu de brancbes d'un Prunui
»aiivuge rupporlées de la lorét de lu Sainte-Baunie (25 miii)!
Anlliasin confvia. La p. — L'année derait-re, j'ai oliluuu celle rs-
•ce en nombre au Beausset (Var), de\ieu\ piquets de Cyprès (C«pr«-
t^ aempervirefu). — Ui 3 juiUel, j'ai ubservé une Anth. confuta 5 en
train de pondre sur une souche de Csde {Junipervi oxyeednu). Il est
donc Cf rLain que celte espèce se Iransforme dans le bois des Cuprossi-
nées et je ne l'ai pus observée sur le i,
Anthaxia fu«eruiu . III. — J'ui trouvé, lo 7 janvier dernier, lut
individu adulle de cette espèce dans une tige sèclio de Genâl (Spar-
tium juncewii). Il n'était pas douteux que cet exemplaire, bien vivaiil
du reste, ne se soit translornti^ dans cette Papilionacéo, attendant les
premières chaleurs pour en sortir. Cette caplui-e me Ql souvenir immé-
diatement que toutes les Anth. funemla que je prends cfaeK moi se trou-
vent toujours dans le voisinaiçe du Spartiam nommé. le l'ai auïsi pris
autrefois à plusieurs reprises m battant une autre Pnpilionacée : Co-
rùnilla juncea. i
De loules ces remarques concernant les Anlkn.ria, dont quelques-
unes n'aboutissent qu'à des hypothèses, jo me garderais de tirer au-
cune conclusion pour le moment et je ne les donne qu'à titre de ren-
seignements pouvant servir de jalons pour des observations nouvelles
et plus probantes. Je crois toutefois que les Anlkaxia ne sont pas ab-
solument exclusives sur lo choix des bois morts qui doivent nourrir
leurs larves, mais qu'elles choisissent des bois présentant certaines af-
finités qu'il serait intéressant d'établir. Il est certain que les Anihaaia
inféodées aux Conifères ne pourraient vivre dans les Cupulilères, par
exemple.
Diagnoset de trois M<hodea nouveaux
de la faune méditerraiéenne [Ciii..|
par J. UoiHiiEois.
1. Malthodes (HalthodetluB) corcyreuB, sp iiov. — yiger, ely-
lih ijiiseo-bruiuieis, iipire iulpliiireo-yutttiti!!: piothoriice mbquadratu,
umltijui" iiiargiitiilo, iDiijiitis aiitiris ruliiii'liitit, /iw/iV/t rertis, e.rlror-
suiii i:'iiiluliiiii jinidicik, di*ru liiiiid aiiialkuiiitii. ■- J Aliduiiiinis >ey-
Séance du fi avril i903. 153
mmto dorsaii uitimo angustato, deeiiri, apice inciso: uitimo uirinque
laminam reriicalrm compressam^ ieriter curraiam, postke dilaiatam et
apice rotundaiam exkibenie. — Long. 3 iy^-4 mill.
Corfou (J. Sahiberg, c5 ?•
Cette espèce, qui vient se placer dans le voisinage du M. trifurcatvs
Kies w., sera facile à reconnaitre, parmi toutes celles du même groupe,
à la forme des derniers segments abdominaux chez le c5- Le dernier ar-
ceau dorsal est très étroit, allongé, déclive et assez profondément incisé
postérieurement: Favant-demier arceau ventral est
largement entaillé jusqu'à la base et réduit à deux
lobes atéraux triangulaires émoussés au sommet; le
dernier a ceau ventral affecte la forme de deux lames
Terticales, légèrement ascendantes, accolées à leur bord
inférieur, d'abord étroites, puis dilatées graduellement Fig. i.
yen Textrémité on elles sont arrondies, ti^airant. par
leur rp union, une gtmtlière profonde â bords relevés Tig. 1. abdomen
> u de côté' .
2. Malthodes Malthodellas', Salbergi. sp. nov. — Fuseo-niger,
promoto antice et pastire attgustissime flantAimbato, flytiis grise(h4prun-
nm, apice sutphureo-gttttatis, antennarum nrticutis duebus priinis m-
ffKentibu* ; protkorace parum tranfrer$o, uudiquc marginato, angulis
amticis retusis, $Mbinrras$atis, posticis rectis^ extrorsum paulntum pro-
dmciis, disco ob$olete ranaiirutato, — r5 Alfdominis $egmfnto dormli
uitimto angustato, deeiiri. apice wepitts infuscato; negin^nto mitrali
penuitimo late triangulariter emarginato, ultitmt tettar^, lum^llam
mapianif subparalleiam.pfirum curratnm^ apice trianguiariter ercimm
exkibente. — Long, tïit 3 4 mill.
llrète, sur une ^Tande Euphorhia vn fleurs J. SahlbfTg, '*.
Voisin de M. iMitillifer Bourg. Huit. Sor. ent, Fr., 4901, p. 143 ,
mais bien distinct par la tailla plus pi^tito. It»s dfuv premiers articles
des antennes roussàtres. lo proiiotum à liséré jaun«* basilaire non di-
laté en tacbe dans U'S angles po>ttTi< urs et surt< ut par la fi»ni)<* du d* r-
nîer arceau dorsal de l'alHiomen chez le 3*. Cot an*r,iu t*>l rtroii, al-
longé, fortement dér|i\f, à b<»rd> latéraux rabaltns, av«r IVxin'*mit»'*
généralement rembrunie; rn\anl-demier arceau \*'\\
Irai est largement entaillé en triangle jusqu'à la base,
réduit a deux lol»f»s triangulaires |hmj saillants et rmnu—
«i^'S au soumiet: W drrnier an»au ventral ligure un»*
riit «. grande bm«'lle connexe en di^ssnus, légèrement cnurb<-e
»
vers I< hniit. ù Tiords lau-raiix siibparulU'k's, a^cz profondt'iui'Ot rrhaa-
rn-c fil iriitnKlf k son extri'inilt', ron(orni('-p à (r'U pri's comme flans
\l. '•iiiiilifri; ninis relativempnl plus iar^' cl iilli'lgnunl en longueur les
(jUiilrr ;nri':iiix pr6ci'ilcnls n'unis (IJg. 3, iitidoini^n vu dn citU- et ivgi-
DMii' il M. Il' IToli'ssi-ur J. âaliMuTg «il'Kcl^liiglors] ù qui r«n dvil
I:i d^'CoiivcrU-i des (rois c'sptci-s dL-critfs dans ct-IUs nnic.
'i. Maltbodes (lit «p.) aulcatliB, sp. liov. — Sigfi\ fiixmiln nalii-f
ri me/'iiti piatkf itngtutiniiiw fiavolimbitlù , eliilrù mt lougù, iiulm-
crntibwi, gi-ÙKO-hrutinri», apier mnmlorilm»; ptitlhiiiiiiv triintifrtn, la*
IfraUhr kavd maryinnlo, a«gwli» tintirù trauailii', Irunnilaru mlil* |
itxraïuata, di»co («(' fl profuniir hitgttuditialUfr nulnilo. — et ,1 Me- 1
nuHM ifgmfntiê ilarmllbiu nltimh limplMbut : tfgmfHl^ emlivU pf-
nulliwo tate fmai'ginntii, lobi» ratutdiiUt, haud prolougatit. ultime
tntiirai, latnellant mhpnmtlftam, iniruiii ruirnlum, o/iifr tubrmarginit-
tnm pnubfnlr. — Long, -i i/4 mill.
Corlou [J. SulilhiTg), .-J i.
fîspècii Dultcment caroi-IwisOi! par son pn<Ihoru\ Irés Innsrerïal,^
largf'mfnl ri protond^mont s)Ilonn<- dans miii niili<'ti, à nn^f. anli^-
rifurs tronipiôs cl fortmionl relovés on bouirolet. par sosôlylres longs
ot c«nti>lon's à ri'xtri'mltc' et parla loiino dos di-rniiTs soginonls abdo-
min.niix choz lo d- A lo dorniop pninl ilo vuo. ollo so rapproche do
K. lun-ini-1 Kiosw. [lli'rl. r„l. ZfitK., I87J, p. 3".), pi. IV, lig. 6). Les
dorniors arceaux dorsaux do l'abdomen sont simples;
ravant-dernier arceau venlral,largcmcnlul profondément
ôctiancri' dans ?a parlîo niodiano, est rt'duilà deux lobes
lalrraiix arrondis ol p<'ii saillants ; h; dernier arceau ven-
Yig_ :t. lra1.d'iinlla\o loslaci. ligure une petite lamelle oblongue,
:i cotés siihpai'allèlcs, légèrement courbée vers le haut,
diiiiblemenl impressioiinét' pnsliTieureinenl et un pou échaneréo au
.-umnu't jliy. 3, alidoineii \il de roté el légèrement incliné).
Sêanee du 22 acril iOOS. 155
Note Mr ëmrs Halacodeniiti eu NoN ëe TAfriqie. Corrigenda [Col.]
par Maurice Pm:.
Le nVenl artide de noire collègue J. Bourgeois [linli, Fr. 1903.
|). 73 à 77 m'a suggéré ridée dVn publier un analogue et supplémen-
taire. Le contenu de cet article ne fera pas double emploi avec le pré-
ri'*dent. car il mentionne, pi»ur les mêmes espèces, d'autres habitats, ou
précise IfS conditions de captun*, le degré d'intérêt, etc. ; en outre, je
donne* des renseignements sur plusieurs autres espt^ces. Ce sont mes
cliasses personnelles et celles de feu Hé non (dont j'ai acquis une partie
des Mahiafdermf$ tjui (oumiss4*nt le principal apport de cet article. Je
suis t»blig»'* tie limiter mes citations à quelques-unes et empêché de
dter toutes h'S captun^s portét*s à ma connaissance (V', faute de place:
mes Collègues, ou mes correspondants, m'«*n excus<»ronl.
.Vo/tf. — Quand je ne m«*ls p«»inl <riiidications sptVwl«»s, ceb laisse»
entendre que les captures uni été faites par moi-ménie.
fjiHlhtiris tirfHirtntu Fairni. — Algérie : Constantine ^Hénon\
O'tle i»sp«Vi* i>anul très ran* et je lie l'ai captun.»e qu'une Si»ule fois, au
nombn* d'un e\empbiri\à Palestn». Décrite de Lambi'ssa.
C. rftiuHa Kr. — Il faut peutV'tre rappi»rler à celle ««spiVe. que je
ne Connais pas a\ec ctTtitude vn nature, et à titre de \ariét«''. la var.
ni roscutflhu'î* Pic. primitivement signalée comme variété L'Échange,
n" i!M de mtiurilauini Lue.
C. cHitii Mars. — Algérie : i^«»nstanlinf Hénon * ; Hussein IVy.
Ain M'Iila et Batna. Pa> très c<»inmune. S4* prend surtout en liliK'liant.
(l. roHrr.rié'olitM Fainu. var. (Ihait^Uen Bi*urg. — J«* p«»ssîh1i* celte
\arii"*té s«.»umist' aiitn'fMJs à M. B«»nrgi*«»i^ provenant de mes clias>4*s
a PhilipfM^vîll**. (l. t'„uii\iirnUis n»* parait |»a> rare dans la provinc** df
Oinsbntim*. «'ri \v lai capturé daiâ> di* n«.»inbn*iises |ocalilé>. Aussi t-ii
Kroumirie |r .Normand. Pic .
il. mnuriUîHun Luc. — Parait remplacer fu Algérie notre rufn L..
un |)i*u imâus ré|Kiiidii c«*p«*iidant. .\Igéri«* : Srbdou 1)*^ .Martin :
I) INior Ir m^ioe motif, je stii> loin «b* (ionaer la \\>\t rompli'lp (lr% f^iH-rt's
àfCanIkaritIrs Jfffph*trnles ««u Mnlthntule% du nord de l'Afri(|ue.
2» Le» tfp^fonl ortfiiiiaires «If ti-lle I«K-*ilil^ flde Tunis. iVIle psiut»» huur»»
iUm U rollertiiia <li* Ttiurnif r. repn'-s^'ntf»' par '*. »'\cin|)lairei rtii|uH«H de
Sidif. tant te nom inédit de rofmstus.
r
HatMin df la Soeifté fntomolùgiquf de Frana.
Cuaslanlino (Hé non); L'Ougasse, Maison Cari'P (Cic), Slgnakr. pardc
Marsciil, Bt^ne ot Tunis et décrite d'Alger et de Boii^ii-.
Rltagottueha fûtsulata Luc. — Moins coinmimp el moins répandue
quol'espèce suivante. Lavar. srateUarn Luc. est entièrement testacé*
et foMtilata proprement dît a les pattes et la t^te plus ou moins [oocècs
el unetraodi' noire au prothorax.
R. barbara Luc. — Uno des espèces les plus communes, surtout
d»ns les provinces d'Alger el de Conslantine. Je l'ai vue souvenl eu
grand nombre sur les ileurs de Pérules.
R, herbeit Mars. — Pas rare ilnns la pro\iitce de Constantme, sur-
tout sur les CMnoa. Algérie : Cntistantîne (Hénon); Sl-Anloîne. Tu-
nisie : Souk-el-Arba {R' Normand); Atu-Draliau. bécrile de Bflne
et de Conslantine.
/(, om"(i('oWMMars. — Algérie : Bnliia. Ditcri te d'Alger, Parait rare.
II. pitigiflln Mars. var. — Tanger [Vauelier, in coll. Pie). Le*
exeniplnires du Maroc n'ofTrtint avec ceux d'Espagne que des difTérun-
ci'S iusilgniDuntes qui ne méritent pas d'élro distinguées.
Vaithittu* {Progeulf»)laHgipnnUl.iic. — Tunisie: Tunis [J. Sahl-
Il erg). Assez commune et variable espèce que j'ai capluriîe A Tliayn.
Biilna, Conslanline, etc. 1^ var. ftiivicu»» Bourg, ne désignn pas la
coloration décolorée extrême, mais une nuance intermédiaire ayant
une bordure loncée aux élytres, alors qu'il existe une autre variété
plus claire, que je nommerai flavipennis, ayant ces organes entière-
ment Icsiacés. Feu Hénon a capturé à Couslanttne plusieurs exem-
plaires de cette dernière variété.
M. nuffiroHwMurs. —Tunisie : Foudouk-Djedid (D'^ Normand) ;
Krumbulin. Zaghouan (Pic), Rare espèce. Décrite d'Algérie, sans men-
tion de localité.
Hliillhiiiux {Maltlùiiaii] uigribuccû i\:trf. — Une des espèces les plus
CKUunnnes el Iri'S varialile, répandue en Alsérie, stirloiit dan:; la pnv
\ince de Constantine et en Tuni>ie ; se trouve sur les Férules, les
"■■a"Z
lin.lU'l P
mn-, iu,q
il-, — .Mpérie : i'ii\ir<iiis irilran
iiVl présent. seiili'ilii'Ut di- i'(lr;in;;i>.
1'. .Malhieu;.
M. hn'iw
r l>ir \:i
r, - .\lKerii-; SlAiitcinc ;Thér\ .
Mnllhwlr-
'lier y el
Pic;. J-ai
iii-i} •ii.t'ihn.llis lliMirf!. — Al^'éri
capturé celtr l'ipi-ce en bal1;jiil il-
1- : Sl-Autoine
jeunes Chênes.
Séance du n atril 1903. 157
Maltkodet [Malikodet] orantn$is Pic var. — Algérie : environs d'O-
ran ;P. Malbieu). Décrit de Lamoricière.
Jf. crwricoilis Fairm. — Algérie : Constandne. Décrit de Pbilipp«*-
ville. Corri§emda. — BuU. Fr. 1903, p. 83 corriger la provenance de
Djibouti [pour Soioxus Martint'] et la remplacer par celle d* Arabie : El
Hadj est une localitë des environs d*Aden.
Mr la eiMBÎIIe é'Aporopbyla austraUs Bd. [Lep.]
par M. TAbbé J. de Joaxms.
J'ai reru demiêrem*'nt de mon frère, qui habite Vannes, une lettre
dans bquHIe il me fait part d*uue observation intéressante. U s était
rendu â Pl«»uham«*l. près delà presqulle de Qtiiberon: en cet endroit
le riTage de b m«T »*st bordé par une pi^tite dune de sable, sorte di*
talus baut d»* i i»u .'1 mètr»*s enviri>n, au delà duquel sVtend. i^nrall»*-
liMuent â la mt*r. une plaine sablunneuse. longue d*' plusieurs kilomè-
tres, brgi* de quelques o^ntaines di* mètres. Cette bande, qu'un ap-
pelle b bbise, protégt'e contre le vent et la marée par W talus de sable,
est parsemé** de plantes varié«*s et constitue un excellent teriain d«*
rliasse. Mon frère s«* proposait de cbercber des chenilles à^Apotophyla
mmêimiis, or il constata que celles-ci avaient été attaquées d'une épi-
démie ini»*ctieuse et quelles jonchaient le sol < de centaines de milliers
de cadavn-s • .
Je demandai â m<»n frère quelques renseignements sur ce sujet et
voici sa réponse: elle ci»ntient phisieurs détails sur b chenille «*n ques-
tii»o.
« La chenille d'.4. amslraiis \it a découvert, disséminée et solitaire.
Elle passe b journée. sr»it a t^rn* sur la m«iusse. soit b* long d'une tige,
rarement a plus de 15 cent, du m»1. ijuand le s«>leil l'i^xcite en l'échauf
fanl. un b \»*\\ mang*T avfc prt'*«*ipiiati«»n, puis s'arn'tfr tout a coup.
« Jeun**, elle ne craint |i3> !•*< rayf»ns S4'klair»-s. mais, quand elle e^t
pn-ique mi)r«* H qii«* lt* 5«'l»'il est trop \if, ell«? d»*S4:end lentement ri
s'abrite â moitié d«^rrièr>' une feuilli* ou n*im|P«»rt** qM**l autn* <>bj*'l.
Elle est pr>|\phage. >in> c*'p*-ndant mander d** l*»iit: «'Ile ^inM^ pro-
férer le Ri^i*T ♦•t !»• h't^riHiH xtimjHistntpi, niai> fil»' maiig** ;iu*'?i l»**
.SoflcAm, TnntmcHm ««t qu»'l«|ues autres pbnt«-s t»a><^*>. Kll*- e«t l"ii-
jours très abi>ndaoi»' sur la fabis«*. Klk atteint ^.t maturité «lu 2ii m.irs
au 10 avril en%ir*'n.
{l'n rf' In Sorirlr fnU'imiiiMjiqtie ik friinre.
, jii suis «lli^ l'n ctti'R'hiT In i avril, j'tin ai irouv.-
— amo, mais i sur S nu iddiiis l'Uiicttl |ii>urrii's. les
»r li'iirs pnlips do dorriiTu à (|ucl(|up liK"- l«s autres
ioa\ sur uni< brindille, t<> plus gnai nombn- a \em.
nt encore éluient h peu prî's toutes allnqui^'s, ce que
I suite, car elles nul le vmitre hlaor jaunâtre opaque,
sailli' elles l'uiit vert clair transparent; et, de fait, sur
<uvii»» •jiic j'avais rnppurli'i'S, en d'nix jours, 33 êlaieut morltis.
r.iii's âe trouvaient dans toute ta largeur dft la (alaise; je n'ai pas vu
d'autres chenilles ultaquëps.
' Ia'S (tphinn («;)..'), leurs parasites, volaient, maïs je n'en ai pas vu
ci'ite lois aLUiifdOr les chenilles. Voici comment se fait ordiuoireincnt
vv\.lK allui]U(' : VOiihùm vole lente ment à 20 cent, du sol; s'il passe au-
ilessua d'une chenille, «'Ile-ci, aussitôt qu'elle sent ]'<4]ranlemeDt de
l'air, se tord avec uolence pendant queltjuos secondes. Aussi VOpkioii
■'irrflte p.ia: riuandila choisi sa victime, il so pose à terre àSSoent.
«t Va II pied jusqii'.^ elle, puis monte dessus sans ijue b chenille
ouKe; il se met sur suu dos, un |)en de côté, et apptiie son ahdomen
vers le milieu du corps, sur le liane de la chenille. Apr^s la ponl'*, celle-
ci je retourno vivement, se uiard clle-mAme, mu se blesser cependant,
puis pari comme pour fuir: quand la démangeaison est calmée elle
s'arrc^le cl se remet à manger ».
M. le !)■' Piiioy, de l'Institut Pasteur, a liicn voulu examiner quel-
ques unes des clieniltes contaminées (conservi-es dans l'alcool); celle
maladie est due à d'Innombrables petits corpuscules n'-Frlngents avant
i ji envinm, et ipii ne se colnn'ut pas par les procédés de coloration
des bacléries. Il s'agirait cloue d'une maladie due à une microspo-
ridie, anali>giie à la iièhrine du rrr h mie.
tVapri'S des renseigneiuenls i|ui nous ont élé Fournis par un de nos
amis de BHgique, celui-ci aurait idiservé une épidémie analogue sur
les chenilles de LopUoplerij.r rnmelinn I... • qui jonchaieni le sol toutes
pourries dans la torùt de Soignes ■.
Note sur PhyUomorpha l.ti
is <le nos ro||i-!!ii,.s ont pul.lié des
jti'ograpliiijui' de Vli>ill.um>ri'h,il<u-Î-
été depuis lonijtemps signalée dans
Séance du 2i avril 1903. 159
le midi de la France par l^a treille, Aoiyol, Fairmaire, Miilsant
et Re>, et in«»ii excellent Ci»llèjriie et aini M. Valér> Ma> et a indiqué
Hull. Sor. eut,, ii janxier 1ÎKI3; (]u il Taxait trouvé à Montpiîllier i»t à
tlollioun'. J'ai, de mon côté, rencontré cet llémiplère aiiv en>in»ns d«»
Mme5. sur les coteaux calcaires, incultes. |>arsemés de Clién<»s>erls
qui forment la garigue. et je lai lrou>é aussi à Saint-Jean-du-(iard. sur
le terrain granitique (|ui constitue la montagne de Brion. à IKH) mètres
d altilud<\ au mois d(* juin. Il m'a paru intéressant de consigner ces
deux oliserxalions car la premièn» xient rorrt»lH»rer celle de M. Mayet,
tandis que l'hahital >ignalé en simud lieu est à rapprocher di* celui
que Jil. I ahhé Pierre indiquait récemment ici même.
Le Tétmny^ie ëe i*AJoiic TetrsLnychus lintearius Dif. [Ar.\<:h\.)
par A. (iiARh.
!>• Télranyque de TAjunc, signalé n'T«'innK*nt C(>mme ntiuv«'au par
M. S. Jourdain BniletiM. i^i féxrier I9ii:{, p. 101 . est connu depuis
très longtemps. C<»st le TftmHtjcku» lintenriu* de Léon Du four,
espi»c«» dn'rile et figurée dans le< Annales des Se. naturelles l*^* s«'*rie.
I. XXV, iJCii, p. f7H, coiimie très n»|>andue sur les Ajoncs dans les
Landes Saint-Se\er. etc. .
t>tlees|iêce a lait d«*puis r«»bjet de ni>ml>reus«*s ri»mmuni<*alii»ns à la
Si»riêté eolonH»logique de France. Lucas Ta étudi«'*e en Bn*lagne. aux
en%irr»nsde Ri»S4*i»iï 'Sfw. eut.. IK68, p. 741 ,on je Tai moi-m«nne rencon-
tnr ab*»ndammenlen iSTI et 1873. En .Normandie. e||»» a été irouxiV à
Fi'*camp (iiraud .a HonfltMir Luca<. 18t>!l. p. i.vni et. dans le dépar-
tement de la Manche. nii\ environs deiirnnxille Luca<. IH7H. p. |î»îl .
Laboulbêne l'a signak'*- dans la Mayenne, aux lN»rd> de la .Sirthe 187i.
p. L\\\\ . Kniin Lue as Ta vu»* éi:al«Mn»'nt sur le< .\jmiics. aux iMi\i-
n>usde Saint Germain en l^}e 187i. p. Xit il«t Acarien ap|kirlient
donc à b lauiie pari?>i*'nne. Ji* iw l'ai jamais reiici>ntré <ur I** littoral ilu
Boulonnais «mi |Miurtant r.\j«»nc l'Ur Eninpii^n* L. eouvr»* *W^
étendues cim^idérabl»^ de t«TrfS en frich»*.
Ko Alp'rie. a b B«'iizar»'ali ft «Inn-i phi*i»»iir* aiiin-* J-Talil»'* \.'i-iii»-*
d'Alger, j'ai »»|iM»rx»- tr»'*- fr»Vpi»-niin»'nt !»• J^tinuiKUui UitUniiH* -ur
une autre l>*guniin**ti«<'au««i tr»*s ••piM»'U*#\ !•• itthintinm^ ^fHHf'Sn Li n k.
Le Tétranyque tr^in»- h Mar*»*ill«' *iir I»'^ Lntut^Uni jniH,utrn *'\ "i^rn.il»*
à b frjciété •*nl«*ui«>I*'gi«|ii«' «•■mme iiuî^il»l«* a €••> \»g»iaii\. d*3lM»rd
r^
t
16(1 Bttllflin dt la SomVif entomologique de Fmnct.
par Lu uns (1864, (i. lfv), puis par La hou Ibè ne {1865, p. xui) et rap-"!
porté par ce dernier à T. lintrariug, me |Kirafl appartenir à une espèce i]
bien diffr rente.
C'est aussi par erreur rgue Boisdii val a désigné sous le nom de T.*.
lintfarius l'Acarien qui lile une petite toile lâche sous les leuilles do i
Seringat {Philailflphus cnrrmniiu»). [Essai sur l'entomologie horticolfl'fV
1867. p. ta.]
Conférence de M E.-B- Poulton.
Professeur île Zoologie ù J Université d'Oxford,
Président de la Sor.iété enlomologiquc de Londres.
M. Il' Président soulialle la bienvenue à M. E.-D. Pou lion elremereîe >
les personnes présentes d'avoir rt'pondu en aussi grand nombre aux
ïnTilations qui leur avaient é\é envoyées.
M. PoultoD, après avoir remercié le Président el toul son auditoire
de l'accueil qui lui est Fnil, exprime le grand pLtisir qu'il éprouve à st '
trouver ce soir au milieu dos membres de « la Sociêlt> sieur ■ de celte '
dont il est le président à Londres- Il ajoute que tous les entomolo-
gistes frani.'ais qui voudront rendre visite à leurs confrères d'OuIre-
Manche sont assurés de recevoir là-bus un accueil des plus cordiaux.
Apr^s celte courte allocution, H. Poulton aborde le sujet de sa Con-
lérencc sur le mimétisme chez les Iniectes et le dimorphlsme
chez les Lépidoptères de l'Afrique australe el développe suc-
cessivement les trois points qui la composent.
L'éminent conlérencier fait tout d'abord connallrc à son auditoire
une foule de cas de dimorphlsme présentés par les Lépidoptères de
l'Afrique australe et dont la connaissance est due aux élevages et aux
observations de M. A, -K. Marshall. Ces phf^nomènes de dimorphlsme
ont pour cause t'é|)0(|ued'apparilii>n des individus, dont les uns écloseut
pendant la saison sèche et les antres à l'époque de la saison bumide.
La diirérence entre les indiiidiis de ces deux pénéralions est lelle
qu'on ne simgeruit jamais ;i les ri'iuiir sous la même dénomination spé-
ciliqiie. si l'étroile panante qui Irs unit n'avait été n^nstiitée //'• risit p.ir
une série do pontes el d'élevages.
Chaque exemple eilé dans In conférence est remiii aussi frappant
que possible par la projeclimi. à la liimiiTe élerlrique. d'admirables
clichés phi'li'gnqihii|iie> ilnnl quclipies-ims sont piilje'i''""""S et dont
Séance du n avril 1903, I6i
la parfaite exécution vient encore ajouter à la clarté et à la précision
des termes de l'orateur.
Vient ensuite Fétude d'une longue série d'espèces mimétiques choi-
sies, dans les diverses parties du monde, parmi les plus curieuses que
présentent les Lépidoptères et quelques autres ordres d'insectes.
EnOn, tout en s'aidant toujours de ses projections, M. Poulton étudie
la façon dont beaucoup de Papillons reçoivent les attaques de leurs
ennemis. Cette étude a pour but d'expliquer le rôle protecteur que
semblent jouer à l'égard de ces insectes les taches ocellaires et les
appendices terminaux des ailes inférieures, nommés par M. Poulton :
« signes attirants ».
En terminant, M. Poulton fait part de la détermination qu'il a prise
de réserver aux Annales de la Société un travail de longue haleine,
accompagné de planches coloriées, sur l'ensemble de ses intéressants
problèmes.
Lorsque les chaleureux applaudissements qui soulignent la péronii-
son de celte intéressante conférence sont calmés, M. le Président se
lève, adresse au savant orateur des remercîments et des éloges des plus
mérités et invite le public à ne pas quitter la salle sans être venu exa-
miner, sur la table du bureau, la boite que M. Poulton a eu le soin
d'apporter et qui contient en nature les exemples les plus remarqua-
bles des phénomènes qui viennent d'élre étudiés.
P. C.
Bulletin bibliographique.
Fairmaire (L.) : Matériaux pour la faune coléopterique de la région
Malgache, 14* et 15' note (^fiw. Soc. Ent. Fr. — Hei\ Ent.), i90î!,
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yimes). 1902, 8 p.»
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PouLTo.N (E.-B.) : The Hope Reporis. - I, 1893-1897. - 11, 1897-1900.
— III, 1902 : The Slruggle for existence, Proteclive, Hesemhiauce,
Mimicry, Warning Colours and seasonal Changes in African Insecls.
— Recueil en 3 volumes de 48 fascicules divers, texte et planches.*
Sacssurb (U. de) el L. Zehntkr : Histoire naturelle et politique de .Ma-
dagascar, Vol. XXYU : Myriapodes, 3oU p., 3 pi.*
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IfeulolifN. Mi'kIco : I>.'j)i(li.pU!ra i'[ Cokoplera, par H. Siii!fi«KJi:nr-
llioplcni, iwr i.-A.-ti. Hkhx; NeurvpUTîi. pur P.-P. CtLVKHT ; Hpu^
Di>pti<ni, pur H.-h- Vikiim:k : DipItTu. par (^.->V. Jihlnsmn- : Hpnii-
plera, par E.-I'. Van Dluk : Aphiiliilui', par T.-D.-A. (>icK>nKU..
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LliaRtdcrs ol l'achugatlria trifolii and AglSa Tau. — 0. Sntinmtm ;
Xuloâ nit Cnleiiptcm. — Mai-C-ll. KkhkalI) : Lrpidatttplm H*nM
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-illcalinii of llii' Kit-i>;ori;il, !'rf.l;iiv..ii-: .-mit
l':ii;i-ili.- \V;i-|i-. i.c W»- Suj"'! iMiiiil) V.'-|iMi,l.',i. - i. L. Cv-n :
A !-■« I.-.-.I «..ni- II. Dr. W a-iii,-iiin. - ,1 l-i v.\, un. : >,.!.■ ,.|i /),-,;.■-
SivHff en n arrU t'.na. 103
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.>( MHtiHii rr,la CivïstHi. ~ .\. BiMts : A iii'W licnii» «f SolfiiiKiib
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Hnnumii. A iir» (ti>MU!4anil ap^rfos ol lictimpirfdsi-. — A. Bi«* :
.\iili-s<>nIlracki'iiri(l)it-Cli-llM>KT>|M^<itTlne[iui. — W.-H.AsHMRAii:
Simu' ne» (tctit-ra In Ok i:)nl|iufalca. - UAi. I>taii : E.ist »( Lt'pl-
ik-l>tera Liki'ii ai WllIlauA. Ariaxui liy HM. Schwari mu\ BnrtHT. —
I. )>apllii>uiiiil<«. SpliyiutiiWni, B»uili>cuidca, Tlm-lnuttlca ;pars). —
A.-N. Kacoki.i. :Notesi>D tlii-Niiiiiciirlnliin-fiflllalliiInf. — A.Bimi>:
IMiiitirphbm in Ihe rodliii); iiiolh [Cifdia SimpMwi» . n. \ar.
Kmtomtihn/ifh' UUfraturhlallrr, {VWi. III.
HmtmH^ogitf* Rmuit nml Juunuil of Vannliim. XV. t. IMU. — Lr|>j-
dx^IrRi «r th.- Ynndois Vatli->-lt.>bblr. Au ITa. II. J. Ti hnkH :
N4>ti>Si>n t.iriiiii^ Coltiiphuriils. V. BurskKM. : tfiA'Wiiia Slmmi
Han>l<l. .1 llriti^li In^v I -~ I..-H. I'koit : liidiA xiMihiKJnis. - A. W.
RAi'i>T:.\<ilfSi>iiLiti> M^lory otCirmimiiHpkii niriitHii.- {..-ILIihoIt:
>'i>ti-s l'ti S|i.iiiisti li<'i>iiii-inili-s riilliTiisl b} Dr. 1'.ha|Hiinii iii IMfï. —
A. iUviii. : Un InlM>lliiit: lii.stTb. - It. ll.tiii.iN-liAiiHis : Tlu' »lin-
kIi'iI Ifafs <>r \..rlli niid S>iilti AiiiiTûn i-i>iiMd<TH In IIh- UfcMI «1
lloiiii-Mlr.li — J \V. TiTT : Ci-iiiTa ••( Oit- Kiiiuurpliid and
lki|>liiiia S|il)iiik'id<. \»ti'> ili\rrM->.
V'in-Wfm. II. t.am i.\ -J.-J. Ku:>>kh: [h-.-xiil»!. d'iliH:)iil|»idf
ii.>(it>-aii.'-A Ti>«ii^.H:Nii..vi/.»^'i'ri<lhd>'lb Hnra ilalbua ,IIk. .
\ntniiiliil^ U . V- ruril l'.MH Cm-, \^wK\ : «ii'iir> rt mi-hiii-r-
pli.oi- 1^'^ r.-lr'<>|ii;'i."- npiiiirhniint nu Kri'ii|H-dfs Kr<il>l)di-s.
\>H-J.iil HiilmuJi-gu-'il Sii-irh, j,.H,nul . nwr- IWU, — J.-H. Suit» :
Vw NixtiiiiU r.T l!Mi:i. Il i. wilh .\.> Il «.iMCflrii aiid Srnlo
aiamma I pi ii - II. (i Ih IH : lllil>lr>ll<>il^»f Itir l>in.i>' ..( N.
A(ii<'n<-.iii riilU'i.l.M-; III 3|il ii ' - W -II. Asim» ui : i:i:i-i4)l)cnli»ii
.il tlii' l'.<liii.><l i.ii|.'.l \\ n.]!.. .TilK- Sii|H-rt.vnil> l'riH-i..ir\|x-i<l<-.i: II.
i: W l.iM.:\<L-<.>iir,..,rtm-llùl.i.- I|>l.n.< —A lli ..^k : \.>tr«
• •Il f>><"/. ir.<ii|i .•( V| M-iilidai-: wllta Ih-si-riplb.itKoliK'Vk
N.TlIi Aui.ii.".ii SjHYJfv — K. M Wkbitkk ; Ttn- l'rin- ..t dair)
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k tii Soriètr i-Hhmmhgiiiuf de Fmtuv.
, 1909. I. IVl
1
'Il lu. IL MidttiH. df Sfiinr-n',
helen L'I ]'uliidi»iu<'.
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|tiiP C.-W. JtiHM«<i> ; n<'(ni-
, par T.-U.-A. IJuckkrkll.
i.pliTtis <la RpgiAo de S. n<-l-
IL.., .~.. Il.-L. Vlr,,..
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- rtii' Km. Clubiil aw Amo-
l':ii
'.-II. Asii»KVi>
Ihi'
: >'t!W HiâUirioj il
ssilkalion ut llu' l-'nss
;U[»'l'Nllllit> V.':
■oiilr
. PrciLir.
- ï
inl^ii-k M .I;niis. .\,-V..ik. Il
K' A>lii>>ti<l;ii'k lli|i|.'n> .'oll,'. I,',| I,
'Il (Ar, W. Il..i.i\-i^v : A If.
Sramv dn tt ariil l'MKi. IIU
nrv, Cknjmlwi lift '. A. llri:kKii : A i;iliii|Kf ol Ihi- Uh- lliHlorjr
<>l MutHlii irtiii liiTSMiii. — .N. UtMLS : A iif» (■■•niii' ■■! SiilpiiKMla
,11(1.., — i:.-T. lliiiKs:8li»Iii's..rTr\auB.s-s «(T.;. ■ K.-A. Smïth :
ilorphii rkiMijui ^1». I).). I>fg(-ri|>ll<iu (>( a ni-« ^a^i<'l^ ■•( Haiflm Pic
h'alomtituginil .SnriV/i/ uf iViithinglou ' Prorfrdingi), V. 3, IM3. —
ll.-ti. 1)1 AH : MMUf niTiit «iifk In NiTlIi Aiwrkaa Lrpidi>p(fn. —
>'. HANt^s : .\»(i-!i iii) Hrarlit iifiniirt ni iIh> il. ffnr tinmp {pi.\ —
H Ai. t)v\i. : N>ik- un IIk- North AiiM-riraD wUb<-inirki-il S|HS-ies ni
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A.-.N. l'.Ai riRLi. :.\otes<>a lhf.\.-ii)i'ii<-t.itiin-i>(Hlalliil.ii-. — A. Bi M:k :
UiiiKirphi^ui in \he Cixllinf,' imUli J'-ndin Simptattii , ii. tar.
Hmtimohvùfhf LiltmiUrM-itUr, IMH. III.
KmiimMogiif» fWi<r,l ami JuutiinhifXariatiim. XV. i. IMKI. — l.i-|ii-
(hipirra -t Ihr V.mdois Vall>->-lti>tibit-. An l'ra. H.J. Ti h\»:h :
NoItSiii) tiiriiMi'i ('.•i|i-<>|ih<>riils. V. Biws^^m.t. : Ipkinliut Slutmi
lliimld. » Hriiish Iimvi — l..-lt. MumT : lii<l<-\ iiMilnitiriis. - A. W.
B ii;i>T : NoIi'S l'ii Lilr lii^loi'f kI (:<ru>,iH!i>ipk<i niriHHii. 1..-H. I'hoi t :
Nxli's fil S|iniii»h(it lrid.'>n>lh-(-li-(lb) Dr. r.lia|Hiiiiiiin IWRt. —
A. lliMKi. : Mil IntH-lliiiK liiMfU. - II. ll.tiinN-llAKHis : TlM-stîn-
Kti-il ItiM-s >■! N'Tlh aiid S.U1II1 AiinTira ri<ii>id'-r<-<l In llir UkIiI "'
l)->ini->li<-.iliMii — J \V T11T : liriKTa ol lli<- KiiiUoryhiil and
lhi|>linid S|iliiiik'id>. Nnto iliM'rM'>.
V.iirr/r..i, il. l.l!Hi:t i.\ . -J .J KiKiTKii : D>-..M'ri|il. (l'ilii(:)iil[iUI>>
ii..iM<'.i(i, - \ Th-.i ikH : \ii..vi /...■r.Ti.lil d<-tln Klora ilnlbiia ,IIk. .
SnlunitiiU l.r . I.'i ritril l'.Ni:i i'.w. Xminm : M r> l'I nii'lniiixr-
jili<>M'<l>"^i>'l<'<>l'l''ii'> n|i|i:iri<'ii:iiii .111 )ti'>'ii|icdi-s Hriil>liili>s.
\fii-\,nL Eiil-m-l.y-'il S.firlfi J,.HiHal . iii.irs IIHU. — J.-H. SWTH :
.Vk .\.H-iiti'h l«r l!Hi:i. Il i. uiih Ni>Iiv •<u Hnm'ttni aiiil .V»f>i
gramma I |>l 11 —11.11 Ih tn : lllti>lrill<>n>ii| tht- l^n.i<- i>l \.
Aiiivrimn Ciillrid.x' : III i |>l n — \V -II. Asiim>'\i> ; Cbs^tkalÎMii
••I ili. r-iiii.ll Liili'il W.Tip-. "rltn- SruMTlamlh l'n»-i"lnii"I.I.M: II,
<:. \V.l.i\<. :\ H..if>-iii.tlid:><> 1 |>l n.' — .\ lliik : N.>tf.
• •H r>r<'>l«iH'i lir>iii|i ■>! V|uii riitidai-; «ilb Ih-M-riplltiii'^ •<( iH'H
\.Tlli A ii>;iii S|iiTi.'s. ... V.M. Wkh-itkh : Th.- l'rif.' .•! dairy
l'Holurt- a> iiilliii-iii'iiiit 1I1C Abiiiul iiHv -il m-uu' lnslvl^
Itullftin lie la Sodétf mtotnoUigiqur dr Fruun:
^jyal Societti nf Snuih Amlruliii. — l" Mmuiir*. Il, I, ISOJÎ. — Q -^
r TiaMiulmui, XXVI, lî, IWW. — T. IkAiiKHitR-t : KurHw?^
lo3 on Aitstraliaii Coleoplera, nilb Descripliuns ul ocw (>mi-ra and
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l"K' ("K'}' ~ l*' ^KBK'»-!' : Uiplci'os di' los alredcilon's de Bili-ai'.
SorMini F.nloimiloyini. XVIM. 2, HHU, — .A. Krrris ; .^7l7ftlV^ initiilnii'.
M. >p. - ':. l'iliN..- : ri'lii|.iT:illil-ViT.mli.' i.ii J:iliiv. |!'ii;
spMin|
KBE'isfl
' 1
BULLETIN
!>■ LA
hKi-KDibrrf: kntomolooiqxjk de franck
PrÀidrnri' dp H. V. HENNEGUY.
X. !•• Il- ChanKuox («li' Cu-U'\\. <'l M. Kiloiiaril P(i!(ti>llf (d<-
(in'-b-il,. asstsb'iil :i l.i -M-nnn-.
Comapoudance . — M. Ili>d>'lli> \><ii Iticrinft n-nii>rcif la Su-
CH-ii'ili' s>in adiiiisâiou.
Le Hn';tlf)i-iil n li- pbisir il'aiimmnT In promutinn de nutn* culli'inii'.
H. i'.h. F.Ti 5» ttradr tU- chi-r (IVs«-ailh'n.
Il iloiiui- •■itsiilli' lirltirc de b li'lln- ({n'il a nt-iii-, nmli'Raitt llnvita-
limi aux ti^ti-s ijin' dMiincra In S>H-it'-lr ili's SrIcitcrK nattm-llts di- Ta-
nr<-, ti's l«> <■! 17 iiiM. n l'iirra-iioii du if aiiiilvfrsairi' di- ^n liindallim.
|j' l'H'MJi-iit l.-ii( ■'Kali'iiiftileKiiiiailn- )a pt'-liliuii de U l'h- W > ttiuaii.
IhirUinl l<-s >l)(n:iliiri-s di' Ul d<' itiis rolli-triifs, ainsi i|ui' sa di-iuaiidc
triidaiil a l:iiri' MOisrrin- la Sorit^h' aux lirHfni Intivtni-um. La dii^
ru^>i•lll (!<■ l'i'llr ilciiiaiidi' t-sl n'iitu|rc à la plus pmchaini- si-aiicc
ilii Oiix'il
Voyagea M A. (iiard aniioact' qu'il a rfçti df n<iln> cxlK-ipic
i;.-A. Ba.T luii' l.iu(cui'li-lin- ihliV df Taida ,Tin-uiu«nJ30uiars H«3.
(;râ.vnli'lili)faii.i- dv M. Ililr-r<'l fl avtv IVi.Wlinil cuicHirs df
M. Ui'ti.- Itodrifcui'. M. Hai-r a pu <-t(idi<-r les ui<i-ur> d>-sdi\<-rs <-u-
Hi'Uii> d>'> pbiiiatii'ns di- Uiiuic;:* à siirrc. Ortniti-rs. vU.
Ij- Ih'il iiini Kirrhiiiiitit, le tii<rfr dt- la (laucM-, a parliculièri'iiii-ut al
lin- son .-lU'-riliiiu. laiil frar li-s ilcftnU i|ti(' raus«' (liriYli-iui-iit b cbt'uilli'
tli- ci'Ui- l'yralidi', qui' par li- nili- impiiriaiil qu'i-llo joiu- dans la dl**--
miiulioii il<-s l'Iiajiipi^iiKii-. jorasili-ï di' b (lauiic à Mien*. Kn i-IIi*l, ou
om.ttati' ijiii- l'liili-<'lii<ri prodiiilc |«r li*s r.r)|iU)fpiuii'> M' pn liante hurioul
iwr 11'- jf:ilin.-> iTiiiMT^ par la rhi'uilli- di- Ihiilinni. l,t rhn ^-iliili- r>-
si^ir <railli'ur> irnni' l;ii.'i>n n'inan)iial>h- â rarlioii df b pourrllnn- iii
\irontiarili' cl \i~< ixU'-i'-H^ <<iii lieu iikVih- dans It- (luuli-r lorim- par h--
ili-flii'N k-mlaiix
A S" An.i II'- •■iiii'iifinUt Mitil l'U irraiidf parlU- alTiTuii-. à di'> ti>■^^
Duli. Hui. ml. Kr., IWU. »• »
t Ub Jit SfU'uU tuUiiuuliiysiiur di- t'iiiiirr.
mM» [C. H. hfM.m. d- S^,in'-^H\ VM-i. I. h IS.
Uplirli-i' l'I l'iiliirlisiur.
tûlotihil Sofi'-ly {Tranm-lim>>). XXIX, 1. liWl —
r : A Ciintrilmlioii tu llie knowludfte ni Ihe Orthop-
o iiiid Ci'ulral Anicrii-:i. - A List ol Ihc Insi^cts ul
jxico : Li'|iiil'i>i. I.: .' i'..|'i>|iii'ra, par H, Skinnrh: (Jr-
J.-A.-IM"! ].:irl'.-P.CALVRflT;lfïuu-
II. -1,. ViM ' 1'; ! >i C-W. Joii.NSON : lk>mi-
•^ r. V.w 1)1 /i.i. . .l|,Ui.li.i.i.'. i.:ir T.-U.-A. Ojckeheu.,
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'■M/u.((i« Tiu'ohald, — [■. I.viih.m : Tli.- MiHli^i .lliaiToccni; i.I
K:i>Wf\> !Viiii>)lvaiiia ^i ;ivl. . K.-i:. llo\M.in:ii : Collcflion .\.i|i>>
.;r.,.|.MpliTii:. i'Mli. -- V. i:kk\ki:.»:i ii : ■■^nLiif KiUmiiolo^'ical .Nol,-s.
— \.-i. SwiiKii : .\ Daj's l':\jiiTi.'iii'i>.-. - ll.-L. ViKHKiik : H"iiiha<:
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Séance du n avril ttfU3. 163
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\isiou der llcli'i't'ueuridi'ii 3 pi, ii. .
A. L.
1
BULLETIN
DE LA
HOOIKTK ENTOMOLOaiQUE DE FRANCE
Séance civ 19 mal 190a«
Présidence de M. F. HENNEGUY.
M. \ei W Chaugeux (de Créleil) et M. Edouard Postolle (de
Créleil) assistent à la sêîince.
Correspondance. — M. Rodolfo von Ihering remercie la So-
ciétf* de son admission.
Le PK»sidenl a le plaisir d'annoncer la promotion de notre collègue,
M. Ch. Ferton, au grade de chef dVscadron.
Il donne ensuite lecture de la leltn» qu'il a nM;ue, contenant Tinvita-
Ûon aux ft^les que donnera la St>ciêté des Sciences naturelles de Ta-
ran», les 16 et 17 mai, à l'occasion du {"t anniversaire de sa fondation.
Le Président fait également connaître la pétition de M. P h. W > t s m a n,
portant les signatures de 31 de nos collègues, ainsi que sa demande
tendant a faire souscrire la Société aux Cenfrn insectoi-um. La dis-
cussion de cette» demande est reu\oyée à la plus pn»chaine séance
du Conseil.
Voyages. — M. A. Giard annonce qu'il a reçu de notre collègue
(f.-A. Baer une longue lettre datée de Tapia (Tucuman) 30 mars 1903.
Grâce à l'obligeance de M. Hileret et avec lexcellent concours de
M. René Rodrigue, M. Baer a pu étudier les m(eur^ des divers en-
nemis des phntalions d<* Cannes à sucre, Orangers, etc.
là' biairaea sarcharaliK, le Borer de la Canne, a particulièrement at-
tiré sou attention, tant par les dégâts que cause directement bcheuillf
de cette Pyralide, que par le rôle important qu'elle joue dans la dissi'*-
inination des champi^^n^ns parasites df* la Camit* à sucre. Kn elTet, on
Constate que nuf«'ctiou produit4* par les Cr>pb»gam(*> S4* propage >iirt4Mil
par les galeries creustVs par la ch(*nill(* d«* IHéitram. Li clir^snliil»* ré-
siste d*ailleurs d'une fa<;ou nMiianpiablc à l'action dt; Li pourriture m
vironoante el les i'*cl«>>ioii- ••nt lieu mèm#* dans le fumier formé par W^
déchels végétaux.
A S** Aua Us nithir^ralex Mmi en grande partie affermée a de-, liiT-^
Bail. Soc eat. Fr.. l^td. N« 'i
Hiu de lu SoelcU eulum:ilwjiqM de t'ruticf.
\ CCI plus ou inolDS llorissunt Ues Cuunos dopeud surtout dus soios
,^M ont é\é donnés. Les (ibatcurs loul gi>DéraU<uit^ut briltur li>s
■"", mais lia ont souvent le lorl d'ca laisser pourrir une wrlainc
! sur \vs crtiés do luurs i^haïups et constituent ainsi de véritables
luieivs do Oiiitriua el do molsissuivs. Un do ces pbnteurs ayant
;i^ i pro;K)s d'rpandre ces déchets sur la graud-i'oul«, H. Baer a pu
.istaler un matin, a|irés de lorles pluii's, une très grande éclosion d»
nùitraea mccharalii; un autre jour il s'caI i>1l>v(!< de ces dépôts des nu^es
ili- Moustiques, propagateurs peut-être de chuthn ((livres paludéennes).
Lo seul remède consiste à arrarlier toutes les mauvaises herbes et
surtout A bratif soîgneusemt'nt, au moment de la récolte, les K'uiUes el
tous les déchets de la Canne. En ci' qui concerne la région de S" Ann,
<>i^ les champs de Cannes s'étendent it perle de vue, les autres mojens
de ilélense préconisés (mslullation de foyers élecliiques entourés d'un
l'ési'iiu de platine rendu ineande-sci-nt pour briller les Papillons atiLrt's le
soir par la luini^ro, pulvérisations avec une émulsion de pétrole ou tout
.'iiiirv lii]uiile insecticide, Btc.) no paraissent avoiraueuno utilité pratiquo.-
L)-s [ilanutions d'Orangers ( Honda li ni ers) de H. Hileret ayant ét^
[iirtemenl éprouvées par des Coecides {MglUaspU ritricola], on tailla
les arbres en détruisaut soigneusement les déchets, puis on Ht des pul-
vi'ilsntions à la bouillie bordelaise au moment di' l'éclosion des Corcv-
des el ce traitement donna d'excellents résultats.
(Juant à lu chenille de Papîlio Thoas, qui cause souvent de grands
ravages dans les plantations de Cilronniei's el d'Orangers, elle est restée
assez rare il S" Ana.
Ces temps derniers H. Baer a fait un s<'-jour de plusieurs semaines
diinâ la Cordillère voisine de Tucuman, s'élevant succi'ssivomenl à
1.3(IO,;t 000. i.OOOet 3.000 niètresd'altilude. Au sommet, iladil dormir
|i:ir terre, dans de mauvaises cases dépourvues de portes, avec plusieurs
degri'S au dessous do 0». Pendant ce voyage dans les montagnes II a
mueilli un grand nombiv d'insectes intéressants et une vingtaine
d'espi-ces d'oiseaux qui n'avaient pas encore été signolés dans la Ré-
puliliqiie Ar-^'enline; entre autres deux (Hseaux-niouebes, Drrolforhilus
/■XcWnc.'l M.imphuvn (iiiaix, roiiniis de Bolivie l'I d'atUivs États de l'A-
Miéhi]iii' du Sud; ce i)iii porte ;i lit le nnnibre îles Oiseaiix-nionches de
r.\r^'i'nliLii', ;tii lieu de It ci'uuus jusipi'ici.
Changements d'Adresses. ~ .M. I'. Cli;iliaii:inil , à partir du
I" jniii, W. im- d't'lni, l'aris :;«.
M. J. Mi'.iclii.lle. V,. nir Fnlire-dÉtîliinliiif, l'aiis li'.
^
1
Séance du iS mai litOS, 167
Admission. — M. le D** marquis Giuseppe Hangooi, Modena
(Italie). Coléoptères,
Présentations. — M. Marcel Balestre, étudiant en Droit, Men-
ton (Alpes-Maritimes), présenté par M. P. Chrétien. — Commi^sain»s-
rapporteurs : MM. J. de Joannis et G. -A. Poujade.
— M. Georges Bénard, préparateur-adjoint au Laboratoire d'Kn-
tomologie du Muséum, 67, rue Victor-Hugo, Levallois Perret (Seine),
présenté par M. G.-A. Poujade. — Commissaires-rapporteurs :
MM. E. Dongéet P. M.ibille.
Dépôt d* Annales. — M. A. Méquignon dépose sur le bureau le
4* Irimeslre des .\nnnlex de Tnnnâ* 190i.
Observations diverses.
Observations biologiques. — M. L. Bt»del donne de nouveaux
renseignements sur l'extension du Lnemo^tenux romplanatujf Dej. —
Oimme suite à une communication réct*nti* (cf. liull. Sftr. eut. fV.
[I9U3], p. G.'^, M. A. Fauvel annonce que M. A. .Nicolas >ient de
IrouMT dans son janlin à Valogm»s (Manch«») trois exemplaires de
O'XW «•spt'ce: leur capture a eu lieu en oclobn» lîHh! et M. Nicolas
S4ippos4' qu'ils ont élt* intrinluits avec du fiunier dans ce jardin «pii est
entfH^euient cl<»s de murs ln*s élevés. M. Nicolas lui <'*crit que. dans sa
cave, c'est le L. terrirutn qu'il prend exclusiviMneut et «mi nombre.
M. Fauvel ajoute aux rensi»ipnemeiils <|u'îl a déj;i donnés l*tr. rit.)
sur les diverses stations du L. rvmptanatus que cette espèce a été
également C(»nstalé<*aux fies Juan Fernandez ;Chili,\ au Cap de Boinie-
Espérance et aux fies C«»mores.
— M. Ed. Fleutiaux signale (|ue, il y a environ six mois, le Jardin
ailonial rece\ait du Brésil deux bulbes de Bananiers qui furtMit nusHtot
pbutés en sern*. Les tigt*s grandin^nt d'abord ass4'Z vile, mais on ne tarda
pas à remarquer que les plantes étaient malades. I^*s voyant de|KTir.
<»n prit b» parti de les cou|H»r et l'on dwouvrit dans cliaciine d*elb*<. nu
Cliarauron vivant qui > avait creusé S4*s gal<*ries dans toute b longueur.
Ces iiisinrles [SpkefwphorH* nordidutt Germar), ijiie l'on renci»nlre
parti»ut où en»it le BammiiT. sont pri»bableineiit venus dans les bulb**^
a rélal de larv<»s ou d'oMifs et, trouvant dans la sern* une lem|MTaliire
à leur contenance, s»* s«nil transformés dan> les conditioii> habîtiit'll**>.
— A propos de la coiuiuunicxition de M. Tribl)*'* J. deJoanni^ [HhII.
Soc. eml. t'r. I1903j.p. 157; signalant une mabdie épidémiqut* parmi dr'>
letln de lu Sodètt «HlAfi
s qui s'élaioQt ri>|iniidues en grand ni>mbrf sur les cùlos di- Bri'-
intcmps 1903), M. AugiisU- Barbi'V a rappelé l'invasion de
lu . ^,^„ne I [Lipari» monwha L.) dans les liirâls du plateau bavarois,
pendant les années 1890 et 1891. Le Baron de Tubeut, professeur ;i
l'Universilé de Munich, cunstain alors et di^criiit ('} sous le nom de
Baclerium moimchue, une maladie cryptoganiique atlai[uant le syslèmr
digestif de la chenille et nmenanl celte dernière a uni' mort rapide.
Linvasiou énorme de ce Lépidoptère, qui si'vii durant deux éti'&
ciiiiâi^iitifs dans les sapinières de la Bavif're, lui en gninde (uirUe
Conjurée gn'ice â l'apparition de ce précieus ennemi.
En 1898 M. le professeur Horval, diriwteur de lu Station royale de
r<<cberches entomologiques de Budapest, raconta â H. A. Barbey que.
durant les invasions de lo Nonne dans les lortls rcsiuuuses de la Hongrie,
— sauf erreur durant les années 189i--189H, — la chenille lui nttaqui'H>
|Kir un ennemi quilalaisail périr en grande quantité au moment m^me
de lu période des n\ages.
La Station entumo logique, chargée d'étudier les moyens de luIhT
contre ce redoulubk' ennemi, eut l'idée de propager cette maladie de la
clieulUe ; rar il s'agissait, suivant les renseignements qui ont été Imns-
misiï U. A. Bar boy, soit daBacteriam monacbne, soil d'un autre en-
nemi cryplogainifjUti âltaquant le (ube digestif.
M. Horvat conseilla alors aux agents forestiers de la région envahie
par la Nouue de récoller les chenilles mortes des suii^'s de ce lypims,
de les mettre dans des eûtes aménagées dans la forêt, d'ajouter une
cei'iaine quauliti' d'eau nlin d'obtenir un mélange aqueu\ de débris
de clieuilles infestées et dtrumposèes. Cette solution obl^'nue de cette
Fuçiin fut répandue au moyen de seringues i^t d'autres instruments sur
les ma:isifs envahis par les chenilles en pleine s:inl<'-. Ces deruièr<-s ne
tardèreni pas à être iutesti'i-s à leur lour et l'invasion de la .\onne,
ciiinbaltue dès son origin<- par ce procédé fort simple, fut rapidement
Conjurée.
— Knannonennt, d'après une lettre récente de notre collègue E. Bur-
ilaj;e. diri'Cleur du Muséum d<' Sainl-llenis ile de l;i Itéiiiuon), que l;i
Hliitle, hiiirlihni iiimli-nie Oli\. esl un insecte \hip;ire. .M. A. Ci.nrd
nipjjelle i|iie la vivlpariti' a elé déjà ciuistalée en I8!ll |iiir C.-K. (iiss-
1er fl le refjretté C.-V. Hile\ clii'/ inir ;iiim- l'spèce du niènie fienre.
funrhhm vindh Hiirni. [him-l l.ife. Ul, p. ;i5(i et iW; IV, p. H!l .
fin sait que tes <enfs di's UliUtes sont Soum'III atl;ii|iii-> <k\\\^ les oolliè-
qnes pur des ll^nli''no[^tèr■e^ p;irnsiti'>. Ivi \i\i|inrité esl dont' avanla-
(Ij l-iirhlluh-iUiairU'i\^rHicJuililifli-^ /.ril'cbr.ff. Mûjiiili, WWi. 1 ri ■•.
Séance du, iS mai 1903, 169
geuse pour l'espèce même lorsqu'elle ne permet pas h production d'un
nombre de jeunes aussi considérable que chez les formes exotokes
ovipares. M. E. Bordage a assiste à la naissance de plus de trente
jeunes sortant un à un du corps d'un exemplaire femelle du Pancklora
maderae,
— M. G.-A. Poujade a obser^'é â Digne, pendant le mois d'avril
dernier, le peu d'impression que produit sur Tkecla ruhi la gaze de
s«»n filet dont b couleur verte se rapproche beaucoup de celle du
dessous de ce Papillon. T. rubi est très abondant à Digne où il vole
principalement autour des Buis et M. Poujade voyait très souvent un
ou plusieurs individus voler autour de son filet et même se poser
dessus dès qull restait tranquille. Le filet blanc semble, au contraire,
constituer un êpouvantail, car ni T. rubi, ni aucun autre Insecte ne
venait se poser dessus.
1^ même fait avait aussi été observé par M. Pou jade, il y a quelques
années, dans la forêt de Saint-Germain en Laye.
Caplare. — M. de PeyerimhofT signale la pri'sc^uce de Saga ^er-
rata V. dans les montagnes bas-alpin(*s. C'est le point à la fois le plus
septentrional. \v plus Hiâgné de la mer et \v plus élevé en altitude
iM*i c«»t Orthoptère ait éli' rencuulré. La"> diMix exemplaires 9 recueillis
dans les Bass4»s- Alpes pendant l'été I90i proviennent, l'un de la mon-
tagne d»* Cnuss<»n près Digne [à la cote I.ICM) , l'autre du pic de Bari
pn-s Esclangon 'à la cote i^H) . Le CataKtgue Azam [Mîscrll. mtom.,
IX, 1901, 106-107; note l'espi'ce des départements de l'Hérault, du
Gard, des Bi»uches^ii Hhone, et du Var.
Communications.
Nftte Mr Tberates sumatrensis Pitz. Col.]
par J. Bol cHARD.
Pulze> s ('} a dt'*crit sous le nom d** Thrraftff mmat renais un Ins^Ttc
dont 11» nom spiVifiqu»* indique suffisamment la p^n^^•nam'^. .M. H.
Fleutiaux, dans son Catalogue (^ Ta admis au tiln^ (ri*spé<*«M|uaIité
que lui a refus^V le D' \V. Horn / , ce dernier ne le con^idé^ant que
il; Notes Lejd. Mus., 1890. Il, p. 191.
«2) C*t. de* Cicindflùiae. 1892. p. i:t5.
(3) kmn. MttS. civ. Geo., 1895, 2, XIV, p. 677.
in de la Swii'li' fHlomi)tiMjii{iii
• k-tii di' T. dhitidialM Diij, Jf; n'ni pan h prélnnliun
ilTiTt-nd futri' ces dt-ux iMllrrs en Ciciiidélidf s ; «nui
ilr>r une (ibservatiiiii qiio j'ai faîte à l'ali-mbaiig (Su-
frnfttt, dont j'ai rapporlé une tniiilaini' il'cxf mplain-s,
ft li's faibles hauteurs sur !<■ Wnl ik-s niiss(»u&
; vli'illc I.inH. Tout nii ci'iilriiirr T. ilimîiUalu» isl uw
I. ^iji-i n iniiriiJiKiii-, priiidpalniuTiti'nlriif.OOOcLa.OOOiuêlri'S
.iklc l'i 2 CKintiiiiiii' djitjs li'S raviuit li'i-'S hilinidi's,
l'si de fa iir ci'S d-'uv csp^TfS sonl cviTi-raoniciil voisines pl m-
jDt prL».i|>.ite molli que par \z coloiatlnn dna pattes. Mais cvUe
iioidliun est caractéristique en ce sens que lixis les ext'iupLuiri-&
^iiuvt's dans la iuimla^m> smit somltlnbles enlri- vax vl diiïércjits do
ceux Iruuviis dans la plaine, dont In culoiiiliuu est é^leiuenl conslank'.
lîn soiDiui't ji> n'ai jamais reucimlré dutis 1rs niâmes .eadroils i'itsdfî(i\
■s eu léU-s, ce qui ri'poud biun à l'idée que nous nous faisnu-i
lemi ^eipl''C(^. Si neus ajoiitou» â cette dilTércnci' de c<ilo-
I '' plus Forte de T. ditnidiattu el la poncUiatiun
,. I liase des élytres de T. lumatreiuîi, varialious
milles LUI-/ l'une ctunine liu-t l'aiilro, In sétinraiinn bien maniuw
iiitudc ajoute une i-bcmslunce Ia\ut'uble à l'opiniui] de l'utzeys
eideH. Flciilluiix.
Variabilité d''4i>(fijcus superbus Pio [Col.]
|iar le D' A. CiumALT.
Di* nif^me i\\]'.\nlliiruii Vossfleri l'ic, à corst'li't d'un beau ntiigi-
prenat. présente une \arii'tê à corselet noirâtre (jue j'ai appelée meln-
nmlenif {Mîar. i-hIuui., V, p. 31)). Aiithiait superbut Pie, qui a aussi le
eiTselet RHiîTe. l'ITre une variélé à corselel d'un noir \affuenipnl nm-
pMlre. M<iii ami Lunia l'iiel et niui aieii* ca]iliiiv irnis exemplaires
de eelle varii'iè. -.wi-c de iiDiiibieiix individus du \}\"'. à lleiigie, eji sui-
\;inl la mute du |diare iln e^iji CaL-bitn. an jiied du \m- de^ Siiifies, <ur
d-^ Ao.M-,.i .muilim.i \\;\<. Ilr. en Ileiu->. au lliilien du lll.>is de
mai l<M}|. J-a|>[)elli'r;<j v\b- \arir|<' Pueli en t'I nir de mon ailiialile
CMUipafrrum de Mi\a^'e.
Je |ir.i|ile de r.irca-i.m | r fair.- r,>m;in|uer que le> anUTUi.'s ]ie
sonl pa^ l.'MJ -. iLoiivs romm,' le dil M. Pii- dans -en ■ Tableau pour
la délcrmiualiiiii des espèces \oisiue6 de .1. linUirh Mars », (Feiiîtle
Séance du i3 nuMi i903. 171
(/<* y. w/i/.. [1895^1896], p. 2l>2\ Les articles 2 à 7 sont souvent rouges.
Dans la descriplion qu'il a donnée de celte espt*ce {Rec. BoMrfr.41896),
p. h^)\ Tauteur dit d'ailleurs : < Antennes noires ou avec quelques
pn^miers articles niugi»âtres ». A remarquer que le premier article est
toujours noir.
I^es iiattes ne sont pas non plus toujours noires, car les tibias et les
tarses si»nt fréquemment testacés. L'auteur signale également cette va-
riation dans sa description, mais n'en tient pas compte dans le tableau
pn'»cité.
Je ne C4»nnais pas en nature A. mantikollis Pic qui doit être bien
vnisin de la > ariété Pueli d'.l . saperbus, car il ne reste guère pour les
distinguer que la forme nUangêe du second et élargif aux éiytres du
premiiT. Or, en examinant la série d\i. %upfrbus que M. Pue 1 et moi
a\ons rappitrtéi- de Bougie, il est facib* de voir que la fonne du c«»rps
est tantôt allongée (chez les c*\ tantôt ébrgie (chez les ? . Q*s tn»is for-
mes, $mperbvLs^ Mantlicolih et Purli se rapportent peut-étn» à une seule
et même espire qui aurait ainsi le corselet ou entièrement rouge [super-
bus , ou obscur sur le milieu ^macMlirotlh, ou enfin noir Pm</# .
46 LissoULTMus Bedeli Fiatt, var. biskrensis CtMk. Xol.]
par le IK A. Cb<»»ait.
Dans Misrdiamfa etttom'tioyir^t, \\ p. 3ÎI, j'ai décrit s* «us le n«»m de
biskrensis une variété de Us^otarsms BeHeU Faust. .A c«* nK»ment.
je ne possédais qu'un seul sujet de O' rurifux Baridien. Mais j'ai pu le
reprendre ♦•n mai IK98, à Bi<kra, en battant des Ath/tiex 1 kalhuns L .
ariMisseaux appelés kt^if |iar ks Aral»es. J'rn p**5>ède af-tuelk-ment
qitttre exemphires qui mV*bligpnt é n^venir sur mon idée premièri' et
à ériger cHte f««rme au rau:: dV*|HV«*. List»tféir$9tf hiskrfm*i* esi évt-
dtf'moieot tr»*s \<»i>in de L. HeHeti^ mais il s'en distin^jf : par sa c^'iileiir
Idaocbe. sans d•'^^tn mdn|ué. a\«f quelifiit^s •Vaili»'> plu^ (««iHiV*^ dis-
>4'*miiiées «:â et b. j»»mi aboiidinles: |iar >a taill»* plu> jH'tite: par ^a
ftcme plus alkHigêf . plfi> rilindrique: par x'- auteuue^ un jmmi |iIii<
kiBgurs; par >a ujas>ue aut^'iiuair»' plus alloug«'«' et UJ<.'iIl^ reufl*'*-.
Enlim laodis quU \ it >ur i' \ti tpi^j-, List/ut a rt^tt* tttiieii ne s^* ir*uve i{u«*
sur k»s Sal5<ilac«^s.
'in de ta SofifW fntimuilogieiuf ât Franet.
iriptions de deux Cicinctélides nouveaux de Madagascar [I^iil.) j
par Ed. Flevtiaux.
jalomma Alluaudi n. sp. ~ Loog. 11 mil). Allongi', d'un veff H
iii-|>eubnUiuil-Lnbru as»ez grami.noirùire surlesciili's. I)lanchâlrp
1 milipu (s), rétri'ci en avanl, blanc, noir iva. arrière {6)- Mandilmics
ulnnc)iHlr(-shti=ralemi«nl. Palpes jaune clair. Deux premiers articles Aff,
anb'nDOS jaunâtres, man]uês d'une lâche noiràlre en avanl; trid^t-mu
et <iuBtri('iue obscurs; suivauls assez clairs. Tôto Forlement ridée et
impressionnée transvcrsalemenl entre les jeux, l'runotum plus long
i)ue largo, subparallêle, i^lranglé en avanl, impros^onné lo long dt^ la
base, lort(.'menl el rugueusement ridé U-ansversnlement. Élyirt^s cou-
verts sur ta première moitié de points enfonrr'-s assez gros, {>eu serrés,
iiir lu molliê postérieure de poinla su)>erliciels à peine visibles;
i]ués à l'épaule d'uno taclie blaocbe cboi le màlc, prolongée en
.j. courle bande roiigeâU'f' en arrière; chez la femelle, celle lâche est
moins grande et d'un mugeàlrc obscur; ils soni en ouiro ornés siu* le
Imrd, à pou près à la moitié, d'une tacbe blanche et, au milieu, de deux
taches d'un rouge orange de [orme arrondie, l'une près de la tache
marginak-. l'aiili'e ;nani l'i'vlrt'miié, plus rapproebée du bord. Dessous
lili'U ou verdâtre, brillant. Hanches et liase des ciiissrs d'un jaune
clair; pattes, en |iartie, plus ou moins obscures, qi[i'li|uelois à peint;
rembrunies.
Madagascar. Forôls an .Nord de Fort-Dauphin (Alliiaud. IIKHI).
Kspèee très voisine de SI. liiijutluluM Frm.,r(''cemment décrite tBull.
Sor. fui. Fr. [1903] p. 67), d<int le type unique est une femelle qui,
conipjin'e â la It^Tiielle de .W. AtliuiinH. présente les dilTérences suivan-
tes ; dans l'espifedeFairmaire, le labre est ri'tréci en avanl, tandis que,
chez la nouvelle espèce, il est plus large et arrondi latéralement; .tf. bi-
iltilUihiiii a la lêic et le pri-noiiiin moins ruj.iieuv el les él\ Ires ne sont
l'riiés ([lie d'oMi' seule taclii- nrajigée i|ui se Irnuve placée au milieu, au-
dessou> de la nn-ilié. c'isl-:i-dire plus bas que clir;; M. Alhmmli.
Pogonostoma septentrionale n. sp, — l.iui^. 17 à IS uiill. D'im
beau lileti vi..jet brillant a\ec iju lépT ivll.'l v.Tl. liérïSM' de pt.ils
nuirs peu si-nés. mélan^rs sur ies éhtrcs ih' (pielijues pulls gris plus
hin;;s. Tête as>n7 fuJlnniTil rugueuse. Inqires^ioiuiée entre les yenx,
jialpes d'un Mru (niicé, ainsi ipie li'S qualjc [irimiers articles des an-
tennes, les aulus brnnàlris, ion\eils clone li{;éie piiLescence grise.
Séance du 13 mai 1903. 173
Pronotum ovale, fortement étranglé en avant, un peu moins en ar-
rière, pTOSsièrement ridé transversalement, partagt^ en deux fiar une
ligne longitudinale enfoncée. Élytres criblés de gros points »»gau\ é«^
lement espacés, impressionnés au quart antérieur. Ik*sx*us moins
brillant, avec un reflet vert cbir; pubescence grisi». Pattes violoitt^s,
sommet des tibias et tars4»s noiràtn»s.
Diégo-Suarez, montagne d'Ambre, re<;u par M. D«»nckier.
Joli»» <*spêce v«Hânede P. r^anetcrns Kl., d un** ci»l<»ratinn plus\i\»».
plus brillante: tn*s différente iwr sa forme générale plus étntite, k*s
rides du pronotum plus grosses, la (N»nctuati4>n ti«*s éhtres un peu
moins serrée et réchancnin* de Tangle apical moins grandt*.
IMe MBpléaestaire et rectifcative
tor Euaspis et Ctenoplectra [Hymén.^
|iar J. Vaihal.
Mon savant ami M. W IV llagr*'tti, «!«' Mibn, m avis»* obli?«'amment
que j'ai omis dans ma .Vo/< iA»b espéri»s de CUtt/fpUrira fnr lui d»'*-
crite< dans .\hh. Vim. nr. *ii fs^Hora IHîCî. p. i04l lfi:{ «>| pro\**nant
de la N»m3li»* Afr. «t. . J»* n»- pui^ mV\|»liqu»T r#'it«- n-gn-tlnbU» ••mi^
sit»n qu«* |»arr^* qu*». l*»r^ d*' r»*HVMi «n^-i#'ii\ du tir»- n fiarl, )♦• n»' m"««r-
cupais pas «^nCfT»* dV\..ikpi#^. qu«- j^ n'ai pa^ *^\*' fnpp»* |».'ir l* *\**-
C4Mi\»*rtfr»d<*rKTi tn*i>n«»ii\Hl»^f^p^».qii*'ll. V«>u ha 11 a Tor r**. dan*
s«»n ilatahigm* lîtîMJ . a **Uïiy c*n tr«»i> ♦-^{•^•rs ♦*! qu*' njp.* n^^'h^'nh»*^
bibli«>gnphi<|ues p»»stéri#-urr5. jiar îUitr d'iio»- c^uliau**»' |»»*ul-<Hr*-
eicessi\»\ n'oot pi»rté qu*- sur 1*^ aniw^ |HÎ*6H *in\3nt»-*.
Je pr«>lil*' d»* frtlt* .•-i-a?i«»n p«»iir r<.mpl»*tHr ma n^W *fjr H*tn»fn».
Enaspii Ijffst. — K. ^r^ihrttM M^unÎT ••'4 un»' l^'nn»'***|»»^** '
Iji ; difïf** à»* H. rmfrepttt* lif'frt. jtor -a taill*' |»lîl* |«^til»' l'»fi;:.
12-15: ail»* %ii mill. . ^- aÎK** -i f»-ifi** ♦'fjfn m ••»'-. un f»'ti (.lu* r»»i
tN»ul, et par b iij»j»iliirp ^ailblJl►* du **v'Uj»m \»'ffrr:j" »• q«ii » -i •n U x
a riit*\al a\ec !•> b^.ul- nrpjif<ti»^.
!>• .:' r^^^^Uibi»' j La . . 3 b \*>'ûw d» ni Uwrw du -^.luvui T |'1m-
éi*artée d»* b njé^tbi*»' qu»' d^n* f:. /j»- '*/**'*''' V i>*. 'i/#/'»#'*</#.'i.i» >:;i ,
ii#r Fabr. . t* î^Ui^^i d r*o! »i 'jfi (#» !j '-iL;!/" r* j'i f.iiiK i.
iioi^mm. «trie ^ t.V |^> j'TV q*^ r' '*'' '"&&«•* i^** 'C utuf ti«^ i^rii.i •^r**
KAi de la SoeMc mtonulogt^ue de France.
vil !.• I 'V (le Lukuugii [V, Wt, 4 V H 4 o' du Cougo {Holon)
(Tscliutlt'Djau iMtiï, 1t. di^ ttrux. l'uur Hre compk-t
„ ,,.if .^iflù Japonm Cum. 1889 lUi- parolt ètiv f. 6u»ifi<
- 1874.
A'.inthiiliaiu i|iie liurstarckcr a pris pour Ii' li iJi> t. rHjf-
' n*ist puiï Anthiitimn iifrimnum Sm.. lUiiis ^n'AtifiiMN llnuiff-
11). l'^pi'fi' pUiâ grundf, ii Inci^ moins citluri'C, à palk-s uuirt-s à 1^
'■/(■iiti/jf^r/n
iloii iMri' coinpli'U^ cmi:
I. Al ^•^lue^■ {lùli.': jiviiiit-corps ncic, li mil), d iiiyi-nlnlnfeu Magr.
4. Bros»- libialp cl fascii'S du dds de l'ubdomfit urgeulMS ; traii-
gi^â anales <>l abdomioalFS brunàlri's, 6-7 mill. ^ iitmnl'i Ua^T.
^. TaillP : 7-8 mill. Rxirémité posl. Aq la poilrinu aniitT d'imu
lame caillante. Segments dorsaux fasciés d'argeiili''.
Anus U^stacê, incisé en trhuglc. Ailes hyalines. <3 iirmaUi Hugr.
Tailk- ; S mill. Segmenls dorsuux ù dépression opicale blaiii;
d'ivoire. Patlcslwrugineusi'â. Ailes hyalines à nenurfs
noires cf alMimbiiln M ;i g r.
Je n'ai pas vu ces trois espèces.
Note pour Mrvir A ('histoire des Strepsiptères.
par It. .lu ltiïssi)\.
I.i' t;iil lie n-nroiilrer uii Xèmix (hiis le curps duiu- (itirpi' semblerait
pbilôt normal, puisqne le .YfiioJi inparum liossi se montre In^nuent
rlii'ji li'S l'olisli'S. (ii'pembnl ji' n'ai pas e.inudissance riu'uii de ces
insi'i'Ies ait éli' signaié cuinim- \i\aMl au ilt'triuieul des Vcï/wi, saul
(i.uli'foi^ 1;] jNi'Ution f;iiri' dans !.■> TmuxwtiimK of Ibr nilomulu^knl
S-n,'l,, <,/ /,„»,/„» vol, 1, l«;iH. .h'inuil nj ijfvn-^ilimix. p. i.xxivl. (]»•■
MilL li.iSi'l- a oli>.-rVi> l:i litr^e d"UMi> rspri-r (li> .V''»".< (hiis le corps
il'iuii' VW/Ki VHhjnih 1,. dr Sliillgaid.
hirli.v ;LUiMil iromi' luio lar^e lie -V"»(j.ï dans une (iiièpr ipi"il dê-
<Til i-oiilnn- iioiivi-lle Jni:i»irli-jii^ nj II,,- Ln,„m,\ S„n.-I;, ,.f Lmiihm .
XI. p. 118-11!!; S.JUS le nom di; les//.! roiuvtoi-. I>'a|nvs cette descriplic.n.
Séance du 13 mai 1903. 175
il est permis de juger quii ne s*agit pas d*une vraie Vexpa, mais plutôt
d'un ëuménide. d un lihijnckium exotique.
J'ai examim* un nombre considérable de (iuépes de tuus les |»ays et
j«» n'ai vu quequatn* \nw9 parasitfsde ces ins«*cles. Trois exemplaires
appartiennent a la m«>me (^|N*ce qui est la gi'*ante du ;.TMup<.*.
Xenos Moatoni n. sp. — 4 Long. i7 mill., largeur de rabd(»m4*n
H mill. — (À'phalothorax jaunâtre, bordé de brun sur les b4»rds, Textrê-
mité avec une petite pbque subtrianguJaire, émarginéeà son s<imm4*tj
I>as4* du céphalothorax pt»rtant de chaque côté un |ietit ocelle blanchâtre
entouré de brun. Abdom<*n de neuf segments distincts, le premier ré-
tréci en forme de col. le dernier très grand, rfcourb*,* en di-ss^'us; une
brgi* liande jaunâtre plus chitinisét* suit toute la longueur du dos.
Patrie: Chine : .\'gan-hi*ei. Yng-chan: dans ralidi»men d'une ouvriên*
de \f%jHt tHandarinin Smith capturée par lelt. P. Mouton Muséum
de Paris. J. de Juannis I9ili . — Yun-nam : Ts«'-kou, dans une ou-
vrière de r. mngnifira Smith, et un mâle de l't nufi'tmf Bu> ss. na-
celles par le R. P. Du bfrnard Muséum de Paris. K. <>bi*rl h fir i9ill .
La V. BÎ^rans n. sp. t-st granilr,c«»lon*f o*mme le V. imigHifirn^ et Wle
se distinguf principairment de cette dt*miér<' |iar une dent au fond du
sinus apical du clypeus JVn donnerai plus tard um* plus l<»ngii»* d*-s-
criptii»n.
Enliii. sur une ou \ rien* de l>t/Ki lama Bu> ss.: j'ai lr«»u\é un auln,'
Xenfu. appart«'cant \ raisembbb|pm«.*nt a une autre «'Spêce: mab, comme
la ifiiépe est sérb*'. il »-st pre>qu«* imp«»ssible di* tin-r parti di* Téchan-
tillirti. La I'. Inmiti n. sp. est udp petite i-spéc«- du gri»upi.* de b
V. ttrmrtor Smith: la cari-œ lnin>vprsale de s«»n pn»n«*lum «-st dis-
tincte, francht-nient jaune: rabd<.*aif'n est pn*S4|iie rntieremenl iaum*
••rangé. !•• I'' s^gm»'nt t»-rgit*' 3\er b tr*»ficatun* ant«'-rieun* n«»în'. b
ha-?*» du ir Tnrinent triait* étr«*itrm«'nl n«.iîn': W-> î«»ii«*- li<ngii**> «'t jo-
ralk'lt-s. : ïjmg. it mill. Ell«' b.ibil*' W Sikkim Mti<ï«'um d<' Pari>.
it. «Hi'rthur I%*1 .
Bulletin bibliographique
Rirrrui K. : B»--t'ni«iMiffsr— T>l»'î:» n d' r • sr fwi^^h- n •• Ni'*» r -^
XLVHL ijirciili. fiî-tv.H. T-ifjvîj^fi. I — pA-W>ii. VMC%. i\ p
S«%Er II : F-iuin 11.% .h .i- •. Ill.,l.i,. î.- pî» n II • /*' .bfVl;r-. P»»;.
119 p.. f pi n.'
fftin lie la Rmiey mhmologi^tié rfp i
I. il. Sr. (C H. hfM. il. R^awn). 1902 tl, TnblcS; 1903,1, 17-1». — ©
Viii/c lin ^••ictice» de Crncoeie {Huit, international), té\r. 1903. — G
jfM/l. r.itz. ,>fy. s. Waln. XIV, 3, i!W3. — A, Gale : B,-e HalU^rs.
AtiHiih md Hitgazineof Suturai Hinlitry {The], mai IWKI, — H.-I. Po-
o«:k : Pîttyii iicw S(K>cii'saiid Iwn iii'W GoneraofTr»pic,nl anilSHii-
thi-rri l)|iiliiiin-s i!!|il.).— Cap.-T. Baui:\ :Dp$cnpiioni<l H"\v (ii'm'r':i
:>iiil R|ii-nr¥iitN. /.i-:ikmd Ciili-ofilcra. — D. Sharp : Uimrllinirri I.'"-
■ IciPpliUi] (ri'in lli.' Xilfîiri Hills. — D' H.-J. Hassks : On a new S\k'-
ciis i.'l Sergetten u' ' " ' Ur " .Murnij durin^ ihe CriiUc ol
Ihe ■ Oc(>ana » in Isiis - Cm,. 0. Swinhor : New Spocli« ot
Eiistern and Atricnn L r.i. — C.-G. Sihsk : New Spcde» ol
lnill;iti ArnU'.'ili- llynu'iinpii
Amiriiilioii /mur l'.lritiii-diu'iil -1 ^iii-eii. — lliiU'.'liii de r.lfVl.S',
n" im. f90:i. - 0
Viuâiiniili Soc. d( \al. Ilinl. {Journ.]. XX. ;i, lOOi. - C. IIlhï :
A rcïisc'd Lisl o( tlio Colcoptera obsiTved near CincinDuli, Ohio.
Eulimtitogiaii Sfurifty iif L(mituu(Tinni'actioM), 1902-3. — A.-M. Lba :
IJsl ut Iho Australiem and TasiiianinD Mordollidae wlth Descriptiona
or New Sp.Tif j ::! pl.l — H. Di.Ni^^TmHi'E : !%• Ufr Hislory ot Ctij-
Ini •iiiiiili-î-iiuiiiinln L. (1 pi, (.ol). — M. Mkïrick : Dcsi-riplions ol
.\V\v Aiisliuliim Li'pidoplcra. — TA. CiiAi'iiAN : On Hypotianae,
;i iM'W Siibfiiiiiily iil l'yralidai'. — W.-ï. Kmiiï : Ut-port on a Crtl-
Irclioii of Alricaii b>ciistid;n! r..rmiiil lj\ Mr. W.-L. Distant, ohielly
froiii Uni Trausvanl. — (i.C. Chamno.n : An Enlomological Kxciir-
^]on h> Ccntial S]>ain. — R.-C.-L. Pkrkins r.NoUfS OD Hawaian Wasps,
w illi Di'srriptiiins ii[ .\i-w Spocii's. — Four .\>w Spocii'S and a New
(Ifniis (i[ parasilic llyini>nopiera khaciiinonidac, subf. Opliioniiiac;
tn^iii iIm' llaxiaiaii Islands. — On lin- (icni-ricCliai'acti'râi>F Hawaian
i:i-Ll>riiiiidao: knir n^w gcm-ra clianicleriitMl. — M. Bi hk : A. Mo-
mi^-raph of lln' pi'niis irriitti St.M '— Trii.nilis Fnb.), wîth Notes of
'vm.- ■Mr<\ ;.'rj]i'ra ;i[i.l ili-<in|iliojî> i.|])i-« sp.'cii-s. — K.-A. Dixeï :
- .\oll■^ ,11) > iaM'> i.l Si'asiiiial Diiiuirpliism in liiilliTlIit's ,
^^illl :i(i :i<:' il .J \-.\[^.-n ul- liy Mr. A. K. Mar-liall (1 |i!-.- —
.\.-\.. E\U!i.\.\i-\ : Um II i.iiiiNii.- iidjioiiaiin' of ihc ivirasilcs of
Corriil;,,-. W.-K. KiMiiv : A(lilLlioiKi| .\,,|,.> .,]! Mr. Iljstanl's C.l-
l.-,'li.iii ot Airii-,-,ii l,n,-ii^liil,io. - li,-\V. KiHKvi.iiï : Mniiioir ii|»'ii
llir Uli\iir!i..I,i! [:iiijilv i;:ipsi,liio .\ii,-||, i \,\. ~ K, Mkihii:k : L.--
|iii|M|it,i:i h'oni Ihr t:ii;illiaii) l>l,-iii(l- - l-.-C. Mivi.i. ot C. r.ii.s.i\ :
l'iiaiiott rri,-koi,,| Mijiiatic lialjjl-. loiiiiJ in h'ijj !>j l'r, (1. GJl^iai
Sfonœ du 13 imii i9(}3. 177
2 pi). — G.-A.-K. Mabshall : Five)«»ars' Obscnatious and Expé-
rimenta !l89t)-190i) «>n Iho Bionomics of S. African Insects chiofly
«iirect^ to Ihe In\ estigatîon of Mimicry and Warning Coloiirs. Wilh
a fiâcussion of the H^'SuUs and othor Subjccls suggested by thf^ni
bj E.-B. Pi>i;lton : andan Appendix containing Descriptions of »w
Species by E. Acstk.n, W.-L. Distant, C.-T. BixaiAM, (i.-A.-K.
X.%K»ALL andi. BoL'RtiEois [io pi.). — OiL. C. SwiNHoi;: : New aud
little known Species of Drepaniilidae, Epipiemitiae , Microniidae
aod Geometridae in the Nati«»nai C«»lleclion. — T.-.\. (Ihapman : On
asymmetry in the maies of Hemarine andother Sphinges (2 pi.). —
S.-L. HciDC : The Prolective Reseiublance lo fîowers borne by an
Afrkan Homt>pterous Insect, Flata mtjrocincta ipl.i. — Pu .A. F«)-
RiL : Des4*riptionâ f>f S4)me Ants froni the RiKrky Moimtains of <:.i-
nada Aiberta and British Cohimbia , collected by E. \Vhynii>er. —
T.-H. Tatlor : t On the Trachéal System of SimuliHtti • fig.;. —
T.-A- <IttiPX.iX : On Het^rog^nût p«irn*lo.ni, Hnibr., an instance of
variation hv ségrégation fi pi.'.
Emiomtèhijiickf* Littfrnturhliittn', I9<W, V.
Emttmêé}U)(ji.ikf MftltlHim^r^ février et mai i90I{. — E.-<I. Rosrnberg : Lnr-
ver af Gnipperne Lebiini «^gOdacaothini : Slaegtem»* L^hinng tkln-
ftmthti I pL\ — J.-<1 NiEL5EN : Om Bislaeglen Spkfrt>«U^. —
\, Kl6«:)ier : TilLieg til Fortegnels*'n over de i Darimark l^vende
XaiTolepidt optera. — Et .\pparat til Pan;r>t af Li'pidt»|rten paa L>s
ttg. . — X. Klôi.ker : Fr. Mi^nert. 18:52 -H marks llJtKt fH»rtnit . —
B.-li. Rytî : Bestemmelseslnbel over île danske KlnUr \mpt^fltê.i)
.Arter rig. — J. E.-V. B<»as : Nonne-An^rreb i Sverrig «^g i Danmark
i de Sid^te Aar. — \. Klixiker : Ein Kletner Beitrag zii th^m Ver
ieir*ftac»âe des Lepidopter Grôlands.
EmiùmâiUi^t Tktf . mai 19i>3. — A new Specit^^s of OtUithm fn)mr*»Tu
Jpi c»>l.;. Miss D. M. Bâte : .V»tes oq the restin;,^ .Attitude of
Zmmmrru ftiihfihtrui fig. . — P. E. Freke : Some British uf M^iUea
mirimti. — T.-D.-A. Co«:kKHKLL : A ut'\^ Cwcid ^f the «^enus A.*//-
niémmmm from E^pt. — li.-W. KiRk\LDY : ( p«>n maternai S»fc-
citCMie in Bhynchota nml .«ther ooQ-s«x*ial Insecte. — P. Kaiiuiik!( :
•m tht» para:^ltic Hymeuoptera and Tt*iittirenidae loUected bj Mn
E- Wkvmper on Lh»* < «iri'at Aodes ••( the Ei|i!ah»r > E -.VI. Shaktk :
fl» Bnctertiies .nUecteil by Major E.-M. Woodward m Britî-b KiHl
Airka. — fi.-W Kikk vi.dy : Ciirrent Notes, n" I. — W. Rkn^»^ ;
A Li»c i4 the [>*pi«lopi*»ri o( Koiburgh^hirn^ — .^►teH dlfefâ#^t.
180 Itulli'lin 'Ir In Swii'l-' rnUmiiilnyiqur lif Frnnre.
|)tm-s vivuul suus Us t'corci's el ulilos dntis la sylvicultiin'. IV. —
T. TacuiTSiJifiiiiNB : Spocios transcuucasica nova p'ni)rî!> Vintyum
(Btin.) Tsch, - A. Skmkmiw : Synopsis spocierum geniTis AAfrmn
npitt. — A. -A. Sii.ANTJK\' : Capture d'un trrmite [CahtertHft flml-
eollis F. au Caiifasc. — L. KHii-iKawsKr : Petites ISoiici'S l^pi-
dopll^rologiqui^s, VI. — Ë. Bergkutb : Uobcr llaphprorla putl^^■
lifrra Slîl (Cdfnirtai^), — B--E. Iakowlkff : Notes coIéoplériqu<ts,
m. -— M. RrKSKï : Vivs nouvelle fdurnii de la Transcaspienne. —
A -A. J\(;iiONTiiv : Vue abumition de Pifri» bnatieae h. — T.
Ts.;hits(;hébink ; Zu D'K. Daniel'it KritischenNacligraben. — NiUin-
sur (|iiPl(|Lies noms de Carabides prikiecupés. — B.-E. iAKiiwr.KFK :
t'ne noiiïelli' Hspècedii genre Piimmeles Saiiss. de lu Criiiii'.- ilijf.i.
. — T. Tsi:HiTsi:M^fii?iE : Spedes nova geneiis Pcnidn^Aiimw i.Hi-itl.)
Tsirh. — Noh's diviTses.
liovnrtani Lapok. avril 1!K)3. — Diverses nolep hii lanuiip lioiigmise,
noyiit Suriftji {ProffnUngf}. LXXT, 474, 1903. — ©
Svfifdiiif eientifiea i Antonio Alzatf • {MnHOfim y ft/vitta), \\\\. 3-8,
lOOÏ; XVIII, l-« (XIX. 1) !1H)2. - T.-H.-A. Cau-xkhklu : Tnl)l«
fur Die détermination ol Mexican Cocàdue.
Snr. Elit, llalianii {Bullelliiui) , XXXIV, S. tiWS. — A. Srvma :
Lu esplorazioni abissali uel Mediterraneu del II. Piroscafn Wasii-
ingloii nel 1881. ~ H. .Nota sui Cn>st!icei decapodi [14 pi.].
Soi-ietn* Knloiiwlogirii , i" mai l!tO:î. — 11. Fhihsturkkh : Neiie Pié-
ride» di-rn lnd<j-Auâtrali(:hfn lieliiet. — Verzeichiiiss der in Htn-
ler-lndien gi'samuiellcn Pieridcii. — C. FHisns : Teiuperalnr-Ver-
siiclie iin Jalire 1902.
Siirièlè des Scieiici-s niilaretlfn et d'Kmeignfiiifiit iM'/itilfiirr île Taiarf
{tluIMin], loavril 1903. —P. PnrvAT-DKsriiANKi. cl li. liois : L'Api-
culliire dans le (:;itiiiais.
S,.,: fifs Se. ml. 'le fi.ir<tie-rt iMy {lliillelhi). IX. If-i, 190:1. — 0
.S.,rh-U- ■nihtmre MUin'Uf il,- Tonlms.; l'.»(i:l. ii" 1. —0
A. L
>
BULLETIN
DE LA
SOCrÉTK ENTOMOLOGUQUE I>K FRANGE
Kéance du 99 mal 1II03.
Présidence de M. F. HENNEGUY.
Nécrologie. — M. TArchivisle Bibliothécaire annonce le décès de
M. Prosper Léveillé, son oncle, qui fit partie de la Société, il y a
environ 30 ans. Il a laissé la réputation d'un chasseur entomologique
de premier ordre et c'est à lui que Ton doit, sinon la découverte de
SfftHpiezorera Laumsi, préxx'demment signalée par le D"" Marmotta n,
à Fontainebleau, mais la connaissance complète des mceurs de ce rare
insecte, qu'il a, le premier, réussi à élever de larve.
CorrespcDdance. — M. le D'' marquis J. Range ni remercie la So-
ciété de son admission.
Conseil. — Le Président annonce à la Société que, dans sa réunion
du i8 mai dernier, son Conseil a examiné et rejeté la pétition de M. Ph.
Wytsmau tendant à (aire souscrire la Société entomologique au
€ Gênera in$ectorum ».
DiatincUon honoriûque. — Parmi les croix d«'»cemées à Tocca-
sion de TExposition d'Hanoï, notre collègue, M. L. de Lar minât, in-
génieur en chef des Ponts et Chaussées, est nommé chevalier de la
Légion d'honneur.
Changement d'adresse. — M. le colonel Charles Swinhoe,
7, Gloiiccster Walk, (^ampden Hilt, London W. (Angleterre).
Admissions, ■ - M. Marcel Halestre, étudiant en Droit, villa
Nordi, Menton (Alpes-Maritimes). Lrpidoptèrrg.
— M. Gorges Héuard. préparateur adjoint au Liboratoire d'En-
tomologie du Muséum. G7, rue Victor-Hugo, b'vallois PiTret (Seine).
IJpidopière* et Colèoptèrea.
Excursion entomologique. — M. le lYésideut proposi» aux UM*ni-
bres de la Sodéié entomologique. un projet d'excurskm diu
B«ll. 8oe. eot. Fr., 1903. !!•
182 Bulletin de la Sociélé enlomologiqur df Fraitff.
gioQB avoisinanl l'embouchurf^ de b Loire, à l'occasion du Congrfti de
l'Association fruaçaise qiii aura lieu à Angers, dans le rouraat de la
première semaine d'auOt. Celle proposition est mise aux vois el idcp-
lée en principe.
OtMervatlons diverses.
Observation biologique. — Au sujet de la note de M, J. Sainte-
Claire Devilie sur la pn^eiice du Stfphanopacbni lineaiii KUt.
en Corse (Bull. Soe. e«t. Fr. [1903], p. 332), M, P. Lesne dil qU*
son attention a é\ê allirée depuis plusieurs années sur deux exenk-
plair^s de celle espace faisant partie de la collection de Marscul el
étiquetés « Porto Vecchio r. Cette localité lui avait paru peu certaine.
Plus récemment, M, Lesne a vu un troisième individu provenant de
Corse dans la coIJeclion V. Mayet.
Communications. ^H
Desoription d'uie Raymondla nonvelle d* In Ktbylle [Col,]
par le M' A. IIhuhmt.
Rajrmondlft aarip*B, n. sp. — Cylindrique quand on t'examine
de (ace, déprimé en dessus quand on le voit de proHI, allongé, assez
étroit, avec le prothorai et les élyires séparément un peu rmflés,
brillant, d'UQ rouge ferrufpneux. Tète brillante, avec quelques points si
lins qu'on la dirait lisse. Rostre épais, presque droit, un peu plus court
que le pronotum, avec quelques stries formi^s de points allongés,
lins et en ligne; hérisst'' en dessus de quelques poils courts et en des-
sous de poils allongés, dorés. Anlennes tesiacées, pubescentes, le scape
remontant )us<|u'à la U^le, la massue lorte, bien dégagée. Prothorax
beaucoup plus long que large, elliplique, aussi atténué en avant qu'en
arrière, ayant sa plus Rrande largeur au milieu des crttés, sans carène
ni ligne élevée sur le milieu, avec de gros points non disposés en
stTie, espacés sur le disque, rapprochés jusqu'à se loucher sur les cotés;
largement rehordé à la hase; hérissé di' poils courts, dirigés en avant.
Élytres bien plus larges qm- le i)ri)llior.T\, elliptiques, ayant leur plus
grande largi'iir à l'union du preuii'T tiers aiec le deuxième, brus-
quement inlléchis eu dessous vers revirémilé, avec huit rangées de
gros points sur chacun d'eux, ces poijits presque eiïacés au niveau
de l'angle (l'intlexion, les intervalles plans, sauf cl'Iuî placé enlre la
Séance du f7 mai 1903. 183
6^ al la 7' rangée de points qui constitue une crête saillante à partir
4a laquelle Télytre est replié en dessous ; 7<* et 8« rangées de points
pUçét» sur répipleure qui se creuse, vers le bout, de deux stries
pour l6S recevoir; chaque |K)int émet un petit poil court, à peine
?)f)ble ; ces poils sont cependant plus longs et plus fournis sur la partie
ifriléchie de Textréniité. Dessous concolore. Abdomen fortement ponc-
tué. Pattes robustes; fémurs avec des poils dorés pas très abondants,
sauf une frange épaisse de longs poils dorés sur le dos des cuisses
postérieures : tibias biincurvés sur eux-mêmes, triangulairement ex-
planés en dessous, surtout les postérieurs , garnis, ainsi que les tarses,
d'une forte pubescence dorée, cette pubescence condensée en une
frange épaisse, sur la seconde moitié de la partie inférieure des tibias
postérieurs, du sommet de la partie explanée à Textrémité.
Long., sans le rostre, 1,8 mill.
Kabylie : Bou Berak, en tamisant de b terre, sous des feuilles mortes,
dans la forél, en mai, au sonmiet de la montagne, en dessus de la
maison forestière de rAîn-Tisselitz. Deux exemplaires.
Voisin de Raymondia kabyliana Pic, Vauripes s'en distingue |»ar la
tète presque lisse; par le rostre non fortement |N»nctué, mais simple-
ment muni de stries fines formées de points allongés; par le prothorax
plan sur le disque, sans ligne médiane plus élevée au milieu ; enfin par
Tabondante pilosité dorée des pattes, formant deux franges épaisses
sur les pattes postérieures, Tune sur le dos des cuisses, Tautre sous la
seconde moitié des jambes.
Naivatax Aattiieiëaa prtvaMurt it l'AfriqM aaalrtla [Col.]
par IIacrick Pic.
Les ÀDthiddes décrits dans cet article pn.>viennent de Dumbrody
(GoloDie du Cap) et j'en dois la communication, ainsi que la possession*
au RéTérend O'Neil qui les a diwuverts.
Toaiodems mierocephaliis. — Rufo-UniaceuM oui brunn^w^nf,
mknitêiuM, hispiduM, kumrh* nuHi» et tkonicf modire ronstrirto ffwilf
4ittmguendus.
En OTale allongé, peu brillant, hispide, rr>ux testacé. avec h tête et
Texlrèmité des éhtres rembrunies. Tête n'iativi'ment petite, lii«*n
■oins hrge que \v proth(»rax, subtronqué*» au S4.»mmet : antennes t^-s-
lacéesv asseï longues et peu épaisses; prothorax robuste, furU*ment et
r
184 HuUftiii df la SKrirtr /■Hliuiwtugiiiue ilr Fi
largeminl dilali?-arrtindi unli'rifiirciiipnf, à pein»^ étranglé avec le lobe
|x>slérieiir assez court el un peu l'-lnrgi en arrière, forlcment poQctiiè;
«lyires |)eu larges et allongea, ubliquemenl irtiDqués au sommet, à
épauli*» nulles, fortement et irrégulii<remunt pouctués ; pygidinm un ^u
saillant, leatacé; pattes moyennes, l^slacées. — Long. 2,Smill. environ.
EsiK'cit IrËs (lis(ii)cto p.irnit les exotiques de «<lte r^glun, rappelant
par ses êpauli^ nulles nuire européen 'hlvialiniu Délit., mais avec
lin prothora\ peu élrsagU-, b WUi relnlivemenl pelile, ce qui lui donne
un aspect particulier.
ToiDOderuB Onetll. — llufi'-hruiiai-w. lùliilux, iiuuiu-f pubfucnu,
oiilfntiîn pi-ililiwuiw piilUdh.
Assez Iftrge, tmtl-nil, ni' ili'ri'm.m [inlii'-'-''nl, bnm roussàtm avec le
proiliurax un pi'ii I In i; ! i' ijuittes pâles. TAteassex
large, non dimin I ■■ i i. . ■ i i'iiiiii(]iiêe «u sommet; an-
tennes pâles, asi-iv, j' i- -, rin.i I i . Mil uiilé; proihorax presque
lisse, â lolie anU^rii^ur lyrgr- iH dilalt!- aiiuiuli, le postérieur éLinl peu plws
court et im peu moins large que l'antérieur; âylres larges et asseï:
roiiris, à épaules marqueta mais arrondies, sublronquès au sommet,
rertement ponctués, là ponctuation presque ri-flullbrontenl disposée
en lignes prfs de la suture; patles piles, roliusles. — [rfing. S,S mill.
Voisin de mil'ihnih Vie. moins roliii«le, aM'c la K^le plus carrée
derrière les yeux; moins robuste ijue oiipennû Fairm., avec latAle
tout autre.
Anthicus bisbipartitus Pic (') var. Onelli. — Kolièrement tes-
tacé, parfois avec la Iflle rembrunie.
AnthicuB (Aulacoderus) m«dlofksciatas. — Httfa~letlacnu,
mliiltu, oettli», anUnnarum clora, elyti-oi-umquf fasria inMinU niçrin.
Houx teslucé, brillant, avec les yeux, l'eMrémité des antennes et une
lascie éljtraie médiane noirs, pubescent de gris. Tète très arquée
derriiTc les yeux; antennes moyennes, teslacées, à massue de trois
jirlicles, cetle.c.i légêrimenl foncée; prolhorax court et large, très
dilaté l'I suliarrondi en avant, non étranglé et [leu étroit à la base avec
un faillie sillon Iransversal, lii-s pubcscul latéralemenl; élytres ova-
laires. corueM's. à épiniles iiian|ui-i's mais arrondie*. sulKiiToiidis au
sommet, drslinctemeiit ponctué*, oniés d'une tascie médi;me [onct-e,
courte et droite: [lyf^dium uu |>eu saillant el rembruni: prittes grêles
et leslacéeJ. — Long. 3 mill.
tl) Décrit daos un mcinoirc cnvojc depuis longlemps à l'impression.
Séance du 27 tnai 1903. 185
Rappelle un peu amplus Pic, mais moins robuste et coloration i>lus
uniforme; plus largo que mutatus v. transversus Pic, avec le pro-
thorax moins brillant, non étranglé devant la base.
CteDistomorphus elaniticus n. 8p.
et Sognorus PeyerimhofÛ n. 8p. [Col. Psel.]
par A. Rakfray.
GtaBistamorphus elaniticus, nov. spec. — Obloiufus, antror-
sum attettuatuê, rasianeus, elytris paulo dilutiorifms, disperse et te-
nuiter squamoso-selosus. Caput oblongum, sat convexum, antice magis
et postice minus attenuatum, tuberrulo nutennario cordato, leviter di-
visa, temporibus oblique rotundaiis et deiise glanduloso-squamosis, (route
tenuiter sulcata. Oculi niagni, Palpi validi, crassi, arliculis 2 angulatOy
3 transrersim orato, 4 ovatn,istis tribus longe appendiculatis. Antennne
eiongatnej mediam parlem elytrorum superantes, arliculis /, 2 qua-
dratis, l mullo majore, 3-7 obconicis, latiludine sua fere duplo lon-
gioribus, S fere transrerso^ 9 crassiore, subcylindrico, seplinio longiore,
M cylindrico, Itriler sinualo, praecedente plus quam duplo longiore,
Il simili, atlamen apice nonnihil inrrassato et obtuse aruminato. Pro-
thorax conrexus, subconirus, latiludine aua maxima vix longior, late-
ribus medio perparum rotundatus, postice angulis et fovea média in-
conspicua dense gUinduloso-squamosis . Elytra latiludine sua longiora,
postice leviter ampliatay lateribus leviter obliqua, humer is obliquis,
basi hifoveata, stria dorsali parum profunda, arcuata, ad apicem eva-
nescente. Abdomen elytris brevius, segmentis dorsalibus 2 primo dimi-
dio majore. Metasternum convexum^ postice juxta coxas posteriores
impressum, Pedes elongati, femoribus parum crassis, tibiis redis y apice
leviter incrassatis. 9- — Long. 2,80 inill.
Qala*at el Aqabah; nord du golfe élanitique (golfe d'Aqabah).
Celle espèce est très \oisine de major Haffr. d'Abyssinie : le prn-
tborax est un peu moins arrondi sur les côtés et, dans le même sexe,
les antennes sont diiïérentos : les articles 3-7 sont plus obconiques,
moins cylindriques, 8 un peu obconiquo est beaucoup plus court, pres-
que transversal, tandis qu'il est encore plus long <|ue largi' dans
major, 9 est un peu plus épais (|ue les adjacents, 10 et 11 sont propor-
iionDellement plus grêles et plus longs. Malheureusenu^nt le mâle est
inconnu; il doit avoir les anlenn(»s assez fortement sinueuses et pro-
bablement un des articles de la massue un p<*u irréguli(T.
r
HutMin de l« Soeifte enlowo\ogiqt
Un seul exemplaire. (iupM. «Je Peycrinilioff a eu la géDérosît^ d«^
m'abandonner.
Sognorus Peyerlmbora, nov, S[)cc. — Hieriin obtonyn», /*t-
riiijinmn.elylris pfdibus'itif •lilatioribtti, nlbviosijuiimimut. <:aput luh-
fltmijaliim, xublnaugularr , imUee ntUnuutum, luImiruUi iinlirnnario
fublrantirrsim anihtii,fweiit trilnu fflJniiIw qwtrum imUriorf ub'onjfn,
trmporîinu glamluloêo-ftaeirvlatù. Omli nuigni. l'ixlpi craui, artitulii
i ineriutato tl angutato, 3 breviUr tramvtrtm omto, 4 gmcUiorf.
nrato, aftminato, tribut longe appendicalatis. Antetmae ei-a»»tif, arti-
eulix l gtiadralo, t angustioiv, i/uadrato-fltmgato, 3-11 brei'itff obfnniei»
rt longitudinf creteentibut, 7 irxln (ne dimidio loytginrf, tubnmirn,
S ifttadi-alo, '.i piiirefiienU. ituplo mujorf brevitfy oriiUi. fere tubtfiui-
dmlv-rotuniiatii, 10 simili, irrf paulv mojiirf fi mayit i/tiailrato.
Il derimn fere dupto bmgiorf, tubcglindriea, npicr acuminato. Pro-
thorar Uttitudine nui hnud langior, antia iittenttatat, lateribut Ifviter
rotandatut. anguUt pottici» et mfdio ba»i glandvlotfMguamonu, /iwva
atfdUi mldformi. Elptm iatiludlne ma pautû longiora, baxi fiarnm at-
lenuala, laterihat levittr obliqua , hunwrit nblùiut rotundati» , ttria
domoli intégra et fer» rtrta, Âbdomrn tlj/trit jiaulo breviui, negmmln
idiwmli primti haud dimiidn majore. lUffantemum Milralvm. Fitno-
rihus imnim rnistir. libiin mbi-fflii. npirr iMCi'riM(i*i>. V. — Long.
l,8«-i,00 ffiill.
Bosra d'Édom (Btm-Seira]. Palestine.
Celle espèce est cerlaînemenl voisine du calcaralut Saulcy dont
je ne connais que le mâle, landis que la femelle seule de cette nou-
velle espèce est connue. La tête est plus allongée, avec des fossiles
moins grandes, les antennes sont plus épaisses, mais il est difficile de
comparer cet organe sur deux sexes dilTérenls chez les Ctenittini; le
prothorax est plus ohconirjue est bien moins arrondi ; chez a^earalm
les ôiftres et l'abdomen sont plus arrondis etb strie dorsale est nette-
ment arijuée, la coloration est plus sombre el plus unifonne.
Dans Itrydeni tteitter d'Amasia, dont la femelle seule est flfale-
ment connue, les antennes sont beaucoup plus grêlés, les articles 9 et
lA très peu développt'S, landis (pie le H"" est briisijuement benucoup
plus gros; lleijdfiii ressemble du reste beaucoup plus, comme faciès, à
ralcariiltts. On ne p<'ut eomjjarer l'^iininihofli à Cruinsandeaui Reitl.
de Turcomanic, celte dernière esix'ce est plus svelle et les antennes
sont longues et grêles, tout en gardant le canictère distînctif des So-
ijnariiii.
")
SMnce du 27 mai 1903. 187
Note adtfitioBBollo 8ur l'habitat dn Pl&tyama, ïémoratttm DJ. [Col.]
par Tabbé A. C arrêt.
La dispersion de cette espèce en dehors de la région montagneuse
des Cévennes et du Massif Central, où on l'avait crue cantonnée jusqu'à
ces dernières années, est aujourd'hui un fait bien prouvé. Sa présence
est actuellement reconnue et bien établie dans deux de nos départe-
ments de la rive gauche du Rhône : la Drôme et llsère.
Dans la Drôme, la station du P. femoratum est la forêt de Saou. Je la
rappelle ici, non point que je prétende vouloir confirmer ce que nous
en a si bien dit notre ami et savant cx)llègue de Montpellier dans le n** 7
du présent Bulletin, mais parce que je crois utile d'attirer l'attention
sur l'insecte lui-même.
Les individus de la forêt de Saou sont notablement plus grands et
plus allongés que ceux des Cévennes ou des monts d'Auvergne; ils ont
lepronotum plus longuement sinué sur les côtés, au-devant de la base,
avec les angles postérieurs plus vifs et plus saillants en dehors. Ils pa-
raissent constituer une race locale qui répond bien au typ<* femoratum
DeJ., tandis que ceux-ci représentent mieux le type du rufipes du même
auteur. Je n'ai pas vu un assez grand nombre d'exemplaires de l'espèce
localisée à Saou pour constater la valeur de ce caractère distinctif;
mais, sll était reconnu qu'il est constant, il y aurait lieu, a* me semble,
de le signaler eu inscrivant dans les futurs Catalogues le femoratum
comme var. du rufipen. Je maintiendrais ce dernier Ci»mme espèce) ty-
pique, parce quil est d'embh'*e le plus répandu.
Dans risère, la station du P. femoratum est au lieu dit tof> /// Corna-
ventj situé aux portes de Vienne. Elle a été dérouverte par nos amis,
MM. Palcoz et Perret, deux coléoptéristes viennois pleins d'ardeur.
qui chassent avec intelligence et font chaque anm^K de nombreuses et
intéressantes découvertes dans un périmètre plus ou moins étendu au-
tour de leur ville. Ils prennent comnuinément le P. femoratum dans
la localité en question. Comme taille et forme générale, les individus
qui s'y prennent S4»nl indentiques à ceux du Mont-Pilat et de t4)ut4* la
région des Cévennes. L(* l><>is de Cornavent n'est qu'à .'MMI mètres d'al-
titude; c*esl proliablement la station b moins éh*vée on ci^t inseiie
puisse se prendre.
n n*y a pas dedouti* que res|W*re en quc*stlon ne soit d'origim* cé\é-
Dole et que sa présence' à O^rnavent, aussi bien qu*à Saou, ne stni ad-
TeotiTe. Eu» a été entraînée, au moment d'une crue, par les nombreux
iH8 Hulletin df In Snriité fntomologi<iHf d* Fraïux.
et torrentueux cours d'eau qui se pn^cipiu^it des Cëvennes au IthAae et
afranclûledcuvesurlos d(^bris apportés parta crue, tlaelûis débarquée
sur la rivo gauche, elle a remuDliï les pentes jusqu'à ce qu'elle ait trou-
vé un soi liumide et ooittragé, car l'insecte esi hygrophlle et sylvicole.
Bulletin bibliographique.
Bkldn (R. p.) : Nol^s sur le ^enre AUeIreliii Bali>s, LoDgicorae la-
miaire el description de trois espèces doiivcIIps {Aitn. Soc. Enl.
Bflg.), 1»03, 8 p.*
BdôCRUANN (H.-W.) : Matériaux pour servira une Faune des Myria-
podes de France [Fmilte J. Sat.), 1902, H p., Ilg."
DriiKK (A.) : Die SUi^liellosen Bieneri {Mrlijmia fil.) voii [';ir;i [/.ml.
Jahrb.),iVm.i6ç., i pi. Il|!,*
tïKHMiiiN (P.) : Apuiite!! entomol(')glcos, 1" Los Lonfpoornioa Chilenos;
1-ti, 1897 11101, 3pl.D. — 2° Heli.fûridosChilL-Dos;llHrt, 24 p., a pi.
a. — 3" Kl jfinero CypkmDtus; 1897, IS p. -- 4" El jéiirTii Pkyli^
loema; 1901, U p., 1 pi. n. — S^Ualossobre el jéDero Cnrmiihbut
(Guérin), di-scripci'iu de bs Je sus especies lialladas cti Cliil.' |ii>r i4
autor; 1901, 20 p, — 6" AgrupacioD de los Taurocerastidae ; 1897,
18 p., 1 pi. n. — 7" El jénero Phanidentu ; 1898, 10 p., 1 pi. n. —
8" El jénero Oiyrlonuirphm [Guérin) ; 1901, 27 p., 1 pi. n. — 9° El
jénerci Bmehidia; 1897, 12 p. — {An. Un. Chilf).*
In. : Apuntes sobrfi los insectos de Cliile. — l" Gen. Plerodfits; 1894,
14 p., 1 pi. n. — î- Lopholui ftp//!ni;1893, 11 p. — 3" Los Carabiu
Chilcnos; 189.^, 89 p., 1 pi. n. — 4" Estudios i descripcioa de los
Listroderitos de C.liilc i tii-rras niagallùnicas de la coleccion dnl Hu-
seo nacional i de la de Don Fernando Paiilsen ; 14, 1895-1897, S pi.
n. {loc. cit.].*
r.iiKi.m {E.-.\.] : Os Mosquilos no Pari.; Belem, liMI2, S7 p.»
M\i:i:io (C.) : Primo eleiico d'idracline del pavcsi' [H. ht. hiuh. Hc,
un.]. 1903, 9 |i. — Dm de .M. L. nedfl.
Piton ([)■■ A.,; : l^alalogni- des IlétuiptiTes (Hrti-mpiiMvs, Cicadines el
i'sjttides, lie b laum- paléar<-liiiii.'. *'■ .■dil, /!<■-■. Knt.), 1899,
121 p. — Don di- M. A. Fau\i-1.
A.-L.
Le Steritaire-géra
BULLETIN
DB LA
SOCIÉTÉ ENTOMOIX3GIQU*: X>E FRANCE
Séance dn lO Jaln lOOS.
Présidence de M. F. HËNNEGUY.
M. G.-A. Baer, revenu récemment d'un long voyage scientifique au
«bUi, M. le D^ A. r.hangeux (de Crêteil) et M. E. Poslelle (de Cré
teil) assistent à lu béauce.
Correspondance. — Le Président annonce à la Société que notre
collègue. M. J. Sainte-Claire Deville, vient dVlre promu au grade
de capitaine.
M. E.-M. Balestre remercie la Société de son admission et env(»ie
sa photographie.
Changement d'adresse, — M. R. de la Perraudière, ±}, rue de
Flore, le Mans (Sarthe).
Présentations. — M. Juan Bretlies, conservateur des Collections
entomologiques du Musj'h» national d(» Buent>s-Ayres, pn'»senté par
M. G.-A. Baer. — Commissaires-rapporteurs : MM. J. Kfmcki'l
d'Herculaiset H. du Buvsson.
— M. Carlos Bru eh. chargé de la Section zoologique du Mus«'*e de
La Plala, pn'senté par M. G.-A. Baer. — Commissaires-rapporteurs :
MM. A. Giard et P. Lesne.
Excursions entomologiques. — L'excursion annoncée précédem-
ment a eu lieu iiar un tiMnps favorahle, le 7 juin dernier, entre Bi»u-
ray et Lardy. Après avoir visité la sahlière et les hois qui avoisini^ntla
station de Bouray, les 44 excursionnistes chassèrent sur le plateau
élevé qui S4» trouve en vue d<; L'irdy et terminèrent, vers o heures du
soir, par une rapide exploration des bords de la Ju\ne.
Parmi les es|M>ces capturées au cours de celte journée, on peut citer :
OïLROPTKKKS. — Tmrhifx MnrseuH Bris., Outorrhynrhux siyinitiis
G y II., TyrhhM elegantulus Mvis.^ Tyrhius Srhneûleri WovbM,
LKFUMiiTkBKS. — hlulin fomwmna Hubn.. Onierin ruht*aS^\. et Soin
togatulalis Huhn., ces trois espèces :'i rét;it de <'henihe.
Boll. Soc eot. Fr., 1903. N* 11.
tletin de la Soeiètr fntoiiwlvtjiifiit
- l'n pmjfl (i'L-ïcursion i-sl adcpli- pi.tur li- iliinaiiclic, 28 juin, à
BarbizuD.
Lu rÉuDioD aura lieu à la gare de Lyon, a 7 b. là tlu mntia. pour
prendre le train de 7 h. 33.
M]U. les excursionnisles sont priés d'eiuporler leur di^jeuner.
Avertlaaamenta. — iA. Cb. La hausse is, Trésorier, prie les uem-
bri's de ta Sm olii qui n'ont pas encore payé leur cotisation de 1903, de
bien vouloir lalui adresser 't^ifiw tôtpoaible alio de re<:t;voîr le 1" tri-
luf^tn- lies AnnaU$ de 1903 qui sera distribué à la Un de juin.
— '" ' ■'■ vient MAI. les eurs que, en raison de la trop
gm L> le clicbés non uimsésja Société a pris la décision
de ^_ ^ji I r plus d'un un les clichés ayant servi à l'impressioa
de dessins poriiB uans le BulMin.
Tout clîcbé réelanié par l'auteur lui sera immédiatement ex|>cdiè i
ses trais. Passé ce di^lal d'un an, il sera liétruit.
— Le Seert^tairn rappelle également à HM. les auteurs qui (ont pa-
rullri' lies communica lions nu des notes dans le Bulhlin, qu'ils doivent
toujours retourner leurs manuscrits en même temps que l'épreuve qui
leur L4t envoyée pour faire leurs corrections. Faute de quoi, le Secré-
taire ne peut répoudre de la bonne cxéciilioii des épreuves, car il lui
devient dés lors impossible d'en vériHcr l'exactitude ou de remédier à
une omission dans les corrections de l'auteur.
Les tirés a part des travaux parus dans le Buikti» doivent au plus
tard être demandés par l'auteur au moment oi'i il renvoie l'épreuve
corrigée.
Communications.
Diagnosea de deux eapèoes nouvelles de Temnochiia et ■■!■
sur une variété nouvelle de Tenebroides [Cul,]
pnr A. LÉvKiLLÉ.
Temnocliila tioliviensis, n. sp. — l'iiriilMii, sut coticexii, supra
nl'nwrn-nmm, sericfo-iùtidn, xalilas ririili-uhscurn, larsis nnlmnigi/ue
jilux luiiiiiiiii- rufu-iiimt, iirlirulu primu tiu-ttilliro, ntaliicrii; capiU pro-
Ihuraceiiiie (ilutweh, ineguliiriler xiil spaixim inincliitia, fronte ciina-
hruliila, iirutlioraei' mitke leeilfr amjiistiito, aiiguHn anticis Kubaciftis,
levissime pralactis, posticia fere itctîi; elijtris fri-f iitiraltelis, amvrsh.
Séance du 10 juin 1903, 191
basisublilius elevatomarginatis, humerû subretusis, dorso leviter séria-
tim punctatis, laieribus alutaceis, intervallis haud perspicue punctula-
0$, Prosterno imniarginato, inter coxas producto, impresso, sut fortiter
punctato. — Long. 14 mill., lat. 3 1/24 mill.
Bolivie, Cochabamba, 4 exempl. —Coll. A. Grouvelle, la mienne.
Temnochila Biolleyi, n. sp. — Elongata, paralkla, angustata,
plana, supra aenea, nitida, subtus tibiisque viridi-obscura, antennis
nigricaniibus, femoribus rufis; fronte subplana, medio vix canalicuiata;
capite proihoraceque alutaceis, aequaliter sat dense punctatis, hoc antice
dilatato, postice ançustato, angulis anticis haud productis, marginatis,
posticis obtusis, distinctis, linea basali curvata, marginata; elytris se-
riatim sat fortiter punctatis, punctis serierum interstitiarumque subae-
qualibus, apicem minus punctatis, basi subtiliter elevato-marginatis,
hutneris acutis. Prosterno inter coxas piano, fere impunctato, haud
marginato. — Long. 11 mill., iat. 3 mill.
Costa-Rica (La Uruca), P. BioUey, 1 exempl. — Ma collection.
Note. — Je signalerai la capture de deux exemplaires d'une espèce
de Tenebroides, probablement nouvelle, faite par le D^ M. Bailliot,
sousTêcorce d'un tronc d'arbre, à Madrid, dans la promenade du Prado.
Ces deux exemplaii'es, que j'ai eus sous les yeux, ne présentant pas une
fixité suffisante dans les caractères, je ne puis les rapporter momenta-
nément qu'à 7. maroccanus Keitt,, non encore signalé en Espagne à
ma connaissance, mais dont ils constitueraient, en tout cas, une variété
de petite taille, à élytres plus courts et plus parallèles, fort intéressante,
à laquelle je donnerai le nom de Baillioti.
Deaeri|itioi d'un Psel&pbus nouveti d'AIoéhe [Col.]
par le D'^ H Normand.
Pselaphus Chobauti, n. sp. — Hubens, nitidus, antennis, palpis
pedibusque rubro-tfstaceis ; capite elongato, nitido, valde sulnito; anten-
nis validis crassisque; palporum ultimn clava punrtata, non verrurosa ;
prothorace ad basin foreato; elytris basi constrictis et foveatis, sutura
depressa; abdominis primo segmento ad basin excatato. c5, metastemo
valde elevato.
Allongé, lisse, presque glabre, ferrugineux, avec les pattes et les
Bttllftin de la S
pnlp«s un peu plus ciùirs. Tèle plus longue que large, PXCaviV entre
les yeux. Antennes à arUcles courls fl robustes; i" vnlumiDi'ux,
deux (nis plus long que Inrge; 2° plus court et moins épnis; 3* s peine
iiUongi', de la largeur des suivants; 4*-8° presque carrés; !l' à pdne
plus lorl; lO* volumineux, presque sphériqiie; 11' plus ^rand et plus
l'pais, en ovale irrégulicr. Palpes maxillaires atlungés, dernier article â
massue ponctuée, égalant presque la moitié de sa longueur totale ttl
possédant, près de eon bord externe, uu sillon longitudinal qui se con-
tinue sur sou exlrt'milê et la partage en deux [jarties inégales. Corst^Iet
lisse, orné de quel<(ues poils épars, en ovale allongé, de \a largeur de
la tfle, avec, près de la base, une petite fossette arrondie. Élylrra iin
peu plus longs que le corselet, à sommet roupi'^ obliquement et frangé
de polis jaunes, à plus grande largeur un peu uvaol l'exlrémiU-, creu-
sés le long de la suture d'un sillon large , asset profond, commun a
tous les deux; pn^-senlant à Tépaule un autre sillon plus étroit, bien
littiitQ et alleignanl le tiers de leur longueur. Abdomen : premier seg-
iiu'iit dorsal visible plus long que large, i rebords fortement relevés,
dilaté à son extrémllt- nii sa lai-geur dépasse celle des élytri-s, creusé.
<i Is base, d'une lr>»selte semi-circulaire, assez prolondc, alleignanl le
tiers de sa longueur et prolongée postérieurement, cliez certains exem-
plaires, en un sillon longitudinal superficiel. Dessous du corps lisse,
extrêmement brillant. Métasternum échuncrt^ entre les hanches pos-
li'rieures. l" segment abdominal i pulxîscence serrée, éc^illeuse,
f énorme, bombé au milieu ; segments suivants petits, resserrés; der-
nier relevé en forme do luliercule. Pattes longues, à tibias épaissis
inlérieuremenl.
,W(î/e .■ Fémurs fortement rendes. Métasternum profondément échan-
cré, avec une forte lubérosité à sommet nrrundi et puhescent, faisant
saillie dans l'êchancrure, — Long, 1,3 mill.
Ce nouveau l'irhiphat appartient au groupe des espèces à !" ser-
ment dorsal de l'abdomen excavé. Il s'éloigne de SrncimCoq. par ses
palpes à massue non ràpiiise; de carirentviH Reitt, par la longueur
plus considérolile de celle nièine mjissin' el par la siruclure desélj-
In's; de rlanymùli-x Iteilt. pnr l;i lougueur de sa lOle, la largeur de
Son abdomen, etc.
Je suis lieuivux de dédier n-lle espèce à mon exrellenl confrère, le
D'A.Chohauljquira décou\erle à Hnu-Berak, près de De 11 y s (dépar-
tement d'Alger} et ipii a bien voulu m'en donner quelques exemplaires.
Séance du 10 juin 1903, 193
Étide sar qielqies Diptères (8iite)
par le D"" J. Villenelvk.
IV. MicrodoD mutabilis L., apud Pou jade.
En 1883 parut, dans les Annales de la Société entomologique de France y
un travail de mon distingué collègue et ami M. Pou jade, lequel avait
pour Utre : « Métamorphoses d'un DiptÎTe de la famille des Syrphides,
Microdon mutatrilis L. » U s'est glissé dans cette consciencieuse étude
une erreur de détermination et les faits observés se rapportent en réa-
lité, non à Microdon mutabilis L., mais à un Microdon que j'ai cru d'a-
bord être Microdon latifrons Lcpw, mais que je crois plutôt identique
à Microdon Eggeri Mik (== brevicornis Egg.).
Dans le tome VIII de son bel ouvrage sur les Dipt^Tes de la (irande-
Bretagne, M. Verrait écrit que le Microdon mutabilis de Macquar t v{
de Pou jade doit être identique à Microdon derius L. ; ce qui i*st un»*
autre erreur. On peut s'en assurer par le texte de Pou jade et b
planche qui raccompagne. En outre. Texamen des e\tfmplain*s origi-
naux obtenus par éclosion des larges trouvéï's à la Ferté-Milon c*mf\rim*
entièrement la descripti«»n, d'ailleurs très bien faiti», de notre collègue
parisien. Chez eux, le thorax est totalement couvert de jxjils roux,
sans les taches de p«iils noirs qu'on observe chez M. derius, mais
récusson est entièrement bronzé et non ruugeâtre comme chfz le vé
ritabie M, mutabilisùe Linné. En outre, la navette mésopieurale pré-
sente tous les caractères attribués par M i k au second grouper de M^i
Microdom qui comprend M. latifrons l^rew et Jf. breciromis Egg.,
c'est-à-dire que b portion antérieure et convexe de bdit** navette #*st
dépolie et rayée transversalement sur toute sa hauteur. Mais a laquelle
de ces deux deniièn*s e5pè«.vs but il rapporter le Mirnjdon de Pt»u-
jade"? Cehii-ci a le vert»*x plus brge qu** M. derius: or Eggtfr écrit
que le frool de hôu Mirr^tdon brerintrnis n'a pas c** caractère: je m'étais
donc cru autorisé à c*»nclurf en b\tMirde M. latifrons. Mais, vmîcî qu**
récemmeot Sir obi considère ces deux e>pèces oAumf ^^iionym»*-.
opinion combatlut- par Mik. Selon ce dernier. M. lattfrons ri M. brerî-
et^rmU «»dI k* fr«»nl J'a peu près n>éme brgetir et d«jiveDt étr»* di.-)tiiigu''s
avaot U4]t par b Longueur des antennes.
Si IV41 ad«»pt«' c»-lle manière d^ r.4r. il n»^X poa d'^it#-u\ qu*- Mirro-
4ûm wnUMiis Pmuj. n#< L. , n*< au cl.. = Micttjdfm hjgen Mik
[ = krerifrmis Egg
fl fa découle ce bit intén^^aut que Mirnéiém hjyeii Mik partage
'nliii de la Hociètè eniinnot!>giqtf de l-'raticf.
niPiirs cniinuosdc M. malnbili» L. cl de H. lUita» L.,k savoir
.- sa lar', . . , rencontm aussi dans It-s Imirinili&ros, au milieu dos co-
V, Anaata lateralis Mi'iK< ^^M
On confii It'ià les variftL's nomhreiises observées rhei lo cJ d«
rAfMiu crrf^ finiii Ct de cerlainos espèces dis genres AUijihnm el
Htfalomyia \.v/. lnivain:de Girschiier).
J'ai L-nnsIalé b nH^iiii.' chose pour les différeDles espèces iVAiiiinta ou
soi-disant a.^. «'■ -^^ ^u. sur les mèiues llours, j'ai
loiijout TiiBis mâles de couleur variable.
1 s'aperçoit vibi que tieaiicoup
9e de leur classiDcAtinn, que
'ntéas que par los variéuSs ea
! ioeonou ou incertain.
Il m n'aie pu surprendre les leuv sexes incopula, je suis
i^oii 11 oi^vaincu de la réolilé de i que j'avance et quR d'autres
i-iit d'aiiii^iirs Eoripçonnû eu étntiU avani iiioi.
La lemelle étant seule conslsnle et ayant été décrite sous lu nom
û'Ananta lateratii, il est kt^que da laisser ce nom à l'espèce et jo me
ronteolernl de citi'r ici les variétés de cS que j'ai prises;') Rauiliouillel :
d'en. IV L'ux i (.as ru n
leurs nombreuses espèces nw ^
miestion i e l'autre soxe lei»
1- d
Ananla oiti'ilii Meig. (variélé la
plus commune].
Auiiutu uaibripennk Hoiid. {i ex.
seulemeiil).
Aiiiinla puiictiila Meig.
.1. Iwjubris Rond.
,1. nebiiloM Sch'in. (iléjà signalée
de Paris purMeigen).
IlmIIu, plusieurs o de petite laille
qui semblent être la variélé n" i
.■nec t'alidimvn presque iolnle-
lueiil rembruni, ite luiss;mt que
hiclie>
r.-iles s
. (-.
■ I-
1 le f
i|iinlc|iieli>is I
iit'sdispnraissf
Aniinta tuleralUtiolg.
Séance du 10 juin 1903, 195
Bulletin bibliographique.
Alliacd (Ch/ : Observations sur divers Cicindélid«*s de Madaj^^ascar
;.4wM. Soc. Eut. Fi\), 1902, 6 p., fig.*
Id. : Observations sur le g»*nre Heterosoma et description d'une espèce
nouvelle {Bull. Soc. Eut. Fr.;, 1903, :i p.*
Fleitiaix ^Eo.) : Descriptions d'un genre nouveau d'Elatérides de Ma-
dagascar, dune nouvelle espc»ce d'()*lontochHa loc.cit.), 1903, 3 p.*
11). : Diagnose d'une espèce nouv. de Cicindela [loc. cit.), 1903, 1 p.*
Id. : Les Insectes. Note sur un Charançon vivant dans les troncs de
Bt'inanier à Madagascar. — 1^ Charançon des Haricots à Madagas-
car. — Le Charançon du fruit du Baobab â Madagascar. — !>• I»n-
gicorne du Mûrier blanc à Madagascar. — Sur quelques Coléoptères
nuisibles â Madagascar. — Notes sur un L^»ngicorne du Caféier au
Tonkin. — Liste des Ins(H!tes rapportés par M. Henry, de sa mission
dans nos O'Iunies de la Côte oc<ridentale d'Afrique (iuiniM* française
et Fouta Djallon . — La Punaise du (>»t4»nnier au Sfuidan. — Liste
des lus^'Ctes de b Guadeloupe récollés par M. le i)*^ Vilrac. — In-
sectes récoltés (lar M. Luc, IK du jardin d%*ssai de Brazzavillt*. —
UOrgyia antiquii dans les serrt'S. — La S<*riciculture aux États-
Unis [Bull hird. CoLl 1903, 16 j».»
FR«K;r,ATT W.} : Australian Ladybird Belles [.iyr. Gaz. .V. S. IV.;.
1902. 17 p., I pi. C4»l.*
Id. : Some Garden Pesls [loc. cil], 1902. 7 p., 2 pi. n.*
lo. : Woolly Apkis. or American Blight. 'Sckizanrura lanigera llausm.)
[loc. cit., 1903, 7 p., 1 pi. n.*
Id. : The Iiidlan Wax Scale as an Orchard Pest and its control [Cei-o-
plastcM c^hffruM, Anders<»n) l(tr. cit.\ 1902, 4 p., 1 pi. n*
Id. : The Limitations of Parasit<*s in ihe Destruction of Scale Insects
'/#<. cit.), 1902, 7 p.»
Id. : Austral. PsxUid.u*. Il 7V. Liint. .V>r. S. S. H.), 1901, o7 p., 3 p.*
Hm'LBeftT C.) : ï>*5 lns<»clr*s ^'nneniis des Libres. — I>»urs moeurs. —
Moyens de les détruire; Paris, 1903, XXXVIII - 2ti9 p., 3 pi., fig.*
Sahlbeik; J.) : Ad ('«igniti<inem faunae Co|f^>pterorum Graeeae frag-
menta iOfr. FîHxka Vf t. S(»c. Fnrk.\ I9U3, 9 \k*
Id. : 04eopiera nHM]it<'rnin<*a et rossiKisiatic^ nova et minus c^»giiita.
leUn df la Sexi^U fultmiahgfi/ue df Frmet.'
a o\ parle ilincritiii^ annis IWCi-Ofi K 1808.9!» colU'Clû (/w,
rit.), 1903, 40 p.*
SiiH(.BKRa (J.) : Messis bicmalis Coieoptpruriiiu Gorcyniiiorum, t-U'.
((oc. cit.), 1903, 87 p.»
Id. : Enl. rorskniûgsrc^sor : McdcUiursIrukliTua uch Ontral-asien lùre-
Ist'ii» ûren 189390 samt 1898^9, MI (loc. cit.), 1903, p. 84-39,*
SiHON (Ë.): Arachnides recueillis au cours <lub mission de M. H.-J. Bou-
nier cl Cti. Pèrei au Golfe Persique (murs-aTril 1901) IHutt. Uu*
mut. liât.]. 1902, 3 p."
lu. : ArachD. roc. dniis l'Alrique iJ-op. I M.Ed. Foa[/«:.ri/,],l9l)lîp.*
In. ; llPSLTiplions d'Arachnides noiiv. de In lamiUi- des A\iculariides
taisant pallie des Colleclions dti Muséum {lor. rit.]. 190i. 4 p."
rAroclmides nouv. [ nn. Soc. Ent- AV.), llHW.lMp.*
_. iii->u-!n xcl. Acariden und Genylepliden Ulamb. Ma^atk.
■ auTTER (A.) : siuui uecidologici {Itk. 11. l'alnmi.). 190.1, 10 p.*
It). : Gnlte df^lla Penisola halcanica e AAia iiiinuiv (,V. '('mm. bnt. il.),
1903, 86 p., î pi.»
Waltiikr [N.-Cl.) : Die Gallcnsteiiikr;inkheil, ilire Hâufigkeit, ihre
Entstetiuiig, Verhiitung und lleilung durch innere Behandlung;
Berlin, 1903, 90 p.», O
Aeiuléinif: de* Scienrfn [C. l{. heMom. des Séances), 190.1, I, 19-20, Q;
21, 22. — L. BoRUAS : Les glandes mandiljulaircs des larves des Lc-
pidopU'res. — C. Vankï et A, Conte : Sur un Diplère [Degeeria {»•
iiebris Mg ) parasile de l'AItise de la Vigne [//. ampelopluiga Guer.).
— A Loir : La destruction des Tcruiiles. — C. Hoiakd : Caractères
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Amilemij of yuliii-iil .Scinices of Pliiladclidiiii (l'niceeiliiiiji), LIV, 3,
m\i-:i. — J.-A.-G. liKiiN : Un llu- (Tenus VhnjMiteUlr Gl.i\tT [Util
dftiiii.iella Auil... - A.-M. Tikliik : Xi-l.-s .jii ;m Anl. (lig.). - J.-
A.-G. IU:nN : ContriliUtions loward ;i Knu\\l..||f;e ni llie (irtlioptera
• <[ Jiipnn and Korea, I. — Acridid;ir. — .Noies on llie (Irtiioplera of
N, Mexieuand Western Texas. - II. Vikhkik ; ll.Miii'noplera Iroin
Soiilli. Calitornia and N, Mexico, uiih deicriplinns i>[ w\\ Siiecies.
Agriai'l. (iazelte o/ S. S. lliiK X)ll,bble: XlV,4,190y, — W. Fhog-
Séante du iO Juin 1903. 197
GATT : Tbe Potato Moth ^pl. col.}. — Pumigating Hedges for Scak*
and other Insecis.— Gcadas .> Locusts ») and their Habits (pl.'D.\
— H.-W. PoTTs and A. Gale : A new Disease in Honey-comb.
.In 11114^ df Scifnc. natur., VD, 190!. — J. da Silva Tav.ares : AsZoo-
cecidias portuguezas. Enumeraçâo das especies até agora encontradas
em Portugal e descrip<^âo dt* dezesele novas. — A. Nobrk : Notice
sur le ly ll.-P. d'Oliveira et liste de ses principales publications.
AnnaiM amd Magazine of Saturai Uùiory. juin 1903. — C.-G. Nibse :
.New Species of Indian Aculeate H}inenoptera. — Cap. T. Brotx :
Description of new Gênera and Species of N. Zealand Coleoplera. —
R.-l. PooocK : The S>slematic Position of tbe Genus Hadrotnrsus,
Thor. •fig.'. — A new Gasplng-i»rgan in a Cenlipede.
Association des Saturatistes de Lerallois- Perret [Annales), Vffl, 1902.
— Th. Goosse?(s : Iconographie des Gienilles. — M. Roter et
P. IHmo.vt : Observations sur les antennes anomales des Corêides
[Hém.]. — A. MÉonciNo.s : La chasse à domicile. — Capture de
Coléoptères dans b région parisienne.
Berliner Entotnologisrke Zeitsrhrift, 1903, I-II. — H. Stichel : Sync>-
n jmisches Verzeichniss bekannter Eueides-Formen mit erlâulem-
den Bemerkungen und Neubeschreibungen 1 pl.^. — D^ GïTfTHER
E?a>EBLEL\ : Drei neue Bienen mit riî ssetartiger Veriângerung des
Kopfes {fîg.,. — Zwei neue <»stafrikanjsche ZnurrramVi-Arten. —
Neue und weniger bekannte africanische X ylocipen. besonders aus
der Ausbeute des Freiherrn von Erlanger in Galla und Somali. —
D' P. Sfeiser : Eîne neue Dipterengattung mit rudimentâren FIO-
geln. und andere dipterol4.«gischen BenK^rkungen (fig-,. — H. Felhs-
TOKFEt : .Veue Uffpolimnas und lebersicht di'r bekannten ArtHi.
— Isamin negypius iduna n<j»\. suhsp. — -N'eue Nymphaliden. —
Neue Pieridf n und reber>i<:ht verwandter Form»*n. — F. Thlhai :
Colias naste$ Bsd. var. rertcandi 2a^\\. und itire .\berrationen 'tig. .
— Neue RbopakK**-ren aus Osl Afrika. Ergebnisse der .Nyassa-
See-und Kinga Gebir^s E\|»editi<>u der Hermau und Elise geb. Hac-
kmann-Wentx^*! Stiftuu<^' i pi. . — J. Jil<»sf:R : Zwé'i neue Cetoni-
den-Arteo. — II' Fbôhlich : IVber das VorkMUiojen vou Paeky-
tffluM nnrroMrehf Fi»*b. und andt'HT ln>ekteu bei Kabl am Main.
tUùUigia Centr. Amertrana, C«»i»*<»|»l»*ra. IV, G. C Champion : Rhyurh*»-
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Ehratim. — Rpni[ilacor, piigc 134, ligno 10 : « Bull. Soc. I. Nal.
Moscou) - par « ;Hcv. russd d'Entoni. Jaroslavl. «).
>
BULLETIN
DE LA
soorÉTÉ entomoijOGique r>E FRANC p:
Séance tf« «4 Jala ISOS.
Présidence de M. F. UENNEGUY.
Voyages. — M. J. de Gaulle, revenu récemment d'un voyage
dans le midi de la France, donne de bonnes nouvelles de nos collègues,
MM. H.-W. Brôlemann, J. Gazagnaire et P. de Peyerimhoff,
qui Font chargé de transmettre leur amical souvenir aux membn*s
parisiens de notre Société.
— M. Ph. Grouvelle fait part des bonnes nouvelles qu'il a re-
çues de notre collègue, M. L. Mesmin , actuellement à Ewlakh (Trans-
Caucasie). M. L. Mesmin a déjà capturé un grand nombre dlnsectes
de divers ordres, entre autres une grande quantitc' de Lépidoptères
pris à la lumière électrique. Le produit de ces chasses est arrivé à
Paris.
CbangemeDia d'adresse, — M. A. Bourgoin, 45, ruo Guy-de-
la-Brosse, Paris 5«.
-— M. J. Sainte-Claire Deville, capitaine d'artillerie, 31, fau-
bourg de La Noue, St-Dizier (Hte-Marne).
— M. G. Seurat, Hikitea (lie Mangareva}, lie Gambier (Océanie},
via New- York, San Francisco, PaïK^ete.
Admissions. —M. Juan Brethes, conservateur des Collections
entomologiques du Musée national, 208, calle del Perù, Buenos-A>res
(République Argentine). Entomologie générale , principalement Hymé-
noptères et Staphylinides,
— M. Carlos Bruch, chargi* de la Section zixtlogique du Musée,
La Plata (République Argentine). Entomologie générale, principalement
Coléoptères,
Circulaires oiBcieJJes, — M. le Président donne lecturo d*une
circulaire envoyée par le Comité pour llnventaire mtkodique des res-
sources de V Afrique occidentale, La circulaire domie des détails sur
Bail. Soc eot. Fr., I903. N* 12.
2(12 Hulkiîn 'le lu SociéU enlontoloijique de Francr.
l'organisntion tie ce Comitc, son but, etc. et oipriiiiL' Ut mvu qu'un
savant spt'cialisle se joigne â l'uue des missions orgonisées dans le but
de iioursuivrp des recherches dans le Crnire Occidimlnl AIHcaln. Co
documeut t>st déposé à la bibliolbË(|iii! de notre Soriiil*^ et tenu à b
disposition des personnes qui dêsireruieiil le consulter.
— Le Président donne ensuite lecture d'une lettre adressée par le
Comitf du Groupe 3 de la SrciioH fran^aiie de l'iïxpositiou iiilomatio-
ualu de Saint-Louis qui doit avoir lieu en 1904. A l'uiianimitf^ des oieu-
bfps présents, il est décidé que ncitre 9ociéU' exposera les années 1901,
1002 et 1903 de ses Ximalen et de son Bulletin. -
Don d'ouvTsga. — M. E. Simon oITrc à la Société le t" fascicule
du touie 11 de son Hittoirt witurrllu da Ai-aignèet, paru le jour tniîiiie.
Ce fascicule, qui termine la dafti/Kation et rhiitoiie dn famille», cun-
tlent la tin de la graudc lamille des Saltieidei en un supplément ki'--
néral.
Dépôt d'Annalea. -- M. A. Méqiiignon déposi' sur le bureau
le l" trimestre des Amink» de l'smiêe 1903.
excursions. — Un projet d'eiteursion, ayant pour but l'exploratioi)
des marais de Longueau (Somme), est adopté pour le mois d'octobre.
— Dans 11? liiil (le farilitcr les exrursinns. il esl décidé de ne plus
s'en tenir à la pulilicaliim dii Bulletin et d'annoncer désormais loul
projet adopté à ce sujet par l'envoi de circulaires spéciales.
Ces circulaires ne seront adressées qu'aux membres titulaires ou aux
assistants qui auront exprimé le désir de les rt^^evolr. Ces personnes
sont donc instamment priées de bien vouloir envoyer sans retard leur
nom et adresse au Secrc'taire de la Société.
Obi«Fvation8 divers«9
Noie TBCtiBc&tivB. — M. L. Faîrmaire a donné à un nouveau
genre de (ïoliatliides le nom de Hijckioplus [Batirlin Ff. [1903] n" 8) ;
mais une obligeante communication de notre collègue. M. H. Sulger,
lui apprend que ce nom est préoccupé pour un genre de Noctuelles;
il propose donc de remplacer ce mmi \nv celui de Mj-oloplernn.
Observation biologique. — M. A. Giard attire l'attention delà
Société sur un tléau qui dévaste en ce moment les cultures d'Asperges
d'Argenleuil. 11 s'agit d'une larve de Diplère de la famille des Trypé-
lides ou de celle des l'silides, peul-èire même du genre Ptila ou du
Sêanef dn fi juin 1903, 203
genre Cèy/îjii. Une espèce de ce dernier groupe, P$iia rasae Fab.,
est signalée depuis longtemps comme nuisible aux Ombellifères (Ca-
rotte, Panais, Céleri) dont elle attaque la racine.
La larre de TAsperge creuse dans la tige des sillons longitudinaux
dont la paroi interne prend une teinte roussâtre. Elle se tient vertica-
lement la tète en lias. Sa longueur est de i cent, environ, son épaisseur
de i,dO à t miU. Sa couleur d'un blanc divoire la distingue de PiHia
ro$ae. Le corps est cylindrique, atténué vers la bouche. La partie ter-
minale est tronquée et porte une calotte discoidale, stigmatifère, d'un
noir brillant, surmontée de deux petits crochets réunis à leur base en
forme d'Y. A première vue et à Topil nu on pourrait être tenté de pren-
dre poiu* la tété cette partie terminale de la lar^'e qui est située vers le
haut. Mais rerreur est facile à éviter et, même à la loupe, on entrevoit
sous le tégimient les mâchoires caractéristiques des larves de Diptères
dans la partie effilée tournée vers la racine. Les stigmates antérieurs
en entonnoirs à bords dendritiformes diffèrent beaucoup de ceux de la
larve de Psiia rosae. Les galeries peuvent être nombreuses dans une
même Asperge; généralement elles ne pénètrent pas dans la griffe et
remontent peu dans la partie verte de la tige.
La transformation en nymphe se fait dans les galeries ou dans la terre
avoisinante. La pupe, d'un fauve clair, est en forme de tonnelet. On
n*a pu encore observer l'insecte parfait.
Le Diptère pond sur l'Asperge lorsque celle-ci sort do terre, de telle
sorte que les plants en plein rapport sont épargnés du mal piidsque au fur
et à mesure qu'elles apparaissent, les Asperges sont cueillies et appor-
tées sur le marché k une époque où le parasite est encore à l'état d'œufs
ou. en tout cas, trop petit pour attirer l'attention du consommateur.
n n'en est pas de môme des jeunes plants sur lesquels on ne fait
pas de cueillette pendant les trois premières années. Ltnir tige est cri-
blée de galeries, déUiiite en partie et le plant lui-même, épuisé par le
parasite, est très compromis et souvent perdu.
De renseignements fort intéressants fournis par un intelligent agri-
culteur, M. A. Diegner, il résulte que les cultivateurs d'Asperges
d*Argenteuil ont l'habitude de laisser le turion (vulg. coton] sur la
griffe jiLHqu'après l'hiver, cVst-à-dire jusqu'aux premiers travaux
printaniors, de leçon à garder une marque de l'emplacement des touffes
à butter. Cette pratique culturale doit être absolument condamniV.
comme l'a reconnu M. Diegner lui-même; il convient d'enlever soi-
gneusement les turions à l'automne et de les brûler pour détruire les
larves ou les pupes de Diptères qu'ils peuvent renfermer. On évitera
ainsi réclosion de nombreuses Mouches au printemps suivant*
iOi Bullftin lie la Soeiété mtomologtgue de Fmnce.
Lu liispariiion do l'insecte parlait coïncidant avec la Un de la cueil-
lette, les Asperges qui poussent sur les bulles ne sont pas aCteîiUes et
les vieilles souches resleot indemnes.
Les larves sont en train en ce. moment (Un juin) de sf transformer
en nf mpbes. 11 sera intéressant de constater si ces nymplies donneront
prochainement une génération L-stivale ou si elles ne doivent éclore
qu'apriis i'hivsr {').
M, Ulardn'aobservé qu'un seul ennemi de la Mouclie de l'Asperge.
C'est un Géopliile qui pénètre profondément dans les g.ileries pour y
poursuivre les larves-
Les Insectes aaisibloB de ta RépubUque Argeatiae. — L'Argeu-
Une esl certainement l'un des pays où les insectes nui^bles de tout
genre Innl le plus de ravages et causent les plus grands préjudices.
Dans SB lettre à H- le processeur A. Giard,donl ilaété donné ur
extrait (BulMin du 43 mai dernier, p. 165), M. G.-A. Bacr a d^à
parlé des mœurs de divers ennemis des plantations Ae Cannes à sucre,
Orangers, elc. A ce sujet, M. Baer ajoute que les Coccides \MytUaitpit
cltrkola) et les chenilles de Paptlio Tkooi ont tait périr les planlatioDS
d'Urangers de divers départements de la région orientale, dont l'Iles
constituaient le meilleur revenu.
Il y a niallieureusenient à signaler divers autres insectes extrême-
ment nuisibles. L'un des plus redoutables est le bicho de eeito, che-
nille d'un petit Psyctiide, Oeceticku» plaUnsit, dont le cocon, formé
de petites bûchettes et recouvert d'un tissu soyeux, a l'apparence
d'un petit panier. Ces chenilles font des dégâts considérables dans les
vignobles de Hendoza et ailleurs, les cbanips do Luzerne, etc., et ron-
gent également les leullles de divers arbres qu'elles arrivent à dé-
pouiller complètement.
Les cocons forment très souvent de véritables chapelets sur les bran-
dies des arbres, les buissons et les clôtures en bols et tilde 1er des pro-
priétés. Comme ces cocons sont assez gros ol do couleur blanchâtre très
apparente, la meilleure façon d'en débarrasser les plantations pamil être
de les ramasser à la main. Ce moyen a été employé avec succte par
quelques viticulteurs de San Juan, lu seul propriétaire a fait récolter
100 caisses de it itilos en payant 0 Ir. 80 par caisse et a réussi de la
sorte à sauver sa réculte. Dans une petite propriété, un enlant pourrait
I. Uo eiamen pliis com|i1el df la larve me porte i croiru qu'il s'agit d'uD
Trjiieliile, le Plalyparea pa-cHopleTt Sclirank (Orl/ilit fulminant Mei-
gen) déjA signalé en Allemagne |1S47) pai' DoucUij comme nuisible nui
1^^^ Aspergent. (A. Giartl>. — Note ajautce pendant l'imiiression.
Séance du U juin 1903, 205
facilement ramasser eu une ou deux journées tous les cocons d'Oec^-
iichus; malheureusement la plupart des cultivateurs sont tellement apa-
thiques qu'ils ne veulent même pas se donner la peine d'adopter une
méthode aussi simple, qui ne leur occasionnerait aucune dépense.
Un autre ennemi fort préjudiciable aux plantations, c'est la larve
d'un gros Cérambycide très répandu dans toute T Amérique du Sud,
Mallodon tpinibarbis (L.) Thomson, qui perfore les troncs des arbres
fruitiers, des Saules, des Peupliers, etc.
M. Baer a pu constater dans les petites propriétés rurales qui se ren-
contrent au sud de Buenos Ayres, à Bnrracas al Sur, appartenant en
général à des Italiens, que des plantations entières de fiui-aznos (Pê-
chers), donnant d'excellents rendements, étaient en train de disparaître
complètement, n est vrai que quelques propriétaires prennent le soin
de couper les arbres fortement attaqués et toutes les branches mortes,
mais, au lieu de les brûler aussitôt ou de les vendre sans retard
comme bois de chauiïage, ils ont le tort grave d'entasser ces bois en
plein air pendant des mois, créant ainsi des dépôts favorables nu dé-
veloppement des insoi^-tes destructeurs.
L'Argentine a eu également à souffrir de temps à autn' de formida-
bles invasions de Criquets. Il y a quelques annét»s, le gouvernement a
fait étudier, avec le concours de notre collègue, M. J. Kfmckel d'Her-
culais, les moyens pratiquer de détruire ces insectes et a dépensé
depuis des sommes considérables pour leur extermination.
Pendant le séjour de M. Baer dans le pays, il y a eu, au mois d'avril
dernier, une grande invasion de Criquets dans le département de San
Pedro de Choya, province de Santiago del Eslero, couvrant une étendue
de dix lieues carrées. A ce moment-là les Criquets s'y rencontraient
è l'état de saltones (sauteurs), jeunes insectes encore privés d'ailes.
Les habitants ne prenaient aucune mesui*e pour les combattre; ils
se bornaient à attendre Tintervention du gouvernement. Or, à ceUe
époque, la Chambre des députt»s éUiil en vacances et, jusqu a la rentrée,
les Criquets avaient tout le temps pour se transformer en insectes
allés qui dévoraient les récoltes.
Dans diverses parties de l'Argentine, les troupeaux de Moutons sont
décimés par d'innombrables ixodes qui les épuisent (»t les font périr.
Depuis quelques années, certains gros producteurs traitent par diverses
liqueurs insecticides les Moutons attaqués, mais ces remèdes ne sont
encore appll^piés qu'à une petite partie des immenses tnmpeaux que
possède le pays.
Les cuirs et peaux, qui constituent ime des priiicipal(>s ressources de
la République, sont souvent délérion's par de m»ml>reux insectes : I^t-
I
iWHî Bultelin ilf la Swiélf eti lotnologiquf de France.
mPHes, Silplics, Aiilhrènes, Calosomes, surtout lorstju'ils sont lual pr^
parés et mal soignés. A un certain moment, les peaux t'xporléps
étaient même lellement infcslèes de ces insectes, surtout de Dei-mata
vulpinui, que les États-Unis menscèrenl de les exclure du leurs mar-
chés. En général, on lait sécher ces peaux, près des tiabîtations et les
iiiiootes qu'elles renferment se mellcnt parfois dans la Mme tita, la
viande séchée, qui forme le principal alimenl d'une grande pariie de la
populalira.
Lors de son voyage su Cfirn Ptluilo (Mont PrK'), l'un des sommets
les plus élevés <le la Cordillère qui se trouve à une centaine de kilo-
mHrcs au nord-ouest de Tucuman. M. Bacr a pu constater de quelle
tai.'OQ négligente la aiiiie imi était trailÀ^. Au lieu do faire sécber
la viande rapidement, pour la garder aussitôt, on la laisse toujours
en plein air, exposée allernaUvement au soleil et à la pluie, ae qni
lui donne une couleur et une odeur désagréables. H est résull^ do c«
système déplonible que, dans li'S pâturages de la CrIoUa, par c\.
(1.500 mètres d'altitude), la came leca contenait do nombreuses Lirves
de Byponeci-odet ditàcolHs Brullé. A la bergerie de la hagatUtn
[3.0IH)-), celle l'spèce élail reraplao^'e par Hjiponecrudet aiiiealù M, a
Lara (4.000»), la maîtresse de maison apportait k U. fiaei-, en m<yme
temps que le potage à eame teca, les Cnlt^pl^res qu'elle avait rccuvillis
dans celle-ci, îles Trot doni l'esptce reste à ideiUifier.
Il va sans dire que H. Bacr a cherché à remplacer le plus possible
cette fameuse carne neca par de la viande fraîche, en achetant de
temps à autre un Houlon ou une Chèvre, quand on voulait bien s'en
dessaisir en sa faveur, ce qui n'était pas toujours le cas, les troupeaux
appartenant souvent à des tiers qui vivent loin des pâturages.
A la Lagunila, le Mouton valait 6 Irancs; à Lara, 4 Irancs et au
sommet du Cem Pelado, à 5.000 mètres, 2 francs seulement.
Dans tous ces pays sud-américains, les entants sont en général trop
indiiïérents et trop indolents pour s'amuser à ramasser des nids d'oi-
seaux comme cela se voit si Iréquemmenl en Europe. Malheureuse-
ment, dans cerlaincs régions du nord de l'Argentine, une vieille
coutume espagnole pousse les jeunes gan;ons à rechercher activement
les nids que l'on conserve ensuite dans les lumitles jusqu'aux I6tes
de .Noël ; ils doivenl servir alors à ^'arnir la crèche de l'enfant Jésus.
Celte coutume s'est conservée également dans hien des régions de
la Bolivie el du l'éroii: leulel.iiii, dan* ce dernier |in\s. H, Baer a
pu constater (province de Pata*, que l'on s'ébil décidé à renipbcer
ces nombreux nids par de la moussi' iiu de la barbn d'I munie,
lilamenls de Tillan'hia uniieaides qui garnisseni parfois toutes les
Séance du U juin 1903. 207
branches des arbres de longues chevelures et donnent un cachet si
pittoresque a certaines forêts des Cordillères.
Ce qui a contribué dans une forte mesure a la propagation des in-
sectes nuisibles dans bien des régions, c'est la destruction systématique
des oiseaux qui s'y rencontraient autrefois en très grand nombre. A
Mendoza, par exemple, où on s'était livré pendant longtemps à une
chasse effrénée en toute saison, il y eut des moments où le voyageur
était frappé par Tabsence d'oiseaux et par la dévastation que d*innom-
brables insectes avaient opérée dans les vergers, les vignobles et les
promenades. Ces dernières années, les municipalités ont pris un peu
partout de bonnes mesures pour la protection des oiseaux utiles. Le
gouvernement qui, de son côté, avait commencé par créer au Minis-
tère de rAgriculliire une section spéciale d'Entomologie appliquée,
s*est décidé à établir dans diverses provinces des Instituts agricoles,
destinés a s'occuper de lëtude des animaux utiles et nuisibles et des
mesures à prendre pour la destruction de ces derniers.
P&miliAiité des Lépidoptères. — M. G. de Hocquigny-Adan-
son a lu avec beauct^up d'intérêt dans le Bulletin ,1903, n" 9> l'obser-
vation que M. G.-A. Poujade a faite à Saint-Germain en L^ye et à
Digne sur Thecia ric^iqui vole sans crainte autour du lilet vert du lépido*
plériste et qui se pose familièrement dessus si ce lilet reste immobile.
Cette familiarité parait cesser, il est vrai, d(*s que le lilet vert est
remplacé par un lilet bhmr.
M. de Rocquigny publie à ce sujet l'itbservation suivante :
< Dans la matinée du 6 juin 1903. au prc de Baleine ^Allii'r), Adein
DegeetTlla L. cf s'est posée sur la gaze verte de mon filet, tandis que
j*élais en marche. Je m'arrêtai aussitôt |)our admirer une fois de plus
cette |ietite merveille, tout à loisir. L.e Papillon s'envola peu après,
non pour s'éloigner, mais pour venir se tixer sous le boni antérieur
de mon chapeau de paille. Je me gardai de le déranger et me remis en
marche, les longues antennes du lépidoptère restant d'ailleurs dans
mon champ visuel, n lit ainsi avec moi environ deux cents mètres de
promenade, puis il disparut. »
Tout récemment, dans la Feuille df$Jfutie$ Saturali$tes, M. dt* Hoc-
quigny-Adanson attirait l'attention sur ces faits. S4Mis forme de
question, en demandant, avec preuves a l'appui, quels sont les lépi-
doptères qui se font le plus remarquer par leur familiarité.
H 308 Hullelin île lu S
I
>
Siiciêtc mlomuloffii/ur ilf Fril
Comzaunications.
Remarques sur deux nouvetles fonin
de Trechua aveugles français [Cjn.]
par K. Absjllg ur Pedhin.
1. - Le iï mai 1869 (Amb. Fr. p. 408), la deseriplion de VAttophlat-
mui Auberli var. Mngàalrnae me siigft^niil rcrlaînos réflexions sur ie«
Cavernicole» : )e disais que la formation dos rai.'«s et la Jrxalîon de
leurs caractères dissidents étaient plus coin pré hensiblea chez les by-
piigiis (jue chcï d'autres iusecli^s, à rause do leurs hahitudes lorcées
de consonguinilè. Il est plus difficile a ces insectes do communiquer
avec leur centre de créalioD et de revenir s leur type primordial à
cause de l'étruilei^se et de l'encombrement Iréquent des tissures par
lesquelles s'est elTectuée leur migrntitin; d'oi'i, unions (orct^s entre les
nouveaux colons et pbénomënea ordinaires do la consan^inité. D^
lors, qui déterminera sans crainte d'erreur les signes d'une race, c'est-à-
dire d'une Tariété perpétuée et fixée, d'avec ceux d'une espèce, dons son
sene absolu? Celte distinction sera laissée à l'apprtl-cjation individuelle.
Une ronclusion à tirer de ce raisonnement, ijue trente-cini] ans d'ob-
servalioiis ont de plus en plus confirmé, c'est qu'il est très utile de si-
gnaler ces races aberrantes, à une époque de discussions sur h fixation
et, d'après certaines théories, de formation d'espèces. C'est pourquoi je
désignais l'Anophtalme de la chaîne de la Sainte-Baume sous un nom
sp<icial que l'on s'empressait de réunir fort étourdimcnl à celui du
type, comme on eiU fait d'un vulgaire synonyme. Pour certains natu-
ralistes même, la divarication très saillante des angles Ihoraciques
postérieurs, sur laquelle est basée ma variété, sera un signe spéci-
tique; pour d'autres, pour moi, par exemple, c'est un caractère de race
et pas davantage; mais, de grâce, ne parlons pas de synonymie! Ce
système u l'U pour inconvénient la créaliim d'une fausse espèce, comme
iiiius allons le voir. En somme, le vieux Hmjmondi, propre au Trou
di'S Fées d'IIyères, est une espèce portée aux lointaines migrations :
plus grande et plus fcmcée 'c.ir die ne présente pas d'autres signes],
il deviendra la v;ir. Aubeili. Iiabil;inl la grotte de Toulon et la cave
liis Charln-ux de Moulrieux. conslniilc sur une caverne naturelle;
a\ec les angles poslérieiirs du thor;iv ;irqués iielti'cru'nt en dehors au
lieu de tomber droit sur la base, il s';i|ipcllera var. }f'igtlitlfnae, qui
paraissait pnipre au\ grottes de Sainte .\l;idi>leiQe et des Œufs, sur la
Séance du U juin 1903. 209
chaîne de la Sainte-Baume; il y a plus, il s'étend jusqu'à Marseille même,
où on le capture dans la grotte Rolland, ce qui a engagé malheureu-
sement un de nos collègues, qui ne se méfiait pas du type Magda-
Ifnae, à le redécrire, comme nouvelle espèce, sous le nom de Fagniezi.
La colonie de Marseille ne se distingue en rien de celle de la Sainte-
Baume : la taille forme le passage entre le type Raymondi et la var.
Auberii, comme du reste chez Magdalenae. L'état civil de Fospècc doit
donc, à mon sens, être ainsi établi : Raymondi Delar.
var. Àuberti Greu.
var. Magdalenae Ab.
Fagniezi Chob.
II. — M. Louis Villa rd (de Lyon) a eu Tamabilitë de me commu-
niquer un Anophialme découvert récemment dans la grotte du Cerdon
(Ain). Notons en passant que cet animai doit être extrêmement rare,
car M. Villard m écrit que son unique sujet est le fruit de 7 ou 8 ex-
plorations dans cette grotte et qu'il Ta surpris arpentant une paroi
humide de la caverne. Je comptais bien trouver chez cet ermite inconnu
une espèce distincte de ce (|ue Ton avait décrit jusqu'ici : mais voilà
que je constate chez lui un signe remarquable, spécial à une seule
espèce, le GouneUei : c'est la présence d'une dizaine de soies tactiles
sur le pronotum, outre les 4 angulaires. Cela me met en défiance et je
me promets de ne lui donner brevet de spécificité que s'il présente
un caractère qui l'éloigné de GouneUei. Ce caractère fait défaut! Il
s'éloigne encore plus du type que mes variétés Argodi et obenus; il est
beaucoup moindre (5 mill. au lieu de 7}; proportions des diverses
portions du corps sensiblement plus courtes, notamment pour les an-
tennes; corselet moins dilaté et summum delà dilatation pbcé un peu
plus bas; double sillon frontal moins court)é; élytres moins fiarallèles,
stries plus oblitérées; sinus antéapical moins accusé. — Il y a là évi-
demmeot des signes autrement plus sérieux et plus nombreux que ceux
qui séparent les Raymondi et Auberti. Pourtant, quoi qu'on en puisse'
penser plus tard, je suis convainni que re tyjie. auquel jf* donn** k» nom
de CerdoBictis, n'est qu'une race, plus remarquable que d'autres, mais
se rattachant enr<»re au C^uneUn. J'arrive à relie eoncltision en tenant
compte du goût i»our les voyagi-s remanjuahle chez celte e>p*»cc. de la
Tariabilifé de l'espèce 'conséquence de ce jrorti et de la V'tulation exrejn
tioonelle du pron^ttum. — Ij dêrouv»*rte du OrdfmiruM e-t i\t*uc dou
Mement intéressante au fH»int de vue géi^aphique et ethn<»^raphique.
le profite de celte rîrronslanef pour pn «levier c<»ntre |Vrf*cti/»n de
mon oàesms a b di:rnité desfM-ce. T'>ulp^ |e> fois, en debor> de mt's
I
210
Biilitlin de la Soeiété fulninologique de Fvawf.
lypys » eorselot sëloseUii, que j'ai voulu exnminor ce (\w l'on appeluil
ainsi dans diverses colleclions, jo me suis U'oiivi- ><n pr^S(.-nco du vieux
Rhadamantai. Je puis d'autant moins me rendra compte de cette coi>-
lusiun, cause irÈs probable de l\i)itDion coutrairp à la mienne, qiiB ci'
dernier est propre à la grolie de Bélharram (Hautos-Pyrénées;,
localité tort Éloignée d'Entremonl, patrie de Vt^xtu. A moins de
motiis quQ je ne puis soupi^onner, il sera bon de réiablir la synonymie
de CounflM comme suit : OnitnflUi I3ed.
vnr. Argodi Alt.
var. nbftut A li.
vur. CtrdDHira* AIj.
Description d'une nouvelle espèce de Podisir
par J. BoiiHiJF-ois.
I
a (A. 1)0-
Podlstpina Dod«roi sp. iio\. — Siinlai^riii' :
doro. 6 avril 190i).
yùjrn, flt/lrU fitscfsrfji tihiti , opke nttithareo-ijuttatis : proHiùrni-'
plus (ï] minmve (d) tramrerso, uudique nuirgituilo, teslaceo-llaco,
miieula cruciata nigra. — (j Alatus; uulfnnit gracitibui, tongitudi-
nrm corporis atlingentîbui; iegmmto donnli altinu> parco, mbdecliri,
iipicf arcualiia emaiginato, veiUrali ulUino bminam brevent, Hglifor-
mem, pniam curmlam exhibeale. — 2 Aptfra; antennit cra»tiorilm»,
dimidio corporis kaud longioribuf ; abdomiiie incrattafo, apice timplici.
— Long. .1 miU.
c5. Allé. Tête courte, subarrondie, à peine convexe, peu densémcnt
et Ires linement puintilléc, noire avec les joues et les mandibules d'un
roux rerrugineux; palpes et antennes noirs, celles-ci grêles, au moins
aussi longues que le corps, densément et brièvement pubescentes de
gris, i' article d'un tiers plus court que le 3^, lequel est lui-même d'un
quart environ plus court que les suivants. Prot boni s sensiblement plus
large que long, à peine élargi d'arrière en avant, arqué à son bord an-
térieur et à la base, c^^Ue-ci asseK lortemenl rebordée ; côlés droits, sub-
parallèles, non ou à peine sinués aU4levant des angles postérieurs qui
sont bien mairiués, les antiïrieurs arrondis, un peu épaissis en bourre-
lé! : disque séparé des flancs par une Msne élevi'r earlnilornie, à peine
luisant, très lim'nii'nt poinlillé, à peine lisiblement pubescent, très
Séance du U juin i903. fil
légèrement convexe en dessus, sans trace de sillon longitudinal iiuS-
dian, jaune, avec un tache cruciforme d*un brun noirâtre, plus large
dans sa partie longitudinale, ses branches latérales contournant un peu
les angles antérieurs. Écusson brun-noirâtre. Élytres trois fols et demie
environ aussi longs que le prothorax et un peu plus larges que lui,
laissant environ le quart postérieur de Fabdomen à découvert, assez
luisants, brièvement pubescents, très fmement ruguleux, d'un brun
f(mcè un peu grisâtre, ornés à Textrémité d'une tache soufrée très nette.
Dessous du corps noir4)runâtre, pubescent, avec les côtés de la poi-
trine en partie et les bords latéraux et postérieurs des segments abdo-
minaux testacés; pattes d*un brun noirâtre, hanches plus ou moins
testacées. Antépénultième arceau dorsal de Fabdimien allongé, subé-
levé, le pénultième plus court, arrondi à son bord postérieur, le der-
nier petit, un peu déclive, subtriangulairement émargiué à son ex-
trémité; derniers arceaux ventraux velus, le pénultième profondément
écbancré dans son miliea, réduit à deux lobes latéraux subarrondis, U*
dernier affectant b forme d'une petite lamelle, d'abord triangulaire, puis
brusquement rétréde eo un style peu a»urbé, et obliquement asci^udant.
^. Aptère. Même coloration que chez le c5; antennes plus épaisses,
atteignant à peine le milieu du corps: protborax plus traosverse; él>-
très dépassant à peine le double de la longueur du protlK/rax« bissant
b plus grande partie de rabdomen à découvert, léfêrement descente,
oniês cbacuB d*uiie tache apicale d'un |auoe >^Kifré un peu moîiif oell^
que dikez le 'f : abd«4D«o épais, d'un iK4r linioâtre« aY<^ \t^ stro^ux
ventraux lisérés de ibie pr.«s^rîefjreffleflt. le dernier <<liaiKTé en dâ^mi-
cerde dans le oiîii«^ d** •«« Im^ apical.
Le :5 de oeUe ><4ie petite e${«e ressemble â premier'' % ue à <:elui
duMmitkùdn MoitML^Uu» rrmriaiuê B^uéï Beri. emt InU , ÎHT/ê,
p. 301 }. 0 s'ea ékiigoe par b taflie plus pPtîV'. b C'.iuleur plu% IjurJ^.
le protborax pius transi ^y. avfc les c(>té^ iic»fi ïiutM'h au-4e\»nt d«'^
asgles posimetir^ *n par b f<.<ni*e diffmute du dernier ar«:eau «e«Ural
et TaMomeo. La ; diff^r»* ^ ^«utre de c^e du If. rnk:4ar«« par i»'^
aolfaBes pins ec«ufV*, b ïfrv^ie^ *•! b d**biM>'ii'>' d*'t *^i)'\t^i: ^ l'ab
sesœ d*afles membraii^^uH^^^
DéiKea ML A. D'»d*T'.' qui la dMO'»u^*iri»'
Hutlftin de la Sorifte nitonivlogique df F.
Étude sur quelques Diptères fsuite)
par II! D' J. Villeneuve.
VI. Empia aeligera Loew.
Ccsl une des Mouches les plus uutarauues du genre au!t environs
de Paris ot qu'on y rencontre aussi aboncianle, tous les uns, en aviil-
niai. Comme elle n'est pas signalée par les auteurs français ^ penl-Fire
parce que décrite trop brièvement et partant méconnaissable — je lii-ns
;i la signaler â mes collègues diptéristes. H. Bezzi, de Sondrio, à f(ui
j'en ai offert plusieurs exomplaireg, a eu la complaisance de me rappe-
ler lu synonymie qu'il a élahlîe pour celle espèce dans : Contribuzimii
alla faana lUtierolagiea iialinna. II. tHUtri deilf Marehf f ttfgli Ahmzzi
((• amtinuasiane ■ ISS9). Le lecteur UDuvera dans cet inléressanl
travail une critique judicieuse sur les dilTérents groupes d'Ëm;iù. Se-
lon Beiïi, Kmpi» tfligti-a Loew. Berlin, ni. Z. ~XDI, 186D, p. 80.
C= KtBpis/^pùtoptMMeig.,.?. B.Il!,p. 23,9; VU, p. 88 (non Walk..
0. fl.). Ceci démuuLré, l'auteur donne encori' une excellente illspnosi'
d'b'ffipîg lepidufivxVieig. qui s la priorité.
C,t Empide esl rare partout ailleurs. Je le possède de l'Oise: te l'ai
pris dans le bol? de l'Haulii el surlinil ;t Rambniiillel, sur les chatons
de Saule par les beaux jours, ou en (auchant l'herbe par les temps
couverts. Je prenais souvent, en même lemps, nn autre EmpU tort
joli el commun aussi à Paris, Kmpi^ nigritarsh Mcig.
Sur ADthicus superfaus Pic et maculicoWs Pic [Col.]
par Maurice Pu:.
U U'Cbobaut {Hull.Fr. 190.1, p. 171) a cru devoir supposer, tout
en a\ouant qu'il ne cmmaissail pa^ en iialiiri' .inlhicus iiMcutieollin Pic.
la réunliin de celle espèce avec Aiilhieiis miinhux Pic. Le U' Cho-
baul ne se serail-il pas irumpé de iiuiu, ii\:inl i.uilii plutôt parltT de
A. ntbi-ofitseialw Pic, plus \oisin de lupeiiius (pie macuikollixy
Je regrette de ne piiuvoir partager celte opinion synonymique ipeul-
êlre ainsi vais-je sortir du terrain siienti('ri|iie}, CJir, selon moi, il existe
m'ilemenl deux espiVes sous les noms île mperhiis et luiicuiimllix.
Je ï;n= df>nn(T un nonvivoi talile.tii S)n(i[iliqire. l'ancien élanl insul-
Séance du U juin 1903. 213
lisant (^) et, pour être plus court, je le bornerai aux deux espèces fai-
sant i*objet de cet article.
i Prothorax faiblement étranglé devant la base; éiytres à
calus huméraux nuis ou presque nuls ; fascie argentée
relativement étroite au milieu, celle-ci souvent peu mar-
quée superbus Pic.
1' Prothorax fortement étranglé devant la base; éiytres à calus
huméraux bien marqués; fascie argentée relativement
large au milieu, très nette maculkollis Pic.
Anthkus maculicoHU ne cohabite pas d'ailleurs avec superbus \ il
vient de Tunisie ou d'Algérie (probablement du côté de Tebessa], su-
perbus se trouve en Kabylie (Bougie et Kerrata).
Bulletin
Barrois (Th.) : Catalogue des Crustacés marins recueillis aux Açores
durant les mois d'août et septembre 1887; Lille, 1888, 110 p., 4 pi.
— Don de M. L. Bedel.
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Hlxe (J.-S.) : Tabanidae of Ohio [Ohio Ac. Se,], 1903,57 p., 2 pi. n.»
L.uiB£iiTiB (M.) : Compte rendu d'excursions à Citon (P. V. Sor.
Linn.Bord.\ 1903, 5 p.»
Id. : Notes sur quelques Hémiptères-Homoptères nouveaux ou peu
connus de la Gironde. — Notes sur Selenoeepkalus obsoletus Germ.
[lor. dt.\ 1903, 3 p.*
Li'i6K»M 'P. : Note ed osservazioni suIF Ànthypna Carceli Lap. [ro-
mana Duponchel ' Manit. zooi. ital. , 1902, 3 p.*
RoTKB (M.; et P. Di mont : Observations sur les antiennes anomales d<'S
Corêides [Hémipt.; Ànn. Ass. Satur. Lnallois-Perret \, 19^)2, 6 p.»
Sablbuig 'J., : Ad cognitionem launae Colei^pteruruin Italicae frag-
meoU (Ôft. Finska Vet. Societ. Furk.], 19a3, 14 p.»
(I) Uo peu cliAiigé ftoft^. par Mite de rmaifMoa, à llmjTeMioo. des iiiot% :
« Oa ^fiiMa»! foBe##4 • iioqt A. superbus. m F. J. NAt. o* 310. p. 201, iifJOt
apffèft k» noU tesleaeot inspriioes : c Aateaiieft et patte* motrm *.
I
Sabi.bruc (J.) : Bnloiniilngiska lorksningsrpsor i McdulhaUtraklenia
och Centrabsien torclugiia 3ipd 189Î)-96, snroi iSaS-lH) (hc. fit.),
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1
col,]. — W. F. Lanciiestbr : On tlie Cnislocea colIecWd during Ihf
■ Ski>Hl Bxpiidilioii > lo the Halay Poninsula (2 pi. a.), — F. Laid-
LKW : Od a CnlIeciioD oF Draguadies ruade tiy tlie Hombcrs of llie
> Skt^iut ExptHlitioD • iti tht^' Halay {>eamsu]<i io isno-imi. 11. —
H.^. PococK : On a new Specit^s l>F Marine Spider o[ Genus DaU
Ironi Zaniibar (fig). — On Soine new Harvoal-Spiders ol tlie Order
Opiliones Iroro Ihe Southern Gonlinenls [flg). — H.-R. Hooo : Oa
the A uslralasian Spiders ol lhi.> Sublamily Sparassioae (Ug.).
Le Secrèlaire-géra
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOaiQUE DE FRANCE
Séance du H juillet I903.
Présidence de M. P. MABILLE,
Vice-Président.
Assistentâ la séance : M. F. Gruardct (de Fontainebleau), M. fabbé
R. de Slnéty (de Kasteel Gemert, Hollande) et M. P. Lesne, revenu
récemment du long séjour qu'il vient de faire aux Canaries, auquel M. le
Pn»sidenl souhaite chaleureusement la bienvenue.
DisiinciiOB honoriûque. — M. le Président annonce que notre
collègue, Lord Avebury (Sir John Lubbock), membre honoraire
de notre' Société, est nommé commandeur de la Légion d'honneur.
Ch&ngement d'adresse. — M. J. Bouchard, loi), Grande-Rue,
Poitiers (Vienne).
Présentation. — M. Eugène Autran, olicina de Zoologia del Mi-
Disterio de Agricultura, 725, calle Florida, Buenos-Ayres (Répubhque
Argentine), présenté par M. G.-A. Baer. — Commissaires-rapporteurs :
MM. J. de Gaulle et h). S imon.
Excursion. — M. Ch. Lahaussois donne lecture du rapport sui-
vant sur la dernière excursion :
L'excursion de la Société enlomologique a eu lieu le 28 juin, comme
il avait été convenu. Seize personnes y ont pris pari et, après avoir
quitté le tramway à Barhizon, ont visité la futaie du Ras-Bn''au, h' car-
refour de TKpine, h»s rochers du BasBréaii et le Point de Vue du
Camp de Chailly où a eu lieu le déjeuner.
Bfalgré une très forte chaleur qui a nui quehjue peu à la chasse, plu-
sieurs bonnes et rares espèces, déjà signalas dans celle partie de la
forêt, sont venues récompenser le zèh» des chasseurs.
Bull. Soc. ent. Fr., IU03. N» \'.\.
'etiii 'te lu SfcMè
ObservB.tiona diverses.
Captures. — M. l'Ii, Groiivellc signale lii capliim dfi Trujutpityg
farpini Ih'rbst i\u\ se pn-nâ im assez graiiil iioiiibrc ilnnâ li- locnl
mt'iiie occupé ù Paris par la SiKiiJlé EnU)ii)ologiqui>.
— M,<i.-A.P(>iiju(la ncnpliin'',à l'aide du pi^gc lumineux, un ftupcrlx'
mii\c i' Àgivlis taolotkina Es p. et A(Mi\Hfmi'ivphilaiiyelhtineraria K. G.
dans la lorôl de FonUiinebleau, aux environs de la Roi'he Éponge el du
(^Ivaire. pendant la nuit du 38 au iH juin dernier. Celle dernién* Pha-
liinide a déjà iM/> tn ^ ^an- M. l.'.. Duinont, aui en-
viron» de BarbîEoD.
— M. Piiujade signale ogalemenl '- pri^e de llr/iialuii liamnli L.
ibns In prairie Je Comelle, le tO juilk Sîlll,
ûrvatioas biologiques. — Ea roinpléiiienl de la nule i|i'
: A. Csrret sur PMi/iaui femoiatum llej, {Bull. Siir. rui.
, p. 187, M, Maurice lignai", pour wtU' espéee, un
iiiiir> ■■uuiinl. danslcdéparU<iui'at u im; à Sunnay. Noire ccillègne
écril q«e P. ffitioriilum n'est pas très • .••'(• dans les ravins nu muibfs dc
eetlfl région, oA 11 l'a capturé dès l'année 1K8(I; c'est même une des pn.'-
iuij.'r('s espèces di- sa eoileelinn.
— M.G.-A, Poiijadeajanlcii,;ilanii-mai, l'éclosiondedeux femelles
à' llrtei-ogynit penella Ihibn. venant de Digne, a remarqué qu'elles sor-
Inienl à reculons de leur cocon tous les matins en restant accrochées
après et qu'elles y rentraient complèlemenl le soir. Comme notre collègue
n'avait pas de mâle à leur oITrir, elles ont fait ce manège pendant plu-
sieui's jours, jusqu'à la ninrt. L'une d'elles est rcsti-e accrochée morte à
l'extérieur de son cocon et l'autre a expiré dans l'intérieur.
Sur Va famlliArtlé des Lépidoptères. — M. Poujade communi-
i|iie la note suivanle de M. René Otierlhiir à propos de l'attraction
que le lilet vert exerce sur Thi-rUi riibi.
M. I(. niierlliijr a rei]iari|iié. le ii mai dernier, dans la forêt de
(lltaulilly, di'ii\ Tlurlu riihi vulaiil eniiiinitile aii-de.*sus de son lilet vert.
Ces Lé|iid.iiil(Tes oui péiiélré iledliNS |ii'inl;inl i\\W lioll'i' Collègue piijuait
iiii l'apilk t leiiail la canuc de Si'ii lilet sous son bras, l^i couleur
vcrii' ]iarail avoir la niéciie iiilluciuv sur Thwtii r iilii i\»c les lumières
sur les l.épidiiplères noclurncs.
Séance du 8 juillet 1903. 219
Communications .
DiagB08e8 de trois Maltbodes nouveaux du Nord de l'Afrique [Coi^]
par J. Bourgeois (*).
1. Maltbodes (tw sp.) appendicifer sp. nov.
Fusco-niger, pube subtilissinia vU cinerascens, eltjtrû griseo-brun-
nevs, npire flavescentibux; antennU corpore paulo brevioribus; protho-
race paruin ti-nnsverso, basin versus sensim attenuato, angulis antiris
subincrassatL^,
C?. Segment is ultimis dorsalibas valde elongntis, penuitinw lateribus
nppendiculo filifonni iMtructo, ultintoapire triangtiiariter exriso ; cen-
trulibu* penultiino late eituuyinato, lobis lateralibus rotundatùt^ pnmm
productif y ultinu) stylumdepressum.rotundatim curcatuin, apicetriungu-
lariter dilatatum et leviter einavghuitum exhibente . — Long. 2 1,4 miJI.
Tunisie : Malour (J. Saihlierg) c5.
Rossenible beaucoup à .1/. sabdurtus Kii'sw., mais il est un peu
plus petit, les antennes sont un p^Mi plus longues, les élylres sont fla-
vescents à Textrémité et les jlerniers segmi'nts de labdonien, bien
qu'offrant une grande analogie de ftirme avec ceux de subductiix, en
diffèrent un peu. Le dernier arceau dorsal, au lieu d'être profondé-
ment fourcbu, est seulement triangulairement échancré à rcxtrémité,
les lobes latéraux de Tavant-dernier arceau ventral sont peu saillants,
arrondis, tandis que chez subduclus ils sont en triangle allongé ; le
dernier arceau ventral est recourbe* vers le haut en arc régulier, et
non sinueusement, comme chez subductus,
2. Malthodes [in sp.) trapezoidalis sp. nov.
Fusco-niger, subtilissime pubescens, capite antire a tomlis imie flnco,
antenniscorjtore brevioribus, articulis basalibus flavescentibus ;pivthoni'
ce valde transverso, batin versus attenuato, trapezoidali, flavo-variegato,
angulisanticis incraxsatis; elijtrisbrevibus. griseo-testaceis^ apire sulphu-
refhguttatis : pertore ad latera aMomineque ftavis, hoc medio infusrato.
cS, Segmentis ultimis dorsalibus elongatis, ultimo apire profunde
il) Cfs e^ptcet, «le iiiéme que celles dont j'ti ilpja donnV* les dia;(noies dans
une ooU» pri'cédenle ( /?«//. Soc. eut. fr. lîM»r p. 15'M5ï), ont él*' n'cufil-
liet par M. le professeur J. Sahlborg. «{ui a bien \oulu me les communiquer
et n'tatorlser à le« décrire.
1
)
320 Bulletin île la Soeitté enlomologiqiie île t'ninfe.
Initv(taliiriter fj-cixa; ventriilîhiti penullimo lalermiinjiiuilii, titrm^wr
in hbum Irianguliirrm proiucla, ultimo nli/lum iiiirum ruvciiltiia, npk^
dilatalum et minii* ptofundt etniirginalum fThibenU. — Long. 3 mill.
■ Algérie : ClairlonUiiLd (I. Sahiborg] J, ç.
Voisin de M. pirlirollin Kioaw. (fiert. enl. Zrili., 1871. p. 80;
idem, 1872, p. 388, pi. IV, flg. 23) avec un abdumi-n ctmtormii à jw»
prf'S du même, mais dislioct par la laillp un peu plus grande, la partie
aDt^rÎBuru de la lâte jaiino à partir de l'insi^rlion di-â untcnaps. cnllf^-ci
â urticlcâ basilaires jaunes, au moins en dessous. Les lobes Iatt^rati\ Ui-
l'avanl-dernicr arceau vrntral sunt un Iriangio allonge, taadH (jue oliei
pielkollit ils sont subparalièkis H arrondiâ au bout.
3. Halthodes [m ip.) taenlattiB sp. nov.
h'iurn-jiiger, sttlUilitsSme pHOe»eitu.epi»loHtateiniiiulHmlvique i-ttfft-fla-
cU; ontimnif frre lonQitudint corporit [c') pituln birpinrihiu (91; piv-
Ihoritcf panim Iranneno, hiuin ivrfux rix allimtuttti, nn^iulo limbo
nd mayginem imlimm et bamleia »irut ri linea medinna Ifmgittiilinati
mt Intii ftavii. nntiuli» imliriii IruHmtix, mblnernsMli» : elylria hivvi-
but , griieo-brunvi' 'ii>ir,' r,mr.,in>-iiiii% vei xubflaneufnUbut; eorftart
ttdttut pedilmxqif !•■ ' 'H'in nbdominegw /taeo-mriegiilii,
(5. Seijmenlh "■: ''■i-giilh, ullimo (liiro, Iiiriuitiii hi-
inm, iiuignai, drclirrs , fiisnis. /laslirr emillente; irnlralibiM pmuUinut
ulrinque in hbum iiwgiium, .tul^)ar(ilMum,apice lolundatnmprodtKto,
ulliiiKi stijlumeurcatwtt, apicedilalum pmelienle. — Long. 2-2 1/2 mill.
Tunis [J, Sahiberg) cJ, 9.
Voisin de .W. pinnatas Kiusw., dont il offre à peu près la conforma-
lion abdominale, mais dislinet par les antennes et les pattes enUèrement
d'un brun noirâtre et l'absence de tache soiiFrée à l'extrèmilo des
élylres. Les dcus lanières du dernier arceau dorsal de l'abdamen sonl
indépendantes l'une de l'autre et non coabscenles à la base comme
dans piuHiilm et les lobes latéraux de l 'avant-dernier arceau ventral
sont longs, snbpanllèles, arrondis à IVMréniilé, à peu près comme
dans pkliroUh.
Errata à la diagnose du Mallfiodes corcyreas Bourg. [Bttlt.
S,«: l'Ut. Fi:. [IIIIK!; p. i:i:i . — Crlti' dingnosi-, telle qu'elle a été im-
primée, est iiiciHiipléli' •■» re i|i[i roiiceme la forme des derniers seg-
ments alidomiji;in\ du '. \ai n.'mplai'i'r par la suivante :
;, \l)iU,mh,i^sfi<iin>liid„y^iili 'lUin-, 'imi>i^l,ili<,drrlivi,apicf inrm;
!"''liiu'iit(i tenlnili ii'-iiulliiiio hw/hciu/ foiMji lnlr Iriiiiujuluriter emargi-
Séance du 8 juillet 1903, fii
nato; ultûno uirinque laminam verikalem compressam, leciter curva-
tatHj posiice dilatatam et apice rotundatam exhibente.
Description d'une Batbyscia nouvelle du Midi de la France [Col.]
par le D"" A. Chobaut.
Bathyscia Pueli n. sp. — Colle espèce est voisine de Bathyscin
Chardoni Ah., avec qui elle a d'ailleurs été confondue. Elle a comme
elle le huilième article des anlennes sensiblement plus court que le
neuvième. Elle en diiïère par la taille plus petite (2,3 milL, au lieu
de 2,o)i la forme un peu plus parallèle, la couleur plus rougeàlre,
Fabsence totale de toute strie suturale, même sur le disque des élylres
{B. Chardoni a des traces de strie sulurale) et surtout phr Pabsence à
peu près complète de dépression sulurale sur les élylres au-dessous de
récusson. Celte absence de strie sulurale Téloigne aussi des B. crassi-
comis Pioch. et aletina Ab., qui forment un groupe a part avec
B, Chardoni. Elle ne peut pas non plus être confondue avec fi. Hécate A b.
qui a le huilième article anlennaire pas plus court que le neuvième.
B. Ihieli a été découverte par mon ami M. G a v o y, le 29 octobre 1893,
dans la grotte du pic de Laguzou, commune d^Escouloubre (Aude), en
même lemps que Troglophyes Cavoyi [Bulletin de la Société d*éttides
scientifiques de VAude, V, 1894, p. 196 203). Seulement M. Gavoy na-
vait pris qu'un exemplaire de Bathyscia contre quatre-vingts sujets de
Troglophyes. C'est probablement à cause de cette pénurie de matériaux
que celle' Balhyscia, soumise àM.E. Abeille de Perrin, a été appelée
par lui B. Hécate, Toutes les espèces voisines de VHecate et de la
Chardoni se ressemblent au plus haut degré; elles sont nombreuses et,
partant, très difficiles à séparer les unes des autres ; aussi, pour arriver
à les classer, faut-il posséder des séries de chaque espi'ce.
B. Pueli a été reprise en nombre, avec Troglophyes Cavoyi , par mes
amis U. Lavagne et L. Puel, en juillet 1896 et en mai 4897, dans la
même grotte de Laguzou. M. Valéry Ma y et avait alors déterminé
celte espèce B. Chardoni, probablement à cause de la proximité des
lieux de capture, la grotte de Laguzou étant, comme celle d'Axal, où vit
B, Chardoni, dans la valh'^ de TAude et à 12 kilomètres environ vi\
amont. B, Pueli a été distribué(î par ces deux ent()mt»lo^istes sous le
nom de Chardoni.
Au mois de juin de cette année, mou ami Puel et moi avons n^pris
Irliu
lit' ta Sticirfv nitiimoU\giqiii:
"» n<iiiil as la gi'olti' de LngiizLiiiA. Puf/t ijui y esl bG&iicou[j plus
(■ iiiK .loplt^fii Gamiji Pt qui vient plus imQcileiDnil aiis piègi's
■nicuiigc. ... nu* permets île dûiUer celle espace à mon charmant au-
liii Dtatigïtile compagnDn de voyut,'e.
V signale dans sou Catalogue des insectes culéoplères du
i : l'Aude, 3" partie, p. 77 (ftulMiii ilr la Sorif'lé d'dluiln
A-. l'Attdr., XI, 1!IOO], la préâtaicr simiillani^i! de Hathytria
Uvn. ChttitUmi dans la groUo df L^kiiïou. En rénlil^ ni l'une,
ni I 1111 . '5 diiiiv espèces ne s'y trouve. Elle est habille par
si'iije es|im' (le naUigiir.' ille > Ions ife dwire.
inption d'un Hépialide noi reau d'Algérie [Lki-.]
|.;irl-;.!>lir J. i.k J.hnms.
1 «ry m'a euvufé du Si- is,prùs Philippeville (Alg^i?}|
Si loe uppartt^tiaut à une aùdîle- Cel inst^cte ne peut se
rau»' genre Hqtialta, spij at â cause du h nervulalion, la
tigo — De do 9 et 10 partant do 8, aux quatre ailes, au lieu do
parti, ue la cellule. Ci' caracl^re est d'ailluiirs un do cens du genre
UepiuUsrui Hanipson, et c'est a ce genre (jue je crois devoir rap-
|)orter celte nouvelle espi'ce, car lous ses autres earacitres s'y relrou-
vent, saul celui des antennes, cjui, d'apri-s la description, devraient être
( courtes et lililormes >, tandis qu'ici elles sont bien courtes, mais
épaisses ol crénelées, dillérenee du mt^nie ordre que celle qui existe
cnlre //. ktimuli et //. ggirinus, par exemple.
D'après la ligure dunnét< par Sir (î.-F. llampson [Moths of Indta, I,
p. 3181. les ailes d'Ilepiiilhi-us Hppnhmis, type du gnnrc, sont lortenient
prolongi'es à l'apex et, par une sorte de conséfiuence, la cellule est
elle-in^me prolongée à l'angle supirieur; dans la nouvelle espèce, le
bord e!ilerne est droit et, p;ir suite, la cellule ne |)rési>nto pas ce pro-
longenienl; ceci mm pins, je omis, n'evige jias un fleure nouveau.
La liguri' cilée plus hautri'pri'sente, à l'aile supérli'iire. la nervure li
naissant du Imnl ;mlérii>iir di' la Cflltile et, avant l'nriptie de 14, on
\iiil uni' [ii'tilf neiMile siipiiU'ineiilairi' [larlanl de ce nii^rne bord anti--
ri.'ur. I)'apn''< un tvMsi'i;:n''Nii'tit lounii |iar Sir l'..-K. ilam|>s.>u lui-
riii'fMi-. fi' di'Iail est îniiaTi-cl. la .■n>lal.' pari lilirf d.> la ba^^e >\. c'e^t .le
Ci'tfe mènic (Mstalr i|iii' pari la ihtviiIi' Mipplrnu'nlair.': c'est ilailteurs
|)n><iM'TUeiil ainsi <\m- les cliosi'^ smil dijpusi'i's dans la nouvelle espi'ce
Séance du H jnUlet 1903, 223
Hepialiscus algeriensis.
c5. — Envergure : 26 mill. Anticis grUeofmm ; novem lineis trana-
rems, aliqaantulum irregularibus, a costa ad marginem intrnium (/i-
i?m :?-7), aut e,rtenium {lineis 8, 9), nigris, squamis albis passim no-
tatis^ praesertim ad ieijninos linearum 2, 3, i ad coatam, et Uneae G ad
marginem iniei-num; margine erterno sex punctis albis mter renas
noiato; lineis et punctis supradictis aliquibus squamis fulvis marginatis.
Intra cellulam et ultra, striga longitudinali nigra interrupta. Posticis
grixeo-fuscis, punclis albidis inter venas ad marginem notatis. Capite
rufcMcenti, thorace et abdomine supra griseo-fmcis, pectore et abdomine
infra fulcescentibus. Antennis crassis^ crenulatis.
Ailes antérieures :c<Me droite, bord externe un peu convexe, très ar-
rondi à Tangle interne; gris noirâtre, traversées par neuf lignes un peu
irrégulières et discontinues d'écailles noires, ces lignes sont marquées
de points blancs et bordées de quelques écailles fauves. La première
lij^ne près de la base jKirait ne pas aboutir aux deirx bords de l'aile.
Les lignes 2, 3, 4 portent un gros point, un peu carré, blanc, entouré
de noir, à leur terminaison costale, et la ligne 6, à sa terminaison au
bord interne, en présente un semblable, mais triangulaire, l^ lij^ue 5
n'atteint pas tout à fait la cote, les extrémités costales des lignes G, 7,
8, 9 sont simplement noires; les lignes 1 à 6 sont convexes vers la
base, la ligne 7 arrive perpendiculairement au bord interne, les lignes 8
et 9 sont fortement recourbées vers IVxtérieur à leur partie inférieure et
viennent aboutir au bord ext(»rn(s 8 se terminant par un trait noir
qui pénètre dans la frange entre les nervures 3 et 4, et 9 par un petit
p<iint blanc bordé de noir et de roux entre les nervures 4 et 5; au-des-
sus, des points blancs semblables se trouvent dans chaque intervalle. De
plus, un trait noir, discontinu, traverse la cellule et se prolonge au delà.
Ailes postérieures gris noinitre, traversées par une ligne obscure peu
visible, îi peu près droite, bifurquée vers la côte; de petits points
blanchâtres entre les nervures. Une ligne noire à la base de la frange :
celle-ci, aux quatre ailes, noirâtre. Dessous des ailes uniformément gris.
Télé gris brunâtre clair. Antennes épaisses, garnies en dessus d'é-
caiiles a)uchées, crénelées, les crénelures très serrées et pubescentes
en dessous. Thorax garni de poils gris noirâtres, plus clairs à leur l'x-
trémilé, abdomen gris noirâtre en dessus, marqué latéralement de
taches noires suivies de pinceaux de poils roux. Le dessous est rous-
sâlre cbir, les deux premières paires de pattes sont d'un gris un peu
ros(''. Pas d'éperons.
Un d, StCharles près Philippeville (Algérie).
Bulletin bibliographique.
QnLiJN' (P.) : Mati'riaiix pour IVludo dus Lungicorut'â de Bolivii' [«. I.
n. d.]. 30 p.*
CHGVRBt'x [En.) : Compagnies scienlinqiies de S. A. le Princo dn
Monaco. — ^~otl^ préliminaire i^iir li's AmpIiipodeB de la lam. des
Lytianassidae recueillis par la • ITincesso AticQ t dans les eaux
protondes de l'AlIaniique H ds la MiklilerraDée {llali. Sor. soal.
fr.], Ifl03, *7 p., lig.»
LAMBKRTtB i Notus sor qui-lqucs Hémiptères nouveaux ou rares pour
la Gironde {!>. ('. Soc. Lim. BordeaiLF), 1903. 2 p.«
MKoriGKON (A.) : Capture de trois Colwipli'res {Bull. Sur. l'nl. Fr.].
mi, ^ p*
ht. : La Chasse i domicile. Capture de CoU'opl^res daus la n'-gùm
iwrisienne {Ann. Axt. Siil. Levalloit-ffritl), 190i, 2."
Smos (E.) : Histoire iialurelte des Araîgiii^rs, t' v\\., II, lasc. 1; l'aria
1903. pp, lî«9-1080, flg.*
Af. <ln Sr. [C. R. hebd. d. Sraiia-s), 190;i. I, iti-iti. — A. Lé,-.ajllos ;
Sur le déveliippemeDl de l'ovair.' dr /'"/f/.irnm lnijui-un de Gwr.
Académie Imp. des Sciences de Saint-Pétersboarg (Annuaire du Musée
de Zoologie), VII, 4, 1902.©
Akademin umifjelnosci w. Krdkowif (Rùzprawij), 1902, T. 2 A et B. —
M. ItïBiNSKi : Coleoplerorum spccies novae minusve cognilae in
Gaticia iiiventae (i pi.). — V. Ki;lczïnski ; Sptfies Orit)atinaruiD
(Oudnis.) (Damai'uirarum Michadj in liaticia colleclae (2 jA.).
ÂKSor. franc, pour l'Avancement des Se. {Bull, de l'), n" 106, 1903,
Etitoiiiologische iUteralurblàlter, 1903, 7.
Kttlomulogist [Thr], juillet 190K. ~ T.-D.-A. Cockkhkll : Note on the
Ilce : (îi'iiiis Apis. — P. Camkikis : Description oi a iiew speeîes o!
AiiiiiiopliiHus (Hyiuemiptcra) froui Soulh ACrica. — G.-W. Km-
KAi.DV : Miscfll:iuf;i IHijucliolali;!, n" 7. — M. Jaiwbï : Descriptions
n( snine new Spi-cii's nnd a lU'W lieniis ot Chrysonielldae troni
Soiilli Ami'rie;i. — l':.-M. Su.mii'k : Oii Li'pidoptrra collected by
MaJMr K, M. Wo.idward in Rritisii KjisI Africa. — Noies diverses.
A. L.
le Secrétaire-garant : P. Ciiaiianauh,
>
BULLKTIN
DE LA
SOOrÉTJÉ ENTOMOLOGUQUE DE JEHRANOB
Méanee du «« Juillet I903.
Pré8idenc<^ de M. F. IIENNKGUY.
Nécrologie, — M. le Président annonce la mort de M. Damry,
bien connu par ses récolles de Coléoptères en Corse et en Sardaigne.
Cet habile chasseur avait eu le malheur de devenir aveugle; il s'est
éteint à MarseiUe, le 8 juillet 1903.
Distinctiona honoriûques. — M. le Président est heureux de faire
part à la Société des nominations de nos collègues, MM. J. Anglas
et G. Bob n, promus au grade d'officier d'Académie.
ChADgements d'adresse. — M.Georges Bohn, 18, boulevard Si-
Marcel, Paris 5'*.
— M. E. Dattin, 34, rue Béranger, Fontainebleau (Seine-et-Marne).
— M. Ph. François, à partir du 13 octobre, 20, rue des Fossés-
St-Jacques, Paris 5'*.
— M. P. Mabille, 17, rue de la Gailé, le Perreux (Seine).
Admission. — M. Eugène Autran, oficina de Zoologia del Mi-
nisterio de Agricultura, 725, calle Florida, Buenos-Ayres (République
Argentine). Hyménoptères et entomologie appliquée.
Subventions ministérielles. — M. Ch. Lnhaussois, Trésorier.
annonce qu'il a encaissé les subventions suivantes :
Du Ministère de riiistruction publique. 500 fr. ;
Du Ministère de l'Agricullure, 570 fr.
Bail. So€« ent. Fr., 1903. N* 14.
tethi de la Soi-irtf mIomoUigiqtie de Franee.
ClrcultUn ofSclelIe. — il. le Pn-sidcnl di>nne lecture d'une circu-
lnin> do la Prétef lure de la Seine rinlorniaol que notre Sociélé pourra
^'approvisionner directement dans les entrepôts dfs jus de labacs titri'S,
< à l'afniculture, et Taire bèaf'ficîcr ses membres de l'avantage
' lins) réalisé! Celle circulaire, déposée à la bibliolhj^ue
U) et tenue â la disposition des intéressés, (ail conriallre
de l'approvisionnement ei les pris de vente.
Observations diverses ^^^|
Captures. — M. l'nblH- J. de Joai s signale la capture d'un d de
(rrniic '"-orna) mmdica Cl., SD, ruitica Hb,, à Vunnes, i«ir
1^, le If juin I ".oUe aberration n'avait encore
'" r^talogi udinger-Rehel (IM!), que
et d'Ai
— M. 1..-A. l'oujade signale lu capture de l^CkrgU» hydropua
Abeille faite en sa pritecnce à Digue par notre collègue H. Browp,
le S4 avril du celle anni^e. C'est à la montagne St-Vincent, dem>re le
cimetière de kt ville, (pie celle ran; i'S|ii-ce a été prise. Klle esl sigaalîi'
des départements du Var el des Boucbes-4u-lthône,de l'Espagne et de
l'Algérie, par exemplaires isolés.
Observa lions biologiques. —M. G. de Kocquigny-Adanson
public les deux observations suivantes :
yniuiliarité dei Lépidoptères (']. — Dans la belle et chaude
matinée du 27 juin 1903, jo chassais dans le parc de Baleine (Allier)
avec un lilel à papillons muni d'une gaze entièrement blanche.
A nn moment donné [vers 8 h. 10], je marchais, ce îilet sous le bras,
le manche en avant. L'ayant saisi pour en faire usage, je constatai
(fu'un Adelii Hegeerell» d s'était posé sur la gaze, derrière mon dos. Je
m'arrêtai, mais il s'envola assez \ite pour rejoindre d'iiutres Adela qui
oseillaienl pivs de là, dans la verticale.
Je m'approchai el poussai loiil doucement la gazo hlniichr de mon
tilel sous la verticale d'oscillation : un Ailelii Degenvlla d se posa di-
iii'iivenu dessus et > demeura Irois minutes.
In ]ieu plus loin, à 8h. ii. un Kpiiie/ibrle Janiiti d lit également
(Il Hullelhi, 12, ;i9.i3:.
/
Séance du 2i juillet 1903. ii7
preuve de familiarité en se posant non pas sur mon filet blanc, mais
sur mon vêlement noir.
Le 4 juillet, un Adela Degeerella (5 se posa encore sur mon filet à
gaze blanche, mais il n'y resta qu'un instant.
Accouplement de yévvoptères. — Lo 27 juin 1903, le hasard m'a
permis d'assister à l'accouplement de Pyrrhosoma minium Harris (')
au parc de Baleine (Allier). Vers 12 b. 15 du soir, je surveillais les
allées et venues d'Agrions au-dessus d'un ruisseau étroit, lorsqu'un
Ci»uplc de P. minium se posa n l'extrémité d'un rameau sec, à peu de
distance de l'eau.
Le mâle seul était posé, le corps de la femelle s'étendait en arrière et
en l'air, simplement soutenu par les pinces du mâle.
Presque aussitôt après, le mâle, courbant doucement son abdomen,
amena la tête de la femelle au-dessous de lui de telle façon que la fe-
melle était posée, elle aussi, sur la tige. L'ensemble était assez bien
représenté par la lettre q, le mâle figurant la boucle de b U^Ure par son
corps ployé, le corps linéaire de la femelle tenant la place de la queue.
Puis l'abdomen du mâle se détendit avec lenteur et les deux insectes
reprirent la position initiale.
Mais alors la femelle commença à osciller autour de sa nuque dans la
verticale de l'axe des deux corps et, aidée sans doute par la pesanteur,
à lancer Textrémité de son abdomen en avant. Je ne puis mieux com-
parer son mouvement qu'à celui du gymnaste qui, suspendu au tra|N*ze
par les mains, lance ses extrémités inférieures en avant et en haut pour
achever de faire la culbute par renversement (*). Après avoir exéculi*
trois oscillations seulement, l'extrémité de l'abdomen de la femelle vint
se fixer sans eiïort sous le deuxième segment de l'abdomen du mâle
et la figure si bizarre de l'accouplement se trouva réalisée*.
Tout cela n'avait pas duré plus d'une à deux minutes.
Le 4 juillet suivant, j'ai observé un autre accouplement de la même
espèce. Cette fob, le mâle était â peine p^^si* au liout d'une tige que la
femelle parvenait, du premier coup et avec la plus grande aisance, â
fixer rextrémitéde son abdomen s^»us le deuxième segment de l'abdo-
men du mâle.
(1) Po«r la détermiDatioD. le* insectes ont été soocnit à M. René Martin,
le mèwmfUrulr bien connu, que je ne saurais trop remercier |*our m U>nne
obiifenBce.
(?) Terkniqoeinent pariant, c'est la calbate en avant.
r
ItalMin de la Soeiélf enloiiioliigiijiif de Fninrr.
Comniunications.
De»oriplion« de deux ÈUIérldes nouvesux |Cuj..j
par Kd. Fleitiaix.
Ctenicera Puplerl. — Lnng. 2{ mill. — D'uu rouge Icmigiiieu \
en dessus, avec une baDdc médiuoc sur le pronoluin Pl son pourtour
noirâtres ; couvert d'uae pubescence épaisse, soyeuse, d'un jaune d'or,
plus pàl« sur les olytR-s. Pronotum bisillonné, rélréci en avaut, sinué
sur les cillés; angles postiirieurs divergents et wrénés; ponciuatioa
Une et serrée, entremêlée de points plus gros. Ëlytres ponclués-striés ,
inlenalles pairs plus larges et plus élevés i|ue les autres. Desscus noir,
pubescencfl blanchâli'e.
MolitUi, l'une dvs Couiores. Va exemplaire pris par M. l'upier, à
qui je suis heureux de dc-dier l'espi-ce.
Trùs voisine de C. lagabrU Caait., dont elle a le prouotum bisil-
lonné et le corps égalemenl sans taches. En iifthns par la lomie du
proDotuoi plus rétrécie en avant, sa ponctuation bien plus apparente et
l>ien nette, les gros points beaucoup moins torts et surtuul par la pu-
hesconce do couleur jaune.
f.'. tuijubris a été décrit de Moiarobique, j'en ai vu un exemplaire de
Mayotte dans la collection Alluaud.
Agonischins B«auchen«I. — Long. 11 mill. l/!f. — Étroit, pa-
rallèle, convexe; noir, avec le thorax rouge en dessus et en dessous;
pulKscence courte, épaisse, bicolore. Této noire, fortement ponctuée,
garnie de poils lilancs autour et au milieu. Antennes courtes, noirâtres,
légèrement dentées;3"articlepIuslong que le î'.un peu moins que le 4*.
Pronotum beaucoup plus long que large, élargi en avant, à peine ^uè
latéralement, rétrÎTi seulement p^^sdes angles antérieurs; angles pos-
térieurs prolongés en arrière, peu divergents, carénés; ponctuation
grosse et serrée; pubescencc blanche rare. Ëcusson couvert d'une pu-
bescence blanche serri-e. Élytres parallèles, ré'trécis seulement au som-
met, poil clui'S- striés, couverts d'une pubescencc noire serrée et d'une
pulwsiciice blaiiclie tonnant des Iwndes transversales : la première au
i|iiart antérieur, réunie à l'écusson le long de la suture; la deuxième au
tiers postérieur; la troisième près de l'extR-mité, interrompue et pro-
loiijîée en arrièn' le Ion;,' île la suliire jiisipi'au sommet. Dessous cou-
vert dr la même pubesccnce blanchâtre. Pattes égalemeiitpubescentes.
Phnuni-Peiili. un evcmplaire doané par M. !<■ capitaine de Beau-
Séance du fî juillet 1903, â^
Cette espèce est remarquable par sa (orme cylindrique et sa pubes-
cence épaisse formant un dessin très net ; aucune autre ne présente
les mêmes caractères. On pourra la placer dans le groupe virgulatus-
(listinrtuê Cand., dont la pubescence est de même nature à peu près.
Une M ivelle Bmche nvisîble avx plantes fonrragères
(Laria bracbialis Fihr.) [Col.]
par le D*" Paul Marchal.
Perris a déjà signalé la présence de Laria braehialis Fâhr. dans les
graines des Yesces qui croissent dans les champs de Blé : il la trouva
on quantité, associée à quelques autres espèces, dans des graines de
View accumulées sous un ventilateur qui venait d'être utilisé pour le
froment (*). Le nom spéciflque de la plante n'a pas été d'ailleurs men-
tionné par l'auteur.
De l'examen d'un en^oi que j'ai reçu par l'intermédiaire de M. Ha-
riot, pn'*parateur au Muséum, il résulte que cet insecte peut s'attaquer
aux Vesces cultivées comme plantes fourragères et notamment à la
Vicia vUlona, Les graines de cette plante qui m'ont été adressées étaient
fortement contaminées par la Lmia bvachiaiis et chaque graine atta-
quée contenait à son intérieur un de ces insectes.
n est à noter (]ue la V/cûi riiiosa est une plante de l'Europe septen-
trionale, orientale et centrale, ne croissant pas en France à l'état sau-
vage ; mais elle est en revanche fréquemment cultivée comme plante
fourragère depuis quelques années. La Laria brarhialis est au contraire
une espèce qui appartient plutôt à l'Kurope méridionale et qui, en
France, ne remonte qu'accidentellement au delà de la Lioire (BedelJ.
11 est donc vraisemblable que c'est d'une façon récente que cette
Bruche s'est adaptée à la Vicia villosa.
Ce n'est pas seulement en France <|ue celte plante se trouve me-
nacée par cet insecte qui. comme toutes les Bruches s'altaquant à des
graines utilisées dans les culturels, ne lardera pas sans doute à devenir
cosmopolite. Les graines qui m'ont été communiquées avaient en effet
été fournies par une maison française et expédiées au Canada, d'où
elles ont été ensuite renvoyées en France pour être examinées au point
de vue des insectes qu'elles contenaient. I^ naturalisation prochaine
du Laria brachiaiis en Amérique est donc un fait à prévoir.
(1) Perrli : Nouvelles promenades entoniologiques {Ann. Soc. rnt.
Fr. [1876] p. 237).
ViiUelin de la Soeietè fnio)iu>IogigHe SffYan^T
Sur les Cantharls [Telepborus] de Is collection Rey |Cr)L.] '
ji.nr MaiirU'i' Pu:.
IMns l'hithange n» m [1891], p. 114 el Ho, H<'> a s(■^^ari■. dans le
groupe du Cmilharis [Trlephoi-M) fuscn h., plusiinira races ou ^arit^b's
auxquelles Bourgeois a lait allusion [Faune Gallo-rhénane, IV, Hula
codernies, 1*'' supplénienl, p. 16) d'une fai;on malheureusement vague et
incomplète. Dernièrement, ayant eu l'occasion d'aller à Lyon, j'ai pn»
lilé de mon séjour dans colla ville pourjeler un coup d'ipil sur les
CanHiat-ù types de Rcy el voici le rësultot de cet examen {'). En al-
Icndant mieux, ces DOles donneront des indications plus complèles el
plus précises que celles acluellemeut publiées sur ce sujet.
Cuntkaiii [Telephorut) tubgfmiita Rey. — Par son prolliorax
rubusle, ses élj 1res relativement allongés, la coloration des pattes, doit se
rapporter à annularii Mén., comme variété, dont il se distingue par la
macule foncée du prolhorax unique, d'ordinaii'e sutagéminée. Je crois
que la var. subgemitut Itey doit se confondre avec la varii-té lùngitm-ai*
Pand., mais il faudrait comparer les lypt's pour certilier c«tte sjno-
nymie probable.
C. (rr(e/tA(n««)a«)'i(aRey. — Esi synonymedelavar. coM/WfWtn
Scbils. (de fmca L.], synonymie déjà signalée [Catalogue Vîturat,
page Wi [').
C.{Ttlephorut)eurticontiit}\ey. — Lelypedelley estune^uni-
tiue ayant les antennes courlcs et épaisses, à i" article très court ; par la
coloration de ses pattes qui sont [oncées, moins la base des cuisses an-
térieures qui est rougeàtre, se rapporte à (wca L. comme variété, à
moins que ce ne soit un individu anomal, ce qui ne serait pas Impossible.
C. {TeUphora») uigiipalpin Rey. — Variété de ruitiai Fall.,
ayant les cuisses plus largement foncées au sommet et la macule noire
prollioracique grande, d'ordinaire très uvancée antérieurement.
<:. [Telephorit»] tetiutpes Rey. — D'après Ri'y, se distingue de
ruilirit Fal I. par les larsesaniérieui's paraissant moins dilatés, le 3' ar-
licle des aiiti.'inies S ■''■lalivemeiU plus court et les pipes d plus obs-
1 1 Cet examen a èlé luit tl'après tfs seuls niHlériaui lonleiius dans U coltcc-
liiiii itej ; il n't'St donc pas Impossible 'ju'il y ail lieu. Hjirj'S l'ùlude d'éléments
|ilu« nombreux, de revenir plus tard sur re sujet.
(■>; lu L'Echanjîe 1902-1H0;{.
Séance du n juUlet i903. 231
curs. Je ne crois pas, sans oser Taf Armer cependant, faute d'un examen
suffisant, que tenuipei soit valable; dans tous les cas, ce ne peut être
(|u'une modification du variable l'ustica F a 11.
Nftf •yntnyniqge et bitlogiiHif [Col.]
par Maurice Pic.
Rkifwsimus elephas Chob. (Bull, Soc, ent. Fi\ [1903] p. 143) = an-
guitirostris Pic (Frelon VI [4898] n« 7-8, p. 35). Inutile de comparer
les types pour cette synonymie qui s'impose d'elle-même pour plusieurs
motifs :!'' le D** A. Ctiobaut ne parle pas de Rh. angustiivstris en dé-
crivant son elephas, ce qui laisse entendre que cet auteur en a ignoré
Teiistence ; 2'' j'ai capturé moi-même à Aïn-Dmham, au mois de mai,
deux Rkinonimus répondant à la description de elepkus et qu'il m'a été
impossible de séparer du type de angustirostris, provenant de Kabylie :
Yakouren. J'ai capturé Rk. ançMtirost ris, soii à Yakouren, soit à Aïn-
Draham [Tunisie}, en battant des branches sèches de Chêne. Je possède
en outre celte espèce de El Fedja (ex Hénon).
Dtaeriptioi d*anf nogvelle variété û*Ellopia prosapiaria L. [Lkp.]
par l'abbé J. de Jo.vnxis.
I^s diverses formes déjà signalées d'Ellopia prosapiaria L. se rap-
portent a trois types principaux :
la forme rose (typique; prosapiaria L.,
— verte ab . prasinaria H b.,
— grise ab . grisearia Fuchs.
J'ai retni récemment, des en> irons d'Évreux, une 9, prise en mai,
de cette même espèce, qui s'écarte franchement de ces trois types. Cet
exemplaire, en parfait état de conservation, nullement décoloré acci-
dent(>llement, est d'un jaune d'ocre clair, se rapprochant, comme ton,
d^Ennomos erosaria et dWspilates gilraria ;h bande médiane est un peu
plus claire que la base* et la régi(»n marginale, les lignes ordinaires tra-
versant l'aile sont grises. Cette forme se distingue si nettement de
toutes celles qui ont été signalées que je considèri* comme utile de la
désigner par un nom S|)écial et je propose* de la nommer :ab. ochrearia
r
233 Bulletin ilf la Siicielé enloimlogigiif ài- Fraaer.
On peut lo coDSidtTPp comme un cas de xanlhismo par rnppfirl au
lype rose, mois il semble que l'an devait moins atten»lre ce gonre di-
varintion dans une espèce qui \ariD du rouge nu vert.
Rn même temps (|ue cette (orme remarquable, j'ai reçu, de la mAme
localité, doux Ellopia (fÇ) appartenant â la lorme praiinariaHb., prises
les 10 et 11 mai. La capture de ci'tlp vaiiél^ verte dans nos n'gioiis. en
pays de pLiine, rue semide asscï rarn [lour i^lre sijtnaiêe utilement.
Qu'est-ce que le Dactylopius vagabundas von Schilling? [IIkuipt.]
par Allred IliARn.
Aouitlaoùm dû Dactylopius raiiabuiiiimF.,\ ou Seliilling asignalû
récemment une Cochenille qu'il c»nsidèri' cumme nouvelle et qui li-
vrait en Allemagne sur uagrand nomhiL- d'oitres d'essences diverses :
Tilleul, Chàtaigiiier, Érable, Aubépine rose. Bouleau, t^mellia ot tous
les arbres fruitiers! Elle serait surtout abondante sur le Prunier et le
Marronnier d'Inde ('].
En lisant avec attention le mémoire de von Schilling, ou peut se
convaincre facilement guc l'auteur sait peut-être observer les mipurs
des insectes, mais qu'il connaît trt's mal le groupe des Cochenilles et en
particulier la tribu des Daclyhpiitii. Aussi est-on en droit de s'étonner
que leD''L. Reh, le savant entomologiste de la Station Hambourgeoiïe
pour ia délense des végi'itaux (Station fiir Pflanzmsrhulz) {'), ait cru
devoir faire l'éloge de ce travail et le considérer comme très recou>-
mandable {sebr zu begriiszen).
I,. R e h s'était apen.'u cependant d'une erreur f|ui aurait dû mettre
son attention en éveil. Conmie il le lait observer très judicieusement,
l'inscription du Camellia au nombre des plantes nourricières de D. ra-
ijabundus repose certainement sur une confusion avec une autre Co-
ebenille : Pulrinariti caiofllicola Sign. ;'). Mais il y a plus et le pré-
tendu Diictijlopiux rngiibiindus ci.ini|ii'end *raîsemi)lablemeni. outre ce
(i:> Vnn Schilling It'r. II.): £i«e slroMieii'le Wollscliildlaiii vietfaelie
Jtlallattsgenossin l'iahL llotg. Obil-u. linrleitliau. Jabry IG. n'"3. t, 5; 1901.
(2} On sait qu'il y a quelques années, devant la menaee de l'inlroduclion
I>os$iljle )]i> VAs/iUliorux peniicioMit Cornet (pou de San Joseï, la ville de
Uanthuiirg a organisé un inagnilique inâtitul |>oul' IVxainen ]>révenlirdes fruits
fl vé};rtaui importés en \11eniagne, au point de vue de leurs parasiter. —
JleviiP 'If rilirHlIiiiP X ;i898 p. T'b.
(3) AUgemeiiit ZHisdl. f. F.nlomol. 1kl. 6. ,19or p. 188.
Séance dm ff juUiet §903. 233
Puitifèaria, au moins trois espèces bien connues et d'ailleurs assez roi-
sines, apfKirtenant au genre Pkmaeoenu Cockerell '.^P$emdocoeems
Sign.). Ce sont :
4" Pk. acerU Signorel, qui vil sur rÉrable {surtout Àcfr pseudopia-
tanut), le Charme, le Tilleul, etc.
2° Pk. aetculi Signoret, espèce commune, même dans Paris, sur
les Marronniers de nos boulevards et surtout sur ceui du jardin du
Luxembourg.
3^ Pk. m^pi/t Geoffroy = pruui B u rm.}, qui vit sur le Pommier,
le Prunier, le Néflier. peut-<Hre aussi sur le Tilleul 'Signoret;. Notre
collègue y. Lécaillon m*en a communiqué récemment de beau\
exemplaires recueillis sur le Poirier, a Jouy (Aisne .
L'association du Pk. me$pHi avec le Puceron lanigère, sur laqueUe
insiste von Schilling, est purenn^nt accidentelle. C'est au Puceron
lanigèn*. bien plus qu'au Phfuaœccus. quH faut attribuer b dissémina-
tion du chancre du Pommier. Mais lorsqu'ib sc»nt nombreux les Dac-
tylopiens peuvent déterminer, comme la oibsené von Schilling, IV-
puisement de Fartire et sa floraisc»n en temps anormal. Ces Cochenilles
peuvent aussi, comme nous l'avi^Qs dénK»ntré, Lataste et moi. pour le
Dactylapius ritîs Niedz. être r<agent de transport de certaines mab-
dies infectieuses (6r©ii4«ffw de b Vigne *•
8«r fai bititfic Unriire de Leptis tringaria IleitM. [Dipt.]
(lar le D' Paul March.\l.
La biologie des Leptit est encore peu connue. D après de Geer ;*].
qui a observé les métamorphoses de plusieurs esp«'*ces, ils déposent
leurs œufs dans la terre ou dans le terreau. De Geer et Bouché '■
<mt décrit et figuré la bne et la nymphe de Lfptis sœlopacfa. Pour ce
qui concerne le mode d'existence larvaire, le premier de ces auteurs
se borne à dire que les bnes xivent dans la terre et le bois pourri.
En outre on lit. sur le nn^me sujet, dans IVditiun fran<.*aise de Brehm
(1) Giard^A. :SarUoatareda broassio : /ferffef/r rt/fCH/(«rr^deViaU VIII
.1897: P- 90.
i2; De Geer : Mtmoirth pour sercîr à lh\i(oire des iHStctes. VI ,1T7^»
p. 191; pi. 11, lig. IM.
;3) BoBclié : Saturgetchichtr lier Intectrn, Berlin IWI; p. 4è-4:».
pi. IV, ig. Il, II. 13. 14. là.
tlin de ta Société entomotogiiiur
d'HiTCuiois (Les Inswtes, il, p. 379), iiue les larvps
leiTc f>t sont carnassièrM, Schiuer {') dit auâà : i Die
II» ilaikàfrni unrf Schi-6ttfnt, nbfr aacb iu feuchtnt
III. du iiii-s c:orrt>spondii]its, M. Dnoul Gouin, ingi^nicur
)n luitci'ii' de l'HuisDO, au Muds, jt? piii^i dooni^r quelques
i(is sur ta biologie lanraîrc d'un dp ces insectes, le Lep-
>;i((ji Iringariii Heig.)-
Il uit' lU rcmiMln", on avril IBOÏ, des lorves vivant ilans le
i
terreau et qui avaient altin- $i>h attention par l'acharnemenl avec le-
quel elles s'attaquaient aux Vers de terru. Au moment où elles me lu-
R'nl envojéos elles avaient atteini, on peu s'en fallait, leur taille déll-
niii\e. Par voie d'élevage, elles me donnèrent à la lin de mai ou dans
l<-s premiers jours de juin plusieurs éclosions de Lepli* tringaria. Je
ne m'attarderai pas à la description de la phase larvaire et de la phase
n>mphale de cet insecte. Les ligures 1 el i relatives à la larve et la li-
Kiire 3 ivlative à la nyinplic montreront seulement qu'il existe de
tri-s grandes dilTérences cntri' elles et les stades correspondants du
/.(•/i/iïnfoM/iwwf, tels qu'ils ont éti' ligures par Jetie fret par Bouc hé.
l'eut-Atre ces dilTérences simt-i-lles en rapport a\ee le mode d'exis-
tence larvaire.
Les larii'S ilii Li-plis Iriiigiifid ont d'aliord été n'marquées dans un
jardin de la \ille du Mnns. L'obser\ aleur li-ouvait fréc|ue]nment dans
(Il Sri
. Die Flifjfn. Wicn ilS6î I, |i.
Séance du n juillet i903. 215
les allées de son jardin des Vers de terre desséchés. En regardant de
plus près, il ^it ensuite des Vers se tordre, traînant après eux une
des larges en question: ceDes-ci n'abandonnaient leur proie qu'après
l'avoir presque totalement vidée.
11. Gouin se fît envoyer quatre de ces larvis. En les recevant, il les
mit sur de la terre en compagnie des Lombrics ; mais, pendant plusieurs
heures, elles ne pansent foire aucune attention â ces derniers; ce ne
fut que le lendemain matin qull constata que les Lombrics étaient dé-
coupés en tronçons et que les larves de Leptin, au lieu d*étre transpa-
rentes comme b veille, étaient teintées de rose. D continua alors â les
nourrir de la même façon et put se convaincre de la voracité avec b-
quelle elles vidaient entièrement le corps des Lombrics.
Les bnes qui m^ furent envoyév's par M. Gouin étant peu ««loi-
gnées du nK^OH'Ol de h métanK^rphose, je n'eus pas le k*isir di> le?
vi>ir aux pris^ avec les Li^mbrics : je les mis pourtant en présenci' d^
Vers de terre et. au U.*ut de quelque temps, je retrouvai quelques-uns
de ces derniers vidés et à peu près rHlults â leurs té^menls. On peut
donc crntisidérvr comuii' bi^n établi que les bnes du LeptU thmifnrm
font b chasse aux L/xubrics. Au pf^int de vu<* écuo^Huiqu^-. c^* bit n'a
qu'un intérêt sw^.^idain*. Lf-s V<*rs de terr«f peu\4'nt en efl#-t ^n-
ecHisidérês tantôt citmoie util«^. «nk tenant C'.*aipte du nîle bieabi»aut
qu'ys jouent C4*mme fertlli>aleurs. tantôt c>*mme nuisibk^. en c^i'n
sidérant b perluriiatiMn qulU amèoent par leur abondance dans le>
stum H lesi^nines pbuUtii.41^ : dans <]«' telles couditi^*D>. le t*)^ j<*iié par
un Insecte prédateur d^ ce^ animaux o^ peut av^^ir un^ bi«'u imu^
inportanee et cVt ^ur(^»lJt oxnme contribut^Hi â Tétud'* d^ b l*i<.*i'*
gle des Leptîdef qu'- k-^ bitï qui précèdent nfeéritai«'nt d>tr>' M^uak**'.
flia lit la SfiHftt tninmologiqtu île Fn
\
Sur la bielogifl dei HydrelUa fllicrj
Dégât) exertés sur le Cresson par l'HydnlliB raauneali Hd
" II' l'aiil MtHciui..
J'ai n-cudans le coiiraul du n
is de [.■■1
iT, |iar rintcnuédiairef
(Tcsiilculleur do
[Utiitttirtiiim '\ftici:
'/ \
se), un Mliantilloa de Crr«!
lîrnl luiot-fs par d«> noml>fvii
le Diptc-n>6. Ces lar\es w l
pas â opérer Inir ii^oifibi
vssoD ayant élt- placé »ur
inîde dans un rrisiallisoir, fi
i if (.iiuranl di' mars une <)u
Mits Dipltrt^ [fig. 1,, ijueim
M. le IK J. VilIeneuTr i
I „iici' d'oxaminpF et qu'il rappi^
!i Ipspw llnilrfUiii ranunruli Hal.
insccli' 'fig. 2 1* ?<> rreuscnt des palrri*-* -^iip-'i
Séanee du f I juiUet i903. Î37
Halida) f*), on dé<*ri>aDl Tespèce, ne fait aucune allusion à sa plante
nourricièns il est donc prolKibie que son nom spécifique ranuneuU
nimplique pas que sa lane peut vivre sur les BanuHCuiHM.
En revanche, nous possédons quelques données sur la biologk* d*au-
lies espèces d'MydreUia.
IVaprès (ioureau (■; VHydreUia flareola Meigen vil à Télal larvain*
dans les feuilles de la grande Capucine {Tropaeolum majuM),
Frauenfeld (*] a constaté que b larve de HydreiUn albUabrin llei-
gen minait les feuilles de la LentiUe d*eau (Lemna\
Stein [\ rap|K>rte que VHydreUia grUfola s'est montrée très nuisible
à r(lrg<% aux en\ irons de (îreifswald; les brves minent les feuilles
et a'Ues-ci finissent par se dessécher. L*auteur décrit b larve et h pupo
et donne une figure de la première.
Enfin Perr is (*) a trouvé les hrves et les pupes de VHydiriiia albi-
froHS dans les tig(>s et les pétioles de VAliimn plantago.
Lm BoBbylei de llei|en an llMitB de Pirit [Dipt.)
par le D' J. Yillbnkive.
i. Homhifiiug puurtatHM — K«^. nom. (auct.), 2
t. H. iiHnIit 1 / e\ llispaniâ).
3. H. mfdiiin ^ disruhr Mik, 3 .;.
4. H. mnjor -. Kod. nom. (auct.;, 3 Ç.
5. B. (u%rH$ — I J.
6. B. pictut ==: E«kI. nom. aucl.}. J* • .
7. B. *ttfi' ■■■• Kod. m»m. [auct. . 3e\enipl.
M. B. cru fin t un - - \ e\empl. en bon iMal.
9. B, concolor - fn^/iMi L., f;.
10. B. tir$fM ! • «'X llispaniâ) neHfjr Melg.
.1) Haliday. AHH.ofnat. llUt., III .1839; p. «03.
{V Goureau. Inn. Soc. m/, fi.^ 7, IX JS51 p. 161.
(3 Frauf nfeld. Vrrh. </. zool.hof. Ces. ll'f>N., XVI \Mti' Sitiber..
p. S7«
(«} tttein. Brriin. rnl. ZeiUchr,, XI ,1967; p. 99!».
i:i) Pcrrli. 1m«. Soc. cfit. /V., 5, VI, .Im:i>j p. 236.
Séance du fi juUM Î903. i39
— BombyUut minor L. 9.
* — Syitoerkus leueophoem ap. Loow (pas do poils
noirs; la toison gris blanchâtre), c5 9.
Les i derniers exemplaires portent Tétiquette des vrais types de
Meigen; les i premiers portent simplement la mention « nnerem ».
J7. B, puni II ut = 5 exemplaires, à savoir :
* — Homhyiiut puimiun ap. Loew, c5 (rétiquette est
ainsi coneue : < Bomffyliuê puiUlut [minimuê mihi} » .
* - ttombylius renotui M\k, ç .
itombyiiui raiiabiiis Loew,3c5, dont Tun porte
la même étiquette que plus liaut.
iH. B. $emifu$cu$ = In rj et une ç d'une lK>nne esp«*ce qui ma
|iaru dVmbliH* ôtre identique à B. rincinnaluM Beclw. — Mr. Th.
Becker a>ant eu Tamahilité de luc communiquer un couple de
B. cindnnatu*, il m'a été donné de pouvoir conflrmer mon im-
pressi(»n première. 1^ type 5 de Meigen a» il est vrai, des patt(*s
d*un rouge noir:itrt% mais tx^aucoup dVxempbires di* Meigen aux
fémurs nurmalement noirs, présentent cet aspect rougi*àlre dO vrai-
somblahlement à la vétusté ou à la simple dessiccation.
Ia' mâle de B. nnhnnatus a h^s pattes entièrement noires, au
moins sur rextMnplain* communiqué par M. Becker. Aussi je pro-
pose la synonymie suivante :
B. Èfmifuscus Meig. (type) = 1/. nncinmituM Beck. ,ly|Mv =^- B.
Higripfs Strohl. '.
iiK B, minimun - Si/stoechuM iutphurfUM ap. Schiner, i . % i <; .
{ji mâle p4»rto une étiquette ainsi conçue : « minimut Fbr. --^ fui-
ru* m. » écrite d(* la main de Meigen.
30. B. nulphuifnn -— IUuki%tu» minimu» apud Loev^, Schiner,
Les finnpUiret marqués d'une * tonl reuK qui portent l'étiqaette de
Mfigen dans ta rollectiua.
Bulletin bibliographique.
AzAM (J.) : tlatalogue sv nonymique et systématiqm* des <)rthopièn»s
de France [Miwfll. ritt.], 1901, 107 p.^
FL^iTivrx K.; : Observation liiohigique. — Descriptions de deux Cicin-
d<'*lides nouveaux de Madagascar [Bull. Sor, eut. Fr.], 1903, 3 p.*
I
Sur )a biologie des Hydrellia [Dut.]
ces sur le Cresson par l'Hydreliia rananculi Htl. '
par l'' I)' l'aiil Mm
f ^
i le couranl du mois de léuîcr, par rinknuèdiaire d'un
p M^révillo [Seise-ct-Oise], un échantillon de Cresson
wifiehiule] dijnlles tigi>» étaient n^nêf s par de nombreuses
Lirfnc Ab. DipU^ros. Ces larves ne lor-
dt^ri:iii lUâ il opérer leur njinphosr
cl, 11" ssoD ajani élt' pbcé sur du
subie uuuiide dans un rristaUi;kiir, j'ob-
lias dans le (>ourant de mars une quan-
lilé de [letils Dipttres (lig. Ij que notre
collègue H. le D' i. ViUcneuvp oui
nj,_ , l'obligeance d'examiner et qu'il rapp<tna
à l'capêce J/iirlrrltia ratianculi Ual.
Le» lnrves de cet iusectc (11g, 2 0} se creusenl des galeries superfi-
Ciellca, dons les tiges du Cresson (lig. 3 b}; elles sont visibles par transpa-
rence el nr sont séparées du
ri'\lérîeur que par la cuti-
cule de la plante.
Ces larves peuvent «^Irc
fort nombreuses ; d'après
mon correspondant, elles
|i<nl souvent mourir les
tiges dans lesquelles elles
vivent et elles ont causé
cette annéeun préjudice 1res
grand aux cultures ilc
Cresson de Méréville.
' [j nympliose se lait à
l'i'Xtrémité de la galerie
crfiisêe par la larve; élant
donné l'écli'sioii très pré-
i<ice (les adultes, il esl i-er- *^k- *. a. /,.
lalii qu'il \ a jilus d'une
fié liera timi dans le cours de l'année.
Je n'ai tri'uvé aucune indication l)ibIiogra|iliiqiii' sur la I
yil;i'lirlli<i r-iiiiinruli.
Sémiee du n juiUet 1903. Î37
Halida y (V> endtrrivaDt Fespèce, ne fait aucune allusion à sa plante
nourricière; U est donc probable que son nom spécifique ranuncuii
nlmplique pas que sa larve peut vivre sur les BanuHCuius.
En revanche, nous possédons quelques données sur la biologie d'au-
tres espèces à'HydreUia.
D*après Goureau [*] ÏHydreUia flareola Meigen vit à Tétat larvaire
dans les feuilles de b grande Capucine {Tropaeoium majwi;.
Frauenfeld (') a constaté que b larve de Hydreilia aibifabris Uel-
gen minait les feuilles de la Lentille d'eau {Lemna].
Stein {^] rapporte que VHydrelUû grisfola s*est montrée très nuisible
à rOrge, aux environs de Greifewald; les larves minent les feuilles
et celles^ finissent par se dessécher. L*auteur décrit la lanre et la pupo
et donne une figure de b première.
Enfin Perris '*] a trouvé les larves et les pupes de VHydrfUia aibi-
front dans les tiges et les pétioles de VAiiima plantago.
Ltt BoBbylet de IleitM an llMitB de Pirts [Dipt.]
par le IK J. Villeneuve.
1. Bomhijliut punctatUM = Eod. nom. (aucl.), 2 cf.
t. B. analit = i cf e\ Hispaniâ].
3. B. mediuM =di$rolor Mik. 3 z-
4. B, major = Ei>é. nom. 'auct.;, 3>.
5. B. fuscus = Icf-
6. B. pictui = EimI. nom. >ucl.;, cf ♦ •
7. B.ater = Eod. nom. auct.;, 3 e\empl.
8. B, cruciatu* = 4 eiempl. en bon état.
9. B. concolor = m^iiuL,. ^Z .
10. B. deten = I -f ex Hispaniâ) = nenex Meig.
(I) Halid«7. Amn.of mat. HUt., 111 .1839; p. i«>2.
(3) Goareaa. .4iiii. Soc. emt. Fr., ?. IX :i831 p. 161.
(3; Frasenfeld, Verh. d. zool.hot. Ces. Wien., XVI 1866: Sitzbff.
p. 87*
(4) Steio. Berlin, eut. ZeiUchr., XI 1867; p. 3{lô.
(3) Perrit, Ann. Sor. ent. fr., i, VI, .i»T6: p. 236.
23K IMIetiit ilf lu Sociftf ^ntoinologiqur de Fmnce.
U. Il.fimbiialui= t e\. (Bôhmen).
18. B. rfiJtco/or = 1 (5 (Baycrn) = tHfdiiu L.
13. H. undaluK = Vnn 5 (t-x Hispaniâ) «luî est B. lorquittwi Loew.
BicD reconnaissable a la bDodi- de- poils noiràircs qui va d'uni- ailoà
ruiiirc sur le bord anlmeur du Lboraz.
44. B. Hitiiiulu»= SgtbMrkus eod. Rom.(auct.), d C.
1.1. fl. nitiduluif {var. cauitalui] — Polit exempliiirc de l'espècu
tm-cMeplc.
10. B.poitica» = â d, av deB. t'(((p/n«(Meig.
17. B. (HiHOf = ('.'fît un mélange de plusieurs espèws. à savoir :
* — Boiiibylius lynofut Hik, 1 d (Bohmenl.
* — BmabijUiu i-nioiunMlk, 1 î.
^ Bombyliiu miMiwMik, *cî.
— Bombglim eiiierntcrtit Hik, f J.
* — BombijHuiy vamffcrK» Lw.. 1 V-
18, «, ;.,nj,irfl»(rij = 2ex. (d î) de ft.«i6y(i«* rrnoflMMîk.
ISI. B. hifviroslfii — Bottibyliutfuliginotut Lw ., 1 Ç iMus. Winlli.).
iO. II. ftirilhicru.i = ï exemplaires, a savoir :
* — Biimbyliut cinfiascmi! Mik, cî-
* — Bombiilm» lenoxu^ Mik, ç.
— Bombyliug venoiiu Mik, o'-
— Boiiibylia^ ciufia^cfiu llik, 9.
— Uombyhu» tniiabilU Lopv/, c'-
21. B. niceag^i Q
ti. B.cteHoptfius = Si/ttoechtisenii nom. ap. Schiner: c? 9 [Ber-
lin).
i3. B, pumilu* = 3 exemplaires, à savoir :
* — Bombyhus pumil»% jp Loiw , t ■3.
^ — UimhiiUui canfirem Loew , .
ii. li-floralî' — Bombytiiis ciiieinviii iHik, 6
io. II. 'ipi'-iilh ~ Bmiibyliuf fuhfinii^ Jp Loett, '
â(i. II. ciiirrrus = Im \impldll. -, J -J\.>ir
* — Bninliyliu* uiiiiibili^ Loew , ^
» -^ IUmhiilnf> lauftrent Mik
— lUmhijUii^ umiu'. Mik
Séance du ii juillet 1903. 239
— Bombylius minor L. 9.
* — Systoechus leucophoeus ap. Loew (pas do poils
noirs; la toison gris blanchâtre}, c5 9.
Les 2 derniers exemplaires portent l'étiquette des vrais types de
Meigcn; les 2 premiers portent simplement la mention < cinereus ».
27. B. pusillus = 5 exemplaires, à savoir :
* — BombyliuM putmlus ap. Loew, (5 (Pétiquette est
ainsi conrue: t Bombylius pusillus (minimui mb\) ».
* — Bomlnflius renosus Mik, ç,
— Botnbylius tatiabilis Loew,3c5", dont l'un porlc
la même étiquette que plus haut.
28. B. semifuscus = l'n cJ et une 9 d'une lionne espèce qui m'a
I>aru d'emblée être identique à B. cincinnalus Beck. — Mr. Th.
Becker ayant eu l'amabilité de me communiquer un couple de
B, cincinnalus, il m'a été donné de pouvoir confirmer mou im-
pression première. Le type d de Meigen a, il est vrai, des pattes
d*un rouge noirâtre, mais beaucoup d'exemplaires de Meigen aux
fémurs normalement noirs, présentent cet aspect rougeâtre dû vrai-
semblablement à la vétusté ou à la simple dessiccation.
Le mâle de B. cincinnalus a les pattes entièrement noires, au
moins sur l'exemplaire communiqué par M. Becker. Aussi je pro-
pose la synonymie suivante :
B. semifuscus Meig. (type) = B. cincinnalus Beck. (type} = B.
nigripf s Sir ob\, c5.
29. B, minimus = Sysloechus sulphureus ap. Se biner, 1 d, 2 9.
Le mâle porte une étiquette ainsi conçue : « minitnus Fbr. = fui-
vus m. » écrite de la main de Meigen.
30. B. sulphureus = Dischislus minitnus apud Loew, Schiner,
2d. 1 9.
Les exemplaire» marqués d'une * sont ceux qui portent l'étiquette de
Meigen dans m collection.
Bulletin bibliographique.
AzAM (J.) : Catalogue s\nonymique et systématiqui' des Orthoptères
de France {Miscell. rii/.), 1901, i07 p.*
Fleutialx (E.) : Observation bi<»logique. — Descriptions de deux Ciciii-
délides nouveaux de Madagascar {Bull. Soc. enL fV.), 1903, 3 p.*
240 Ballrtitt dr la Société mlomolwjiijM de Frmiûf.
HoiAHi) (C.) : flpchrrchPS amildmiqiies sur les fallcs de liges : l'ieu-
rocécidios {Bull. Soc. Fr. et Btlg.), 190.1.
Marshall [F.-H.-A.) : The OEslrous cycle and Ihe lormntion uf Ihu
corpus luleum \a Ihe Shuep {Reg. Soc. l.ond. Phil. Tr.), I9tt3, 97 p,.
4pl.'
Packahd [A.--S.} : Hiats on ttap classilicalion o( tlie Arlhropoda ; Ibf
grnup n Polyphyk-tic oue [Pi-oc. Amer. Soc). 1903, Î2 p.*
SACSBt'BB (H. de) : Analecia enlomoiogjca. — Notice sur ti irilm des
Eu ma s lac i eu s \Rfp. SaU. Xool.), 1903. 70 p.*
AgiicuUuivl gozeltf of S. S. Watfn, XIV, 6, 1903. — tt.-W. fRo,;-
(1ATT : Inspcts thaï damafîc Wheal and oitier t'oodsluffs (pi.).
Afiniih iiad Magiizinr o( ytilurni Hitlonj, S^r. VII, li, n" 67, 1903. —
C.-T. Bi>(iiiAH : On tlie Hym(>nopU?ra collocled by M. W.-L. Uislnut
in Ihe Transvaol, South Africa, wilh descriplions of supposed new
specîos. — T. Broun : Description oC new gênera and species ol
New Zealnnd Coleoplera.
Cmnil. F.nl. {The), juillet 1903. — A.-T Slgsson : A. Coleoplerous
couundruoi. — I.-B. Williams : Butterfly notes from Toronto for
1902.— W.-IÎ. Bmmw : Tiielve-Spottfd Asparagus Beetic in Cou-
necticul. — I).-\V.Cimjitillett; A new Culîcid geniis rclaled di Co)f-
Ihrii.—G.-B. KiNG:Somo now records of Coccîdae. — R.-A.Coolkï:
A new Sawtly (Og.). — W.-H. Ashmead : Classification of the fosso-
rial, predaccous and parasilic Wasps, or the superfamily Vospoidea.
— H. F. WiCKHAH : Gynandromorphisiu in Luranus Elaphut (fig.)-
— C.-H. Fernald : Colour-Blindness amoog entomolo^sts. —
H.-F.Wi<:KHAM;Meristic variation in Coryiialit coniuta IJnn. (Og.).
— A.-R. GROTE:Prt'0ccupiedNainc. — J.-M. Aldricm : Do weknow
Culex coHsobriiius, Desv.? — J.-A. Mokfat : (loi withoul secking.
Entomologiit's Record aud Journal of Variation, XV, 8, 1903. —
W.-li. SuELDON : LcpiddpliTa at l'onl-du-Gard nnd Digne (pi.)- —
— .\.-C. BoTH!iciiii.u : A new Itritish Flea : Ttjphlocfras poppei,
Wagner (pi.). — T. -.A. Chamun : ïhc European Orgyai : Tlieir
spécialisa lion in Ilahits and Structure. — C.-B.-.N. Birrows : Nolps
iiti Phorodfsimi {Cninibarii'i] piiflulnla llufn. — J.-W. Tvtt : The
l-epidoptera ol l'roience-Grassc. Mduans-Sartouv, IVgonias, Auri-
lienu.
J. M.
Le Secrétaire-gérant : P. Ciiauanaud.
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOIXXÏIQUK DIQ FRANCE
Séance du 14 œlobre 190S.
Présidence de M. F. HENNCGUY.
MM. L. de Larininat (de Hanoï, Tonkin) et J. Le Seigneur (do
Cherbourg) assistent à la séance.
Nécrologie. — M. le Pri'sident a le regret d'annoncer la mort de
notre collègue, M. Georges Vodoz, décédé, le âOaortl dernier, an (I;ip
d'Antibes(Alpes-Marilimes). M. Vodoz sVtait spécialement occupé des
Coléoptères de Corse et avait publié quelcpies observations à ce suj«»l.
Exonération. - .M. le Trésorier annonce que notre collègue,
M. Joseph Perret, sVst fait inscrire comme membre à vie.
Correspondance. — M. E. A utran remercie la Société de son ad-
mission.
— M. A. Giard annnnci^ à la Société que M. Gaston Darboux esl
chargé du cours de Zoologie à la Faculté des Sciences de Marseille.
Voyages. — M. le D"" A. Giard a reçu de bonn(»s nouvelles de nos
coUèg^ies, MM. J.Bonnier et Ch.Pérez, en routo pour l'Antarctique.
Le Franiaîn a séjourné quelques jours à Madère. I^^ 26 septembre, il
touchait à Saint-Vincent du Cap-Vert. Tout allait bien à bord, mais la
vitesse du voyage rendait impossible IVmploi de la drague ou du filet
fin. Après une coiu'le esciile à fbienos-Ayn^s, nos collègues s'arnHiTont
encore à Punta-Anuias où on peut leur écrire jusqu'au 22 octobre.
Puis nous serons sans nouvelles de l'expédition justprau UK^is d'avril
ou au mois de mai iOOi.
— M. L. liedel dnnnj» d'excellentes nouvelles de M. Ch. .Vlliiaud
dont il a reçu ime lettre datée iW .Nairobi (Afrique «»cci(liMîlale anglaise
et du 5 septiMnbre. Notre collègue a dû partir au cominencemeiit de
s«'ptembre pour \v lac Victoria .Nyanza en visitant en route les lacs de
Nnivasha, de Nakuro et d'Klinentaita qui .sont au fond du i (ireat liift
Valley ». Il signale dès maintenant le >oisina;;e des Zèbres comme parti-
Itull. Sot. ent. Fr., I903. N» i:..
ulletin de la Sotiftè rntomologiquf de Frimrr.
culicremenl (avorable à h reclii-rche des Copropliugps et comple noi
voyor à »on retour une longm- Icllrc sur l'HotomoIogie de ces régions, j
Cbangemeata d'adresse. — M. E. Abcillc de Perrin. 200, bou-f
Cliovi-, Marseilli- (Bouches-du-RhÔiic).
A. l'ubbé V. dL' Baoge, Si-David'a Collège, S.-W., HoW (An-
erre).
— «. PuulBclon, clii7, M. A rgod- Vallon, Cn-st (Dnimc).
— M. Augustin Méquignoit, ctùloati de lu Cbutitrc, Porrusson
(lndri>-el-Loirc).
— M. Il- D' J. Miiuclmit.',», me Freycinct, Paris 16'.
Présentations. — M. Lituis-Guslave Le Coinlii, ingénk^ur civU,
prOsenlé pur M. A. Champenois. — Commissaires-rapporteurs :
MM. J. Magnin cl Ph. Groiivelle.
— M. le D'^ E. VogI, 8, rue Tailbout. présenta prir MM. H. Done-
ki.ir et C. Oumonl. —Coniiuissaires rapporteurs : MM. A. (îiard
ut J. de Joanuis.
Dépôt d'Annales. — Le Secrt^Ulrp di'puse sur le liureau le i- iri-
mesLre des AiinuW de l'unui-e 1903.
Création d'une sous-sectlon d'Entomologie à l'Assoclatioa ftM-
çaise pour l'avancement des Sciences. — M. A. Giard annonce
i|ue, pendant lu st^'ssion do l'Assuciatiiiu française pour ruv,-incement
dos Sciences à Angers, il s'est aci[uillé de la mission ijue lui avail
Ci^nliée la Société dans la séance du 'iî juillet dernier. Sur sa propo-
sition, appU}éc (tar M. J, Kiinckel d'Herculais, la section de Zoolo-
gie, pri'Sidêe par M. le ))rolesseurJ ou b in, a émis à l'unanimité un vœu
leKdant à la création d'une sous-sccUon d'Entomologie pure et ap|rii-
quéâ. Ce \a'u a été enregistré par l'assemblée généi'ale du 11 aotlt.
Les eulomologisles des villes où se tiendront les futurs congrès pour
ront donc se réunir ù leurs collègues faisant partie de l'Association et
leur eommuniiiuer leurs travaux. Ils pourront aussi organiser, dans la
région \isilre, des promenades au\quelles seront heureux de prendre
lj;irl les iDembres de la SociiHé enlomoliiglque qui regrelleni les excur-
siunsenpri'iiiMcpniliiiiiéeà miirefois parues anciens. Kiilln.ilest Iwn
dr rjqipi'liT (|iii> ]'.\ssi>(i;tlii'ii ir;llll.■yi^l*, faisaul jjnane en cela d'une
libéralilé peu iniiiiuiine. acceple di- pulilier les niémuires présentés 3
ses coiigi'ès. ;il.irs uièiiie qu'ils in' siml pas dus à des membres do
r.Assiii'iutioii, [HUirMi liiuielois i|iie eeslra\uu\ aient élé aeciieiilis par
la si'i'ii.iii r<>iiipr'lenle l'i par la e<lLULlli^^iuLl de publication.
1..I* pioeliaiii rejyrês aura lieu a Grenoble, •.•il la seclion de Zoologie
Séance du 14 octobre 1903. 243
sera présidée f»ar notre collègue L. Léger, professeur à la Facullé des
Sciences.
Celleannée,àAngers,n<»lrecc»Uè^eG.Allard a fait le plus charmant
accueil aux entomologistes et aux botanistes qui ont visité son magni-
fique arboretum de la Maulevrie. M. Cheu x s'est é^lement mis à la dis-
position des membn*s du congrès qui désiraient consulter ses collections.
Congrès des Sociétés s&v&Dtes. — Le Président donne lecture
d*une circulaire de M. le Ministre de rinstruction publique et des
Beaux-Arts annonçant que le 4â« Congrès des Sociétés savantes s'ou-
vrira à la Sorbonne, le 5 avril 1904.
La circulaire de M. le Ministre insiste tout particulièrement sur les
prescriptions suivantes :
Toute lecture sera, comme les années précédentes, subordonnée à
l'approbation du Comité des Travaux historiques et scientifiques.
Les manuscrits devront être entièrement terminés, lisiblement ('H::rits
sur If rrWoet ac«compagnés des dessins, cartes, cro(|uis, etc. nécessaires,
de manière à ne pas relarder l'impression si v\\e est décidcn».
Les mémoin*s devront parvenir, arant le ^) jancier prochain, au
5* bureau de la Direcli(»n d<» renseignement supérieur; il ne sera tenu
aucun compte des envois adressés postérieurement a cette date.
— Notre Société désigne MM. G .-A. Baer et A. La me y pour la
représenter aux séances du Congrès.
Observations diverses.
Observations biologiques, — M. A. Bourgoin publie TobstT-
vation suivante sur la ponte t't les muMirs du Crijptocephalui quinque-
punclatwt llarrer.
Lp 4 septembre derni<T, j'ai capturé deux (eiu«*lles dr Crtfptocephalus
quinquepunctatwt Harrer, Tune ;i di'iix hiMins et demie de l'après-
midi, l'autre vers <|uatn^ heures m fauchant par une chaleur acca-
blante les Chênes rabougris qui croissent dans les roches de Beau vais
(Seine-et-Oise;.
L'une de ces femrlles a été giirdée vivante dans ini IuIm\ sur uni»
feuille de Chêne.
Lt* lendemain, je suis retourné nu même endroit. J'ni battu et fauché
les mêmes Chênes de neuf heures à onze heun*s et demie du malin,
par un temps orageux; niais la tem|M*nitiire n'était pas, j«' crois, encore
suffisante, le soleil a\ai)t été sou\eiit \oi|(> |inr des nuages jusque
vers onze hi»un»s.
m liulMin ik la SiicMr fnti/mologique de Frawr.
Lf tHiiips i>bnl rt-slé clair à [larlir di! il' momeat, j'ai
faucher lys ni^im^s CliOni-s à ik'ux Imurcs de raprés-midi, pnp une cha-
leur torride. InimédiaK^monl j'ai pris un B\i\re.Cr\fplDcephiiituqainque-
puactatm. puis deux aiilrps, une heure plus tard. J'ai continué oji&uilo
sans succès jusqu'il cimi heures et demie. L*s insectes qdI élé été etm-
sorvi^s vivants.
Le 6 septembre, j'ui rixamtué la fcmellr. capturée le i. Ellf^ nvail
piindu H œufs recouverla chacun d'une sorte de capsule fornuV de
iJiBH'.lles imbriquées, disposées en spirnle. l^es \ro\s autres (eau'Ues
uvnient pondu aussi quelques teurs. J'en ai conservé dans l'alcool cl
j'ni place les autres avec les femelles sur un pot ui^ i'uvais plantt' un
jeune Cbëoe, un pied de Calluna nka et do la mousse.
J'ai recouvert le tout d'un cylindre de verre très transparent.
J'ai pu observer ainsi uuu lemcDe gui, posée sur la luiroi interne
ilu cylindre, s'y niainlenuil au moyen des 4 pattes antérioun's et agitait
st)S tarses postiiricurs. Je l'examinai à la loupe. Je vis ainrs une ptiliv
masse noirâtre, tr^ eiuclemeal placée dans ta Icissetle du dernier
segment abdominal et mainU'Que dans celU' positiou par les larstia
posli''rieur9, Uudis que l'anus expulsait de petites lamelles triangu-
laires, à cAl^a curvilignes.
r.es lamelles éLiii'nt appliquées par t'aniis sur la petile masse en
[orme de capsule à laquelle les Uirses postérieurs imprimaient un
mouvement de rotation. Pendant environ dix minutes, l'anus s'appliqua
très souvent sur la capsule pour y déposer des lamelles, puis, l'opéra-
tion étant t(!rmiDée, l'insecte 1ani;a, par un brusque mouvement de
détente des pattes postérieures, cette capsule qui tomba sur une feuille
de carton blanc que j'avais placée sous le pot à lleurs. Je pus constater
plus tiird qu'elle cunleuail un o'ul.
Mais pour le nionienl je ne dérangeai pas l'insecte qui restait immo-
bile, toujours fixé sur la paroi de verre, agilaht parallèlement ses
tarses postérieurs dans le sens verlical, sans les frotter I'ud sur
l'autre, ni sur l'exlréniite de l'alidomen. Une minute après, je vis une
i;ime|li- sotlii- lie l'aiiiis; clli- fut aiLssilôt saisie par les tarses posté-
rieurs et lra)is|iiirtéi' (liiiis l;i fo>-;ciii> :ilnlo[iiiii;ilr ; d'aulri's suitii-enl
l^ir.siiii'il > <'ii l'iii lin n'i'iiiiii iiniiitiri' n i|iii' h masse déborda la
fussi-Ue. riiiTcli' couimi'iii'a li' iiioiivi'iii-'iii île rotation au moyen des
l.iisrs |i(>siérii'iir>i l't Ii's lami-llrs fiireiil appliquées directement par
r.'iiiiis. .\ niiiiiii iiiomeiil je ii'.ii |iii ^ nir l'iriif pénétrer dans In capsule.
l'I jr III' >niir^iis iliri' si l'insei-le ra\;,il déposé (f;ili,.nl dans la fossette
aliilomiii;ili'. s:iii> ipii' y m'en fiisM^ .ipeim, ..ii ^'il i'} avait introduit
Séance du ii octobre 19()3. 243
en dernier lieu (ce qui me paraît assez supposable, l'ouverture étant
toujours restée tournée vers Tanus et la pointe vers Pavant de la
fossette abdominale}. Au bout de 15 minutes exactement, car cette fois
l'avais noté l'heure, l'insecte lança encore la capsule par un brusque
mouvement des pattes postérieures, les agita un moment dans le sens
vertical, puis se mit en marche, sa ponte étant pour Unstant Ut-
minée. C'est alors que. soulevant le cylindre, j'examinai les deux
c^ipsules : eUes contenaient chacune un reuf.
J'ai constaté que ces Crjptocépliah'S, bien que marquant une préfé-
rence pour les feuilles de Chêne, doivent être très polyphages, car je
les ai vus se nourrir également de fragments de feuilles décompos»*e5,
de fleurs, de feuilles et d'écorn» d** Oillmut erica et même des Mousses
que j'avais pbct*es sur la i.tti'.
— M. E.-L- Bou\ iiT a re<;u de M. le comte H. du Chaignon d^'S
Crevettes d'eau doute recu«^iHies en Tunisi**, dans TOued Mîlliane, an\
eovln^ns de Zagti*»uan. Il a fait l'élud** dr c<'< petits Cnistacés et a
reciHiDU qu'ils dr%aifnt «^tr»* rapp«>rt»'*s â un#* espéra d»* b famille d#'S
Alyidt^. VÀt'fnf'phtfrn D^tmarexti Millet, qu'on range fmpjemmenl.
à tort, parmi !•*> i^ridiotrs. 0\W espèce* est commune en Franc»*, mai"*
OD ne rav.iit pas »'n«*«»r»» signalé*» dans \e .Nord de l'Afrique où elb»
est fKHirtant irrs répamliie. M. B«ju\ i»Ta n»connu,»'n effet, que Unîtes
les Caridines alg^^rieem-s dé«-rites par Liiras soiis le o*»m de (l. lomji-
rmtriM 5-»ol en réalité d#^ .4. I^nmarert» et que le Muséum ne ^*-r-
slfée plus aucun eieiDpbire •!«' la vraie (dandine liingir*r^lre. Pour-
taot cette r^pér»* e\i^i#- hien ré»-U»*ro*-nl en Algérie: M. Bowv ier 5#fatt
heureux si ks z#»»l«*ïn*l#-^ de b régi..nani\ai#'nl à la retr^iver.
— M. le If A- «fiard d'»nne |»-»'ture de quekfuri pa-iiages d'une
IrtUv que luiadivr*»- Hpiitlet n'*lre c*>Ilegiie. M. L. <i- S»-urat, dire
leur du Lal>-n!«Hr^ dr Hiklf^-a iV- Mansrareva > :
« L'arcfaî(N>4 «ies i«.-iGEibirT •M ("ffii^ A** di\ jl«is \'»l<*anirpi#-i ir*-» pe-
tits, niab tfv-s '-^nrpé-». «-ai^^iir*^ a i'K-t. i Vn%\t^.\ ri ^%% >%^d d une
cetntur»* é^ mtAtm» **«i i!*-** l.<i««^^ l*^i( i fait ««-riiMiM»'* .iiit »•///«« qui
fi»niient t^ rlr-* p- fn- in -^i TM.âr/j..|ii. L"îi»- Mangsr^-vs ^i li f^'i* Tf^u^U-
d#* CH vhipiH. mai* U •»^j!*- pc^n*- riaM'at4*'»-?t b // fk- ii-r. f^i*-. *able
c« «rallier U^r^ibU^". >\ui * ^f'-M d*- a ::jrT i b M-*- d-- Ia nri fi^^-^yr:
Sili llult'lin <lf la Socii^lr f-ntomulnijiiiuf de Frunre.
Hii-dessilS de 33" ri ne dcsti'iid |am;ii8 ail-dessoiis de l.l"; je Iroitvn
ct>pi>ndanl que rhiiniidilô csl trop grande. L'Ile ne poss^dn aiiciinc
ressource ulimen taire, en surLo que udlru oiiurrilure ne stt compose
ifiie de conserves el de poisson ; ijuand les goéIcUes lardent tro|i, c'est
la faniiDe. O n'est pas i dire (|ue l'archipel ne présente |kis de tem-s
ciillivablos : ceUes-d sont au coolroirc tr6a lerlllps; le Culiicr y pros-
père d'iuie [u^oD reiusrqiiable, mais l'apalliie des Indigènes esl au-des^
sus de toul : Ifs mti (Arbrps à Pain) ?i les tayo» leur sufllsent.
■ L'arcbipeJ des Gamljîer est loin dïlre un panidis pour le oatura-
liste : il n'y a pas de faune lenvsire, si ec \\\-a (|iifli|ui'> [ii:^cctes
impunis et quelques rares Mollusques, doni |i"^ plus liiir'ri'~-;iriis sont
les \'trotiiee\la. J'ai retrouvé ie Tnlilnit Allanu'H <'.]ir\i\ di> M;idaRas-
cir! Les endroits un ik'u ombragiis, tri'S (■si-jirpi'-ï, ne luuruisseul rieo;
le Palatnaon laiFabr. renntule lr(>s haut dans liimouLngnc; jeuep4>nse
ps qu'il ail été signalé à Maugareia, U-s quelque* rares Oiseaux qae
nous avons (Phaeton à tirins lilaors ti l>ha<>U>n à brins rouges, Aiuau
stoiidm, SUrnnsp; ('lc,)ont une aire dedistribulioit très vaste ; {unt-
Aire les Acariens qu'ils abritent pr^rsentenl-ils de l'intérêt : c'est ce qiMsIe
U'TrouGSsartne lardi^ra pas à me dire. La launoet la flore marlDM
snnt loin tta donner une eompenssUon ; elles sont toutes les dcnx très
pnuvfM fit le» plus patiestes recherches restent souvent sans rêsut-
lat. LVippaiivrissenuTil dns (nuni's, â mesure qu'un s'avance vers l'Esl.
est d'ailleurs un lait ci>nnii sur lequel mon ami Ch. Hedley (de
Syilnry) a insisté répemnienl (A znogeiigraphic Seheme (or IhoHid-Pa-
cilic; 18!l!ll. Je suis de jilus eji plus con\.iinru que les Gambier, de
[i^nuuljon récenle, ont l'té peupl'''ns p;ir migration des espères.
' J'ai réuni la plus grande partie des MolluMptes marins et je n'ai
fCiuTc pln^; di- l.'iO espèces I Us lirustaeés ne sonl |ias non plus très
ennununs el lieaiienup de groupes paraissent manquer; c'est ainsi que
j'ai plis bien des Cralies sans jamais trouver de Sacculines. J'ai trouve
un llopyrien parasite d'un Pagure.
" Les Crustacés les plus curieux sont les l'^a [Cfiiohita sp.), qui se
logent dans des coqiiilli-s de Tiirlin : ees l'rustai'és sont à pi'U prés com-
plélcmenl lerresire-i, all:inl si' niniiilliT à des intervalles très longs
dans la miT; ciTtaini'mi'nt nuirr eiillégiie lliilm tn.uverail là un
Séance du ii octobre 1903, 247
salle de TlnsUtulioD du Sacré-Cœur, à Moulins, où les élèves étaient
réunis pour voir et examiner un beau spécimen vivant de Pygargue
{Haliaetus albidlla L.), capturé près de St-Malo. Tn Epinephele Ja-
nira 9, qui voletait par-ci par-là, vint se poser sur mon chapeau de
paille et j'en fus averti par mon excellent ami, M. Fabbé Pierre, pro-
fesseur de Sciences à Flnstitution.
Le 20 juillet suivant, au matin, mon lils aîné Hugues, voulant pren-
dre à b main, sous mes yeux, un Liinenilut Sibylla posé sur une plante,
le Papillon s*enleva légèrement et vint se poser sur la main même
qui cherchait à le capturer.
Communications.
Deseriptioi d'vie lonvelie espèce de M<bodes
de la fanne française [Col.]
par J. fk)rRGEOis.
Malthodes (in sp.) silTicola sp. nov. — (5 Elongatus, niger rel
fuseo-niger; antennU crassis, elytromm apicem vLr attingentibus, ar-
ticula primo omnino, fecundo ex parte flavo rufis; prothorace trans-
reno, antice et postice anguste rufotimbato ; elytrU fusris, medio
pnuto ditutioribus, apice flaro guttatis ; abdominin segmenta dorsali
uttimo profunde furcato , ventralibun penultimo utrinque in tobum
triangularem elougatum producto, ultimo stytum flavum, curratum,
apicem versus ditatatum et trianguîariter emarginatuin exhibent^.
9 Paulo laiior : antennis articuUs vix elongatis, duobus basatibus
taete rufo-ftavis ; prothorace ftavo, ad latera nigro variegato; elytris
pattidioribus ; abdomine simpliri. — Long, i-i I 2 niill.
(j Tète n«»ire, subconvexe, assez I(iis.'int(% i\ peinr visiblement p<^in-
tillée; yeux assez gros et saillants; iiiniidibules et base des palpes
roux ; antennes n*atteignanl pas rexlrêinilé des élylres, as^ez l'jwisses
et a articles peu allongés, noires, a\rc le premiiT artirle en entiiT
et la bas*' du secon«l d'un roux \if; prolhorax transvorse. un peu
élargi d'arrière en avant, à côtés presque droits, non rebordé laté-
ralement, ((►rtement arqué à son bord postérieur, d'un imir brunâtre
Ilrlin rfc la Suciétc fiitoiiiiitogiquc ilf t'rniiff.
1
ifté^l^ ruussâlre uu bord antérieur ^l à la Imsi^, anglos
>iii|tiL's, un pou (^{xiissU on Ixiurroli-l ; olylif» d'un brun
plus clairs dîin^ li-nr |ni'ii '■ilr.i>.', .|inin' toîs mviron
..„. ue le corsi'li'l. riifjiil.i!- |.it : . pnri's diocun à
IVxlri'iiiili' iriiii.' ■ ■ il:--(.us du corps
i'l|ialH's d'un hii ii-iiiv I; 1 uinii un peu plus
claires. D-ruicrs anijiiiv il(irs.-iu\ do l'abduniL-D bI-
' tuiigés, lo dernier incliné, prolond^ment lourcliii;
svaul-dernier arcejiu \enu^l réduit à doux lobes
liili-raux allonKés H irlangiilairos, le denilor d'un
jaune vif, affoclanl la [ornie u un si)., amrla- vers le liaul, iiraduol-
IcoicntL'Iurgi vers i'e M n'huilé oi'i il e»t trian^'uluiroment iniisê.— Long.
3 1,4 mill.
V FnrmB un peu plus br^e ; onleunc! i>ncoro plus courtes, à arttclit
plus ramassés, los deux i>r an i tier d'nn jauno \i(; pruUiunu
nrijcLiro partie d'un ti , rembruni seidoinent dans la
des niiglos anlèriou i>s Ixird^ lalérnux -, i^ljtres plus
iiBi côli'S de la polir ]aune; abdomen siniplo. —
umc- 2 1/3 mill.
Drame : tnr<?l do S!iâu(P I irimlioll ot (i. Sérullai], \c,
i î.
Ci'lli- l'siièce est voisiiii' du .M. paliearius ttodlb,, mais ello est de
laillo plus polilc, les anlenues [c') simt moins lon},'ui;s ol plus épaisses,
le proiliorax csl un peu miiins (ransverse, les élylres sont parés i
l'extivuiilé d'une lâche d'un jaune soufré, tandis qu'ils siint conco-
lores ritvi imlicaiim et les [miles sonl eiilièremenl noires. En outre,
chez k' cî, le derniiT arceau dni'sal de l'abilnEneii est protondcmcnt
incisé, t'aïanl-dernier arceau ^ent^ul a les lobes laléraux moins longs
cl le dernier, au lieu délre divisé à pariir du milieu en deux bran-
ches divergentes, esl graduiilbcuenl élargi vers l'extrémité ol seu-
lement I riangu lai re ment échancré. A ce poinl de vue, il rappelle-
riil plutôt .W. sini/iis Ksw. (Bo7. fut. Xfih. [1874], ]i. 47 et Ii87î]
pi V, li,!:. :{.';;. ui;ii> •-.■ .lernii-r .'M un }l>,lth,„Mhi,. Les deux sexes
iliirèrent un jieu juir la ci^lonlùiii, du lus ibiis l'iuiiqui' paire que
j'ai <iiiis |i'< }ri\\. i:\\,'/. l:i ,. |i'< .Irnx nrlicles liasilaii'e.- des antennes
>-imI i'M iTilier iliid jaiuie \if el ['■ |iiii|liiir;i\ e^l |)i'iiU en dessus
Sfomee du 14 ortohre iSOS. il9
Snr las variètéttft Cantharis déerites par Rey ia»s Te Éelnuifle » [0»l.]
par J. BocRGEOis.
Dans le o"* 14 de ce Bulletin, M. Maurice Pic a cherché à tirer de
Foubli certaines « races ou variêlês » de Cantharix d«VriU^s par Rey
dans VEchéinge {iSQi) ei auxquelles je n*aurais fait allusion, dans la
FauHf gallo-rhénane, que « d'une faeon malheureusement vague et
incomplète ». Je reconnais parfaitement n'être pas entré dans de grands
détails au sujet de ces variétés et la raison eu est que je les considé-
rais, pour la plupart, comme accidentelles : je mVn suis expliqué, du
reste, i>our Tune d'entre elles. Mais, ce qui étonnera peut-être M. Pic,
c'est que je ne faisais en cela que suivre j'avis de M. Rey lui-même.
A répoque où je travailbisaux Malacodermesgallo-rhénans, je cor-
respondais fréquemment avec Rey et j'ai eu sous les yeux les t\pt*s
de quelques-unes des formes décrites par lui dans ses Remarques en
pansant. Malgré de légères diverj^'ences de vues, nos relations, dont je
m'honorais beaucoup, ne cessèrent un si*ul instant d'être empreintes
de la plus grande cordialité: aussi, lors<|ue mon travail fut achevé,
crus-je df\oir lui expliquer la raison qui m'avait déterminé à passer
s<»us silence la plupart de ct*s variétés. Kt voici ce que cet excellent
hiuimie, avec l'exquise C4»urtoi>ie qui élait le pr(»pn^ de sa nature, me
répondait, le 8 janvier 1894: « ... Vous avez {larfaitement raison et j\*ii eu
grandement tort d'imix»ser des m^ms aux variétés, surtout accidentel-
les. Je vous dirai, à ce propos, que vous aa'ordez à mes Remarques
en passant beaucoup trop dlmpc>rtance. O n'est pas un ouvrage, dans
lequel je ne nie S4'rais pas p«Tmis cet abus; ce n'est que le rele\é de ma
collection <iiiant aux espèc«*s qui oITrent qut>l(iue |iarticularité, que des
appréciations parti<*ulières communiquées en séance de la S<K*iélé lin-
nét»nne pour soule\erla discussion et même provoquer des objections,
s'il y a li«*u. VA\v> n'étaient poiot d'abord destinées à être imprimées.
Mais V Echange étnnt venu à se créer, feu Jacquet a jugé à propos de
U*s y faire paraître pour avoir d«» la copii' courante: car auparavant l'on
se bornait àrésiuner. dans les pn^cès-vcTbaux ou comptes rendus, mes
communications et les discussions auxquelles elles a valent donné lieu... »
On jug(*ra par ces (jui'lques lignes du p<Mi ds» valeur que Rey atfa-
chait aux « variétés » dont il esl ici cpiestion «•! je suis il'aNis que nous
|H>uvons, sans grand dommage pour sa ménioin». les laisser déliniti>e-
ment dormir de leur juste sommeil.
'lin ilr In Swklr niiumolnijiqw île Friinr
recueitlJB par le D'Achille Tellini pendant le voyage qu'il fit
en Erythrée (octobre 1902 à février 1903) [C.n. |
gru noîoitonla Lalr. — X. dd M. Ohodera.
"" se rPlTiiuïi', noD seulemt^nt en iigy|iIo p[ nu Soudan.
Hn uï {■af'gal {/fniyalimsh Caal.). On b rPiicoDln* t'-gutomcnt
l'D Sicile [Rijmr.rrmir "-(f.)-
Lacan TeUlnii, ii. np. — lA>ni;. H iiiill. I 3. — Allungi-, di'phrin''.
d'un noip mal, liM^é de poils blancs |icii st-rn-s. AiiU-nni's et pulk-i
femiftiueusoâ. T^' plHiic, assez forlemenl pooctuéu. rronotum d^ri-
iné. criblé de gros points; bords latéraux crénelés, légéreD]<!iiI siuiiéâ
I " , ubllqu^iuiml rctr^is en svanl; iingles poïtéri^tirs peu sail-
sson pcntagonal. Ëlylrrs r«^tréris s^ulfnicnt dans leur (|uarl
irur, loflemBut ponctués-Htriés ; intervalles plans, pointillés,
niguuux, orni^ d'une double rangée de poils blancs. Dessus moins
obsi'iir, poncliié, couvert des marnes poils blancs. Sillons pour \cs tarsca
antérieurs Pi iiilermédinires bien nets; empreintes des cuisses forte-
ment marquées. Ëpiplcures des' élylres parallèles et coupés carrément
en arrière ail niveau des hanches postérieures. — Gbinda.
Celte espèce doit èire proche de L. /tiii''ifu^Cand.,du Choa, que jo
ne connais que par la descripllon ; parait s'en dislinguer par sa forme
miiins convexe, la couleur blanche el uniforme des poils et [a créne-
lure des bords latéraux du pronoluni.
Hderodfrfi xpiniuxCaaA. — Gbinda, Moncullo, HasGhedom,N.
del M. Ghedem, Saberguma.
Itfteroilerei musculus fierm. — S;ib<Tgiima.
Heteroderes parallelus. n. sp. — L/in^'. X mill, — Allongé,
siitipaniIlHc. légèreinenl eiunexe. iirun. plus clair sur les èljlres el
en dessiiiis: puln'so'nci' fini' d'un gris jauiiâire. Anti'iines et pattes jau-
nes, l'èle peu cmni'M', à |iiinctiialionirr'é!.'iilii''ri' assez serrée, Pronotuin
plus liins i|Uf lai'iji'. l.'';,'i'Ti'nii'iil ci>rni'\e. iiisei)>ibli'nii'nt rétréci en
jivani ; iinm'IuiUiiOi Ooiible ; ;iii^:|i'- in^stciii'iii- ai^'us. à peine divergents,
laréius. I^Ijhv- :iii--i Iw;:--. •\u-- li- |iim]|i<Iiiiii. Iri'S iépèrenienl rélir.-i.s-
■ ■Il airii're, >lrié> |iiMi<iur-; inli'rvalics pi'ii ion\.'\i's, mm ru^'ueux.
lli^S'iUi linrnu'iil poncmé ri piihisfcnl. — Mniinilin.
Espèce reiiian]uable par sa forme alK^o^ et sul»con\e\e qui nsip-
l^elle un peu H. sericfus Cand.. mais de taille plus petite.
Cnrdiopkorms Hféfnbor$i C^nA. — Otumk\ Enibereaii.
La piinctualion <Ui pri^iiotum t^t iri's \anabk^, ainsi que retendue et
la \isibilitê de la b«>niure jaune des êlytn*$. Je pi^nse que il. ab^mnns
('.and. n*i*st qu'une ft^me de cette i^sp**ce.
Cardiopkorut ililttlms Er. — N. del M. Cihedem. Ras Ghedeu).
Archicô.
Il faut probablement rapporter C. jorulahus Cand. à ci^tte espiVe.
Cardiopkorut CN/ci<irtM« Cand. — Masfana.
Cardiopkorut fmnebrisC^nd. — Ghinda.
Cardiopkorut rnu"? Er. — Masfana.
Malgré la couleur rouge du thorax, je n*hésiterais pas à rapporter
Tunique exemphire pris par M. le IK Tel li ni à cette es|HX'e, la mt^me
particularité de cobration difTérente ^noir ou nnigi*^ de celte t>artie du
con>î^ se présentant souvent dans ce gi^nn», mais labsence des silkms
basilaires du pronotum, signalés par Caudèze, est la cause de mon
doute.
Cardiopkorut kumilifJ Er. — Halibaret.
Troiftidiiftias n. g. — Ce genre présente la plupart des caraclén^s
des Cardiopkorut, mais le pronotum est limité latéralement dans toute
sa longueur par une carène saillante aboutissant au niveau inférieur
de Treil ; t n outre ses angles postérieurs sont longuement carénés; cotte
deuxième carène est peu éloigniV de la pnMnière, elle est dirigiV vers
le milieu de INeil vi interrompue seulement tout pK'S du bord anté-
rieur.
T. Tellinii. n. sp. — I^ng. 8 mill. — Allongé, d'un brun rongeât re,
plus clair sur les éUlres; piihescence gris*» peu abondante. Télé plane,
nigueusi», à bord antérieur arrondi et tranchant. Antennes brunes, plus
chires aux deux extrémilés. Pronoium peu convexe, aussi lonjf qm»
larg«», sinué sur les côtés; ponctuation double; sillons basilain's a^sez
longs et légèrement obliques. Él)in»s convexes, fortement ponctués-
stries; intervalles très saillnnls, surtout au sommet. Dessous noiràln».
Hanches poslérieures largement et brusquement dilatées en dedans,
nulles en dehors. Pattes d'im bnni clair, tarses jaunes.
F. Anseba, Halibaret, Cherren, Alz Tiriez.;»!.
tî lliillrtin '{•■ h Siu-irli- nilimuihiiiiiHf itr FniiiK.
Addenda et oorrigenda au Gênera Insectorum de Wytsman {>'.<
■ les SiifirhliK- (|i;u- M, Jui
■>)•
Ij-s iM-.'-.'iii' - Il .i. -"ii>|ili.[ii. ri -■■ I [!:■ 1 1 1. ■III ,11 ;\ .■■|>. ■.■!■-. fiiro|H'emii'S
t.rnili'o- |. ; 'I . ,. ' I 1';, rmii. Suijriiliir,
t90;i! N . :■ I . , . . . . , ■. l.uiijll'' dt> Pliy
lophayii.i< ..iii. uh.ljmI)!!' àc Lmiuilri ;iin;iu)f :4i|jiici;iUiiLi à li'iirsiijel.
Cet arlidi' a pour but de luiit- cuiuiuilre quelques addilîous ou
corrections dont la piibllcatian ido [urall iii|<cc3sain>, ces additions
cflrpeciions se rapporbni aux genres OnodaeM Lac, Synna Esc!
l'I Zragiyphoru Kiin^c
1" Addenda.
Otiiidacnf lintola l'an/,. \. ltnfl>rhmiili\Vi'iic [Eaii-ud]
= glabnila F.
— — V. miirgiiiiiUi Cslki (Rov. I,a|ink
[189!)], p. ai, ng. VI) HotJgril-.
- V, /ïoniC&ikl (Le, 11.93) —
firswlnrni- ntiiri)lHK P\f y') '.SV. ritt. Fr. [IS^i] BiiU. nci.xxxiv). Syric
— — \ . Deliigriwgfi Pic {Soc.nit.Fr. [imG],
ttall. p. 30) —
— - V. xyriara IMcfF, J. Nal..n''310 [18!I6],
p. 202) -
.Si/iicl/i betulni- F. v. (iwuiriisiï ['ic [L'Ki'hango, n" !9o [1901],
p. 19) Sibérie.
Xoiyoïihiim Wrinei Reill. (Dis. etil. 7..[188!IJ, p. 43) Caucase.
— fltincnilis v. iimtiiilis Wrise (Nat. Ins. Iteuts.. VI
[1882], p. 39) Europe.
*■> CorriyL-iMla.
1,'L lui'iilion lit' OvMiliirue rtijinUix l'ic var. roPiulcsmif Diilt. est
(V II n ■ti- parli- (le relie l'spiVc ()an*<li* nriinlireiisps |>iililiruliuii«i.lnN. fr.
||Sl>:i!, lUill. ..n\f\ IlS'.ir.j Hiill., |i. :HI; K.J. Sal., ii" ;!I0. |i. }«2: Mise. Enl.
IlS'.t.ll. |i. ir,.=.:Aini,llfl;;JI'. ].[>. ■':«.■! H;vl».r.'(|iii ren.i son omisMOinliriicilra
. oiii|inii 11.'. Il .-li-li- i]ti <»/;,o//i\ NeH . -, r..|i.i-(i .taiil >ynuii>i,i.' d„ U va\: lit-
l.ulic.,.,U-nl>a Alir. .le i\m. S' i, .!.■ ],ir >.inl,lf fias|Kmiciir .lie coiir..riJii
OU u
OU I
i
Seamte du 14 octobrt 1903. 253
incompréhensible, ceile-ci laisserait entendre que j*ai pu publier quelque
chose avant Duftschmid, ce qui est impossible.
Li'S noms de Untola Lac. glabrata Pmïz., eaHtharoidf$ F., etc.. se
rapportent à des variéti'*s et, pour cela, leurs synonymies ne S4:»nt pas
exactes.
Les 0. Higncoiiis 01.. kumeralis Latr.. coerulextens Duft., elc,
désignent des variétés et ne sont pas des synonymes purs et simples.
1^' nom de Orsodatne croatira Weise a été dénaturé à llmpression
et changé en croaiica; de même, le nom de Zeugopkora rufo$testia
imprimé, au lieu dv mfoinlacea Kr.
n. Sur les Cleridae (par S. Schenkiing).
Je me reprocherais de critiquer le travail de M. Schenkiing qui,
dans S4»n ensemble, est «excellent et parait complet; c est en qualité
d'auUMir surt<»nt que j'ai pu relever, pour la faune pak^arctique, s**u-
Icment quelqu(*s omissii»ns. Je les signah* ici, simplement dans le but
dV'vitiT qu'elles S4:»ient totalement oubliées plus tard.
l)tnop.i\. Spinolae Rag. ..Xal. Sic. [1896 el 1898], p. WÙ
= V. ruhrufa$cMus Pic Sicile.
OpUo iHuUix L. V. Mturati Pic :L*Êrliange, n» 188 (1900\
p. 6i France.
Trichofi^s rrnbruniforiHi* F. ab. kutH^raih Mû 11. (Wien. ent.
Z. ilîKtt), p. Ho» Dalmatie.
— Krnatzi Reitt. v. npiciilu Brancs. .Nat. Ver. Tr.
KomiL [1899], p. 99} Transcaspienne.
— alrt^riusF. v. Tk^reme P i c L'Kchang*», n • i! ! ; 1902 ,,
p. 46; France.
Larkobim ErichufHi \\iM:\ï. \. nigrr Pic ^L'Kclinngi*. n* 128
H89o]. p. 88} Alp.-mar
Le Clfrus \. hUah% Buys>.. ajouié »*n addiMid.t. p. 124. doittomlnT
en syn«»nymi«* d<' la \ar. hiftipn Ri'ill., aiii>i qiir jt* Tai sijk'ualé : Rev.
fr. Ênl. [190!;. p. 248.
Dans >i»ii Cnififi, S. Sein* n kl in ^ a nbs*T\é la prinrité l«»ut à fail
abS4^»luf' puiniu'il iin't fii >>iionyiijii' h'S nHiii> d<* \;iri»'l«*s dénués, po>-
t4*rieun'm«*nt il rsl >rai, niais régiilirn*nnMit o<'[N*n<1nnl. pour reniplac»T
des n«»nis anal«»;r!H*^ déjà publiés, «•( cVsi ainsi qu'il l'xisl»* dans h* L'fnn*
Trkkodn jusqu'à quatre var. intenuptus >;uis cniiipifr la \ar. iutfi'
ruplui Klug, >ynonyni«* de \ar. suOtn/tixciatus klug. ^"
r
^
VA Bullflin df ht Saci^W entomokigiqiie Ht Fratict.
ndinelqij'Uuslunticoiirtisioapussible cDlrc les JivisiODS (KirlHul IciD^iiit-
nom et fort ôluij^tiiViS lea unes âes uulres |lusbcU'-s et HeptiU'S. par
exemple), à plus Furie roiaou doit-on compreDdrc qui! la conliiHK'n
existera lors(|UB les lonnes ont des dill^rences bien moins nettes, par
exemple quand elles appartiennent au iui>nio genre et lorsque aucun
des fflâmca noms n'est Bupprimé par la synonymie.
m. Sur les Bupreslidat (par Ch. Kerremans].
Je bisse à plus érudll que moi le soin de relever les omissions ou
corrections qui concernent cet important mùmofre et je me cuntenle àe
parler du genre JulodU Esch., en signalant une omission, J. Thnni
A b. (Bull. Ac. Murs., 1900), de Uésopolamle et en faisant remarquer que
/. Bleutiti Ab. f^st décrit d'Algérie et nou de Tunisie. Je dois lairo re-
marquer aussi, dans l'inlérél des descripteurs futurs, que, la synonymie
du genre Aernoeodera Esch. èlaot en partie erronée, a hemia d'être
vérillée avant d'ôtre adniiso; en outre, je mets noa collègiies en garde
contre une série d'omissions, malheureusement un peu longue, d'espè-
ces, ou de variétés (') di^crites dans un certain nombre de publicalium>.
Deacription d'an HyJroporus nouveau [Col]
par le ii' M. RKuisiuAnT.
HydroporuB Normand], n. sp. — Vnlilf elong/itus, oinnino parai-
leliis, initier el pmtke ohtme rotuniliUun, tieprft'ui, cnxianeu* rtt caxta-
niv-nii/fr, ad liiterii itilutiov, nititiu>,iinlcniiis longis pedibnsque rufit,
sublîliter iliitiiiclf reliculatux. eiipile leuttUer H sat reatnte, pronoto
in ilisco lettuitrr et rentoff, ad basiii H prafcipue ad latera forliter sat
deme H irrfgulariler punrtalo , eiytrî/, snl i-finote , irgulaHler et pa-
rut» fortiier ilunctalis, distinclf fortîter iiaiseriatim punctalis. —
Long. :î 1 i-:t 1 i rnill.
lispi'rc du groupi' de 1'//. (iwh(»wh/u.< McoI., très dislincle et bien
i':irin-lériM'r par sii formi- iill.m^ve l'I p;ir;dlMe. le primolum rtaiit au^si
large que les rljlns depuis suii milieu, le b.iril lalénii ii'i'tanl gnéri"
arrondi en ;nant qtif dan-; li' prctniiT (lits, iivec li's unyli's postérieurs
droits; le dessus du cni'jis i-sl dépriiiii'' el jinsipii- horiitoiilal depuis le
ijunuui't du iiiMiiuiuiii jusqt]';<uv trois qiiarls des élylres el est en-
Séance du Î4 octobre 1903. 255
tièrement couvert d'une réticulation ftoe et régulière, à aréoles rondes,
comme chez les espèces voisines. La ponctuation est assez fine et écar-
tée sur les élytres, très fine et écartée sur la tête et le disque du pro-
notum, irrégulière, forte et dense a la base et surtout sur les côtés
du pronotum et sur une rangée parallèle au bord antérieur; le prono
tum présente parallèlement à la base une dépression étroite et très
peu profonde qui se réfléchit en avant sur les côtés. La couleur est le
châtain plus ou moins foncé, parfois noirâtre, avec les côtés, le pro-
notum et b tête un peu plus roux, les antennes sont rebtivement
longues et assez grêles.
Environs de Port-Vendres (Pyrénéen-Orientales), un exemplaire dé-
couvert par leD' H. Normand en automne 1902.— Trouvé également
par Don José-Maria de la Fuente en Espagne, à Pozuelo de
Cabirava (province de Ciudad Real), en deux exemplaires.
Bulletin bibliographique.
Blanchard (R.) : Nouvelles observations sur le pseudo-parasitisme des
Myriapodes chez Thomme [\rch. de parasitologie], îéoi, ii p., iig*
Bi>Liv.\B ;i ) : Les Orthoptères de St-Joseph's Collège à Trichinopt.»!)'
(Sud de Hnde}, {Ànn. Soc. ent. Fr.), 1902, 56 p., 1 pi.»
lo. : Tn nuevo Ortopten» mirmecotilo Àttaphila Bergi [Corn, del Mus.
Sac. de Bueno$'Aire$], 19(M, 5 p., 1 pi.*
iD. : El género Tœniopoda Stâl [Bai. Soc. etp. Ilist. Sat.), !90!, 7 p.»
Id. : Apuntes para el estud. de los Periidos de Espana (/. r.), I9U2, 4 p.*
Id. : Nuevo ilelioicirtus de Rio de Oro (/. c), IdOi, i p.*
lo. : Q gén**ro Vhyiuateus Thunberg /. c.}, 1903, 6 p.*
lu : Nuevas especies de Euuiastacinos \L c), 1903, 7 p.*
Id. : Observaciones sobre la Ephippigera coronata A. G.»sta [Aunuar.
Mus. Zool. Unir. .Vap.y, 1903, 2 p.*
Brôlemann H.-W./ : ll>riapc»de> du Mus<*e d«* S. Paulo {Rer. Mus.
Pauiista , 1901, im p., 10 pi.*
Carret (A.« : Nul*'^ relatives à IVlude de quel(|u«*s Pogonides R«*v.
Linn. : 1903, 7 p.*
Champcxois a.; : S>u«»psis du g. Clapkycus Lalr. .46^i7/^;,1903, 15 p.*
Fleitiai'X Ed.,: List»* d«-> lus<*<*t*'> tn»u>é8dan> dÎMTs |>n»()iiit> col<»-
ubux fu\u>ésau Jardin coluubl Ji. Jntd. colon.,. 1903, ii p.,lig.*
r
JHC Butiflin lie tu Sorièlr tntoiaolngi^tu lU Fifiace.
Lkukh [!..) >'[ I). Dl'iiohcq : He^borchûs sur les Myrinpiiiifs dit Cors» et
leiii"S (larasiliîS, iivcc lu di'$i'ri|)tiun des Di|iIo)>ml<'$ |iar H -\V, Bhô-
LEMAKN lArch. Zmil. '.T.péT.), 1903, 32 p„ ttg.'
^OBBicNt (H. o') ; Ontkophaf/as du Cap San Jimn iMriH. ,W, esp. Hisl.
Nai.), ma, a p.»
ËOtAFFRAT (A] : Voysgp de M. L. Birô dans les possessions alliiiisDdps
de la Noiivrilc-GuiniV. — Psélaphidf^s {Ann. .Ww*. yat. Uungar.],
1903, 73 p., î pi*
['Saiiuikiio (J.) : Colûoptcra Numido-PuDica mensitiiis H.irtio, Aprili H
Mujo 1KD9 in Tiinisiii fl Al^ria orionlali colIfcLi {lifc. Fin». VW,-
Soe. FfTb.], 1902-1903, 70 |..*
hSnloiuological !tewii, X[\', 4-6, 194)3. ~ Ch. Robkiitson : Syn&(»ïs ùt
S|ihec<idinaL'. — C.-W. Johnsdn : Two iiew s|N>ci{;s o( Uip faïuiiy
ripunciilidsc. — II. -T. PKUNALti : llow slinll wu arrange our Cul-
Ipclions? — P. Lalusnt : Tlie Molhs ( IlL'Utrocora) ol Eastcrn Pcnii-
sylvaniJi. — L.-E. Hood : Nntes on Cieindela Henlzii. — J.-H. HbA-
iir>o : A CoUccting Trip Smilh, — H.-L. ViEimint ; Harjiai
Hymenuptera (aculrata). — H.'F. Wicxhaii ; Sno lYaadsm;
Hniiinisri'nci'. — J.-A.-G. flKir.\ : Noies on Somo Iiitfnvsling Bp«I
(il Forlkididae and Ulattidne Imra Easlern lltiili'd-Slatos. ~ A new
gcuiis ot tlie Oi'tlioplerous Suhfamilv Phuuoroptinac. — II. Skin-
XKn : A lu'w Sesiid. — A ni'w variely o( Tegrodea. — A new
viirii'ly ol Sphinx. — A.-W. Mohrill : iNotPs on llic Early Stages
o( Corijlophoili's miiryiiiicdlis Lcc. (pi.). -— J.-H. Cook : Oui ot Due
Spason. ~ J -G. Bhadlbt : Agathabanckttx œquatux (dg.)- —
C. DiBï : Note on Gnleruca. — C. T. Dnt'KS : Noies on some Cali-
lornia Myrmecophiles (lig.). — C.-S. Urimleï : List ol Dragonllies
(Odonala) [rom Morth Curolijin. — L.-W. Mengki. : A new species ol
llypolimnas (rom New Hébrides (pi.). — W. Ksais : The Coleop-
lera o[ tlie Sacranii'nto Moiinlains ol New Mexico. — II. -G. Dïab :
riilr.riilnipiitilUK ('.■<i[n\]. — Tiiel":
i>clii.pliora Mi\ Ti|>. II. -W.-H.
A-II.MK.U. : l'i-oi-pxp,, a Ni'W C.'nih
i in llie Vrs|.irtae. - Two new
l'arasilic flyiiiiMii>|ilfia. - l'.-l'.
i:\i.vi:nT : (Iji soini' American
(iiiinpliiiiai' (Odiinal.'i: 'pi. . - C.-l
K. i:.iMsn,i;K: Alisli-( llie Ij'pido-
plt-n f.iiiiid in lln' .ïdjiontlack .Ml-
. - il. WoiiMsinciiKn: Heconis
ol Upiil.'jilcra in .Ni".s .Iitsc> .-(i
-II.Kim;: TtifCocciila.' ol Ohio.
J, M.
U Seerélai
re-gé-nnt : IV CiuiuMun.
BULLETIN
DE LA
SOOrÉTÉ ENTOMOLOGHQTJE DE fnJElANOE
Séance dii ItS c^ctolire 190S«
Présidence de M. F. HENNEGUY.
•
Correspondance. — M. .A. Mé qui gnon, Secrétaire adjoint, ex-
prime ses regrets d*avoir été obligé de quitter Paris inopinément. 11
assure qull peut s'occuper encore de nos Annales et que le volume
en cours de publication ne souffrira nullement de son éloignement
Involontaire.
Exonération . — Le Trésorier annonce que M.'Claston Por-
tevin s*est fait inscrire comme membre à vie.
Changements d'adresse.— M. Al.-N. Agnus, laboratoire de Pa-
léontologie, 3, pbce Valhubert, Paris 5".
— M. A. Lécaillon, 28, rue Berthollet, Paris 5'.
— M. Fabbé R. de Sinéty, 3, rue des Augustins, Engliien(Hai-
naut), Belgique.
— M. G. de Senne ville, 82, rue de (irenelle, Paris 7".
Admissions. — M. Louis-Gustave Le Comte, ingénieur civil.
Le Vigan (Gard,. Coléoptère», principnlr/nmt Moniem palmrrtiqufn
et Calasoma du glotte.
— II. E. Vogt, IK <n Médecine, m, rue Taitbout, !»aris ÎK. Lepi-
doptère$.
Présentation: — M. François Moutier, intiTn** des Hôpitaux,
présenté par 11. A. G lard. — Commissaires-rap|M>rl«»urs :MM. C. Du-
mont et J. de Juanui^.
— M. Grégoire Olsoufieff, membrr de b S<i<*iété «'ntonjoli».
gique de Russie. pr»']*^uté par M. II. d'C)rbign>. — OMnujis^ain—
rapporteurs : MM. L. Bedel h H.-L. Bouvier.
Baa Soc eot. Fr., l9'/3. N* 16.
illftiii tir la Sciiélé etitomologique de Fiai
Laboratoire d'Entomolngie du Muséum. — Pour (avolisor li'
.'îivfiH de SCS fooftèri^s e\ Sf ciinl(iniKT à leur déair maintes lois l'i-
iirimé, M. lo protesseur E.-L. BoiivÎpp (ail iransti-rer au laborali>tri>
loi [itgiv du Muséum U'S CLilledioDS de Coléoptères qui ocrupenl
g-a de l'élablisscineiil. Ci' Inivail loiig et délicat ne louche
ei son terme, mais U esi d'ores et déjà suffîsamuient ariUKV
^1 eotomologislos puisseol en tirer bênéfiee. A partir de
i-o ju^. oUeclion pn^ilée el les autres qui se trouTaicnl déjà au
laboratoire ici'Uwtioiis Dulour-Lahoulb^ne. Jacquelin-DuTsl.
de Harseul, Chaudoir, Noualbier, Giraud. Fallou, Ha-
gonot, Bonnel] sofodI ouvertes rf^ 9 heure; du inalin h S krurt*
rftt soir. Li'S travailleurs n'aurimt i|u'à indiquer les groupes dont Ils
ont besoin: ih Us l'feerrimt Hant la salir de Irarail rommunr, nâ
ils n feronl l'rtudf. U' laboratoire s ra ouvert tous les jours non
IMéâ; mais, atin d'économiser le ^s du personnel, H. Bouvier
prii' ses confrères de prodter autan. .,_> possible du jtmli et du tameH
pour leurs travaux de Inible importance. Ces deux jours particulière-
ment, les spécialiste!^ du laboratoire se tiendront au service des \a-
V ailleurs.
Circalaire oSîclellû. — Le PK'Sident donne lecture d'une cireu-
lairi' de M. h- Minijiri' de rinstruclion publique et des Beaux-Arts
ayant Irait à l'Exposition universelle de Saint-Louis en 1904 et faisant
suite à la circulaire du 9 juin dernier. Par cette voie, H. le Jlinistre
prie notre Société de lui faire savoir si elle serait disposée â offrir les ,
ouvrages qu'elle expose au Gouvernement des États-Unis, dans le
cas oi'i celui-ci demanderait à les conserver.
La proposition est mise aux voix el la Société décide de répondre
par l'afllrmative.
Excursions. — Le Président donne ensuite lecture d'une lettre
ollicîelle que lui a adressée te directeur de la Compagnie du Cbe-
min de fer de Paris-Lyon-Héditerranée. Cette lettre se rapporte au
relus qui avait été opposé à notre demande d'une rt'duction de tarif,
lors de l'excursion organisée [mur Fontainebleau, le 28 juin dernier.
Li- directeur d<- la Comiragnie juge trop rigoureuse, quoique abso-
lument ciTrecte. rinterpri'latii >n des conditions du tarif faite à ce
|iri.'|kis: aussi s'engiise-l-il » faire s<>n possible pour (jue les membres
de notre Société bi-iiélicieiil, le cas échéant, d'une plus large inter-
|n-étaiiiin du réellement on pour qu'il leur soit accordé, par un autre
moyen, une réduction à peu jirès éi|uivalenle.
Séance du f8 octobre 1903. 259
Observations diverses.
Chasses et captures intéressantes aux environs de Lourdes
(Hautes-Pyrénées). Aperçu de l'état actuel de la grotte de Bé-
tharram. — Sous ce titre, M. Ch. Fagoiez publie les obsenatioDs
suivantes:
Vers b fin du mois de juillet de cette année j*ai passé, en l'agréable
com|Kignie de mon collègue et ami, M. Tabbé Carret, une quin-
zaine de jours dans les Hautes-Pyrénées. Nous avions choisi Lourdes
comme centre de nos excursions et, bien que la saison dans cette
n^on lilt déjà très avancée, nos chasses ont été assi*z fructueuses.
Je crois intéressant pour nos collègues de la Société entomologique
de leur signaler quelques-imes de nos captures.
1. Aux environs immédiats de Lourdes, nous avons pris : Steropuu
ra/û/tf5 Dej., Àthous (^arti }iuH,, filicornis Duf. à terre.
2. En tamisant les Mousses d'une source située à |»eu de distance
et au-dessus de la grotte de Massabielle : Lei$tu$ nitidas Duf t., Hehh
phoriu discrepnm Rey, HHoden chrysocomu Ab., Kubria paluitrh
Germ. (en nombre), Baryttotun mbviosus 01. (1 ex.), LifjMmti mua-
carum Bris. et. tout auprès, 3 ou 4 exempbires de Bathj»ria Srhvj^d-
tei Kiesw., sous des feuilles sèches, au pied de la roche humide.
3. Au pic du J<T (950 m. d'alt.) : Athous mnndibularin Duf., Péri
telus proUjcu% Kiesw. Sur les Noisetiers du sommet : de nombreux
Mftopius picipeunis Bach, et ses variétés axillartM Kiesw. et »capu-
Uitu$ Cand.
4. Au bc de Lourdes : Domicia rrn$sipe$ F., Galerucella nymphaeae
L. (ces deux espèces <*n nombre sur b'S feuilles des Nénuphars).
Gyrinus inergus A hr.
5. A b gr<»tte du Loup. (lelW grotte, située à \ ingt minutes à |M*ine
de Lourdes, est vierge encore, je crois, d<* recherches entomologiques.
Elle ne comprend qu'une seule galrrie, s<>rt<* de couloir très étroit,
peu élevé, long dt» 2oi) mètres environ «'t terminé par un puits rempli
d^eau. A notre première visite nous y prenons quelqu«*s bathyxrin
Srhioedtei Kiesw.: celait un encouragf*ment <*t des appâts fun*nt
pbC4*s, qui nou> duunèivul. six jours après : liathyscia Schioedtei cl
Homalota nubcarkoln Bris, 'en nombre' et trois Leptinus tesiaceuf
Millier. Sous les pierres, à jk-u de mètres de rentré*», nous primes
Lnemoitkenes obUmgun Dej. et njaHf$ren$ Frm.
ira
illetin de la Sociètc eHtomclogigue de Fmncf-
1
U. Dans la grotte de Biidat (â Bagnéres-dc-Bigorrel ; Anùphlh'ihnas
Lnehenaulti Bonv. [4 ex,).
7. A Cautorels : Trechus ditligma Kicsw. (1 ei.)i Calalhtit laetuo-
lUi Latr., Telfphoruf lineatus Kiesw., Ofdrmri'a tutnilata Oliv..
Aiclera languhiicollis F, (1 es.], AcantUorinu» alomtiriu» F. (I ei.].
ë. Au Cirque de Gavamic : Cfcbfnut pyraiaeus Serv., Caminu
catenulitlus vur. plaiiiiaculas Haiiry, ipleadeiu F., Plfrottichut nha-
coiiln DCy, pasitlus Chaud., atHoeutu Dej., Dafouii Dcj., Xatarti
De}., Amarti eurta Dej., Heiiibirlion monlkola Strm., pyrfHafUin
Dej., Lagriii gbihnitn Oli < mchnt navorieun (iyllh., fut-
ripe) Gyllh., Bnnjnolit» uini 'caïasunl. (1 ex.), Plhilhuii imhricaîus
Dur. (les.}, P(i/rcuf(i ni(iii[( Kie w.
Noua ne pouvions gu^re ( tlor Lourdes saos aller visiter la groUt
de Bélharram, uue des plus ..,:lics en Colôopti^res cavernicoles. i*e£ti-
mafs qao c'éuil pour moi une bonne lortuiie que de (ain? celte cbas&e
CD compagnie de M. l'abbé Carret, qui avait déjà visité trois fois ta
grotte; mais liélas! nous ne pûmes que laîre une lamentable coosta-
talion : la grotte entière a subi, dans le but d'en laûlitcr l'accès aux
louiistes, un travail de modernisation qui compromet gravement la
valeur de celle localité cntomnloglque. Nos rechercht^ ne nous don-
nèrent que : Bathyicia Sckioetllfi Kiesw., B. spelancuram Delar. et
un AHophthalmas gallkus Detar.
G ommuiiicatioiis
Oturiptioo d'une nouvelle espace de Boiboceria [Col.]
par A. BoLcoMo.NT.
Bolboceras tucumanensls, u. sp. — Teslaceux, ititidas. Cnpilr
coriaria; vrlice lueri, concaio, dmibus tninsrersh airratiiqof carinii
iinintn. Protlwniir unie jilmiv, ttitiilo, biilentiilo, tramrfrsim rariiialo:
jiof^tirf piini-tiilo. y.lijtrh 7-flrintis iiilrr suturaiii et ailtim hamrriilfiH.
Tibii'',iiilicis -i-deMldlis.
d Wle riigiieusonienl granulée sau( sur le Yerle.x qui est lisse,
brillant et f|ui l'Sl concave ; doux cari-nes transversales incurvées, l'an-
térieure en avant, la posiérîeure en arrière; épistomo tronqué, à Iran-
Séance du 28 octobre 1903. 26J
che légèrement convexe, un peu relevée en pointe de chaque côté;
labre épais au milieu, tronqué en avant; antennes à massue lenticu-
laire et à premier article cilié au sommet. Prothorax aplati en avant; la
partie plane est luisante, éparsement ponctuée, nettement séparée de
la partie postérieure, qui est densément ponctuée, par une carène pa-
rallèle au bord postérieur du thorax; au milieu de la partie plane, à
peu près sur le prolongement de chaque œil, une forte dent; ces deux
dents reliées à la carène par deux lignes élevées, dirigées vers la base,
figurant deux arcs de cercle tangents; entre chacune de ces dents et
le bord latéral, une bosse assez prononcée; la carène n'atteint pas le
bord latéral, mais elle est prolongée jusqu'à celui-ci par une carène
très courte, un peu oblique; entre le bord postérieur et la grande ca-
rène, parallèlement, une troisième carène courte commençant au ni-
veau du calus humerai des élytres et s'arrètant à peu de distance du
bord btéral, au même niveau que la grande carène; un sillon médian
longitudhial entre la grande carène et le bord postérieur. Élytres à
7 stries ponctuées peu marquées entre la suture et le calus humerai,
non compris la strie juxta-suturalo, qui est lisse; 4« strie reliée à la G"*
au sommet, 8^ écourtée en avant, 13^ et 14<^ (marginale) réunies à leur
sommet. Tibias antérieurs à 5 dents; tibias postérieurs à une seule
carène transversale. Dessous à villosité flave ; pbque mésostemale con-
vexe à gros points pilifères espacés, profondément sillonnée ; hanches
postérieures séparées parla pointe du mésostemum.
ç Comme le mâle, mais thorax sans dents , épistome déclive en
avant.
Long. : d 12-14 mill., Ç il mill..
République Argentine, prov. Tucuman, Tapia (tiltitude 600 m.), L.a
Criolh (altitude 1.500 m.). Recueillis par M. G. -A. Raer.
Deteri|iti«i d'iM ■Mvella Mpèet d« 8«llitliM«
proveuurt de l'UkaMi [Col]
par L. Fairmaire.
MecynorhinaOberthiiri, n.sp.~ Long.: d47â 06 mill.,; 48 mill.
— Oblango-ocata pftJftice leriter attmtMta, nigra, ntpitf prothorac^qué»
indumfnio opaco gt-Ueo Ifvhtime fulrfnrentf neriranU tntiti», hoc rittit
quatuor latîs nigro-r^lutinin ornatii, titti$ $at Inti», nntic^ nnguttnti»,
basin attingentibus, fxtcnih brerioritm» : nmtello nigro, opaco, utringu^
itM Bull'lin ik la SodèU enlomologiquf de fvanrf.
utriija imlliéi aimlo : elytrii rufo-orhrmm, opnrit, iilU$ transvfrtii
nigris sut iirrgtilarihiis, ad kuinerot /ilagiatim iiguirgitlit niiuiti*. ««-
M. ohtrlhiiri, ii.'s|i.,
turn ft lîii'^i imriiiiiiili anyuxte niijrh : yijtjiilm itiijro, /frf iiiuko, af>kf
iibirurf ruliririinlr ;■ subltu cum iirilibim niijiii, iiitidii, ubilomii
iihiruri- iiibriamli'. tî Ci,i/;irt> uuticf wif Irnigi' prndiicta, eoMprt$iO,
iinguilo, apicr ncumi, dmuiliUo, iiculo, frtmte utrini/iif aeuk
rectf producto-spinoia, gpinl», apice drnudalû: pfdibiu iitUdù, tU
antieis longioribus, txtiu tridralali*, <teate apieali magiio, extut «p
caato, apice acuto, inlus dtuUbui talùiù ■'> ft dmlkalo mwalk,
I" mnjote, tibiis t potticis rxtus uniapinMii, ponlerioiibM intM nflh
rillotit.
Var. H. — Etytris lotU rufo-ockreatit, iiuicala humniili, ritta riiM
scutrtiari, rt linfif suturalibus ft tmiginalibut fxcfplif.
S .Wi'tioi-, fliitris ul in *ni-. B, fa§/ili' mbirunailo, paiii
rintiCf dfuuiliilu, flfflri* anU apknu mitcula iiigra tigniitit, pniibiit M^
Horibu». libii* nnliciii ej-(«ï ftirtilfr H iicute tridnititlù,
mihiif, ilhdiiminf hiiwl im/iffo.
SéoHce du ÎH oetobif 190.1.
Cj: bel insecte provtcnl
de l'iatérieur de l'Afriqiie
i>rienUile allomaade vt m'a
èlé commun iqui- par notre
aillèguc, M. R. Oliortliûr.
Sa colonilion est remar-
quat>le et s'éloigne tout à
lait de celle de M. lorquala
Drury. tandis qu'elle se
rapproche, sous ce rapport,
de M. Hanidi Th. Le cor-
selet oiïre des bandes brunes
longitudinales comme chez
les gros Coliiilhut, tandis
(|U6 les élytres ont des ban-
des transversales analogues
à celles de G. alboiignattu
Boh.;maisla saillie cl)pâile
est entière, tandis qu'elle est
bifurquée à l'eMréinité chez
Jf. Haroldi ft les dents froti-
laies sont parallèles et ai-
gués. L'armature des tibias
antérieurs est sembbble a
celle qu'on voit chez tor-
quala, mais un peu moins
forte, avec la dent apicale
arquée et très aigui*.
4t Hidi da la FraiM
par !'■ D' A. Cb-iihit.
Trocloptares Ladovlcl, n. H'- — 0-(lf <'sp>'t'i- n<-nv>-lle •-
voisine de T. liarugi Ali. Il sera p"-^ibk' d-' lf- diïliiipi-T IH
l'autre i l'aide du tabli-au dicliMomiqui- >uiiaut :
1. £' article aiitenuaire un (n.'u plus i'-[uisi|ii'- le ■<'. tx-aucoiip
muios que W (". -V artidi- d-.'s palp-s uiaiillair*-- <■»
I 'etin de la Sociélr rniomologique de F
poinlH allongL-e, Pronutum Ircs tronsvi'rsal, beaucoup
plus large (|uc long, à efilés lorlenient arrondis. Ély-
très alloDgiS, ayant leur plus granâe largeur avaat le
milieu. — Long. : J.8 miU, — Grotte du pic de Lagu-
zou, prés Gesse (Aude) T. Giivoyi Ab.
r. farlicle aDlennaîre beaucoup plus épais que It- 3°, pi-es- ^h
queaulanl (juelo 1". 3° arlicle des palpes masiilaireseD ^^Ê
pointe cûurto. Pronotum moins transversal, plus largi- ^H
cependant que long, à côtés Iniblenient arrondis. Élj'IrM ^^Ê
renflés, ayaat leur plus grande ' 'geur au milieu mâiiK^.
— Long. : 2,2 mill. — Grolle uu Bac de la Caunc, pr^
Coudons (Aude) T. Ludovici a, sp.
T. Liutorici a ^li^ découvert par mon excellent ami M. Lo uis G a-
V 0 y [de Carcassonne] dans la grotte du Bac de b Caune. près du petit
village de Coudons, non loin de Quillan [Aude). Dans la même grotte
vivent Trochaianii Mat rri Ab., Balhyicin curvipft t. tuhrfrlipfi Ab.
et Ho}naIùta fubcmifola Bris. J'ai \u six exemplaires de T. Lattorki,
2 d et 4 2. M. Gavoy a lien voulu enrichir ma coUeclion de trois
sujets, 1 d et 2 ç. Je suis heureux de lui dédier cette esp<«e qui
portera son prénom, la première du genre portant déjà son nom.
Bathyacia nemanslca, u. sp. — Cette espèce est bien voisine des
B. Linderi Ali. et mialelmtit Ab. Au lieu d'en donner une description
plus ou moio étendue, il me semble prélérable de n'indiquer que les
caractères qui l'en différencient. Le tableau que voici permettra de dis-
tinguer ces trois espèces afOnes, dérivées probablement du mâme type
anceslral :
1. Pronolum nettement plus large que les él>tres, lorlement
arrondi après le milieu et oITrant eu ce point sa plus
grande largeur. Peu luisant. Densément pointillé. Pubes-
cence prulneuse. — Long. : 1,7 mill. — Grottes de Val-
lon et de St-Marliu d'Ardcche [Ardéche). — Synon. de
R. -l%c(i Ab n. Liniîfri Ab.
I'. Proiiotum pas plus large que les élylres, â cotés rt'gulii.'re-
uii-iit arrondis du commet à la base et oITranl en a- point
sa plus ^-raiide largeur. Luisant. Ponctuation moins
dense t.
t. 2'' article des antennes nettement plus long que le i", Pu-
l»esfeuce bien distincte, a^srz Innsue. Forme uvale. con-
Séance du f8 octobre 1903. 265
vexe. — Long. : i,8 mill. — Grottes de Trabuc, près
Mialet (Gard) B. mialetensis A b.
2* . 2* article des antennes ïkis plus long que le l^*". Pubes-
cence plus Hne, moins longue, presque pruineuse. Forme
plus parallèle, moins convexe. — Long. : 1,5 mill. (*). —
Grottes de la Tour Magne, à Nîmes (Gard}... B. nemausica n. sp.
Bathy$cia nemausica (de Semausus, Nîmes) a été découverte au com-
mencement d'octobre 1903 par un jeune entomologiste nimois, M. Mau-
rice Delfieu, surnuméraire des Postes et Télégraphes, élève de
mon bon ami, M. Galien Mingaud, conservateur du Musée dHistoire
naturelle de Nîmes. Elle habite deux ou trois petites grottes qui s'ou-
vrent dans une falaise abrupte au nord de la colline calcaire de la Tour
Magne, à Nîmes même. Mon ami M. Léon Vareilles et moi Favons
prise en nombre aux pièges placés par MM. M ingaud et Delfieu, gui-
dés par ces deux collègues, le 25 octobre dernier, en compagnie de
Priitonychus algerinus v. australes Fairm., Catops fuscus Panz.,
PtofHophagus sericatus Chaud., Heterothops dissimilis Gr^iW^Oxytelus
sculpturatus Grav., etc., pour ne citer que les Coléoptères; le pre-
mier seul à existence obscuricole , les autres évidemment attirés par
les appâts.
Les prtMitrs états de Hoîolepia plana, Fist. [Col.]
par P. DE Peybrimhoff.
On en doit b découverte à M. Jacques Roguier, qui a recu<>illi la
larve de cet Histéride à Gagny (S.-<*l-0.; sous Técorce de Populus nlba
et a obtenu d'éclosion la nymphe et Timago. Celte larve olTre donc
toutes les garanties d attribution qu*un serait en droit d'en exiger, si
les caractères bien connus des llistetidae n apparaissaient ici avec une
évidence et une exactitude remarquables.
La larve d'//. plana fsl tellement semblable, en effet, à celles des
(t) Cette longueur ei»t prise &ur Tinsecte placé dao!» une posiliun noriiitle,
c'est-à-dire la tête rameofe en dessous. Avec l'insecte étalé, il faut compter
o,.5 mill. en plus. Dans celte deruiere |>osition, IL Linderi a 2, '2 mill., B. min-
lelennis 2,3 mill. et B. nemausica S mill. seulement.
m>
Bulletin de la Suciftè mtùmoioijique de Frni
m$tfr {mat. ; Schiocdte, Mftam. Elrutli., pars U [1864], pi, I; —
Perris, Lnn^iian]. p. i9; — GaDelba\teT,Kàf.!titlHnir..m"lM.
[ISEHÎ], pp. a47. 3S1. .158) <iu'll suHit d'indiquer ici ses parliciiJarilés
priricipalf-s, eo i-onmlUinl au surplus Ifs iToqnis ci joints.
Corps allongé ot apluti, analngiii*
eu lormo cl en coasistsnro it celui
(iHS larves de Plalytomn. Tfie très di--
gagfi?, olurgîc en arrière, puis r^in'--
dt< vers le cou; sillons Ironlaux i-l
liléniix très courts; sutures crànien-
Dns invisiblos. Bord anléiieur terminé
par trois prolongemi?ntB, les lat^rau\
trou:] m'», le médian ^chancre, domi-
nant le patpigère labial. Tempes sim-
ples. Mandibules robustes, à i-èlinade
tapais, pi'Utiigonal, iiu^itian. App*tiidic(-s
dû menton invi^ililes. Hyposlome
^fSX VMfiiS^^i' iriniigulaire, prolongé pur un jimtond
^7 V9C3^^SJ rnnal, qui attoint ^ns Inrurcnlton le
' cou, oCt il MI lluniué de d''ux lignes
de sulure, visiblrson cou|ie optî<]iii- 'i'.
Sillons latéraux des pleures extrême-
ment brefs. ProHolum préseiilaDl
exactement la structure llgurée par
Schioedie, mais extrêmement atté-
nuée, les sillons transversos à peine
\isiMes et au milieu seulement. Segmrnl* 'iurtnux chargés de pbques
l'iirnii'S alternant a\ec trois bandes diiiibics de spinules, saut le l"" seg-
ment, qui n'a que deux bandes et le dernier qui en est dépourvu.
Sterttuiiu cimslitués ebacun , outre les pleures, par trois plaques
cnriiéiis, b centrale du proslcmum triangulaire, celles du mesonotiim
l't du metanotumlrans\ersali'S. Ptilli'n inst'nVs tout à tait Inlératement.
\isibles de dessus, oiiu'uli'i's, remarqualries par l;i liingueur insolite du
:v arlirli' (lémur'. Styii"'"!" i-'-iilr'iii.r .luistirofs diJiruii par quatre
|daiiue< r.irrii'i',<, diM'isi-iiinil iiili'nMiii|iiii'< il eiiln'LiKiJées de ligjii-s
Fiy. I ; Ur\p lyfl.piniiii vue Pii
ilpsius. — Kifi. 2 ■■ leii- et pro-
lliorai vus t'ii dessous. —
Ki)£. 3 : un £e|{m«nt alHlomi-
nal vu en ilussous.
Séance du 28 octobre 190^, 267
Nymphe très aplatie, entièrement analogue de structure à celle
û'Hister (cf. : Scihoedte, loc. cit.). Soies motrices fines, peu visibles,
géminées sur la face dorsale de Tabdomen. Cerques représentés par
deux tubercules charnus (*).
On pouvait penser que cette larve, la première connue de la tribu
des Hololeptini, ofîrirait vis-à-vis des autres Uisteridae dos différences
équivalentes à celles qui séparent les imago. Ces différences, au con-
traire, sont extrêmement faibles. On a vu que la structure générale
est celle des larves d'Hister; mais les bandes spinuleuses SQnt beau-
coup plus développées et rappellent, de même que Fappendice pleural
du 9« segment, les dispositions observées chez la larve d'Oxysternus:
elles sont assurément en corrélation avec Féthologie. Le stipe maxil-
laire est très allongé, analogue à celui des larves de Platysoma. La
forme de la tête, Técarlement des pattes, l'élongation des fémurs pa-
raissent ôlre les seuls caractères réellement distinctifs de ce type.
M. Roguier m'a écrit que la larve d7/. plana vit, non sous Técorce,
mais dans les feuillets du liber; elle parait y poursuivre des larves de
Diptères. Au moment de la nyniphose, (jui se tait en septembre et dure
de quinze jours à trois semaines, elle se retire dans une coque faite de
débris ligneux et adhérente le plus souvent à l'écorce. C'est aussi de
la sorte que procède, d'après Scliioedle, la larve d'Hister unicolor
qui confectionne, pour se transformer, unv coque faite de débris de fu-
mier. D'après les obser\ations personnelles de M. Hoguier, H. plana
préfère P. alba à tous les autres arbres. Cependant M. A. Méqui-
gnon l'aurait recueillie, à l'état d'imago, sur un Saule abattu; M. le
capitaine G rua r de l, sous des écorcesde Tremble à Bois-le-Hoi et M. R.
du Ruysson, même sur le Robinier. Il serait intéressant de recher-
cher si la larve en question, assurément carnassière, est assujettie à
un parasitisme étroit, ou, ce qui est moins probable, poursuit indiffé-
remment toutes les larves lignicoles à téguments mous.
(1) Descriptions faites, pour chaque étal, sur un individu conservé dans
une solution de formol et que ie dois à l'obligeance de M. Koguier.
Description d'une nouvellt espèce de Polycaeaa iLkpldoit. Rhopal/)
par Charli.'s OBRitTHùii.
Le gpnro Piilficafna Slgr, comprend un pelU nombre d'espace*
propres à l'Asie contrulo et qui soat jusqu'ici :
1. ; Tamrriaiiit Slgr Monts Alaî.
vnr. Tiinur Slgr Tian-chan, Alaï oricabil.
( vur. Tmii- G.-G ■. . - , Transslai (Kisil-art),
i. Mittuta Leech ChiDi>occid., Tliibet orioalat.
i fortDU rirnalis, Amdo, Chiue occidentale, Thi-
:i. , Lama Liecli ) bel oriental.
' ( lomui nnlieitlif.
\ var. Lun G. -G... Anido, Cliine occiileatale, Tlil-
bol oriental.
i. prinrrpi llhllir... Chine occid., Thlbet oriental.
S. earmelita QhWïï Chine iicciileiiUilt<.
Ces Erijriiiitlae sont voisins de nolro .VciHco6iu* Luctna ; comme cette
espèce, ils ont les écailles des ailes fugaces et sont par conséquent
faciles ii détériorer. Aussi les exemplaires très purs ne sont pas aisés
à obtenir. D'ailleurs les Polyeanta ne paraissent pas être des espèces
comnuinns dans les lieux qu'elles habitent ; elles semblent se Iroiiver
çi'i et là par petites colonies ou par exemplaires isolés. Certaines espèces
iilTront des variétés locales; l'une d'elles présente deux (ormes de saison.
Les 7 sont plus rares que les d et sujettes à une certaine variabilité.
Just|u'ici les chasseurs thibétains et chinois ont trouvé dnus les ré-
gions qu'ils osplorent assez loin autour de Tà-isien-loii, Malutn, Lama et
sa var. Laa, princeps etciiriiiflita. M. (jroum-Grginiaïlo avait re-
rueiUi.ù Amdo, Luit, dont il avait (ait une ispèci' distincte t't Laïua qu'il
a\;iil :i tort déterininéi' prinrpps: du moins M j'en juge par les trois
'■\t'tu|iI;iiii'S ili' Ijiiiiii qu'il ni"av;iit jadis l'iivoyrs siiii.>; h' nom de priii-
■■'■ji-:. C'fsl s.iiis doiiJf |iar suite ili- l'i-lti' rrjvur di' -M. lirouni que le
CataliitincSraudiuKi-r.-t ll.-liel di- l!l(ll pi.rte. sous le \> VU, prhi-
<r,i^ (llillir, .■! <iMifl hiimi U'vch. Mai^ tous les VHl;i,wnii apparlien-
nnil ri la laiini' paU'arcliqui' cl il \ ;i certainenii'nt lii'u de (aire
rai:iliigiii' lies l.i'pidiipti'res de celle hiuii'. Les produilioiis It'pidoptéru-
Séance du Î8 octobre 1903, Î69
logiques do Tà-tsien-lou sont absolument paléarctiques et, si elles ne sont
comprises que très partiellement dans le Catalogue précité, c'est parce
que feu S t a u d i n ge r ne possédait pas de documents suffisants provenant
de Tà-tsien-lou. Leuconea crataegi, Anthocharis cai^amines, Apatum
Iris, Limenitis populi,Argynnis Paphia, Agiaja, Pale$^ Lycaena Phere-
tes y sont des Papillons très abondants et suffisamment caractéristique'^.
Les Potycaena, qui font Tobjet de la présente note, sont des Papillons
de taille analogue ou inférieure à celle de Lucina. Leurs ailes ont, en
dessus, le fond brun noirâtre ou fauve, parsemé de points noirs et de
taches blanches ou ochracëes. Plusieurs espèces ont une tache bbnche
sur les antennes , juste au-dessous de la massue. Les différences spé-
cifiques sont aisées à établir et à distinguer. Tamerlana,Matutaf Lama,
prince ps ont été très bien figurées dans les Mémoires sur tes Lépido-
ptères par Bomunoff ,0ii/f^r/7i>« from Ctiina par Le ec h et mes Études
d'Entomotogie.
Je possède toutes les espèces connues actuellement et je base mes
obs(*r\'ations sur un ensemble de 120 exemplaires présentement
rangés dans ma collection. Aux espèces déjà décrites doit s'ajouter
celle que j'ai ap|K»lée carmelita, à cause de sa teinte brune.
La Polycaena oarmelita, n. sp., est aussi grande que pnnrfp^. Elle
n'a pas de tache blanche sur les antennes, au-dessous de la massue. Le
fond des ailes, en dessus, est d'un brun roux moins foncé vers la base
que vers le bord extérieur. La frange est irrégulièrement entrecoupé»»
de blanc et de noir. Une bordure fauve submarginale commence un
peu au-dessous du bord antérieur qu'elle n'atti^int pas et descend jus-
qu'au bord anal. Tne autre bande maculaire fauve, de forme irrégu-
lière, extracelluiaire, descend du bord costal, où la première des taches
qui la composent est blanche jusqu'au bord inférieur des ailes supé-
rieures. Entre œtte bande et la bordure submarginnle, on voit une
macule costale blanche (|ue sépare en deux parties le trait noir ner-
vural. Dans la cellule se tn^uve une tache fauve entre deux points
noirs. Le d(»ssous reproduit les taches fauves et blanches du dessus;
mais, sur le dessous, les nervures, finement écrites en jaunâtre, dé-
coupent chaque espace intranervural.
La Polifcaena carmftita parait fort rare. J'en ai seuleni(*nt reçu six
individus, dont cinq J et une 9. Us ont toujours été pris isolément,
ainsi que l'indique réti(iuetage relaté comme suit : Tien-tsuen, 18!)7;
Siao-lou, 18î)i, IIMM), 1901 ; Mou-pin, 1897; Tà-tsien-lou, 1897.
J'ajoute, pour la connaissance ud genn» PoUjcania, que Ijima a une
forme plus petite, avi'c bordure marginale fau\e et pninls blancs très
réduits: je la crois printanière et la distingui», sons le imm àv vei-
ilti
Itittlrlin lie lu S"ni!t'' eitiomiÂvijiifUe île Friince.
vulii, dp 1.1 rurmc arsIiniiHf, grande., \argmaeni Uiaculi-i- âe bliiiic cl di'
Fhiivc; c'est I» Fonne aativiilin\uv Lci'cha l!guri'i^(BiiU, from ChiUQ,
XXVllI,cîl3, 5 15).
Lu» G T. nie parall Alrouncpclilo f(irtii(< di-i.f]tM/i,doiic rertialis,i\s-
lincle en dessus par ses taches fauves, tandis que ehei Lama ype, les
im%e3 taches sont d'uo blanc pur. Par ailleurs, il n'y a pas de ililTé-
roncc sérieiii^e entre Lama el/^uu, dont j'ai entre autres un exemplaire
oITeri i^ar M. Uroum. ISnlitmment le dessous des ailes est le même
chez Lua et cbei Lama.
La V antivalin i\t! Lama u tniitfit les 1;icfaes d"uii bbnu pur sur le
di'ssiis des ailc-s, lanlât ws inôuies lâches d'un (auve vif, ovfc exltii-
siim plus ou moins grande de n'itn couleur fauve, sur le fund dvn
uiles.
*
Note sur une Araignée myrmécophilB de la République Argentine,
BaeriBlIa, myrntecophUa, n. sp..
par E, SiM.iN.
Parmi les Araignées reeuPilliPs nu printemps dernier par notre ami
i:.-A. Huer dans les Andes de la ltépubli(|uc Argentine, la pins inté-
ressante est une es|iêce qui vit en commensal dans la fourmilière du
Camponotits punrtiilatits Mayr (<] à Lara (Tueumun), à 4.000 m. d'al-
titude.
(>lle .Araignée, pour laquelle je propose le genre flafriella, appar-
tient au petit groupe ambigu des Cybamdimif (Hist. nal. Ar. , t. 1,
p. 387), propre jusqu'ici à l'Ancien ïlonde et est surtout voisine du
);enre Andromma, proposé pour detiv espèces égniemeni myrméco-
philos : A. aHhiopicum E. S., d'Élliiopie et .1. Raffrayi E. S., du I2ap.
I^ céphalothorax, les lames-maxillaires, le sternum et les pattes
sont à peu près semblables dans les deux types.
Ifiieriellii ditrère de Amlrommii par sa piêci' labiale au moins aussi
liiMfrne (jne huge Jig It); par ses lUièn's inférieun'S beaucoup plus
M'|i;iiri'- l'iuii' de raiitie, p;ii' ses cliélicères aplanies en aviint el garnies,
pli'- Ir Imrd Liilerni', île ^piiuiles inéguliéres el siu'ImiiI par l'armalure
lie leur iiiiirge irilrriiiirr : Inndi- ipir clifï Aiii/rniiiiini, cette marge,
Ii>i:;:iii'Mii'j)1 iilitii|ii<'. u'ollVi- ipi'iiiLi' seule |)i'titi- dent simple, cliez
Itiii-ri'-lln elle e>t i.<ii]rti-, traiisver^e el armée de denx furies apophyses
(Ij Jo >ijis rfiicval.li' de tulte acleriiiiruduH ,i .\1. L. Andri> (de Graj).
Séance du 28 octobre 1903. 271
gi'miDéos : la 1'* droite, la t" (angulaire) plus longue, arquée et ter-
minée par une petite dilatation anguleuse (iig. A).
Les huit yeux diffèrent aussi un peu de ceux, de VAndromma Raf-
fmyi E. Sim. (*), les médians antérieurs sont en effet un peu plus
petits que les latéraux et les quatre iwstérieurs figurent une ligne ré-
curvée comme ceux des Cybaeodes.
Les cocons ovigères du BaerieUa sont de tissu blanc, mince, mais
très serré; ils ont la forme de rondelles ou de disques épais, plats en
dessous, concaves en dessus, la masse des œufs , visible par transpa-
rence, nVn occupe que le centre; ces cocons paraissent disposés en
pile, les uns sur les autres, couune ceux des Dictyna,
3
liaeriellii myrmecophUa E. Sim. — A, cbélicère en dessous. — B, pièces
buccales. — C, griffe tarsale.
Baerl4'lla« nov. gen. — Céphalothorax hunUUs, stria carenx, lon-
yior quam latior, snt late ocatus sed regione frontali abrupte angus-
tiore. (ktili octo, viedii antici nigri et convexi, reliqui albi et plani,
t/natuor nntici inter se valde appropinquati, in Uneam vît prorurnim,
medii Internlihus paulo minores , guatuor postici in lineam Intiorem
valde recurram, medii lateralibus duplo minores et a sese guam a In-
ieralibus sultem duplo remotiores, quatuor medii aream multo latiorem
guam longiorem et postire guam antice multo latiorem occupantes, pos-
tici anticis minores. Clgpeus orulis lateralibus anticis angustior. Chelaf
verticales^ sut validae , ont ire subdeplanatae^ ungue sat longo, sinuosu^
marginibus sulci brevibus^ inferiore apophysihus binis sulnjerninatis ,
/' gi avili et recta, ;?•» longiore, lévite r curvata, grncili sed apice, leviter
ampUata, tvuncata et angulosa , insigniter armato. Pars labialis Inn-
(1) Andvomma nelhwpicuin Ë. Siui. n'a que (iualr<> >(;ux, par suiU' de
rubliléraliun de cm'ux di* la vcoii le li;;n('.
tiUimotoyiiiHf de Fiiincr.
gior quant latior, mbplaua, apiee allentuita aUiiir otiluta. t.iiminaf
valdf convftgmlei, apire mbeontiguae Sleivum otviIUM, hngiuii quum
Ittliiti, apte* iubiiettmintttttm et inter ai^tit ponliau di*juni;liit pnduf-
tum. Pfiln nitttiei, pa»ff iitloti, minlif* ttiiigi, robufti, tfd mr-tatarm
Umitifue iil i/riuilibut, tiirnt (onjfu, onychîo jiarvo, tuMu* an^fuloto,
ri sub ungvihiu iritt npiithulifiinnibiu pauris muniti», vnguihui lilnli
gmcilibui, limgi» ri cuicatù, drntibm 5-7 hnyiiiimit ri tenitibui.
Mrr *f dûtanlibut, nrmatù (lig. C). Mamiilae sapfrwte» fl inffrioif»
inifr te tubsimUft, brève» et ivbtutae, inferioret gpatio Huimlla laliort
n »ne diiiantes, medkxe multo minorei, rompreuof.
B. myrmecopblla, sp. uov. - Long : ^£1 mill. — Pallide ftixca-ra-
ffxceM,frreglabra, tUrnoadmafgmempeiUbMqueparctetinaeqmlUtf
iiigro-retoiù , chflU intiu breeiter nigiv ipinuttixir. abdamint tnayna,
eonvexo et ovato, fuioheinereo. suhtui diluliore, tmmillia tatactia. —
Area gtnitalù eertacm, futcu-fufuln, foren Irstaeea limgitudiiiali,orata,
poiltee qaam antke longiut attntuiila, impinn». — Tiiciiiuaii : Lara,
4.(IU0 m. (<i.-A. Uaer, (ûv. m\X).
T'' nota sur let Blattidés piléonïques.
Description d'un MylacTtdae de Conmentry [Orthoit. paléoi.]
par Ai.-N. Aums.
Dans la nch<> colloclion d'iuscctcs lossilcs de Cooiuienlry, que j'étudie
ati bboratoire An PaléoDlologie du Muséum d'Histoire oalurelle, j'ai
Iroiivc UQ certain nombre d'emprcinles qui me paraissent très inté-
ivasantes ; ce sont des ailes appartenant à des insectes d'une soiis-
[aiiiille di- DIatliili'S ijatéozuïques, 1<'S Mytacrùlès de Scudder.
Li'-;M>la(^i-Liii''3 0iit éti' pi'udaol longtemps ciinsidiTés comme des (or-
mi-i'\diHiM>iu('iilam(Tii'ai]ii'Si^).CIi.Ui'iiiis'iiiarl li's signale [*] dans
li'SCiitK'lirs carliuiiili'ii'S ilf Cniiinii'iitry. sans ImiU'trTis !i>sili'crire, elles
M) S.-II. KriiddiT. — M.'iii. l(ii~l. Sdi. liai, l{l^(., IJ1. |>. Il) [l»VJ]. —
Cl Cti. ilruiiKiiÎHrt. — Li'S liistdi'S 1us~ilL's di'A tiTidins |>riliiiiires {\iS)i).
Séance du 28 octobre i903, 373
figures qu'il donne ne permettent pas une détermination précise {»).
Aussi, est-ce avec plaisir et comme témoignage de reconnaissance
que je dédie à mon maître, M. le professeur Boule, la première espèce
de Mylacridés que j'ai étudiée; elle appartient au genre Necymylacris,
Scudd. (*) ; je la désigne sous le nom de :
Necymylacris Bonlei, n. sp.
L'empreinte est celle d'une aile antérieure (mésolhoracique) de
62 mill. de longueur environ sur 20 miil. de largeur au niveau du
point où le sillon anal touche le bord postérieur. Très nette dans sa
partie basale, elle est plus efTacée vers la partie apicale où la marge
est à peine visible.
Comme on le voit par ces dimensions, l'aile est grêle; elle est pres-
que régulièrement ovale, cependant le bord antérieur [marge costale,
costale (I) est plus convexe que le bord postérieur.
Nervation (*). — Les* veines principales naissent près du milieu de
la base de l'aile, se courbant toutes légèrement vers la marge costale
pour prendre ensuite des directions diverses.
La sous-costale (II), d'abord parallèle à la costale (I), prend bientôt
et assez brusquement une direction sensiblement rectiligne et touche
le bord antérieur vers le début du tiers apical de l'aile. Le champ
costal est donc triangulaire dans sa forme générale [caractère des My-
lacridés), Il est parcouru par un certain nombre de nervures émises
par la sous-costale, nervures qui présentent une disposition toute
spéciale au genre Secymylacris, Dans le lobe humerai, existent trois
ou quatre nervures peu marquées prenant naissance sur la base de
la veine principale, laquelle émet ensuite, dans son tiers basai, trois
branches une ou deux fois divisées et une branche simple et enfin,
vers son extrémité, deux autres branches simples. Toutes ces nervures
secondaires sont de plus en plus longitudinales.
Le radius (U), d'abord un peu arqué et parallèle à la sous-costale, se
(1) S.-II. Scudder (Révision of the âmerican fossU cockroache«. Bull. V.
S. Geol. SurT. n* 124, 1895) veut bien admettre l'eiistenoe des Mylacridés
à Commentry (p. 40); mais (p. 22) les seuls documents de Commentrj qu'il a
Yus lui-même (une photographie ot une aile antérieure très parfaite), sont des
EtoblatUna.
(V S.-H. Scudder. — Mém. Bost. Soc. nat. Hist., III [1871»], p. 52.
(3) Dtns toutes les notes relatives aux insectes fossiles, j'emploierai, pour la
description des ailes, la nomenclature de Redtenbacher. Vergleichende Stu-
dien liber das Flû^elgeader der Inseclen. Annalen des KK. nalurhistorischen
Hofmuseums Wien.lS«6>. p. 153-253. pi. IX-\X.
'etin de lit Société enloiiwtogique de Fi-anee.
ensuite avec quekjuos sinuosités vers ta parlie supùrieun- du
1 jpical. Il donne naissanro à deux Itranchos dVgale important'
Si> divisent elles-méines une proinièro (ois vers rrslréiniti'- du
■3 ItDsal, une seconde (ois vers le milieu do leur pm^oiirs. Chacune
' ces nervures secondaires, longitudinales dans leur direction giHié-
, SB bilurquL' ensuite près de Texirémité.
(V) est forlemcnt aniut'L- à \a hase, pula se dirige
1 lile ligne vers le bord apical qu'elle rencontre à sa
r~..L ...e, presque au milieu du point o(\ le radius aboutit à la
pitrtic ^..[/ïiieure. Elle Orne. J-_. ches, l'une vers l'extrémik^
de son tiers basai, doux fois dlvist.., ..utre un pi>u avant le milieu
de sa course, lourchue seulement.
Lo CHbittu (VU) a une direction presque parallèle h celle de b
■n'idisno dont il n'est séparu^ que par un intervalle Irèa étroit. Il donne
iasance inlérieurenteni a des nervures ramiSées, espacées et très
onliques dans sa partie apîcale, plus resserrées et moins inclîixSea pri*:*
du sillon anal (Vni).
Le âillon ou atiruiv anale (VIII) est tri-s marqué â la base oft 9a
cnttrbure est torlement accentuée. Il vient aboutir vers restrémilé
du tiers basai du lord pnstêrleur. aprî'S avoir décrit une courlie \tW
régulière.
Le champ anal est parcouru par une série de veinules peu marquées
{relues iij:illaires], la [ilupart composi-cs et moins obliques que le
sillon anal. Elles prennent naissance vers le milieu de la base do l'aile
et aliouiiss<'nt au buiU postérieur sans alTccler dans leur ensemble
cette forme Ue fuseau si caractéristique des Blattes actuelles.
Affimiét. — Secijmylarris Bonlei se rapproche du .V- hem Scudd.,
mais s'en distingue par sa taille bien supt-rieure [A', hero» mesure
48 niill. do long sur 18 niill. de brge) et par ses champs costal et
anal relativement moins étendus.
Toutefois, les aflinit<''.s sont grandes entre les deux espèces et il m'a
si.'iiililê intéressant ili> signaler cette similitude dans des faunes ler-
re-ires (IViKCS a^sez |i.u diiréreiit-i. il est iriii, mais de régions aussi
.V. henis Scuild.. iin'\ii'ni di'- l.um-r nml itfii.\aivK de Peus.vhaiiie.
dépéis qui Ci'rre.-jKHnli'iil ''j à l;i :••»'■ 'Irf yiijitliiirea du WeMphaUeti
: Ttail.' lie Géoloisii'. S' '■ilUion [l%0|, |>.
Séance du Î8 octobre 1903. 275
.V. Boulei, nov. sp., a élé trouvé au puits du Bourg, à la base du
terrain houiller de Commentry, c'cst-àndire dans le Stéphanien.
Dans une prochaine communication, jVtudierai les affinités de c<'
genre avec les genres voisins et je montrerai Timportance qu'il pré-
sente au point de vue de la cbssification des Blattidés paléi>-
zoîques (*).
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soN : Géonémle de Pnpiliv Pudaliriut L. Limite septentrionale de
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Vimellta, II, ID, 1903 [î exempl.). — A. Trotteb : Miscellanoe ceci-
dologiche. — C. Massalongo : Niiovi Zoocccidii délia Flora vero-
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piante per influsso di însetti. —- A. Béûuixot : Studio anatomico di
due cecii^ dol génère Cmcuta [i pi.]. — A. TnriTTËR : Descrîziùni
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llev. scient, du llourboniiais et dit Centie de ta Fr., 186, juin 1903.©
Soc. Ent., l" juillet 1903. — H. Fruhstorfer : Oniilhoptera para-
disea ab. auriflua (nov. subsp.). Eine neue OniithopUra-ForiD. —
Zwci neue Parnassier. — A. Fuais : Zwei neue /.«tcamiw-Formen
aus Aksu. — B. Slevogt : AJte Arten mit ncuen Bandbemerkun-
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1903, — A. BKI.I.KV.-VK : iii^i'cti- dr< Bulels.
ml . r. ClIAUANALD.
BULLETIN
DE LA
SOOTÉTÉ ENTOMOIXX>IQUE DE FRANCE
Présidaice de M. A. GlARD,
ancien Président.
Nécrologie. — Le Président fait part du décès de M. Pr. Bâtes.
Cet entomologiste anglais, qui s*esl éteint dans le courant du mois de
septembre dernier, s était occupé d'Hétéromères et, en demii*r lieu,
de Cicindélides et d^ Rutélides dont il avait une fort belle collection.
Il préparait une revision du genre Pelidnota.
Correspondance. — M. F. Henneguy, Président, s'excuse de ne
pouvoir assister à la séance.
Voyages. — II. le Président donne lecture d*une lettre, datée du
15 octobre, par laquelle M. Cb. Alluaud le prie de transmettre son
meilleur souvenir à ttHis les membres de la Société. Les nouvelles de
notre collègue sont excellentes, malgré les nombreuses piqûres de
Moustiques [Culfjr et ÀnopMen qu*il eut à supporter sur les rives
maiecageuses de b baie de KavirL»ndo:ses récoltes entomologiques ont
été surtout fructueuse en 0>léoptèrf*s aquatiqu^'S et en Gopropbages.
Après avoir passé les mois de novembre et de déc<*mbre sur les
hauteurs des pays Maii H Kikuyu. M. .Alluaud de<c«^dra en janvier
vers les vastes plaines dfs Ma^ii : de la il gagnera W massif du Kili-
mand}arr» où il passera février ft mars. D c^»fflpte enfin, après un court
séjour sur b c6ie d** M^Koba^^ t^n avril, r^r^gn^ Zanzitor et U France
en mai.
ChangemenU d'adresse. — M. Jacques Chambr>. VA bis, rue
Saiol-lacques. Paris 5' .
— M. le g«ffiéral P.-V. Faure- Hig(iet,i»il^b »ul«'\ardllal»^herb'-- .
Paris 17^
— M. E. Guunelle, 16. nie des Gfdi'lin?. !>* Havre Seine laie -
rieore,.
Vf^ if«. %• 17.
ftin de la Société mtomologiqur dr France.
irDier, n partir du fi novembre J903 jusqu'n fin avril
, ?ari, boulevard du Midi, CooDifs (Alpi>s-Haritim(ts).
dmiss/ona. — M. FrsDÇois Moulior, interne des HùpiUiux. 13,
!.. li; Paris 3'. Lipidopièm.
— Grégoire d'OlsoiiIieff, Lnkasxe, Vulhjnie ^Riissii'). Cth
li'apierei palêaretigiifii.
PréBoatatlons. — M. (j.-W. Kirkaldy, (înlouiologisie au Dcpiirl-
meul uf Agricullure and fn-'-i-y, «""olulii (Iles Havai), préaeoUV
par MM. E.-L. Bouïipr el ._ ilon. — Commîssaires-rapportflura :
MM. P. Lusne elJ. Martin.
— M- LùoD Viberl, capiUiini- au Servie* gi'ograpliique de l'Arma,
présenlé par M. L. Bedel. — Gommissaires-rapporli^urB : MM, Pb.
François yl E. Simon.
Observations dlvepaes
Captures. — M. Miiiirife Miiiiidrnii anminee ;i l.i Siieiélé que
notre conFrJ>ni M. A. Ronhoure, gouverneur de la Côte des Somalis,
a capturé en aoAl dernier, à Djibouti mi^me, une Cicindèle fort rare
(CkMeia Riippelli G aér.).CciUi belle espèce, qui semble répandue du
Scnnanr aux côtes occidentales de la Mer Rouge, n'avait pas encore
élésignnlée surle littoral des Somulis. H. Louis Bedel et H. Maurice
Maindron doivent â la générosité de M. A. Bonhoure des exem-
plaires de ce remarquable Insecte.
— H. Maurice Maindron aononce également qu'il a reçu de notre
confrère M. G. BaCr deux exemplaires d'un magnilique Carabide, le
Bi-achygn/tthui imperalorCtiau-i. H. G. Baër les a capturés sous un
arbre pourri, dans le Ifcreau, à Santa Ana (Tucuman), par 330 mètres
d'altiluilf. au muis d'octobre de celle année.
— M. II. Uoileau, à Cl' propis, apprend
intlividii de ei'He ran- esp">cr, pri.v,>najil i
M. Donckier.
la Société qu'il possède un
•• Bolivie et que lui a cédé
— M. G. -A. l'iMijade signal'' li.'i Pip'Cf.î in'ndiDaalfi de L'iptd)-
ptôres qu'il a capturées à Fontainebleau (environ, de la roule Amélie],
â l'aide du piège luminenv :
Séance du iî novembre i903, 283
Deux individus de Caradrina re$per$a Hubn., trois mâles de Poly-
phaenis sericata Es p., trois Acidalia moniliata Fabr. daos la nuit du
19 au 20 juillet dernier; un mâle bien frais de Ocneria rubea Fabr.,
le 26 juillet, vers 3 heures du matin; Hadena porphyrea Es p. = sa-
tura Hubn., le 26 septembre dernier.
Enfin, le 15aoilt, entre Sannois et Cormeilles-en-Parisis, notre collègue
a pris une Zygaena filipenduhe ab. chrysanthemi Borkh. 9. Cette
aberration consiste en ce que les taches et les ailes inférieures sont
couleur de chocolat au lieu d'être rouges.
Observation biologique. — M. Roger Vérity publie l'observation
suivante :
Sur la familiarité des Lépidoptères. — Il y a deux ans, au mois d'a-
vril, dans une torH aux environs de Florence, je donnais la chasse aux
exemplaires de Vanessa Àntiopa qui avaient survécu à Thiver. Depuis
près d'une heure j'avais cherché à m'approcher de trois grosses fe-
melles pendant qu'elles se chauiïaient au soleil, posées sur la terre d'une
allée ou sur les branches des arbrisseaux, mais en vain : à peine me
voyaient -elles à quelques mètres de distance, qu'elles s'enfuyaient sur
le haut des arbres et ne retournaient à leur place favorite que long-
temps après. Je venais d'en faire envoler une qui, au lieu de s'éloigner,
s'était mise à décrire de grands cercles au-dessus d'une allée avec
l'intention évidente de s'y poser, lorsque je la vis soudain interrompre
ses tours réguliers et voler tout droit vers mon fllet que je tenais im-
mobile pour ne pas l'elTrayer. Elle chercha plusieurs fois à se poser sur
le bord du cercle, mais, comme il était trop étroit, elle retombait en
dehors ou en dedans jusqu'à ce qu'un rapide tour de main l'eut em-
prisonnée. Je répétai la manœuvre avec une autre V. .intiopa et je
réussis également à m'en emparer. Dans une autre occasion , je pus,
avec ce môme stratagème, attirer un exemplaire qui volait en avant et
en arrière au-dessus d'un cours d'eau et qui ne voulait jamais se po-
ser. Plusieurs fois il m'est arrivé que des V. Àtalanta et des F. C. album
vinrent s'accrocher à la gaze de mon fllet. J'ai remarqué que la gaze
bbnche les attirait beaucoup plus que la verte.
S8i 'Un df la Soeirté entnmologi^ue de Franre.
Com munîcationa
DMoriptton d'un nouveau type de Cléonidei (Col.)
de la région Saharienne
par L. llEHKr,.
Cleont» [<] superoiliosns, nov. sp. — [Ornla», ntiinifM attt
fiuiituf, lupfrni' rugonuii, r.nutii urhrnlruca vet uibkimlf inilutu»;
(i-um longulum, tricariniilalam, airinmis taleralibut mprr ocuht
pi-odutti» tt aile luptrciHifui-mifni»; protharnx ntpulatii-puiictatus ,
nifdio mbcaniilieulatui, pimf oeuh» ipme- fimbriatiu. Elytm laliora,
plicalo-rugota, tranirtnim tnbtiifiaeia i, fmeiU cùmmunibui. fine-
tuo»o erapitlit, ttrataUt.\Tar»f anifuili, tu tuskand putNllali.—]jong. :
Kt-ll mill.
Ovalnire, atténua uiix drux fxlr(^iiiiu*s, ciuv^rt il'uno cwuche squa-
(Dous)? lrf<A d^Dsp. d'un gris terreux ou blanctiùtre. Rostre nssra: nllongi*,
moins large qm la tôte, à peine élargi à sou cictréaiil^., (^tusôuiral
Iricarén^ on dessus; curfenes efTacéos ea avant, celles dt>s eùU-s un peu
dlvergentPâ nn arrif^re H at- prolongeant, au-dpssns des yeux, pn un
bourrcli'l relcïé en lonne de sourcil (']. Yeus subtriangulalres, légère-
ment convexes, à (acelles e\trèraenienl Rncs. Antennes pou épaisses;
scapc long et ss%et gr^le; articles du luniculc serrés, plus ou moins
transversaux. Prothorax moins large que les élytres, à peine plus long
i|ue large, resâorn* près du sommt>t; bord antérieur cintré au-dessus
du vertcx, coupé recti linéairement sur les cotés et présentant au niveau
de l'ipll une large Irange de vibrisscs épaisses ; base légèrement oblique
i-nlre les angles postérieurs et le milieu; face dorsale marquée de points
assez torts, cupuliFormes; ligne médiane lalblement canaliculée; flancs
ponctués comme le dos; Face inlérieure sans impression antécoiale-
Klytres assez larges, à sculpture grossière et comme fripée, détermi-
nant quelques denlicules à l;i hase, des traces de nervures longitudi-
n:iles et trois umiuliilions transversales coLuaiuiies et Iiisriif ormes, dont
les iTétrs siijil ilirigées ■'[[ arrièri'; région poslérieuri' n'Irécie, l'extré-
mité iiir'uii- ohui^e, mais |i:ir.'ii^^saiil un |ieii tri>ii<|Ui'e, vue de haut.
Di'ssi'iis du C'irps plus elair i|ili' li' di'ssii^, l'iittis assi-?, robustes, t
vi4ioi .l«i Cl.'uaia.>s, adiBV^:' |inr Joli. Fniisl qu.'liju.-s mois avant sa ino
soit |iiililiéc [hir l<-s soins du D' llcllir. de Iirrsd,'.
(2) CiMiitne chez divfrses es|>èces ilu lirai hijienisft île IClii/tiirbiiiiis.
Séance du tt novembre iSOS. 285
diiites, comme lo resle du corps, d'une couche squameuse d'où émer-
gent de petites soies blanches; articles des tarses d'égal diamètre et
dépourvus de brosses en dessous; ongles libres.
Sud-Tunisien et Tripolilaine, vers 300 mèlres d'altitude.
Je ne connais que deux individus de ce remarquable Curculionide;
l'un m'a élé généreusement offert par le capitaine L. Viberl qui l'a
trouvé à Bir-Saad (entre Gafsa et Gabès), l'autre a été rapporté de
Mizda (à 160 kilom. sud de Tripoli) |)ar M. de Mathuisieulx et se
trouve dans la collection Ph. François.
Le C. superriliosM, qui rappelle un peu, par sa forme générale, le
Gonocifonus eristulatwi Fairm., constitue, parmi les Cléonides, un
groupe à part ( VIberlia m. ) caractérisé par ses hautes crêtes oculaires,
par son revêtement tellement serré que les squamules s'y discernent
à peine, par ses fortes vibrisses thoraciques, etc.
Deseriptioi d'oie nouvelle espèce de PiezotrsLchelus [Col.]
de Madagascar
par L. BÉGuiN-BiLLEcocg.
Piesotrachelus Alluaudi, n. sp. — Ater, ^glahfr, thorare,
roxiê anterioribus et inMih, trochnnteribus, femorihus tibivtque tubt-o-
brunneix. RostiiAm médiocre, parum arruatum. Prothorax fubconiats,
antice truncattu, ad latera ante médium coMtricttis, $ubtili$$ime alu-
iacewtf ponterim obxolete foveolatut. Elytra ralde conrejra, lateraliter
parum dilatata,nitidn, tenuiier striaUi, inter$iHii$ laU$, plantM, laeri-
bu9, — Long. : 1,2 mill. (rostr. excl.).
Noir, prothorax, hanches antérieures et médianes, cuisses et tibias
d'un brun rougeâtre. Front faiblement sillonné entre les yeux. Ces
derniers médiocrement saillants. Hostre peu arqué et peu brillant,
atténué légèrement de la base au sommet, phis court que la tête et le
thorax pris ensemble, marqué d'un court sillon latéral devant les yeux.
Antennes subbasilaires, à scap<^ court, dilaté à l'extrémité, à i*^ ar-
ticle presque aussi long que lui, globuleux; i' article plus mince,
moins long, les suivants encore plus courts. Massue ovale, acumini^.
Prothorax peu brillant, subconique, tronqué à l'extrémité qui est
épaissie, à cotés comprimés avant le milieu. Klylres noirs, plus larges
k la hase que le thorax et plus brillants que lui, très convexes, assez
courts, avec les épaules peu saillantes, presque arrondies; peu dila-
7 [rll lit la Scfiflf t:
1 uUtuphI , leur plus efa»*''' la'g<'ur un pfu op'** '*" milim:
i lires el Dclles, à poncluslior pi-u visible; inlerslries plans.
■», beaucoup plus larges (jue les stries. Cuisses peu dilatées, tarses
" foncés (|ue les (ibias.
I le rmlre un peu plus rourt et un peu plus épais que celui
Sud de Madagascar : pays Androy [Cli. Alluaudi.
Je me (ois un plaisir de dédier celle espèce à H. Alluauâguiabieii
voulu melire à nia dispositiciu ses nnles ol sa colleciion avec ure
hnone grâce dont je ne s. ■= tn '" uercier.
.iv. l ( . fH/. Zri(. [1898], p. 895),
H .Ua. s4' séparer de l'espéee décrite ci-
oessus H' "^ «.oiatities sui . : j , bisillonné, protborax plus
clair, â ponctuation \isiMe. sui u ui mprosslon devant l'ét'ussoa,
élytres moins convexes, forlciucui slriés-ponclués, à inlersliies ru-
gueux, pattes plus claires, etc.
Description d'une nouvelle variété
Eur/pos funebris Leech [Lkpui. HHn
par Ch. OBEBTHtB.
I
Dans son ouvrage : Bulterllies trom China, Japan and Corea, feu
Leech a (ait connaître, sous le ncm d'tiicipws fvnebiig, une des plus
belles espèces de Nymphalldes asiatiques.
L'Euriptu (vnebris est un Papillon d'assez grande taille, d'aspect
Iris robuste. En dessus, il est d'un noir velouté pru(onâ, avec un
trait cellulaire rouge près de la base des ailes supérieures el un
rayonnement de traits grisâtres, à ralsun de deux par espace inira-
nervural, puraLèles aux nervures, se joignant â leur point d'origine
de (acon à (ormer des chevrons très allongés et occupant tout l'espace
subterminal des supérieures. Aux intérieures on voit t^eulemeol dans
les espaces iiitranervuraux quelques laJbles traits grisâtres. Le dessous
des ailes ri'priiduit le di'ssus pour les traits grisàlri'S cunéiformes,
submargiitaux; mais dus luclics d'un Leau rouge carniin vil, suivies
de macules lilaiidies aux ailes supérieures, ornent l'espace basilaire
des quatre ailes.
J'ai lieu de iroirc que YEuriiiua funebris est fort rare; car Leocb
possédait un seul o capturé à Omei-Slian, en juillet. Pour ma part, en
Séance du H novembre i903. 287
vingt aDoées de chasses laites à mon intention dans la région occupée
par les membres de la mission catholique du Thibet, je n'ai reçu que
quatre exemplaires, tous d*
L'un fut pris à Ta-tong-kiao, en 1894, un autre fut récolté à Tien-
tsuen en i90i. Ces deux Papillons sont semblables à celui qui a servi
de type à Leecb pour la description et la figure publiées dans l'ou-
vrage précité.
Les deux autres Euripns, formant la variété géographique Gènes-
tieri, var. nov., viennent du pays du haut Lou-tse-kiang, où les a ren-
contrés le P. Genestier en i90i.
Us diffèrent du funebris parce que leurs ailes inférieures, en dessus
comme en dessous, présentent, non point de simples faibles traits gri-
sâtres, mais bien les mêmes chevrons blanchâtres intranervuraux que
les ailes supérieures, c'est-à-dire une série régulière, sur les quatre
ailes, de deux gros traits par espace intranervural, lesquels traits sont
formés d'un épais semis d'atomes blancs qui se rejoignent à leur som-
met. Le trait rouge cellulaire, près de la base des ailes supérieures, en
dessus, est aussi plus vif et moins assombri d'atomes noirs dans la
variété Genestieri, de Lcu-tse-kiang. que dans le type funebris du
haut Yang-tse.
AbemtieM Mavtlles oi pM eeuraet
de LycaeDM Icmms iimmi [Lépidopt. mopal.]
par Roger Vebitt.
I. — Var. (et ab.)C^/ÏNa Austaut(Pr/. Souvent. Xi, 1879;.—
Cette variété ne diffère guère du type de l'espèce que par la présence
d'une série de petits points noirs le long du bord externe des ailes pos-
térieures en dessus. Ces points sont au nombre de six; il y en a un,
c*esl-à-dire, entre chaque uer\ure. La v. Celina remplace le type au
Maroc et dans les îles Canaries. Elle a été trouvée, conmie aberration,
aussi au Sud de b Russie, mais elle n'avait jamais été signalée dans
l'Europe occidentale. Convaincu qu'elle devait s*y trouver, j'ai examiné
cet été plusieurs centaines de L. Icarus dans différentes localités et j'ai
découvert sur la côte de la Toscane, aux environs du Forte dei Marmi,
deux exempbires avec la série de points très bien marquée.
II. — Ab. melanotoxa PincitoreMarott [Gioma/f (/t Srimr^' na-
tmroledi Palermo), — En 1879,M. Piucitore Mar ott décrivait sous ce
Min de la Société t'Htomologigue de Frnvrf.
ri lé Ç dp L. leoi-ui lrouv<V rn Sicile. Celle variété esl ra-
in pelil trait noir parallMe au bord interne des ailes sdi^
LivTi — DUS ; ce Imil e»l (orme par un développement anormal du
oirdo la série parallèle au tiord extérieur et du second
,>i« deux points se sont, pour ainsi dire, allongés l'uiivers
n se sont réunis.^ M. Pincilore Mnrott croyait celte (omie
mi uculfëro il la lemel le et à Is Sicile. MoiK; des recherches que j'ai faites
en rtitTérentPS ICMMilités de h Toscamt œ'nnl d/^moalr^ que l'a)). Mftavn-
ta,i-a y esl assex répandue et même pas trop rare. J'ai en outre trouve
deux eiemplaires dqui ont le pelil trail caraclériMiinte hien mari|ué;
quoiijue les d<5 soient 1res rai<s, ii'osi Inncaiix deux sexes i|ti'appar
tient c<<tt« aberration.
m. — Ab. albinos, ab. ni>v. — rois que personne n'avait jus-
qu'Ici signalé des cas d'albinîsn' ''" lainu. Je possède dans ma
collecUon un d, trouvé dans les ma de Florence au mois de
juin dernier, qui a les deux ailes |i ores l)1anch'>s et bleu trj-s pâle
el le bord externe des antérieures de ta même couleur. Il n'y a que la
base des quatre ailes qui soll de la leinto normale. En dessous, rellffi-d
sont d'un gris Ires cbir, presque hlmches, el les taches orangév<> ont
complêU'menl disparu.
IV. — AHKBnATios d TEivrÉK i>if nosB. — Cctle tibnrrnlinn fnrl n'
marquable a été capturée surlehauld'undes sommets (monte Matanna,
4.300 m.] des Alpes Apouanes [ehaine de montagnes parallèle à la cdte,
au Nord de la Toscane).Ii]leest caraclérisée par la couleur dosailes, qui,
au lieu d'élre bleue, est lilas avec des n-flels bleuâtres, tandis que le
mince bord noir du type de l'espèce esl remplacé par un bord châtain
rlair. Les points on dessous sont de la même couleur et le fond en est
légèrement vnilé, ce qui lui donne des rellelsroussâtres; quant aux ta-
ches orangées, elles sont 1res grosses et vives.
Beaucoup d entomologistos auraient sans doute donné des noms par-
Ijcullors aux deux lormes que je viens de décrire cl certes elles sont
si distinctes qu'elles en seraient presque dignes; mais, vu l'abus qu'on
a lait de cette création de variétés et d'aberrations, je pense qu'il vaut
mieux inmlier dans Ir ilétaui opposé el je m'abstiens de les baptiser,
d'autant plus qu'il i.'st qiieslion d'abiTCi lions aecidenteiles dont je n'ai
pu IroTivi-r d'antres r'xi'mplairns. malgré les recherches faites dans
les localités on elles ont élé captitrée^. L'aberralion que je vais décrire
est loulelois si distincte, si frappante, que je ne puis résister a la tenla-
lion de proposer piiurellc le nom de :
V. — Ab. pseudocyllarus, ab. nov. — .\(i nmis de juin dernier, je
Séaimce ém I f movemln-e i903. 289
donnais la chasse à des L. learus sur les bords escarpés d*un cours
d'eau, dans Tenceinte même de Florence, lorsque j*aperçus parmi eux
une belle 9 de L. Cyllarus. Surpris de trouver cette espèce dans une
localité où jamais elle n*a\ait été rencontrée, je mVmpressai de la
capturer. Quelle ne fut pas ma surprise de remarquer alors que le
dessous des ailes correspondait parfaitement à celui de L. karusl Un
examen plus attentif me révéb que j'avais pris non pas une 9 de L.
Cyllarus, mais un c5 étrange deL. Icaruf. Les quatre ailes de cet intéres-
sant exemplaire sont brunes avec de légers reflets bleuâtres, dus à
quelques écaUles bleues semées par ci par là, tandis que leurs bases et
une partie du bord interne des postérieures sont de la couleur normale
du type. Le corps est aussi, comme chez le type, recouvert de duvet
bleu; la côte et la frange sont blanches. Le dessous ne difTêre
guère du type que par labsence presque absolue de taches orangées.
VI. — Aberration RERMAPHRoorrE. — Un exemplaire de celte aberra-
tion intéressante et bien connue, quoique très rare, a été pris le i5 août
1900 sons les murs de Modêoe. Les deux ailes droites sont exactemeot
semblables à celles des ^^ normaux: les ailes gauches ressemblent
parbitement â celles des 9^. — Le dessous est exactement la même
chose des deux côtés: seulement les taches orangées des ailes supérieu-
res sont uo peu plus développées du côté 9. C>t exempbire est mainte-
naot dans ma criJIectioD. ainsi que tous les antres décrits plus haut.
PcrctptieM tactilet et RuiCRitir— ict Aithupain.
Ntte bittofIfM Mf les Piff— [CRnsT.]
par le IK Georges VUms.
Les Pagurcfs, ou Bemhard«^ riflermite. coDoai>s^nt-ils leurs c<»quilles?
TeDe est Tun^ des questi<»ns dont j'ai ch^^rché b réponse par des ob-
ser^'atk*tts iDéth<«diques: voici l^ faits que j*ai HabUs a l'Institut gé
Déral ps>clH>l«fk|ii«' :
I* Les Pagures ««ot une sensibilité tactile tris dé\f*k«ppée et ils H'
bissent guider beauc/>up plus par le tact que |iar la ^ue« c^^mme ««ii
peut le cottstal^ ii secti«jnoant 1^ y^u\. li sufUt luéme que 1 Vxtre-
nûté d'ua seul d^«tgt \ i^^ne â se p(»ser >ur une surface calcaire ru-
gueuse pour que W ^>u>tacé cherdie à eipl^^rer l'^^iyet d^»ot fait parti**
cette surface.
r
ftulMin dr In S<yiflr i-ntmii"hgiiiiir ite Fri
1
8" L'eiploratioD m; se poursuit que si l'objet a certaines lonues
(sphèro, càno dressé ou inclmê...) et elle se [ait diiréremment suivant
les diverses Cormes.
a) Si l'olijot est sphériquc {LHlorina obtuia, rerlains caiUcius), le
corps se courbe en arc et s'nppligue sur l'un des mMdieDs de b
sphère, la XÉVp dirigée vers le bas; aussilot api+s, l'auiutal lait tourner
la coquille sur elle-ini^mi! pour trouver l'orillce.
b) Si l'objet a la Tonne d'uD cône drfssé {Trochux sysyphiiiiu. Pa-
telles), le corps s'appli(|ue suivant l'une dt^s gi-nératrices du cane, ta
léie en bas et. en conservant la même attitude, il exécute le tour de
la coquille jusqu'au niveau de l'orilice.
r) Si l'objet a la fomip d'un cône incliné (Buccin), l'expluration peut
se loire de la métue Iui.'oii |Kir rapport à la verticale, mais alors le corps
est disposiS ou perpendiculairement (= cas précédent) ou parallèle-
ment à la spire; cette dernitre attitude est (avorabie â la rotation : un
B^rnhard txpérimfnti la prend et se déplace ensuite parallèlement i
lui-même.
Dans tous lus cas, lorsque le Pagure aborde le péristorae, son corps
est appliqué sur uno surlace courbe inclinée, la tête en bas. Or il
suffit (|ue le corps prenne celte altitude pour que le Cruslacé cherche
un orifice au bas de b pente; c'est ainsi que, mis on présence de valves
de Lamellibranches, il s'acharne dans les régions qui oITrent une cour-
bure suffisante (crochet...). H semble donc que les Pagures peivoivtnt
rfrtains élément» de la forme txtérirarf (degré de courbure, pente...].
3° Les Pagures reconnaissent aisément l'ouverture circulaire d'une
cavité au moyen de leurs pinces. Hais, bien que l'on ait prétendu que
ces animaux ont 1' ■ idée abstraite > de trou, l'exploration du trou
ne sulfit pas en général pour les entraîner à y faire pénétrer leur
abdonii'n.
'f) Le Cruslacé ne pénètre pas dans un simple trou pratiqué dans de
l'argile. — 6) Si le trou esl disposé au bas d'une pente argileuse, re-
trouvant des impressions connues, l'animal s'y engage parfois. — c)Si
l'orilice est lonné par l'aiineyu calcaire obtenu en détachant le péris-
tunie d'uni' coquille, le Bornliard explore cel anneau et louille autour.
— (() Si le Irmi esl constitué par la cavité d'une coquille incluse dans
l'argile jusqu'au [K-rislome, le Pagure n'v iH-nètre. qu'après avoir
touillé autour de la coquille pour percevoir les éléments de la (orme
qui le guident d'habiiude. — cl Si un orîlice est pratiqué arlitlcielle-
ujenl sur une coquille en haut d'une pente, le Cruslacé n'y pénètre pas.
Snnft en it mmfmhrf (903.
S91
* Alnil Im PBKUrr*. mnnt ir fitmfhrr itan» wn {rnu, rpaturfnl If
m^/min 4t perenoir la formr rxlrriruif 4f Tobfrt perfora. (>ii« p^rci^t-
^^■B esi très Imparlalti*, mimw rti>dli|uriit Ifs erreurs codiidIsm par
^^■g Oiislaci^s.
^^f En rriiioi^, \t'i Pa(iin-» iirtriiirrHt tnlnine* jualilh rtn nhjfl» {mur-
y#wrv». prutfÊ..., itit/ii ;»niift) ipOfffhilimmml lU tfl ebjri. lU pcixn^
«fut |n lomiM jur 1m w>n»lioDS t|ul nrronipoinipnl h-s allttudo» (h-ns
> oiuficiibin')
Qici 1« InwTtM, on dt-it aMiir nlifprn^ Ap* I»1Is analogun. O'aprH
■ runiiuuoIrjiUnu »Ua(m-^Mali- (|p aiilrv nt'uvrau DitUirui-, M (î. il'OI
, soriM ihmima, cfTLilnr» MfJn** tUc-uIiur les Vnt)|ibai!i.
Biutr'*! Mir di-4 plamc^ ai|iiatifiiii-4 à Ugi- drei»^ ; >tusnd n>» dfnil^ri* ,
■p»M-nlMirdi'^lftiiltr>niFllai>lrf,i-lli'»l(*«atinni1<-nnrnllmin^d1al<-lu(>nl ^
l'Irr: qwonil <lli'» •*• priM-nl «tir war lipr drr*»i'<' (|t)<'lr'iii<i
t pinifuiil lin OTinin trnips i-t i-\|<li!<mil la planir p<iiir rnlinndon»
p n'p!l pas la plante dVlKtinn. Ind^pcoilutiimi-Dl d» »rtt«)ii>iiki
h» t% «lïut'll'-* lui pl'^ut^(tP0l u riiiïiTU- di' dUtlDgurr dotit
|tDl» a tlgt^ dn'tMVs, celui cl p<-r<^i( luaDlloliiiiPOt la dlicrib'ii do*
1^. !<■ vrais hruri'iiv >1 lui** cii|l^pu-s finilamil IiIi-d mi- i)-
r dm lall» niiintlaiil i|iii- U> lliMCUa [iilivrDl appItcltT df» dl-
Cli'-i» ri Af* li-mi*"> ail iiiov» du tem niiiM-ubln*
t Roli Hr lea Blattldèa paieuvîqaM Kiai
Oiaoriptlti d'aa* npist ■•milt
|uir Al N AuM'«
!>-« alJi-» pu«liïrirun-9 di-* Hlullkir'5 mai tarvuu-nl rfprrirDln-a tt
iVial dVnipn-InlM daii« li-r> d'-p^t>> carWolIcrM Jutajua (<> jour, um
iluatiii- M'utcniÉ-ul, triils ■■ufup>'euiii'4, 1m aulri-« aoiPriniliiM, iinl ét6
•ti|taati-i-«, (uaii »n ii>- coniiaUiall pai Im alli-i anl^U'un'* itc l'IiuKle
mu<|uvl vMn ap|>arii'tuii«>iil. l^irxjuVUi-* nnlflf' Iniuvri** i-ii ninticttiMi
airT fr< ('Ijtri'i, ci-IWrl li-* nTnu* ratent pri^iic inll^mnitil ri uw
'il' .. iiiianilhc ne f'iunll Air.- tnlti-,
li-^ iVhndlilli'iK- itiiiK- rrninniiinMi- ri<n«<TVatlt>o dt'rotivrris
oirr parM K») >). il •'•! ]»>i>il>|i- sujuurd'hui dVnln'pntidrp
i!.i:i'. fl l'i'uiiiri'lult' \\' HM'lat\tnii i[ui' \k Ugiirr daat n-IlD tnilr,
MI a H-ntUc ap|h>rti-r qU'Mi|UM laits ooufNUK.
iu Wf |ilal* à dédier i-^lle lormo à mim llliul» inaltn H. Albert
Ïft2
Bullfli» lie lii Siiriêlé enUiiHolaijiiiuf de Fra\
tiaiidry, qui m'a loiijum-s prodigtn" ses prêrioux PDcnuragi'awDls. J
b désigne sous le uoni d'Etoblattina Ganâryi. n. sp.
L'emprottiti' , admirable de iiutli^lé, représente les dviix ailrs mèst
IhoracJqiies (élvlres) el une aile môlalhurafiqne.
F;
s^TOH^ST^
FJohlulluin
itnctviir iialurrller.
I" I^LTTHBS. — L'élylre raesiin' Wft mil!, do liviigiioiir sur 14 mi
dn largeur. U' ftnii/ rnsM/ (I) esl rnrtemenl rniirbé dans sa partie basil*
nuis celte courbure s'sUéniir rapidemfnt et l'aile csl régulièreOM
convexe en avant. Le bniii pottènnir est presque rertiligne stir I
deux tiers de sn longueur; il sn courbe dans sa pnrlie apicalopt i
ïienl symÉlrique du bord ensliil
Semilinn. — Les nervures principales naissent loutos Ters
milieu de la base de l'aile,
La sotu-cottole (II), parallt-le â la custale (I) sur les deu« tiers de »
pnreours, rejninl cntle derni^-re vers le déliul de son tiers ApkaLB
Rmel, â des inlervalles ré^li^-rs, des nervures sewfldaireis, ta plup)
lourchues ou doublement [oiircliues, paralliiles dans leur dirccÙoo t
nérale à la partie extrAuic de la nervure principale.
Le rtidiuji (III}. â peine sinueux, aboulil nn peu au-des!>us de
pninle de l'aile. Il éniet, d.nns sa partie supiTieure, quatre nn cinq D(
Séance au il novembre i903. 293
vures : les deux premières, beaucoup plus importantes, piuri-divisées,
naissent, Tune vers Textrémité de son quart basai, l'autre un peu
avant le milieu de son cours. Les nervures suivantes sont simples ou
fourchues.
La médiane (Y) décrit une courbe onduleuse et se termine vers la
partie inférieure de la marge apicale. A Textrémité de son tiers basai, se
détache une première nervure doublement fourchue constituant à peu
près Taxe de Torgane; puis, à des intervalles réguliers, naissent trois
autres nervures subparallèles à la première, simples ou divisées une fois.
Le cubitus (VII), suit sensiblement les inflexions de la médiane. Il
envoie vers la marge postérieure de Taile d'abord une série de ner-
vures très obliques, peu marquéex, simples ou fourchues, puis, au delà
du milieu de son parcours, des nervures de plus en plus inclinées,
saillantes et composées.
Le ft/ton anai (VU!) est fortement arqué, profondément imprimé, sur-
tout à la base. Il aboutit vers lextrémité du tiers proximal du bord
postérieur. Il limite un champ très bombé parcouru par de faibles ner-
vures (ii^rrtfrff axiliaires) qui prennent naissance vers le milieu de la
base de Taile et se terminent toutes sur la marge postérieure : les unes,
en général fourchues, subparallèles au silli»n anal , les autres court)ées
en sens inverse. b«*aucoup plus rapprochées.
Entre toutes les nervurfs principales et secondaires existent de lines
nervules serrées, normales aux nervures quelles unissent.
t^ Ailes. — L aile mesure 23 mill. de longueur ^ur 13 mill. de lar-
geur environ ^une partie du champ anal paraît manquer]: elle pst di»nc
beaucoup plus petite que 1 elytre, ce qui d'aill«»urs est un cas tr«*s gé-
néral chez les Blattidés actuels.
I^e bord rcitaJ 1 . dn»it juS4|u*à s<»n milieu, et le //r>r«/ poitérieur, lé-
gèrement convexe, tml dans leur fiarite npirale une forme courbe s>-
métrique.
Nervation, — TiHites li*s neriures principales qii4* j*ai sigiialé«*s
dans réUtre se n*ncontrput dans Taile et naissent en un même pr»int
ée b bas4*; mais elles pn*s«*ntefit certaines particularités.
Elles soot toutes dr«>iUs (ki très légèr<*uient sinueus<*s. Il en nr^sulte
que b 90u»-€Oitaie, qui atteint le bord anti*rieur un peu au delà de son
milieu, limite un champ sulMriangubin* rarartère de* Mylarrédes,
que parcourent des nervurt*s sec4>Ddaires très nettes, issues de la
base, |iar cosséqueat rayonnantes ^ autre caractère des Mtftarridés ;
iSl Bulletin de la Sociflé entimologique de Frane4.
L-t deâ DLT^ures peu visibles gui [tarleul de la veine principale.
L* tillon anal esl o peine marqué ei légèrement flexueiu. Les reina
aîillairn présonloDt un aspeci rayonné très net et tout, dans leur rs-
pect, porte à croire que le champ anal était beaucoup plus dévetoppr
dans l'aile méUthoracique que dans l'élylre.
Les iifrritrn tfrûndatrei srini égalt-ment saillantes dans tous les
arêas.
Je comiilélerai ultérïeuremenl celle note par des cunsî dé râlions plu«
générales relatives aux aMnités que perniel d'olalilJr l'étude comparée
de l'aile el de l'élylre : les descriptions d'espèces nouvelles ont, en efTel,
un intérêt très relatil quand elles n'apportenl qu'un nom nouveau dans b
science. Mais il esl uécessairede so baser surde nombreuses ti>rmes Ido-
giiement étudiées pour établir des alQailés ou tenter une classification.
Je me bornerai aujourd'hui â sigaaler les causes probables de la
rnrelé des ailes de Blallidés dans les dépôts paléozolques.
Ainsi qu'on peut le voir sur la ligure ci-dessus et comme }'ai essayé de
le montrer dans ma description. Vailt tt Véiytre ont une nervation eon*-
traUt tarit inimt plan. Hais, dans l'aile, les nervures principales, pres-
que droites, afTecieni un aspect rayonné dû i leur reploiement sous
réiyiro A l'éiat d^ rnpos. Ce reploiement, pour s'effectuer, oé^essiU'
d'autre part une texture moins dense, une chilinisation moins consi-
dérat>le que dans l'élytre adaptée à un rôle plus spécialement protecteur.
Après la mort de l'Infecte, ailes et élytres ont le sort de toutes les
matières organiques, elles se décomposent, mais les premières plus
rapidement que les secondes. Charriées par les eaui, comme c'ëtail
probablement le cas à Commentry, les ailes, plus délicates, plus légères,
ont été entraînées très facilement et vite détruites au milieu des ser-
ments variés que transportaient les torrents.
Bulletin bibliographique.
. EutoiHDlogiciil Sofidij {Tmnsiictioni), XXIX, 3, 1903. —
J.-B. Smft}! : New .\ocluiiJs lor I9(U, n» 4, wilh Notes on certaia
descrilii'd Spocies (I pi. i. — P. Camkiion ; Descriptions o( new Spc-
cios o( Hymenoplera laken by Mr. K. Whymper on Ihe « Higiier
Andes of llie Eqiiator >. — L. Brinf.h : Some Noies on the Bex
Geniis Anilinia. — J.-.4.-(i. Heiin : Siudics in American Blattidae.
Annales historirn-Hittui-'ili' Mwei milioniilis lluiigaiid, I, 1903, 1. —
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A. lUKt'H.tï : Voyages de M. L, Biri'i dans les possessions allemandes
Séance du ii norembre 1903, 295
de la N^i*-GuiDée. Pâélaphides. DescriptioDs d'espèces nouvelles
(2 pi.)- — B. LicBWAROT : Die Dipteren-Gattung An/ipàrtuoii Lôw.
— F. Spabth : ZiisammeDsCeUiiDg der bistier Ton New-Ouinea
bekannt gewordenen Cassiden mit besonderer Berûcksichtigung
der Sammlungen des l'ngarischen Xational Muséums und des Museo
civîco von Genua. — J. Bouvab : Contributions à Pétude des
Mecopodinae, — IK GOnther Endrrleix : Die Copeognathen des
indoaustralischen Faunengebietes (2 pi., Cig.]. — G. Horvath :
Conspectus specierum generis Grapkosoma. — K. Kbrtbsz : Eine
neue Familie der acaliptraten Musciden (i pi.}. — A.-L. Montax-
DON : Espèces nouvelles ou peu connues du genre Beiostama^ appar-
tenant aux Collections du Musée National Hongrois. — V. Szépli-
GÉTi : Neue Evaniiden aus der Saromlung des Cngariscben National-
Muséums. — S. ScHEXKLiNG : Z%ei neue Geriden des National
Muséums zu Budapest nebst Bemerkungen zu schon bescbriebenen
Arten. — G. Horvath : Pentatomidae novae extraeuropeae. —
K. Prnii : Das Haftorgau von MaUkodn $patkifer Kiesw.
Annuaire du Mum. zool. de FAcad. Imp. des Sciences de St-Pètershourg ,
1903, i. — 0. Herz : Beitrag zur kenntniss der Lepidopterenfauna
der Tscbuktschen-Halbinsel. — M. Pic : Nouveaux Anthicides des
Collections du Musée zoologique de TAcadémie Imp. des Sciences
de St-Pélersbourg Coleopiera, Anlkicidae). — T.-W. Konow : Te-
ber neue oder wenig bekannte Tenthrediniden [Hfmenoptera] des
Russiscben Reiches und Centralasiens. — Nouvelles et Faits divers.
Arkit fOr Zooloji, I, i-2. 1903. — J. Trâgîrdh : Bt^trag zur Kennt-
nis der Dipterenlarvcn [4 pi.). — Beitrâge zur Kenntnis der In-
sektenfauna V4»n Kamerun. N'' 15. — 0. Schwarz : Die von Herrn
Prof. D' Y. Sjôstedl in Kamerun gesammelten Elaterideo, Eu-
cnemiden and Throsciden fig.). — .V 16 : J. Weise : Coccinelliden
und Hispiden aus Kamerun ;i pi. . — .V' 17 : IK F. Sp.\kth :
Verzeichniss der von Professer D*" Y. Sjôstedt in Kamerun gesam-
melten Cassidt*n Tig.]. — E. Wahlgrkn : Aphanipterologiscbe
Notizen nebst B<*s<-hreibung neuer Arten ;3 pi.). — S. Brxgtson :
Studier och iaktlagrlser ôfver Humlor. — M. Jacoby : Phylo-
phagous CobH>ptera obtained by Prof. Sjôstedt in the Camenxms
(1 pi.) ;n" 18 . - N^ 19 : A. Faivel : Slaphylinidae recueUlis au
Caoïeroun par le D' Y. Sjôstedt (i pi). — Chr. AcRinixiis : Ver-
zeichniss einer Schmetterlingssammlung aus dem Kalanga-Gebieti*
Im sud westliclien Tbt*ile des C«»ngostaates (tig.;.
1
â96 ItulMIn de ta Soeiité enloniolojique 4ti France.
.User. (raw^. pour l'.iranc. des Sciencet. BuUeliu de l'Alas; n° 107.
Beriiner Entomologische Zeitiehrift, 191)3, lU. — R. Haexscb : Euner
Bericht ûher die enlomolog. Ergebnisse tuciDe Ecuador-Reise. —
Id. : Die IthomUnen (Neoiropidea) iiioûie Ecuador-Heise (t t^.]-
— F. Okaos : Veri»ichniss der von Herru Richard Haenscli in
Bcuador gï'summelU'D Rub^liden [Coiéoptera hmellicoraiaj (Rg.). —
!)■' H. Rebri. ; Lépidoptère Q ans Morea.
Biologia cnitrati-timn-icanit, lfiitei:ta. — Van nnii Wulp : Diptera D,
1903, pp. 429489; pi. 13.
Itnnlon Soeiely of yutural Hiilorg. — 1" l'roceedhigt, vol. XXX, 4-7,
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und ils Inrva (3 pi. n.). — ï" Meumin, V, 8-9.0
Ciinadin» Entomeiogist {Tlui),X\iiy,»-Hi, 1903. — T.-V, Thkomioi :
Description «t a iiew North American Cutex. — C. SritvxKeoK :
A new Capsid. — T.-fi.-A. Cockbrkli. : Noies on Rïp Spedes ol
Megachilt. - A new Oak Gall. — D.-W. CooriLLKTT : CiUrx
nniiùbrinus agaia. — A. -H. Clarck : A supposed .Migration ol PiPli-
dao witnessed laVeneiucIn in ihe Sunimer ol i901. — A.W. M«ii-
HiLt : New Apoidea from Montana (flg.). — E--D. Ball : Son» new
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pliagous Hymenoptera. — T.-W. Fti.es : Québec Diplera. — J.-R.db
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ftaca Pal. B, —A. Radclipfe Uhote ; Some corrections loD'Dyar'3
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ptera [2arl.). — W.-H. Ashmeau : Anew Paranomia irùia BrilishCo-
lumbia. — J.-S.]IiNE:Soaie Diplera (roui Arizona.— W.-T.Clahkb:
A List II! Calilornia Aphididae. — D.-W. Coviillett : Four new
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iiois. — D.-W. CiHiuii-LETT : .Noies on Culex KeUoggii, TheoL —
T. n.-A. Ci>GKEHELL : Euthrips anJ lledycliridium in N. Mexico. —
C. SuiAKPFEH : Two [lew l'tiiiidae. ~ J.-A. Aldrich : Culer eotuo-
briniis ; A rejiiindiT. — J.-C. CmwKnHL. : A new liumbusWota Cos-
l;i-liii-;i. — ll.-T. Kkjinalu : .Notes en tlie Ndrtli American Species
i>l Iswlmiliii l'.tlliin, <Ailli Descriptions nf ;i new Species and varie-
ty. -- D,-W. CiK.!! LM-ETT ; Eueorelhrti, y (lenus iif Culicidae. — H.-
ti.D^An : Tlie Lid'-liisturj ol .Uikmw/ivi loadiibilix, Uiienée. ~ J.-O.
BhaE'i.kï : The {;emis Pliitylnbiix, Wesiiiael, willi Descriptions ot
twii new Speeies (lifî ;■ — '■H- lli>HKHT!io\ : S>nop^is ot Epeolinae.
A, L.
le Secrétaire-gérant ; P. Ciiahasaud.
BULLKTIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOaiQUE DE fnRANCTEî
PrésidéBce de M. F. HENBIEGUT.
M. Maurice Pic de Digoin,^ assiste â la séance.
Correspondance. — M. G. Le Comte et M. le D' E. Vogt remer-
ncoSiaetlciété de leur admission.
Exonérations. — MM. Arnold Pictet et Roger Véritjr se sont
fait inscrire comme membres â vie.
Changements d'adresse. — M. le IK L. Bordas, maitre de nmfê-
rences de Zoologie à la Faculté des Sciences, Rennes Ille-et-VibineK
— M. Louis Darbois. 15, avenue du Lycée. Bourg-b^Reine
(Seine;.
— M. Alfred Gronier. 2, rae Charles-Rogier, Saint-Quentin
(Aisne;.
— M. Cbarles Janet, 71. rue de Paris, Volsinlieu, près Beauvais
(Oise).
— M. Jules Thibaut. 6, rue du Cimetii're. Caudeb<'C-les-EltN*uf
( Seine-lnferieti re ; .
— M. Emile Traizet. 61, FauU*urg-Saint'Denis. Pins ilK.
Admissions. — M. G.-W. Kîrkaidy. ent*>aK>k*giste au Depart-
ment o( Agrimlture and F«.»n-«tr},H*»n»lulu îles Havaî,. Hemipirret.
— M. Léon Vibert, capitaine au Service gtx«grapliiquedi'rAmi«^.
119, rue de GrenH^. I*aris 7*. Colf^jpt^rr% paUatTU^^trs.
Préseniaiions. ~ M. le IK Léooc^ B<*din. ancien int^Tne drs H<V
pitaui de Pari*. iHVîï^iitt^ par M. L. B^-d^-l. — 0»mmif<air»-5-rapp.T
leurs : MM. P. Chabanaud H Ph. Gr>uv^ll«'.
Bell. Soc ^1. Vr. lifus. 5* 1§
r
Bulletin <lf In Sorirte rnlonwlogi'jHf île Friinre.
— M. Lucion Iclit-s, secrâlaire de la Sociélù ceutralo d'AjiUul
turp, prûscDU^ par M. A. Glard. — Conimissairea-rappoDpurs :
MM. E,-L. Bouvier cl A.-L. Glémpot.
— M. René JeaDDcl, laleroe des Hôpitaux de Paris, prési'Dtè p*r
M, L, Bpdel, — Commîssaires-raiiporU'urs : HH. Ph François et
P. I.osne.
Démission. — M. Al. OlivitT {do Suint- Va lliers. Alpcs-Muritiiups)
ODVdie sa dmissiun.
Demande d'échange — l'oe demande, laite par M. Ëduuanl
Pou II un et lundntit à l'i^chan^' d'aDD^es de llopf Rfport coutrc au-
tant d'années lie nos Annali-s, i-st renvoyée à i'exauieu du Conseil.
Otaaervationa diverses.
Captures. — M. A. Gîard si),'Dale la captureà Beaulieu, près Bon
Ii)«iie-sur-uior, du Tripliu; i-u»ska L. Ol Êrulilide, assoi rare daas la
Somme, n'avait pas encors Hé ltou\6 ûam les di.^pnrieuu^nls du Nord et
duPas-do-CBlais.ABraalioti comme dons les Landt^s, où L<!'un Dutour
en a éludh^ les métamorphoses en 1842 {An». Soc. eut, Fr., p. 191 J, T.
rutriai parait se développer excliisivemenl dans le Polyporas hispidia
Bull, parasilo du Pommier, du Hdtre et de quelques aulrea xrbres.
Observations biologiques. — U. G. de R ûc quigD y -Adanson si-
gnale deux exemples de familiarité cliez les LêpidoplËros : l'un obaéfTé
I>ar M. Charles Oberthûr sur Vyrameis Atolanla, à Bennes, l'autre
iibservé pai^ lui-nit^me sur Xanessa lo, à Bergues (Nord).
Communications.
Dnoription ite deux eipèoet de TrecAus iveifles eiiropieii [Cm..]
par M. Arkij.l.r uc l'KnRix.
1, — Trechus (Anophtalmus) Robertl,n. sp. — L<^ng. : 4 uiill. —
Roux, peu foncé, corps suhparailèle. Intermédiaire aux liinloiqurn-
m AI), et (.7(((>( A b., partageant leurs liatiitudes lerricoles et lapidi-
cùles. Uillère du palmier par les éijlres beaucoup plus parallèles, la
tt'ie el le eors^'lel beaucoup plus eourls et plus globuleux ; du second,
par sou corseli'l à Cotés plus arrondis, ses stries él.Hrales fortement
Smmee eu i5 nammkrt tms. 299
ponctuées et ses antennes à avant-dernier article pas plus long que le
précédent; des deux, par les angles thoradques postérieurs linement
oncifères. Tète très arrondie à la hauteur des jeux, acuminée en
avant, très convexe, les sillons longitudinaux fortement arqués et con-
tigus au pronolum par derrière. Corselet large, court, convexe, à ligne
médiane très enfoncée et faisant saillir les lobes qu'elle séfiane; eûtes
subarrondis tout le long, surtout en avant, leur courbe continuée jus-
qu'aux angles mêmes postérieurs, qui se redressent brusquement en
épine fine et très aigué, peqtendiculaire ; base rectiligne. Éljlres à
épaules marquées, mais arrondies; côtés presque parallèles; siuiace
parcourue d'tm bout à Tautre par 7 ou 8 stries subentièies, formées
de gros points enfoncés, ces stries sVffa^ant sur les côtés. Pattes
courtes; anlesnes médiocraient allongées, éfiaisses, surtout au bout,
les 3 derniers articles subégaux.
Alpes-Maritimes, sous les pierres d'un niisselet descendant du mas-
sif de TAuthion; découvert par MM. Jeannel (de Paris) et Henri Ro-
bert, liutenant d'artillerie à Nice, neveu de notre orflègue le IK Ro-
bert (de L]miis auquel je me fais un vrai plaisir de le dédier.
n. — Trechva [Asoplitalmiis] Escmleraa, n. sp. — Long. :
5 i/2 mill. — IkHix, di|Mimé, forme générale du delpkinensit A b. Tète
en triangle allongé, à peine arrondie aux yeux, lesqueJs sont marqués,
mais très petits, déprimés et dépotirrus de tout pigmentum noir ; double
sillon bien arqué, leur intervalle convexe; antennes asseï minces, atlei
gnant presque le premier tiers des ^ Ires, à articles allongés. Corselet
court, cofdlforme, à côtés arrondis antérieurement, se redressant à
partir du milieu sans cependant tomber droit sur la base, où ils forment
un angle aigu et assez pointu ; surface déprime, une forte impression
de chaque CiAé de la base, les bords eux-mêmes rebordés de la base
au sommet. Él>1res déprimés, en ovale très allongé, côtés brgement
explanés; stries ^tiéres, simples, imponctuées, apex des éljrtres
apointi, fortement échancré, angle suturai accusé, les trois pores sé-
tigères ordinaires sur la 3* strie. Pattes courtes, comme dKz les Dn-
miimi; tarses antérieurs à deux P'* articles fortement dilatés chez k*
mâle.
Acquis de M. de la Escalera, qui l'avait étiqu4*té : Bejas. grotte
de la ArmioAa. 21 août 19a3 Espagne).
fiullrlin lie In Swiele enUimologifue lie Fva
Descriptions de quelques espèces nouvelles de Lagrlides de Bornéo [Ol.J
jiar L. PAinuAinE.
Lagria héros, n. sp. — Long. : ÎS-S-lmill. — Obhngn, potlirr Ir-
rilfr •najiliiit'i , moilirr conrrj-a, futco-tubmetaUrtcnit, parum nitida,
{irùeo-piltKtHlii , subtu» fum rpipUnHi» ri jifiibuf niliiia; ttipra dfnte
ruguIofo-punclaUi, mpitr protlwtiicfqur frrr nuprratis, illo mbrolwn
ilato, tabro muHo liuvioTf, bâti canilrkio. imifnnu «it ratidi$,pi-o-
thoraciit batin vis taptrantibui, artieulo f erauo, -f" quailo ri-r ttm-
gioiv, arlimlis -ï-W »at brfvibui, (ère triatigularibiu, It" abhngo,
S praeenUnlibus eonjuntlin parum loni/iore, kaud nnuiorf ; prolkararr
breri'tmnti'erto, elytri» dimidio angustiom, lateribui attlier ferr iingu-
lalim mlMtil'it»; tculrllo sublililfr ruguloio-iiwirlalo : ftylri* fKitl
mêitium pmilo ampKatù, nplat obtunii, ad humirot »al angutati* rt
crtute plicalù, rfbnw minu» dente el minm emtftur rugeni»; fpiptmri*
piiula concant, rugotii, xupra mt arwtf marniHtiU» : mbiHt detaf
panctata, abiiomiiu înfeiirfuro apia rufncmlf, pfdibu» ilmUûme pune-
talatit, Ubiit piloButù.
Kiiialiiilit, N'>rd di- Uorni'O. ('iiiiimnni(|iii''i' a\i'c Icii csprCPS suivnntfs
par noire collègue, M. It. Oberthiir.
Resscmlilc assez à la gigiis Guér. de Java el de l'Fndi^, mais un peu
plus grande, avec un corselet transversal, lorlement Arrondi sur les
côtés et iri'S rugueux, tandis ijue chez la gigiu il est presque carré, à
peine rugueux, avec les côlés presiiuR droits; les élytres sont un peu
plus amples, à rugosités plus liues et plus serrées.
I j î a les antennes simples et les élytres plus élargies en arrière.
Lagrta dentlcorata, n. sp, — Long, : 18 mill. — Pormc et colora-
tion du L. Acio», mais plus petite, de sculpture analogue; la tête est plus
petite, lesyeuK sont pins gros, plus rapprochés en dessus ;le,s antennes
sont assez dilTérenles, assez épaisses, li's 3' el 4' ariicles ^aux, le 7* et
tiiirtnul le 'J'' suillanls l't augiilés, le 11' anssi lung ipielesS prtMJi'-dents
réunis, iiu iieii ar<|ués; le cor^elel l'Sl seiublalile, aiec les Cotés faible-
ment sinués à In base et les an;;les pn.siérienrs |iliis s;iillaiits ; IV-cussoii
esl senililalile. le.s éKtivs lie s.Kil pas aussi l.irlenienl plissés aux
épaules; \f ilessyus el les jiatles si>u( denséuient el lineiuenl ponctués,
le dernier segnieiil \enlr;il est bordé île ruiissàtre, le corjis est plus
^eUl eu iie.->u>.
Séance du «5 novembre 1903. 30i
La structure des antennes est semblable à celle qu'on remarque chez
les c5 des L. odontocera e\ parhycera Pair m. de la Chine, mais la forme
du corselet et la sculpture générale sont très différentes.
La^ria rhytidonota, n. sp. — Long. : 17 mill. — Ressemble a la
denticomiSy mais un peu plus petite, avec le corselet plus étroit,
presque carré, à peine rétréci tout à fait en avant, les côtés presque
droits, les élytres un peu plus courts, plus fortement élargis en ar-
rière, fortement rugueux, presque ridules et fortement ponctués
dans les intervalles; le corselet est très ponctué mais non rugueux, les
côtés sont légèrement sinués avant les angles postérieurs, qui sont
assez saillants, et il y a de chaque côlé, en avant et à la base, une fos-
sette bien distincte; les yeux sont plus écartés, moins gros, les an-
tennes sont plus courtes, moins épaisses , grossissent légèrement vers
Textrémité, ne sont pas dentées, le dernier article à peine aussi long
que les 2 précédents réunis ; le dessus du corps est garni de poils gris
couchés, peu serrés ; sa teinte est plus broi^zée, assez brillante, le dcs-
Si»us plus brillant, linement ponctué, impressionné sur les côtés de
Tabdomen.
MpliiBrtoderBM, n. g. — Ce genre est fondé sur un Insecte res-
semblant aux grandes Lngriii de TExtréme Orient, mais il en diffère
par le corselet f<»rteroent étranglé avant la base, les yeux plus rap-
pnK*hés, les antennes grêles, non épaissies vers lextrémilé qui atteint
le miUeu du corps, le 1*'' article un peu épais, les 3* et 4' longs, égaux,
le 11' pas plus |t>ng que les t précédents réunis ; le dernier article des
palpc*s maxillaires est nettement sécuriforme; les élytres sont ru-
gueusi'ment filissés, avec les épaules plus angulées, les épîpleures
mal limités en dessus, non concaves; les pattes sont grêles; le dessus
du corps est linement velu.
Sphinctodems stranfl^nlatus, n. sp. - L(»ng. : 16 mill. ~ Oblon-
gtu, postire amplmlus, $at ronrexux, niger uitidus, parcissime ac bre-
riter pilosuluM, capite $at dense punrtulato, inter antenmu impreuo,
antennû grarUibwt, dimidium rorpnris fere attingentibus, articulis 3 et
4 aequaiiter elongatitt ; prothornr^ rU punrtuinto, utrinque profunde
exrarato-œnJitricto, bwd et antice aequitato, anguUs posticis ejcsertù;
elyths ovatihoblongis, postice ampliatU; grosse plirato-punctatis, min%is
nitidit; subtns fere laevis, pedibwf grttciHbus, dense punctatis.
302 BuHftin de ià 'sôcmemtMoôTôgi^iu a
Notes sur quelques Doaacia de Russie \0>l.]
])■.»■ G, u'Olsuikikkf.
1, — Ri'parlilion lil nniîurs de Doiini-in fennicu Pn>k,
On sail quo le Donacia feanica l'ayk. a élé longU^mps confondu
a vue la variâlù jaunâtre [var. arimdinis Alir.) du D. Malinovtkyi Ahr.
et l'un doil à G. Jacobson (//or. Soc. fut. Ross. XXVI [18fl3], p. U3}
(l'uvuir aPlli.^monl élaLII la dIsUoclion dos do\ii osp4.-cos. Coltc noU; a
pour but de monliiT que leur ivparlilion gL'^ogniphique et luur genre
de vie sont égaIemr,nti]ilTéfenl3.
Jusqu'ici les données rrlaiives ù celte <|ueslion so réduisent à <iuel-
qiics reaseignemeulg publiés par deux auteurs allemands. Sufirlan
(tM. Zrifg., Sletlin [I846],p.fii) cl Czwalina [Drutwhe mt. Zeihchi:
[I87B], p. 203); ces reitsdgDements s'appliquent au D.UalinovtkjiitHk
sa var. amniHnU (désignée sous le nom de fmnica). D'après eiti,
celte Donacie se prend sur VHyditxharis }noitui-ratiaf al le Spargtt-
nium notant, à la manière des llanumia, c'est-à-dire sur les parties
imnurgèfi ie la plante i ce qui tait dire à Sullrian que les eiUoiaolo*
cistes qui ignorent celle particuiariti^ n'arrivent jamais à la récoller.
Comme provenance, on cite géuéralenienl cette mâmecspèc«de Kœnigs-
lierget diis bassins de l'Oder et de l'Elbe.
Durant l'été de 1903, j'ai eu l'occasion d'observer le vrai 0. fentiiea
en Russie, dans les lacs du gouvernement de ?{ovgorod, à mi-cbemin
entre St-Pétersbourg et Moscou, et je l'y ai pris en grande abondance;
il vit sur un Itoseau rcIa1ivementrare[Sco/ocA/o(i/nfiicacAi Link),se
trouve en plein soleil sur tes parlies aériennes de la plante ot ses
nxeurs sont toutes semblables à celles du D. elavipa Fabr., c'est-à-
dire qu^il se tient la télc en bas et par groupes de deux à six indifi-
ilus ['] soit à rcxlrcmité des liges, soit sur les feuilles auxquelles il se
cramponne par une ou deux paires de pattes (*]; c'est seulement par
les temps hrcimuux uu pluvieux qu'il s'abrile à la face inférieure des
(ciiilles ou à leur insertion. Jamais je n'ai trouvé le D. (funica sur la
|i;irlie iiniinTgée île h tige et celte |i;irtic alleinl [n'es de 2 raèlres de
long i>u niêuir (iavaniugc Dans les lacs en question abondent d'dUtres
plantes aquatiques, entre autres celles que citent Siitlrian cl Czwa-
(1) En ras de coiiukilion. Il y s toujours 2 ou 3 mâles i|ui alteoJent paUetn-
TiiiTil leur tour.
(2) On |ii'ul le gircnilre à la main finilnnonl cl saa» qu'il tbercLe à s'earo-
lur : l'tiiiplui du lllci u'est i>as |-oisib]^.
Séance du 95 novembre 1903. 303
lina et cepeDdant jamais je n*ai pu trouver de D. fennica ailleurs que
sur des Scolochloa. Si Ton fait tomber à Teau une de ces Donacies, elle
cherche à re^goer une tige de ce Roseau en rasant Teau avec ses
ailes, exactement comme le D. clavipes: mais si, par accident, le vent
ou le flot la pousse vers une autre plante, un Scirpus ou un Phrag-
miteSy par exemple, elle se laisse retomber h Peau pour aller chercher
sa plante nourricière (*).
Il est à noler que le Scolochloa festucacea est surtout une plante
russe. Ëo Allemagne, il est rare et ne dépasse pas le méridien de Ber-
lin ; très rare en Suède et en Finlande, il est plus abondant dans la
Russie d^Europe, du NW au SE, et devient aussi commun dans la
Sibérie méridionale que le Roseau vulgaire en Europe.
A mon avis, les Donacia jaunâtres de provenance allemande, signalés
comme fennica, ne sont en réalité que des Malinovskyi var. arundi-
nis. C'est un Insecte dos plaines de l'Allemagne du Nord; il est rare en
Suède,encore plus en France et manque (?) en Autriche; il est à peine
connu de la Russie occidentale (2 individus seulement).
Quant au véritable D. fennica^'ûse trouve en Finlande, où il est rare,
dans la Russie d'Europe et en Sibérie ; il est possible cependint qu'il
existe sur quelques points de l'Allemagne orientale.
II. — Variétés nouvelles de Donacia coccineo-fasciata H a r r .
Les deux variétés suivantes proviennent de la région des monts
Waldaï (gouvernement de Novgorod) et diiïèrent remarquablement du
type de D. coccineo-fasciata Harrer (dentipes i auct.) :
1) var. waldaïca, nov.— Dessus entièrement d'un noir d'ébène ou
quelquefois avec un reflet bleu métallique; côtés avec une marge très
étroite d'un vert-jaune métallique; pattes et dessous du corps de cette
dernière couleur.
2) var. cyaneicoUis, nov. — Diiïère de la forme typique par lu
ponctuation du pronotum plus forte, par la couleur bleu foncé du
disque du pronotum et par les bandes pourprées des élytres plus larges
que d'habitude.
La provenance exacte de ces deux belles variétés est Edrowo (district
de Waldaï). — Coll. 01 sou fie ff 1902.
(1) Jai d'ailkurn coiialaté la présence des coques de D. fennica sur les ra-
cioei de Scolochloa
Note ayBttiynJque [Cnu]
|iap Maurice Vk.
.Itilhicus xlrirlia'tlî.'i Pitirm. {A,t«. SiT. nit. Fi\, LXXJI [im't],
p. 217), t'tnnt pn'iKTilpo par siriclicùllis Walkur (-4nn. Maijaz. ti/iI.
Hiil., (Il), 111, p, X60), devra prendre le Dom de ImpresBl thorax
Pic. et Anthicoi cranicoll'i Fuir m. {I.c.p. 217), préoccup*'' par cri»
siroUU Pic [Hfv. tcifvl. Hourb., [1894], p. 4!)), celui de Incertna Pic.
Cea deux espaces sont «le Haduguscar.
A propoa des Cantnaria dèorita par Rey [Cul.) ^^M
par Pic. ^^1
Dans le n" IS dp co BalMin (" i, M. J. Bourgeois s'êlonne
que j'uie " cherclié ù tirer de l'itu: r nsleurs Cantharî» {Tflephonfi]
décrits par liey ; eo réalité, je n'ai tirn de l'uubli aucun CantÂarit,
mais simplement écrit quoiques Ugnes supplémcntairps sur un sujet
insiiffisammrn! l'-tudié l'I parlé de divers noms i|ui. éliint pulilié?, mit
droit à la cilallnn.
l'ii article des t Règles de la nomenclature des ^Ires orgauisés > [Soc.
znnl. Fi-., i895) est conçu en ces termes: «Un nom générique ou spc-
citique, une (ois pntilié, ne pouiTa plus être rejeté pour cause d'im-
propriété, même par son auteur >. Si l'auteur n'a pas le droit de rejeter
ce (|u'il fait putilier, à plus forte raison ce droit doit-il être refusé
à un autre.
Je dois dire, à litre de renseignement, que lu collection de Rey est
très riche en types et que tout entomologiste de passage à Lyon aura
graud profit à la consulter.
Contribution à la faune française [Col.]
par J. s. \ IN TE -Cm Ht Demlle
Je crois devoir signaler les espèces suivantes, qui paraissent n'avoir
encore été ^igtNiléi's d'aucune localilé précise à l'intérieur des limites
de la France continentale r
Séance du ^i norembre 1903. 303
Ihjdroporut Kraatzi Schaum. — Haulc-Savuie : col eu Xanlel
oiitro Talloires et TbùDes, dans un ruisseau alpin, septembre 1889,
un individu! — H'* Silésie : Glatzer Schneeberg, Altvater, etc. (v.
Bodeineyer!,: Engadim* : Ponlresina: AIp«*s B«Tnoi>i»s : Weugi^nialp
(Bégimbarl, Bull. Soc. rw/. tr. [1898]. p. 318 .
Helophorus strigifrous T boni s. — Haule-Marne : fonH du Val,
près St-Dizier, au bord des étangs sous bois: juin, octobre, deu% indi-
vidus î — Europe septentrionale.
Atketa cepkalotcM Bernhauer Zebnte Folge neuer Stapbfli-
niden aus Europa. in Verbandl. der K. K. Zool. bot. Ces, m H'im,
[1901], p. 651;. — Alpes-Maritimes : pbge du Cap d'Ail, pri'S La
Turbie-sur-Mer, dans les graviers maritimes, en compagnie des Lim-
naeum AbciUei et Ca/lus cicatricoMut! — Les type$ proviennent de b
plage de b Peschiera. près Gènes, ou M. Dodero, qui l'a découverte,
a bien voulu me b bire reprendre.
PkHontkus Bodemcijeri Eppelsh. — Alpes -Maritimes : St-Mar-
tin-Vésubie. graviers du Borréon, septembre 1902, deux individus!
— Hautes-Alp^*s : BrbncoD capitaine A gn u s ! . . — Caucase ; Autriche ;
Hongrie; Thuringe: Espagne. — Les individus de nos Alpes sont
absolument identiques a ceui de Weimar et d'Herkulesbad, que je tiens
de M. le capitaine v. Bodemeyer.
Pkiiontkus cortinus Erichs. — Finistère : étang de Coatlos-
quet, près Ple>berchrist, mai 1901, un individu Hervé!;: marécage
de Ste-Anne^du-Portzic. près Brest, juillet 1903, un individu! — La
détermination de llndi^idu pris à 0:iatlosquel a été vérifiée par
M. Fauvel. — Europe septentrionale. Iles Britanniques, Allemagne,
Suisse, Autriche.
.l/onm n'a acutifrons Gangib. Kâf. v. Mittel-Europa, III,
p. 715 . — Basses-Alpes: Digne, inondations «Je b Blé^ne, a\ril 1900,
un individu! — Cn«atie, Bosnie types . — Espë<:e très remarquable,
reconnaissable entre toutes à Si>n fnmt avancé en angle vif entre les
insertions ant«'nnair«'S.
Atomaria pi ira ta Beitt. — Basses Alpes : Dignt*, in«»nibtions
de b Bléi^ne. avril I9<l^l! - Pris^* au m^-mt* t*ndroii »•{ dans !♦*? m#*mt*s
conditiuns par mon ami P. de lV\erimh"f(.
Helops contfutanfus Kûst. — Hérault : Pab\a> Minf^mer! .
— Peul-^tre confondu dans beaucoup de coik*cti«»os fnin«:ai:<*s a\»^
VH. amgmâtatus Luc. pyymarwt Kûst. . Uh\\w\ t*>t abondant sur k*
lilluraJ de b Pr<'\«'Oc»'. ooiauinient à Cauces et a Frt^u? !
Dov. — Euv(-i-gurp (5 : Si mill. — Major; ntpra Ma
tftioribHi maculh fulri» duabas siynati».
ailes supërioures noir avr>c une bande terminais d'un
--'-—. fuuves du dessus se déiachanl
CD Sui II _oir. Ailfe. .. — i
„vfc la tius>: imivu ef dans baimcs u
ulU-igiionl la tuoilii^- 1 li-. fl lu po
Btivirons de Moul.„. es-Mari
Je crois pouvoir du.Q
nieniiB qui se distingue li
jiisqii'id.
lires; dessous d'uo jaune sale,
S, dont llBléfieurc Iri-s large,
■ure déniée, irrégulicre et liue.
s), 10 juillel i»>3.
)ni spécial celte forme mcia-
de toutes les \3m'tés
■i&fcjj
Note sur un Membracide myrmécophile de la
République Arointine [Hrmipt.j
pur (i.-A. Baër.
L-ors de niOQ voyage uu Pérou, j'avais souvent rencontré, en par-
courant la région du Huallaga, des buissons couvcHS d'une assez
grande i|uantilé de petils Membracides du genre Enchenopa et j'avais
été surpris de les \oir enlourés puilois de nombreuses Fourmis, gar-
dant (l'Iiabilude une immoliililé complète. Ayant (.herchc à savoir
quelles relnlions prtuvaicnt exister entre ces Insectes, j'avais pu constater
(juc les Membracides ne manifestaient aucune antipathie pour les
Fourmis, (|ui leur passuieul même quelquefois ^ur le corps.
A mon n'!;rel, il ne ni'a\ait pus l'Ié pl>s^ibl(' dp pousser plus loin ces
i>lisi-rï;i(ioiis. cur. i-b;ii|iii' luis ijiii' je mVlais ajiproclié d'un de ces
buissons, lis .Mi'iiilinifiilis :iv;iii>jit saule ili' tiiiis ciMés, abandonnant lo
\lli^jllaf:(' ilis l'oiimiis; cf\U- UùW ;i>anl iniijdiirs eu pour résultat de
laiiscr mil' ciTtaini' ;i{çilaliiin jiuni]! cis lit'rnifTrs.
A 1I10IJ reluiir-'ii FraiiCi'. j'»ppris qw, ilaiis les pays cbauds, certaines
lietiles ijiadi'llis iirii|ili^si'nl iis-ù-\i-; il'i Foniniis le nwme rôle que
l)eauiim|i de l'iicerim^ d (;(iccide> dr iinr. n>nlii-rs, el je me propttsai
Séance du 2o notonnbre 1903. 3ri7
de profiter de mon nouveau voyage, ayant pour objet Texploralion du
Tucunian, pour tâcher d'arriver à la confirmation de ce (ait intéressant.
Pendant les sept mois de mon séjour dans le Tucuman, je n>us pas
une seule fois foccasion de reprendre ces études et ce n*est qu'au
retour, en m*arrétant quelques jours dans b province voisine de San-
tiago, que je revis des Membracides {Enrhenopa ferruginm Bucktr»n)
à rétat adulte, entourés de Fourmis d'une espc'ce fort répandue dans
l'Amérique du Sud [Camponotui punctulntug M a> r,, sur les buiss^mn
bordant les marécages voisins de la capitale Santbgodel Hstero ('..
Comme, en plein soleil, les lf»*mbracides ne se bissaient toiijour»
pas approcher, je pris le parti de retourner dans b même locaiiti^ U*
lendemain (25 avril,, à b première beun* du jour, par un teropK bni
meux. Celte lois-ci ces Insectes restèrent immobiles, chacun dVu% ^
frouTanl entouré de deux ou trois. qiielqii«?fois de quatre ou dwi
Foumûs. n'étant mis en observation, j'eus enfm Vtfccnshm, après un<'
demi-heure d'attente, de voir un llf*mbracide rejeti'r ^^^i déj#*ctionH,
assez copieuses et sefm4iquide^ : deux F<*urmis voisine** s'empr*^»-
reot aussitôt d'appr<ber <fl abs<>rbèrent lr*§ à^'feciïtfn^ avK avidili^,
D es4 asâ**z curieux de retnnjver. as*/<ié^f à #Je^ M^ffribraddi'^, b
FoanDÎ que n*'us avons déjà %ik' d^^on^-r fli^^taUté a mt«* WfHst^U'
Anignév^ Bém-Uiia wufnm^mfkila , à^^cnlf ImjI récemment ' par
moo ami Eafên^ Sioi'*0. Il etjt èt^ iot^^saol à':^\'»%r t'p^Uftité'Ui
rexpikatioB de cette înlimil»^ : iikalb'^reu^^ffiieal, !#' Hrui iM àf Otm
p^moims pmmrimiUm* rv^lenftaol c#^ Araigoé^'^ ^ tr'Mj%ait di^^iniiil^
s<4is iiAe bfffv- p»?rre plate: apr^ l'ar.«ir ^iul^-v^. W^ ¥*Mrm*^ etM-
mreot %e nrfoxvr ««^Of une rH^. «»r qui n^daît ïtu^r^Mt' %* Ht^
»L41ieAe iÂHéTMi^M^
r» dbefdbr a »i-.4r r^r ^m ai:»3t 4^ ^Xr ^%y^ au t^$^x d^-r np
picts d^ Wmàfnné* \ av^i^ F^^iraiî^ !>* fr "«^tfa rp tt^*uti^ftt'i^ <*ii^
Bell a pniywÊén f»^ ^T^mém. i ^ri|#Htv*^ d^ ^Utuhnt'iti^ ^t^Â^it: tr^ii^t'
cbêes par k^ F^<mnMi prjof hrm^ é^yicù^mî ^^tct^*^, ium^ ^\à%rp «MM
308 Bttllflin lié la Société enlomoUigiiiue de France.
larvofi possédaient à rexin'inité de l'alxlomcn un organo extensible,
(Mmii pl cooique, divisé en trois segmenls bien distincts, que l'allou-
chemenl des Foimnis taisait émerger de l'abdoDien, en provoquiml
rémission d'une liqueur liappéc avee empressement pur ces dernières.
L'intéressante note de Green est accompagnée d'im dessin de l'appa-
reil décrit,
Nouveaux Ichneumonides de France et des !lis Canarlss [IIïmên.]^^
\y.iv VahW V. limiTHoi jiiki .
Ichneumon flebilis, il. sp. — <5 (groupe linmlor). EiiliêremenI noir,
saulles ofbiti's île la Tace el l'écussun qui sont blancs. Antennes subnii
duleiisestu dessous. Clypeusbisinué. Aréa supéromédiane subhexage-
nulc. Abdomen linénire, 3'' et 4° segments carrés; poslpL'lîole aei-
eiilé, gustrijci'les assez Rramls el profonds. Sligma tAstacé, l'arLiile
oiivertt- au sommet, l'ieds griMes, noirs. — Long. : il milL
l'iitrir : l^vreiix (blure); colloctirm Uocijuervs, nppark^nanl a
M. H. (iadeau de Kervllte.
Ichneumon Kervllte), n. sp. — o'. Voisin de /. bilunululvs el de
/. semiiiifui. Tète noire, antennes courtes, subnoduleuses en dessous.
Tborax entièrement noir. Ari'a supéromêdianc triangulairo. Alidomen
noir, segments S -4 roux (once; poslpêtiole très convexe, poncliié, sans
traces de sillons longitudinaux, (iaslroeèles petits. Stigma roux, l'aréole
deltoïde. Pieds noirs, tibias el tai'ses roux. — L,ong. : 10 mill.
l'ati-ie : Oisf; coll. Mocquerj s.
Plalglabui gigai Kriecti. {Ç fn(. .VflrAr., 1886).
d [sexe inédit]. Corps noir, (orlement ponctué. Orbites du fron t]aunes;
antennes lisses, noires. lîiirémité de l'écnsson jaune. Metanotum ru-
gueux, briè\emi'nl bidenii-, l'aréa siipiTomédiane sulicarrée, les ex-
iLTiifs iniii\ises, l'o^lpi'liule Irés nigurux, ga,>troeMes médiocres. \ji:
a Cabrerai, i
"ibilrsiliilrôi
•fitor). Tèteel an-
orax enlièremenl
Jlés fiubparallèles.
ncliés. 1-4 rouv.
Sémmtt eu 95 moremkre tSOfi. 919
postpéliole f»>ilMiieiil acîailé: gastrocèles Biêdio^TPS. as^in
Stigmia iK*tr. <ffnb. laréctle oof erte aa â«>iiiiiiel. Fieés noirs. L aM»
du f est linéaire. 3* ^«'«rment carré, la marre poslériearf da poôlpélioie
rousse et le re<te du 1*^ refînent iK»ir. Le* clvpeus ; est peu pooKtaê
et suInrroDdî an hc-rd. — L*>n^. : IM-Ii mîD.
Patrie : ile TéoêrilT»- Cabrera \ Diaz .
leluieuBOB emmMFiemsàm. n. sp. — ; groupe ea$t9mem$ . Télé et
thorax rousreâtres. froot iiir*ir. «.Hiiites d^ b face et du front faunes. An-
tennes en massue, d^un r*>ux ot^scur. aonelêes de blanc. Voisina^
de récusson et sternum noirs. Spiracuies linéaires, aréa sopêrooiê-
diane penlag«>nale. AtNloiDen eotiêremeni roux, postpêtiole lisse, sans
carènes, gaslnccèies en sillon transversal. Pieds n.»ux« les postérieurs
avec le dessous de leurs bancbes n«Mr. — L^>ng. : 8 oûD.
Patrie : lie Téoérifle Cabrera y Diaz\
IchnemAon aiTmllensis. n. sp. — -f ». Trrs vi^sinde /. hÊmkélor
L., en diffère par les frastrxéles plus petits. lt*s antennes noires, sub
iKHluk'Us^'S, z givl^, aifru*^. n«:»n diblées ; . Le tlK»ra\ entièrement noir.
Pieds noirs, siiçioa r*:*u\ hnin. Segmeuts alidominaux : 1-6 rxHii, le
dernier ni»ir. P<*int de trait blanc au\ «•rtâles eilerm^s des ^euv.
Orbites internt*s ; bbncbes. — b»og. : 5-7 mili.
Patrie : Ile Ténériffe Cabrera > Diai .
•
Platjlab«s CabreraL n. sp. — « . Vuisin de P. mfms. Tète n^^-
maie. n(»ire. 0>peus arrondi sur les côt*-s. Mandibules. Irait aux oiiN-
les internes et eilemes des >eux et devant du scape roui. Antenm^
très grêles. enUèreoMrnt brunes. Tbi*ra\ n.*u\, recuss«^n jaune au mi-
lieu, ses environs n*»irs. Aréa supén*ni«'*dbne lnins\ersale, spiracules
ovales. AMvmen n»ti\. segments 6 et 7 nc»irs. Pt'Stpéti*»!*' finement cba-
griné avec une fM%ét>l^ au milieu: gastrc*cHes triangulaires, assez pro-
fonds. Pieds r»»ii\. Stigma brun testacé, rar»V»le deltoïde. — Long. :
emiU.
Patrie : (le Ténèriff»* Cabrera \ Diaz .
HerpestoBiis mlltliora.x. n. sp. ~ '. . Tète noire. Irbngubire.
>ert«'\brge. Mandibules bbnrb«'>. .\utt*nni*s t^ngiies. très jnvli'S, hni-
nes : scape peu èchancré. Th<.»nix nmi : prM>lfmum, lign«*s buiD<*rales el
les environs de rè«-ii5>^.n noirs. Arèa sup»*roui«*dbn('à (leine distincte,
plus lon^<* qu<* InriTf. .Abdomen c>linilri<|u»', les s«*in]ients f«Hrtement
trandiès: le 1*^ u«»ir, !<•? aiiln»s r^ux. Posl|»èCiolf lai|r«*. forlem«*nl ad*
I
•niQmoluQiiiM dr t'rancf.
culé, gastrocclfs en sillou transversal ot profond. Pieds roux clair,
a^'M les hanches jaiinp paie, Sligma très pâle. — Long. : 6 mill.
Pnlrii.' Tile Wnfriffe [Cabrera y Diaï),
Diadromus Cabrerai, n. sp. — 9. Tète plus large que hante,
noire; vertes largi', niaadiliules Llanches. Antennes longues, très grêles,
ron\ clair. Thorax roux, melnnotani noir. Anîa supérotoédinne sub-
carrit'.. Abdomen noir, Sf^menls 2-4 bruns, marpoOs de roux ainsi que
les suivants. Gastroc^les éloignés de la haso du segment. Pieds grêles,
fanves. Sligina pâle. — Long. : 6 mill.
Pnlrii- : ilo Téiiériiïo (CaUrera y Diai).
Pheogenes fulvldens, u. sp. — ?. Télé normale, palpes el mandi-
bules fauves. Clypeus trts rugueux. Anteunes enti&remenl rousses.
Pieds rouï ; hanches postérieures noires, celles-ci avec «ne petite crCle
simple. Ari'a suiiérumédiane en i^arré- long, Postpêtiole ponclutV-cha-
griné: segments 2-4 roui. Sligma leslaco, écailles stins les ailes
tilanclics. 1^ rî dilTèrn par les palpes, les mandibules, le. clypcus, le
(levant du seape, les écailles, les hancbes antérieures el tous les
trochanters blancs. — Long. :7-8 mill.
Pairie : ZavajiOïa et Qudnd-fteal [{:abrera y Dlaï).
AmblyteleB céuiarieasia, n. sp. — d 9. Corps noir, robuste. Anten-
nes testacces, non aundées de blanc. Écusson noir. Aréa supéromédianc
transversale, (juadrangubire, les externes non divisées. Abdomen noir
mat, postpétiftie acicnlé, gastrocèles grands et profonds, segments S, 3
el angles du postpi^llolc rou\. Pi?ds robustes, noirs; cuisses et tibias
ronx. Le d dlITêre par les cuisses rousses, les tibias blanchâtres, les
antennes subdentées. — Long. : 13 mill.
Patrie : ile TénérifTe [coll. Médina).
Amblyteles Medlnal, n. sp. — d- Angles liu clypcus, orbites de
la face et points sous les ailes et sur l'écusson Lianes. Antennes suti-
iii'duleuses. n<iires, ferrugineuses en dessous. Aréa s upéiv médiane
. Aliilomen noir mal, fortement ponctué;
acii-uli' ; t-'astrocéles médiocres ; segmenls
i\ angles postérieurs; 1° segmenl veninil
iguemenl ;ieiimiué. Pieiis roux; hanches
ir
ansvei
rsale. ii'i'tangiili
||'
isipéri
i>ln gnissièn-me
4
■7 avi
'1' un li';iil l)lau(
n,
.n pli
>ires.
ssé; le drniter
Sligiua l'I nervu
Palri.
■ : Ciudad-ltenI (
Séance du ^S novemfn-e 1903. 311
Cbrysidides récoltés par M. 6. -A. Baer
dans rAmérique du Sud [Hymen.]
par R. DU BuYssoN.
Ghrysis Baeri, n. sp. — Corps de taille médiocre, entièrement
bleu, avec quelques reflets verts et la base des segments lergites
2 et 3 de Tabdonien bleu-indigo; pubescence blanche. Tête pas plus
large que le thorax; haut de la cavité faciale caréné transversale-
ment, la carène arquée en avant, de chaque coté, près des yeux; face
concave; joues longues et parallèles; antennes courtes, les trois pre-
miers articles bleus, le 3'' plus long que le i'^. Pronolum court, rec-
tangulaire ; mésopleures avec deux dents subaiguës sur Taire infé-
rieure. Ailes hyalines. Ponctuation de la tète et du thorax médiocre,
serrée, subrégulière. Abdomen à ponctuation grosse, assez serrée, ré-
gulière, profonde; segments 1 et 2 carénés; 3* segment large, caréné,
renflé légèrement au milieu avant la série antéapicale et assez forte-
ment sur les côtés ; fovéoles assez grandes, très espacées ; marge api-
cale quadri-dentée, dents subégales, aigu(^s, subéquidistantes; les
côtés de la marge longs et droits. — 9* Long. : 8 mill.
Pro>ince de Tucuman, La Criolla, 1500 m., i, 1903.
Chrysis Sisseri Dahlbom. c5" — Province de Tucuman, Tapia,
m m., niiv, 1903.
Chryxix carinata Guérin. c5 9 — Province de Tucuman, Lara,
4000 m., n, 1903.
Chrysis gibba Bru lié, variété. — Pérou, province de Otuzco,
Choquisongo, 2100 m., m, 1900. (irand Tombez, 1900.
Os quatre es|)èces de Chrym sont conservées dans la collection du
Muséum d'Histoire naturelle de Paris.
Nouvelle espèce fungivore de Cepbeus [Acar]
par le D*^ F. Heim et A. ()i dkmans.
Iw^es espèces jusqu'ici connues du genre Crpheun vivent sans doule
toutes aux dépens des (champignons, d'une vie aérienne ou semi-sou-
terraine, au milieu des matières endécomposilidn : feuilles mortes, bois
pourri, Mousses sur lesquelles se développent leurs hôtes.
31S Dallrliii de la Socictf' entoinologiiue de Fi-anee.
L'un de nous {A. Oudeuians) a rpoconln^. ou cours d'hi-rborisa lions
mycologi(|iies dans l'Ksl de \a Franco, une psptce nouTello, appartenaiil
à ce gpiire. cl rtonl voici les caractères :
C. Heimi. n, sp. — l^og. : W8 (i. — Ooulcitr brun uoîr. Forme
gônmle de CaralKnin (par cxemiiln C. Inhyrinthieui MichaGi}, mais un
peu plus allongée. Face dorsale avec criMos nigueu^s, ondulées; bord
de l'abdomen dislincl avec saillies puDclilormes; lamelles lisïcs; fare
ïenirale de la Wte et COJtal (épimères) à bcis niguouï ; abdomen
avoc crAie* rugueuses, irn-gulières; lêtuiir rugueux Pi[léri4^un>n
Face i>obsai.e (fi^. 1). — Céplialullinrax pnsque trianguhiro, â ros-
Ire arnindi. hiiiifllnf lurgci^, convexes vers la ligne médiane ot lisses;
linfuilosligimi eu puli formes, itiii^'és sur les celés du corps et quelque
peu en nvaiil. Oiyiines purHitoslitjmntiqvfs {lig. 2] courts, clavîformes,
;i pédonciili; mince, droit, lr;i]is[i:ireii[, ;i tèK- siilisiihéricpic, rndc,
iinuiie de pi'lils piiiee;iiL\ (le poils i'«ih h'Ii-iliiiiielliihei ép.nis, ru-
li;ii<>ii\, iiiséii's l'outre lu liJi-e tir in iiiiiielii'. cnurbés en dedans el en
avant. V>.ih him.-Unim é|wis, itifiuinx. eoiirliés en iledaiis, Vuih r«s-
Iriirij- evtièiiirineiil lins. Tirlopi'ilin ,■ i cai'ivs, disiiiicls, sous-jacenls
|i.'n' lappiirl iiii\ p£i'ijdo'?tiKniute-; I i-arn'', ilislinct, sousjaci'iil
|i;ir r;i|ipiir! ;i l;i \-ii^i' des Inmelhv, el jiHniigé liori:îoiit;ileinenl en
:i\;inl, Dùmaicaliiui i-ntre le iei,liali,|li.>r;i\ el l'nLdotuen dislincle.
Séance du fj novembre 1903. 313
Abdonien presque ovale, plus étroit antérieurement, muni d*une
lame horizontale à l*épaule et d'un bord distinct; poils marginaux 8,
submarginaux 8, poils dorsaux 4, courts, bacilliformes, transparents.
Face \'kntrale (lig. 3). — Tète ovoïde, à pointe antérieure. Coxae
contigués, presque tangentes à la ligne médiane. Epimera (apodèmes)
n'atteignant pas la ligne médiane. Abdomen court, presque rond;
ouverture génitale trapézoïdale, plus large antérieurement, à angles
arrondis; ouverture anale plus large que l'ouverture génitale, trapé-
zoïdale, plus large postérieurement, à angles arrondis. Pattes : fémurs
i et 2 à pédoncules grêles; les pattes de la i*" paire, en s'écartant en
arrière, ne touchent pas les poils marginaux bacilliformes; griiïes
monodactyles.
Il est à supposer que Michaël avait placé cette espèce dans son
genre Carabodes, mais il nous parait mieux de placer dans ce genre
les seules espèces à lamelles en forme de moulures solides.
Cet Acarien a été trouvé (forôt de Duré, Meurthe-et-Moselle), vivant
aux dépens d'une MucédinÀ' entomophyte agrégée : isaria arachno-
phila Dit m., dont l'appareil sporifère émerge du cadavre momilié
d'Aranéides terrestres, tuées par le parasitisme du Champignon ; il se
nourrit des spores et des conidiophores de VIsaria, ses fèces ne con-
tiennent que des spores flétries, vidées, impropres à la germination ;
mais il doit contribuer activement â la dissémination des sp<ires dont
ses téguments sont couverts. Imria arachnophita a ainsi, tout au
moins dans certains cas, deux modes de dissémination : l'un direct,
anémochore (en raison de la station toujours aérienne des cadavres
d'Aranéides où il sporule et de la disposition de son appareil coni-
diophore), l'autre indirect, zoochore, par l'intermédiaire de notre Aca-
rien, qui répand les spores dans ou â la surface de la terre, où les
Araignées terrestres s'infecteront.
Il y aurait sans doute nombre de faits intéressants à glaner, en pré-
cisant les relations biologiques existant entre Champignons et Acariens
fungivores.
Bulletin bibliographique.
Bl'gmo.n (K.) : Obs<Tvation relati>e â un cas de mimétisme {lilepluinf
nietidiai); {Bull, Soc. Vaud. Se. mit.), 19()3, 4 |»., 1 pi. *
Caldell (A.-N.) : N(»t4»s on Orthoptera from Colorado, New Mexico,
Arizona and Texas, willi Descriptions of new Species ;(/*ror. i\ S.
Sat. Mus.), 1903, 3o p., 1 pi. n. •
314 HaIktiH df la S<n:ielf enloinulonique lU Fritnrr.
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eines reiseoden Entomologen; ni. — J. Weise : Teber einige En-
domychideo. — J. Weisb : Drei neue Coccinellen. -- Fr. Ohai-s :
Beltiige ZUT Kenntniss der Ruteliden. — J. Weisb : Ncnie Cocci-
nelliden. — E. v. Obbtze.\ : Ueber einige von Dr. Hom auf Ceyion
gesammeite Tenebrioniden. — J. Gerh.uidt : Neuheiten der Schle-
sischen Kâferfauna aus dem Jahre 190i. — Enicmus antkraciHUS
Mnnh. sp. pr. — .\critus nigricomis E. H. — A. Schiltze : Pa-
lâaktischeCeutorrfaynchinen. — Zusammenstellung einerVarietâten-
Reihe palâarktlscher Ceutorrhyncbinen. — E. Brenske : Neue Mt^
lolonthiden aus Usambara aus der Sammiung des Herrn Dr. J.
Schulz. — C. Sterxberg : Zur Gatlung Lycomedes de Bri^me. —
K.-M. Ueller : Sechs neue Kâfer aus Deutsch Neu Guinea. —
W. HoRN : L'eber die Cicindeiiden-Ausbeute von Guv A.-K. Mar-
shall aus Rhodesia, Manica un Gazaland. — Neue Sùd-Afrikanische
Cicindeiiden. — J. Weise : Afrikanischc Galerucinen. — Neue
Chrysomeiiden aus Neu-Guinea. — W. Môllenkampp : Beitrag zur
Kenntniss der Lucaniden-Fauna. — J. Weisb : Ueber die Gattung
Eubrachis Baiy. — 0. Schwarz : Neue Elateriden aus Afrika und
Madagaskar. — NeUf* ElaU*riden aus Neu-Guinea und Australien. —
Zwei neue Arten der Throsciden-Gatlung Lissomux Daim, aus
Dentsch-(>st-Afrika. — K.-M. Hellkr : Notice nêiT(»Iogique sur
Faust (portrait}. — R. Zang : Bemerkungen zuràlleren Passaliden-
Litteratur. — W. Horn : Drei neue Cicindeiiden vom Iropischen
Ost-Afrika. — Zwei neue abessinische Cicindeiiden. — Eine neue
Borneo-Cicindelide.
EntomMogicnl Sews, XIV, 8, 1903. — T.-D A CticKKRKLL : A new
Apbid 00 Thistle. — ll.-L. Wieregb : A Group of Diornai MuUlli-
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Deutsche enionwlogische Zeitschnft , 1903, II. — W. HoitN : Briefo
eines reisenden Ëntomologen; III. — J. Weise : Ueber einige En-
domychiden. — J. Weise : Drei neue Coccinellen. — Fr. Ohaus :
Beitrâge zur Kcnntniss der Ruteliden. — J. Weise : Neue Cocci-
nelliden. — E. v. Oertzen : Ueber einige von Dr. Horn auf Ceylon
gesammelte Tenebrioniden. — J. Gerhardt : Neuheiten der Schle-
sischen Kaferfauna aus dem Jahre 1902. — Enicmus anthracinus
Mnnh. sp. pr. — - Acritus nigricomis E. H. — A. Sciilltze : Pa-
làaktische Ceutorrhyncbiuen. — Zusammenstellung einer Varietaten-
Heihe palâarktischer Ceutorrhynchinen. — E. Brenske : Neue Me-
lolonlhiden aus Usambara aus der Sammiung des Herrn Dr. J.
Schulz. — C. Sternberg : Zur Gattung Lyeomedes de Brème. —
K.-M. Heller : Sechs neue Kâfer aus Deutsch Neu Guinea. —
W. HoRN : Ueber die Cicindeliden-Ausbeute von Guy A.-K. Mar-
shall aus Rhodesia, Manica un Gazaland. — Neue Sûd-Afrikanische
Cicindeliden. — J. Weise : Afrikanische Galerucincn. — Neue
Chrysomeliden aus Neu-Guinea. — W. Mollenkampk : Beilrag zur
Kenntniss der Lucaniden-Fauna. — J. Weise : Ueber die Gattung
Eubrachis Baly. — 0. Sghwarz : Neue Elateriden aus Afrika und
Madagaskar. — Neue Elateriden aus Neu-Guinea und Australien. —
Zwei neue Arten der Throsciden-Galtung Lissomus Daim, aus
Deutsch-Ost-Afrika. — K.-M. Hellkr : Notice nécrologique sur
Faust (portrait). — R. Zang : Bemerkungen zur àlieren Passalid(*n-
Litteratur. — W. Horn : Drei neue Cicindeliden vom tropischen
Osl-Afrika. — Zwei neue abessinische Cicindeliden. — Eine neue
Borneo-Cicindelide.
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tri kan somlîjds guluit veorlbrengcn. — Dr. A.-C. OiorMxsf- :
Acarologisdie Aanleelvenin^en (^i arl.). — M.-C. Piepers : Bupala
piniaria L. — E. Kvebtr : Coleo[)tera bij Wintprswljk gevangen. —
Tu. OruBMANs ; Over de lionding \an Sphin.r ligustri. — Over
eenn aangestoken nips van StUpuiitin {l.furoma) Snlitix L. — Ont-
riekking lan de seksiieeie gfneratic bij Cijtiips Kollari Hlg. —
N;irimlijst van Nciln'lajiilsche Miicruleiiiilnptera. — II. Van ntH
Uiiiii' : VVfWd-v >liliiliiliix y — H,-\V. Van oer WtKr.E : Nieiiwe
\imlplalsi'ii\auiMlaiidselirOiliitialcn.— A,-J. V.\n Hosjlm : Altiicut
Cuiilhin V. ~ Dr. Fr. Kiug's gesaiiinieltc Aii(âii1/r> iiber Rlatlwes-
pcii. — ,I.-Ti[. OiriKiiAN- : WalcrJM'VoliQi'iide Hymenopltra. — Dcr
i;iilalifiusiiyiiu>nMpter.>nini vanl)all;,T..nv.-l-:i'nnicwwrrkoier
liyiin-iinpl.Tji.— i:nie ni.Tkwa^irdigr r.ipiilatir — Dr, II.-J. Vf.tii :
Zeld/naoi aanJjud. — J,-Tir. (Ivuema.ns : Clialddiden in ccn Hegu-
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de Honigbij. — D. L. Uyttknboogaart : Het Schrijverkc. — A.-C.
OuDRMANS : Atypus piceus Slz. — H.-W. Van der Weklk : Boreus
hyeinalis-Brephos parthenias L. in Holland. — J. Th. Oudemans :
Over bel kweeken nit helei van Dendrolinus [Bombyx] pini L. —
Paring van lwe« vlindersoorten. — A.-J. van Rossum ; Over Neraa-
tiden. — J. Th. Oudemans : Eene bij mel pooten in plaals van Sprie-
len on don kop. — P.-C.-T. Snellen : Zuid-Afrikaansche insekten.
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l'oiiiled-lailL-d \V;is|)s ou llie siipiTlamily Proclolr; poidea, Ili. —
H.-(i. DïAii : A. Iti'\ir\v of llieNiirtli Aniericaii Species ol Protiulxi
aiul l'ivilcrk. - Tlu' Hi-al l.iirvii iif Xiintlwpùifles timiiii. —
\',. DvKCkK : Tlir l^-ir\;i(i[ l'Iiisuiinipus atUilrkhn-iIrs. — A. Iti'ScK r
0[i thi' (;.'mTir.Vi[is.>o[llir0.il|in{,'.Motli.
A. L.
BULLKTIN
DE LA
SOCIÉTÉ T:NTOMOrXX>IQUE DE FRANCK
Séance du 9 décemlire 1903
Présidence de M. F. HENNEGUY.
M. J. Buisson, récemment admis, assiste à la séance.
Nécrologie. — Le Président a le regret d'annoncer la mort, sur-
\enueil y a quelques mois, de M. Clemens Miiller {de Dresde Neus-
tadl), qui élait notre collègue depuis Tannée 1839.
Changements d'adresse. — M. André d'Aldin. 38, rue S*-Sul-
picp, Paris 6'.
— M. Gaston Darboux, chargé de cours à la Faculté des Sciences,
r)3, boulevard Péiier, Marseille (Bouches-du-Rlione).
— M. Fer nand Meunier, 21, rue du Moulin. Conlich-lez Anvers
(Belgique).
Admissions. — M. le D'' Léonce Bodin, ancien interne des IbV
pilaux de Paris, 127, rue Lnfajetle, Paris, 10'. Entoimlogie générale.
— M. Lucien Iches, secrétaire de la Société centrale d'Apicul-
ture, 34, rue Lacépède, Paris 5**. Kntoinoiogie gêunalr rt appliquée.
— M. Mené Jean nel, interne des Hôpitaux de Paris, 44, rue Van-
neau, Paris 7*. Coléoptères de France.
Présentations. — M. I).-N. Voinov , professeur à ITuiversilé de
Bucarest (Roumanie), présenté par M. A. Giard. — Commissaires-rap-
porl<»urs : MM. F. Ilenneguy et A. Lécailhui.
— M. (i a s ton Hey, membre de rAsst>ciali(»n des Naturalistes de
Levallois-Perret, présenté par M. Maurice Boyer. — C.ommissaires-
rapporteurs : MM. P. Chabanaud el F. Le (lerf.
Démissions. —MM. Henry Bobeuf, le U' Maurice Ja(|uet,
Al. de Starck et Pi<'tro Stefanelli ont en>o\é leur démission.
Congrès des Sociétés savantes. — \j* I*ré>ident donne lecturo
d'une circulaire par laipiolle .M. le Ministre de l'Instruclion publicpn' vi
Oull. Soc. ent. Fr., I9()3. N* 19.
323 Ruilftin de la Soeifté enlnmalogigw de France. ^^
dfi licaux-Arls anonoce (juc le ii' Congrès des Sociétés savantes &'ou*
^rira à la Surboiiae, lo mardi 3 avril pructiain, à 3 h. préci&es. M. le
llini^Irc présidera liii*itiôiiit', le samedi 9 avril, la séance générale de
cirilcire.
Bcb&uge de pabliaationa. — Comme siiîio a uni? demande faili-
par le D' Antonio Porta, professeur de Zoologie el d'AnaUimie
comparée à l'Universilé de Camerîno (Italie], la Socii^té iléelde d'^haii-
gcT notre Bulletin contre la Retisin cDleotterûlngiai itatiana.
CotlecUons. — M. Galîen Mlngaud se rappelle au bon souvenir
de tous ses collègues el envoie deux cxemplairps de Bathyteia ii^wm-
*ka Chobaul. espère décrite tout n^cemment dans noire HulMiu
[1903. p. Ï64) et dont il (iiit généreusement don aux colleclions .le
uolre Société.
Observations diverses
Obsarvaf/on biologique. — M. fi.-A. Ponjade fûmmiiuii|ue iiiii'
note de M. André d'Aldin, membre assistant, relative au tthaéorera
rhamni .-
< Kn seplembre 1901. chnssonl à Sommières-du-Clain [Vienne) ati'r
(Ml lilrt dont la gaze veric avait forlomenl pâli, je vis un certain nom-
lire de Bhoihcern rhamni ç se poser plusieurs lois de suite sur celilel,
^dor^ même que je l'agitais. La couleur du dessous de ces Lépidoptères
SI' eunlondait tellement avec celle de la ^aze qu'à une certaiue distance
ils se trouvaient parfaitement dissimulés, étant à l'état do repos, les
ailes lei'mécs.
« Une autre (ois, je me servis d'une potlic neuve, d'un vert foncé;
les lemelles de /(. rlinmni voltigi'renl aulour, mais ne s'y posèrent que
li>rs<|ue le lilet demeura immobile..
« H eco m mentant la même expérience avec deux filets, l'un verl pâle
el l'autre vert toneé, je constatai que les R. rhamni S s'accrochaient
iiidilTiTeinnienl sur les deiix.KlIes s'envolaient, dés que j'agitais le tilel
verl fimcé, pour ullor au Tdi-t verl p;'ile, sur lequel elles restaient obs-
liiiénu'iil, mr^nie quand je lui'llais n; dernier en mouvement. »
M, i'iHij.ide pense (|it'd > a l:i une allraclion analogue à celle du
Ihfrlii yiihi [kiiu I,'i roiilciir veiie semblable au dessous de ses ailes.
I.hisecle e>l-j| Ironipi'. cinVMiil se r.ippiMclier d'autres individus de
Séance du 9 décembre 1903, 323
Communications
Note sur une variété nouvelle de Podagrica [Col.]
pnr Ch. Demaison.
PodngiHra saracena Reich., var. nigricans, nov. — Thomce, an-
tire et iateribus obscuro ; antennarum articuiis 6-11 pedibiisque piceis.
Adîina (Asie Mineure), ma collection.
Dans une communication publiée dans le compte rendu de la séance
du fi janvier 1902, j'émettais Topinion que Podagrica ttisticula Chvl.
et mracena Relie, pourraient n'être que des types locaux d'une
même espèce, et que l'on trouverait probablement des variétés inter-
médiaires. Une série d'individus que j'ai reçus cette année d'Adana
m'a confirmé dans cette hypothèse.
Tous les exemplaires de cette localité présentent les caractères spé-
ciliques de saracemi, mais sont d'une teinte beaucoup plus sombre.
Le pn»th(nax, rouge brun à la base, est noir bleuâtre sur le bord
antérieur et les côtés, avec un vague reflet métallique sur l'ensemble.
Les cuisses et tibias antérieurs sont ferrugineux, les intermédiaires et
postt'rieurs beaucoup plus fona»s, presque noirs.
En somme, je crois pouvoir afllrmer que cette variété forme bien
le passage entre les deux espèces syriennes que l'on a jusqu'ici consi-
dérées comme tout à fait distinctes.
Réponse à la note de M. Maurice Pic
par Ch. KERRK.MANS.
M. Maurice Pic < met ses collègues en garde contre une série d'in
missions, malheureusement un peu l<»ngue, d'espèces ou de variétés »
— ce sont s<'S propres termes, — qui pourraient se relever dans les
Huprextifles (du (ienera Wytsman) demi je suis l'auteur.
Je le remercie de la peine qu'il s'est donnée et ji* serais prêt à faire
amende honorable si j'a\ais publié un Speriex ou une Monographie, au
lieu d'un (ienera, qui ne eomporli' que l'étude des genres, pour les-
quels j'étais en droit de nr citrr qu'un petit nombre d'espèces.
J'aurais lu a\ec grand intérêt une cnli(|ue de mon classement des
Hïi Pulidiii 'le lu Soriété enlomologiqnt ilf Fiance.
irilius cil groupos l'i t-n goures, ou une discussuiD ïur la validité di-
«■ux-ci; j'aurais ^K-cuchsiilédc ri-ncdiilrpr quelqu'un qui eût pu trou-
ver avec moi l'accord sur des queslions d'une porU'o plus haute que
l'omission d'une ou do plusieurs variétés.
La question de la synonymie des Acmaeodera n'i^tounera ptTsonni' :
je suis de ceux qui ne voient qu'une ^culo cspN:» où d'autres l'n vuieiil
dnq ou si\. Bien plus, je réunis sous lo uom d'onopordi fnbr., um^
quiimulaiae d'uspJ>t:es de Jalodû de la ri'gion Médilemiiécnn(r. Il n'c^l
ilonr: |Ms étODQaal que j'aie cité le Juf. fileatn Ah. comnic pruvpoanl
de l'AljftTie, d'abord parce, que je possitde deux individus de celle es-
P'jce, pris dans l'Alticrie orientale, ecisuite parce que ceux-ci o'avaieal
sur eux ni passeport, ni certificat d'origine. Je dtiule fort que la ligne
liiuigitinire qui sépare l'Algérie de la Tunisie puisse tufluer grandeii
i^ur l'habilat d'un Itifceti.' ailé.
Il
Sur la m ulfi pli cation des oellules ganglionnaires dans les centres nervMX
cher les Insectes à l'état de larves et de nymphes
]i.ir le \y V. llK.NNBiiiv,
Tous tes auleurs (|ui onl étudié, depuis Weismann, li's phéii"-
nièiK'S iiitimes de la inélainorpliose <.liez les Insectes métabotiques s'ac-
cordent pour admettre que les ganglions cérébroïdes et cous de la
chaîne ventrale passent de la larve à l'imago sans subir d'histolyse. On
u seulement cousialê rallongement ou le raccourcissement de b chaîne
nerveuse, la coulesceuce ou la st'paration de certains ganglions, la
disparition ou le développement de neris spériaux, mais sans étudier
les modilieations bistologiques qui accompagnent ces processus.
U-s ganglions nerveux, surtout les ganglions cérébroïdes, subissent
cependant des iranstormations peudant la nymphose. Viallanes et
v,in Itees ont sui\i,cliezles)iuscides, le déki'loppeuiont de la région op-
tique du cerveau, en rjpport av(>c la lorniation des yeux composés qui
cl ils "Ol vu que les diverses parties de C4?lle
iigi'i- en consi'r\afil li-s mêmes rapport. Chci
\\ il p;is siiLli'nii'iil ;ilKirij.n'nienl des conneclils
.oliinif de l'urpoc dur;inl li' passage de l'élat
II. D'après Aiifilas /;, celli' augmentation de
■s JplaGiiîiwel
nianquenl chez la I:
ir;e,
ivHinn ne tout .pic.
rai loi
Iiraiicmip d'lii~''dr-
. iiir
ii'liaiil cnlri' i'\\\ li
■s dh
Staner Ai 9 Jerrmbrr l9iJ3. 323
\«<lume. cbei W H jméDopItiTS , lieDdrail non seuIcmcDl a l'aoTois-
^'in^Dt des élémeals w^ubûvs. nuis aussi à leur augmenta lion nu-
uiérique : tes neumbbsl» intenieDdniîenl pour former de nouvelles
cellules. Cb. Pérez <; a coosialé. chez h Fourmi, un accroissemenl
rapide de presque toutes les cellules de la coucbe pêripbérique des
ganglions de b
cbaîDe Tentrale; il , , , ,.
ne croit pas qu'il se f • 'i ^ * '
lorme dVlémenls
Douvt^ui et pense
Douvf^ux ei peDâ« — ^'-
que, dans chaque V^»" *^* « ■
ganglion laroire, V*V»î^"*»
'S. " «•''.*•
,,' .^'- '."'■■;•; V.
e coupe des k>i>S'>"I
préeûsteni les cel-
lules qui attein-
dront cbei l'imago
leuriomplèlediiïê-
renciation.
Vicier Brauer
(') a montre ri-
cemmest que les
ganglions nerveux
des Mélalioles sont
le sl>-)te, (lendant
la méUmorphoSe , mu de l> Ume nDRlionniire. montranl In n-llule*
d'une néoformatiuD '" '"'* ^* miiow.
de parties imagt-
nalcs accompagnée d'ime résorption de parties br\ aires. I) a vu, dans
le lobe ulbctif et le ganglion optique de la larre de Culrx pipifut L . .
au commencement de la nymphose, les neurolilasies pnMluire, par di-
visions inégales, des cellules gan^ionnaires qui conlinuenl â se divi^-r
par mitose; puis h-s ni-nrobhstcs disparaissent par dégénération.
La multiplication des cellules ganglionnaires, chez les lasectes, par
division indirecte, n'isl pas un lait nouveau. Eu IdfM, A. fiini-t {'"; ,i
signalé que, dans si-s coupes de gangliuns cén'-broîdes de larves de
Hannetons, d'autres Coléoplén'S el di' SliiilioiH'ji, j'a\ais constat»' pln-
(Ij Cil. ?èrti : CunlriUilLon * l'élude des iDél>iiiorphi>srs illufl. sciml.
lit la francteldeta Uetgviur [IWI). I. .VXXVIIi.
(ï) Victor Uraurr ; Zur inacrrn Metamorpliur^ d» c»nlr«l Nfrien-sjv
tffn* der laieclEn [Zoul. Aiiidger [lu «u^. tons^. n- Tulil.
(3) A. Ri net. Cnntribclion 1 l'étuite du ifilèmr p^rvrut saui-intr«liDi) d'n
iDMcte. {lourH.dr VAnal.tl de la l'Iiyiiol. [iH'Ji,. t. .V.\X>.
(/■tin lie la SoetéU ntlomotoijiiiuf de Fmiirr.
1
sieurs figures de karyokinèse dans tes cpUuIcs nencuses. Depuis lurs.
daus de jeunes nymphes de f'.atliphora er^thiwepkala, qnehiui^ triii[is
avuDl la dévaginalioQ de la vésicule rtfphall<{ua , j'ai trouvé tis
assez grand oumlire de reUutes en vote dn divisiiiii mftiili(tur, dans
)e g.-iDglion optique, surtout au niveau de ia lame gsngiltinuain<, là ui'i
il n'y a plus de neuroblasies depuis longlemps L>es celititos i\\û se
mullijilient ainsi d'odI pas du reste le Cdractèn^ des ncurotihstes rt
paroisE ésenter uu commencement de dilTereuciaiion : ce sont
les crll 'vntaliiiuff de Viullanes Mes obseo^atîons déjà ancien-
nes et es couQrment donc celUa de \ Brauer et prouvât
tpip cer .^_ eu\ peuvent encore se diviser
pendant les . ^ '■■d Hplln^e 11 -ierait peut-«^tre ha-
sardé de di.^ ^u^ .^3 uits ij llipliint i>f>ut di^jà dUTi^reociéi-»
et lonctionneiles ; cepenaunt, k iilé des la^^es de Sloiictie n Li
lumière, qui peut arriver à tra s téguments jusqu'mi g:iiigli.in
optique, pei-met d'émettre celle . hèse.
Bulleti raphique ^H
Bhètues [S.) : Los Euménidos de las nepiiblii-as del Plata; (.tu. AW.
iKir. n.-Atjirn}, tms, SKI p.*
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"iili Hivorijiii.iii. ,.f >,.nir urw S|N'i-ii'~ : ^ïniiis. E»l. Soc. Liiiiif.\
\<M
i.ifr Wi.ik iii l-;iihiiuiaoy\ : Cam
li.i'Cis; >,(ni..V,-V. /■;»(, AV.;
Séance du 9 décembre 1903. 3i7
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Scud. - W -H. A^iiMKAi» : Cln-'-iliCiliou ••! tin' Fo>sori3l, Pnnla-
lin âe lu Socitlé f
MUS l'arasilK- Wiisjis. iir Ihc Supyrlaïuily Vcsiioidea. —
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Tablt^ux do dflHniùnalH»! „„ du Grore Carabut, (6 arl.).
— M. Pic : Les types d'icliucu^iu. s de ma coUoction, (5 art.).
— Dfscriplloas et noies coraji ires sur divers Coléuptàres
(ial6an;ti(|ue9. — CoIôoplÈres ,.-■ es nouvpaiu, (!É wl.). —
J. Sainte-Claire Drvillr : R(in sur loa UydropkiSida« Ae la
Inuae française. Supplément ai • Hyilruena Kl., (2 arl.]. —
H. Pic : Diagnoses pr^Uininalri':, ^ Longicorne^ provenaat de
l^ine. — Piehub : Sur révolution LixHi indu 01. el de Clial-
cidides parasites de Voeiil, de la tar cl do rimago, (4 art,). —
M. I'»; : Descrlplii^DS ri lialnbls de divers ColropItTes du N"nl df
l'Atiique. — Nouveaux Coléoptères d'Europe. — Coléoptères nou-
veaux d'Asie et d'Afrique. — Diagnoses préliminaires de Coléo-
plères du Yun-Nain. — D' .Normand : Description d'une nouvelle
espèce Ininçaise â'Eiiplectus. — .M. Pu; : Sur les Dasytet du S0U3-
genre Metndtwjles. — Captures, Notes diverses et diagnoses. —
Caiiliet : Noies relalives à l'étude do quelques Pogonides, cré^itioD
d'un sous-genre, deseription d'espèces et de variélés nouvelles, (3
arf.). — M. Pic; Colcoplères euroïK-eus cl Ciy/iM syriens nouveaux.
— ColV'opières Iram.-ais nouveaux ou nouveaux pour la France. —
Conliibutiou à l'élude du genre .S'<tl/>JHjfusGyll. — Malachidesdel'A-
Iriijiin aiistiale. (;i arl.), — Deux capUiiv^ intéressantes. Diagnoses
di- dinTs C'iléopliTi-s. — V. KKiirinujKEr : Supplément aux Ich-
iifiLuii miens d'Kunijv. — X *«iii;r : [■'liiiiie oiitomnlogique des Py-
ivii.'i>>-(irieiil;dr>^, i^irt.', - M. Pu; : li-jh'ces el variétés nouvelles
lit' i'.()liM[>irri'-. - .l.tji iTTMih : Coiiiriliiitinn à la Jaune des Colén-
l'li'n'sdiMlé|iaiiiiiieiihlii i'ii>dt-l)rinie. iirincipah'inenl des environs
de Himii, — SupiUénii'nl. — M. l'n: : Sur ipielques Mégalopides
a-ia(li[iii'-. — (1, I.K iluMTK : Hi'ii^eifrni'iui'iils sur la cliasse au\
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S. T4*.SLT« oj&r^v : IftnWi-ii-^iJMi» i«/v3Lf T«<i£« . w/^ . kp. Eut 90fner
Eii**- i»»«K M «H» f r»»f»ft -- Fil Wti^ia HiTz-tpéu ^.tt'fmuf/^t
G Itaaor^ tànoï»' il**!»*' B.ançor^nL — EIn»> ii*iii»^ ls>nAv^ik»iu»
mf* um '3i'*»tr4ilrM.i — lin. ' lupt ':c.*v:./^rf •*- i> — • ^<^ * ^*^ ^-^
Ml fine — Ut»^ *jc •'+-i!niii»H7**'rhiic* t u-^aïuû* me li'ri»'k.H»*nf.-
:i!ii Uiillfttn lir la Sorirlr rnlomvlngiqur df Frarw.
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lice sur un parasite Cfiléoplrre de lïlrme, le Onlerurii enlmiii'itiniii L.
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Sl.,r„,-!in- )l'l.u;i„l ,\<ir^li'-lh-\ l'.\lii-.l. — G
l-,iJ:» iipi,;.!,' \.\. iwy.]. --m. — j;iii,>nii.|(>gii> a^•ricok■. (i art.}.
A. L.
BULLETIN
DE LA
eOClÉTÉ ENTOMOIX)GHQUE DE FRANCE
Jiéaiice dv %9 déeemlire 1MI3^
Pmidence de M. F. HENNEGUY.
MM. Frnnrois Moiitior, récommont admis, Albert Dubois (do
Vorsaillos) ol (^h. Lo Hnrdolay (de Rocquencoiirl) assislonl à la
st'ance.
••
Distinctions bonoriûques. — M. le Président fait connaître que
llnslitiit vient de déc<Tner le Prix Cuvier à M. E. Simon et le
Prix (îe^ner à M. J.-II. Fnbre, tous deux membres honoraires de
notre Si>ciété.
M. P. Lesnt* a re<;u la médaille d'or do la Société nationale d'Agri-
cultun\
L'annono' de ces récompenses est accueillie par de chaleureux ap-
plaudissements.
Correspondance. — M. 11. du Buysson, do passage à Paris, se
rappt^Ue au bon souvenir de ses collègues et exprime ses n»grets de ne
pou>oir assister à la séanct*.
— M. Lucien le h es remercie la Société de son admission.
Changements d'adresse. — M. Eugène Autran, otlcina de Zotv
logia, casiila 57, Buenos-Ayres ;Hépubliqu(»-Argenline).
— M. II. Coulière, professeur à TÉcole su|x'»rieure de Pharmacie,
ii, rue Notre- Dame-des Champs, Paris (i'*.
— M. Paul Dognin, il, villa Moliior, Paris l(i^
Bull. Soc. ent. Fr., VM\X N« 10.
334 Hullfliii df Ut Sociélè entomotogiqaf dr Fmncf.
J
— HA. LflValli^o,49, rue de Naplcs, Paris 8'-,
— M. Edwards Stanley, 13, S'-German's place, Blaykhcatli S.-E..
N.-LondoD (AnglpU-rre).
Admissions. — M. D.-N. Voinov, professeur à riînlvt'rsili', 27,
slrJulu IcoDci, Bucarest (Roumanie). F.ntomologit- gnérair, embryogénie
ilfs Intectn.
— M. GDStou Hey, membre dr> l'Asaocialion des Naturalisieâ
de Li^vaJ loi s -Perret, 38, nie Umuois, Levnilois-Perrol (Seine). Uriho-
pli-re*.
— SI, Lucien Chopard, 98, lioulevard SuiDl-Gnmiâin, Paria 5\
Enlomologie fiènéraU, firincipalfmtut Upidoptère*.
Collections. — M. Cbarles FngnieE eiivuie ptiur les colliicUons
de la Société un exemplaire do TrfrhM{Aphafnop$) Tiretia» Piacb.,
capturé par tuj dans h i^oUc de Liqut^ (Aritge).
CoDgrès de Grenoble. — Dans sa Signée du H décembre le Cooseil
d' administra lion de l'Asitociation française pour l'AvaDcement des
Sciences u désigné M. I. KUnckel d'Herculais pour présider la
sous-seetioo d'Entomologie au Congrès do Grenoble. Les enlomola-
gîsles qui désireraient prendre part aux travaux de In snii3'scc[i'>n,
ou aux excursions (|ui seront organisées dans le Dauphiné pendant
la première quinzaine du mois d'aeOt, pourront demander à notre
collègue tous les renseignements dont ils auraient besoin.
Communications.
Description de deux espèces de Coléoptères d'Algérie
\y.\v K. AiiKM.r.K t>K PKRniN.
Agrllus cygneus, n. sp, — Lnng. : o mil!. — Voisin de ci-orri-
•rstis. rriin ciiivri'ii\ sombre el peu brillanl. Kmnl plan, à sillon lon-
;il(i<liii:il à pi'ini' iii(lii]i]i'. à p.iitil- luédincres. à duvet blanc argen-
('■; iiiili'iiiu'^ MHiiliri'-. Corsi'lel à côlé-; à pririr siniiés, à siUon médian
iiti!;ilinliii:il iinidniil. iiiic impri'ssi.iii transversale géminée avaiil
!■ siiinniil. uni' iiiiin- cmirtie av.'mt ]•■ niiliru. loiiles deii\ prolondes:
Mriinili'> l(H-li'5, ir.'s (irijiires, picsijiie cuniplèlcs; rides onduléi's
Séance du ^3 décembre t903. 335
et longitudinales sur tout le disque; pubescence blanche nccunmltV
sur tous les points creux. Écusson large, à carène transverse. Êlylres
massifs, apointis et denticulés à Tapex; à êcaillettes fttrmant des
rides transverses médiocres, pondues Hnemcnt et densémenl dnns
le sillon juxtasutural, qui est bien marqué; à petits poils espacés,
lins, irisés, sur toute b surface, plus condensés dans le sillon sutu-
rai. Dessous du corps en entier ouaté de duvet farineux d'un blanc
brillant et dense, plus épais vers la base des segments, sur le métu-
sternum et tout le long des bords des élytres, au-dessous d'eux. Anus
entier.
Algérie : Mézouna (Vauloger de Beaupré}.
Remarquable par son duvet lacté qui lui donne un aspect spé-
cial; diffère, en outre, du croceivestis et espèces voisines par son front
pbn. ses carinules tboraciques fortes et éloignées du bord, son corse-
let très inégal, sa sculpture assez forte, sa petite taille et sa teinti»
sombre.
Golotes uncifer, u. sp. — Long. : i mill. — Identique au vul-
gaire iiKWulatus, sauf les points suivants : la tache apicale des étuis
fait complètement défaut; la suturale est extrêmement restreinte,
au point de disparaître môme parfois ; ordinairement elle est linéaire,
très mince, très allongée. Le corselet est sensiblement moins trans-
versal ; chez les 6 sujets que je possède, il est rouge avec une tache
noire assez petite et confuse au milieu. Le niàle a son i'^'^ article auten-
naire moins allongé, plus gonflé et formant en dedans, avant son som-
met, un fort et épais crochet retourné en arrière, de façon à ce que
les deux crochets soient tournés Tun vers Tautre lorsque les antennes
sont dirigées en avant.
Pour tout le reste, taille, forme, couleur générale, sculpture, palpes,
absolument conforme au maculatun.
Tunisie : Fernana (l)"" Normand). Algérk» : Médjez-Amar! Saint-
Charles! Philippe\illel tione!
Hullfiin df la Soeielf enlo
Un mot de réponse à M. Maurice Pic
par J. Diii'iiOK.ins.
ma notf siir les ïarii^l<;s de Cantliaru décrites par
Ri>y dans Xkchanije (Cf. supra, p. Ï49), U. Pic m'oppose (p. 304) U'
leste d'un arlicle dos > Règles de ta nomcnrlature des Aires oi^nis^s >
iliii est absolument étranger à la question. R^ oITet, ce ue sont pas le«
lutm* imposés par Dey ô ses variétés que j'ai cru devoir contester dau
lira note, tuais la validité de ces variétés cUes-mémes, ce qui est bien
différent. Le droit qu'a tout auteur — sous sa propre responsabilité,
bien enlondii — d'admettre ou di' rejeter telle espèce ou lolle variété
n'a rien k voir avec les lois de la nomenclature; il est entier et n'a
jamais tait, qiiu je sache, l'objet de la moindre discussion.
Description d'une nouvelle espèce européeiiB^
du genre M&Hhodos [Col.
par J. BouR<iEoi$.
Ualthodes (Haltho détins) décoras, n. sp. — Elongatta,
rufo-tfatiient», nntnnm {nrticulis duobus bnxnlibus foxeptis), capitt
postice a medio fmnlis proftinile mlctiti inde prothoraciique villa lata
MCiliana nigrii; eli/lris grmin, him poslicfque infiuaitù, apict mlphit-
rein; prothoritrt iuliqundmln, muHriue maiginato, angvlii antirit
IruHCnlix. — o'- AMominis ifgiumto dormili aiile-penullimo atringvf m
liKiHiam irclam, linearnii, npkf nec ililattitam nec curi'atam bntge pro-
ilacto; vmlratibuii^penulthno priifunde emnrgintilo; attimo gtylunt i»
medio fortiter cuiralum, iipiee IrinagulatiliT excisum prafbente. —
l>.ng. : 4 12-5 mill.
TtHf ;i]ilonii' en di'ssus, (infincnl poiiili]k''e, luisante, marquée dans
>.'! p^irlit' MJi'iliaue il'iin siltuu loiii.'iliidiiial profonil, imirc nv^ la
iiiiiilii' aniiTiruri' du Iront ri ri'pistiiMif d'un jaune roussâtre; yeux
asM'/, ^Tiis l't sjiitliuits chi'?. Ir J, si'iisiljlcriieul unûiis chez la ç ; man-
diliiili'S cl palpes d'un j;iiim' miiv, ei'ii\-ci a\i'C les deuv derniers
arlicli-s nnir>; iuiteiiiiL's alti'iguiiiil pri'Sijui- l'eMrémilé du corps (^;,
uji jicu uLiiiiis liniK"e> ['':], Kréics et ;i ariicli's allringés, linement pu-
lii'sci-iitc-i. (liiii liniii iinirâtrr, avec le premier article en dessus et les
Sranee du n décembre 19X3. 337
trois quarts tiasilaires du deuxième d*UD jaune vil. troisième article
d*un tiers plus ioog que le deuxième: prothorai subcarrê, un pi'u
transvorsi», à p<^ine élargi d'arrière en a\ant, à côtés presque droits,
oetlement relK>rdé sur tout son pourtour, arqué à sc»n bord |H)sté-
rieur, coqpé droit en devant, d'un jaune roussàlre
assez briJlant. orné dans sa partie médiane d'une large
bande longitudinale noire qui ne recouvre ni le bord
antérieur, ni la base, angles antérieurs assex large-
ment tron<|ués : élytres assez courts, à peine trois fois
aussi longs que le protborai, im peu luisants, pu-
bescents, ruguleux, d'un gris jaunâtre assez clair dans leur partie
médiane, brgement rembrunis à la base et avant l'extrémité, celle^i
d'un jaune soufré; dessous du corps et pattes jaune roussàtre, cuisses
et extn'mité des tibias des deux paires postérieures parfois plus ou
moins rembrunies, milieu de la poitrine noir. — (5. Antépénultième
segment dorsal de l'abdomen prolongi* de chaque coté en une longue
lanière linéaire, un peu courbée vers le haut à la base, puis dirigée
en ligne droite jusqu'au bout, où elle n'est ni dilatée, ni recourbée,
mais simplement arrondie; avant-dernier arceau ventral très profon-
dément échancré dans son milieu, avec les lobes latéraux en triangle
à sommet arrondi, le dernier affectant la forme d'im long style brus-
quement coudé vers le haut dans son milieu, un peu élargi dans sa
seconde moitié et triangulairement incisé à rextrémitô.
Ligurie occidentale : Aibenga, en battant les Saules en fleurs qui
croissent abondamment dans le lit du Centa (A. Dodero, 22 mai 1903,
2 (5, 1 ç). Aussi un exemplaire c5 dans les Abruzzes.
Celte jolie esp«'»ce, dont M. A. Dodero a bien voulu m'ofîrlr un
exemplaire c^, est voisine des M. speetobilis et Raymondi Klesw. ;
elle s'en distingue facilement, ainsi que de tous les MalihodeUus à
conformation abdominale analogue, par les appendices postérieurs de
l'antépénultième arceau dorsal longs, grêles, reclilignes, nullement
dilat/'S, ni recourbés à l'extrémité. Klle est aussi reconnaissable à la
coloration d'un jaune roussàlre vif des deux articles basilaires des
antennes et de la majeure partie des pattes, ainsi qu'à son sillon
frontal bien marqué.
BulMin de la Société mlntaologd/ut de France.
Description d'une Cicindèle nouvelle [Cm.
par L. PtiirNCiËï.
1
Hegacephala sebakuana, n. sp. — Obirurr rMili-imtfi,
tupra nwdice nilida, elytrorum dor»o obKurioii, antnmi* lut^-
rafe*emitibiu, artieuUs 1-4 primii apief «igrt>()uri$, pdlpin, mandi-
hutiii-am bâti, Ubiii taimgiu rufo-fiavaemtibvt; atpîtt teri. /i-snh
lilrimiuf impmm, prope ocahs If^^iler impmta; pivtharacr Int.
liititwHne haud ionf/iori, anlice postier uonnihU latiori, an^lit
pniiirh hav4 pnupiruit, mai-gine liiterali cgitnni, Kitida; eljilris
flongtitit, pone biuin rie ampliatit, iMnde fnif rrrtit {(J) eel tfvitfr
amptialù (ç) »upra moitice amMxit, pmiinr haud dtirlwiii , otuKuiy
afnfi» lateribuji nitidiutibai, marginf laltrali antice liiftf viridi rel
ffianea, undiqur tuberralatû, tubfrcalù acutU, iftigfriê. modifr
eonferti* ad nttHiitm hitnd Hongittû, nuiara angmte hcigata, haud
difjnyMn; sublue ut in gpmrbui ejuadetn gfwris. — Long. : 30-
35mill.;lat. 9-il miU.
Cette esptee diffère beauconp de M. regalts Bobem. : rïle est {Ais
allongée, les élytres snnt plus parnIIMps dans les deux srxes, beaucoup
moins convexes ;i lu pariie posiérieun' où ifs s'a rron dissent i'd
pente douce au lieu d'y (* ire brusquement déclives, les tubercules des
élytres sont bien moios serrés <;l ne s'allongent nultement dsns la
partie du dos qui avoîsine la siilurr ; la suture n'est pas enloncée comme
chez M. regalis; les intervalles entre les tubercules sonl aussi beau-
coup plus dislincls, et l'angle postérieur du prolhorax est à peine
prononcé; il est vrai que cet angle est quelquetois bien ciïacé dans
certains exemplaires de regalis.
Le D' W. Horn (de Berlin], à qui j'iivais communiqué cette espèce
nouvelle, m'écrit que < la sculptuR' des élytres est à peu près égale-
ini'iil sern'e clu'Z Megacefibain Peringuegi Horn, qui diffère de
.W. ^'■Iiiihunnti par sii lête lieancoup plus grosse, son corselet plus
Inr;,'!', plus en carié, m-s aiij.'li's poslérieurs très saillants avec le bord
ai^'ii ilii protlior;i\ pinloii^'' jii<(|iL'aii salciis basai, les élytres beau-
coup plus :ipl;ilirs mt- l'cipiA. iimiiis aUmifiées, moins pourvues do
piiils, l'i di'iil It^s llllllTc^lll■^ MUii plus alli'iigi"', spécialemeni dans la
parlii' niilérifiLC',
r 1^1 fi'iiicllt' (l- yi'-ijor.-iiluiUi ll'iilrri llul, l■^I beaucoup plus grande
,|ui' tr :"'l><il.-iiiimi du iij^iiii' -.■M'. pliL- idloii'îéi- i-i plus parallile ; ellf
y lii's ]ii>iiils i'iiIlhici's -in' h jniilir pn-UTieiLre des êpipleures du pro-
Sfance du 93 décfmhir 1903, 339
thorax H dos poils sur leur partie marginale; la léte et le corselet
sont plus gros.
» 1^ sculpture des élylres est à peu près également serrêi» chez
J/. Peringueyi, Baxteri ci sebakuana ».
Habitat : la Rhodésia rnëridiouale (Sebakwe).
M, regalis se rencontre aussi dans la môme localité. Toutes les deux
sont des Insectes nocturnes.
RenseigiieMeiits sur quelques Coléoptèree de Califoriie
par Maurice Pic.
L'entrée en relations récente avec M. H.-C Fa 11 m'a valu le don
<run très intéressant mémoire de cet auteur sur les Coléoptères do
Californie, dans lequel sont décrites plusieurs nouveautés comprises
dans diverses familles do cet ordre. Cet important mémoire, ayant
pour titre « List of the Coleoptera of Southern Califomia (*) », est
extrait de Califomia Academy of,ScienceSy VIII {Occasional Papers);
il est daté de novembre 1901, mais a paru, je crois, en 190i. Cette
publication américaine étant peu connue en France, je la signale à
1 attention de nos collègues qui s*occupent de Tétude des Coléoptères
exotiques.
Pour mon usage personnel la considtation tardive du Catalogue
raisonné de M. Fa 11 m'a permis de constater que trois espèa*s de
Hyiophilus décrites par ce savant américain devaient être ajoutées au
Gênera de Wytsman, Hylophilidae, partie traitée par moi, ce sont :
brunnf%cens (p. 258), nucleus et constnctus (p. 2o9).
Puisque je parie ici des Coléoptères de Californie, je rappellerai que
j'ai décrit {L'Échange [1900], n'^ 192, p. 39) Ptinujf [Gympterus) caii-
fornirus (espèce omise dans la liste de M. H.-C. Fall), voisin de notre
européen ixiyntitus M en. et pouvant sVn distinguer à l'aide du sy-
nopsis suivant, propre au sexe 9 :
Prothorax relativement allongé ou plus étroit, modé-
rément étranglé près de la base; antennes assez
grêles ; él> très à macule pnbescimte ant<'TicMire n'é-
mettant pas une branche étroite interne remontant
(I) Je ne donne pas le litre complet, à cause de sa longueur.
r
^40 Hulleltii de la SoluIi eutuuwloyiiiiie de Vratice,
sur lucnlus IiuuiltuI ol ordioairiinioat, sur dwfuo
i''Iïln\ deux tiinciik-g blBiiehutre--. en dessous du
milieu . qvudriii^alu» U^o]
Prulhurax largi> ou plus ci>urt, lorlempnl t^tranglù pi+s
dt; lii bnso; aukmnus robustes; ôlylrns ù iiunilQ
puliL'Sci.Miti.1 unli^-ricuru ('■iimltaiil une brancbu
i'tniiii' iiiU-ruL- R'montanl sur lo calus humerai et,
sur rliacun de ws urganos, uno courlu losi'ie com-
pU'lc, d\ingris]aUDàlre, endessousdumiliou. ealifornicui Pie.
ttij!^^
Contribution à la faune du bai
|i:i]- Allg. MKr.
I
De nDuvellea cliassps, faiu>s en Juillet 1003 dans li' dèpartemenl dt^
la Nièvre, mn pcrmeltenl d'ajouter «juelques rpuselgnomeals à cou\
(|Uf> j'ai donnés l'an dernier ('] sur divers Coléoptiïres du Horvan. Otie
région montagneuse, [mt sa situslion à l'extrémité SE de la vaDée
do la Seine, par son soi granitique, -par ses ruisseaux lorrealiieux el
st'S lundis inùdi'S, cwitnisli- scnsihlemciit avi-c lc:> parties plus ba.'^si's
et calcitires qui constituent b plus grande part du bassin séquanien ; sa
luunc est naturellement assez dliïérenle et se rapproche déjè de celle
du Plateau cculral.
Je nientionuerai loul d'aijord quelques captures parlicuiiëremont in-
téressantes (') :
EiipUclui nitidus Fairm. — Bnss), dans lu terreau de CtiËnes.
Se Iroiive généralement dans les cliàtaigneraies.
IlHnm {Lnrqinia) obtcura Mû H, — Brassy, graviers des ruisseaux,
I l'Xi'mplaire. M. Bedel en avait déjà trouvé un individu isolé, près
d"(lrsa; [Si'ine-et-Olse', dan? Ii' ruisseau de Itures.
.lynliinsiiiualux 01 iv. — Bnissv, cinq individus, tous d'une colora-
lion pariiculièn-, variant du pourpre (oucé au noir Icgèremenl violacé
Séance du Î3 décembre 1903. 341
Dirtaea rufipes G y 11. — Dun-les-Phces, dans un fagot. CelU? espère
se reirouve en Saône-el- Loire.
Phytoderta tibiaiis Suffr. — Brassy, un exemplaire sur de^ .Sableii
S*ilijr caprea). Récemment signalé de b Haute-Marne par notre collè-
gue. J. Sainte-Claire Deville (*).
MniopkUn musrorum var. Wroblrurnkii Wankow, — bnnAfi^
Places; deux indÎTîdus, avec le type de Fespêce, dans les b(f\% qui
tM>rdent la Cure.
J'ai déjà signalé Texistence du GnorimH$ cariabilin L. à Brassjr '*.,
J'ai pu, cette annét\ observer une n«>mbreuâe cr>lonie de cette frappe
qui. à défaut de Châtaigniers dans le pa>s, s*eàt établie dans de %kfU
Chênes et j'ai assisté, le 20 juillet, à ta premi^'re sortie des Gn/trimUM
qui. jusqu'à cette date, ne se trr»UTaient que pr^oodément (rntoùréi dan^
le terreau. t> j*Hir-ia. entre onze heures et midi, j>n ai pri^ tUtn en
plein !M.[etI sur réir»Tce d'un Cbéoe et un autre %«^nt aut^^ur d'un de
ces mém»*s arbrv-*.
A Brass> t- t»^rreaa de ces rienx Chênes ma âtma^,^ en Mitr**, VHfjfp'
èÊti^ mûjn*iUUjt p3 5 Ik.. ÏEmrymJM Mimila He»f r, VkmnfpffrmM pinp^â
Pajk.. r£/>r 'i^^r F.: j'ai pris, parmi ks nifHi.**#rt. U- ^^km-
mimm t»jnp'inÊm M ûU.. tianzih. pmmrttp^Tta^ V^uf.j ; af; h>/fd d#".
eaux, eo faricfaaaL U^in/nfpà^m àff^ ewyÀlkJi Ma IL, flnmlkttrkM tk/^ra'
?ur ua pii^ nb*jn;gn d'.îimm4 fCmtta^m*t. 'Ur ùtKùhfv^x Kkftiria^mmM K¥
Mm» Paai-. :r.nî»r* -^aa-t on te/< a DriArW fiai'*"» InAt Si/«ilr r:Ha>
r»^'ll- I»* tfftt^tp^HJ yir^u Mi:* itê^.tuft: Uù.* 'jr-i grTk^a'fi î»'î
niiss«»tia\.
:iiï Unllrtin de Ut Siidi'lr rntMnnlngiipie île France.
Notes et observations sur DoUchopoda p^lpata Sulz-
et sur la présence certaine en France de cet Orthoplère cavernieole
jjor Cli, FAcisrici.
C.'csl vtrrs lu fin aoiU de cette auiiixt cl au cours d'unt- visit<^ a In
prolte du Tai [Drftme), oi'i je venais prendre YAtwpbthitImiu liftphi
nfntU Ab-, i|ue j'ai eu le plaisir do rencontrer ce curieux Ortlio-
pllMv. La présence en France du Diiliehopoda palpala Suit, a i^té déjà
signalée plusieurs fois, mais toujours à tort,el cela par suite d'une cah-
tiisinn dV-spËces. D'ailleurs U. [''iBnt(Orlhopt. de Fr., p. 226) dit qu'à
sa nui naissance elle n'y a jamais été obsenée d'une tnanii-re cerfaint.
Il cite cependant : cavernes d'Espeïel et de Belvis (Aude), mnîs tes
Ortlioplires capturés dans ces grottes par M. E. Simon, si* rapporl^'n:
indu Liitable ment au Oolkhopoda Lindrii Dut. Mes exemplaires de la
grotte du Tai, suumis du reste ù l'autorité compélenlc do M. II. du
Huysson, à l'oliligeance duquel je dois aussi d'avoir été documenlé.
sont bien des Dotifhopoda palpata SuIï, et celle espèce, connue seu-
lement jusi]u'à présent des grottes de la Dalmatie, vient donc enri-
chir d'uRft façon certaine la taune de France.
Le gi'nre lh,lkhopn>h [Bolivar : Ann. fior. r:L Fr. [ISSU], p. 7*i
est caruclérisé pai' les organes du vol luils, les larses comprimés, les
tibias postérieurs garnis sur leurs deux bords postérieurs d'une dou-
ble rangL'e d'épines jieu serrï'es; le t\pe en est la Locutta palpala
Sulz. i|ue Bolivar identille à PbuliimjupsU Linderi Dut. Mais
M. Finot (Insccles Orlliopléres, p. 23(1, 1890) maintient ces deux
i'<|iiTes séparées, se basant sur li-s seguieuls du tborax et de l'abdomen
uuiculori'S chrz />. piilptila, bordés de brun postérieurement ebei
Limleri Duf. , i>[ li-s distingue surloul par la plaque suranale du J,
année (te deux l'orncs clicz le q" de D. palpala, tandis qu'elle en (Si
pri\ée clii'7. le o du D. Uiiileri.
M. J. Azam (.l/i.svW/. ,■,./, |I!KI1]. IX, p. lOri), qui a étudié plus à
fiiiui ce ;.'n>iipe, (tniine dajis sim tJilal.ifrm- synon>niique el s)sléma-
liilMc des nrltie]j|éres ih' l'Yaiiii' le tableau suivani :
A. l-i'Miiir> i''|iliii'ii\ l'ii dr-Miii-i I> IloniKiitxi Brunn.
Séance du i.? décembre 1903, 34:^
b. Segment anal du o bicorne 1). jmipata Siilz.
Grottes de Dalmatie, non signalé de France, con-
fondu avec D. Linderi.
//. Segment anal du c5 inerme.
r. Segments abdominaux bordés de brun. D. genkulata Costa
(îrotles de Tllalie centrale et méridionale.
c'. Segments abdominaux non bordés de brun. /). Azami Saulcy
(irotles de la Provence. Adulte; en novembre.
Chateaudouble, grotte des Cbauves-Souris (Ca-
val); Cbabrières près Oigne, dans les cre-
vasses des rochers de la Clue de Cbabrières
(AzaniL Font de Saou (Argod).
n\ Genoux muliques, sans aucune épine... < D. Linderi Duf.
Grottes des environs de Prades et d<* Limoux
(Du four, Marquet, Bonnet;; grottes de
Belvis et d'Espezel (Aude) (E.Simon).
On voit par ce tableau que le caractère qui ditTérmeie 1<'S espèces
Linderi et palpât a est bien net.
La grotte du Tai, située au beau milieu du village de Saint-Nazaire-
en-Royans, est très fréquentée; son accès est d'ailleurs facile et beau-
coup d'entomologistes Font explorée. (^>mment se fait-il (praucun
d'eux n'y ait jamais trouvé cet intéressant Orth(q>tère? Cela s'explique»
par la raiî^on que l'Insecte est très localisé, il n'babite pas toute la
grotte, mais seulement un<» partie, et moi-même je ne l'ai pris qu'à ma
seconde visiti». Après avoir sui\i le guide qui vous mène au lac, il faut
revenir vers la sortie (»l, à huit mètres en\iron de celle-ci, prendre, à
gauche, une gab'rie où les visiteurs ne vont jamais; cette galerie con-
duit, en efTet, au bout de \ingt mètres, à une entrée abandonnée et
c'est là que, dans une demi-obscurité, j'ai surpris le lUtUchopinUi put-
patn en noml)re et à l'état d'adultes et de nynq)hes. Ils se tenai(Mit im-
mobiles sur les parois et surtout au plafond de la grottt*. leurs longues
antennes en avant, mais, dès (|m» j'a|)proehais trop près ma lanterne,
ils disparaissaient d'un li«»nd et >e caeliaienl dans les tissures. 11 faut
absolument un lilet pour avoir raisnn de leur agilité surprenantt>.
Quelles sont leurs nueurs v\ de «pioi \i\ent-ils? Ce st»nt là questions à
résoudre, mais d^nt la solution, je crois, ne serait pas iinpossibli* à
triuiver dans la grotte du Tai. et je terniin** en souhaitant qu'un de nos
collègues se laisse tenltT.
Uulklin rfr f'i Snrtrlr rnlMinhgiiinr dr Franrr.
NOMINATIONS ANNUELLES
ulSli^^
La SocitMô catomologiquo de France, aus tirmes de ses statuts
de son rJ.'gleDient , cri pour la soixatile-dnuùème (ois depuis «a fonda
tion, procèdi.' au renotivetloiaent auntul de son Bureau, de si:)n Con-
.scîl et de ses Commissions spmiiles.
Sont rlus pour 11)04 :
MEMBRES DU BUREAU
Pmidfnt MM. P, Mahille.
Vicf-Prétiâent A. LÉVRn.ué.
Secrétaire P. CiiABA-SAm.
f" Secrélaire adjoint Pn, GnorVEU.R.
9° Stcritairf oHjoinl. , M. Roteh.
TréMOritr Ch. Lahaussois.
Arrhwiil^BibliotlKcaire M. MAistmoK.
irchh'iiitf-Bibliolhècairf adjoint. J. Magm>.
CONSEIL
MM. H. DESSonDUi, — C. Dumost, — J. MaoKht {Kfmbm nw-
rmils}; — B.-L- BiirviKH, - E. Dom;è. — V. He\-\k{ii'ï [Hi-inbirr: nnu
ffiiuj'], — el les Membres titulaires du Buifau.
COMMISSION Dlî PUBLICATION
MM. L. Hk^kf., — R. mi Blvsson. — J. ue Joannes, — P. Lesse, -
11. i>"UiinuLSi, — el les Membres tilulaires du Bureau.
COMMISSION l)K LA BIBLIOTHÈQUE
mi. L. Bkljel, — J. ])E JoANMs, — (J.-A. PorjADE, — et li'S
Mciulm's tituhiires diiBureiiti.
COMMISSION IIKS COLLIïIlTItlNS (■]
MM. L. llhiiKi., - ]■:, lliiMiK. — J. ])K (i.ui.i.K, — Pu. Gmol\kllk.
:UMMISSIIIN Uf PIÎIX IHILM'-CS
. UlMoM, — J. L
ICIFAL, -(i.-A l'i.
Séance du 23 décembre 1903. 345
La Société noinnh* pur acclamations MM. H. Donck et Pu. Ghuu-
YELLE organisateurs du Banquet de l'année 1904.
Bulletin bibliographique.
Entomologiral Society of Washimjton (Proceeding$), V, 4, 1903. —
N. Banks : Neuroptoroid Insects froni Arizona, (pi.). — D.-W. Co-
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notes and new Specit*s. — H. -P. Cliuuk : Myrmeleonidae from
Arizona. — H.-(i. Dyar : Notes on Crainbus offectalin Hulst, and allied
Fornis. — ScHWARz : A Letter from Cuba. — H.-G. Dyar : New
North American I^cpidoptera willi Notes on Larvae. — R.-P. Cur-
RiK : The Odonala coUected by M. M. Schwarz and Barber in Ari-
zona and New Mevico, (lig.). — II. -G. Dyar : A Note on Pyrausta
ochosalh Filch. — Note on a wropgly identilled Species of Tortrici-
dae {Phthinolophug indentanun n. G. and Sp.). — W.-H. Ashmead :
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niaria L. — Ed. Everts : (loleoptera bij Winterswijk gevangen. —
J.-Tm. Oidemans : Over dc! houding van Sphinx ligustri L. —
Over eene aangestoken rups \an Stilpnotia (Leuconia) salicia L. —
Ontdekking van de seksueele generatic bij Cynips hoUari Hig. —
Naainlijst \an .Nederlandsche Macrolepidoptera. — D. Van i)ERHiM)i> :
Velleiux dilattitns F. — H.-\V. Van der Weele : Nieuwe vindplaat-
sen van inlandsche Odonaten. — A.-J. Van Hossim : Attacus Cyn-
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J. -Th. Oidemans : Walerbewonende H>menoptera. — De (^atalogus
Ihmenopterorum \an Dalla Torn». — E<'n niiMiw werk over Hym«'-
nopii'ra. — Eene merkwaardige copulatie. — H.-J. Vbth : Zeldzaam
3(fl Uulleliii lit la Si»-icU enlimmlixjique tif France.
aunbod. — J.-Th. Oidemass : Clialcididen in cen Megnrhilf-îip^i.
— Opmorkiiignii belreffondp de NuderiaDdache [nsoctiii. — A.-J.
Vas nossi'« : llcl voedsel vao Lycafita atfon F. — A. Vas Pw-i
Lkchnek : Ovcr Je ooriaak van bel apxueci vt^rscbil bij d6 Honigbij.
— D.-L. UïTTKNBOooAART : Hel ScbriJTerko. — A.-C. Oudrxass :
At^pu» picfUf Slz. — H.-W. VA!f DER Wbklb : Borrut hymuilit L.
Urepho» parthmia* L. in Holland. — J.-Th. OrDUtAss : Ovcr hi'i
kwookt'n utl licl ri vsd Ùmdi-oUmiu iUtniibyr) pini L. — Poring
van Iwre vlîndfrsoorlen. — A,-J. \\n Rdskum : Ovtir Ncmntidi'ji.
— A. -F. Leesbebu : Boekaankondiging. — J,-Tii. OuDeMAXS : Bpbp
hi) DiiU poolpn in plaais vnn Sprielenoi) ilen kop. — P.-C,-T. Snkl-
LKN : Ziiid-Afrli-aanscbe InsMten. — A. C. Oldshass : Lepitma
iiirrhiirinii liclilgovond.
KtttomohgiKHhf Lltlerntiirblntter. i'.tOlî. li iî.
Eiitomolotjii't (rftc).Nov, <-l DiV, 1!KI3. — R.-A. Heatm : Di-srritilioii
ot a PDW UnifflL-orn Bit-Uc Irmi BriUsIi lîasl Arrii-a,(fie.]-— R. Ao-
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J.-i;. I>iir,r,ji\\ : Notes un tlie ep-x-,, l;ii'\a, cocnon aud lemale o[
Ofl/ija l'Iili'll'li-hl. — .Noies illMTSI'S.
l,mni- -/,-.« Jniiirs Snliiailhl'-^ ' hi\ XXXIV, W-'Am, i9o;t. —
.\. (imiii : l'in' .Allisi' iiiiisililc :iux si'tnis de Itetleraves {Cbiifto-
•■,„;.>„ ti'.ifilit III.;. — K. l'iiAiiri : M.i-iirs île [•Ammopliiln Tyrii-i
(liiill. " N..lr sur l'iu-liiicl lie l'Iiil^inlhe ;i[ti\ore. —P. »eI'kïkhim-
ih.iT : i.-i \:w\'- iliv- iii^iTl.s \l-lnh.,U, •-{ 1,'s i.l.Vs de Fr. Braiier. —
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Mis ISulhliti dr In Soriclé fntomoiogiifui- ilr Fratiit.
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Siebzehnter Beitrag zur Coleopteren-Fnuiia von Europa und an-
grenzenden LandtTn. — F. Hexdel : Ut'ber dit' sy.'^lematiselK' Strl-
lung von Tapyneza Fall. (Dipt.). — J. Roi haï. : Eiii inlerressaiiler
Fall von Symbiose einiger ArlliopcMlen mil dt'rMaus. -0. S<:h\\arz:
Drei neue E la thous- Arien. — E. Rkittkh : Sv\n\ \on den llerren
O. b*(»nhard und .M. Hilf in d(T lliTzegowina entdi'ckte (irottrn-
kiifer. — Ui'biTsichl di'r ( H io rrhipir h us- Arien :\\i> (b'r Tiit^Tgaltuiig
Limatoyasler Apf. (loi.). — Antruherpon Mnlulici n. sp. —
il. Sr.HoiTKDKN : hahnujo, t>ine neuo EctrichodiidciMîattung aus.
Afrika. -- K. Rkittkr : Nfue von Herrn ilauptmann E. \. Bod»'-
me>er im Jalin* 1903 in KlcinasitMi gesannncltc (jdi'optercn, \orzii-
glich Pselapbidcu und Scsdmaeniden. — P. Stein : Einig«> Mittliei-
332 Hiillfli» ik. la Stirirlè nilmncilogiijue de France.
lungfn ilbpr Trkhoprza longiiromù iig. — E. nEiTTKH ; Ucborsichl
dor 0 tlorrhi/nchu»- Ar\ein sus der nacfisli'ti vcrwandschafl des
(), proxîMun Strl. — Ucbersislil itor mit Zonahris vririnbili» l'ail.
Kiinâclist vorwandlun ColcopteronArlcn, — Vior Dems lloleuplen-n
dprpalaoarclisclii'n Faiina. — (lehcrsichl diT Coleopti'reii-ArUîn ans
d<'r nâchsteii Verwamlscliafl des Enicmut Hiinnrrkrimi Kol. — Zur
Enlwickeiiingagfschisr.hte des Cleiintu {Ptiigioifruphwi) SaintiiUrrri
CIh'v. (Col. Ciircul.)- — Uehersiclil tic ArU'n dur Colpopleren gtti-
tung Evaniormi {iuèr. — Dotralomii Loinnirkiin.sp. — Colcop-
icrologîsclio NotÎK'D.
Xoological Siiriety o( tunilim. — i" Pi-ocerdiinj*. {WA, lil. — J.-(i. iib
Man : On Potmaon [Polamonaatn) liiliditrlylitm. a iicw Fresln\;i-
ler Grsb (rtjiii Uppcr Guinea, (i pi.), — H.-J, PoaicK and N. Honr-
schiLD : On a new « Bird's dung » Spidor (rom Goylon, (! pi,), —
H.-J, Jassen : On llii' Cnislaci'ans ol Iho Gênera Pelatidiam and
Sergtites [rom thf < Challenger • with an Accouat ot Liiminfliis
Organs iu Senjente» ChaHmyfi-i n. sp., (2 pi,). — P,-W. Bassstt-
Smitii : On new ParasUk Copepoda [rom Zanzibar aud RusI-AIritru.
collecled bj M-G. Crossluml, {Iig.). — i;.-ll. KuwLEn : Conlfibu-
lious lo our Knowli'dgc ol lliy Plankkm lif ihB Kauroo Channul, Vm.
(Iig.). — F. PifiKABD CAMBRIDGE : Ou soimi new Spccies ul Spido»
belonging to the Familles PiiaaTidm and Seitocalldaf. wilb Clia-
racters o( a uew Geous, (2 pL). ~ R.-J. PuuocK : On thoGeogra-
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o( tbe Family Lyraeaiiltu, (S pi. col,). ^J. Mat-colm FAWt:8TT ;
NoIhs on Ihe Translorma^ons o[ some Soulli-Alrîcun L^epidoptera.
{'A pi, col.).
A. L.
BIENFAITEURS
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE
BRISOUT DE BAHNEVILLE (Charles).
BRISOUT DE BARNE VILLE (Henri).
CROISSANDEAU (Joseph).
DOLLFUS (Jean).
LÉVEILLÉ (Albert).
MARSEIL (S. DE).
iNOCALHIER (Maurice).
PEYERIMHOFF (H. de).
PIERRET (Alexandre).
PISSOT (Emile;.
SÉNAC (D' Ilippolytc).
THIBÉSARD (Joseph).
Bail. Soc. eot. Fr.. 1903 N« 21
t
MEMBRES DONATEURS
DE LA SOaÊTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE
FAIÎVEL (Albert), â Car-n.
GlARD (Allred), a Paris.
CROUVELLE (Philippe), à Paris.
LISTE DES MEMBRES
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE
ANiNÉB 1903.
>AAAA^
Président honoraire.
18424882-1892. FAIRMAIRE (Léon), Q A., anc. directeur do 1 hôpital
S^-Louis, 21, rue du Dragon, Paris, 6^. Col., Hymen,
et Hém.
Membres honoraires.
1894. AVËBURY (lord) [sir John Lubbock], C. ^, S^-James, 2,
Londres S.W. (Angleterre). Ent. gén,
1901. BRAUEH (Friedrich M.), professeur de Zoologie à FUni-
versité de Vienne (Autriche), yécivpt.y Dipt.
1894. FABRE (J.-H), correspondant de TlnsUtut, Sérignan (Yau-
clnse). Ent. gén.
1861-1901. MABILLE (Paul), agrégé de ITniversité, 17, rue de la
Gaité, Le Perreux (Seine). Lepùloptères, Coléoptères et
Sévroptère$,
1899. MELNERT (V. A.-Frederik), professeur à l'Université et
conservatt'ur du Muséum de Copenhague, Kong Georgs
Vei, 19 F. Entomologie générale^ Myriapodes,
188M900 * OSTEN-SACKEN (baron C. von), 8, Bunsen-Strass<s Hei-
delberg (Allemagne). Diptères.
1894. PACKARD (A.-S.), Pro\idence, R. I. (États-Unis d'Amé-
rique). Ent. gén.
floTA. — L'utéritque (*) désigne let membres libérés oa à Tie.
3.'i6 llulletin Af lu SocifU entoimUigiqiu de France.
!8(i2-18<J4. l'ÉREZ (J.), « , pruf- à la Fucultt- dt-s Sciences, 2J, rup
Saiibal. Bordeaux {Gironàe].Enl. gnt.;anal.; Hyiaêii.
1850-188O. • PUTONID'AugiisU'l.i» A., Bpmipemonl (Vosges). Co/.;
Hymen, ctpr. flémipt. de Fmnce.
)877-189!l. • ROHA.\0FF{Si<DAllesse Impériale le grand-duc Nicolas
Michailovitch), S'-Péterabourg (Russie). Lép.
1851-1894. SAUSSURE (Henri m), «, 24, Cllé, Geoève (Suisse).
EhI. gén.; Orthoplftet.
186:i- 1899. SIMON ;Eugêno), iglA., IB, viUa Said (70, rui- PtTgolèse),
Paris, IB'. At'achn.: Crunt.
Membres à vie et Membres ordinaires.
1864. * AuEiLLË DE l'RnniN (Ëlzt^ar), SOO, boulevard Chave, Marseille
(BoucliPS-du-Rhôue). Eut. palêarctiqut générale, »au{ Lèp.
lOOS!. AoNvs (Alex.-^'icolas), laltoratoire de Paléonlologic du Mu-
séum d'Hisloire naturelle, 3, place VaUiulierl, Paris, 5'. Blat-
tiWne rivants et fossile».
1863. All.uid (Gaston), route des Ponts-do-Cé, La Maulevric, près
Angers (Maine-et-Loire). Col.ear.
1885. • ALLU.VUD (Charles), O l. P., 3, rue du Dragon, Paris, 6«; l'élé
à La Celle-Dunoise [Creuse). Col. Cai-niv. tTAfr. et de Madag.
1857. • André (Ernest), O A., notaire honoraire, 17, rue des Pro-
menades, Graj(H"-Saône). Ent. gén.;Hèm. etHymén. dugtobe,
pr. MulilliiUs et Formicidef.
1900. Anglas (Jules), ij A., D' es sciences, préparateur de Zoologicà la
Faculté des Sciences, 19, boulevard de Port-Royal, Paris, 13'.
Entomologie générale; Hyménoptères.
1869. .4NTESS.4NTÏ (l'abbé Gabrielo"), y A,,auni(inierduL;cée, Troyes
(Aube). Col. de Frnnce.
18S0, * Anfiim (Albert), Crest (Ilr.'ime), CoL de l'Aaden Monde; Lon-
gieornes et Col. eiivernieoles du globe.
189i. Asth: (M.-E.-Aujniste). noiaire. Peurs (Loire). Ent. gén.
1!HI3. AiiruN ;Eugi-nc), oliciua de ZooloEia, casilla 57, Bui'nos-Ayrcs
(Républiiiue Argentine). Ihiiiirii.: eiiloiiiotogie apidiquée.
Liste des Membres. — Année 1903. 3o7
1891. AzAM (Joseph), architecte, 14, rue de Trans, Draguignan (Var).
Orihopt.y Hémipt. et Dipt.
1859. * Bakr (G.-Adolphe), 8, rue des Messageries, Paris, 10*. Ins. du
Pérou et des îles Philippines.
1892. Bailliot (D' Marcel l> A.), 114, boulevard Heurteloup, Tours
(Indre-et-Loire). Col.
1992. • Bailly (Henri-Gustave), pâtissier, 2, place Saint-Étienne, Dijon
(Côle-d'Or). Col. et Lép. de France.
1903. Balestre (Louis-Marcellin-Frédéric), étudiant en Droit, villa
Nordi, Menton (Alpes-Maritimes). Lépidoptères.
1899. ♦ Baxge (rabbé V. de), St-David's collège, iN.-W. Mold (Angle-
terre). Coléoptères.
1899. Barbey (Auguste), expert forestier, Moncherand-près-Orbe, can-
ton de Yaud (Suisse). Entomologie forestière; Coléoptères,
1877. * Bargagli (marchese cav. Piero), piazza S**-Maria, Florence
(Italie). Col. et Hymen.
1902. Barre (Gaston de la), § M. A., 10, rue de Phalsbourg, Paris,
17". Ins. utiles et nuisibles.
1899. Bataillo.n (E.), chargé de cours de Zoologie à la Faculté des
Sciences, Dijon (Côte-d'Or). Ent. gén.; Physiol. des Insectes.
1888. Beaichênb (Fernand de), capitaine au 70* régiment d'infanterie
do ligne, 25, boulevard de Laval, Vitré (lUe-et-Vilaine). Ent.
gén., pr. Col. gallo-rhén.
1901. Beaulieu (Germain), L.L.B., boîte 2168, Montr('»al (Canada). Co/.
1888. Bbcker (Theodor), Stadtbaurath, Liognitz, prov. Sclilesien (Alle-
magne). Dipt.
1866. ♦ BEDEL(Louis),«A., JM. A.,20,nie de rOdéon,Pari8,6'. Col.
paléarctiques.
1900. BÉGiiN (Louis;, 21, roule de Paris, Monlluron (Allier). Col.
1899. BÉGUIN (V.), pharmacien de l"*» classe, 43, avenue de la Répu-
blique, Paris, 11*. Coléoptères, pr. Yésicants.
1889. BÉGuiN-BiLLEcoiX) (Louis), $> A., ^, attaché au ministère des Af-
faires étrangèn^s, 4, rue des Baucln»s, Paris, 16*'. Ent. gén,,
pr. Col. eur.; Apionides du globe.
358 BuUftin de in Société tntomologiqut de Franc.
i8B7. Bbllbvote (AilOiKTa^pur, 27, nio de Tallc; rond, Reims (Marni').
Col. d'Europe et iTAlgèrk.
1873, * Bklon (Rcv. P. MariMoseph), professeur de Tliôolo^e,
RîJL'kholl, par Gronsveld, Limboiirg (HollaDde). {.'of. mr.
19113, Mnard (Georges), pn^p ara tour-adjoint au Hiiséum, 67, rue Vk-
tor-Hiigo, LevaLois-Perrct (Seine). Lèp. ttCol.
1897. liBNOiT [Charles), 12, rue PriDCcsse, Paris, 6'. Coléùplèm.
1901. Bensch (ëmtle), administrateur des Calonies, 3, squaro du Croi-
sic, Paris, 15'. Cole'opt. de Madagatcar.
188S. BERcnoTH(D''K.), Tammcrfors (Finlande). Ertt.gèti., pr. tlein.
1893. • Berthoumirlt (l'abbé G.-V.), 5, rue Berlin, Moulins (Allier).
kbneumoniik» d'Eutvpe.
1899. Bkîm.v (L.), 77, rue Henri IV, Bordeaux (Gironde). Entonwlo-
ijie générale et appliquée; LépidûpUrea.
1890. BiBLioTRÉoiK DT- MrsÉru n'Ur^TtiHE natirellk de Paius [J. Dt"-
niker, bibliolbécairej, 8, rue de BulTon, Paris. 5*.
1B94. BiBUOTHËQUE IMPÉRIALE DE l'Univehsité, Strasbourg (Alsace)
(Barach, bibliolliécaire).
1883. • BiNf)T(Jean), 22, rue Cassette, Paris, 6'; l'hiver : villa Bonnet,
roule d'An tibes, Cannes (Alpes-Maritimes). Col,
1902. Blain (Antoine), négociant en graines, S'-Bëmy-de-Provence
[Bouehes-du-Rhônc). Entomologie appliquée.
1877. * Blasc (Edouard), y A., C. ^, 52, rue de Varenne, Paris, 7'.
Ent.gèn.,pr. Col.
190Ï. Blan<;hahd (D' Louis), 1, place S"-Claire, Grenoble (Isère). Pa-
rasites det .irlkivpodes.
1889. • BLANfiiiAHO [D' Raphai'l), «, prol. à la Faculté de Médecint',
membre de l'Académie de Médecine, 226, biiulevard S'-fier-
moin, Paris, 7". E»t. gèn.
189ti. Blkisk (Léon), 11. rue Marceau, Renivs{llle-ci- Vilaine). Col.
1881. Bi.oNAv (Roger i>k;, 23, rue de Larochetoucauld, Paris, 9'. Knt.
gèn.. pr. Col.
1903. IJooiN (1)'^ Léonce), 127, me Latayelle, Paris, lO*. Entomologie
Liite ÛÊt Membres. ~ Année 1903, 359
1902. BoHN (D^ Georges], 18, boulevard S*-Marcel, Paris 5"*. Ent, gén.;
Crustacéi,
1895. BoiLBAC (Henri), ingénieur des Arts et Manufactures, 60, rue de
la Victoire, Paris, 9«. Carabides et Lucanides du globe.
1872. Bolivar (Ignacio), directeur du Muséum d*Hist. nat., 17, calle Jorge
Juan, Madrid (Espagne). Col. d'Europe et Orthopt. du globe.
1891. * Bonaparte (prince Roland), 10, av. d'Iéna, Paris, 16*. Ent.gén.
1903. * Bonnet (Amédée), licencié es sciences, préparateur à la Fa-
culté des Sciences, 15, place Bellecour, Lyon (Rhône). Aca-
riens.
1883. * BoNHOURE (Alphonse), i^, || A., gouverneur de la Côte fran-
çaise des Somalis, Djibouti ; et 2, rue Chaptal, Paris, 9«. Col.
eur.
1899. Bonnet-Eymard (Geiïroy), 28, rue du Luxembourg, Paris, 6«.
Entomologie générale; Coléoptères.
1894. BoNNiBR (Jules), 1^ LP., directeur adjoint de la station biologique
de Wimereux, 17, rue de Tournon, Paris, 6*. Ent. gén.; Crust.
1859. * BoNvouLOiR (le comte Henry de), 6, ri^e Yvon-ViDarceau, Pa-
ris, 16«; et Bagnères-de-Bigorro (Hautes-Pyrénées). Col.
1879. BoNY (le vicomte Gaston de), 36, rue Vaneau, Paris, 7*. Cicindé-
lides et Carabides du globe, pr. Carabus, Calosoma et Sebria.
1898. BoRDAGB (Edmond), Q I. P., directeur du Muséum d'Histoire
naturelle de S^-Denis, lie de La Réunion. Ent. gén.
1898. Bordas (L.), D^ es sciences, maître de conférences de Zoologie à
la Faculté des Sciences, Rennes (lUe-et-Vilaine). Ent. gén.
1892. Bossiox (Jacques), Birtouta (département d'Alger). Col.
1897. BosviEL (D** Paul de], Suberbieville (Madagascar).
1896. Bouchard (J.), 156, Grande-Rue, Poitiers (Vienne). Col. des Indes
orientales.
1893. * B*)Ucomoxt (Ant«»ine), avoué, 18, rue de Cours, Cosne (Nièvre).
Col.,Géotinpesdu globe; Dipt. de France.
1857. BouDiRR (Emile), Q \. P., anc. pharmacien. Montmorency (Seine-
etr-Oise). Col. eur.
1878. BouLLET (Eugj'ne;, banquier, Corbio {Sommv). Lép.; Chenilles.
Ifl72, • Biii'HGEois (iiilos), y A., S'^'-Marie-aiix-Mines (Alsace). Col.
mtr. et laédil., Malacodtrmet rxot.
ISSH). BoirniioiK (Auguste). însUttiteur, !8. rue Guy-dc-la-Brossf, Pa-
ris, 5'. Col.
18W. BouTAN (Louis), iji 1. P., mallrt- di" coniïTenws à la Faculli' des
Scîonces, Paris, 8'. Ent. gén.
1896. " BortABEL{D'-),47,ruedesToHrnelk'5,Paris,a'.*:(t/.,jir.*iM(;A.7i.
1896. • !k)[JViKn{E.-L.], *,yil.P.,meinbrederinsliliit,proleS5piir de
Zoologie (Animaux artirulés) au Huspiud d'Hisliiire nalurellt',
39, mo ClaudiMJprnard, Paris, S°. E«I. gèn.
1S74. BoïBxvAL, «, dlrecti^ur de la Manulacluru nalîoQale des Tabacs.
^, plaa' S'-Jpai], Dijon (Côte-d'Or). Col. rur.
1884. Bbabast (Edouard), a» château A<i Morcndiies, par Camlinii
(Nord). Lfp., fir. Mirrolép.
1883. BiiAHso.N (K.-L.), conseiller d'État. Elisal)eUigr3d, goiiveriK'ineni
de KliPrson (Russie méridionale). Col.,pr. Lttngkorneu nrot.:
Lép., pr. yoetuèlitrà esot.
1903. Bhethks (Juau), conscrvali'ur des collections enioraologi(|in-'s ilu
Musée nalioDal, 208, calle dcl Perii, BucnosAyres (Républi-
que Argentine). Enl. gén.,priiicip. Hymen, et Staphyl.
1901. BRiOT (Augusiin), cliol de travaux pratiques à ta Facullê des
Sciences, Marseille (Bouches-du -Rhône). Kn(. appL aux cul-
tures œloHialet.
1894. • BROLEJ!AKK{Henr\-W.),direclcurdel'AgenceduComploird'Es-
compte, Cannes [Alpes -Maritimes). Ent. gèn., pr. Myriapodes.
1902. Bhown (Henry), 30, rueLouis-loGrand, Paris, î'. Lépid.
1887. Bhown [Robert), 99. avenue de la République, Caudéran, près
Ikirdraux (Gironde). Lf^iirfiyj/i-cM.
1903. Biin;ii (Carlos), cliyrgé de la Seclion ziiolugiqui' du Musée. La
Plala (Hépublique-Argentine). Entum. gài.. prhic. Col.
1898. * Bbiïant iD'-);itarles',pror.suppl.àl'KcoledeMédpcino. i6,mi-
(;aiiltier-de-BiauKit.Clemiimif'errand[Puy-de-l).1.6*'Vi3f. fii/.
19(10. Bi-ciiKT (Casion). mode ri-'i.'!!. B.ininrantin (l.iàr-i>l-l'.lier). En-
liiimiogie ijénèrnh: Arthropodes du idiiidlnti.
Liste des Membres. — Année 1903. 361
1888. BucKTON (G.-Bowdler), membre de la Société royale de Londres,
Weycombe, Haslemere, Surrey (Angleterre). Aphidiens et Ci-
cadides.
1898. BuGMON (D'' Edouard), professeur d'Anatomie et d'Embryologie
à rUniversité, Monl-Olivet, près Lausanne (Suisse). Anatomie
et mœurs des Insectes ; Coléoptères.
1903. Buisson (Jules), naturaliste, 4, pbce S^-Michel, Paris 6^. Ento-
mologie générale.
1900. Bureau (D^ Louis), professeur à TÉcolo de Médecine, directeur
du Muséum d'Histoire naturelle, lo,^ rue Gresset, Nantes
(Loire-Inférieure). Entomologie générale.
1897. BusiGNY (Emile), naturaliste, 46, rue du Bac, Paris, 7*. Ent.
188Î. * BuYssoN (Henri du), au cbût. du Vernet, par Broill Vernet (Al-
lier). [Gare : S*-Pourcain-s.-Sioule]. Col.,pr. Élatérides; Orth.,
Hém., Hymen, et Dipt. eur.
1896. BuYssox (Robert du), 70, boul^ Saint-Marcel, Paris, 5«. Hymen.
1894. Cabrera y Diaz (Anatael), hôtel Agudro et Continental, La La-
guna, Ténériffe (îles Canaries). Ent. gén.; Hymen.
1887. Caillol (Henri), notaire, 18, rue Traverse-du Chapitre, Marseille
(Bouches-du-Rhône). Col. gallo-rhén.; Mylabride^ [Bruches]
paléarctiques.
1901. Cambournac (H.), avocat, avenue de la Gare, Narbonne (Aude).
1898. Candèze (L.), 64, rue de TOuest, Liège (Belgique). Lépidoptères,
pr. Sphingides.
1899. Caxu (Eugène), directeur de la Station aquicole de Boulogni»-
sur-Mer (Pas-de-Calais). Ent. gén.; Crustacés Copépodes.
1901. Caragciolo (Henri), Belmont, Magdala, Trinidad (Antilles).
1899. * Carié (Paul), Curepipe (île Maurice). Faune des iles Mascarei.
gnes.
1893. Carprntier (Léon), 172, rue Laurendeau, Amiens (Somme). Co/.
et Hymen, du Sord de la France.
1893. * CARRET(rabbéA.),aumonier aux Chartreux, Lyon (Rhône). Co/.
1878. Carvaliio Monteiro (Antonio Augusto de), 70, rua do Aie-
crim, Lisbonne (Portugal). Ent. gén. y pr, Lépidoptèn'x,
21*
3Bt Batiftia ih In Siirirli- i-ntoinologiii'
1883. Casev (TI]oraa9-L.), major, Ulfl, K. slrcel N. Wjs Washlnglon,
D. C. (É.-U. d'AnK^riqiie). Col. df VAmfr. du Sord.
(898, ' Caltsard (Marcp!), professeur au Ljci^e, 'ii, nie du Ucutonant,
Uival {Mayenne). Entomohgif générale.
187fl. • Cayol (Marins), «,(jl A., gM. A,, chef do bureau au minis-
tère de l'Agriculture, 92, rue NoUel, Paris, 17'. Col. fur.
1888. * Cepkro [Adotlo-L,), membre de h Société espa^ole d'Hisloin-
nalureile, 20, calle Orilla-del-Hio, Chiclana, prov. de Cadix
(Espagne). Col et Orlh. eur.
1899, CHAB.\KAirD(Patil), 48,rue d'Ulm, ?atis,S'.Col., princ. Slaphyli-^
niila;Nérropt.
1902. Chambrï (Jacques), loi bit, rue S'-Jaci]ues, Paris, o". Col.
1892. Chaupenois (Amédée), conservateur des Forêts, eu retraite,
9 6(>, rue Michel-Ange, Paris, lli». Col. palittrttiqw».
1903. CHANtiELTc [ly Albert), rue de In Terrasse. Créleil (Seine). Cul.
1869. CHARiioK(Gabrîel), commis principal des Postes M Télégraphes.
5, impasse Nicole, Paris, o'. Col. dt Frawf.
1896. Chaiipentikii {Krnesl), Amboise (Indre-cl-Lciire). Col. rt Lép.
1886. • Chati!i{D'' Joannès), «, membre do llnsli tut, professeur à
la Sorbonne , 174, boulevard S*-Germain, Paris, 6'. £n(, gén. ;
anat. des tnttcles.
1883. * Chbl'x (Albert), naturaliste, 47, rue Delaage, Angers (Haine~et-
Loire). Lép.
1893. Chevaliku (Louis), 2, rue de La Baume, Paris, 8'. £n(. gén. et
appl. de France.
1891. Chevheux (Ed.), y A., route du Cap, Bflne (Algérie). Cnut.
1889. Cmobaut [D"" Allred), ^ A., 4, rue Dorée, Avignon (Vaucluse).
Col. eur. et médit.; Hymen, de France.
1893. CiiOLODKOwsKV (D"" Xicolas-Alesandrovitdi], prof, à l'inslilul fo-
restier, Zogorodnoi Prospekt, 28, S'-Pétcrsbourg (Russie).
Enl. yen.; In*, nuis, h la sylviculture.
1901. Choi'aii» (Casion), 98, boulevard S'-Germain, Paris, 5'. Lépid.
d'F.uropc.
1901. Chopard (Lucien), 98, boulevard S'-(!eniiain, Paris, 5'. Eut. gén.,
priiicip. Lép ido/i t'res.
Liste de$ Membres, — Awfiée iOOX 363
1883. Chrctikn (Pierre), 84 his, rue des Bois-Colombes, la Garenne-
Colombes (Seine). Lép, eur,; étude des chenilles et des œufs,
1889. Claybrooke (Jean de), ^, |> A., { M. A., 5, rue de Sontay,
Paris, 16*. Ent. gén,
1878. ♦ Clèmext (A.-L.), Q I. P., 0. i M. A., dessinateur, 34, rue
Lacépède, Paris, 5*. Ent. gén,
190t. Guac (D»- Antonin), 174, boul. Malesherbes, Paris, 17«. Col. de
1900. Clermont (Joseph)^ imployé à l'administration des Postes, 10, rue
des Fontaines, Paris, 3*. Coléoptères européens; Carabides, Ju-
lodis et Mylabrides du globe.
1892. Clouet des Pesruches (Louis), à Lambersart, près Lille (Nord).
Col, Coprophages du globe, pr, Aphodiidet.
1902. CocHiN (Augustin), ancien élève de TÉcoic des Cbartes, 53, rue
de Babylone, Paris, 7*. Lépidopt, et Hymen, de France.
1902. CocHiN (Jean), enseigne de vaisseau, à bord de la canonnière
• Zélée », div. navale de TOcéan Pacifique. Coléopt,
1888. CoMSTocK (John-IIenry), prof. ofEntom. and gênerai In vertebrated
in Cornell University, Ithaca, New York (É.-U. d'Amérique),
Ent, gén, y pr, Coccides,
1894. CoNciLiuM BiBLioGRAPHi(:uM,Zurich-Oberstrasse (Suisse). Bibl.ent,
1900. CosMovici (Léon C), professeur de Zoologie et de Physiologie à
rUniversité, 11, strada Codrescu, Jassy (Roumanie). EntomO'
logie générale; Lépidoptères,
1881. CouLox (D^), O A., 0. * S»-Ch., C. * d'Isab.-la-Cath., Monaco
(Principauté). Lép. eur,; étude des Chenilles,
1899. CouTA(SNE (Georges), ingénieur des Poudres et Salpêtres, b» I)ef-
fends-Rousset (Bouches du-Rhône). Ent. gén, et appl,
1898. CouTiÈRE (D^ Henry), y A., prof, agrégé à TÉcole supérieure de
Pharmacie, 12, rue N.-D.-des-Champs, Paris, 6*. Crustacés.
1888. Daguin (Paul), 19, avenue d'Orléans, Paris, 14». Ent. gén,,pr. Col.
1890. Dames (L.Félix), librnin^ 12, LandgrafenStrasse, BtTlin W, 62
(Pnisso). Bibliographie scientifique*
1892. Daniel (D' Kari), chimiste, 27, Schwind-Strasse, Munich (Ba«
viére). Col.
UulMiH ilr la Soeiété entomolnijup
1898. " Darboctx (Gaston), O A., chargé do cours â la Faculli' dfs
Sdences, 53, boulci'ard Périer, Murselllc (Bouches-dii-Rhilue).
Knt. gèii.; In», gallîc.
18tt3. * Dattin [E.], », cbel de balâillon du génie, ^, rue BérangiT,
Fonlainebleau (Seine-el-Marnc). Lép. evr., priai:. Mieroltp.
18!I7. * Deckert [Henri], le Val ChiiiÎDP.nie du Bocagp, Santca
(LùiPe-Inf"). Lépiilùptf-re* du ylobt.
1887. Dkgors (Alfred), rpceveur df VEnrpgTSlrpmL-nt , Ponl-Audinncr
(Eure). Col. de Fmnee.
1896. Deisas (Raymond), 14, ruf de Puleaux, Paris, 17', Col. if Eu-
rope.
1901. DeLÀW.\RE Collège AGHii:iiLTi;RAL Ex peiiiHBNTSTATJON(E.DwiglU
SoDderson, Ealomolopsl), Newark, Delawarc (U.-S.-A).
1895. Dklsl'c (Rem''), 47, rue Talleyrand, Reims (Marne). FM. gén.
1884. " Dblitgin (A.), anc. pliarmaden de 1" classe, l'hiver ; 26, rue
de La Boftie, Périgueui; l'été : au château de Uaroualle. par
Monlagrier (Dordogue). Col. et Lép. rur.
1899. Delval (Chartes), 3, rue Le Goff, Paris, S*. CoUoptira.
1889. Dematson (Charles), anc. êlfeve de l'Éc. polytechnique, 7, rue Ro-
gier, Reims (Marne). Enl. appliquée à l'agricullarf, pr. Col.
1874. Demaison (Louis), licencié en Droit, 21, rue Nicolas-Perse val,
Reims (Marne). Col. et Lép. eut:
1888. Denfer (J.), *, ingénieur civil, prof, d'architecture à l'École
centrale des Arts et Manufactures, Champignolles (Seine), Ent.
gén., pr. Lép. ear.
1882. * Desborues (Henri), ft, {> A., chef de bureau au minist. des
Travaux publics, 93, rue du Bac, Paris, 7*. Col. de France.
1901. Dkss.vlle (L.-A.), 2, rue Boutarel, Paris, 4<^. Ent. gén.
1898. Dkvlllk (Jean S.«NTE-CLAinE) , capitaine d'artillerie, 3i, Fau-
bourg de La Noue, Sainl-Ulzier [Haute-Marne;. Col. d'Europe.
IStî'J. DiKcK (U'' G.), Zosehen, près Mersebourg (Prusse). Col. eur.
1889. DiMiiii:k fGi'orge). Ph. 1)., Berkshire str., Springlield, Mass.
,K.-l'. d'Amén(iiLi-\ Eut. gén.; iiniil. el physiol.
Liste des Membres. — Année 1903, 365
1868. * Distant (W.-L.), Sleine House, Selhursl Road, South Nor-
wood, Surrey (Angleterre). Hém. et Lép.
1891 . * DoDERo ( Agostino), 9, via Torre-del-Amore, Sturla-Gênes (Italie).
Col. de Ligurie; Psélaphides,
1881. * DoGSLN (Paul), 11, villa Molitor, Paris, 16*. Lép. eur.
1873. DoLLFUS (Jean), Membre à titre honorifique, fondateur du Prix
DoUfus, 35, rue Pierre-Charron, Paris, 16'.
1894. DoNCKiRR DE DoNCEEL (Henri), naturaliste, 40, avenue d'Orléans,
Paris, 14*. Ent. gén.; Col, et Lép. exotiqties.
1890. DoNGÉ (Ernest), employé de la Banque do France, 36, avenue de
Chàlillon, Paris, 14*. Col, gallo-rhén.
1859. DoRiA (marquis Giacomo), Museo civico di Storia naturale, Gènes
(Italie). Col,
1889. * Driangourt (V.-Jules), distillateur, 119, rue de Paris, S*-Denis
(Seine). Ent, gén., pr. Col.
1896. Dubois (Albert), 63, boulevard de la Reine, Versailles (Seine-el-
Oise). Col. de France.
1897. DucHAiNE (Jules), 25, rue de laSolidarilé,Vincennes( Seine). Col.
1901. DuFAU (Léo), Grand -Maison, Trois-Rivières (Guadeloupe). Col,:
Ins, nuisiMes aux cultures.
1892. Dlmans (Jules), ancien magistrat, 66, rue Saint-Loup, Baveux
(Calvados). Lép.,pr. Microlép,
1890. DuMONT (Constantin), horloger-bijoutier, 126, boulevard S'-Ger-
main, Paris, 6*. Lép. eur.; préparation et étude des Chenilles.
1902. DuMuNT (Paul), 1, rue Carnot, Levallois-Perret (Seine). Uémipt.
et Dipt.
1893. * Dupont (Louis), ^QJ A., prof, au Lycée, 3, rue de TOrangerie, le
Havre (Seine-Inférieure). Lép.; géographie entom,
1891. DupuY ((labriel), 55, rue Saint-Martin, Angouléme (Charente). Lép.
1900. École nationale d'Agriculture de Mo.ntpellier (Hérault).
1894. École royale supérieure d'Agriculture de Milan (Italie), Diri-
zione, 47.
4891. * ËMERY (Charles), professeur de Zoologii» à ITniversité. Bolo-
gne (Italie). .Knat. et biol.; Formitides du globe.
^AT) Ittttifliii itn lu Socièli' fiilfimolûgigae de France.
1897. Ehmerez de Chaamoï (DoDald d'], assistanl-nuturulislc au Mu-
séum Dcsiardins, Porl-Loiiis [Ile Haiirice). Cottoptère».
1897, EsTiOT (Paull, 17, rue d'Oncy, Vitry (Seine). Col. gaUo-rhèn.:
Int. nuitiblet.
189fl. EusEBio, prof, au Ijcét', Clermont-Fprrand (Puy-de-Dôme). Col.
1901. Fagnisï (Chartes), château de La Bonde, par La Motte d'Algues
(Vaucluse). Col. de France.
1879. Fauconnet (M.-Louîs), membre du Ccinseil d'hygiène, rue Canon,
Autun (Saône-et-Loire). Col. eur.
1899. • Kauki-Bioukt (Paul-Vincent), C. *,giinùral de division, ancien
gouverneur militaire de Paris, 169, boulevard Malesherbes.
Paris, 17'^. Col.
1861. • Faui-el (Albert), 0 A., i*. avocat. 3, rue Choron, Capo (Cal-
vados), fe'jif. ffPrt. delà DtKseSoi-ma»ili^;Col.,Lè]i.gallo-rhén.;
Stiiphylinidn exotlguet.
188fi, Fklsciie (Garl), 27, Dri-sdencrSirasse, Leipzig (Saxe). CoL.pr.
Pfctinicomef et Lamellicomn.
1899- Felt (Ephraim Porter), Slate entomologist, 132. Central avenue,
Albany,N.-Y. (Étals-Unis d'Amérique). Entomologie appHqwf.
1882. * FBRDiNANn 1", DUC DE SAXE-CoBotHG ET GoTHA (Son Altesse
Royale), Prince régDanl de Bulgarie, Sofia (Bulgarie). Lèp.
eurt^éent.
1890. • Fkrton (Charles), chef d'escadroDS d'artillerie, commandant
l'artillerie de la pbce de Bonifacio (Corse). Hyinén.
1876. " FiNOT (P.-A.-Prosper), ift, capitaine d'état-major, en retraite,
27, rue Si-Honoré, Fontainebleau [Selne-el-Marne). Orth.
1862. * Fleutiaux (Edmond), O A., i M. A., 6, avenue Suzanne,
Nogent-sur-Marne (Seine). Ins. de France et des Coloniei
(ranr. ; CicindélidfS, Mélatidea et Èlatérides du globe.
1900. FoRBEs (Siephen-A.), State Entomologist, Urbana, Illinois (États-
Unis d'Amérique). Entomologie géiièmle et appliquée.
1898. FouLOUiER (Gédêon), >îi, 33, rue S'-Ferréol, MarseiUe (Bouches-
du-Hhùne}. LépiilopCeres.
1891. François (Ph.), M' es se. naliiri'lli'!i, chef di' travaux pratiquas
fi I;i Siirbimne, 20. rue des Fossés-Sainl-Jacques, Paris, 3".
Eiil. ijêit.; Anal.; Colëoplèi-fs palènrctiques et mèlanniem.
y
Liste des Membres, — Année 1903. 367
iSdS. * Fréminville (Paul dk), 7, Champ-de-Mars, Bourg (Ain). CoL
1888. Frrnch (G.-H.)f assistant State Entom. of Illinois, S. Illinois Normal
University, Carbondalc, Illinois (U.-S.-A.). Ent, gén.,pr. Lép.
1898. Froberville (Pierre de), château des Brosses, Chailles (Loir-et-
Cher). Coléoptères.
1900. FaoGGATT (Walter-Wilson), govemment Entomologist, Depart-
ment of Agriculture, Sydney (N. S. W.). Entomologie appli-
quée; Hémiptères,
1867. * FuMouzB (Di" Armand), 0. i^, O A., Trésorier honoraire de
la Société entomologique de France, 78, rue du Faub.-S^-
Denis, Paris, 10*. Ent, appl. à la Médecine étala Pharmacie.
1896. FuBNTE (D. José-Maria de la), Pozuelo de Calatrava, provincia de
Ciudad Real (Espagne). Coléoptères.
1880. * Gadeau de Kerville (Henri), i^ I. P., 0. j| M. A., 7, rue Du-
pont, Rouen (Seine-Inl»*). Ent. de la yormandie.
1867. * Gage (D»" Léon), O A., 9, rue de Grenelle, Paris, 7«. Ent. ap-
pliquée à la Médecine et à la Pharmacie.
1870. * Gaulle (Jules de), 41, rue de Vaugirard, Paris, 6«. Hymen.
1886. Gazagnaire (Joseph), 29, rue Féiix-Faure, Cannes (Alpes-Mari-
times). Ent.gén.; Anat.; Dipt.; Hymen.
1896. GÉLLN (H.), conservateur du Musée d*Histoire naturelle, Niort
(Deux-Sèvres).
1880. Gbnnadius (P.), inspecteur de Tagriculture, Nicosie (Chypre).
Ent. gén.,pr. Cochenilles»
1902. * Gerber (D'' C), chef des travaux de Botanique agricole à la
Faculté des Sciences, 25, boul. Gazzino, Marseille (Bouches-
du-Rhône). Cécidies.
1885. GiANELLi (Giacinto), 52, via Nizza, Torino (Italie). Lép.
1891. * GiARD (Alfred), *, |> I. P., membre de Tlnstitut, professeur
à la Sorbonne, 14, rue Stanislas, Paris, 6*. Ent. gén.
1894. GiGLio-Tos (D^ Ermanno), assistant au Musée royal d^Anatomie
comparée, Turin (Italie). Dipt.
1868. GoBERT (D^ Emile), *, 1^ I. P., C. *, 51, rue Victor-Hugo, Mont-
de-Marsan (Landes). Ent. gén.
1880. GoDMAN (D' F. DU Cank), 10, Chandos streel, Cavendish square,
London W. (Angleterre). Ent. gén.,pr. Lép. nmér.
368 Butlfitin Hf. la Socù'lf entomotogiiiue de Francf.
liK13. ■ GOKLOi (D' E.-A.). directeur du Musi'O Gncldi, caixa dn correio
399, Para (Brcsil). Faune du Brésil.
1887. GoHHA»i(RévtWndH..8.), TheCheslnuts. Shirlpy Warreii, Soutli-
aoipLon ( Angle UTPe]. Ent. gén.,pr. Col.
18/9. Goss (Herberl), F. G. S., 39, tho AveDuc, Surbiton hill, Surrpy
(ADglPterre). In», (ou.
1878. * GOUNBLI.B (Emile), <> A. . 46, ruo des Gobelins, Le Havre
(Seiuc-lDlérioure). Col. de PAmérigufdu Sud,pr.du Brésil.
1873, Goiis [Maurici" ubs), >Ϋ, avocal, placp de rHôtel-de-Ville, Monliu-
çoD (Allier). Col. H Orth. df France.
1699. Ghatiolet (Ludovic), attaché au Secrétariat du Muséum d'His-
toire nalurollB, 13, rue Lacépéde, Paris, S'. Eut. grn.
1899. GnisoL (Hayeul), naturaliste, San-Feroando de Apure (Venezue-
la). Entomologie gèn.
1889 Grison (Victor-Emesl-Hjadnllie}, conservateur des Hyijotbè-
ques, Hanoi (Tonkin). Col.
18tK. GnoMER (Aitrcd).3, rue Charles-Hogier, Salut-Quenliii (Aisne).
Lèp. tur. ; Chenilles.
1897. Gboult-Detkolle (Paul), naturaliste, 46, rue du Bac, Paris, 7".
Entomologie générale.
1870. * Grouvellk (Antoine), *, directeur de la manufacture natio-
nale des Tabacs du Gros-Caillou, 63, quai d'Orsay, Paris, 7*.
Col. eur.; Clavicoi-nes exotiquti.
1869. * Grouvelle (Jules), *, iï A., ingénieur civil, prot. âl'I^cole
centrale des Arts et Manufactures, 18, avenue de l'Observa-
toire, Paris, 6*. Col. eur.
1873. Grouvelle (Philippe), 69, rue de Gergovie,Paris, 14'. Col.gallo-
. rhénans.
1891. Ghouzelle (C.-Ale]umdre), ingénieur des manufactures de l'État,
28, rue Alberl-joly, Versailles (S.-et-O.). Eut. gèn.
1899. Ghuahdet (F.), capitaine d'artillerie, 29, rue Guérin, Fontaine-
bleau (Selne-ft-Marue). Coléoptères.
1899. Grl'vel (A.), maître de conférences à la Faculté des Sciences,
Uurdeaux (Gironde). Cirrhipiiles.
1003. GvKNAix (Georges), répétiteur â l'Inslilul agronomique, li4,
iije de l'icpus, Paris, 12'". F.ntoimlogie générale.
Liste des Membres. — Année 1003. 369
1889. * GuERNE (baron Jules dk), ^, Q I. P., 6, riio do Tournon, Paris,
6**. Ent. gén.; Ci^ust. Copêpotles.
1894. GuEHRY (Paul), Roanne (Loire). Col., pr. Céton., Bupr. et Longic.
1898. GiiART (D"" Jules), i} A., professeur ngvégé à b Faculté de
Médecine, 51, boul. S*-Micliel, Paris, 5*. Ent. gên.; Parasites.
1886. GuiLLior (Paul), .W, rue d<' Vanves, Paris, U*. Col. eur.
1895. GriMOND, y A., pharmacien de l'* classe, place de la Mairie,
Parc Sainl-Maur (Seine). Col.
1891. Glyox (Henri), naturaliste, 13, rue Bertin-Poirée, Paris, l«^ Ent.
1897. H.\MAL (Joseph^ 1, rueMéan. Liège (Belgique). Cérambyrides .
1894. Hardy (Gabriel, 156, rue de Courcelles, Paris, il^. Col.de France.
1891. Heim (Frédéric;, $ M. A., D»" es sciences, prof, agrégé à la
Faculté de Médecine, 34, nie Hamelin, Paris, 16*. Ent. gen.
1891. HEXNE(iLY (D"" Félix), *, C. ^ M. A., professeur au Collège
d*' France et à TÉcole nal. d'Horlicull. ih^ Versailles, 9, rue
Tliéiiard, Paris, 5*. Ànat. et embryol.; Ent. appliquée.
1899. Henxeto.n (D''), Mortagne-du-Nord (Nord). Coléoptères.
190Î. Hermann 'Jules;, libraire, 6, rue de la Sorbonne, Paris, 5^ Biblio-
graphie entomohgique.
1878. Hervé (Krn(»st\ notaire, rampe Sainl-M(»laine, Morlaix (Finis-
tère). Col. et Héin. eur.
1888. Hess {D' WilheUn}, professeur de Zoologie à TUniversité tech-
nique, Hanovre (Allemagne). Ent. gén., pr. Col.
1866. Heydex (Lucas vox), ^, ly en phil«>sophie, major en retraite,
54, Schlossstrasse , Bockenheim (Francfort-s.-le-Mein) (Alle-
magne]. Ent. gén., pr. Col.
1885. * HoLLANf) (W.-J. , LL. D., Direclor of the Carnegie Muséum,
5**» and Bellefii'ld a\enut's, Pittsburgh, Pens\lvanie (Ét.-Un.
d*Am. . Lépidopthes.
1900. * HoMBERi; (Rodolphe . 36, rue Blanchi», Paris, 9^. Up. d'Eur.
1900. HocARD (C), pn'paraleur à la Faculté des Sciences, 40, ru«» liala-
gn> Ec »le , Paris, 17*. Ent. gén., pr. Céridies.
1898. Hoi'LHERT .Constant . pn>fesseur au L>cée, Rennes vRle-et- Vi-
laine). Coléoptères.
I
HitUfliii •t'- lu Sonttr eiilomiiliijiiiiw de f'iaiicr.
IWII. IlowAHu (L.-O.), dircciour de la divlsioii d'Entomologie, t'.-S.
Di'pi. ol Agricullun-. Washington {l'.-S.-A.)- Kn(. firà.
1839. liiaiKHARD (Jules], 11), rup df Crussol, Paris, H'. Lépùioptère».
1903. IniBs (Lucien), secrélaire de ta Sociélé centrale d'Apicultim-, 34,
rue iJcopèdo, l'îiris, H". £ii(. gèn. ri appliquer.
1894. Institct kationai. AcnoNdHiuirE, iS, rueCtaiide-Dernard, Paris, 3*.
iilOO, INSTITITT ïoriLWiimK DE lTSIVEIISITÉ DE XaI-LES (IloMc), pfot.
Monlicplli, directeur] .
i8W). * Jaset (Armand), *, ancîeu ingi''nieur des Couslmciioiis na-
vales, 29, rue di'S Volontaires, Paris, IS". Lép.
1891. iASKT (Clinrles), ». M A., ingt^nieur de.i Arts et Manuf.. W î's
scfiïnccis, anc. Pri'S. de la Suc, Zool. de Kr., "1, nie de Palis.
Voisintieu, pris Beouvais (Oise). Amlomif.
189Ï. jA.\Mi.N (O.-E.), 44, Great-Russell streel, Londres, W. C. (Attgli'-
ti-rrej. CeL, pi: Cflùnidft.
ilW3. Jaubert (Ange), uiaitre répétilcur nu collège ttoUin, Uam|»frre
[S«ine-et-Oise). Mftiotun-phosn tlrt Intrctr».
\<M'i. Jkavvrl (Heiio), inlenic des hiipil;iiix di' Piiris. H. nu- Van-
neau, Paris, 7'. Cot. df t'inncf.
1899. JEANSON (M.-A.), 74, avenue Victor-Hugo, Rueil (Seine-et-Oise).
Cotéoptèifs ik Francf.
IIHIK. Jhkrimj (Rodoifo viin), conservateur des collections enloiiiologi-
ques au Musi-e Paulista, cai\a do correio 500, Saô PaiiJo (Bn'--
sil). Ent. géit.
1889. Jo.v-NiK (D' Albert;, 2, rue du Poncean, Cliàlillon-sous-Bagneux
[Seine). Ent. gèn. ; mœurs et auat.
ISSi. Jo.v-Nsis [l'abbé J. de). 7, rue Coétiofjon, l'ari;-, 6'. Lép.
1880. JiiANMs l'ablié Léon lie), au Petit Pargo, mule d'Auras. Vanuc^
^.Morbilian;. Li'ii. car., pr. Chniill/'n.
1899. JouiT'AiN (])' S. . ancien proiessi-ur de Fiiculti'-. \illn Bt'lletue.
l'orthaij (.Maiiflie . Eutouwhigif ijènénile; \riii-in\s,
18o8. JiiniiiiiKi ii.i.K CMiNiiir . jii;:.' Iionmiir.', riii»rr : ."il. rue .sl
l'iaeidf. Pari.. IV : IVir ; Liisisiij .Aubr.. IJp. eu,-.
1H91. Kkhhkm.vnî; CIi. . i"i|ii1;ii]n- |]i'iLsii.niii\ iil, nn' du M;ii:i.-.lrat,
llnn.'Uri ;Bi'I;;ù|iii\. Oii. !•>■. /t»/.y w/i-Ms-.
Liste des Membres. — Année 1903. 371
1893. * KiEFFER (l'abbé Jean-Jacquos), prof, au collôgo Saint-Augustin,
Bi telle (Lorraine). Cécidies; Cynipides^ Cécidoinyides.
1869. KiRBY (W.-F.), Hilden, Sutton court road, Chiswick, Umdon W.
(Angleterre). Lép.
1903. KiRKALOY (G.-W.), entomologiste au Department of Agriculture
and Forestry, Honolulu (îles Havaï). Hémiptères,
1888. Klincksieck (Paul), libraire, membre de plusieurs Sociétés sa-
vantes, 3, rue Corneille, Paris, 0^. Bibliogmphie scientifique,
1873. KocH senior (D' Ludwig), Auessere Cramer Kletlslrasse, 3, Nu-
remberg (Bavière). Arachn,
1894. KôNKiL. Natiralirn-Kabinet, Stuttgart, Wurtemberg (prof.
D»" Vosseler, directeur).
1833. Kraatx (Gustave), D^'en pliilosopbie, président de la Soc. entom.
allemande, S8, Linkstrasse, Berlin (Prusse). Col,
1883. Krauss (D'' Hermann), .% Hafengasse, Tfibingen (Wurtemberg).
En t. gén., pr. Orth.
1863. * KfixcKKi. d'Hercilais (Jules;, y I. P., assistant d'Entomologie
au Muséum, 33, nie de Buiïon, Paris, 3«. Knt. gén. ; Anat,
1892. Lu\BORAToiRE DE LrosiR-MRR (Prof. Jean Joyeux-Laffuie, directeur)
Luc-sur-Mer (Calvados).
1899. Laboratoire d'étides de la soie (directeur : M. Levrat), 7, rue
Saint-Polycarpe, L>on [Rhône).
1900. Laboratoire de Zoolcxue de la Faculté des Sciences de Rennes
(Ille-et- Vilaine), (Professeur L. Joubin, directeur).
1838. Lakairy (Clément), Saugnac-el-Cambran, près Da\ ; landes).
Lép. eur.
1887. * LAiiLAizE ;U'oii;, f$ A., >(»>ageur-naturaliste, 3i, ru<' de Pa-
radis, Paris, 10*. Ent. yen.
1893. f^AHAissois ;Cli.;, a\(»cal, 2, rue di' I^i Planche, Paris. 7^ Col,
1873. Lkji»ye Abcl , 13, rue RuinartdeBrimont, R<'ims (Marne;. Col.
1864. LvLLEMANT (Charles , pharmacien. L'Arba, près Alger Algérie).
Col, eur. et du Sord de VAfr,
1898. * L\.MBERTiR ^Maurice;, 42 6i>, cours du Chapeau-Rouj^e, Bor-
deaux ((iironde). Hémiptères,
37i Uullelin de la Sofiftr eHtoimihgiqw de. Frtmcr.
1883. LiMEKRK (Augiislp), prof, à l'IInh. de Uruxellcs, 10, avenue du
Haul-Ponl, Sainl-Gilles-les-BruselIcs [Belgiqup). Eni, gèn.
1876. Lamkï (Adolphe), *, 0. { M. A„ conserviileur îles Fon-ts, en
reirailu, Î2, cilê des Fleurs, Paris, 17'. CoL médit.
1900. LAMontGL'K (Edmond), architecte, 4t, villa ChapUil, Levalloi^-
Perrel (Seine), Lèpidoplèret.
1900. LAur fEd.], préparateur de Zoobgie à h Faculté des .Sciences.
llj, avenue de Hontsouris, Paris, 14'. Araehnidn.
1861. * L.\nsbkiigk(J.-G. v.w],anc. gotivornpiirg<'néral des Indes nêer-
l.indaisos. Bniinmen, provinct^ de Gueldre (Pa> s-Bas}. Cot.
1874. " LAi>LANi:KK (Maurice de], au cliàteau de I.aplanclie, par Lun
(Nièvre). Col. eaw; Ânat.
1899, Laduinat (L. de), A, Ingénieur en cht-F des Ponls el Cliaiissinî.
Hanoï (Tonkin). Coléoptire» ; Insertrs marins.
lt)5S. L.\)uiAZ.DK u'AREh'GETTB (Martin), anc. percepi. des Cnnlribuliou»
directes, quartier S'-LiW, Ba)onnt< (Basses-Pyrèni''('s]. Lfp.
1899. * Lalhett (J.), prof. d'Histoire natur^P à l'ËcoLe de MMe-
cine, 30, rue de Bourgogne, Reims (Marne). Eut. gr'n. et ii/iiil.
1900. * L-^vALLÈE (AlpIioDse), licencié 6s Sciences naturelles, 4!l, rur
de Naples, Paris, 8'; l'élé : cliÂleau de Segrez, par Boissv-sdus-
Saint-Yon (Seine-et-Oise). Entomologie générale; Lépidoptères.
1893. Lavekgne de Labarrikre, villa ^inl-Louis. à La Crau d'Ilyères
[Var], Col.; Lép.
1899. LÉCAiLLON (A.), D*" es sciences, pn'^paraleur de la cliairc d'Em-
brvologie comparée, au Collège de France, 28, rue Berthollel,
Paris, 5*. Embiyologie des Insectes.
1901. Le Cerk (Fernand), fl, rue Tinlorel, Asnièrcs (Seine). Lèpido-
pth-fs de France: Sésies jialéairt.
1903. Le Comte (Louis-Guslave), ingénieur civil, Le Vigan (Gard .
Col., prittcip. piiléinrlii/urs rt Cnlosmm du glohc.
1903. LÈciBi" (Fernand), dessinateur au Service central de Li C" du
Nord, 9.Ï, rue de Maubeuge, Paris, 10". Colivpl. de France.
1899. Li:ap.R (L.«uis}, chargé du cours de Zoologie à la Fnciillé des
Sciences, Grenolde ^Isère). Fut. gi'n.: .Sporozonircii pnmsiles
det .\iilin>podcs.
1
Liste des Membres. — Année 1903. 373
1901. Le Hardklay (Charles), villa La Peonia, Rocquencourt, par Ver-
sailles (S.-et-O.) et 14, rue Chaptal, Paris, 9*. Hem. et Col.
1877. Lelong (l'abbé Arthur), ancien aumônier militaire, Relhel (Ar-
dennes). Col. eui\
1902. Lemée (E), horticulteur, o, ruelle Taillis, Alençon (Orne). Ceri-
dies.
1889. Lexaix (René), La Capelle-en-Thiérache (Aisne). Lep. et Col. eur.
1902. Le Seigneur (Jacques), commissaire principal de la Marine, 93,
rue Hélain, Cherbourg (Manche). Coléopt.
1887. • Lesxe (Pierre), i} l. P., assistant d'Entomologie au Muséum
d'Hist. nat., 10, avenue Jeanne, Asnières (Seine). Ent. gén.
1894. LÉTIEXXE (D-^ A.), 2, rue de Penthièvre, Paris, 8*. Ent. gén.
1861. * LÊVEU.LÉ (Albert), $| A., 19, avenue d'Orléans, Paris, 14«.
Col. paléarrtiques ; Temnochilides exot.; Hémipt.
1901. * LoisELLE (Alfred), 26, rue Petite-Couture, Lisieux (Calvados).
Cécidologie; Entoniol. appliquée.
1895. * Lombard (Félicien), rue Roquebrune, 6 swl, Marseille (Bou-
ches-du-Rhône). Ent. gén.,pr. Col. de France.
1901. LixAs (Daniel), ancien élève de FÉcolc polytechnique, ancien
of licier d'artillerie, licencié en Droit; du l'*'' janvier au
1" avril : 27, rue Hamelin, Paris 16*; du i^" avril au 1®' jan-
vier : Auzay, par Fontenay-le-Comte (Vendée). Lépidoptères.
1898. Li'MEAc (de), chef de bataillon au 78* régiment d'infanterie, Li-
moges (Haute- Vienne). Hémiptères ; Coléoptères.
1887. Lynch Arribalzaga (Félix), membre de l'Académie nationale de
la République Argentine, Chacabuco (prov. de Buenos-Ayres).
Mptères.
1899. Lysuoui (D»^), Troudhjem {y onbge). Coléoptères, pr. Stahylinides,
1884. Macé (Emile), 31, rue d'Annonay, Saint-Étienne (Lioire). Col,
de France.
1864. Ma<: Lachlax (Robert), Wesiview, 23, Clarendon road, Lewis-
ham, London S. E. (Anj^deterre). Sévr.
1893. Magxix (Jules-A.-M.), libraire-éditeur, 7, rue Honoré-Chevalier,
Paris, 6'. Col.
1881. Magretti (D' Paolo), Voro ik)naparte, 76, Milan (Italie). Hymen.
a7i ItulMiii de lu ^oriété fnlomfih>f)ique ilr Fr
1878, Maindbon (Mniiria'), «, W A., ^, 19, quai do Bourbon, Puris.
4'. Cot. Cicindétides et Cm-abiquen du ylobr.
1901, Mala«lik (A.), iî I. P., mailrp de Conft-rcncfis à la FaculU'' di's
Sdcnces,139,riic BrOle-Haisoii. UIIp (.Nord).Kn(. gén.; Cru*l.
capépode».
1002. Manon (Josepli), médecin-major de i' classe, chel dP sirvicr su
13» cuirassiers, Ghanres (Eure-et-Loiro). Ent. géu.
18!W. Mabchal (D' Paul). £ M. A-, prolcascur tic Zouiogie à l'Ins-
titul agronomique, 131). nie Ëoucic^ul, Fonlcnaj-nux-Itoses
(Seine). Ent. fffn.: flw/.; KnI. appliifuéf; Uyiufii.
iStiS. MAnMOTTAS [D' HenriJ, », ancien dèpuU', moire du 10" nrroud..
31, rue Desbordes-Valmitre, Paris, 16". Col. fl llém. palènirl.
18St9. Harduinki (Louis), fllidah [Algérie). I.épid., pi: HéricictUturi:
Iftfil. MiiiTL.\ \li' Charles Hitxni-). *. 4. rue FausUn-Hêlie. Paris,
ifi^ (M.
18<J7_^ Hautin (Jounay), i^ï A., prêporaK^ur adjoint su laboratoire
d'Ënloaiologie du Muséum d'Ilisluîre naturelle, 6, rue de
la Folie, Monlgeron {Seine-el-Oisel . Hnnipthe».
1891. Martis (René), 0. *, avoué, Le Blanc (Indre). AVer. .
1860. Mahtinkz ï Saez (Francisco), prot. au Mus. d'Hisl. nal., 6, ealle
de San Quinlin, principal izquierda, Madrid (Espagne). Col.
1884. • Mason (Philip Brookes), membnr de la Soc. linnéenne de Lon-
dres, etc., Ilornitiglow street, Burlon-upon-Trent {Angleterre ).
Ent.gén.,pr. Col.
1870. M.ts.<«N' (Edmond], percepteur en retraite, S, rui- Denis-Simon,
Beauvals (Oise). Col. de France.
1900. Mateiiku (L.), directeur de la Station œnologique de Bourgogne,
Beaiine ((]iitn-d'Or;. Fiilomologie iippli'iuée; Cnlntptèrrg.
imi. " Mayet iV;Llér>). S.Ji .t.. g M, A„ pn.l, de Zool-sie à l'Éc. d'A-
griciillure. Xi, rue de rriii\ersité.Mi>nlpellier (Hérault). tCul.
ijni.; iiiii-ni-s; Col. fur.
18R1. * MAïAHiiKim (Carlos ok), ingi'nii'ur (■uestier, ti. caiie de Clau-
dio-Coello, Madrid (Kspafrne). Enl. ijni., pr. ,liiii-liu. et Hijr.
lîllll. .\lK',irriiNi>N ;Aiij(usIi'). clirileaii de In.r.l.'iifii'Te, Peiriisson (Indrt'-
LUle des Membres. — Année tyOS. 37i>
1893. Mbrcado V Gonzalez (D'* Matias), Nava del Roy, Valladolid (Es-
pagne}. Ent, gén.
1804. Mesmin (Louis), hôtel des Arts, 7, cité Bergère, Paris, 9^ Col,
d'Eur, ; Carabus et Calosoma du globe.
1890. Meunier (Femand), assistant au Service géologique de Belgique,
21, rue du Moulin, Contich-les-Anvers (Belgique). Hyniên,
{.iculeata) ', Dipt.
1882. Mbtbr-Darcis (Georges), Wohlen (Suisse). Col., pr. genres Cara-
bus et Julodis.
1888. MiLLBTTES (M"»« veuve), née Bellier de la Chavignerie, Membre
à titre honorifique, 35, rue S*-Louis, Évreux (Eure).
1901. MiLLOT (Adolphe), dessinateur, 49, boul. S*-Marcel, Paris, 13*.
1883. * MiLLOT (Charles), Q l. P., anc. officier de marine, 7, placi»
S'-Jean, Nancy (Meurthe-et-Moselle). Ent. gén., pr. Col. et Lép.
1902. * MiNGAL'D (Galien;, $ M. A., ^ I. P., conservateur du Muséum
d'Hisl. nat., 30, rue du Mûrier d'Espagne, Nîmes (Gard). En-
toin. gén.
1892. Minsmer (Jean-Joseph), ^, capitaine en retraite, 3, avenue Den-
fert-Rochereau, Saint-Etienne (Loire). Col. de France.
1873. * MiOT (Henri), ^L P., 0. } M. A., juge d'instruction, Beaune
(Côte-d'Or). Ent. appliquée; Ins. utiles et nuisibles du globe.
1844. MoiM}uÊRY8 (Emile), 24, rue Chartraine, Évreux (Eure). Col.eur.;
Hymen, de France.
1898. MoLLANDiN deBoissy (Robert), Le Bausset (Var). Col. paléarrt.
1893. MoNTANDON (A.-L.), Filarète, Bucarest (Roumanie). Hém., pr.
Hétéivptères.
1901. MoREAL-BéRiLLON (C), prof. spécial d'Agriculture, 15, rue du
Tambour, Reims (Marne). Entom. appliquée.
1900. MoREL (Camille;, 1, rue Bosio, Paris, 1(5'. Col. d*Europe et circa.
1888. * Morgan (Albert-Frédéric), membre des Sih*. linnéenne et
entomologique de Londres, 24. Leinster S(|uare, Bayswater.
London W. (Angleterre}. Ilomoptères, pr. Coccides.
1900. ♦ MosER, capitaine, tîO, Bfilow Sir.. Beriin W. (Allemagne;.
CMéoptères, pr. Cétonides.
376 liiillriin de la Siifii'tr enUimuliMjiqur tir Fimu
1900. MoTTAi (Charles), 39, Grand-l'rf, prts GpuMp (Suisse), Enfo-
mologir gêvrititfi Qtlroptrrf*.
IWX). MoucHOTTK (D* J.). 8, rue Freycinel, Paris, I8*. Ent. j/rn.
1903. MoiTiKH (FrDni;*iis), ioUTuc des hflpUaiix de l'aria. 19. nie
Linné, Paris, ÎS". Léfi.
18%. " MuijjtR (J.-W.), prof, à ITnivprsili?, 85, Plschslrassc, Grcirs-
wald (Allcmngni^). f'nt. j^ni.
1900. Na(;(jm)w (Nicolas- Victor), pporcsat'ur ei directeur du Mus^e de
Zoulogic à l'L'niiersilù iinpiTiale de Varsovie (Russie). Enlo-
mologif générale; anatttmif de* Atticuléi.
IHUl. * Kadar (Paul), «, «, SI, rue d'Anjou, Paris. 8*. Col.
1888. • Nbbkvurt van uk Poll (J.-R.-H.), Ih-nki'iiisicin Miiseum. Hij-
sruburg, province d'ilrt-chl (HnUaiidc), Kn(. j/ru., pi: Cul.
1871. Nkvinsoîi (George-Basil}, J, Ti-dworlh snuari', Chelsea. Ltmduii.
S. W. (AngieK'rre]. Cul.
1897. " .NniKLLi; {Maurice}, 9, rue des Arsins, itouen (SeinMaf"). He-
mipt. ; llgmén.
187:t. NinKRnLfU'' Ollukar), 16, Wenzeispbtz, Prague (Bolième). Ënf.
gèn.,pr. Col.etLep.
1876. .N'icuLAS (André), ancien magistral, 23, rue Saint-Malo, Valogncs
(Manclie). Cariib., Ceramb. eur.,pi: Cartibusel Doi-cadion.
1902. XiÉoo (J.), 2, rue Michel-Ange, Paris, 16". K»(. af^rirole.
1881. * -NoDiKH (Cliaries), «.médecin de la marine, me Sainl-Huel Ke-
rentroch, Lorienl (Morbihan). Col.
1889. Xo.NFRiKD (A.-P.), meniL>re de plusieurs Sot. eutom., Ralionitz
(Bohême). Col., pi: Laïufllicorneg, liuprestidea et Céramhycidet.
189.>. Ndrhand (lienr>), 5.S A,, inédecin-niajur. de 2' classe, Porl-
Vendres (Py rentes-Orientales). Col.
1887, * .Nn;fK(l'al>bi'A.-Aiipuslin),Ciini)iniin{Ma\i'nne).Cof.rfpf>«Hfr.
1861, " OiiKurniiH fCliaries). 36, raiihi-urf: de Paris, Renne* (llle-<'l-Vi-
luine.. Lfiiidopti-res.
1871. * niiKriTiirui illenr. Renn.s llle-il-Vilaine) .■! 40, me de Grc-
iji-iie, l'aris, 7". Colèoplo-ff.
1880. OwKii lienrgi's;. :i',l. riii- de ri'iiii.T.^^ilr. Pari^. 7'-. Col. fur.
18!il, 01.IKII ,J;irii.'s;.b;inr|ii]..r.i;i.nu-i:Mrr;ilerie.Gfnèie(Suissf\(;<i/.
Liste des Membres. — Année 1903. 377
1873. * ÛLiviEn (Ernest),Lps Raniillons, près Moulins (Allior)Xo/. «4r.,
Lampyrides du globe; Hém. et Hymen, eur.
1903. Olsolfiekf (Grégoire d'), membre de la Société enlomologiquc
de Russie, Lokasze,Volhynie {Russie}. Col. paléarctiques.
1873. Orbigny (Henri d'), architecte, 21, rue S^-Guillaume , Paris, 7«.
Col. eur. et méditerr. ; Onthophagides d*.\frique.
1871. OusTALET (Emile), *, <^I. P., prof, au Muséum d'Hist. nat.,57,
rue Cuvier, Paris, 5*. Ent. gén.
1896. Pantel (rabbé J.), Kasteel Gemert, par Helmond, Rrabant sep-
tentrional (Hollande).
1902. Pazos (Lodo.-José-H.;, docteur en Médecine et Chirurgie, 28,
Marti, San-Antonio-de-los-Baftos (Cuba). Dipt., pr. Culicides.
1903. Pelletier (E.), 24, rue Mayet, Paris, 6*^. Col. et Lèp.
1899. PÉREz (Charles), D»" es se. nat., cliargé de cours à la Faculté
des Sciences, 21, rue Saubat, Bordeaux (Gironde). Ent. gén,
188.3. * PÉRiNT.iEY (Louis), Q I. P., i M. A., direct, du Mus. d'Hist.
nat., Cape-ïown (Cap de Bonne-Espérance). Ent. gén.,pr. Col.
1875. * Perraudière (René de la), *, 22, rue de Flore, Le Mans
(Sarthe). Col. de IWncien Monde.
1902. * Perret (Joseph), greffier, 3, place S*-Maurice, Vienne (Isère).
Col. gallo-rhén.
1900. Peschet (Raymond), employé à la Préfecture de la Seine, II,
rue Delouvain, Paris, 19«. Coléoptères.
1896. Petit (A.), instituteur à La Ferme, par Orléansville (Algérie).
Ent. gén.
1893. Peyerimhokk de Fontexelle (Paul de), garde général des Fo-
rêts, Digu(» (Basses-Alpes). Col. ; Biologie.
1890. * Philippi (Federico), prof, à l'Universilé de Santiago (Chili). Col.
1900. * Phisalix (D^ C), *, assistant au Mus. d'Hist. nat., 26, bouH
S' -G en nain, Paris, o'. Ent. gén.; .\rthropodes venimeux.
1889. * Pic (Maurice), f» A., Digoin (Saone-et-Loire). Ent. gén. d'Àl
gérie; Col. et Hymen, paléarct.; Mélyriiies, P tin ides, Ànthicides,
Pédilides, Bruehûtes et Sanophyes du globe.
18ÎHJ. Picard (Franr(»is\ élève à Tlnslitut agnuiomique, 29, faubourg
S*-Jac(iu«»s. Paris, 14*. Coléoptères; Hyménoptères.
il
*••
^78 tliillfliii lie In Sorièlii niluimliiyiiiuf de t'iautv.
l!*Oi. * PicTET [Arnold), S, promenade du Piu, Genève (Suisse). Lépiil.
1902. PiERHE (l'abbé), prol. de Sciences, 31, rue de Paris, Moulins
(Allier), Cieidologif; Bioi. gèn.
1883, PiEHSON (Henri), Brunoj (Seino-et-Oisp). Orih. el .Wit.
1693. PiCEOT (Nicolas-P.), prot, à Vêtok d'Agriculture de RcUii'l (Ar-
dcnuos). Eut. gén.,]ir. Hym^.
1809. PiGSOL (D' Jules), 34, rue PitfnllL', Paris, IK. Coléoplii-f».
1880. Pi.ANKT (Louis), « A., av. dt>s Lilas.Croissy (Seinp-el-Oise). €ot.
të9i. Pl\.m!t (Viclor), iiolaire, Kntre-Deux-Gaiers (Isfrn). Col.
1B73. Pcii,LK i)K ViKRMKs, 57, ruo SMean, Pontoise (S.-et-O.). Col. m:
1901. Po^sELL^i (André), 114, «Tenue de Wagram, Paris, 17'. Itiol.
da Col., de» Formieide» et de hun paranla.
IHW. PoBTE iL, D£ la), U, rue Caslmir-Périer, Paris, 7'. Cul.; Lrp.
1896. PoBTKn (Cliarles.-K.), (iirecU'ur du MusiV d'Histoirp naturelle, ca-
silla 1108, Valparaiso (Cliili). Coi. et Hém., pr. PeiilaiomldeH.
1H90, • PoHTKnN (GaslPH), li. riif Dnliais. ÉvreiiT (Bure). hM. ijêii.;
Col. Silphide» du glnlir.
1899. PoRTEviN (Henry), 12, ruo de l'Horloge, Évreux (Bure). Col.,
Iir'mc. Curculiottides,
1888. • Portier (D'' Paul), 1 1, rue de la Pitié, Paris, 3'. Lrp. fur., pi:
ilin-olèp.
I'.l03. PosTELLK (Edouard), direcleur des Écoles communales, Crétcil
(Seine). Col.
1902. PoTRON [Eugène), U, rue du Sonuiierard, Paris, 5'. Cul. et Lrp.
1896. PoTTiF.R (Lucien), {^A.iCaUiilatcurauBureaudesLongiludes, 3,
ruo Lecuirol, Paris, 14'. Coléoptères.
1900. PiiTTiER i(E LA Varde, Lèz-Eaiix, par Saint-Pair (Manche). C.ol.
1809. • l'iiiJADE(G.-Arlhurl,?^LP..pn''p;iraleiir(rHntoni.au Muséum,
l(i:i, rui- Monge, Paris, -V. Cnl. el Lèp.; Ironngrnptiif fiitniii.
1894. " l'ui MIT (limil.-).. Tft.nvenue Pliili[>i>e-Au-iislp. Paris, Hr Lrp.
1903. rii|-M.i\ ]r KiluiNinl-Hacnnir. lhi[.e pn-f. "( Zoolngv à TCni-
viTsilé il'nxlunl, présidi'nl d>' la Snciélé cnlomuliigique de
lA'ndrt's: Wjkeliaiii hriiise. Oxlorii (Anulelerre); pendant les
\ac;uicesde l>;ii]u.'S et iV'-U- : Sl-lli^lleii^ Collage. SI-H'-Ilt-ns
Ile do \Vi!,'lil,,
Liste des Membres. — Année 1903. 379
1867. Prëidhomme de Borre (Alfred), >î«, anc. Conservateur-Secrétaire
du Musée royal d'Hist. nalur. de Bruxelles, villa la Fauvette,
Pelit-Saconnex, Genève (Suisse). E»i. gén.,pr. Hétéromlres.
1901. PiEL (Louis), viticulteur, 2, avenue Saint-Saëns, Béziers (Hé-
rault). Col. paléarct.
1888. Radot (Emile),*, industriel, Essonnes (Seine-et-Oise).Lc/). eur.;
étude des Chenilles.
1867. Raffray (Achille), *, ^ 1. P., consul général de France à Cape-
Town (Cap de Bonne-Espérance). Col. afr.; Psélaphiens et
Scydméninis du globe.
1901. Rauneau (Ambroise), 28, place Dauphine, Paris, l^^ Thysa-
noures; Tardigrades.
1872. * Ragisa (Enrico), hôtel des Palmes, Palerme (Sicile). Col. eur.
1900. Raixbow (W.-J.), F. L. S., entomologist, Australian Muséum,
Sydney (N. S. W.). Entomologie générale.
1903. Raxgoni (I)*^ marquis Giuseppe), Modena (Italie). Col.
189o. ♦ Raoi LT (!)•• Charles), 20, rue Gambetta, Raon-rÉtape (Vos-
«;es). hlnt. gén., pr. Col. de France.
1890. * REKD;Ed\vin), directeur du Musée, Conception ^ChiH). Knt.gén.
1875. RÉGiMBART (D"^ Maurice), 11, rue du Meilet, Évreux (Eure). Col.
eur. ; Dytiscitles, Cyr inides et llydrophilides du globe.
189o. RÉGNIER (Ra\mond;, ^>A., § M. A., 0. ^ N., juge de paix à
Iy»rgues (Var). Ent. gén.j pr. Col.; Lépidoptères du globe.
1876. Reitter (Edmund). Paskau (Moravie). Etif. gén.,pr. Col.
1896. Reiter (Enzio), privat-docent à rUni\ersilé d'Helsingfors (Fin-
lande). Entom.gén.; Lépidoptères ; Entom. économique.
1874. Reiter (O.-M.), prof, a rrniviMsili'*, 9, Mahegatan. HeL^ingfors;
|)endant les vacances : AIh» Fiiilandr;. Ent. gén., pr. Ilém.
1903. Rey (Gaston ■, membre de TAssociation des Naturalistes de Le-
vallois- Perret, 38, rue Lannois, I^evallois-Perret (Seine).
Orthopt.
1899. RiTSEMA Bos J.\ directeur du Phylo|>athologisch I^boratorium ,
Roemer Visscherstraat. 3, Ainst4»rdam (Hollande). Ent. appl.
1900. * Rivera D'^Maiiuel. professeur de Sricnces naturelles à llicole
n<»rmale de Chillan T.hili). Entomolwjif du Chili.
380 RuIUlin tk lu Sotiélé eMovwlog'ufW -li- francr.
iWè. RocoiHiNï-ADANsos (li. ok'i. Fiio Volloirp, Moulins [AUicr). te-
piiloplfi-en ; géonémie H phifttogènU fnlomoloçigues.
i8!H. * HnTHscniLD (Lord Uoiii'l Wallcr), Zixilogical Huspuia (M, E.
Harleri), Tring. Horis (Anglelorre). Lfp.
!894, Moselle (D'' Fernmid du), îl, rue Lamarck, Amiens {Sfimmp).
Arnchn.ei Dipt.
1803. RoTLE (Louis), professeur de Zuologie a la Faculté des Sciences,
Toulouse {H^-Garonnc), Ealomiihigir grnérolf; Cruttacà.
1900. RouiAL'D (Benri], pcpceplêup, Narbonnp (Aude}. Ent. gèn. et apjil.
489», RoïER (Mauricei, SS 6m. rue de Villieis, .Neuilly-sui^Seiue
(Seine). Hèinipt. iialfiiirtii/wt,
mi. Rldbkikl (Charles). 77, nu- .ie.P.'-ry, Li.'-ge (BelgimiL-). Blol.
dn Colêopih'fs.
)8BI}. * Sahlbbri: (D'^ John), ppol. à l'Universilé, 18; Bninnsparken,
Hekiinglors (FinlaDde). CnL et ilém,
iSBI. Sai-lcv (F^Men Caigkartdk), 3, rue CMUUon, Metz {Lorraine),
CùUùplèrtt d'Ewùp».
lWil7. Savis de LuiCLAisE (René), (•klleaii rie Moiil-L-niis.pnr S;iiiil-Ju-
Hen-l'Ars (Vienne). Col., lient, et Lep. de France.
1891. ScH.ïUKi'ss (Camille), direclfiir ilu Muséum Ludwi^ Salvalor,
Meissen (Saxe). Cole'oplh-es.
1894. * ScirAC.< (William), Treiitham housc, Twickenam (Anglelerre).
LèpiiluptèifS.
1893. SCHAWROFF (Mralas-.\.), direcieir de la Slation séricicole du
Cauease, Tillis (Russie). Lèpidoplètrs.
1869. ScnnMuEHGEB-DoLLFus(Iean dr), Guebviller (Alsace). Col. et Lép.
1869. * Skdimxit (Maiiilce). Q A.. 20, rue de l'Odéon, Paris, C. Col.
188.'i. SEKtioi.i> (Ttii-odor
'). '
. *, 0. *, ^, ingénieur civil, 2, s.i
du Ri>iile. l'ari
. 8'-
IJpkloplh-e.i.
18fi4. • Skidmtz ;d^ (Il
T'ge
VON-, Kliciiliausrii (Ravière). Col.
19110. Skmji;iiiin ;L.i, lie
tici.
i-a seieiices iialiirelli'i. i'. nie Ca>s
Paris, (!■■. Ki-I
'.!'■•
18(j(l. » Sknxhvim.f. .:iia
,K, n.iiMII.Tndéiviidain.àlaCmr
Liste des Membres. —- Année 1903, 384
1898. * SÉRCLLAz (Georges), D'' en Droit, avocat à la Cour d'appel, 18,
place Bellecour, L>on (Rhône); Télé : château d'Yvours, Iri-
gny (Rhône). Coléoptères et Lépidoptères paléarctiques.
1901. Seurat (Gaston), h" es Sciences, Rikitea, île Mangareva, îles
Gambier (Océanie), via New-York, San Francisco, Papeete.
Eut. gén.; Biologie.
1865. Sharp (D' David), HaA\ thorndene Hills Road, Cambridge (Angle-
terre). Col.
1889. * SicARD (D"" A.), *, médecin major de 2« classe, Lafont, corn
munc de Saint-Vivien, par Vélines (Dordogne). Col.^CoccineU
lides du globe.
1900. * SiNKTY (rabbé Robert de), 3, rue des Augustins, Enghien,
Uainaut (Belgique). Anat., emb^jol. et biol. des Insectes.
1896. Société d'Études scientifiques de l'Aude, Carcassonne (Aude).
1898. Société linxéenne de Bordeaux, 53, rue des Trois Conils, Bor-
deaux (Gironde).
1896. Staxdfuss (Prof. D»^ Max), Direktor des entomologischen Mu-
séums am eidgenossisches Poh tecnikum, Zurich (Suisse).
1888. Stanley (Edwards), membre de la Société entomologique de Lon-
dres, 15, St-German's place, Blackhealh, S.-E., N.-London
(Angleterre). Lép.
1897. Station entomolocique de l'État [XY (i. Ilor^ath. directeur),
28, Nador-utza, Budai>est (Hongrie).
1862. Stierlin (D»" G.), Schalîhausen (Suisse). Coléoptères.
1883. * Sulger (Hans), conservateur du Musée de llnstitut, Baie
(Suisse). Ent. gén.
1891. SwixHOE (gï'néral Charles), 7, Gloucesler Walk, Campden HiU,
b»ndon W. (Angleterre). Lép.
1902. * Tavares (Joaquim da Silva), prof, au collège Saint-Fiel,
Soalheira (Portugal). Zoocécidies.
1899. Terre (Louis-L«M»n-Bi'njainin). licencié es sciences physiques
et naturelh»s, préparateur à l'Université de Dijon (Cote-d'Or).
EntonwUtgie générale.
1890. * Thérv (André), Philippe\ille fAl^wie). Col. Bupmtides du
Globe.
1901. Thibault (Jules), 6, rue du Cimetière, Caudebec-les-Klbeuf
(Seine-Inférieure). Coléopt. de France.
3&i HulMin ilr ht Si.riHè fiiloinoliyii/w de Fmnet.
1900. Tiiiic'VKHLN (U'Uis), *,caiiilainf au WK de Iij;no, Tulle iCorrf'ïc).
litOS. TiHsav DB Tho&as (le barun EiiRi^oc', (jruprii'Uiin- à Ajuiargiies
((îsrd). Col. de Fmnte.
1858. * TomsiKBtHcBTi], viUaTourriifr.Ppiii'y.prifSGeniWeiSiiisiiiO-
Col. rur.
imi. T.mhtb-Hawkws (Cliaples), 19, rue Seuvu. Verdun (Meuse). f.oL
(8il8, TiiiïALis (Henri m), iris[nTli'ur adjuinl des Kur^ls, clwi<;iii
de Haiaon-NouvL-, cuuiuiuiic di- Vi>iiiieuîl-!M>u»-Biurd, \mr l'i>i-
liers (Vienne). Coiroplirr».
\H9i. * Tiuixer (i^mllti), m(!iiil>r« de la Snc. ci^iagnole d'IIisl. nul..
lii, Foiihourg S'-Deais, Paris, lO'. Col. rni:
1888. Tbapkt (Uiuia), *. plianmcien-ninjor de !"■ classr. 8. nu- Vii-
leniin-HaO). Paris, 13'. Knt. gf».,pi: Cùl.
1899. Thottkh ,11' Alessondro;, prol. de Uotuniijuv f\ de PatlioK-gii'
M'gélnle, R. Scuola di Vitlieullurn ed Eiittlogia, Avellino (Ila-
llc), f.ioHf dn galln.
181IK. Tw;hit»:u£iuhr (Tischon tu), cheE U. A. de S^iuénow, Wnssill
0-ilmw, H" lifine, n" 39, Sa in l-l'é lors bourg (Russie'. Frio
nietvt {Platyiiaatitti) du globe et Harpalide» palfarcUqufs.
18(i7. Uhaimx (Seralîu deI, 17, callc Mi^nlalban, Madrid [Espagne;. tV
lioptèm (TEui-ope.
1882. V.\ai.\r, (Joseph), ancien député, Argeiilal (Gorrèze). Hijmrn.
1887. • Vauum-.br db Be.upré (Marcel^ «, ï> A., 0. •{«, capitaine
à rÉIal-Major de l'Indo-Cliine, service géographique, Hanoï
(Tonicin) et chez .M. Bedcl, 20, rue de l'Odéim, Paris, G'. Coin-
jitivn piiléareli'iufn.
189"). V.n-ssiKRE (A.), professeur à la Faculté des Scienci's et cun-
ser^aleur du Musée dHisloire naliirelle, Marseille ;Roh-
ehes-du-Rbône . Kiil. ijrn.
IIKCI. « Vkritï (Ilofter . I. ^ia Leone Decimo. Floreniv Jtalie;. /.<■>.■■
IH!I7. ■■■ Vkiimoiiki, {Virti.r . «...lirecli'iir del;i station \iticide. Ville-
Irancbe Hlnini''. Kiil. iippliiiiiêr : tmuvlits imiiililex du tjMu-.
18HK. ■ VKHiui.r. (l.-llc'iiry . ei.]iipl;ible. Siis*.'\ L.Mlfre, Newuiarket.
i:;iiiibridsi'>liire .Aiiglelerre . Wi'l.
Liste des Membres. — Année l9U:i. 38:i
1899. ViALA Pierre), 0. ^, C. §. M. A., prof, à Tlnstitut national
agronomique, directeur de In Revue de Viticulture, 5, rue
Gay-Lussac, Paris, 5*. Entomologie npplùiuée . Coléoptères.
1893. * ViARD (Lucien),^, D' en Droit, secrétaire lionoraire du Con-
seil d'administration du Crédit foncier de France, 180, lioul.
S^-Germain, Paris, 6*; Tété : 19, roule de la Plaine, Le Vésinel
(Seine-el-Oise). Lép.
1903. ViBERT (Léon), capitaine au service géographique de l'ArmtT,
119, rue de Grenelle, Paris, T*". Col. paléarctiques.
1891. ViGAXD (Chartes), {M. A., chef de service à la Société générale.
7, rue de la Galté, Le Pern»ux (Seine). Ent. gén.
1874. Vn.L.\RD (Louis}, 9, rue du Griffon, L>on (Rhône). Col. eur.
18%. Villeneuve (D"" Joseph), 17 6w, place de la Foire, Rambouillet
(Seine-et-Oise). Diptères de France et d'Algérie,
1899. Viré (Armand), i^ I. P., D"" es sciences naturelles, 26, rue
Vauquelin, Paris, 5*^. Arthropodes caveimiroles.
19a3. VoGT (D-^ E.), 80, rue Taitbout, Paris, 9*. Lép.
1903. VoLNov (D.-N.), profeseur à l'Université de Bucarest, 27, strada
Iconei, Bucarest (Roumanie). Ent. gén.; embiifogènie des In-
sectes,
1902. Voisin (Pierre), 2, place Camol, Limoges (H^- Vienne). Col. de Fr.
1899. VoLLON (Alexis), *,artist<^peintn% 15, rue Treilhard, Paris, 8*.
Entomologie générale; Lépidoptères.
1892. VriLLKFR0Y-CAS8iM F. dk\ *, :i, riH' Andriciix, Paris, 8'. Ent.
gén.; CM.
1890. * Vi'iLLoT (Paul;, membre dt» plus. Si>c. sav., 23, rue J.-J.-
Rousseau, Paris, l'^ Lép.
1882. * WAii^iNiiiiAM (the right Ifonourahle lord Thomas), Merttui
Hall, Thelford, Norfolk (Angleterre). Ent. gén.,pr. Microlép.
1884. * Warnikr (AdolplM', rét«'* : 8, rue dfS Templiers, Reims
(Marne); Thiver : villa S^IIenri, boul. du .Midi, Cannes (Alpes-
Maritimes). Col. de France.
1898. WiUM)x (E.-V.).Boseman, Monlana (É.-U. d'Amer.). Entomologie
générale; Ànatomie : Embryogénie,
I
I
:tH4
lliilletiii lie l'I Siu-ièfi- riitfiiiiologiquc de FranCf.
189!). W>TssiAN(Philogi'np),diri>cieunlu«6eueniInst'ctoruHii,*>I.I*..
i;. ^, 108, biiiil, du .Nord, Bruxelles (Bt'lgitfUf), Lépidt^li-
m; icimogriipbir.
1893. Xakbel- (Vinwnl), capilnînc niij.-BiBjor ni n-lrailf, Riii, [uir l'rji-
(les [PyràntH's-Orit'litak'sl, Col.; Hudrâftlnrif».
{ S20 menibn-s, dont 1S3 lui-nibn's a vie)
Assistants.
1903. Aldin (AndK- 1>). 38, me S' SulpiCf, Paris, «'. (,»(. ft Lép.
190i. Cbouïkt (Pierri-), 18. rut^ du Giin-rol Pt-rrier, NiiiiPS [rmrd).
lltOl. DARuois (Louis), iS, aveoui- du l,>cép, Bourg-lo-Heim- (Si'lne).
1897. FI.KVRÏ [Raymond a&). él^vp à l'École Centrale des Arts et Mn-
iiulacturcs, 84, nie Lauriston, f>iiil!i, 16*.
190S. Gentil (Emile). Pnrthenay (Ocui-Sèvros).
1903. LoPPK (B.), L'iudianl en UOdesine, 240, rue de Vuugirard, r;i['i.s,
15". ArachKiàet.
19(11. M.4H0UK8TB (Pierrel, 19, nie Poocelel. Paris. 17'.
1901. DiN'.iiEn (Jacques), 167, route de Flandre, Autiervilliers (Seine).
Col. fur.
1899. Va.sdermabcij .Pierre), 153, l)oul. S'-(iermain, Paris, 6'. Col.
1898. Vioi-LK (Louis), 89, boul'' S'-Hichel. Paris, o'. Col.
Liste des membres, — Année 1903. 385
Abonnements.
En 1903, 2i al)onnem«»nls aux Annales cl au Bulletin ont étô servis, à
des élablissomonls publics ou à des bibliothèques, en France et à
l'étranger, par l'entremise des libraires.
Membres décèdes en 1903.
1899. GoL'RRET (Paul), Marseille (Bouches-du-Rhùne;.
1891. Marsii.kli. (Thomas-Ansell], Ajaccio (Corse).
1859. MûLLER (Clemens), Dresde -Neustadt (Saxe).
1901. VoDoz (Ge<»rges), Le Cannet, par Cannes (Alpes-Maritimes)
Membres démissionnaires en 1903.
1896. Apollinaire-M.uiie (le fn»re , R«*ims (Marne).
1886. BoBEiF (Henr}), Le Vésinet (Seine-et-Oise).
1887. Brknske (Krn(^t), Postdam (Prusse;.
1900. Jauikt (D*^ Mauriac), Monaco.
1901. KiEFFER (II.), Paris.
1894. MuNTLEziN (comte Armand de), Toulouse (HautiMiaronne]
189i. Olivier (Al.), Saint Vallier (Alpes-Maritimes .
1894. Starck (Alexandre de), Perkjaroi (Russie .
1868. Stekanelli (Pietro), i'Iorence (Italie).
Assistant démissionnaire en 1903.
1890. DicoiRTioux ((ieorges). Chaville (Seine-el-<)ise).
TABLE ALPHABETIQUE PAR NOMS D'AUTEURS
AiiKiMj.; Dk rEBni\ [V,.). Bcinorques sur deux nouvelles lonms di-
Ti-frhm aveugles tramais [Coi..], iOS. — Descriplioii de deux
espêntg 4e TreekM Meugles europ^s [Coi..], 298. — Desciip-
lion de deux osiitci'S di' Colt^ptfres (I*AIgéito, 334.
AcM's (Al.-N.]. 1" nute sur ies Blaltid^ paléoxoiques. Description
d'uu Mglacridaf de Comiiieutrî JObthoit. PALioz.]. ili. —
Deuxième uote sur les Blatlitlés (lutéozoiques [Orthopt.I. Des^
friplion d'une espèce nouvelle, 29!.
Aux.un (Cm.). OipUire, 37. — Observations sur le p-nre llelnu-
iOma et descrïplinn d'uny espJ'Cc nouvellB [Col. Cktok.], 77.
IUbr (G. -A.]. Les Insectes nuisibles de In Hépuhlique Argentine, 204.
— Noie sur un Membraàde ni> rmi'cophile de la République
Arggnline [HjbtiPr.], 306.
li\i,K,sTHK (l.*uis}. Di'scripliiiii d'une nouvelle aberration de Melitam
Didyma [Uv.], 306.
B.vHHKY (A.). Une maladie épidémique de Liparit numacha, 167.
D.vnHE (G. DR la). ObsenaliOQ biologique, 38.
BtiiEi. (L.). Description d'un nouveau lype de CIrànides [Col.] de la
région Saharienne, 2H4.
DÉGUiN-BiLLRCOQ [L.]. Description d'une nouvelle espèce de Pirzolnt-
rhelus [Ci)L.] de Madagascar, 28o.
Bellkvove (A.). Sesifi formicarfortais produit-elle des excroissances
sur les rameaux des Saules ? 89.
ItKnTimr.MJEi' (V.). Nouveaux Ichneumonides de France el des lies Ca-
naries ÏHïsiK.\.]. 308.
Riihn (D' Georges . E'erceplions lacliles et musculaires îles ArllLr.i-
pudes. N'Ui' bi<>|i>gii{ue sur tes Pagures [Chist.], 28!I.
BuiLUC ill.;. Descriptions sonmiaiivs de Dorcîdes nouveaux [Opl,].
im.
Année 1903. 387
BorœMoxT (A.). DescriplioD d'une nouvelle espèce de Bolboceras [Col.].
260.
Bourgeois (J.). Note sur quelques espèces de Malacodermes de la
faune Méditerranéenne [Col.], 73. — Diagnoses de trois Malthodes
nouveaux de la faune Méditerranéenne [Col.], 152. — Description
d'une nouvelle espèce de Podisinna [Col.], 210. — Diagnoses
de trois Malthodes nouveaux du Nord de l'Afrique [Col.], 219. —
Description d'une nouvelle espèce de Malthodes de b faune fran-
<;aise [Col.], 247. — Sur les variétés de Canîhiiris décrites par
Rey dans « VÉchange • [Col.], 249. — Un mot de réponse à
M. Maurice Pic, 336. ~ Description d'une nouvelle espèce MHfTV
péenne du genre Malthodes [Col.], 336.
BoiDGCLN (A.). Observation biologique, 243.
B^)i'viRR (E.-L.). Observations biologiques, 245.
Bi'Yssox (H. du). Remarques sur quelques Ëlatérides [Col.], 15. — Dis-
cussions entomologiques, 114. — Description d'une nouvelle es-
pèce d'Klaléride du genre Cardiophorm [Col.], 129.
BuYssox (R. du). Note pour servir à Thistoire des Strepsiptères, 174.
— Chrysidides récoltés par M. G. -A. Baer dans l'Amérique du
Sud [HvMKX.], 311.
Carrst (A.). Note additionnelle sur l'hahitat du Platysma feinoratum
Dej. [Col.], 187.
CiioBAiT (I)"" A.). Description d'un Salpingide nouveau du Nord de la
Tunisie [Col.], 143. — Variabilité d'Anthicus superbus Pic [Col.].
170. — A propos de Lissotanus Bedeli Vaixsi, var. hiskrensis Choh.
[Col.], 172. — Description d'une Rayniondia nouvelle dr la Ka-
bylie [Col.], 182. — Description d'une Bathyscia nouvelle du Midi
de la France [Col.], 221. — Description de deu\ Coléoptères ca-
vernicoles nouv(»aux du Midi de la France, 263.
Chrétikn ;P.). Note sur la Couchylis santoUnana Slgr. [Lkp.], 112.
Demais4).v (Ch.i. Note sur ime variété n«»uvelle dv Pvdatjrira [Col.],
323.
Deville (J. Saintk-Clairk;. Description d'iui Trerhus noinenii de
Corse [C(»l.], 70. — Contribution à l;i faune fran(;aisi' |Col.]. 304.
DuMOXT (C). Noctuelle espagnole nouvelle de la sous-faniille des Ayro-
tinae, 83.
Fagmez ^Cii.;. Notes et observations sur iPolichojwda palpata Sulz. et
388 Tdhl'- flri iiiilruni. ^ I
sur h prfcfm'c «Tlaioc en Krauci' dp cel nrlhoptJ:re cavernicol-'.
3M.
FAïutAiHE (L.). Descriptions de quelques Coléoptf'rcs de la (uune mal-
gache, 67. — Dpscriplioa d*ujn gt'uro aouveaii de Golialhiik-;
IGoL.], 130. — Noie rectilicalivp, 208. — Description d'une ni.u-
velle espèce de Golialhide proveosnl de l'Ukami [Col.], 261. —
Descriptions do quelques espi^es nouvelles di' Lugriîdes de Biir-
n^o[CoL.l,300.
Faitvel (A.]. D'où vieat le Laeinoilenut complnnuluii [Cui..|, 63. — Sur
l'extension du Latmosti-nun complanalus L. [Col.], 167.
Fleltiaux {E.i. Élfitéridefi des Iles Sychellos recudllls par M. Cli. Al-
liwud en 189J [Col.], 12. — Diagnose d'une espèce nouvelle di-
Cieindfla (CoL.Î, 72. — Dpscriptinn d'un genre nouveau d'Élatù-
rides de Madagascar [Col.]. 107. — Description d'une nouvelle es-
pèce A'ditonloeliilii [Col.], 109. — Observation biologique, IC7. ~
Description de deux CicindÉlides nouveauiL de Madagascar [Col.].
172. — Description do denx Élalérides nouveaux [Col,], 228. —
Elateridae recueillis pr le D' Achille Tellini dans le voyage qu'il
lit en Erythrée [octobre 1902 i Février 1903) [Col.], fêO.
(iAi)EAU DE Kfjiville {H.}. L'aceouiilem''nl de> ForDcrilidés [Ohth.], 83,
— Description de Coléoptères anomaux des genres Mecinat et G»-
lerita, et de L«!-pidopt^res albins du genre Oeneria, 88.
Gerreii [D'' g.]. Sur une hyménoptérocécidie, 36.
TiL^RD (D'' A.). Sur l'inslinct carnassier de Yfgpa ralgari» L. [Htmén.],
9. — Le Téiranyque de l'Ajonc [Tfti-aHyehiu linlearius Du(.;
[Arachn.], 139. — Observation sur PaiKhlora Modérât, 168, —
Observation biologique, 202. — Qu'est-ce que le Dactyhpiut m
gabuadm von Schilling [Hémiit.], 2.12. — Captures, 298.
GnouvELLE (Pm.), Captures, 218.
Heim (D' F.) et OïDENASs (A.). Nouvelle espèce lungivore de f.>-
lihfu* [A':Aii.}.3il.
HKXSEiiiï (D'' F.'. — Sur la mulliplicnliim des cellules gangllonnaiiis
dans les centres nervoux chez les Insectes à l'état de larges et de
nymphes, 'Mi.
Jii.vNMs (l'ablié J, iiK,. Deseripliim il'iiiie espèci' nouvi-lle de Lt-pidnp-
liTe de la snus-tamilli' des ('.bili-imiiiHaf, provenant de Lao-Kay
(Tonkin', Kl, — Deux .Ncicluelii's paléarcliiiue.- nouvelles de la
seus-(amille des Atjrnlina'- [Lki>.], 28. — Observations sur la che-
Année 1903, 389
niUe dWpoivphyla australis Bdv. (Lêp.), 157. — Description d'un
Hépiaiide nouveau d'Algérie [Lép.], 222. — Captures, 226. - Des-
cription d'une nouvelle variété d'Ellopia prompiaria L. [LÉP.],23i.
Jourdain (S.). Observations sur le Tétranyque de TAjonc {Tetrnnychug
ulicis) [Ar.\chn.], iOi.
Kerremans (Ch.). Réponse à la note de M. Maurice Pic. 323.
KiEFFER (J.-J.)- Description de deux nouveaux genres de Cynipides
[HvMÉN.], 31. — Notes hyménoptérologiques, 93.
LsMéE (E.). Sur des formes nouvelles de Zoocécidies, 32.
Lesxe (P.). Observation biologique, 182.
LévEiLLÉ (A.). Diagnose d'un Temnochilide nouveau [Col.], 107. —
Diagnoses de deux espèces nouvelles de Temnochila et note sur
une variété nouvelle de Tenebroides [Col.], 190.
Maindron (M.). Diagnose d'une espèce nouvelle de Cicindela [Col.], 72.
— Observation biologique, 138. — Captures, 138 et 282.
Marchal (D' Paul). Le cycle évolutif du Polygnotus minutus Undm.,
90. — Une nouvelle Bruche nuisible aux plantes fourragères {La-
ria brarhùriis F8hr.) [Col.], 229. — Sur la biologie larvaire de
Leptis /riw^firiVi Meigen [Dipt.], 233.— Sur la biologie des llydrel-
lia [DiPT.]. Dégnts exercés sur le Cresson par MUjdreUia rmiun-
cuH Hal., 236.
Matet (V.). Note sur Phylloinoiphn Inciniata Vill. [Hkmii»t.], 14. —
Notes coléoptérologiques [Col.], 139.
MÉQuiGNON (Aug.). Contribution à la faune du bassin de la Seine [Col.],
340.
MiNGAUD ;Galien). Note sur Phyllomorpha ladniata Vill. [Hkmipt.],
lo8.
MoLLANDiN DK BoissY (H.). Notes biologiques surquel(|ues Buprestides
[Col.], 1,^1.
Normand (D"^ II.). Description d'un Pselaphus nouveau d'Algérie [Col.|,
191.
ObbrthCr (Ch.). Description d'une nouvelle espèce de Polycnena [Lk-
PU). RiioPAL.], 268. — Description d'une nouvelle variété de VEu
ripux funebris Leech. [Lkpiwipt.], 286. — (Jbservations biolo-
giqut*s. 298.
Oberthur ,H.,. Sur la familiarité des I^t'^pidoptères, 218.
390 Table itrs nainin.
Olivibh [E.). Note d'hahilal, 27.
OLSounaFF [G. u'). Noies sur quelques Dotwcia de Russie [Col.], 302.
PÉRiNGDEr (L,). DcscripUoD d'une Cicindèle nouvelle [ûil.], 338.
Peïebiuuopf (P. de). Surh slgiUdcation du n'imbre des segments ven-
traux libres et du nombre des ganglions nerveux de l'abdomen
chez les Coléoptères, 58. — Capture, 169. — Les premioi-s étais
AeBololepta plana Pùss. [Col.J, 2fiô.
Pic (Maurice]. Diagnoses d'uu Hyhfihilus et de deu\ Scraptia de Ma-
dogascar [Col.], (2. — flotes et synonymies relaUves aux Byr-
rhidae de Heitter [Col.], 27. — NoiiveJlefi rf^marques sur quel-
ques Élatërides [Col.), 38. — Notes entomologiques, 79. — Deux
Ptiaide.s exoUques nouveaux [Col.], 111. — Noies sur divers
Lioderm et synonymies do deux nouveaux Longicorues [Col.],
127. — Nouveaux Coléoptères provenant de Madagascar, 143. —
îJole sur divers Malacodennes du Nord de l'Afrique Corrigeiuin
[Col.], iSS. — Nouveaux Aultiicides provenant de l'AIrique Aus-
trale [Col.], 1B3. — Sur AntJtiau s/iperbui Pic et maculicoUis Pie
[Col.], ïia. — Observations biologiques, 218. — Sur les Cantha-
ris (Tflephonu) de la roUecUon Rey [Col.], 230. — Note syno-
nymiqiie el biologique [Cor..). 231. — Addenda et Corrigend.i ;iu
Gênera Insectorum de Wytsmaun [Col.], 252. — Note synooymi-
que [Col.], 304. — A propos des Cantkayis décrits par Rey [Col.],
304. — Renseignements sur quelques Coléoptères de Califoruie,
339.
Pi£RiiG (l'abbé). Noie cécidologique, 57. — Sur Phyliomorpka laci-
niala Vill. [Bi^HiiT.], o7. — iNole sur les mœurs à'Elamotlketku»
grheus — intfrslinclvt Reul. [Hémif^.], 131.
Porte [L. de la). Notes sur descbeuilles de .SafHi'nia Cynf A ia attaquées
par VespavulgariiL. [Hyhén.], 41.
PoujADE (G.-A.). Synonymie, 122.— Notes sur leschrysalidesdugenre
Thaii, 122. — Sur Tbecla Rubi, 169. — Captures, 218. —Obser-
vations biologiques, 218. — Captures, 226, 282. — Observation
biologi(juo, 322.
R.4WRAÏ (A,). Clenixiiiorphiis eliinilîfus, a. sp,, el Sognorus Peyf-
riiuhof^, n.sp, [Col, Psel.],18o.
!it:i;iMUAHT ;D'' M,). Uoscriptiuii d'un lli/ilruponts nouveau (Col.]. 254.
HucyniiNV-AuAXSO.N (G. de). .N'oie cmdolosique, o6. — Farailiarilé des
Lépidoptères, 2(J7. — Familiarilé des Lépîiloplères, 226. — Ac-
Année 1903, 39i
couplemcnt des Névroptères, 227. — Familiarité des Lépidoptères,
246. — Observations biologiques, 298.
Sburat (L.-^.). Observations biologiques, 24o.
SuiON (E.). Descriptions de quelques genres nouveaux de la famille des
Aviculariides [Arachn.], 42. — Descriptions de quelques genres
nouTeaux de l'ordre des Araneae, 123. — Note sur une Araignée
myrmécopbile de la République Argentine [Boeriella myrmeœphila,
n. sp.), 270.
TnéRT (A.). Note sur quelques Coléoptères algériens, 142.
Vachal (J.). Note sur Euaspis Gerst. et Ctenoplectra Sm., deux genres
^Hyinenoptera mellifera peu ou mal connus, 95. ~ Note complé-
mentaire et rectificative sur Euaspis et Ctenoplectra [HYMéN.],
173.
VÉRiTY (R.). Observation biologique, 283. — Aberrations nouvelles
ou peu connues de Lycaena Icarus L. [Lépidopt.], 287.
Villeneuve (D' J.). Étude sur quelques Diptères, 125, 193, 212. — Les
Bombyles de Meigen au Muséum de Paris [Dipt.], 237.
P. a
«EimES, SOUS-IJENRES, ESPECES ET VARIETES
NOUVELLEMENT DECRITS DANS CE BULLETIN
.Nota. — Les noms pu caraciéres l'^gyplienB désignent les genres ou bous-
yciii-es nuuveaux. — Les noms en italiques désignent lus espèces,
sous-espèces et variétés nouvelles. — Signes spéciaux : || Nom pré-
occupa; ^ Nom pris dans un sens autre que le sens déterminé par la
dpscriptioDori|;inaledel'auteiirauquelonserér^i'e;=;Synon}*inede._;
f Espèce fossile.
Aphantopelma Simon, U.
Hiiicelhi m Sirimn, 13.
Baeriella SinuNi. ilï.
iiiijriiiei-ophila Simau, 27i.
BemmeriB Simon, 42.
piii-rlatiiia Simon, 42.
Cephcus Hniiii lleim et Oudc-
mans, 313.
Ctenonenius Simon, H.
pextinùjer Siinim, 4U.
Damarchodes Simon, 43.
Purcelti StmoB, U. ^
DipiotjchuHSimun, ISIt.
/iiji(/u/M.fSiuiun, 124.
Emplesiogonas Simon, ii'i.
j(/(T(f«,! Simon, ifA.
Ipiioctesis Simon, lâ4.
«■/(iiiipi'ï Simon, 124.
Parastrophins Simon, 123,
echinosnmii Simou, 123.
Taphana Simon, lâo.
/ticcJf Simou, 123.
COLËOPTËRES
.Uanlhocnemiis bm
Agoniscliius lleaurlu-nri t'iciii.,
228.
Agriliis cygneus Aiieilli', 334.
AnlIiiciB Lislnpariinis;. var. Uitrili
l'ic, 184.
[ Aul.iL'odcrils ) mediofaxcialux
l'ic, 184.
iiiipresxilborax Pic — slriclicol-
lis Frm., 304.
i lire fias Pic = cnissicolli^
Frm,, 304.
Balhysciajie(»(ms<eaCliobaut,2|}4-
Année 1903.
393
Pueli Chobaut, 22i.
Bolboceras tucumanensis Bouco
mont, 260.
Cantharis convexicollis, var. Cha-
pdieri Bourgeois, 73.
Cardiophorus Poncyi H. du Buys-
son, 129.
Cicindela maiaharica FleuUaux et
MaindroD, 72.
Cleonus tupereiliosm Bedel, 284.
Colotes uneifer Abeille, 335.
Cteniccra PupUri FleuUaux, 228.
CtcQistomorphus elaniticus Rai-
fray, 185.
Cratopus sqiialus Fairm., 70.
Diaprysius Mazaurici V. Mayet,
139.
Donacîa coccîneo-fasciata, var.
waldaica Olsoulieiï, 303.
Donacia coccineo-fasciata, var.rj/(i-
neicoUis Olsoufieff, 303.
Falsoletolns Pic, 14o.
Gaurambe Fairmairei Lé veillé,
107.
Gnaphaloryx capr^olus Boileau,
109.
Gnaphalorix miles, var. laiicomis
Boileau, 110.
Heteroderes parallèles FleuUaux,
250.
Hydroporus Sormandi Régimbart,
254.
Hylophilus (Falsolelolus) semio-
pacuif Pic, 145.
Hylophilus jnjgidiali Pic, 12.
Hetorosoma elephiu Alluaud, 78.
Lagria denticornh Fairm., 300.
keroi Fairm., 300.
rhytidonota Fairm., 301.
Loncliotus lateretusiM Fairm., 07.
LacoD Tellinii FleuUaux, 250.
Mallhious (Progeutes) longipennis,
var. flavipennis Pic, 156.
Malthodes appendicifer Bourgeois,
219.
(Mallhodellus) corqfreus Bour-
geois, 152.
(Mallhodellus) decorus Bour-
geois, 336.
(MaUhodellus) Salbergi Bourg.,
153.
sulcatus Bourgeois, 154.
«t/riro/a Bourgeois, 247.
taeniatug Bourgeois, 220.
trapezoidalis Bourgeois, 219.
MecN norhina Oberthun Fairmaire,
261.
Megacephala sebakuana Poringuey ,
338.
Megalomma AUuaudi FleuUaux,
172.
biguttulum Fairm., 67.
Melanoxanlhus cribricoUis Fleu-
Uaux, 14.
Mycteroplus Fairm., 150. =
Myctoplerus Frm., 202.
proboscideus Fairm., 150.
Xotoxus Martini Pic, 83.
Odontochila Baeii FleuUaux, 109.
Paradoxon FleuUaux, 107.
antennale FleuUaux, 108.
Pedilus fuscus, var. Reitteri Pic,
82.
Phileurus hovanus Fairm., 68.
Piezotracliehis AUuaudi Béguin-
Billecocq, 285.
Podagrica saraceoe, var. nigricann
Demaison, 323.
Poilislriiia Ihnleroi Bourgt'ois, 210.
394
Table dfa gnim, mius-gmrn, etr.
IVdiliis patlidipunuis. var. late-
obmn-us Pic, 8i.
Prifonostoma irplmlrimuile Pton-
liaus, 172.
Progoutes longîpennis, var. (Iiivi-
canf Bourg., 7S.
PposodidiuB Fairm., 611,
Pti-rieri Fairm., 69.
PsplaphusCAoftaufiNormand, 191.
Psophua Atimudi Fleulisux, 13.
Ptinus madagascarinttis Pic, 111.
lubviolaeeus Pic, 111.
Ilaymoudia auripri Chobaut, 182.
Rhagonica querceti, subsp. Bn-
gnioniBo'iTt;., 74.
Ithinosimus elfphas Chobaut, 143.
ScrapUa kovatia Pic, 12.
Koarezica Pic, 12.
(Troloniinidyoïnorpha ) trifai-
aatn Pic, 145.
Si'gnorus Peyeritahoffi RafTray,
im.
Sphinctoderus FuiniiuiR'. ^tlll.
utranipilatm Fairtn., 301.
Temitocliila Biollegi Léveillé, 191.
boksiauu Ldvdilé, 19<).
Tonebroidcts rnaraecaiiua, var.
Baillioli Lèvciilé, 191.
Tlifica criiricollis, stibsp. numidka
Pic, 81.
TomoilemAmicroffiihataiVic, 183
Tomodprus OiifUi P'w, 184.
Treclius (ADophUlmus) Eical^me,
299.
(Anophtalmus) Robfrti Abeille.
298.
Vumulorlfi, Saiate-Claire De-
ville, 70.
Trogiophyes Ltulovici Chobaut,
263.
Tpopidiplus Fleuliaux. 251.
Tfllmii FIcuHaux, 251.
TlbepUa Bedel, 280.
Xaraerpus Allumuti Pic, 145.
bniiitifiu Pic, 144.
Wdiif/dfM.s Pic. 144.
HTMfiNOPT&EŒS
Ctcnoplectra Allvaudi Vacbal, 99.
David» Vaciial, 99.
Amblyleles cantirtemU Derthou-
mieu, 310.
Jfn/inniBerllioumieu, 310.
ChrysisBneriR. du Buvssod, 311.
Diadromus CntivtatBortbouniicu,
310.
PiorlaJ. KielTcr, 31. =:Fioriella
J. Kieller, 93.
Hcrpeslomus rufilhomx Bcrtliou-
iiiieu, 30!l.
Hyptiogaster KiefTer, 93.
IchDeumon Cn^m-aiBerlhoumieu,
308.
CanariensU Berthoumieu, 309.
flfbllis Bcrlhoumieu, 308.
Ketrillei Berthoumieu, 308.
iiiratiemis Itcriboumieu, 309.
Liebelia J. KielTcr, 31.
Pli oogones fulrùlfns Berlhoumieu.
310.
Platylalms Cabrerai Berlhoumieu,
309.
Vesp;i m'gramn. du Buysson, 175.
Année 1903.
395
LÉPIDOPTÈRES
Ellopia prosapiaria, var. ochrearia
Joann., 231.
Euripus funebris, var. Genestieri
Ch. Oberlhûr, 287.
Euxoa Chretieni G. Dumont, 83-
polybeta J. de JoanoîSy 28.
Hepiaiiscus aiferiensis J. de Joan-
Bis, 223.
Lycaena Icarus, ab. albinos Yé-
rity, 288.
ab. pseudoqfUanu Vérfly, 288«
Lycojjitiotfa fldrlis J. de Joannis,
29.
Melitaea Didyma^ ab. nigra Ba-
lestrc, 306.
SoritiaiTtirip^iiw J. deJoann., ii.
ORTHOPTÈRES
t Etoblattina Gaudryi Agous, 292.
t Necymylacris Boulet Agnus, 273.
STRBPSIPTÈRB
Xenos Moutonih. du Buysson, 175.
ACTES, DECISIONS ET PUBLICATIONS DE LA SOCIETE
NECROLOGIE. VOTAGES, ETC.
Allocations : du Présidcnl de i'Mt cd quitUint le fauteuil, i; — du
IT^sident de 1903 pn prenant place au (aulmil, 3; — du Pri^siileiil.
à l'ouveHure du Cungrés Donuel, 49.
Annales. (Dépôt (Jes fascicules) 3' trimeslri? 1902, S; — 4' trimestre
iOOa, 167; — 1" Irinieslre 1903, 20Î; — 2* trimt'sire 1903, 24i.
Association Irançaîaa pour l'Avanceaient des Sciences. — 242.
•AU.
Budget. — Rapport du Trésorier sur l'exercice 1902, G. — Ilupporl
de Jl, II. Dcshordea sur la gestion Gnancière dti Trésorier pen-
donl l'exercice 1!H)2, 54. — Subvenlions ministérieiles, 223.
CoIlBctioas. — 322, 334.
Circulaires otSciellBs. — 8, 201. 226, 243, 288, 322.
Congrès et BAnquet. — 49 (et supplément au Bulletin n" 4]. ^^h
Distinctions honorifiques. — C, 37, 181, 217, 225, 333. ''^
Éabunge de publications. ~ 298, 322.
excursions: à Lardy, 149 et 189; — à l'embouchure de la Loire, 181;
— à Barbiwn, 190 et 219; — projets et renseignements divers,
202 el 238.
Laboratoire d'Entomologie du Muséum. — Collection Eug. Boul-
lel, 106. — Dispositions nouvelles el horaire, 238.
Nécrologie, —i. Faust, iS. — Th. -A. Marshall, 149. — P.Gour-
rel, 149. — P. Lé veillé, 181.— Damry,225. — G.Vodoz, 241.
— Fr. Bâtes, 281. — Cl. Mûllcr, 321.
Prix Dolltiia.— Rapport de M. Ë. Dongé sur les candidatures pour
les prix de 1901 et 1902 ri'Unis, 26. — Vole, 55.
Réunion du Conseil. — 181.
Voyages. — [Départ, retour el nouvelle,* des voyageurs) ; P. Le^ne,
«,ri4.i:R — r,.-A.Baer, o3. Hw. -L.Mesiniii,o4,201. — J. Bon-
iiierell^h. Pércï, 10.». 2il. — Cli. Alluaud,121, 241,281. -
M. Vaulûgerde Heaupié, liH. — J. de Gaulle, 201.
I', i;.
IV
TABLE DU BULLETIN BIBLIOeRAPHIQUE
Nota. — 11 n'y a pas de travaux onlomologiques dans les pages placées
entre jiafenthèses.
Alluaud, 33, 195. — Azam, 239. — Banks, 18. — Bargagli, 146. — Bar-
rois, 133, 213. — Barlel, 102. — BeloD, 33, 115, 188, 224. — Ber-
groth. 275. — R. Blanchard, 253. — Bolivar, 255. — Bourgeois,
102. — Brandi, 275. — Brèlhes, 275, 326. — Brôleinann, 188, 255.
— Brooks, 275. —Bruyant, 213. — Bugnion, 313. — Busck, 133. —
Carrel, 255. — Caudell, 313, 314. — Champenois, 255. — Che-
vreux, 133, 224. — Cockerell, 115. - CoquiUetl, 18. - Coville,
115. — Dalla Torre, 18. — Davenport, 326. — Duboscq, 256. —
Ducke, 188. — Dumont (P.), 213. — Dupont, 314. — Dwighl
Sanderson, 18. — Dyar, 19. — Emmerez de Charmoy, 115. — Eu-
sebio, 213. — Fairmaire, 115, 133, 161. — Finot, 19."— Fiske, 275.
— Fleuliaux, U, 115, 146, 195, 239, 255. — Froggatl, 195. - Gai,
133, 161. — Gerber, 20. — Germain, 188. — Ghiliani, 133. — Gi-
glio-Tos, 133. — Givelot, 133. — Gooldi, 188. — A. Grouvelle, U,
103, 314. — Griiber, 133. — Guthrie, 275. — Hagen, 44. — Havi-
land, 276.^— Hertwig, 276. — Herz, 102. — Hinds, 33. — Hine,
113. — Houard, 240. — Horvalh, 115. — Houlbert, 195. -
Ihering, 326. — Janson (0.), 326. — Johannsen, 276. — Koehler, 13.
— Lambertie, 146, 213, 224. — Lameero, 19. — Ix'ger, 256. —
I^mée, 161, 276. — Lesne, 276. — LéveiUé, 44. — Lo Bianco,
115. — Lucas, 133. - Lulgioni, 213, 314. — Maglio, 188. — Mar-
chand, 133. — Marshall, 240. — Martin (J.), 277. — Mayel, 277. —
Méquignon, 224. — Merrill, 115. — Meunier, 277. — Miller, 115.
— Mingaud, 133, 161. — Moniez, 133. — Monli, 34. — Morin, 134.
— Needbam, 116. — Nicolas, 134. — Nielsen, 314. — Nordquisl,
134. — Olivier, 103. — Orbigny (H. d'), 256. — Oslen-Sacken, 326.
— Packard, 134, 240, 327. — Papillon, 277. — Pêringuey, 19. —
Perroncito, 134. — Pic, 19, 116, 314. — Pierre, 103. — Plateau,
34. — Poulton, 161. — Puton, 146, 188. — RalTray, 256. — Reil-
1er, 19, 175, 277. — lUvera, 327. — Royer, 44, 213. — Sahiberg
(J.), 195, 213, 2;)6. — Saussure (H. de), 161, 240. — Schuchert,
9i Tiibk du ItutMiii biblùigriiiiliùiae.
Uli. — Scotl, 19. — Selys LoD^champs (de). 19. — Sharp, 173. —
Siha Tavares (da), 19. — Simon, 196, 224. — Smallwood, 327. —
Smilh. 19, — Slornberg, 277, 278. — Taschenberg, 20. — Tassiu,
116. — Taylor, 278. — Thierry Mieg, 315. — Trotter, 198. — Ulke.
20. — Vacb»l, 134. — Vayssière, 20. — Vosseler, 20. — VossioD,
213. — WalthM, 196. — Walprtiouse, 327. — Wcismann, 133. —
WUilP, 278. — Wirt-Tassin, 315. — With, 278, 315. - ZcbaUyr.
m.
Abeille (L'), 3i.
Académie dea Scieuces (C. It. hebdom. dea Séances), 2U, 34, (44). Ilti,
(134, 146), 162, (176). 196. 214, S24, 278.
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[176, 196, 214, 278), 327.
Académie Imp. des Sciences de St-Pétersbourg (Annuaire du Musée
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t> Proceedings, 34, 1%, 276.
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278, 327.
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Entomological Society of Washington (Proceedihgs), 116, 163, 316,
345.
Entomologische Berichten, 316, 345.
Entomologische Utteraturblàtter, 22, 45, 117, 463, 177, 198, 224, 317,
346.
Entomologiske Meddelser, 177.
Entomologiste Tidskrilt, 35.
Enlomologisl (The), 21, 36, 45, 117, 147, 177, 198, 224, 317, 346.
Entomologistes monthly Magazine (The), 22, 45, 117, 147, 177, 198,
279, 317.
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163, 198, 240, 279, 318, 346.
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Kiserletagyi Kozleméniek, 46, (280, 319).
Kongliga Svenska Vetenskaps Akademiens Ilandlingar, 104, .'H9. — 2"
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Revlsla Cliilena de Hisloria nalural, 179, 329.
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348.
Sociedad espaftola de Historia natural. — 1<> Anales, 119. — f^ Bole-
tin, 23, 119, 164, 215, 331. — 3^ Memorias, 331, 348.
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Societas Entomologica, 24, 47, 119, 135, 148, 164, 180, 199, 215, 280,
331, 349.
Société d'Agriculture, Sciences et Industrie do Lyon (Annales), (331).
S^iété d'Émulation de Roubaix (Mémoires), (331).
Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève (Mémoires), (164).
Société des Naturalistes de laroslaw (Mémoires), 164.
Société des Naturalistes de TAin (Bulletin), (349).
Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne (Bulletin),
47, 136, 331.
Société des Sciences naturelles de TOuest de la France (Bulletin),
148, (332).
Société des Sciences naturelles de Saùne-el-Loire (Bulletin), (48, 119,
180, 215), 332, 349.
Société des Sciences naturelles du Nord de la France (Bulletin), (349).
Société des Sciences naturelles et d'En.seignement populaire de Tarare
(BulHin), (24, 48, 119, 136), 180, (215, 332, 349).
Société des Sciences naturelles du Grand Duché de Luxembourg, 332.
Société d'étude des Sciences naturelles dv Bt'ziers (Bulletin), {X\T.
Société d'étude des Sciences naturelles de Nîmes (Bulletin), l^iO.
Société d'étude des Sciences naturelles de Reims (BuUelin), 280, (349).
Société d'études des Scienc*»s naturelles d'Elbeuf Bulletin), 2i.
Société d'étudt>s Scientitlqut'S d'Angers (Bulletin), (48).
I
I
Wî Table lia HuIMïh hibliuyraphit/nf.
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Sticiété d'Histoire nalurello de Toulouse [BuBelin), 24, )20, (180).
Sodétc d'HisWiro nalurellc des Ardennes {ButleUo), 332.
Société d'Histoire nalurcUi' t^l des Sciences biolùgiquos et énergi-liques
dfl Toulouse, 332.
Sotdétc Bnlomologi(|ue de Belgique. — 1° (Hémoires), 213,
Société entoiDologique de Franct? (Annales), 200. 280.
Sodété Impériale dos Naluralistus de Uosrou (Bullelin), (136, 333).
Société Linnéenne de Lyon (Annales), 332.
Société Linnéenne du Nord de la France (Bulletin], 200, (332), 319.
Société Scientillque du Cliili (Actes), 18.
South Aliican Muséum (Annnls), 48, lti4, 332.
Soulh London eulomolot^cal and Nalurai Hislor) Society (Proceedings),
200.
Spi'cies des Hyménopli-rcs de France et d'Algérie, 24, 164, 332,
Slavanger Muséum [Aarsheretning), (332).
Stetliner entomologisclie Zeitung, 136.
Tijdscbrift over Plantenùekten, 148.
Tîjdscluifl VDor Entomologie, 34A.
Travaux scientiHquosde l'Université de Rennes, 48, 136,
L'iiion apicole (L'I, 24, 48. 136, 164. 2lW, 215, 332. .1.^1.
U, S. National Muséum : i" Bullelin, 120, 200, 349. — 2° Proceedings,
120, 349.
U. S. Department of Agriculture : Division o( Entomology, (New Sé-
ries), 24, 351.
U. S. Geologieal Survey (Amiual Reports), 200.
Université de Rennes (Travaux scientifiques), 351.
Université de Toulouse, (351).
Univcrsity of Cindnnati (BuUetin), 331.
University of Pennsylvania (Contributions), 200.
Vannerie (La), 136.
Wiener entomologische Zeitung, 48, 136, 164, 200, 3S1.
WIsconsin Nalurai History Society (Bulletin), (164).
Zpological Society of Ij)ndon. — l» (Proceedings), 216, 352. —
2° Transactions, 352.
A. Lbïeu.lé,
DATES D'APPARITION
DES NUMÉROS DU BULLETIN DE 1903.
Le n*" i a été distribué le 3i janvier 1903
- 2 — 7 février —
- 3 — 17 — -
- 4 — 6 mars —
- 3 - 15 avril —
- 6 - - l*»^ mai —
- 7 - 11 — -
- 8 - 29 — -
- 9 - 11 juin —
- 10 - 17 - -
- 11 - 29 - -
- 12 - 11 juillet —
- 13 - 24 — -
- 14 - 7 octobre —
- 15 — 5 novembre —
- 16 18 — —
- 17 - 9 dt*»cembre - -
- 18 - 19 - -
- 19 - 14 janvier 1904
- 20 — 20 — 1904
KJ LXXIIimilM
JmaJ'.'-i-i'''^*'
Aiuinles de L Sor etpE o laqfdcF
ulxâ de la Société Ent(iniolo4li|Uf de Flj
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